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Histoire

  • Comment faire de la VRAIE Saucisse de Toulouse

    Les saucisses de Toulouse, c’est simple, ça n’existe pas!

    Fuyez tous ceux qui vous vendent DES saucisses de Toulouse. En effet, ils vous vendent autre chose! Puisque LA saucisse de Toulouse SE VEND AU MÈTRE, enroulée en spirale et jamais à l’unité!

    On n’arrête pas le progrès, puisque vous trouverez à certains endroit de la Saucisse de Toulouse aux herbes, au piment, au Roquefort…

    C’est sans aucun doute une saucisse parfumée mais pas une saucisse de Toulouse…

    Depuis 1992 la saucisse de Toulouse est protégée par un signe officiel de qualité, le Label Rouge. Cependant, le nom "Saucisse de Toulouse" –hélas- lui, n’est pas protégé, aussi de nombreuses contre-façons ont fleuri ça et là, malgré le label…

    Face aux ersatz, il fallait réagir… Ainsi, en 2010, sous l’impulsion d’André Audouy alias "Moustache", bien connu des toulousains, et du Maître artisan charcutier Bernard Calvet, le label "Véritable Saucisse de Toulouse de fabrication artisanale" est créé.

    Il permet de garantir aux consommateurs un produit de qualité puisque ce label est associé a une charte qualité et est défendu par la Confrérie de la véritable saucisse de Toulouse, à retrouver sur FB .

    Protéger la véritable SAUCISSE DE TOULOUSE, c’est protéger un savoir-faire… Celui de nos artisans charcutiers qui perpétuent une recette ancienne… Ainsi, une des missions de la Confrérie est de la réaliser des contrôles qualité propres à la charte!

    Préparer une Saucisse de Toulouse chez soi est un véritable retour aux sources, un moyen de renouer avec les traditions culinaires ancestrales de la région. De la sélection de la viande à la cuisson en passant par la préparation des boyaux et l’assaisonnement, chaque étape est essentielle pour obtenir une saucisse fidèle à la recette d’origine.

    COMPOSITION DE LA VÉRITABLE SAUCISSE DE TOULOUSE

    La Véritable Saucisse de Toulouse est fabriquée à partir de porc fermier du Sud-Ouest. Mais surtout, on utilise de la viande, du jambon et de l’épaule que l’on va denerver, trier. Puis, ces viandes seront hachées gros afin d’avoir de la mache. L’assaisonnement se limite au sel et au poivre! Pas de conservateurs, de colorants ou d’eau. En effet, c’est la viande qu’elle contient qui lui donne sa couleur.

    Le boyau est un boyau naturel de porc, dont le diamètre va de 28 à 32 mm.

    Caractéristiques de la véritable Saucisse de Toulouse

        Elle porte le logo "Véritable Saucisse de Toulouse"

        Elle est vendue en spirale au mètre

        Elle ne contient pas de conservateur, de colorant et d’eau

        Elle se compose uniquement de porc fermier du Sud-Ouest

        Elle est embossée dans un boyau de porc naturel

        Elle est uniquement assaisonnée de sel et de poivre

    Les ingrédients traditionnels

    Pour préparer une véritable Saucisse de Toulouse, il faut se tourner vers des ingrédients de qualité, sélectionnés avec soin pour garantir une saveur exceptionnelle et une texture parfaite.

    VIANDE

    Le principal ingrédient est la viande de porc. On utilise généralement la poitrine et l’épaule, riches en saveurs et en gras, garantissant une texture moelleuse. Il est important de choisir une viande de porc frais et de qualité, provenant de sources sûres et de préférence locale.

    Cela assurera non seulement le goût, mais aussi la fraîcheur et la sécurité alimentaire.

    ASSAISONNEMENT

    Un assaisonnement simple mais efficace: sel, poivre et une pointe d’ail. Ces éléments permettent de rehausser le goût naturel de la viande sans le masquer. Certains ajoutent aussi parfois du vin blanc pour apporter une certaine finesse, sachant que chaque famille ou artisan peut avoir sa propre touche personnelle dans l’assaisonnement.

    La qualité des ingrédients est primordiale.

    Il est donc essentiel de s’approvisionner en viande fraîche et de choisir des épices et condiments de première qualité. Prenez le temps de choisir des produits frais et authentiques, c’est là toute la différence pour un goût inégalé.

    La préparation de la viande

    CHOIX DE LA VIANDE

    Optez pour un porc moyen, avec un bon équilibre entre viande et gras. La poitrine et l’épaule sont idéales. Assurez-vous que la viande a été correctement travaillée et qu’elle ne présente pas de signe de détérioration. Le choix d’un bon fournisseur est essentiel pour cette étape.

    HACHAGE, MIXAGE ET ASSAISONNEMENT

    La viande doit être hachée grossièrement pour conserver sa texture. Mélangez ensuite avec le sel, le poivre et l’ail. Le hachage est une étape délicate ; trop fine, la viande perdrait sa texture et trop grossière, elle pourrait manquer d’onctuosité.

    Techniques pour obtenir une texture parfaite

    Ne négligez pas le mixage. Trop de hachage rendrait la viande pâteuse. Utilisez un poussoir viande horizontal pour un mélange optimal. La clé réside dans un mixage modéré et précis pour obtenir un ensemble cohérent sans briser les morceaux de viande.

    LE BOYAU

    Types de boyaux utilisés

    La Saucisse de Toulouse utilise traditionnellement un boyau naturel de porc. Il est robuste et permet une bonne cuisson. Vous pouvez trouver ce type de boyau chez votre boucher ou dans des magasins spécialisés, souvent préservés dans le sel pour une meilleure conservation.

    Préparation et nettoyage des boyaux

    Avant de les utiliser, rincez les boyaux à l’eau tiède pour enlever le sel de conservation. Laissez-les tremper quelques heures pour les assouplir. Assurez-vous de bien les rincer pour éviter toute amertume résiduelle qui pourrait altérer le goût de vos saucisses.

    Manipulez les boyaux avec précaution pour éviter de les déchirer. Ils sont fragiles et requièrent une attention spécifique. Une manipulation douce et patiente vous permettra d’obtenir une saucisse bien formée et régulière.

    LE POUSSAGE ET LE SAUCISSONAGE

    Utilisation d’un poussoir à saucisse

    Utilisez un poussoir à saucisse, de préférence en inox, pour remplir les boyaux. Les modèles de poussoir horizontal litres inox sont souvent recommandés. Cet outil vous aidera à obtenir une pression uniforme et à remplir les boyaux sans les abîmer.

    Techniques pour remplir et tourner les saucisses

    Remplissez les boyaux en veillant à bien les tasser. Tournez ensuite les saucisses tous les 15 cm environ pour former les maillons. La formation des maillons doit se faire délicatement pour éviter toute rupture des boyaux.

    Astuces pour éviter les bulles d’air

    Piquez légèrement les saucisses avec une aiguille fine pour évacuer les bulles d’air. Cela évitera que la saucisse éclate lors de la cuisson. Cette étape est cruciale pour une cuisson homogène et une belle présentation.

    Le séchage et la conservation

    Temps de séchage recommandé

    Pour une saucisse de Toulouse fraîche, un séchage de 24 heures au réfrigérateur est conseillé. Si vous préférez une saucisse sèche, laissez-la sécher plusieurs semaines dans un endroit frais et sec. Le séchage permet aux saveurs de se concentrer et la viande de se raffermir.

    Méthodes de conservation traditionnelles

    Les saucisses fraîches se conservent quelques jours au réfrigérateur. Pour une conservation plus longue, vous pouvez les congeler. Veillez à bien les emballer pour éviter les brûlures de congélation.

    Si vous optez pour un séchage naturel, veillez à maintenir un environnement contrôlé pour éviter les moisissures inutiles.

    DIFFERENCES ENTRE SAUCISSE FRAICHE ET SECHE

    La saucisse fraîche est juteuse et tendre, tandis que la saucisse sèche développe des arômes plus complexes avec le temps.

    La saucisse sèche est idéale pour les apéritifs ou comme ingrédient dans des plats mijotés alors que la saucisse fraîche se prête bien aux grillades et poêlées.

    CUISSON ET DEGUSTATION

    Méthodes traditionnelles de cuisson

    La Saucisse de Toulouse se cuit traditionnellement à la poêle, au grill ou à la rôtissoire. Laissez-les cuire lentement pour préserver leur jutosité. Une cuisson rapide à feu vif pourrait dessécher la viande, tandis qu’une cuisson lente permet aux saveurs de se développer pleinement.

    Je fais assez souvent confire la saucisse en a cuisant longuement dans de la graisse d'oie puis je la congèle ou bien, conservée dans un plat en verre, un bon mois, au réfrigérateur.

    ACCOMPAGNEMENTS

    Servez la saucisse avec des légumes de saison, des pommes de terre sautées ou encore un bon cassoulet. Elle s’associe aussi parfaitement avec une salade verte pour une touche de fraîcheur.

    Les garnitures doivent être simples pour ne pas rivaliser avec la saveur de la saucisse.

    Importance de la dégustation dans le respect de la tradition

    La dégustation de la saucisse de Toulouse est un moment de partage. Prenez le temps d’apprécier les saveurs et la texture, et n’hésitez pas à accompagner le repas d’un vin rouge de la région comme un Corbières ou un Gaillac. En fait, il y a tellement de vin du Sud-ouest que c'est péché que d'en recommander un!

  • Pain perdu aux clémentines

    Quand j'étais enfant, hélas, on ne fêtait pas Noël pour raison d'un drame familial... donc, pas de jouets pour nous... mais, on avait quand même une mandarine qui était, alors un fruit rare et cher pour une famille d'ouvriers, fauchée en permanence... cependant, nous pouvions faire -rarement- ce dessert

    nombre de personnes 4

    Pour le coulis:

    8 clémentines; 40 g de sucre

     Pour le pain perdu:

    1 baguette de pain rassise; 400 ml de lait, 2 œufs,  6 clémentines

    1 sachet de sucre vanillé, beurre

    Préparez le coulis: pressez le jus des clémentines avec la pulpe. Versez dans une casserole avec le sucre et laissez épaissir pendant une quinzaine de minutes (à feu doux pour que ça ne brûle pas).

    Épluchez les autres clémentines et récupérer les suprêmes. Réservez.

    Coupez la baguette en tranches d'environ 2 cm.

    Battre les œufs avec le lait et le sucre vanillé. Trempez les tranches de pain dans ce mélange et faire dorer dans une poêle avec du beurre pendant quelques minutes sur les deux faces.

    Servir le pain perdu immédiatement avec les suprêmes de clémentines et le coulis de clémentines.

  • Pâtes carbonara    

    J'ai déjà indiqué que la marque des pâtes Panzani a été inventée en France à la fin des années 1800, par une famille d'italiens immigrés en France... puis la société a tellement été vendue et revendue que l'on ne sait plus trop qui est l'étranger qui l'a possède!...

    Mettre de la farine pour une carbonara, c'est plus qu'idiot. De même que pour une blanquette: on ne rajoute JAMAIS de farine, la sauce, plus-bas, est la vraie sauce blanche à blanquette!  

    Pour 6

    500 grammes de spaghettis

    150 grammes de lardons de cansalade, 1 cuillère à soupe d’huile d’olive extra vierge

    1 oignon, haché finement, 4 œufs;  100 grammes de râpé

    100 ml de crème fraîche liquide, Sel et poivre noir moulu

    Faites chauffer l’huile dans une grande casserole à feu moyen. Ajoutez l’oignon haché et faites cuire jusqu’à ce qu’il soit bien brun. (je comprends pas cette manie de cuire l'oignon pour qu'il soit transparent, meilleure façon qu'il n'ai aucun goût)

    Ajoutez les lardons de cansalade et faites frire jusqu’à ce qu’ils soient dorés et croustillants, durant 8 à 10 minutes. Retirez le tout du feu et mettez de côté.

    Battez les œufs avec la crème dans un grand bol. Ajoutez le sel, le poivre et le râpé. Ajoutez de l'eau chaude de cuisson des pâtes (une petite louche) pour que les œufs ne cuisent pas et ne grumellent.

    Faites bouillir de l’eau avec du sel dans une grande casserole. Ajoutez les pâtes et faites cuire jusqu’à ce qu’elles soient bien tendres, environ 10 minutes. Bien égoutter.

    Mélangez les pâtes avec la cansalade et l’oignon. Ajoutez les œufs et la crème (avec de l'eau de cuisson). Remuez un peu pour que la sauce soit cuite partiellement avec la chaleur des pâtes, mais en prenant soin de ne pas perdre sa consistance crémeuse.

     

  • Comment ont évolué les livres de cuisine

    Depuis plusieurs années déjà, en France, le secteur du livre de cuisine est très dynamique. En tête des ventes se trouvent les stars des fourneaux très présentes à la télévision, la radio et sur les réseaux sociaux comme Cyril Lignac qui a vendu près de deux millions d’exemplaires de sa série Tous en cuisine ou François-Régis Gaudry qui a dépassé le demi-million avec les trois ouvrages de On va déguster.

    Or le livre de cuisine représente bien plus qu’un simple objet. Il témoigne aussi de l’évolution de la société, de ses goûts et de ses habitudes de consommation.

    DU MOYEN ÂGE A LA FIN DE LA RENAISSANCE

    Si les premiers exemplaires remontent à l’antiquité, et que les recettes se sont principalement transmises à l’oral jusqu’à l’invention de l’imprimerie, c’est depuis le XIVe siècle que l’on trouve des livres de cuisine. À travers une sélection non exhaustive d’ouvrages qui ont marqué l’histoire culinaire française, nous verrons comment cette évolution s’est caractérisée.

    Rédigé à la fin du Moyen Âge, le Viandier, premier livre de cuisine écrit en français attribué au cuisinier Guillaume Tirel dit Taillevent (1310-1395), est un ouvrage de référence pour la période médiévale. Il contient des recettes de mets servis à la cour royale. Ces dernières, présentées de manière concise, contiennent un bref descriptif du plat sans quantité précise ni temps de cuisson. Les illustrations sont quasi inexistantes car elles sont coûteuses. Il s’agit essentiellement d’un guide pour les professionnels qui doivent être capables de compter sur leur expérience pour interpréter et reproduire les recettes.

    On note dans ces dernières une forte utilisation d’épices provenant d’Afrique et d’Asie – signe de distinction sociale – de mélanges sucré-salé et de sauces acides. La plupart des recettes sont à base de viande, comme l’indique le titre – un des éléments caractéristiques de l’alimentation des puissants – parmi lesquelles on trouve des cygnes, des cormorans ou des hérons – réputés plus proches du divin et du pouvoir parce qu’ils évoluent dans les cieux. Les légumes, nourriture de paysans, trop « terre-à-terre » pour les grands de ce monde, sont peu présents.

    La cuisine de la Renaissance restera, elle aussi, profondément moyenâgeuse, et jusqu’au XVIIe, les pratiques alimentaires de l’aristocratie européenne sont quasi identiques.

    L’avènement de la « nouvelle cuisine »

    Après un siècle sans nouvel ouvrage de cuisine, La Varenne, cuisinier du marquis d’Uxelles, rédige, en 1651, Le cuisinier françois. Cet ouvrage capital met en place les grands principes qui feront la grandeur et le rayonnement de la cuisine française. Cette dernière passe dans l’ère moderne et rompt définitivement avec ses composantes médiévales. Les saveurs lourdement épicées laissent place à celles des herbes aromatiques, les saveurs aigres-douces disparaissent, et la nette séparation entre le salé et le sucré, qui arrive désormais en fin de repas, devient une de ses grandes caractéristiques.

    Si l’alimentation carnée est toujours dominante sur la table aristocratique, les légumes font leur apparition. La fraîcheur et les saveurs naturelles des aliments sont mises en avant, tout comme les considérations diététiques. La Varenne a aussi apporté de nouvelles techniques culinaires comme l’élaboration de nombreux fonds de cuisson, de sauces dans lesquelles il a introduit le beurre, sans oublier la technique raffinée du feuilletage qui conduira à l’invention du millefeuille.

    Les recettes sont désormais organisées selon les catégories du menu de l’époque (potages, entrées…) mais aussi pour les « jours de viande », les « jours maigres », etc., ce qui permet de noter l’importance de la religion catholique dans l’élaboration des repas d’alors, importance déjà présente au Moyen Âge.

    D’abord destinées à une élite et à ses cuisiniers, les recettes se diffuseront par la suite aux autres couches de la société. La grande cuisine française qui s’écrit au XVIIe siècle, et qui se transmet grâce à ses recettes est une cuisine dont la renommée et le prestige iront croissants et qui s’imposera en Europe comme la référence culinaire.

    UNE CUISINE DE PLUS EN PLUS NORMATIVE ET ACCESSIBLE

    Par la suite, les livres de cuisine ne restent plus uniquement dans l’univers aristocratique. Au XVIIIe siècle, ils touchent aussi la bourgeoisie – témoignage de son importance grandissante au sein de la société française – avec une cuisine de cour simplifiée, moins onéreuse. Avec le Cuisinier royal et bourgeois rédigé par Massialot (1691) les recettes, sont pour la première fois, classées par ordre alphabétique, d’après le principal ingrédient ou la place du mets dans le menu. Les éditions bon marché permettent aussi une plus large diffusion des écrits culinaires à travers la société, consolidant davantage l’aspect normatif et le langage technique des recettes.

    Gouffé invente, avec son Livre de cuisine (1867), l’ouvrage culinaire moderne : accessible à tous, du simple débutant au cuisinier aguerri, il précise aussi les quantités et temps de cuisson des ingrédients. Pédagogue, il donne aussi des indications sur les ustensiles de cuisine utilisés. Gouffé a aussi recours, pour la première fois, aux illustrations en couleur, quand il le juge nécessaire pour expliquer une opération comme une découpe ou un détail pratique. Le classement des recettes en jours gras et maigres est, lui, définitivement abandonné.

    Au cours du XXe siècle, les livres de cuisine sont de plus en plus accessibles au grand public. Si le Guide Culinaire d’Escoffier (1903) devient la « bible » de la cuisine française classique pour les cuisiniers professionnels, le vrai tournant a lieu dans l’entre-deux-guerres avec des ouvrages qui sont désormais aussi rédigés par des femmes. Ginette Mathiot, avec Je sais cuisiner (1932), propose des recettes simples, avec des produits de base et faciles à suivre, même pour les ménagères peu expérimentées. Son immense succès sur des décennies contribue à la popularité de la cuisine maison.

    Dès le dernier quart du XXe siècle, la production d’ouvrages culinaires s’accélère et de nouveaux publics sont ciblés: célibataires ou étudiants, amateurs de cuisines régionales (bretonne, basque) ou internationales (italienne, chinoise) ou ceux avec des régimes alimentaires spécifiques (végétarien, végétalien, sans gluten, etc.). Les livres de chefs renommés comme Paul Bocuse ou Michel Guérard sont aussi très vendeurs. D’autre part, les illustrations des recettes deviennent, peu à peu, quasi indispensables.

    NOUVELLES TECHNOLOGIES ET NOTORIETE DES CHEFS

    Aujourd’hui, l’univers des livres de cuisine se partage en trois principales catégories : d’abord les livres pratiques dans lesquels les recettes sont expliquées étape par étape, avec quelques ingrédients, le temps et les étapes de préparation, et même les calories, le tout accompagné de photos, de très belle qualité, comme dans la collection Simplissime. Ensuite il y a le beau livre de chef célèbre comme Le Pré Catelan de Frédéric Anton. Ce dernier, très esthétique et artistique, sert davantage à faire rêver avec ses magnifiques photos qu’à former. La cuisine se doit d’être très belle dans notre monde de l’image. Il y a enfin le développement des livres numériques et des applications mobiles.

    Les recettes sont désormais partagées en ligne, accompagnées de photos, de vidéos ou de liens Internet. De nombreux chefs cuisiniers, pâtissiers, youtubeurs, blogueurs ou passionnés, se font remarquer en diffusant leurs recettes sur les réseaux sociaux à

    Ces dernières décennies ont donc révélé, suite à l’influence des réseaux sociaux mais aussi des émissions esthétisantes comme Top Chef ou Chef’s table, l’importance grandissante du design culinaire. En effet, les livres de cuisine ont davantage mis l’accent sur la présentation des plats, sur leur mise en scène et les photographies sont devenues plus sophistiquées, les faisant évoluer pour devenir aussi bien des objets visuels autant que des guides culinaires.

    Le livre de cuisine a connu des développements notables, aussi bien dans sa forme et son fond que dans son accessibilité, mais en lien avec les évolutions de la société et le développement des technologies et il semble aujourd’hui plus vivant et plus protéiforme que jamais.

    Auteur: Nathalie Louisgrand - Enseignante-chercheuse, Grenoble École de Management (GEM) - de The Conversation FR. CC BY ND

  • Une pomme tous les matins éloigne le médecin

    Comment cuisiner les pommes?

    A croquer à pleine dents (et à mâcher longtemps)

    Bien sûr, la pomme ne prévient pas la carie dentaire. C’est une idée reçue ! Avec sa teneur élevée en sucre naturel, la pomme ne peut pas prévenir la carie et pourrait même, quand on en mange beaucoup, en être à l'origine ! Cependant, croquée crue, elle fournit un massage bénéfique des gencives et protège contre les maladies parodontales (gingivite, parodontite). La pomme, ferme et croquante doit être soigneusement mâchée. Cela accroît son effet coupe-faim grâce à des secrétions digestives abondantes.

    A manger avec la peau

    Les polyphénols, puissants antioxydants, contribuent à la coloration des pommes. C’est pour cela qu’on les trouve pour moitié dans la peau et dans la pulpe la jouxtant. Le pouvoir antioxydant de la pelure de la pomme est de deux à six fois plus élevé que celui de la chair. De plus, la pomme est la bien pourvue en vitamine C, dans la partie externe de la pulpe et plus encore dans la peau, puisque celle-ci renferme 4 à 5 fois plus de cette vitamine énergétique que le reste du fruit. Mieux vaut donc croquer la pomme sans la peler, en ayant simplement pris soin de la laver.

    Sinon, en jus ou cuite

    Le jus de pomme ne contiendrait que 3% du pouvoir antioxydant du fruit frais. Par contre, le jus de pomme et la purée de pomme sont riches en manganèse. Le manganèse agit comme cofacteur de plusieurs enzymes qui facilitent une douzaine de différents processus métaboliques et protège des dommages causés par les radicaux libres. Par ailleurs, le jus de pomme contient aussi trois fois plus de sorbitol qu’une pomme fraîche (125 ml jus en contient 1,3 g et une pomme en contient 0,4 g) et environ la même quantité de fructose (le jus en contient 7,1 g et la pomme 8,2 g). Or, ces deux types de sucre peuvent occasionner des malaises gastro-intestinaux (ballonnements, gaz, diarrhée) chez les personnes sensibles. La cuisson des pommes provoque une destruction vitaminique partielle, de l'ordre de 25 à 30% pour une cuisson de la pomme au four. Mais comment résister à une tarte Tatin?!

    Comment conserver les pommes?

    A l’abri de la lumière et de la chaleur

    Quelques jours à l’air libre et toujours à l’abri de la lumière pour éviter la photo-oxydation de la vitamine C. On relève environ 15% de perte en vitamine C dans une pomme, après plusieurs semaines en atmosphère neutre et à température contrôlée. Ensuite pour une plus longue conservation, la pomme peut être gardée dans le bac du réfrigérateur ou tout simplement dans un endroit noir, frais et bien aéré entre 0 et 4 °C. Dans une pièce surchauffée, les pommes continuent de mûrir et finissent par perdre une partie de leur saveur.

    Dans un sac de plastique perforé

    Une pomme contient plus de 85% d’eau, ce qui, en plus de rafraîchir et de désaltérer, apporte de multiples minéraux et oligo-éléments, et en particulier du potassium. Autant conserver cette eau dans le fruit ! En mettant les pommes dans un sac de plastique perforé, on empêche ainsi la détérioration des fruits et son assèchement, on ralentit le processus de maturation et on leur conserve tout leur croquant.

    De même, pour des stocks de pommes dans une cave, il est recommandé de les recouvrir d'une pellicule de plastique perforée qui aide à conserver l'humidité.

    Congelées mais préparées

    Fraîches, elles doivent être fermes, lavées, pelées, le coeur retiré, tranchées puis déposées dans un sac pour congélateur.Certains types de pommes comme la Cortland ont moins tendance à brunir.

    Par contre, cuite en morceaux ou en compote, elles se congèlent très bien

    Déshydratées, au four ou à l’air libre

    Pour sécher des pommes, il faut enlever le coeur, les peler, puis les couper en rondelles, les arroser de jus de citron et mettre au déshydrateur ou dans un four réglé à très basse température pendant 6 à 8 heures. On peut également enfiler les rondelles sur une ficelle et les suspendre pour les faire sécher à l'air, pendant plusieurs semaines.

    Avec quoi l'accompagner?

    La pomme se marie avec énormément d'aliments salés: charcuteries, volailles et poissons, fromages, crudités et salades variées. Elle accompagne aussi à merveille les noix et oléagineux (en salades salées ou sucrées). On la mange traditionnellement avec du boudin (noir ou blanc). Elle se prête bien aux compotes (avec du coing notamment) et aux tartes.

  • Le burger, on le voit partout…. Et alors???

    Je n'ai été que deux fois au Macdo (et jamais dans les autres)

    Une fois, quand ma fille était ado, et pour savoir ce que c'était vraiment cette cuisine amerloque. Mais devinez quoi??? J'ai pas aimé du tout!

    La 2e fois, parce que j'étais à Paris (invitée par une amie de F.2 et que ma fille sous cortisone avait une faim de loup et que je ne connaissais aucun resto.. du coup, je me suis dit, bof!

    Mais, ces amerloques, ils n'ont pas inventé la viande dans la pain… ce serait plus tôt,Lord Sandwich, un an angliche par bête….et d'ailleurs, autrefois au Moyen-Age, il n'y avait pas d'assiette: les plats étaient servis avec ou sur une énorme tranche de pain plat, qui était consommée après les aliments…

    Nous avons inventé le pain… et qui donc peut affirmer qu'aucun Français au cours siècles n'avait eu cette idée? Hein, je vous demande!

    Vous pouvez aussi remplacer le pain par des alternatives comme de grandes feuilles de laitue ou des feuilles de chou qui peuvent envelopper les ingrédients du "burger", ajoutant croquant et fraîcheur tout en réduisant les calories.

    Des tranches épaisses de tomates peuvent être utilisées comme buns pour un "burger"estival léger, particulièrement bon avec des burgers de poulet ou de dinde.

    Pour une touche croustillante, les galettes de riz peuvent remplacer le pain. Elles sont légères, mais supportent bien les garnitures si on les mange rapidement. Mais, attention ne pas utiliser trop souvent: elles font monter la glycémie d'un pic énorme.

    Enfin, tranchées et rôties, les patates douces comme sur notre illustration peuvent servir de base sucrée pour compléter les saveurs riches de la viande et des garnitures.

    "Burger" d’aubergine grillée au fromage de chèvre

    Le "burger" d’aubergine est une délicieuse alternative végétarienne au "burger" traditionnel. Ingrédients

    1 grosse aubergine, coupée en rondelles épaisses; 150g de fromage de chèvre frais

    2 tomates, tranchées; Feuilles de basilic frais

    Huile d’olive; Sel et poivre

  • Sauce ancienne "cameline"

    Une des plus apprécié dans la cuisine médiévale. A la ville, elle était vendue en bouteille par les colporteurs, un peu comme de la vinaigrette pour nous aujourd'hui.

    20cl de vin rouge, 5 cl de vinaigre, 20g de pain,

    2 cuillères à café de cannelle en poudre, 1 cuillère à café de gingembre en poudre,

    3 clous de girofle, 1/2 cuillère à café de maniguette,

    1/2 cuillère à café de macis en poudre,

    1 épi de poivre long, 1 ou 2 cuillères à café de sucre.

    Laissez macérer les épices dans le mélange vin-vinaigre aui moins une heure. Filtrez.

    Faites griller le pain, coupez-le en petits dés que vous mixez avec le vin.

    On peut la faire cuire pour mieux la lisser. Salez.

    On peut sucrer la sauce. Les Français ne la sucraient pas alors que les Italiens, si.