Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

toulousains - Page 3

  • Maladie d’Alzheimer; protection, nutrition: la recherche avance

    agées.jpgLes suppléments de vitamines B réduisent l'atrophie du cerveau et freinent le déclin

    Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université d’Oxford et parue dans l’American Journal of Clinical Nutrition rapporte que, chez des personnes âgées souffrant de déficience cognitive légère, les suppléments de vitamines du groupe B peuvent prévenir les démences ou freiner le déclin de la mémoire lié à l'âge mais seulement lorsqu'on a des niveaux sanguins élevés d’oméga-3. Ces résultats permettent de mieux comprendre le fonctionnement en synergie des nutriments.

    Le vieillissement normal s’accompagne d’une diminution modérée du volume du cerveau (atrophie). « En cas de déficience cognitive légère, de maladie d’Alzheimer ou de démence, le taux d’atrophie est plus important » disent les auteurs de l’étude. La déficience cognitive légère est un état transitoire où de petits changements dans la mémoire ou d’autres capacités mentales cohabitent avec un fonctionnement normal. Ce « déclin » des fonctions cérébrales peut être un signe d’alerte de démence. « Un taux d’atrophie du cerveau accru est fréquent chez les personnes âgées atteintes de déficience cognitive particulièrement chez ceux qui vont évoluer vers la maladie d’Alzheimer ».

    Il n’y a pas de traitement validé contre la maladie d’Alzheimer mais il est possible de ralentir la progression de la maladie à un stade précoce. Des interventions efficaces peuvent être détectées par un ralentissement de l’atrophie du cerveau. « Le rôle des acides gras oméga-3 dans le déclin cognitif et la démence est un sujet de débat ». Certaines études montrent un effet protecteur, d’autres non.

    « Les concentrations plasmatiques en acides gras oméga-3 et en homocystéine sont associés avec le développement de l’atrophie du cerveau et la démence ». L’homocystéine est un acide aminé synthétisé à partir de la méthionine. Une augmentation plasmatique de l’homocystéine est un facteur de risque modifiable des troubles cognitifs et de la démence. « L’atrophie du cerveau progresse plus rapidement lorsque les niveaux plasmatiques de vitamines B12 sont faibles et ceux d’homocystéine sont élevés ». Les études suggèrent qu’il existe de multiples liens entre oméga-3 plasmatiques et homocystéine.

    Ici, les chercheurs ont cherché à savoir si la concentration plasmatique en oméga-3 modifiait l’effet d’une supplémentation en vitamines B (qui diminuent le taux d’homocystéine) sur le taux d’atrophie du cerveau.

    Dans cet essai appelé VITACOG, 168 personnes âgées de plus de 70 ans et souffrant de déficience cognitive légère ont reçu soit un placebo soit des suppléments de vitamines B à doses élevées (acide folique B9, vitamines B6 et B12) pendant 2 ans. Les niveaux plasmatiques d’oméga-3 ont été déterminés et les participants ont passé des IRM du cerveau au début de l’étude puis 2 ans plus tard.

    Les données indiquent que, chez des personnes atteintes de déficience cognitive légère, la supplémentation en vitamines B ralentit d’environ 40% l’atrophie du cerveau par rapport au placebo mais seulement chez les personnes ayant les niveaux d’oméga-3 les plus élevés au début de l’étude. En effet, chez les personnes ayant de faibles concentrations sanguines d’oméga-3, des suppléments en acide folique et en vitamines B6 et B12 n’ont aucun effet bénéfique.

    Le niveau d'acides gras oméga-3 est modulé par la quantité consommée de graisses riches en acide alpha-linolénique (noix, graines de lin, huiles de colza et lin...) et en acides gras EPA et DHA (poissons gras, crustacés, coquillages). Il faut aussi éviter les excès de la famille d'acides gras concurrents, les oméga-6 (huiles de tournesol, maïs, pépins de raisin).

     « Nous avons montré que l’effet de la supplémentation en vitamines B sur le niveau d’atrophie du cerveau dépend des concentrations plasmatiques pré-éxistantes en acides gras oméga-3 ; cela pourrait expliquer l’échec de certains essais portant sur les vitamines B et la fonction cérébrale» expliquent les auteurs.

    Cette étude a également trouvé un lien entre les vitamines B, les oméga-3 et l’homocystéine. Les concentrations tissulaires et plasmatiques en homocystéine sont déterminées par le statut en vitamines B9, B6, B12, qui sont des cofacteurs des enzymes impliquées dans le métabolisme de l’homocystéine. « Nos résultats suggèrent également que le statut en homocystéine peut déterminer l’effet des oméga-3 dans le déclin cognitif et la démence et cela pourrait expliquer l’échec de certaines études portant sur la supplémentation en oméga-3».

    Lire la suite

  • Pas extra mais pas le pire....

    J'avais regardé sur tripe_avise_l'or (drôle de nom!) pour me faire une petite idée. Bien qu'avec le cagnas, j'ai pensé que je ne prendrais pas du cassoulet….. une fille disait, sur le même tripe que venant parfois parsser 3 jours chez nous, elle faisait deux repas et qu'ayant pris un cassoulet en fin juillet, elle s'était bien régalée. Je me suis dis: j'y va, finalement!

    Donc, nous y voila…. C'est exact que c'est, vu de l'extérieur, un beau bâtiment… perso, j'appelle cela une ferme lauragaise… les bâtiments de ce style sont tout en longueur. Bien retapée, proprette, cela fait sérieux, vu de l'extérieur; Juste un très gros bémol: le parking, je pense qu'il doit être suffisant (il y a de très grandes salles et doivent s'y réunir au minimum 200 personnes à plus, j'aurais dû vérifier sur le site… mais bon, nous sommes deux, et il y avait de la place même si j'ai réservé. Vers 20 heures, il faisait environ 28-29° et un bon vent d'autan, à décorner les bœufs, ou les cocus, comme on dit à Toulouse, selon les gens qui nous font face. Buffo ben. Dans les 30 à 40 km… ça suffisait pour rendre nulle n'importe qu'elle coiffure non-calabistée (sans laque, pour les pauvres gens qui connaissent pas le toulousain. Personne n'est parfait, tout le monde sait cela).

    Et donc, voici le bémol: depuis le parking, il faut monter au restaurant…. ça monte sévère pour une qui, comme moi, traîne pas mal la patte. Une bonne douzaine de mètres en montant… sur des pavés… doivent avoir un nom mais, ils semblaient les pareils du même de ceux de la place du Capitole. En tout cas, même couleur, couleur locale ocre, bien sûr.

    Même ma fille qui n'est plus en fauteuil roulant depuis 4 ans, l'a eu un peu dure, la montée des marches! avec son fauteuil électrique, j'aurais dû la pousser pour qu'il monte… donc, mon joli coco, si t'est en fauteuil, tu doit avoir de sacrets biscoteaux ou une poussette bénévole pour te soulager les bras!

    Ensuite, ne t'inquiète pas, cela va tout seul. La porte est large, tu demanderas qu'on te l'ouvre quand même, car il y a une sorte de sas et du coup, faut en pousser deux portes pour entrer dans le saint des saints. La porte est large, l'air est pur… suffisamment, grâce au vent d'autan, nous n'étions pas nombreux dans la salle en intérieur… les autres se bousculaient en terrasse…. Mais, le vent d'autan, ce doit être frisquet sur le tard de la nuit. Ce que nous avons bien senti en repartant après 22 heures.

    L'Escarbille, c'est, il parait, une auberge gastronomique. Pour être une auberge, ça l'est: pour voir dans son assiette, il faut y coller son nez! Le décor, c'est pas mal, c'est campagne quand même…. Pour les tables, c'est souci: elles sont magnifiques, il n'y a pas à dire… mais, y'a un  truc… elles sont réalisées -comme si on pouvait dire- avec des petits troncs d'arbres: vous prenez des troncs bien ronds, pour les sciez en deux et vous savez quoi, un côté plat et un côté bombé. Donc, le côté plat, c'est la table.

    Mais, ces tables sont rondes. Comme on colle côte à côte les demi-troncs et que les tables sont rondes, c'est un peu ouf (ça c'est pour faire djun) vous avez le bord de la table avec un tronc large et pour le disposer au centre, le tronc devient de plus en plus petit… afin qu'ils se rejoignent en un centre. C'est très beau, c'est smart, c'est insolitement joli, y'a un style, c'est sûr. Les rondins sont bien peints et vernissés.

    Juste un petit souci, entre chaque tronc, un vide… vi, vi. Coller des morceaux ensemble à moitié ronds en dessous et plats sur le dessus, c'est une prouesse artisanale… Il m'étonnerait que ces tables soient réalisées en quantité industrielle; cela sent l'artisan-artiste… C'est très beau mais pas commode. Les verres, les bouteilles, sont toujours en perdition. Gardez toujours un œil, sinon, gare aux trous, mon bistrou. Et si vous avez des galopins dans votre coin, vous aurez des soucis de tatache.

    Nous étions les premières dans la pièce et dix minutes plus tard, un couple âgé est arrivé et n'ont pas voulu aller en terrasse. Mais, bien sûr, on leur a donné les cartes et pris la commande avant nous. Ne me dites pas que le serveur qui nous a installées n'a pas vu qui était en premier? Ma fille, lui a posé la question: pourquoi avoir servi des gens arrivés après nous: pauvre garçon, il n'a pas eu d'explication, il est resté quoi au moins 10 secondes avant de se raccrocher à son papier et stylo et dire: vous avez choisi?

    Ma fille, comme à son habitude, prend une salade aux cabécous (du Lot et Garonne apparemment) mais, comme elle déteste le salé-sucré sur ses fromages de chèvre, elle a précisé: vous voudrez bien ne pas mettre de miel? Oui, pas de problèmes fut-il répondu. Pour bien se faire entendre, ma fille l'a indiqué deux fois. Et devinez quoi: il y avait du miel… donc, retour en cuisine. Puis, résultat de la chose: je trouve le goût sucré me dit-elle. Je ne peux que lui répondre: ils ont gratté le miel. Ils ne peuvent pas jeter deux fromages comme cela; nous serions chez Ramsey ou Robuchon, ce ne serait pas la même chose… mais, ce n'est pas le même prix!

    J'ai commandé un américano, c'était le seul vin cuit de la carte, un peu vide, pas achalandée… On nous a porté les deux entrées alors que j'avais à peine bu une gorgée… trop vite! Quelqu'un l'avait indiqué sur tripe-sur-l'or, on lui a fait le même coup. Ne faut jamais perdre les mauvaises habitudes comme dirait l'autre… J'ai pris une bouteilles de 50 cl de Corbières et j'ai ramené à la maison, plus de la moitié. Sur la carte des vins, pas d'année des bouteilles. Un jeune qui devait être le sommelier me dit: ce n'est pas obligatoire de mettre l'année... bah, je répond, c'est quand même intéressant de le savoir. Le kid a réponse à tout: mais quand même, on ne cache rien on vous le dis si vous demandez.

    J'ai répondu: oui, mais il faut vous faire venir et c'est un dérangement supplémentaire... pas de problème qu'il dit en partant... comme j'avais l'apéritif dans le verre, il m'a servi le vin sans me le faire goûter... des progrès à faire, mon kiki, t'es encore nouveau dans la profession! mais, faire revenir le sommelier pour avoir la date de fabrication du vin, c'est le patron qui paie ses employés... au patron de savoir ce qu'il paie dans ses salaires pour quel genre de travail mal organisé.

    En principe je prends foie gras, cassoulet. Donc, je demande du foie gras qui, sur la carte se présente mi-cuit au Sauterne. Ma fille me dit: c'est quoi le Sauterne? du vin blanc. Il est à côté, dans un verre? on va le demander, mais j'en ai bien peur. J'en tremble encore!

    Ma fille aime autan le foie gras que moi, mais après la salade au chèvre chaud, tout de même. Et donc, moit-moit qu'elle me dit avant de commencer sa salade. Il y avait suffisamment pour deux; elle a donc goûté.

    Heu, quelle me dit, ce foie gras est chaud, pas cuit, il a chaud… comme nous, je réponds mais le mi-cuit se consomme bien frais, tout de même… quand il est trop chaud, on n'a pas la saveur, il semble que l'on mange un simple pâté de foie de canard… qui, bien sûr, n'est pas au même prix. Il était chaud, il n'avait déjà aucun goût, je l'ai poivré abondamment comme je fais à l'habitude… mais il n'y avait rien à faire… pratiquement pas de goût. Dommage!

    Au moment de la commande, j'ai demandé: qu'y a-t-il dans le cassoulet? le serveur était surpris; avant qu'il ne réponde, je lui ai dit: ma mère est née à Castelnaudary, ma grand-mère à Carcassonne, moi, à Toulouse, le cassoulet, une affaire de famille, mes racines quoi! Il me dit: confit, des couennes, haricots tout ce qu'il faut, bien sûr; haricots de Tarbes que je demande? non, je ne crois pas, sans doute du lingo! je lui explique: quand les toulousains voulaient manger du cassoulet, ils n'avaient pas le temps de mettre les bœufs devant la charrette pour courir chercher des haricots à Tarbes! il a acquiescé mais, devait se dire: mais, où va-t-elle chercher cela? Question d'imagination, pas la peine d'avoir fait l'Ena pour comprendre cela.

    Mais, la question la  plus importante: y'a-t-il de la chapelure. Non. Ha, formidable, bon point lui dis-je. Il est parti tout content.

    Maintenant, je l'ai devant moi, le cassoulet. Il n'y a pas de chapelure, c'est vrai. Pour qu'il refroidisse un peu, on nous propose une autre assiette que celle disposée sous la petite céramique basse habituelle.

    Je fais doctement passer la cuisse et le morceau de saucisse puis, je fais passer les haricots… j'aperçois vaguement un bout de couenne. Hé, important! il s'agit d'une cuisse entière… oui, entière… ce n'est pas un petit bout riquiqui… c'est comme à la maison, dit; toujours une cuisse entière par personne dans mon cassoulet.

    Bonne pioche! mais, les haricots sont secs comme du mortier de maçon.

    Il s'agit d'un cassoulet réchauffé auquel n'est pas rajouté du jus. Donc, mastoc. Mais, le réchauffé, c'est très bon…. Et puis, les haricots de TARBES, de TARBES! sont pratiquement réduits en bouillis.

    Quand à la fin du repas le serveur est venu me demander si j'étais contente, je lui ai dis: trop sec, c'est du réchauffé… Sur le site, sur la carte est indiqué, cassoulet  à la façon d'Hubert, je demande et le serveur me confirme: Hubert est le chef… mais, ce soir, il n'est pas là.

    Lorsque nous allions tous les mois depuis plusieurs années chez Norbert El Bèze, le chef de La Régalade, il faisait, tous les deux jours, de grandes bassines de cassoulet. Tous les deux jours. Et, il était bon, plus que bon le cassoulet de Norbert… presque la même recette que la mienne…. mais, il a vendu, a pris sa recette et, depuis plus de deux ans, je suis en deuil de vrai cassoulet!

    J'ai dis au serveur: allez, pas de soucis, ce n'est pas le pire que j'ai mangé sur Toulouse… moi, j'aime bien le réchauffé, je reviendrais en manger! J'espère cependant que lorsque je viendrais, il sera frais le cassoulet.

    En écrivant cela, je suis en train de me dire qu'il faut que j'appelle un de ces quatre ce restaurant pour savoir quand le cassoulet est frais. Ce n'est pas le même goût.

    Ma fille a pris une grande entrecôte qui était parfaite m'a-t-elle dit. Servie avec des pommes sarladaises plus des champignons persillés.

    Mais des champignons de Paris. Ceuss qui n'ont aucun goût!

    Quand nous avons eu la note, le serveur nous a dit: l'apéritif est offert! diable, diable! c'est sympa, n'est-ce pas? Petit gag, le serveur prend l'argent puis dit: il y a 5 euros de trop! et il les pousse vers ma fille qui est obligé de dire: non, il n'y a pas 5 euros de trop! c'est pour vous.

    Diable, diable! on ne laisse plus un petit keke chose en France?

    Au final, si vous passez dans le coin, arrêtez-vous sur la RN 113, à l'Escarbille, avant d'aller vous dorer sur la plage de Narbonne.

  • Massacre à la tronçonneuse place Saint-Etienne

    micocoulier-toulouse-8.jpg

    La ville de Toulouse a procédé hier à un élagage brutal de l'arbre tricentenaire, invoquant "des raisons de sécurité"

    C'est peut-être l'arbre le plus connu de Toulouse, l'un des plus vieux en tout cas. Planté en 1735, il aurait donc l'âge vénérable de 280 ans. Il se dressait devant la majestueuse cathédrale Saint-Étienne, un édifice millénaire qui vaut vraiment le coup d’œil, plusieurs époques donc beaucoup de mélanges architecturaux, et il y a même un orgue monumental accroché à une des parois.

    C'était un très bel arbre avec un enracinement imposant, une ombre fraîche et généreuse dont profitait une bande de jeunes collégiens. Une circonférence de 4,30 mètres à 1,40m de haut, mais la mesure est quelque peu faussée car la place a été réaménagée dans les années 90, et il semble que le niveau du sol ne soit plus le même qu’avant.

    Une cicatrice béante était ouverte sur un de ses flancs (souvenir douloureux des travaux de voirie?), il était, de plus, attaqué en maints endroits par un vilain champignon, mais même s’il avait perdu de sa superbe, il demeurait digne dans l’adversité, et offrant aux regards des toulousains un très beau départ de branches comme l'indique la photo.

    Hier après-midi, l'émotion était palpable au pied de la cathédrale Saint-Etienne, alors que les jardiniers de la Ville s'attaquaient à l'arbre tricentenaire, grand pourvoyeur d'ombre. "C'est un scandale, il ne va rien en rester, ce sont les Racines du Ciel qu'on abat", lance Guillaume, jeune Toulousain lyrique et furieux. De nombreux passants semblent dévastés par la vision du puissant tronc quasiment décapité, dont deux grosses branches, survivantes au massacre, s'élèvent désormais vers l'azur comme les bras sectionnés d'un supplicié.

    micocoulier-toulouse-8.jpg

    La mairie de Toulouse a expliqué hier qu'elle devait procéder "de toute urgence à cet "important élagage (…) les branches charpentières de ce micocoulier, déjà fragile d'un point de vue sanitaire, s'étant rompues dans la nuit de lundi 8 juin à mardi 9 juin à cause du vent.

    Les branches représentaient un risque majeur pour la sécurité du public".

    Marie-Pierre Chaumette, adjointe aux espaces verts, évoquait un rapport d'expertise exigeant l'abattage de l'arbre et le danger pour l'entrée du parking. Après l'abattage du micocoulier de Saint-Sernin, et celui du jardin du musée St Raymond, l'espèce serait-elle maudite à Toulouse?

     

    micocoulier-toulouse-5.jpg

    Un autre très vieux micocoulier était planté dans les jardins de la Préfecture. Ce vieil arbre, infesté par un champignon a été abattu il y a maintenant plus de cinq ans (remplacé depuis par un jeune olivier).

    Adieux, donc, à nos frères arbres, nos micocouliers plus que centenaires qui, disparaissent un à un dans les flots de l'urbanisme moderne qui nous enlève notre urbanité.

    Si vous êtes en quête de vieux arbres dans Toulouse, visitez le Jardin Royal et le Jardin des Plantes, il y a de beaux spécimens, même si peu d’entre eux dépassent le siècle d’existence.

     

    201506201955-full.jpg

     

     

     

    Tout ce qu'il en reste... mais, pour combien de temps?

     

     

     

     

  • On se fout de notre gueule?

    TRÈS GROSSE COLÈRE

    Très concernée par la maladie, j'ai une alerte google sur ces mots clés et hier, je reçois l'invitation à aller lire cette note.

    Sclérose en plaques: l’Observatoire français à la recherche de piste environnementales?

    Alors que le vaccin contre l'hépatite B a été accusé, sans preuve, d’être en cause dans l’apparition de cas de Sclérose en Plaques (1)  des facteurs environnementaux pourraient être à l’origine de cette maladie qui touche en France environ une personne sur 650, soit entre 80 000 et 120 000 personnes, dont 5 000 nouveaux cas par an.

    Heu, ça c'est trop, c'est faux. Mentir pour récupérer toujours plus de fric!

    Allez plus bas pour l'URL de l'Inserm.

    http://www.enviscope.com/environnement/sante/sclerose-en-plaques-lobservatoire-francais-a-la-recherche-de-piste-environnementales/31190

     

    Quoi: du fric pour rechercher les facteurs environnants? Du pognon pour engraisser ces chercheurs ni plus, ni moins!

    Cela fait plus de trois ans qu'au Canada, on oblige les femmes enceintes et les enfants jusqu'à 6 ou 7 ans à avaler de la vitamine D en grandes quantités! Au Canada, ils ont une véritable épidémie de SEP: au moins 6000 personnes par an. En France, nous avons environ un peu moins de 2000 personnes chaque année.

    Il y a un super dossier très précis sur cette maladie ci-après l'URL: c'est pas rien, l'INSERM! ils ne disent pas le même chiffre du nombre de malades! alors quoi?

    http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/sclerose-en-plaques-sep

    Il y est déjà décrit que la SEP peut provenir de facteurs environnementaux...  Chaque année, le 30 Mai, c'est la journée mondiale de la SEP: les neurologues se réunissent en congrès pour se passer les infos. Et, ils savent bien déjà que le manque de soleil est un facteur très important: pas de soleil, pas de vitamine D…. (nous, les phytothérapeutes, nous savons depuis des années que ce que l'on nomme “vitamine D“ est bien plus important qu'une simple vitamine: c'est une hormone, quelque chose de très important dans notre organisme.)

    Ce fric qui est dépensé pour dire ce qui déjà a été dit dans d'autres pays, il vaudrait mieux le mettre à rechercher dans les pays où l'on planque les femmes sous des ponchos à grille pour les yeux avec gros bas, et gants: ces femmes-là, elles ne doivent pas trop récupérer la vitamine D du soleil.

    Il faudrait enseigner (avec ce pognon dépensé pour engraisser de la soi-disant élite* scientifique) dans certains pays, à tous leurs propriétaires, que si leurs femmes et filles sont des marchandises, ils vont perdre de la rentabilité de leur capital s'ils vendent des marchandises avariées par la SEP.

    *Les élites scientifiques: s'ils étaient aussi doués, ils auraient trouvé le médoc pour nous guérir de cette maladie, incurable actuellement. A part la cortisone à hautes doses (perso, 500 g dans le coco tous les mois en perf pendant 5 ans et demi et des cachets anti-leucémie aussi longtemps, je n'ai pas vu d'amélioration de la maladie mais j'ai une telle tronche que je ne me regarde plus depuis longtemps dans les vitrines ou les glaces de la maison!), ils n'ont trouvé que le moyen de se remplir les poches avec le pognon de la France (nos impôts) pour aller sur toute la planète se pavaner dans des hôtels de séminaires en séminaires, où comme la fable du Chat et des Rats, de Lafontaine, “concile vain est ainsi tenu“!

    Il n'y a pas si longtemps, en France, on avait 1 cas par mois. Vous devinez tout(e) seul(e) sans autres commentaires, pourquoi chez nous, de plus en plus de cas sont répertoriés.

    Il n'y a pas que le manque de vitamine D, c'est aussi la faute à pas de chance: Le fait d'avoir une hérédité de maladies auto-immunes: comme c'est mon cas (et celui de ma fille); C'est dans ma famille paternelle. Et la famille maternelle, a mis aussi son grain de sel pour nous causer du souci supplémentaire: à défaut d'être la 3 ou 4e dynastie de nobles et Grands de FRANCE, ou autres fortunes du CAC 40, nous avons un héritage qui vaut son pesant d'emm…. c'est la vie! et on n'est pas seul-es dans ce cas sur la planète: on fait de son mieux pour faire avec mais, au moins, on essaie pas de prendre du fric sur la malchance de la vie, comme ces malfaisants, ci-haut, désignés, le font.

    Bande de faux-culs!

     

  • Une estouffade genre chili

    300 g de haricots lingots (pour une fois) ou des fèves sèches ou des pois chiches

    250 g de cansalade en fines tranches

    300 g de chair à saucisse

    250 g de bœuf haché

    30 cl de coulis de tomate, 1 ou 2 oignons jaunes

    4 gousses d’ail; 1 bouquet garni; 2 ou 3 feuilles de sauge

    2 cuillerées à café de paprika; sel, une pincée de poivre

    2 cuillerées à soupe de graisse de canard; 2 cuillerées à soupe de vinaigre de vin

    Mettez les lingots dans une marmite et couvrez-les d’eau froide. Ajoutez le bouquet garni.

    Amenez lentement à ébullition et laissez frémir une heure.

    Versez la graisse de canard dans une sauteuse et mettez-y l’ail et l’oignon finement hachés. Lorsqu’ils sont légèrement bruns, ajoutez la chair à saucisse et le bœuf haché que vous avez auparavant émiettés.

    Ajoutez le paprika, le poivre, les feuilles de sauge ciselées et salez.

    Faites revenir le tout environ 15 min, en détachant bien les viande avec une fourchette.

    Ajoutez le coulis de tomate.

    Quand les haricots sont suffisamment cuits, égouttez-les et récupérez 30 cl de jus de cuisson. Préchauffez votre four à 240°C (thermostat 8).

    Mélangez les haricots à la viande hachée et garnissez-en un plat allant au four.

    Versez 30 cl de jus de cuisson et le vinaigre dans le plat. Couvrez des tranches de cansalade et parsemez de feuilles de sauge. Enfournez pour 10 à 15 minutes et laissez croûter si vous le voulez après avoir saupoudré de chapelure. Lorsque la cansalade est dorée ou le plat bien croûté, sortez le plat du four et dégustez.

     

  • Visites guidées à Toulouse

    Nouvelle visite guidée avec SO Toulouse ! Toulouse

    L'office de Tourisme de Toulouse propose une nouvelle visite guidée thématique le 29 avril prochain pour découvrir le charme discret du quartier des Chalets.

    Aux portes du centre historique, le paisible quartier des Chalets conserve de nombreux témoignages d’architectures modestes ou fastueuses, intégrant des détails proprement toulousains que la guide-conférencière de l'Office de Tourisme vous dévoilera le mercredi 29 avril.

    De la fontaine Clémence Isaure au castelet Gesta, admirez les frises d’antéfixes, les décors modernistes ou Art Déco dans des ruelles aux jardins arborés, protégés de l’agitation urbaine.

    Mettre Château des Verrières dans l'onglet Recherches pour plus infos sur le castelet Gesta

    Rendez-vous avec l'Office de Tourisme pour suivre cette nouvelle visite guidée à la découverte des charmes discrets du quartier des Chalets.

    Visite programmée le mercredi 29 avril à 14h30.

    Durée : 2 heures, à pied.

    Tarif normal: 8 €. Tarif réduit: 6 €.

    RDV : Office de Tourisme, donjon du Capitole.

    Réservations au 0892 180 180

     

    chalets.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

    Château_des_Verrières.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Pour ceux qui ont des chasseurs dans la famille: Perdrix au chou

    J'en ai eu beaucoup... dont, deux cousins germains qui étaient classés "meilleurs chasseurs" du côté de St Laurent de Neste.

    Même qu'ils tatinaient fort bien  le goujon en plus d'être de redoutables chasseurs de sangliers.

    Un de mes oncles n'a jamais raté l'ouverture de la palombe, du côté de Pau... donc, cette recette, on la mettait à la carte familiale quelques fois!

     

    Perdrix au chou

    Pour 4: 1 petite perdrix par personne ou 2 moyennes

    1 chou vert, 200 g de saucisson à l'ail, 150 g de cansalade, de la graisse de canard

    2  oignons jaunes, 2 clous de girofle, sel poivre, 1 feuille laurier et du thym frais, bouillon bouillant (!!!)

    Préparez en premier le chou: coupez-le en deux, ôtez les feuilles abîmées et les cotes dures. Faites-le blanchir deux minutes dans de l'eau bouillante puis, rafraichissez dans de l'eau froide et laissez tremper quelques minutes. Ensuite, essorez le bien.

    Faites dorer les perdrix une à une et de toute part dans la cocotte contenant la graisse d'oie ou de canard. Salez, poivrez. Rajoutez la cansalade pour qu'elle dore aussi. Retirez-les. Faites brunir les oignons en cubes. Retirez avec les perdrix.

    Dans la cocotte, rajoutez le chou coupé en gros tronçons, les carottes en tronçons, salez, poivrez, faites suer les légumes 5 mn en remuant bien et feu moyen-bas; versez le bouillon; ajoutez les clous de girofle, le thym et laurier; augmentez le feu pour qu'il soit moyen fort, ajoutez les perdrix, la cansalade, les oignons, le saucisson à l'ail coupé en tronçons. Couvrez la cocotte en fonte et laissez cuire de 1 h 15 à plus, selon l'âge des perdrix. Goutez pour savoir si vous rajoutez sel et poivre.

    Si vous faites cuire en cocotte vapeur, la cuisson aura lieu à petit chuchotement environ 50 minutes.

    Déposez les perdrix sur un plat creux et les légumes dans un autre ou disposez autour des volailles sauvages. Posez les tranches de saucisson à l'ail en bord de plat.