Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

actualités

  • Honneur aux Français de 14-18

    Le clairon sonne au loin, forçant les fatigues.

    Des regards morts sur des visages meurtris

    Se lèvent, affirmant le doute, l’incompris.

    Des larmes s’écoulent rompant l’immense digue.

     C’est un soleil et non le temps d’une boucherie

    Qui, ce jour, se lève. Des ombres s’avancent,

    Le long des tranchées de la désespérance.

    De la terre, s’ouvrent des bouches noires de carie.

    Le clairon balaye les frontières de mort.

    Des cris et des rires venant de l’ennemi,

    Se mêlent aux joies de tous nos soldats amis.

    Oubliée la haine, le désespoir et les torts.

    Des tranchées sortent des hommes vivant sous terre,

    L’uniformes invisibles, ils regardent le ciel.

    Le clairon sonne la fin des combats. Si fier.

    Redonnant la vie, face au monde fou et cruel !

    Les hommes titubent. L’officier devient le frère.

    Les larmes écoulant le trop plein de haine

    Les rancunes, les frères morts laissés en terre

    La guerre est finie. La paix entre en scène.

    Ils reviendront dans leurs foyers ces gueules cassées

    Ces soldats d’une guerre civile. La Grande Guerre !

    Guerre ou l’Europe entière s’est suicidée

    Apportant un siècle de lutte et de misère.

    Le clairon sonne la fin des combats, la paix !

    L’avenir porte un nom. L’espoir d’une autre vie!

    Une vie qui retrouve un prix. Souvent oublié !

    Ce jour à un autre goût. La guerre est finie.

    Gérard Brazon

  • Pain perdu aux clémentines

    Quand j'étais enfant, hélas, on ne fêtait pas Noël pour raison d'un drame familial... donc, pas de jouets pour nous... mais, on avait quand même une mandarine qui était, alors un fruit rare et cher pour une famille d'ouvriers, fauchée en permanence... cependant, nous pouvions faire -rarement- ce dessert

    nombre de personnes 4

    Pour le coulis:

    8 clémentines; 40 g de sucre

     Pour le pain perdu:

    1 baguette de pain rassise; 400 ml de lait, 2 œufs,  6 clémentines

    1 sachet de sucre vanillé, beurre

    Préparez le coulis: pressez le jus des clémentines avec la pulpe. Versez dans une casserole avec le sucre et laissez épaissir pendant une quinzaine de minutes (à feu doux pour que ça ne brûle pas).

    Épluchez les autres clémentines et récupérer les suprêmes. Réservez.

    Coupez la baguette en tranches d'environ 2 cm.

    Battre les œufs avec le lait et le sucre vanillé. Trempez les tranches de pain dans ce mélange et faire dorer dans une poêle avec du beurre pendant quelques minutes sur les deux faces.

    Servir le pain perdu immédiatement avec les suprêmes de clémentines et le coulis de clémentines.

  • Coucou, le Covid revient!

    Le covid-19 revient en force avec un nouveau sous-variant XEC de la famille Omicron. Et avec lui, un nouveau vaccin ARNm dit répliquant ou auto-amplifiant. Les Japonais, qui servent de cobayes, parlent de "troisième bombe atomique". Après Hiroshima et Nagasaki…

    Alors que la variole du Singe a subitement disparu des radars (et des écrans télé), le Covid-19 fait un retour remarqué. Identifié en juin 2024 à Berlin, le sous-variant XEC du SARS-CoV-2, de la famille Omicron, se propage à grande vitesse dans toute l’Europe et notamment en France. Une campagne de vaccination automnale est annoncée par la Direction Générale de la Santé: elle se déroulera du 15 octobre 2024 au 31 janvier 2025 en même temps que la campagne de vaccination contre la grippe.

    Les vaccins ARNm utilisés contre le Covid-19 durant la pandémie n’ont pas été très efficaces. Bien souvent, ils ont eu des effets secondaires graves que les autorités sanitaires refusent de reconnaître. Aujourd’hui, de nouveaux vaccins arrivent sur le marché. Ce sont des vaccins dits auto-amplifiants ou réplicatifs, déjà acceptés au Japon depuis 2023.

    De quoi s’agit-il? Réponse de Jean-Marc Sabatier, docteur en biologie cellulaire et microbiologie, directeur de recherche au CNRS, HDR en biochimie: " Dans ces ARNm de nouvelle génération, une portion d’ARN a été insérée, codant pour un complexe réplicase. Le complexe réplicase a une activité ARN polymérase ARN dépendante. Cela veut dire qu’il est capable de créer le brin d’ARN complémentaire au brin d’ARN initial, avec les nucléotides appariés. Il va donc produire un ARN double brin. Ce second brin complémentaire ne peut pas être traduit en protéine par le ribosome de la cellule, mais il va servir de matrice pour fabriquer un autre brin d’ARN identique à l’ARN messager auto-amplifiant. D’où le terme “auto-amplifiant”.

     

  • PHILIPPINE, 19 ans

    Elle était scout et guide de France, "toujours partante et disponible s’il y avait besoin de faire quoi que ce soit ou pour motiver les autres" ; issue d’une famille de 6 enfants, Philippine était une brillante étudiante à l’Université Paris-Dauphine.

    Vendredi de la semaine dernière, après son déjeuner au restaurant universitaire, et comme elle aimait souvent le faire, elle choisit de rentrer à son appartement d’étudiante à pied via un détour-promenade par le proche Bois de Boulogne; elle devait ensuite rejoindre ses parents pour dîner et passer le week-end en banlieue parisienne. Ils ne la verront jamais arriver.

    ILS NE LA VERRONT PLUS JAMAIS.

    Philippine a croisé le chemin d’un homme qui n’aurait jamais dû être là.

    Jamais sans les défaillances idéologiques d’État: marocain sous OQTF (obligation de quitter le territoire français), non exécutée comme 94% d’entre elles, et tout juste libéré de prison pour un viol dans les mêmes circonstances, dont il n’a purgé que 5 ans sur 7, car libéré par anticipation par la justice française.

     On aimerait se dire que cette tragédie est isolée, plus encore qu’elle est la dernière, et celle de trop. Mais elle est comme tant d’autres soi-disant " faits divers ", comme Lola, 12 ans, il y a deux ans (tuée par une personne algérienne sous OQTF), comme Thomas 16 ans, comme Matisse 16 ans, et tant d’autres.

    Ce nouveau drame est la conséquence directe de maladies idéologiques qui détruisent notre peuple, qui tuent ou laisse tuer ses enfants.

    Face à ces drames, nous savons pourquoi nous défendons les valeurs patriotes, celles d’un ordre juste et de bon sens, qui sait aimer et protéger ses enfants, son propre peuple.

    Soutenons en pensée le désarroi de cette famille brutalement endeuillée, et si digne.

    Des rassemblements d’hommage à Philippine sont prévus en divers lieux de France, et notamment :

    ce samedi 28 sept.:

    • Aix-en-Provence, 10h, Nouveau Palais de Justice ;
    • Vienne, 10h, place Charles de Gaulle,
    • Bordeaux, 15h, place de la Bourse ;

    ce dimanche 29 sept. :

    • Lille, 15h, place Rihour,
    • Paris, 15h, place Denfert,
    • Nice, 15h, place Garibaldi,

    ce lundi 30 sept. :

    • Angers, 18h30, place du Ralliement.

    … et peut-être dans votre ville?

     

    Repose en paix Philippine.

     

    Puisse l’électrochoc de ta mort servir à corriger ceux qui en ont besoin parmi les vivants.

  • Soupe aux champignons parfumée

    Pour aller plus vite, vous pouvez utiliser un bocal ou boîte de champignons

    Pour 4 personnes

    250g de champignons; 1 échalote ou 1 oignon jaune,

    50cl de bouillon de légumes; 12g de beurre

    50cl de crème fraîche; 1 cuillère à café de noix de muscade

    1 cuillère à café de curry, 1 bouquet d'aneth -facultatif

    Faites revenir l'échalote ou l'oignon coupés en cubes et les champignons dans une casserole, puis couvrez de bouillon.

    Pour ceux qui le désirent, passez au robot plongeant mais garder quelques brins de champi pour la déco.

    Additionnez les condiments et terminez avec la crème fraîche. Parsemez d'aneth.

    A consommer avec ou sans croûtons sautés à l'huile

    Pour épaissir, vous pouvez ajouter une cuillre à soupe de farine dans le bouillon et laisser mijoter quelques minutes pour que cela épaississe.

  • Manquera-t-on de bière demain à cause du changement climatique?

    Une étude menée en Alsace montre que le changement climatique aura des effets significatifs sur le secteur brassicole. Dans cette région, les récoltes de malt et de houblon seront affectées, de même que les conditions de production industrielle. Dans le même temps, les goûts des consommateurs sont en train de changer.

    Les amateurs de bière n’auront pas manqué de remarquer la profonde mutation que connaît le secteur brassicole depuis quelques années. Elle se manifeste principalement par ce qui a été nommé la "craft beer revolution", autrement dit la multiplication des micro-brasseries artisanales.

    Il en a découlé une diversification des styles de bières, produites tant par ces nouvelles micro-brasseries que par des groupes multinationaux qui s’en inspirent, pour le plus grand plaisir des palais à la recherche de nouvelles saveurs. Un élément pourrait néanmoins venir perturber cette évolution : le changement climatique.

    Une étude que nous avons menée en 2020 en Alsace met en effet en évidence diverses conséquences que le changement climatique peut avoir sur le secteur brassicole.

    Selon le niveau de la filière concernée, on peut distinguer trois types d’effets :

        les impacts agricoles portant sur l’approvisionnement en matières premières,

        les impacts industriels dédiés aux processus de brassage

        et les impacts indirects résultant de la modification des attentes des consommateurs.

    LE MALT ET LE HOUBLON MENACES

    D’après mes entretiens, les plus forts effets du changement climatique sont à redouter dès l’amont de la filière :

    " Les plus gros risques pour la bière, c’est sur l’agriculture ", m’a ainsi assuré un brasseur.

    Ces risques portent à la fois sur la quantité et sur la qualité de l’approvisionnement en malt (produit principalement à partir d’orge) et en houblon, les principales matières premières qui composent la bière après l’eau.

    Ce sont notamment les périodes de sécheresse qui inquiètent. Les rendements de l’orge et du houblon pourraient être significativement réduits par une baisse des précipitations estivales, justement annoncées par les projections climatiques dans la région.

    gros plan branche de houblon

    Cônes de houblon. Stanzilla -- Own work/Wikimedia, CC BY-NC-SA

    Sur l’aspect qualitatif, c’est davantage le houblon qui concentre les préoccupations. Alors qu’il est utilisé en grande partie pour donner son amertume à la bière, les fortes températures, appelées à être de plus en plus courantes, entraînent une baisse de la concentration des acides alpha, molécules responsables de cette amertume.

    gros plan sur un tas de grains de malt

    Pour se prémunir d’un approvisionnement déficient en quantité ou qualité, certains brasseurs envisagent – voire testent déjà – plusieurs mesures. Une première réponse est de changer de fournisseurs, afin de faire venir les matières premières de régions moins affectées, comme le Royaume-Uni. Une stratégie qui ne suffira pas à long terme, si les brasseurs du monde entier se tournent vers le voisin britannique pour s’approvisionner.

    plan serré sur une fleur

    L’autre piste évoquée consiste à optimiser les processus de production, voire modifier les recettes, afin de limiter la quantité de matières premières nécessaires. Ce qui aboutirait à des bières moins fortes – qui dit moins de sucres apportés par le malt pour la fermentation dit moins d’alcool produit – ou moins houblonnées. Un brasseur va même jusqu’à expérimenter des bières sans houblon, qu’il remplace par de l’achillée mille-feuille ou du lierre terrestre pour aromatiser.

    Les impacts industriels

    Si les conséquences du changement climatique sur la production de bière en elle-même semblent moins prononcées que sur l’amont agricole, elles ne sont pas négligeables.

    L’eau, premier ingrédient de la bière puisqu’elle en compose 90 à 95 % de la masse des ingrédients, est la principale problématique en la matière. Une brasserie efficiente consommera ainsi entre 4 et 7 litres d’eau pour produire 1 litre de bière : face à l’intensification des sécheresses, de nombreux brasseurs craignent de se voir imposer des restrictions d’eau qui les forceraient à arrêter ou réduire leur activité pendant l’été. Des mesures d’économies sont alors entreprises, la plus répandue étant de récupérer l’eau de refroidissement.

    Une autre difficulté peut provenir des fortes chaleurs : les cuves de fermentation doivent être maintenues à une température relativement constante et fraîche (4-13 °C pour la fermentation basse et 16-24 °C pour la fermentation haute).

    Sur ce point, la popularité des bières de fermentation haute dans le monde de la brasserie artisanale (bières souvent plus fortes en alcool et en goût, IPA par exemple) pourrait rendre ces dernières moins vulnérables aux fortes chaleurs que les grandes brasseries les plus industrialisées, qui ont fondé leur croissance sur le développement de bières de fermentation basse, qui nécessite plus d’énergie en cas de fortes chaleurs : c’est le cas des lagers, bières généralement moins fortes et visant essentiellement le rafraîchissement:

    "Le refroidissement est une question, parce que sur les consommations électriques, ça pèse environ un tiers de la consommation électrique" constate un brasseur.

    Si aucun des brasseurs rencontrés n’avait rencontré ce cas extrême lors de nos échanges, des températures trop élevées peuvent également aller jusqu’à rendre impossible un refroidissement suffisant. Le choix peut alors être fait de mettre en pause la production pendant les mois les plus chauds, mais ce sont surtout des mesures structurelles qui sont mises en avant pour réduire les besoins en froid et donc la consommation énergétique (isolation notamment).

    Une stratégie peut aussi être de sécuriser l’accès à une électricité propre et peu chère car autoproduite, en installant des panneaux photovoltaïques sur le toit de la brasserie par exemple.

    DES CONSOMMATEURS PLUS EXIGEANTS

    Enfin, au-delà de ces impacts directs, le changement climatique engendre d’autres effets indirects sur le secteur brassicole. Il s’agit de s’adapter aux évolutions que ces perturbations entraînent au niveau de la consommation.

    Si la bière est généralement considérée comme une boisson rafraîchissante, l’alcool qu’elle contient est peu recherché en période de canicule et les bars moins fréquentés. Ce comportement concorde d’ailleurs avec les recommandations publiques. Selon certains brasseurs interrogés, le développement de bières sans alcool vise ainsi explicitement à s’adapter à cette évolution de la demande lors des fortes chaleurs.

    verre qui est en train d’être rempli de bière

    La consommation d’alcool a tendance à diminuer en période de fortes chaleurs.

    Surtout, la médiatisation du changement climatique a fait naître de nouvelles attentes de durabilité, opportunités pour se déployer sur de nouveaux marchés (circuits courts, agriculture biologique, consigne pour réemploi des bouteilles) et se démarquer de ses concurrents en communiquant sur ses actions en faveur de l’environnement.

    Le changement climatique vient complexifier les évolutions déjà très rapides que connaît le secteur brassicole depuis la fin du XIXᵉ siècle. Certaines de ses conséquences peuvent en effet accentuer ces évolutions, tandis que d’autres vont s’y opposer – les bières fortement alcoolisées et houblonnées type IPA sont questionnées par les enjeux d’approvisionnement et de teneur en alcool, mais demandent dans le même temps un moindre refroidissement, donc moins d’énergie.

    En bref, la nécessité d’une adaptation au changement climatique semble surtout renforcer la diversification des stratégies et des types de bières, tant du fait des brasseries artisanales qu’industrielles, en contribuant à enrichir le paysage brassicole.

    Auteur: Gaël Bohnert - Doctorant en géographie et ingénieur en systèmes agricoles et agro-alimentaires durables au sud, Université de Haute-Alsace (UHA)

    The Conversation - CC BY ND

  • Soupe au pain et au fromage

    Il est revenu le temps des soupes!

    Pour 2 personnes

    2 oignons; 20 g de beurre ou graisse de canard;

    50 cl de bouillon; 10 g de farine

    1 pincée de thym, Sel, poivre

    2 tranches de pain; 2 poignées de fromage râpé

    Épluchez et couper les oignons en cubes puis les faire caraméliser dans la matière grasse. Assaisonnez de sel, poivre et de thym. Saupoudrez de farine et mélanges quelques minutes.

    Versez le bouillon et portez à ébullition. Une fois que le bouillon a atteint sa première ébullition, baissez le feu et laissez mijoter 25 minutes afin que la soupe épaississe.

    Faites griller les tranches de pain.

    Versez la soupe dans des bols allant au four et ajoutez la tranche de pain. Recouvrir d'une poignée de fromage râpé et enfourner quelques minutes à 200°C pour que la soupe gratine. Consommez très chaud.