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société - Page 2

  • Bien choisir les truffes pour éviter les arnaques

    Il existe six variétés de truffes comestibles en Europe:

    la truffe blanche d’Alba est la plus prestigieuse;

    la truffe d’été, grise, est plus courante et moins chère.

    Plus spécifiques, la truffe de Bourgogne et la truffe de Lorraine sont recherchées dans leurs terroirs respectifs.

    La truffe musquée est reconnaissable par son parfum caractéristique.

    ATTENTION AU PRIX DE LA TRUFFE

    La star des tables de fêtes, cependant, est la truffe noire du Périgord, de son nom latin Tuber melanosporum vitt. Elle est récoltée de la mi-novembre à la mi-mars. Sa forme et sa couleur noire sont très caractéristiques ; elle dégage un parfum de sous-bois prononcé. On la trouve dans le Périgord, mais également sur une partie du Sud-Ouest et du bassin méditerranéen. Fraîche, elle peut atteindre 1.000 euros le kilo !

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    BIEN CHOISIR UNE TRUFFE FRAICHE

    On retrouve aussi la truffe de Chine, semblable dans la forme à la truffe du Périgord, mais au parfum bien moins prononcé. Elle est vendue à 100 euros le kilo, soit 10 fois moins que son homologue du Périgord. On la retrouve généralement transformée, dans les bocaux en mélange avec de la truffe noire du Périgord ou dans les produits transformés à base de truffe, auxquels les industriels ajoutent de l’arôme synthétique. On perd alors l’essence de ce champignon !

    Comment alors acheter de véritables truffes ? Pour les champignons frais, l’idéal est de se rendre sur les marchés aux truffes directement sur les lieux de récolte : le marché de Richerenches (84) est l’un des plus recherchés. On trouve aussi de nombreux marchés truffiers en hiver dans la vallée de la Dordogne (pays de Lalbenque notamment) et en Ardèche.

    Pour bien choisir une truffe noire, on est attentifs à son parfum (elle doit sentir l’humus), à sa couleur bien noire, à sa fermeté (une truffe molle n’est pas fraîche) et à sa propreté : elle ne doit pas comporter de traces de terre. Un champignon de 20 grammes suffit pour transformer un repas de 4 personnes.

    Une truffe fraîche ne se conserve pas, vous pouvez la garder au maximum 5 jours au réfrigérateur. L’idéal est de la cuisiner tout de suite après l’avoir achetée, sans la laver (elle se gorgerait d’eau).  Si elle est grosse, vous pouvez la placer au congélateur pour en extraire des pelures avec un économe.

    Pour la cuisiner, le plus simple est le mieux pour la sublimer: des œufs brouillés, un plat de pâtes, un risotto à la truffe… Vous voulez épater la galerie? Mariez-la avec le foie gras ou le homard pour les fêtes !

    MÉFIANCE AUTOUR DES PRODUITS TRANSFORMES A BASE DE TRUFFE

    Vous n’avez pas le budget ni l’occasion de vous rendre sur un marché aux truffes pour Noël? Vous pouvez vous rabattre sur des produits transformés à base de truffe. Cependant, la méfiance est de mise, car on y trouve souvent de la truffe de Chine.

    Pour retrouver le goût original du champignon, on peut opter pour la truffe en bocal. On privilégie donc les bocaux avec l’appellation « truffe noire du Périgord entière », ainsi que son nom latin, Tuber Melanosporum. Les brisures de truffe en conserve cachent souvent des truffes de Chine en mélange avec de la truffe noire du Périgord, dont elle prend le goût et l’odeur. La truffe séchée en lamelles est également une bonne option pour retrouver le goût original de la truffe.

     

    L’huile à la truffe peut également être un bon condiment pour aromatiser les plats et leur donner ce goût unique. Vérifiez également, dans la composition de votre huile, que la truffe ayant servi à aromatiser l’huile est bien de la Tuber Melanosporum ou de la truffe d’été et qu’elle ne contienne pas de l’arôme de truffe servant à rehausser la saveur d’un champignon fade…

    Idem dans les autres plats à base de truffe : ouvrez l’oeil, surtout lorsque le prix au kilo est bas. On trouve de nombreuses pâtes, conserves, sauces à la truffe dans les épiceries fines et en supermarché… Toutes ne se valent pas. Comme pour l’huile, on préfère la mention Tuber melanosporum ou Tuber Aestivum sur les bocaux et on évite l’arôme artificiel. Mais la truffe fraîche reste le meilleur moyen (et pas forcément le plus cher) d’apprécier ce grand mets

  • Rapport de l’Académie française

    "N’ayons pas peur de parler français"

    ANALYSE. Un rapport de l'Académie française alerte sur la présence massive d'anglicismes dans la communication institutionnelle.

    Par Anne-Laure Debaecker

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    La communication institutionnelle regorge ainsi de “franglais” ou “globish”, cet étrange mélange entre le français et une sorte d’anglais mondialisé. Son ampleur est telle que ce type de communication a fait l’objet d’une étude par une commission de l’Académie française, fondée en 2020 et présidée par Gabriel de Broglie.

    Ses conclusions, datant de 2022 mais, hélas, de plus en plus actuelles, sont parues dans un rapport en septembre, qui nous explique l’impact d’une telle expansion de l’emploi de termes anglais dans la langue de Molière. Le lire est instructif car ses enseignements s’étendent bien au-delà de la communication institutionnelle tant l’usage de mots anglais se répand dans notre quotidien.

    CES EVOLUTIONS CREUSENT LES INEGALITES.

    Le français, rappelle ce rapport, a toujours été une langue non figée qui a bénéficié de l’apport de nombreuses autres. Cependant, l’anglais, favorisé par le développement d’Internet et de la mondialisation, "s’étend de manière vertigineuse" et invasive.

    La commission alerte: " Ce phénomène, brutal dans sa progression, n’est pas anecdotique ni marginal, encore moins réductible à une mode passagère. Il atteint le français dans sa structure même.

    "En effet, la multiplication des anglicismes affecte le vocabulaire, la syntaxe, la clarté du langage. Ainsi, l’emploi fréquent de certains termes anglais au détriment de leurs équivalents français tend à faire disparaître progressivement ces derniers: “follower” supplante ainsi “abonné” ou “contact”; tout comme “mix” remplace “mélange”; “secure”, “sûr”…

    Les anglicismes deviennent légion. Certains sont tellement fréquents qu’ils sont d’ailleurs préférés aux termes français: “coworking”, “cocooning”, “drive” … Le vocabulaire français tend ainsi de plus en plus à s’appauvrir. Quant à la syntaxe, l’inversion de l’ordre des mots – business model , QR Code… – s’attaque à la structure de notre langue.

    ​UNE FRACTURE LINGUISTIQUE, SOCIALE ET GENERATIONNELLE

    Ces évolutions sont d’autant plus préoccupantes qu’elles rendent encore plus difficile l’apprentissage du français alors que deux millions et demi de Français souffrent d’illettrisme. Elles creusent alors les inégalités selon les niveaux de formation, d’étude et l’âge.

    Les générations les plus âgées notamment se retrouvent démunies face à cet usage intempestif de l’anglais, destiné à une élite. "En utilisant largement un vocabulaire anglais incompris d’une grande partie du public, les services en ligne contribuent à alimenter cette défiance qu’on a vue se développer au cours des dernières années vis-à-vis des diverses autorités", s’inquiète la commission de l’Académie française.

    Les conséquences sont grandes: une double fracture linguistique, sociale et générationnelle, avec une compréhension amoindrie des messages émis par cette communication institutionnelle et une perte de repères linguistiques.

    Cela n’est pas sans faire écho à la fracture française analysée par le géographe Christophe Guilluy, entre une France périphérique souffrant des conséquences de la mondialisation et de grands centres urbains dans lesquels se pressent les gagnants de celle-ci…

    La grogne monte toutefois: en mars 2023, un collectif d’associations déposait des requêtes en contentieux contre des organismes publics utilisant excessivement des anglicismes. Ce rapport n’est donc pas anodin car, comme le rappelait Désiré Nisard, critique littéraire du XIXe siècle, "l’image la plus exacte de l’esprit français est la langue française elle-même ". À nous de faire en sorte que l’un et l’autre perdurent dans toutes leurs spécificités et leur unicité.

    N’ayons pas peur de parler français, par l’Académie française, Plon, 112 pages, 12

    https://youtu.be/y_p9sL8dsqs

     

  • Info pour l'Aveyron

    Foyer de rougeole à Millau

    En France, depuis le 17 septembre, 11 cas de rougeole (10 enfants de 8 mois à 10 ans et 1 adulte) ont été signalés à l’Agence Régionale de Santé sur le secteur de Millau en Aveyron, la majorité des cas n’est pas vaccinée ou n’avait pas un schéma vaccinal complet.

    Selon la presse, les premiers cas ont été signalés entre le Pôle petite enfance de Millau et le centre d'accueil pour enfant La Calandreta.

    Pour éviter une propagation de cette maladie très contagieuse, l’ARS rappelle qu’il est important que chacun vérifie son statut vaccinal et applique les gestes barrières en particulier en présence de personnes fragiles qui ne peuvent pas bénéficier de la protection vaccinale (nourrissons, femmes enceintes, personnes immunodéprimées).

    Source: ARS Occitanie, Le Journal de Millau, La Dépêche

  • Pourquoi le lait déborde-t-il toujours de la casserole

    ...mais jamais l’eau?

    (les questions bêtes, ça n’existe pas!)

    Auteur: Christophe Lavelle - Chercheur en biophysique moléculaire, épigénétique et alimentation, CNRS UMR 7196, Inserm U1154, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)

    The Conversation - CC BY ND

    Dans l’intention de préparer une crème anglaise ou, plus rarement de nos jours, de stériliser du lait cru acheté directement à la ferme, vous avez mis du lait à chauffer sur le feu, et quelques minutes d’inattention plus tard, c’est le drame: la moitié du liquide a quitté la casserole et s’est répandu sur le fourneau, avec un "psssshhhhh" qui n’a pas manqué d’avertir vos oreilles, doublé d’une odeur de brûlé caractéristique, annonciatrice des longues minutes qu’il va falloir maintenant passer à gratter pour nettoyer tout ça.

    Pourtant, vous le saviez, que le lait est particulièrement sournois: l’expression "à surveiller comme du lait sur le feu" a bien une origine.

    Mais les faits sont là: vous vous êtes encore fait avoir, et ça ne sera pas la dernière fois.

    Mais au fait, pourquoi cette tendance au débordement, alors qu’une casserole d’eau ne posera jamais de problème (tout au plus fera-t-elle s’agiter le couvercle et génèrera quelques éclaboussures lors d’une ébullition particulièrement poussée)?

    Tout simplement du fait de la composition particulière du lait, qui au-delà de ses 90% d’eau, contient 10% de substances diverses dont certaines lui confèrent un pouvoir moussant.

    Car oui, pour que ça déborde, il faut non seulement des bulles (ce que fait l’ébullition, y compris dans la casserole d’eau), mais surtout que celles-ci soient stables, autrement dit forment ce qu’on appelle une mousse.

    Pour ça, la présence d’un "tensioactif" est nécessaire, à savoir une molécule qui aime se positionner à l’interface entre l’air et l’eau, permettant ainsi de stabiliser les bulles dans le liquide. Qui joue donc ce rôle dans le lait?

    Principalement les protéines, qui du fait de leur composition en acides aminés dont certains sont hydrophiles (c’est à qui dire qui aime l’eau) et d’autres hydrophobes (qui "fuient" l’eau), vont venir se positionner autour des bulles de vapeur d’eau créées par l’ébullition.

    Mais il y a pire, car ces protéines ne se contentent pas seulement de faire mousser le lait (ce qui est une bonne chose quand on pense au cappuccino) mais elles peuvent également coaguler, formant une couche solide à la surface du lait: c’est la fameuse "peau" (épaissie par les globules gras du lait qui remontent eux aussi à la surface, poussée d’Archimède oblige). Cette couche, qui empêche les bulles d’éclater et se vider de leur gaz, va être petit à petit poussée vers le haut de la casserole… et pshhhhhhhhhh…

    Les cuisiniers avertis remarqueront qu’il arrive peu ou prou la même chose quand on fait cuire des pâtes; l’eau, qui ne mousse jamais "seule", se met ici aussi à déborder bruyamment sur le fourneau.

    La cause? L’amidon des pâtes, qui bien qu’étant un glucide et non une protéine, va entraîner un effet un peu similaire en créant une fine couche gélatinisée à la surface du liquide, couche poussée par les bulles de vapeur jusqu’à ce que… pshhhhhhhhhhh…

    Comment éviter ces accidents? D’abord, évidemment, en surveillant la cuisson (du lait, des pâtes, etc.) pour retirer à temps la casserole du feu. Ensuite, il existe des astuces pour gagner (un peu) en tranquillité: en premier lieu, rien ne sert de mettre le feu "à fond"» pour aller plus vite: une ébullition modérée sera amplement suffisante pour chauffer le lait et laissera plus d’opportunité aux bulles d’éclater au fur et à mesure de leur formation, ce d’autant plus qu’on aura pris soin de choisir une casserole d’un grand volume (par rapport au volume du liquide).

    Après, certains préconisent de poser une cuillère en bois sur la casserole pour "casser" la mousse et/ou la peau qui atteignent le haut. (méthode que j'utilise)

    Si cette astuce permet en effet parfois de limiter les dégâts, elle ne constitue en rien une garantie suffisante pour se permettre d’aller bouquiner pendant la cuisson du lait.

    Enfin, il existe un ustensile fort justement nommé "anti-monte-lait". Il s’agit tout simplement d’une coupelle un peu lourde (en métal ou en porcelaine) qui reste au fond de la casserole: les (petites) bulles qui se forment vont alors être piégées sous la coupelle, et se rassembler en une grosse bulle jusqu’à ce que celle-ci soit de taille suffisante pour soulever la coupelle et être libérée vers la surface.

    L’avantage? Il est double, car non seulement les grosses bulles, plus instables que les petites, éclatent facilement et ne forment pas de mousse, mais elles ont aussi une "force" suffisante pour casser en partie la peau. Troisième avantage: en se soulevant puis retombant en permanence, le disque fait du bruit… qui vous avertit qu’il serait bon de venir un peu surveiller ce qui se passe!

    RAPPEL:

    Faire bouillir du lait frais cru

    Verser le lait dans une casserole et faire chauffer en surveillant (voir ci-essus)

    Laissez "monter" jusqu'à rabord et retirez sur le côté pour qu'il "redescende" puis remettre sur le feu et attendez environ 1 minute qu'il "remonte" dans la casserole avant de l'éteindre.

    La méthode que j'ai toujours utilisée enfant et…. encore aujourd'hui

  • Quelle catastrophe, ces juges rouges  

    Toulouse (31): un squatteur de piscine se blesse gravement et devient tétraplégique. Il attaque en justice la copropriété pour négligence, qui devra prouver que l’entretien de la piscine était aux normes…

    Les propriétaires de piscines ont de quoi avoir des sueurs froides.(…) Même si votre logement est squatté, vous devez le rénover, s’il est mal entretenu, selon une décision du Conseil constitutionnel qui avait fait grand bruit jusque dans les couloirs de l’Assemblée nationale, il y a un peu plus d’un an. (…)

    Chaque été, des individus n’hésitent pas à squatter [des piscines] (…). Ils en profitent «de manière bruyante», se plaignent les voisins scandalisés. Le squat peut durer le temps d’une simple baignade mais il peut virer au cauchemar pour la copropriété. C’est arrivé à Toulouse (31) où un individu s’est blessé gravement après avoir squatté une piscine. Aujourd’hui, il est tétraplégique et a attaqué en justice la copropriété…pour négligence.

    Le Figaro Immobilier

    … ou comment se faire du fric grâce à des avocats pourris…

  • Vive la France!

    Tour de France : il est interdit d’embrasser sa femme

    L’histoire prêterait à sourire et même rire. Mais voilà, l’absurde a déjà de loin dépassé toute logique et, accompagné de la démagogie la plus folle, poursuit ses ravages dans notre société.

    La dernière expression en date de la déliquescence insensée de notre civilisation à laquelle de mauvais génies nous contraignent résume à elle seule l’idiotie permanente qui nous entoure.

    Pour bon nombre de nos compatriotes et moi-même, heureux et fiers franchouillards que nous sommes, piaffant d’impatience à l’approche de cette compétition plus que centenaire incarnée au sens premier du terme, véritable morceau de bravoure virile, anthologie de la souffrance physique, la Grande Boucle, puisque tel est son nom, renvoie à une certaine histoire de la France.

    Je me souviens de mon grand-père installé devant son poste de télévision, journal du jour sur la table, ouvert à la page sport cycliste, stylo à la main et notant les classements d’étape, général, etc. Pour rien au monde, cet homme n’aurait manqué une étape du Tour de France, seule distraction qu’il s’accordait pendant trois semaines d’une année remplie à travailler dans les champs puis plus tard à faire son jardin jusqu’au soir de sa vie.

    À l’heure où les technologies nous apportent de façon instantanée culture, divertissement, voyage, il est difficile d’imaginer l’importance de cette épreuve dépassant largement le cadre sportif en invitant quotidiennement au voyage dans toute la France ceux qui ne pouvaient pas se déplacer, ceux pour qui les vacances restaient une utopie. Les paysages de notre beau pays se succédaient, la montagne et ses cols impossibles, les bords de mer bretons, aquitains, méditerranéens, les bocages vendéens, normands et puis Paris, sa Tour Eiffel, ses Champs-Élysées consacrant tous ces champions, ces forçats de la route, dixit Albert Londres.

    Le Tour, c’est aussi une ambiance. Folle. Il n’est qu’à voir et prendre peur pour ces damnés du bitume, dans les cols, se frayant péniblement un chemin, cernés par la masse joyeuse, criarde, rougie par le soleil et le pinard saucisson, encourageant ces héros… ses héros.

    En famille… Eh oui, toute la famille est conviée au spectacle éphémère de ces quelques instants de coups de pédale, de cet effort suintant la sueur et le courage. Enfants et grands, frères, sœurs, épouses et maris se retrouvent en communion pour accueillir cette caravane du Tour distribuant petits cadeaux et préparant l’arrivée d’un peloton multicolore sur des machines rutilantes aux guidons à cornes et autres cintres route. Une ambiance quoi…

    Alors comment ne pas exprimer notre tristesse la plus profonde en apprenant par quelle imbécillité crasse des organisateurs peu soucieux de cette histoire, de cet héritage laissé par des anciens, ont cru indispensable de sanctionner un coureur, Julien Bernard, qui, croyant certainement encore à cette petite magie, celle qui fait briller les yeux des enfants, a cru bon de s’arrêter pour embrasser sa femme et son enfant, de se laisser aller à cette communion entre un public et ses acteurs authentiques.

    Nous y voyons un amour, celui pour sa famille, celui pour son public. Ils y voient un comportement déplacé. La démagogie destructrice LGBT a encore frappé.

    Dans l’indifférence générale.

    Patrice MAGNERON - Président IDNF

  • Ce n'est pas de la cuisine... MAIS!

    84 ans, handicapé expulsé mais pas relogé… ben oui c’est pas un migrant!

    L’histoire se passe dans les Hautes-Alpes, à Puy-Sanières.

    Une vingtaine de gendarmes (il fallait au moins ça!) ont  passé par la fenêtre Claude F qui se cramponnait à sa chaise et ne voulait pas sortir. Et hop! Une nuit dans un logement d’urgence (quelle générosité, monsieur le Préfet!) et, depuis, cet homme handicapé, souffrant de 2 cancers, vit… dans sa voiture!

    La préfecture se défend en disant que Claude F n’a pas fait les démarches nécessaires pour demander et obtenir un logement d’urgence. Ben voyons!

    Je ne savais pas que tous les migrants, MNA ou dans la force de l’âge qui passent par les passoires que sont devenues nos frontières faisaient des demandes aux préfectures pour bénéficier de logement en CADA, de l’aide d’associations dites humanitaires dont les dirigeants gagnent plus que Macron, et pourtant… hôtels et logements vides réquisitionnés sont légion. Sans parler des innombrables centres d’accueil, de transit… qui fleurissent un peu partout sur notre sol. Dois-je rappeler qu’à l’heure où les services d’urgence ferment les uns après les autres, que, pour avoir un médecin, il faut se lever de bonne heure ou bien aller dans une pharmacie complaisante qui met à disposition un ordinateur et aide à trouver un médecin en ligne, les migrants, eux, sont prioritaires, comme les détenus. Ils ont des médecins, que dis-je, des systèmes de santé dédiés  qui leur permettent d’être pris en charge au moindre bobo. Et ils ont les hébergements d’office, eux!

    Le fameux “en même temps” de Macron, d’un côté on laisse crever/on fait crever les Français, de l’autre côté on sort l’argenterie pour ceux qui s’imposent chez nous.

    Je ne sais rien de l’histoire personnelle de Claude F qui l’a amené à être expulsé de sa maison par une vingtaine de policiers, et ce n’est pas le sujet.

    Une vingtaine? C’est ce qu’il dit. Un handicapé, malade, sans armes, c’est si compliqué que cela de s’emparer de lui, qu’il faille mobiliser plus d’hommes que pour Merah?  On avait appris que, pour un Merah, un Kouachi, ingambes, il fallait 17 policiers pour en assurer la filature.

    Eh bien, pour un vieillard impotent, il en faut 20! Sans rire! Qu’est-ce qu’ils doivent se marrer, les dealers et autres voleurs arrêtés et relâchés dans la nature chaque jour!

    Tout ce que l’on sait de l’histoire de Claude F, c’est une banale histoire de divorce qui se passe mal, et qui amène son ex-épouse à gagner après des lustres de procès la propriété entière de la maison où vit Claude. Je ne parlerai pas de la justesse ou pas du verdict ni de l’arrêté d’expulsion. Peu importe en l’occurrence.

     

    Je ne parle ici que des fameux “droits des migrants” qui ont remplacé les “droits de l’homme”, le souchien n’est plus considéré comme un homme a priori. C’est typique de tous les pays conquis ou en voie d’être conquis par l’islam. Cela s’appelle le djihad. Il y a les protégés et il y a les autres, juste bons à travailler et essuyer des coups de la part de leurs nouveaux maîtres. Et ceux-là n’ont droit à rien. Les assistantes sociales ont trop à faire avec “les autres” et les “cas sociaux” qui pullulent en ce pays ?

    Le maire de Puy-Sanières est choqué lui aussi qu’il n’y ait aucune offre de relogement d’urgence pour Claude F. Mais a-t-il cherché ? A-t-il mobilisé ? Les assistantes sociales ont trop à faire avec “les autres” et les “cas sociaux” qui pullulent en ce pays ?

    La préfecture? Ah ben, il fallait que Claude demande ce-dit logement d’urgence. Il ne l’a pas fait, donc circulez, il n’y a rien à voir! Nul n’est censé ignorer la loi et encore moins la jungle des règlements et processus inventés par des fonctionnaires pervers obéissant à des fous payés pour nous compliquer la vie.

    Le résultat: une personne handicapée de 84 ans, gravement malade, vit dans sa voiture… La honte en ce pays. Pas une assistante sociale sur le pont? Je ne parle évidemment pas des associations, les nôtres ne les intéressent pas, elles partagent avec la Macronie la haine des nôtres.

    https://www.economiematin.fr/immobilier-expulsion-handicape-octogenaire

    https://www.ladepeche.fr/2024/05/09

    Je vous invite, à appeler la mairie et le préfet pour leur rappeler l’existence de Claude F.

     

    Mairie de Puy-Sanières 04 92 43 38 88

    Préfecture des Hautes-Alpes 04 92 40 48 00

    Christine Tasin