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société

  • Rapport de l’Académie française

    "N’ayons pas peur de parler français"

    ANALYSE. Un rapport de l'Académie française alerte sur la présence massive d'anglicismes dans la communication institutionnelle.

    Par Anne-Laure Debaecker

    Si vous êtes au chômage, vous pouvez suivre les Moocs de France Travail via OpenClassrooms.

    Si vous êtes une entreprise désireuse de rayonner à l’international, ce sont les services de La French Tech, Choose France, French Healthcare, La French Fab que vous propose l’établissement public Business France.

    La communication institutionnelle regorge ainsi de “franglais” ou “globish”, cet étrange mélange entre le français et une sorte d’anglais mondialisé. Son ampleur est telle que ce type de communication a fait l’objet d’une étude par une commission de l’Académie française, fondée en 2020 et présidée par Gabriel de Broglie.

    Ses conclusions, datant de 2022 mais, hélas, de plus en plus actuelles, sont parues dans un rapport en septembre, qui nous explique l’impact d’une telle expansion de l’emploi de termes anglais dans la langue de Molière. Le lire est instructif car ses enseignements s’étendent bien au-delà de la communication institutionnelle tant l’usage de mots anglais se répand dans notre quotidien.

    CES EVOLUTIONS CREUSENT LES INEGALITES.

    Le français, rappelle ce rapport, a toujours été une langue non figée qui a bénéficié de l’apport de nombreuses autres. Cependant, l’anglais, favorisé par le développement d’Internet et de la mondialisation, "s’étend de manière vertigineuse" et invasive.

    La commission alerte: " Ce phénomène, brutal dans sa progression, n’est pas anecdotique ni marginal, encore moins réductible à une mode passagère. Il atteint le français dans sa structure même.

    "En effet, la multiplication des anglicismes affecte le vocabulaire, la syntaxe, la clarté du langage. Ainsi, l’emploi fréquent de certains termes anglais au détriment de leurs équivalents français tend à faire disparaître progressivement ces derniers: “follower” supplante ainsi “abonné” ou “contact”; tout comme “mix” remplace “mélange”; “secure”, “sûr”…

    Les anglicismes deviennent légion. Certains sont tellement fréquents qu’ils sont d’ailleurs préférés aux termes français: “coworking”, “cocooning”, “drive” … Le vocabulaire français tend ainsi de plus en plus à s’appauvrir. Quant à la syntaxe, l’inversion de l’ordre des mots – business model , QR Code… – s’attaque à la structure de notre langue.

    ​UNE FRACTURE LINGUISTIQUE, SOCIALE ET GENERATIONNELLE

    Ces évolutions sont d’autant plus préoccupantes qu’elles rendent encore plus difficile l’apprentissage du français alors que deux millions et demi de Français souffrent d’illettrisme. Elles creusent alors les inégalités selon les niveaux de formation, d’étude et l’âge.

    Les générations les plus âgées notamment se retrouvent démunies face à cet usage intempestif de l’anglais, destiné à une élite. "En utilisant largement un vocabulaire anglais incompris d’une grande partie du public, les services en ligne contribuent à alimenter cette défiance qu’on a vue se développer au cours des dernières années vis-à-vis des diverses autorités", s’inquiète la commission de l’Académie française.

    Les conséquences sont grandes: une double fracture linguistique, sociale et générationnelle, avec une compréhension amoindrie des messages émis par cette communication institutionnelle et une perte de repères linguistiques.

    Cela n’est pas sans faire écho à la fracture française analysée par le géographe Christophe Guilluy, entre une France périphérique souffrant des conséquences de la mondialisation et de grands centres urbains dans lesquels se pressent les gagnants de celle-ci…

    La grogne monte toutefois: en mars 2023, un collectif d’associations déposait des requêtes en contentieux contre des organismes publics utilisant excessivement des anglicismes. Ce rapport n’est donc pas anodin car, comme le rappelait Désiré Nisard, critique littéraire du XIXe siècle, "l’image la plus exacte de l’esprit français est la langue française elle-même ". À nous de faire en sorte que l’un et l’autre perdurent dans toutes leurs spécificités et leur unicité.

    N’ayons pas peur de parler français, par l’Académie française, Plon, 112 pages, 12

    https://youtu.be/y_p9sL8dsqs

     

  • Info pour l'Aveyron

    Foyer de rougeole à Millau

    En France, depuis le 17 septembre, 11 cas de rougeole (10 enfants de 8 mois à 10 ans et 1 adulte) ont été signalés à l’Agence Régionale de Santé sur le secteur de Millau en Aveyron, la majorité des cas n’est pas vaccinée ou n’avait pas un schéma vaccinal complet.

    Selon la presse, les premiers cas ont été signalés entre le Pôle petite enfance de Millau et le centre d'accueil pour enfant La Calandreta.

    Pour éviter une propagation de cette maladie très contagieuse, l’ARS rappelle qu’il est important que chacun vérifie son statut vaccinal et applique les gestes barrières en particulier en présence de personnes fragiles qui ne peuvent pas bénéficier de la protection vaccinale (nourrissons, femmes enceintes, personnes immunodéprimées).

    Source: ARS Occitanie, Le Journal de Millau, La Dépêche

  • Pourquoi le lait déborde-t-il toujours de la casserole

    ...mais jamais l’eau?

    (les questions bêtes, ça n’existe pas!)

    Auteur: Christophe Lavelle - Chercheur en biophysique moléculaire, épigénétique et alimentation, CNRS UMR 7196, Inserm U1154, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)

    The Conversation - CC BY ND

    Dans l’intention de préparer une crème anglaise ou, plus rarement de nos jours, de stériliser du lait cru acheté directement à la ferme, vous avez mis du lait à chauffer sur le feu, et quelques minutes d’inattention plus tard, c’est le drame: la moitié du liquide a quitté la casserole et s’est répandu sur le fourneau, avec un "psssshhhhh" qui n’a pas manqué d’avertir vos oreilles, doublé d’une odeur de brûlé caractéristique, annonciatrice des longues minutes qu’il va falloir maintenant passer à gratter pour nettoyer tout ça.

    Pourtant, vous le saviez, que le lait est particulièrement sournois: l’expression "à surveiller comme du lait sur le feu" a bien une origine.

    Mais les faits sont là: vous vous êtes encore fait avoir, et ça ne sera pas la dernière fois.

    Mais au fait, pourquoi cette tendance au débordement, alors qu’une casserole d’eau ne posera jamais de problème (tout au plus fera-t-elle s’agiter le couvercle et génèrera quelques éclaboussures lors d’une ébullition particulièrement poussée)?

    Tout simplement du fait de la composition particulière du lait, qui au-delà de ses 90% d’eau, contient 10% de substances diverses dont certaines lui confèrent un pouvoir moussant.

    Car oui, pour que ça déborde, il faut non seulement des bulles (ce que fait l’ébullition, y compris dans la casserole d’eau), mais surtout que celles-ci soient stables, autrement dit forment ce qu’on appelle une mousse.

    Pour ça, la présence d’un "tensioactif" est nécessaire, à savoir une molécule qui aime se positionner à l’interface entre l’air et l’eau, permettant ainsi de stabiliser les bulles dans le liquide. Qui joue donc ce rôle dans le lait?

    Principalement les protéines, qui du fait de leur composition en acides aminés dont certains sont hydrophiles (c’est à qui dire qui aime l’eau) et d’autres hydrophobes (qui "fuient" l’eau), vont venir se positionner autour des bulles de vapeur d’eau créées par l’ébullition.

    Mais il y a pire, car ces protéines ne se contentent pas seulement de faire mousser le lait (ce qui est une bonne chose quand on pense au cappuccino) mais elles peuvent également coaguler, formant une couche solide à la surface du lait: c’est la fameuse "peau" (épaissie par les globules gras du lait qui remontent eux aussi à la surface, poussée d’Archimède oblige). Cette couche, qui empêche les bulles d’éclater et se vider de leur gaz, va être petit à petit poussée vers le haut de la casserole… et pshhhhhhhhhh…

    Les cuisiniers avertis remarqueront qu’il arrive peu ou prou la même chose quand on fait cuire des pâtes; l’eau, qui ne mousse jamais "seule", se met ici aussi à déborder bruyamment sur le fourneau.

    La cause? L’amidon des pâtes, qui bien qu’étant un glucide et non une protéine, va entraîner un effet un peu similaire en créant une fine couche gélatinisée à la surface du liquide, couche poussée par les bulles de vapeur jusqu’à ce que… pshhhhhhhhhhh…

    Comment éviter ces accidents? D’abord, évidemment, en surveillant la cuisson (du lait, des pâtes, etc.) pour retirer à temps la casserole du feu. Ensuite, il existe des astuces pour gagner (un peu) en tranquillité: en premier lieu, rien ne sert de mettre le feu "à fond"» pour aller plus vite: une ébullition modérée sera amplement suffisante pour chauffer le lait et laissera plus d’opportunité aux bulles d’éclater au fur et à mesure de leur formation, ce d’autant plus qu’on aura pris soin de choisir une casserole d’un grand volume (par rapport au volume du liquide).

    Après, certains préconisent de poser une cuillère en bois sur la casserole pour "casser" la mousse et/ou la peau qui atteignent le haut. (méthode que j'utilise)

    Si cette astuce permet en effet parfois de limiter les dégâts, elle ne constitue en rien une garantie suffisante pour se permettre d’aller bouquiner pendant la cuisson du lait.

    Enfin, il existe un ustensile fort justement nommé "anti-monte-lait". Il s’agit tout simplement d’une coupelle un peu lourde (en métal ou en porcelaine) qui reste au fond de la casserole: les (petites) bulles qui se forment vont alors être piégées sous la coupelle, et se rassembler en une grosse bulle jusqu’à ce que celle-ci soit de taille suffisante pour soulever la coupelle et être libérée vers la surface.

    L’avantage? Il est double, car non seulement les grosses bulles, plus instables que les petites, éclatent facilement et ne forment pas de mousse, mais elles ont aussi une "force" suffisante pour casser en partie la peau. Troisième avantage: en se soulevant puis retombant en permanence, le disque fait du bruit… qui vous avertit qu’il serait bon de venir un peu surveiller ce qui se passe!

    RAPPEL:

    Faire bouillir du lait frais cru

    Verser le lait dans une casserole et faire chauffer en surveillant (voir ci-essus)

    Laissez "monter" jusqu'à rabord et retirez sur le côté pour qu'il "redescende" puis remettre sur le feu et attendez environ 1 minute qu'il "remonte" dans la casserole avant de l'éteindre.

    La méthode que j'ai toujours utilisée enfant et…. encore aujourd'hui

  • Quelle catastrophe, ces juges rouges  

    Toulouse (31): un squatteur de piscine se blesse gravement et devient tétraplégique. Il attaque en justice la copropriété pour négligence, qui devra prouver que l’entretien de la piscine était aux normes…

    Les propriétaires de piscines ont de quoi avoir des sueurs froides.(…) Même si votre logement est squatté, vous devez le rénover, s’il est mal entretenu, selon une décision du Conseil constitutionnel qui avait fait grand bruit jusque dans les couloirs de l’Assemblée nationale, il y a un peu plus d’un an. (…)

    Chaque été, des individus n’hésitent pas à squatter [des piscines] (…). Ils en profitent «de manière bruyante», se plaignent les voisins scandalisés. Le squat peut durer le temps d’une simple baignade mais il peut virer au cauchemar pour la copropriété. C’est arrivé à Toulouse (31) où un individu s’est blessé gravement après avoir squatté une piscine. Aujourd’hui, il est tétraplégique et a attaqué en justice la copropriété…pour négligence.

    Le Figaro Immobilier

    … ou comment se faire du fric grâce à des avocats pourris…

  • Vive la France!

    Tour de France : il est interdit d’embrasser sa femme

    L’histoire prêterait à sourire et même rire. Mais voilà, l’absurde a déjà de loin dépassé toute logique et, accompagné de la démagogie la plus folle, poursuit ses ravages dans notre société.

    La dernière expression en date de la déliquescence insensée de notre civilisation à laquelle de mauvais génies nous contraignent résume à elle seule l’idiotie permanente qui nous entoure.

    Pour bon nombre de nos compatriotes et moi-même, heureux et fiers franchouillards que nous sommes, piaffant d’impatience à l’approche de cette compétition plus que centenaire incarnée au sens premier du terme, véritable morceau de bravoure virile, anthologie de la souffrance physique, la Grande Boucle, puisque tel est son nom, renvoie à une certaine histoire de la France.

    Je me souviens de mon grand-père installé devant son poste de télévision, journal du jour sur la table, ouvert à la page sport cycliste, stylo à la main et notant les classements d’étape, général, etc. Pour rien au monde, cet homme n’aurait manqué une étape du Tour de France, seule distraction qu’il s’accordait pendant trois semaines d’une année remplie à travailler dans les champs puis plus tard à faire son jardin jusqu’au soir de sa vie.

    À l’heure où les technologies nous apportent de façon instantanée culture, divertissement, voyage, il est difficile d’imaginer l’importance de cette épreuve dépassant largement le cadre sportif en invitant quotidiennement au voyage dans toute la France ceux qui ne pouvaient pas se déplacer, ceux pour qui les vacances restaient une utopie. Les paysages de notre beau pays se succédaient, la montagne et ses cols impossibles, les bords de mer bretons, aquitains, méditerranéens, les bocages vendéens, normands et puis Paris, sa Tour Eiffel, ses Champs-Élysées consacrant tous ces champions, ces forçats de la route, dixit Albert Londres.

    Le Tour, c’est aussi une ambiance. Folle. Il n’est qu’à voir et prendre peur pour ces damnés du bitume, dans les cols, se frayant péniblement un chemin, cernés par la masse joyeuse, criarde, rougie par le soleil et le pinard saucisson, encourageant ces héros… ses héros.

    En famille… Eh oui, toute la famille est conviée au spectacle éphémère de ces quelques instants de coups de pédale, de cet effort suintant la sueur et le courage. Enfants et grands, frères, sœurs, épouses et maris se retrouvent en communion pour accueillir cette caravane du Tour distribuant petits cadeaux et préparant l’arrivée d’un peloton multicolore sur des machines rutilantes aux guidons à cornes et autres cintres route. Une ambiance quoi…

    Alors comment ne pas exprimer notre tristesse la plus profonde en apprenant par quelle imbécillité crasse des organisateurs peu soucieux de cette histoire, de cet héritage laissé par des anciens, ont cru indispensable de sanctionner un coureur, Julien Bernard, qui, croyant certainement encore à cette petite magie, celle qui fait briller les yeux des enfants, a cru bon de s’arrêter pour embrasser sa femme et son enfant, de se laisser aller à cette communion entre un public et ses acteurs authentiques.

    Nous y voyons un amour, celui pour sa famille, celui pour son public. Ils y voient un comportement déplacé. La démagogie destructrice LGBT a encore frappé.

    Dans l’indifférence générale.

    Patrice MAGNERON - Président IDNF

  • Ce n'est pas de la cuisine... MAIS!

    84 ans, handicapé expulsé mais pas relogé… ben oui c’est pas un migrant!

    L’histoire se passe dans les Hautes-Alpes, à Puy-Sanières.

    Une vingtaine de gendarmes (il fallait au moins ça!) ont  passé par la fenêtre Claude F qui se cramponnait à sa chaise et ne voulait pas sortir. Et hop! Une nuit dans un logement d’urgence (quelle générosité, monsieur le Préfet!) et, depuis, cet homme handicapé, souffrant de 2 cancers, vit… dans sa voiture!

    La préfecture se défend en disant que Claude F n’a pas fait les démarches nécessaires pour demander et obtenir un logement d’urgence. Ben voyons!

    Je ne savais pas que tous les migrants, MNA ou dans la force de l’âge qui passent par les passoires que sont devenues nos frontières faisaient des demandes aux préfectures pour bénéficier de logement en CADA, de l’aide d’associations dites humanitaires dont les dirigeants gagnent plus que Macron, et pourtant… hôtels et logements vides réquisitionnés sont légion. Sans parler des innombrables centres d’accueil, de transit… qui fleurissent un peu partout sur notre sol. Dois-je rappeler qu’à l’heure où les services d’urgence ferment les uns après les autres, que, pour avoir un médecin, il faut se lever de bonne heure ou bien aller dans une pharmacie complaisante qui met à disposition un ordinateur et aide à trouver un médecin en ligne, les migrants, eux, sont prioritaires, comme les détenus. Ils ont des médecins, que dis-je, des systèmes de santé dédiés  qui leur permettent d’être pris en charge au moindre bobo. Et ils ont les hébergements d’office, eux!

    Le fameux “en même temps” de Macron, d’un côté on laisse crever/on fait crever les Français, de l’autre côté on sort l’argenterie pour ceux qui s’imposent chez nous.

    Je ne sais rien de l’histoire personnelle de Claude F qui l’a amené à être expulsé de sa maison par une vingtaine de policiers, et ce n’est pas le sujet.

    Une vingtaine? C’est ce qu’il dit. Un handicapé, malade, sans armes, c’est si compliqué que cela de s’emparer de lui, qu’il faille mobiliser plus d’hommes que pour Merah?  On avait appris que, pour un Merah, un Kouachi, ingambes, il fallait 17 policiers pour en assurer la filature.

    Eh bien, pour un vieillard impotent, il en faut 20! Sans rire! Qu’est-ce qu’ils doivent se marrer, les dealers et autres voleurs arrêtés et relâchés dans la nature chaque jour!

    Tout ce que l’on sait de l’histoire de Claude F, c’est une banale histoire de divorce qui se passe mal, et qui amène son ex-épouse à gagner après des lustres de procès la propriété entière de la maison où vit Claude. Je ne parlerai pas de la justesse ou pas du verdict ni de l’arrêté d’expulsion. Peu importe en l’occurrence.

     

    Je ne parle ici que des fameux “droits des migrants” qui ont remplacé les “droits de l’homme”, le souchien n’est plus considéré comme un homme a priori. C’est typique de tous les pays conquis ou en voie d’être conquis par l’islam. Cela s’appelle le djihad. Il y a les protégés et il y a les autres, juste bons à travailler et essuyer des coups de la part de leurs nouveaux maîtres. Et ceux-là n’ont droit à rien. Les assistantes sociales ont trop à faire avec “les autres” et les “cas sociaux” qui pullulent en ce pays ?

    Le maire de Puy-Sanières est choqué lui aussi qu’il n’y ait aucune offre de relogement d’urgence pour Claude F. Mais a-t-il cherché ? A-t-il mobilisé ? Les assistantes sociales ont trop à faire avec “les autres” et les “cas sociaux” qui pullulent en ce pays ?

    La préfecture? Ah ben, il fallait que Claude demande ce-dit logement d’urgence. Il ne l’a pas fait, donc circulez, il n’y a rien à voir! Nul n’est censé ignorer la loi et encore moins la jungle des règlements et processus inventés par des fonctionnaires pervers obéissant à des fous payés pour nous compliquer la vie.

    Le résultat: une personne handicapée de 84 ans, gravement malade, vit dans sa voiture… La honte en ce pays. Pas une assistante sociale sur le pont? Je ne parle évidemment pas des associations, les nôtres ne les intéressent pas, elles partagent avec la Macronie la haine des nôtres.

    https://www.economiematin.fr/immobilier-expulsion-handicape-octogenaire

    https://www.ladepeche.fr/2024/05/09

    Je vous invite, à appeler la mairie et le préfet pour leur rappeler l’existence de Claude F.

     

    Mairie de Puy-Sanières 04 92 43 38 88

    Préfecture des Hautes-Alpes 04 92 40 48 00

    Christine Tasin

  • PFAS: polluants éternels

    Voici ce que vous devez savoir sur les PFAS, que l’on surnomme "polluants éternels"

    Les PFAS, produits chimiques toxiques. On l'a su car, une usine de production de PFAS a causé une vaste pollution de la région, et affecté ses employés et les gens qui buvaient l’eau contaminée. Depuis ce scandale, les connaissances sur la toxicologie des PFAS, soit l’étude de leurs effets nocifs sur la santé, évoluent constamment.

    Ces contaminants sont associés à une augmentation des concentrations sanguines de cholestérol, une réduction de la croissance fœtale, une diminution de la réponse immunitaire aux vaccins, et une augmentation des risques de cancer du rein. La liste des problèmes de santé causés par les PFAS continue de s’allonger au fur et à mesure que les études épidémiologiques s’accumulent.

    Les deux PFAS originaux, PFOS et PFOA, sont considérés comme des polluants organiques persistants et ont été bannis par la Convention de Stockholm. Malheureusement, l’industrie est ingénieuse pour contourner les règles en modifiant une portion de la structure chimique complexe des PFAS. Dans quel but ? Celui de générer un composé aux propriétés industrielles et commerciales très similaires, mais qui échappe à la réglementation. Au fur et à mesure que les chercheurs et les agences gouvernementales de protection de l’environnement accumulent des données pour tenter de réglementer certains PFAS spécifiques, l’industrie a le beau jeu de changer de molécules et d’utiliser de nouvelles versions alternatives.

    De plus, plusieurs des nouvelles formulations de PFAS sont appelées des "précurseurs", puisqu’elles peuvent se dégrader dans l’environnement et se transformer en d’autres PFAS, dont le PFOA ou le PFOS, les deux molécules bannies.

    Les multiples applications des PFAS

    Le nom est plutôt rébarbatif et vient de l’anglais « Per and polyfluoroalkyl substances », soit des substances alkylées per – ou polyfluorées. Les PFAS sont des molécules chimiques synthétisées en laboratoire. Elles sont composées, d’une part, d’une chaîne d’atomes qui a les mêmes propriétés que l’huile. Ces atomes rendent les PFAS particulièrement stables et difficiles à dégrader (de là, leur surnom de polluants éternels – Forever Chemicals). D’autre part, les PFAS sont aussi constitués d’une partie qui aime l’eau et qui fuit l’huile.

    Que sont les PFAS ?

    On les utilise également pour protéger nos meubles, tapis et textiles contre les taches (les produits de type "Scotchguard").

    Les PFAS peuvent être utilisés pour imperméabiliser une multitude de vêtements. Ils sont également présents dans certains cosmétiques dits hydrofuges ou "résistants à l’eau", comme le fond de teint. Plusieurs papiers et cartons résistants à l’eau ou aux graisses sont aussi traités aux PFAS et beaucoup de plastiques en contiennent.

    Une excellente façon d’augmenter son exposition aux PFAS est de manger du maïs soufflé en sac chauffé au four au micro-ondes (le sac est traité aux PFAS pour résister à la graisse qui fait éclater le maïs). Bien entendu, tous ces produits risquent de se retrouver dans nos déchets. Conséquemment, les sites d’enfouissement représentent des sources potentiellement inquiétantes de PFAS.

    Finalement, les mousses anti-incendie formant une pellicule aqueuse (Aqueous film-forming foam-AFFF), qui sont utilisées pour combattre les feux à base d’hydrocarbures (pétrole, gaz naturel), représentent une source majeure de PFAS. Les endroits où ces mousses ont été utilisées font face à des problèmes de contamination aux PFAS; on parle ici de la plupart des sites d’entraînement des pompiers, plusieurs aéroports et de multiples bases militaires.

    La complexité du nombre de molécules et leurs propriétés uniques rendent l’analyse des PFAS complexe et difficile. De plus, leur omniprésence dans l’environnement réduit la fiabilité des résultats de laboratoire, qui peuvent être contaminés si la préparation d’échantillons et les procédures ne sont pas appropriées (surtout pour l’analyse de l’eau potable). Il est aussi important d’intégrer un maximum de PFAS possible aux suivis environnementaux, afin d’éviter qu’un ou plusieurs composés particulièrement problématiques échappent au suivi.

    Des contaminants qui s’accumulent dans les tissus

    Leur persistance et leur capacité à s’accumuler dans les tissus des organismes vivants (bioaccumulation) font en sorte qu’on les retrouve en haut des chaînes alimentaires. On les détecte notamment chez les mammifères marins de l’Arctique, ce qui impacte les populations principalement autochtones qui en dépendent pour se nourrir. On assiste ainsi à une injustice environnementale, puisque ces communautés subissent les effets d’une pollution à laquelle elles n’ont aucunement contribué.

    En plus de leur persistance dans l’environnement, plusieurs PFAS sont également persistants dans le corps humain. Même en réduisant l’exposition à ces contaminants, les PFAS peuvent prendre des années à être éliminés de l’organisme. En raison de l’exposition ubiquitaire et de cette persistance, plusieurs PFAS sont détectés dans la quasi-entièreté des échantillons de sang récoltés dans le cadre de l’Enquête canadienne sur les mesures de santé, menée par le gouvernement fédéral.

    Une étude canadienne a par ailleurs démontré que ces contaminants se retrouvent également dans les échantillons de sang du cordon ombilical et dans le lait maternel ; nous portons donc des traces de PFAS dans notre organisme dès notre conception.

    L’épineuse question du traitement des eaux usées

    Les propriétés chimiques des PFAS les rendent aussi particulièrement difficiles à éliminer quand ils se retrouvent dans notre eau potable ou notre eau usée. Les traitements usuels pour l’eau potable enlèvent très peu ou pas du tout des PFAS présents dans l’eau). Des investissements significatifs sont donc nécessaires pour modifier les procédés de traitement dans le but de les éliminer.

    De plus, le traitement de l’eau usée peut augmenter très significativement les concentrations de PFAS dans les boues d’épuration, principal déchet issu du processus d’épuration. Ces boues, aussi appelées biosolides, contiennent bien souvent des concentrations de PFAS comparables aux niveaux ambiants détectés ailleurs. Mais si les eaux usées contiennent des rejets d’un procédé industriel ou commercial qui utilise des PFAS, les biosolides qui en résultent pourraient être très contaminés aux PFAS.

    La solution pour pouvoir valoriser les biosolides passe par une meilleure réglementation de l’utilisation des PFAS pour prévenir leur apparition dans les eaux usées et les boues d’épuration municipales. On peut aussi très bien vérifier les concentrations dans les biosolides avant leur valorisation et ainsi éviter les risques de contaminer nos sols en établissant des seuils de PFAS à ne pas dépasser.

    Le dossier des PFAS est particulièrement complexe, les experts et les diverses agences de protection de l’environnement du monde n’étant pas encore capables de trouver un consensus pour définir ce qui est sécuritaire.

    Nous devrions être particulièrement vigilants et appliquer le principe de précaution, qui stipule que :

        Une substance doit être considérée comme potentiellement nocive pour la santé humaine et pour l’environnement, jusqu’à preuve du contraire.

    Il importe également de mieux réglementer cette famille de polluants inquiétants qui se retrouvent absolument partout.

    Et aussi: Les "polluants éternels" du fart des skis se répandent sur les pentes enneigées

    Les pailles "écologiques" contiennent aussi ces "polluants éternels" potentiellement dangereux

    Les pailles de papier ou de bambou dites "écologiques" contiennent des PFAS, des "polluants éternels" associés à de nombreux problèmes de santé, tant chez les humains que chez les animaux. Procurez-vous des pailles en inox

    Polluants éternels: le milieu marin n’échappe pas à la contamination par les PFAS

    Les PFAS polluent les terres et les eaux douces, mais également tous les océans du globe, où ils peuvent subsister pendant de très longues années.