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société - Page 70

  • Viande et santé

    100 à 150g /jour pour une bonne santé (PNNS)

    Avec un taux moyen de 20% de protéines, la viande joue un rôle essentiel pour l’organisme.

    Le PNNS (Plan National Nutrition Santé) recommande aux adolescents, adultes et séniors de consommer entre 100g et 150 g de viande par jour au sein d’un ensemble "viande, poisson, œuf" à consommer de une à deux fois par jour. Quant aux plus jeunes, il est recommandé de leur fournir 10g d’un élément du groupe "viande, poisson, œuf" entre 6 et 8 mois, 20g entre 8 et 12 mois, et 30g entre 1 et 3 ans.

     

    Avec une consommation en viande de boucherie (viande de boeuf, porc, mouton) estimée à 46 grammes en moyenne par jour et par habitant en 2007, la France fait figure de consommatrice modérée. (source: CREDOC – Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de Vie)

    Portions recommandées

    En moyenne, la portion recommandée est de 70g de viande cuite par jour. En cuisant, la viande perd de 20 à 30% de son poids. Il faut donc manger de 100 à 120g de viande pesée crue par jour.

    Voici quelques exemples :

    3 tranches d’agneau rôti, 80g cuit

    2 côtelettes d’agneau grillées, 70-80g cuit

    1 steak haché de bœuf de 160 g, 70-80g cuit

    1 steak de faux filet grillé

    Stéphane Walrand, Directeur de recherches du laboratoire de nutrition humaine à l’INRA de Clermont-Ferrand rappelle* qu’ "aucune des protéines végétales ne contient les neuf acides aminés contenus dans la viande et essentiels pour l’organisme pour fabriquer du muscle, des enzymes, des anticorps et des hormones". Il souligne un autre point également important: "la quasi-absence dans les protéines végétales des éléments minéraux clés, comme le fer et le zinc, alors que la viande en est une source importante".

    Ainsi, si la viande est reconnue comme un produit vivifiant et fortifiant:

    c’est d’abord pour son rôle clé qu’elle joue dans la constitution des muscles notamment : sa haute qualité nutritionnelle, ses nombreux composants protéiques – les acides aminés – sont spécifiques;

    Avec des lipides canonnés à sa périphérie, la viande donne le choix. Choix aux gourmands de conserver des acides gras diversifiés (avec autant d’acide gras mono insaturés que d’acides gras saturés), choix aux ascètes de retirer le gras ou de choisir des morceaux spécialement maigre (le tende de tranche a moins de 2% de gras);

    Avec un taux en fer remarquable, la viande participe à la résistance de notre corps aux agressions extérieures. Ce fer, dit héminique, est tout particulièrement bien assimilé par notre corps et participe, aux côtés du zinc ou du sélénium, à couvrir nos besoins quotidiens en oligo-éléments.

    Avec des vitamines essentielles à notre vitalité, la viande est l’amie des gens actifs: nos besoins en vitamine B12, qui est propre aux produits d’origine animale, mais aussi en B3 et en B6, sont rapidement couverts par une consommation équilibrée en produits carnés.

    Au sein de l’univers viande, la palette de morceaux permet de diversifier les plaisirs, et de tirer parti des atouts nutritionnels de chacun, tout en apportant une satiété bien utile pour éviter le grignotage.

    La viande contient des protéines animales et de nombreux micro nutriments, tous essentiels au maintien d’une bonne santé tout au long de notre vie. Dans une alimentation équilibrée, il est essentiel d’introduire une portion modérée de viande, ainsi que des féculents, des fruits et légumes et des produits laitiers.

    Combinée à une activité physique régulière, une alimentation adaptée contribue à prévenir toute prise de poids et d’éviter un certain nombre de problèmes de santé : le diabète de type 2, l’excès de cholestérol, les maladies cardiovasculaires, l’ostéoporose et bien d’autres maladies.

    Si les viandes jouent une part importante dans une alimentation équilibrée saine, c’est parce qu’elle contiennent une grande variété de nutriments essentiels : des protéines, des sels minéraux, particulièrement du fer et du zinc, des vitamines B, y compris la vitamine B12 que l’on ne retrouve pas dans les légumes.

    A savoir, il y a 5 grands groupes d’aliments: les fruits et légumes; les féculents; les viandes, poissons et œufs; le lait et les produits laitiers; les matières grasses et sucrées.

     

     

     

    Focus Nutrition

    Protéines

    La viande rouge est une source importante d’excellentes protéines. Les protéines sont essentielles à la croissance, au maintien d’un corps en bonne santé et bien sûr, elles fournissent de l’énergie.

    La viande rouge contient en moyenne 20-24 g de protéines par 100g de viande crue ou 27-35 g de protéines pour 100 g de viande cuisinée.

    Graisses

    Dans un certain nombre de pays occidentaux, la consommation de viande rouge a diminué, en partie en raison d’une préoccupation de sa teneur en matières grasses. Au cours des 40 dernières années de grandes avancées dans le domaine de l’élevage et des techniques de boucherie ont abouti à une importante réduction des graisses.

    La teneur en matières grasses d’une viande maigre est bien inférieure à ce que beaucoup de personnes pensent. Elle se situe entre 5 et 10 % par 100 g.

    Nous pouvons encore réduire la teneur en matières grasses en utilisant des méthodes de cuisson tel que le grill ou en se servant de poêle anti adhésives. Il peut être utile également de dégraisser la viande avant de la faire cuire.

    Oméga 3 & acides gras

    Les Omégas 3 et acides gras polyinsaturés sont indispensables au bon fonctionnement du système cardio vasculaire, particulièrement pour les personnes devant surveiller leur système cardio vasculaire. En dehors des poissons gras; on trouve ces substances en plus faible quantité, dans les viandes.

    Plus d’informations sur www.lessentieldesviandes.org et sur www.mangerbouger.fr

     (*)  Revue de l’association 60 millions de consommateurs n° 522, Janvier 2017, p 30 à 32.

     

    On a dit que la viande était cancérogène: les substances nocives sont dans le GRAS  des bêtes!

     

  • Roulés de poulet au bacon

    Pour 4: 40cl de crème fraiche, 4 escalopes de poulet; 40g de beurre

    4 tranches de bacon fumé; 1 bouquet de basilic frais; 1 tomate

    1 gousse d'ail, sel et poivre

    Ciselez les feuilles de basilic, coupez la tomate en dés,

    Puis salez, poivrez les escalopes sur les 2 faces, y disposer au centre une tranche de bacon, un peu de basilic ciselé

    Rouler les escalopes sur elles même et les maintenir avec des piques en bois

    Dans une poêle faites fondre le beurre et l'ail haché et mettre les escalopes à dorer pendant environ 15 mn à feu moyen et en surveillant la cuisson; retournez au bout de 8 mn; Mélangez le reste du basilic avec crème fraîche et dés de tomates

    Ajoutez dans la poêle et poursuivre la cuisson 5mn à feu doux

    Accompagner de pâtes fraîches

  • Les 6 super-neurotransmetteurs

    Les neurotransmetteurs qui suivent sont les plus importants du cerveau pour le contrôle qu’ils exercent sur les neurones. Ce sont aussi les plus étudiés, et ceux qui sont le plus souvent la cible des molécules naturelles (nutrition) ou de synthèse (médicaments).

    __Acétylcholine: le mémorisateur__

    L’acétylcholine est le seul neurotransmetteur majeur qui n’est pas fabriqué à partir d’un acide aminé. Il est synthétisé à partir d’une substance de l’alimentation, la choline et de la forme active de l’acide pantothénique (vitamine B5).

    L’acétylcholine est un neurotransmetteur "à tout faire" qui intervient dans le contrôle des mouvements, y compris le pouls, ainsi qu’une multitude de fonctions physiologiques. C’est aussi le messager chimique de la mémoire. Les régions du cerveau qui offrent la plus forte densité de neurones utilisant la choline, sont celles qui dégénèrent dans la maladie d’Alzheimer. Même chez la personne en bonne santé, on sait qu’avec l’âge, l’organisme fabrique moins d’acétylcholine. Cette situation est à l’origine de troubles de la mémoire, manque de concentration, oublis.

    Pour résumer, l’acétylcholine commande la capacité à retenir une information, la stocker et la retrouver au moment nécessaire. Lorsque le système qui utilise l’acétylcholine est perturbé apparaissent des troubles de la mémoire, voire dans les cas extrêmes des formes de démence sénile.

    On en trouve de bonnes quantités dans la lécithine de soja, en vente dans ma boutique:

    www.biotine-sep.com

    Dopamine: le moteur

    La dopamine est un neurotransmetteur synthétisé par certaines cellules nerveuses à partir de la tyrosine, un acide aminé (composant des protéines de l’alimentation). Elle affecte le mouvement musculaire, la croissance des tissus, le fonctionnement du système immunitaire. Elle intervient dans la sécrétion de l’hormone de croissance.

    Les réseaux dopaminergiques du cerveau sont étroitement associés aux comportements d’exploration, à la vigilance, la recherche du plaisir et l’évitement actif de la punition (fuite ou combat).

    Chez l’animal, les lésions des zones dopaminergiques se traduisent par un désintérêt pour les stimulis de l’environnement et par une diminution du comportement exploratoire. En revanche, lorsqu’on place des électrodes aux sites dopaminergiques et qu’on permet à l’animal de s’auto-stimuler par déclenchement de chocs électriques, le plaisir et l’excitation sont tels que le cobaye peut en oublier de s’alimenter.

    Chez l’homme, la baisse d’activité des neurones dopaminergiques d’une certaine région du cerveau (l’axe substance noire - striatum) entraîne une diminution du mouvement spontané, une rigidité musculaire et des tremblements. C’est la maladie de Parkinson.

    On trouve une activité dopaminergique basse dans les dépressions de type mélancolique, caractérisées par une diminution de l’activité motrice et de l’initiative, une baisse de la motivation. A l’inverse, les produits, les activités qui procurent du plaisir, comme l’héroïne, la cocaïne, le sexe, activent certains systèmes dopaminergiques. Ainsi, les médicaments qui augmentent la dopamine, comme la L-Dopa ou les amphétamines, augmentent aussi l’agressivité, l’activité sexuelle, et l’initiative.

    Pour résumer, la dopamine crée un terrain favorable à la recherche de plaisir ou d’émotions, à l’état d’alerte, au désir sexuel. A l’inverse, lorsque la synthèse ou la libération de dopamine est perturbée, on peut voir apparaître démotivation, voire dépression.

    Noradrénaline: la carotte et le bâton

    La noradrénaline est synthétisée par certains neurones à partir du même acide aminé qui sert à fabriquer la dopamine. La noradrénaline stimule la libération de la graisse mise en réserve et contrôle la libération des hormones qui régulent la fertilité, la libido, l’appétit et le métabolisme.

    La noradrénaline module l’attention, l’apprentissage et facilite la réponse aux signaux de récompense: plus la sensibilité noradrénergique est grande, plus ces traits sont amplifiés.

    Chez le rat, la destruction du locus coeruleus, siège des neurones à noradrénaline, entraîne une disparition totale de la peur. Les interventions qui augmentent la sensibilité à la noradrénaline dans les régions frontales empêchent l’animal d’oublier un comportement lié à une récompense. Elles lui permettent d’associer plus rapidement à une activité particulière le souvenir d’une punition évitée. Inversement, Mary Schneider (Université du Wisconsin) a montré que des singes rendus peu sensibles se montrent incapables d’intégrer les comportements sociaux du groupe.

    Chez l’homme, la diminution de la noradrénaline affecte l’acquisition de connaissances et d’associations nouvelles. Mais la caféine, qui augmente la noradrénaline du cerveau, améliore la capacité à accomplir des tâches répétitives, ennuyeuses, non sanctionnées par des récompenses. L’administration de tyrosine à des patients dépressifs augmente la sécrétion de noradrénaline. Ce traitement améliore la composante hédonique de leur dépression. Le docteur Bruce Perry (Baylor College of Medicine, Houston, Texas) a trouvé qu’une sensibilité noradrénergique réduite chez l’enfant est associée à des comportements "socialement détachés".

    Le docteur David Magnusson (Institut Karolinska, Stockholm, Suède) a suivi pendant vingt ans le parcours de tous les garçons d’une petite ville, dès l’âge de 10 ans. Certains d’entre eux sont devenus criminels; tous ceux-là avaient des taux de noradrénaline bas.

    Le docteur Perry estime qu’il existe une corrélation entre une sensibilité noradrénergique forte et la recherche de sensations "socialement acceptables".

    Pour conclure, la noradrénaline semble créer un terrain favorable à l’éveil, l’apprentissage, la sociabilité, la sensibilité aux signaux émotionnels, le désir sexuel. À l’inverse, lorsque la synthèse ou la libération de noradrénaline est perturbée, peuvent apparaître repli sur soi, détachement, démotivation, dépression, baisse de la libido.

    Sérotonine: le grand inhibiteur

    La sérotonine est synthétisée par certains neurones à partir d’un acide aminé, le tryptophane, qui entre pour une petite partie dans la composition des protéines alimentaires. Elle joue un rôle majeur dans la coagulation sanguine, la venue du sommeil, la sensibilité aux migraines. Elle est utilisée par le cerveau pour fabriquer une hormone célèbre, la mélatonine.

    Dans le cerveau, la sérotonine influence l’activité d’autres neurones, le plus souvent en diminuant leur fréquence de décharge, inhibant leur action. Dans le striatum, les neurones sérotoninergiques inhibent les neurones dopaminergiques, ce qui entraîne une diminution du mouvement. Dans la mesure où la sérotonine sert à inhiber de nombreuses régions du cerveau, les mêmes régions sont " désinhibées " lorsqu’il y a trop peu de sérotonine.

    La destruction des régions du cerveau à forte densité de neurones sérotoninergiques entraîne une désinhibition du contrôle réfléchi sur le comportement: l’animal cède à des pulsions quelles que soient les conséquences de ses actes. Lorsqu’on administre des chocs électriques à un rat qui essaie de se procurer de la nourriture, il s’interrompt après une dizaine de tentatives. Mais lorsqu’on épuise sa sérotonine, il persiste malgré 200 chocs et plus. Souris et rats cohabitent généralement sans problèmes dans une cage. Mais si leur sérotonine est anormalement basse, les rats massacrent les souris. René Hen (Inserm U184, Strasbourg) a créé une lignée de souris particulièrement agressives en "éteignant "le gène qui code l’un des récepteurs de sérotonine. La déplétion de sérotonine entraîne aussi une désinhibition de l’activité sexuelle.

    Chez l’homme, les taux anormalement bas de sérotonine sont généralement associés à des comportements impulsifs, agressifs, voire très violents. C’est notamment le cas dans les formes violentes de suicide. Des taux très bas ont été relevés chez les criminels qui assassinent leur famille avant de tenter de mettre fin à leur jour.

    L’équipe du docteur Markus Kruesi (Université de l’Illinois, Chicago) a trouvé qu’un taux bas de sérotonine chez un enfant à problème était le facteur qui prédisait le mieux un comportement criminel ou suicidaire. Les substances qui diminuent la sérotonine ont un effet désinhibant. La yohimbine, un aphrodisiaque, interfère avec la sérotonine. La drogue ecstasy augmente la sociabilité et les échanges en détruisant (provisoirement?) les terminaisons nerveuses sérotoninergiques.

    En résumé, la sérotonine semble créer un terrain favorable aux comportements prudents, réfléchis, calmes, voire inhibés. À l’inverse, des taux de sérotonine bas apparaissent associés à l’extroversion, l’impulsivité, l’irritabilité, l’agressivité, voire dans les cas extrêmes aux tendances suicidaires.

    GABA: le relaxant

    Le GABA (acide gamma-aminobutyrique) est synthétisé à partir de l’acide glutamique. C’est le neurotransmetteur le plus répandu dans le cerveau. Le GABA semble impliqué dans certaines étapes de la mémorisation. Le GABA est aussi un neurotransmetteur inhibiteur, c’est-à-dire qu’il freine la transmission des signaux nerveux. Sans lui, les neurones pourraient littéralement s’emballer, transmettre des signaux de plus en plus vite, jusqu'à épuisement du système. Le GABA permet de les maintenir sous contrôle.

    Le GABA favorise le calme et la relaxation, il diminue la tonicité musculaire, ralentit le rythme cardiaque, réduit les convulsions de l’épilepsie, ainsi que les spasmes musculaires. Surtout, on sait qu’il joue un rôle clé dans le contrôle de l’anxiété (une forme de "panique" électrique), depuis que le mode d’action des benzodiazépines a commencé d’être connu. Ces médicaments, dont le chef de file est le Valium, sont des tranquillisants qui agissent en se liant sur des récepteurs du type de ceux qui réagissent au GABA.

    Pour résumer, le GABA semble favoriser la relaxation, alors que des niveaux bas de ce neurotransmetteur entraînent des difficultés d’endormissement et de l’anxiété.

    On en trouve dans les macérats d'huile d'onagre et bourrache

    www.biotine-sep.com

    Adrénaline: le stresseur

    L’adrénaline active la réponse de l’organisme à un stimuli, et en général au stress. Elle agit sur le système nerveux sympathique et peut augmenter le pouls, la pression sanguine, améliorer la mémoire, diminuer la réflexion, augmenter la force de contraction musculaire, accroître le flux sanguin et la capacité respiratoire (par relâchement des muscles lisses), dilater les pupilles et faire se dresser poils et cheveux. Elle prépare l’organisme à une réaction du type "fuir" ou "faire face".

    Le système nerveux sympathique est composé de deux grandes entités: le système alpha-adrénergique, et le système bêta-adrénergique, chacune contrôlant des fonctions différentes. Le système alpha-adrénergique contrôle notamment la vigilance et l’éveil. Le système bêta-adrénergique le pouls, la respiration et le flux sanguin. Les médicaments bêta-bloquants comme le propanolol agissent en bloquant les récepteurs bêta-adrénergiques, qui lorsqu’ils sont sur-stimulés peuvent entraîner trac et phobies.

    En résumé, l’adrénaline est le neurotransmetteur qui nous permet de réagir dans une situation de stress. Des taux élevés d’adrénaline conduisent à la fatigue, au manque d’attention, à l’insomnie, à l’anxiété et dans certains cas à la dépression.

     

  • Haro sur les boîtes de soupe!

    Les soupes au potiron: Que valent-elles au point nutritionnel?

    Rédigé par 8 diététiciens et journalistes scientifiques qui ont analysé 800 aliments du supermarché: ceux qu'on peut acheter, et les faux aliments qu'il vaut mieux éviter de consommer régulièrement car ultra-transformés. Aujourd'hui, l'équipe se penche sur les soupes au potiron

    Le potiron, c'est de saison, et mieux vaut bien sûr l'acheter frais sur un marché ou auprès des producteurs, et le cuisiner à la maison. Mais si vous n'avez pas le temps, et qu'elle figure dans votre liste de courses, quel produit acheter ?

    2 faux aliments

    Chez Royco, on trouve un "Velouté potiron" avec 8,7% de légumes (dont potiron 3,1%), dont la composition fait peur, avec pas moins de 11 ACE* : amidon de pomme de terre, sirop de glucose, arômes, amidon de maïs, beurre en poudre, émulsifiant : E472e, graisse de poule (antioxydant : E310), stabilisants : E340 et E451, acidifiant : acide citrique, protéines de lait.

    C'est à peine mieux chez l'une des stars du rayon, le "Doux plaisir potiron et kiri" de Liebig n'est pas vraiment fréquentable. Parmi les ingrédients, 36% de légumes dont 18% de potiron, le reste étant constitué de carotte, oignon, pomme de terre, purée de tomates à base de concentré. La présence de pomme de terre est toujours un signal d'alerte car c'est un ingrédient pas cher, pas idéal sur le plan diététique, mais qui donne le change en apportant de la consistance.

    Les choses se gâtent un peu plus avec le kiri, un fromage industriel avec des ACE: protéines de lait, polyphosphates, phosphates et citrates de sodium, acide citrique. La soupe elle-même est enrichie en amidon transformé, arômes, glutamate de sodium. Le sucre, présent dans cette formule n'a rien à faire dans une soupe. A noter que cette soupe que nous déconseillons bénéficie d'une bonne note dans le Nutriscore adopté récemment en France! On croit rêver!

    Qu'est-ce qu'on mange alors?

    Le bon choix, c'est par exemple la soupe "Potiron lait de coco et citronnelle" de Green Shot: un peu moins de 42% de légumes (potiron-carotte), avec huile d'olive, lait de coco, citronnelle et gingembre. Ni ACE, ni additif, ni sel.

    ACE

    Aliments ultra-transformés

    C'est l'acronyme créé par LaNutrition pour désigner des “agents cosmétiques et économiques“.

    Il s'agit d'ingrédients qu'on ne trouve pas dans nos placards et que les industriels utilisent pour améliorer artificiellement la texture, l’aspect, la couleur, l’odeur, la saveur, la durée de conservation des aliments fabriqués, tout en réduisant le coût de leur fabrication. Parmi ces « agents cosmétiques », on trouve les 338 additifs autorisés en Europe mais aussi des arômes, du gluten, du lactose, du sirop de glucose-fructose, sirop de glucose, des protéines de lait, du lactosérum, de la maltodextrine, du dextrose, de l’extrait de malt d’orge, de la poudre d’épinards, de l’amidon de blé, des protéines de blé, de la poudre de blanc d’œuf, de l’extrait de levure, etc… Des ingrédients que vous n’avez pas chez vous mais que les industriels fabriquent à tour de bras et savent manier comme personne pour trouver la combinaison parfaite.

    La très grande majorité des agents cosmétiques sont d’origine naturelle et ne présentent aucun risque de toxicité. Aucun n’est forcément néfaste, mais tous sont des marqueurs de l’ultra-transformation. Chargés d'ACE et éloignés de l’aliment de base qui les compose, les aliments ultra-transformés doivent être consommés avec modération sous peine d’impacter votre santé. D’après les chercheurs en nutrition de l’université de Sao Paulo, Carlos Monteiro, Geoffrey Cannon et le chercheur français Anthony Fardet, “les aliments ultra-transformés ne devraient pas représenter plus de 15 % de nos calories“.

     

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  • Rillettes de canard

    Deux cuisses de canard confit, 1 échalote, sel et poivre

    Epluchez bien l’échalote et retirez la première peau. La ciseler très finement. Réservez.

    Récupérez toute la chair des cuisses en prenant soin d’enlever toute la peau et les os. Conservez la graisse bien sûr. Hachez la chair assez finement au couteau.

    Faites revenir dans une sauteuse, l’échalote avec une bonne cuillère à soupe de graisse de canard pendant cinq minutes à feu vif puis, ajoutez le confit et poursuivre la cuisson cinq minutes, toujours à feu vif, en remuant sans cesse.

    Mettre les rillettes dans un pot en verre, attendre qu'elle tiédisse puis, réservez au frais au moins 3 heures avant de servir avec du pain grillé et des cornichons…

    Vous pouvez, avant de mettre un pot ou sur le dessus, rajouter des éclats de noisettes.

    Conservez la graisse de canard pour cuire vos pommes de terre sautées. Si vous rajoutez des champignons à celles-ci, vous obtenez la poêlée Sarladaise.

    Vous pouvez stériliser les pots si vous faites de plus grandes quantités.

     

  • Conseils sur la sécurité des aliments et les sacs réutilisables

    Conseils sur la sécurité des aliments et les sacs réutilisables", source Dernière mise à jour de la Food Standards Agency du 30 août 2017.

    Les bonnes pratiques d’hygiène s’appliquent non seulement à la maison, mais aussi lorsque vous allez faire vos courses alimentaires. Suivez nos conseils pour réduire le risque de contamination croisée lors de l’utilisation de sacs à provisions réutilisables, tels que des sacs en plastique standard et des sacs échangeables à vie.

     

    Les aliments crus (viande crue, poisson cru et crustacés*, végétaux ayant des salissures et œufs) peuvent contenir des germes ou avoir des germes sur leur surface qui provoquent une intoxication alimentaire. Même les aliments crus emballés tels que le poulet réfrigéré pré-emballé, le poisson, etc. peuvent avoir des traces de microbes dangereux à l’extérieur de l’emballage. Pour minimiser les chances d’intoxication alimentaire, prenez ces mesures de bon sens pour réduire le risque de contamination croisée lors de l’achat de nourriture:

    Mettez toujours dans des sacs séparés les produits alimentaires crus et les produits prêts à être consommés

    Lavez-vous les mains lorsque vous arrivez à la maison

    * Cela concerne spécifiquement les poissons crus et crustacés destinés à être cuits avant d’être consommés. Les poissons crus prêts à être consommés, tels que sushis, sashimis et saumon fumé, destinés à être consommés crus, devraient idéalement être stockés séparément du reste de vos achats.

    Utilisez des sacs séparés pour les aliments crus et les aliments prêts à consommés

    Choisir votre sac de course

    Étiquetez vos sacs

    Utilisez en été des sacs de congélation

    Vérifiez les fuites et la propreté de vos sacs

     Remplacer les anciens sacs

     

  • Attention à la grippe!

     

    BIO UNIQUEMENT!

    Huiles essentielles, gélules, tisanes, thé, huiles de beauté....

     

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