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société - Page 51

  • Sirop de vin

    1 l de vin rouge type grenache ou banyuls; 700 g de sucre cassonade ou sucre entier en poudre, deux cuillères à soupe de cannelle en poudre ou de gingembre en poudre ou de réglisse en poudre selon votre goût

    Les épices sont ici: www.biotine-sep.com /catalogue

    Versez le tout dans une casserole à fond épais et faites réduire sur feu doux durant plus d'une demi-heure; mettre en bouteille et utilisation sur entremets et produits laitiers ou glace ou pour arroser une salade de fruits.

    Peut être utilisé dans une sauce salée, par exemple mettre une grosse cuillère à soupe dans une daube ou sur du riz frit, du risotto…

    A rajouter à votre quantité d'alcool que vous vous autorisez chaque jour.

    Si vous remplacez le vin par du vinaigre, vous obtenez votre vinaigre balsamique!

    3 verres de vin par jour, c'est pour les Messieurs

    2 verres de vin par jour, c'est pour les Dames

    Le vin est INTERDIT aux femmes enceintes… et aux mineurs

    Buvez, toujours, avec modération

     

  • Frites de millas

    Pour 4 personnes:

    250 g de semoule de maïs; 4 gousses d'ail; 1 citron vert (zestes); Sel et poivre

    Piment en poudre, Cumin, Coriandre fraîche (facultatif)

    50 g de graisse de canard; Huile de friture

    200 g de fromage frais sans (trop d'eau)

    Commencez par faire cuire le millas dans l'eau bouillante en remuant constamment (il faut environ 1 ½ eau pour 1 verre de semoule). Rajoutez de l'eau bouillante si nécessaire. Étalez ensuite la pâte sur votre plan de travail.

    Hachez finement l'ail et la coriandre puis déposez-les sur la polenta. Émiettez le fromage frais puis déposez-e sur la préparation en répartissant sur toute la surface.

    Saupoudrez de cumin et de piment, ajoutez les zestes du citron vert et un filet d'huile d'olive ou de graisse de canard fondue. Mélangez le millas à l'aide de vos mains pour reformer une boule homogène.

    Étalez de nouveau la pâte et formez des frites épaisses d'environ 8 centimètres. Laissez sécher ou non. Plongez ces frites dans l'huile de friture puis salez juste avant de servir.

     

     

  • Bientôt, les fraises...

    Information à savourer

    Augmentation du CO2: et si les fraises devenaient meilleures?

    Et si l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère donnait de meilleures qualités nutritionnelles à notre alimentation? Une étude semble le confirmer.

    Avec le printemps, viendront rapidement les premières fleurs des fraisiers de nos jardins, promesses de belles récoltes rougies par plaisir au soleil et à la chaleur. Nos fraises ne sont jamais meilleures lorsque, encore chaudes d’un après-midi gracieux d’un mois de juin, nous les dégustons immédiatement, les pieds enfoncés dans l’humus des rangées.

    Notre savoir ancestral rejoint une fois de plus la science actuelle.

    En annonce de cette saison qui voit renaître la nature de notre hémisphère nord, un article, accepté par le peer review (lecture par les pairs) du journal scientifique  Science of Food and Agriculture, vient d’être signalé. Il sera édité prochainement dans le journal, mais son draft (brouillon) est d’ores et déjà disponible.

    Il parle de fraises! "Impact of elevated carbon dioxide and temperature on strawberry polyphenols" ("Impact d’une température et d’un dioxyde de carbone élevés sur les polyphénols des fraises") dont les auteurs, Balasooriya, Dassanayake, Seneweera et Ajlouni, sont tous de l’Université de Melbourne (Australie)1.

    On sait que notre planète est plus verte aujourd’hui que hier, grâce à l’augmentation du CO22. Mais ce verdoiement est-il plus efficace en termes de santé publique?

    La question est évidemment légitime.

    La population mondiale est en augmentation. D’aucuns crient qu’il y a trop de monde sur notre planète et que cela la détruit. Ceux-là préconisent une extinction massive de la population3, forcément et comme toujours, des plus faibles, afin que la Terre puisse à nouveau respirer!

    Ou la vraie question n’est-elle pas d’essayer de comprendre et d’agir afin de permettre à cette population, c’est-à-dire nous, de continuer à prospérer, ni plus ni moins?

    Emmanuel Le Roy Ladurie, dans son livre phare Histoire humaine et comparée du climat, paru chez Fayard en 2004, avait montré une bonne corrélation entre le climat des régions européennes, en France surtout, au cours du temps et la prospérité de ses populations. Sans en faire nécessairement une cause à effet, il montrait de façon convaincante que les périodes de refroidissement étaient accompagnées de guerres, famines, épidémies, renchérissement du pain et d’autres denrées, de stagnation des populations, et que les périodes plus chaudes voyaient un accroissement de celles-ci et une tendance à la prospérité. Bien sûr des événements météorologiques graves intercurrents pouvaient perturber ces tendances générales.

    Nous avons donc ici un premier élément de réponse venant de l’histoire.

    L’étude qui vient de nous être livrée sous forme d’un draft définitif tend à répondre à une autre partie de la question: la qualité nutritive d’un aliment est-elle améliorée par l’augmentation du CO2 et/ou de la température.

    Le "et/ou" s’impose ici, car la réponse pourrait être positive pour une variable mais pas pour l’autre ; et qu’en est-il de l’interaction entre ces deux grandeurs?

    Précisons que ce genre d’étude n’est pas du tout isolé et que de très nombreux travaux portant sur ce fruit ou d’autres espèces d’aliments donnent des conclusions similaires.

    La valeur nutritive d’une nourriture comporte plusieurs éléments: la quantité d’énergie apportée, les rapports entre sortes de nutriment (protéines, graisses, sucres), l’apport en oligo-éléments essentiels, les fibres, la présence des anti-oxydants et autres vitamines, etc.

    Dans notre exemple, plus c’est rouge, brun, orange, plus il y a de polyphénols, une classe de molécules présentes dans les plantes, aux propriétés diverses et bien intéressantes et dont, notamment, les vertus anti-oxydantes sont assez essentielles.

    Ce travail-ci étudie l’accumulation dans les fraises de cette classe de molécules (polyphénols, flavonoïdes, anthocyanes), sous diverses conditions: deux variétés de fraises sous deux températures, 25° et 30°, avec une concentration de CO2 croissante allant de 400, 650 et 950 ppm.

     

    Les résultats montrent que l’effet sur la concentration de l’ensemble des polyphénols, lié à l’augmentation de température et du CO2, dans les limites du protocole, pris séparément, est toujours bénéfique. Par contre, le comportement selon les variétés peut diverger et montre que l’une semble mieux adaptée à des températures plus fraîches à l’inverse de l’autre, le CO2 agissant sur l’une et l’autre comme un booster.

    En soi cette étude est anecdotique, et rencontre un savoir ancien détenu par celles et ceux qui travaillent la terre et qui choisissent les espèces et variétés à cultiver en fonction de la qualité du sol, des latitudes et des saisons. C’est la masse de ce type d’études, donnant des résultats similaires, qui est intéressante.

    On pourrait penser que la planète s’adapte tant bien que mal à l’augmentation de population! Mais c’est probablement l’inverse qui se passe: les populations humaines s’adaptent aux modifications du climat, en lui donnant, aujourd’hui, un bien maigre coup de pouce avec cette augmentation très marginale du CO2.

    C’est très heureux, car il faut nourrir les habitants de notre Terre. Les famines ont aujourd’hui fortement reculé dans le monde, c’est une tendance, en fait, assez récente, depuis la fameuse révolution verte aux Indes (débutant en 1966) qui a stoppé les famines meurtrières que ce pays connaissait auparavant. Au-delà des perspectives humaines négatives que tout organisme dépendant de l’ONU se doit aujourd’hui d’indiquer, il nous faut aller observer le réel, c’est-à-dire les chiffres de production. Et pour le secteur céréalier, première source de nourriture, et notamment le riz, cela va fort bien!4

    Un exemple frappant est la famine au Sahel: sauf les zones de guerre, et elles sont nombreuses, elle a reculé avec un très relatif mais apparemment bénéfique reverdissement des marges de son territoire; en d’autres termes le désert recule au lieu d’avancer.

    Malgré les cris d’alarmes qui, seuls, ont droit de cité dans nos journaux, les pays du Sahel, en dépit de leurs graves problèmes, connaissent une augmentation de leur production céréalière: 2017 + 5,6 % et 2018 + 4,9 % et les perspectives 2019 semblent de qualité5.

    Cela pose d’ailleurs la question de l’orientation du partenariat que nous avons avec ces pays (je n’aime pas trop le terme "aide au développement" qui sonne si faux), mais c’est un autre débat.

    Et que se passerait-il si un processus climatique vers un refroidissement général se réalise, comme les phases des cycles solaires actuels le laissent peut-être présager?

    Voilà ce qu’une petite étude portant sur nos fraises nous propose de questionner.

    H Balasooriya et al. Impact of elevated carbon dioxide and temperature on strawberry polyphenols. J Sci Food Agric, 24 March 2019.

    Z Zhu et al. Greening of the Earth and its drivers. Nature Climate Change, 2016.

    J Kanter. Scientist: Warming Could Cut Population to 1 Billion. New York Times, 2009.

    FAO. Bulletin de la FAO sur l’offre et la demande de céréales. 2019.

     FAO.  SMIAR Perspectives de Récolte et Situation Alimentaire #1, mars 2019

    Christophe de Brouwer

    Docteur (PhD) en Science de la Santé publique. Professeur honoraire à l'École de Santé publique de l'Université libre de Bruxelles. Spécialiste de l'impact des exploitations minières sur les populations.

  • Problème

    Toulouse: 4 résidents d'un Ehpad tués par une intoxication alimentaire

    Quatre pensionnaires de l'Ehpad "la Chêneraie" à Lherm, dans le Muretain au sud de Toulouse, sont décédés, a indiqué la préfecture de Haute-Garonne dans un communiqué. Ils auraient été victimes d'une intoxication alimentaire dans la soirée du 31 mars, après le dîner.

    Ouvert en 2006, l'établissement compte 90 chambres. A l'heure actuelle, 15 personnes sont en urgence relative. Trois autres sont également souffrantes, mais la préfecture ne précise pas leur état de santé. Au total, 22 retraités sont concernés par cette intoxication. Sur son site internet, l'Ehpad indique que ses cuisiniers sont salariés et que la "cuisine régionale est préparée sur place".

    La préfecture a activé le centre opérationnel départemental en lien avec l'Agence régionale de santé (ARS). "Différents établissements de santé sont mobilisés et ont accueilli les personnes âgées concernées", indique la préfecture. Des investigations sont en cours pour déterminer l'origine exacte de la contamination.

    Une cellule d'urgence médico-psychologique va être mise en place. Les familles peuvent appeler le 05 62 23 27 22 pour tout renseignement. Un centre d'accueil a également été ouvert à la salle des fêtes de Lherm pour les accueillir.

    Le Figaro

    Condoléances aux familles

     

  • Pizza à la piperade et au boudin

    Ma recette de moi-même que j'ai inventée!

    La préparation de la piperade est assez longue mais la cuisson de la pizza se fait, sur le gaz, en dix-quinze minutes.

    Faite à la poêle anti-céramique sur le gaz; a réaliser aussi dans une poêle en fer… mais, cela accroche un peu… le matériel le moins “chimique“ qui relargue des saletés dans ce que nous cuisinons, c'est la céramique (et l'émail).

    Donc, je possède une poêle à deux poignées, genre plat de cuisson pour paella d'un diamètre de 32 cm. Il vous faut également un couvercle de même diamètre.

    Pour deux affamés ou 4 appétits normaux

    Une pâte à pizza; choisissez une pâte ronde à l'huile d'olive

    3 tomates bien mûres, 150 g de boudin de Toulouse (celui qui est en photo du blog)

    1 gros oignon, comme la pâte est à l'huile d'olive, continuons dans ce sens: 2eux cuillères à soupe d'huile d'olive tout venant, gardez les huiles que vous achetez très cher pour vos salades. Il vous faut encore: 1 poivron rouge ou vert ou jaune; 1 aubergines moyenne; 2 œufs, du fromage râpé (chèvre par exemple); une branche de thym frais, deux feuilles de laurier frais, poivre d'Espelette ou noir, selon le goût et si vous aimez, une demi cuillère à café de poudre de gingembre ou de la coriandre (que vous trouvez BIO sur mon site: www.biotine-sep.com )

    Préparez la piperade:

    Dans une poêle en fer (bien culottée);

    Coupez le boudin en fines tranches, faites-le sauter dans la poêle en fer chaude, sans huile, pour qu'il rendre de son gras. Réservez dans une assiette plate posée sur une casserole d'eau bouillante (pour maintien au chaud).

    Faites sauter dans l'huile d'olive, les oignons coupés en cubes… les oignons se font cuire très, très bruns… une fois cuit, retirez et mettez dans un grand plat creux

    Coupez le poivron (après l'avoir laissé tremper dix minutes dans de l'eau bicarbonatée (une grosse cuillère à soupe pour 1 litre d'eau) sauf si vous avez des poivrons bio que vous lavez simplement sous le robinet. Faites sauter les cubes de poivrons dans une poêle avec de l'huile d'olive.

    Faites sauter l'aubergine coupée en tronçons (même topo que le poivron) avec de l'huile d'olive. Une fois cuit, retirez et mettez dans le grand plat creux des oignons et poivrons.

    Coupez les tomates très mûres en tronçons et mettre dans la poêle puis ajoutez le mélange oignon, poivron et aubergine. Ajoutez un ou deux morceaux de sucre, le laurier, le thym, les épices. Battez les œufs en omelette et rajoutez.

    Laissez cuire à feux moyen (il faut que la sauce soit épaissie par l'évaporation de l'eau

    Etalez votre pâte sur votre plat en céramique; passez la sauce tomate à travers une passette fine pour retirez le plus d'eau possible et ne garder que les légumes.

    Étalez le tout dans votre plat, sur la pâte. Saupoudrez le tout de fines herbes bio (en vente sur mon site: www.biotine-sep.com );

    Saupoudrez par-dessus le fromage râpé; disposez les rondelles de boudin.

    Mettre sur la gazinière avec un couvercle et allumez le feu pas trop fort. Faites cuire doucement pendant une quinzaine de minutes. Ôtez le couvercle pour vérifier que tout se passe bien au bout de quelques minutes.

    Servez avec une salade amère: pissenlit, cresson, etc.

    Photo: pizza avec simplement une vraie piperade: sans  fromage et sans boudin (quelques olives noires)... autre préparation pour un goût différent.

     

  • Anguille en matelote

    La première fois que j'ai vu ma mère faire ce plat, elle a mis les anguilles dans une marmite et leur a jeté de l'eau bouillante dessus: chose à ne jamais faire, bien sûr.

    Les anguilles ont sauté partout dans la cuisine et se tordaient sur le carrelage; il nous a fallu un bon moment pour les rattraper car, elles glissent dans les mains étant recouvertes d'une sorte mucus.

    Pour les tuer, les mettre dans une marmite pleine d'eau et amenez lentement à ébullition.

    Pour 4 il faut: une très belle anguille, 40 g de beurre, 100 g de cansalade, 3 oignons jaunes, 1 ou 2 gousses d'ail, 1 ou plus de carottes,, ¼ de litre de vin rouge ou blanc, 1 verre à liqueur d'Armagnac (un demi-verre à moutarde) 150 g de champignons de Paris ou des champignons noirs (qui peuvent être sautés à part et rajoutés au moment du service), 1 cuillère de farine, sel, poivre, persil haché.

    Demandez à votre poissonnier qu'il dépouille l'anguille et la coupe en tronçons de 5 cm ou faites-le vous-même.

    Dans la marmite ou cocotte-vapeur, faire rissoler les oignons en gros cubes, la cansalade en lardons, à feu moyen. Ajoutez les morceaux d'anguille  et l'armagnac et faites flamber. Ajoutez l'ail écrasé, les champignons, les carottes en rondelles (ou ajoutez-les après le vin), faites sauter le tout une dizaine de minutes en remuant bien. Saupoudrez de farine.

    Continuez à remuer et deux ou trois minutes plus tard, rajoutez le vin. Portez à ébullition, cela fait disparaître l'alcool.

    Faites cuire dans la cocotte environ 10 mn après chuchotement de la soupape ou 20 à 20 minutes dans une marmite à feux doux en vérifiant de temps à autre pour savoir si rajouter de l'eau ou un peu de bouillon. Salez, poivrez et goûtez.

    Servir dans un grand plat creux en déposant l'anguille et les autres ingrédients. Mettre un peu de beurre dans la cocotte où se trouve le reste de sauce, faites fondre le beurre quelques minutes et versez sur l'anguille. Saupoudrez de persil haché et servez avec des pâtes, riz, pommes de terre vapeur.