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société - Page 63

  • 6 règles pour que votre cerveau continue de fabriquer des neurones

    Quelques recommandations inspirées par une conférence par Pierre-Marie Lledo, spécialiste des neurosciences à l’Institut Pasteur.

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     Aujourd’hui, je vous propose une communication du professeur Pierre-Marie Lledo, extraite de Sciences et avenir. Elle m’a paru à ce point édifiante que je la publie telle quelle.

    La production de nouveaux neurones ne s’arrête jamais. Des chercheurs ont observé que dans une région du cerveau impliquée dans la formation des souvenirs et la gestion des émotions, l’hippocampe, les anciens neurones étaient remplacés par d’autres, fraîchement produits à partir de cellules souches. Et chacun de nous aurait ce potentiel, quel que soit son âge. Rassurant.

    Sauf que les expériences sur des souris ont montré que cette capacité pouvait diminuer, voire même disparaître (en cas de stress) selon l’environnement. Au contraire, dans un environnement adapté, la neurogenèse chez les rongeurs a été multipliée par trois en quelques semaines. Le directeur du département de neurosciences à l’institut Pasteur nous livre six principes à respecter pour conserver un cerveau jeune jusqu’à la fin de ses jours.

     1 - Fuir la routine

    Le cerveau se nourrit du changement. En effet, la stimulation provoquée par le changement entraîne les cellules souches à produire de nouveaux neurones. Il faut donc fuir la routine, " respecter la libido sciendi, c’est-à-dire la soif de comprendre et d’apprendre ".

    2 - Lutter contre l’infobésité

    Le cerveau est malléable et l’information invite directement les circuits à se régénérer. En revanche, la question à se poser est: quelle information? L’écosystème numérique dans lequel nous vivons entraîne une avalanche d’informations certes… Trop selon le médecin". L’information qui nous fait juste savoir est absolument délétère, et n’incite pas le cerveau à produire de nouveaux neurones. Bien au contraire, ce dernier, bombardé d’informations, est alors condamné à l’anxiété". Concrètement, il est indispensable de trier cette information : choisir l’utile, celle qui nous fait comprendre, et se débarrasser de la futile, celle qui nous fait juste savoir.

    3 - Bannir anxiolytiques et somnifères

    L’objectif des anxiolytiques et des somnifères est d’empêcher le cerveau, celui qui cherche à comprendre, de fonctionner. Leur consommation permet de mettre le cerveau en " marche automatique ". Leur utilisation chronique est donc une entrave à la production de nouveaux neurones.

    4 -Bouger!

    Il nous faut lutter contre la sédentarité car la science nous dit que, en cas d’activité physique, les muscles produisent des subtances chimiques (nommés facteurs trophiques) qui, par voie sanguine, viendront agir sur le cerveau et particulièrement sur la niche de cellules souches. Il existe donc une corrélation directe entre activité musculaire et production de nouveaux neurones.

     5 - Cultiver l’altérité

     Certaines parties de notre cerveau, que nous ne pouvons pas contrôler, ne sont engagées que lorsque ne nous sommes exposés à autrui". C’est ce qu’on appelle globalement le cerveau social. Plus vous allez cultiver votre altérité, et plus vous allez soigner votre cerveau car il sera enclin à produire plus de nouveaux neurones".

     6 - Soigner le microbiote

    Très récemment, les neurosciences, associées avec la microbiologie, ont montré qu’il y a une flore intestinale qui communique en permanence avec notre cerveau. Notre régime alimentaire a donc un rôle important: la consommation de fibres, un régime varié, incitent à la prolifération de certaines espèces bactériennes concourant justement à la prolifération de neurones. À l’inverse, une nourriture peu variée, riche en sucres, en graisses, favorise la prolifération d’espèces bactériennes qui ne permettront plus aux cellules de produire de nouveaux neurones, quel que soit l’âge.

    Un bon microbiote (régime alimentaire varié) favorise les nouveaux neurones.

     

  • Rue des 7-Troubadours, Toulouse

    A l'origine de l'Académie Jeux Floraux de Toulouse, 7 troubadours

    A la Toussaint 1323, sept personnages, que l'on nomme depuis "les sept troubadours", mais qui étaient un damoiseau, Bernard de Panassac, un habitant du Bourg de Toulouse, deux changeurs, deux marchands, et un notaire, se réunirent avec les capitouls pour créer un concours de poésie, doté d'une violette d'or que les capitouls s'engagèrent à payer. Ce prix fut donné pour la première fois le 3 mai 1324.

    Les suites de ce premier concours ne sont connues que trente ans après. Le caractère ludique n'a pas disparu, mais les Sept ont transformé ce qui n'était guère qu'un patronage en un véritable magistère, sous la forme gaiment simulée d'une institution universitaire, avec un chancelier, un bedeau-notaire et un massier.

    Deux nouvelles fleurs sont au concours, l' "églantine" (probablement une ancolie) et le souci. On charge le chancelier, Guillaume Molinier, de fixer par écrit les règles de la rhétorique et de l'art poétique. Il s'en acquitta en rédigeant un copieux ouvrage, précieux par les exemples qu'il donne, qui fournissent parfois des allusions aux préoccupations de l'époque (1356). Le siècle s'achève sur les derniers lauréats de langue d'oc.

     

     

  • Ne mangez plus de chorizo de cette marque

    Maltraitances animales: Colruyt et Delhaize réexaminent leur collaboration avec un fournisseur

    (Belgique)

    Les images qui montrent des cas graves de maltraitance ont été tournées par des membres de l'association internationale Animal Equality, au sein d'un élevage de cochons situé à Alhama de Murcia, dans l'est de l'Espagne. Il s'agit d'un producteur du fournisseur espagnol El Pozo, qui vend ses produits au groupe Colruyt et à Delhaize.

    L'organisation de défense des animaux belgo-néerlandaise, Animal Rights, a dès lors appelé les deux chaînes à retirer ces produits de la vente. Delhaize a fait savoir qu'une enquête avait été ouverte pour examiner précisément la situation. Tant que l'enquête est en cours, la collaboration est suspendue, a souligné l'entreprise.

    Viande retirée des rayons

    "La viande qui se trouve dans nos magasins est retirée des rayons. Les clients qui le souhaitent peuvent également ramener le produit", a expliqué le porte-parole de Delhaize Roel Dekelver. Colruyt a également immédiatement retiré la viande El Pozo de ses étals, a indiqué le groupe dans un communiqué.

    "Nous allons poursuivre le dialogue avec notre fournisseur afin de déterminer comment évoluera notre collaboration." Delhaize vend plusieurs produits en provenance d'El Pozo tandis qu'un seul produit se retrouve dans les magasins de Colruyt.

  • Santé: aucun risque à manger de la viande, du fromage, du beurre

    Quel effet le gras saturé a-t-il vraiment sur la santé?

    Le BMJ, anciennement British Medical Journal, a publié une fantastique nouvelle étude qui fouille des données vieilles de 40 ans sur les effets de la consommation de graisses saturées sur la mortalité et les maladies cardiaques. Cette recherche était un essai d’intervention aléatoire contrôlé, sur l’alimentation, en double aveugle, avec des groupes parallèles, effectué dans le Minnesota à la fin des années 60 et au début des années 70, où 9000 participants ont été nourris soit de diète contenant des graisses saturées, tels de la viande, du lait, des œufs, ou de diète contenant des graisses polyinsaturées, principalement de l’huile de maïs.

     Les participants étaient plus de 9000 hommes et femmes, âgés de plus de 20 ans, et admis soit en maison de repos, soit dans l’un des six hôpitaux psychiatriques du Minnesota. L’expérience a duré entre 41 et 56 mois. Les chercheurs ont essayé de découvrir quels effets un régime pauvre en graisses saturées aurait sur les taux de cholestérol, les maladies cardiaques et la mortalité globale.

    Huiles végétales et cholestérol

    La consommation des huiles végétales a réduit le taux de cholestérol des participants à qui on en donnait. Alors que les chercheurs de l’époque, dans les années 70, n’ont pas relevé d’effet sur les tendances de pathologies cardiaques, ils pensaient que si leur expérience avait été prolongée, les avantages de réduction du cholestérol auraient fini par émerger. Les résultats de leur étude n’ont jamais été publiés, quoique les chercheurs aient rapporté certains de leurs résultats préliminaires à la conférence de la American Heart Association en 1975.

    Pourquoi donc les résultats d’une étude si rigoureuse n’ont-ils pas été plus largement publiés? Le BMJ cite aussi le biostatisticien Steven Broste ayant utilisé ces données du Minnesota dans sa thèse de Master en 1981, et qui n’a pas détecté de différences de mortalité entre les groupes consommant des graisses saturées et insaturées. D’après le Washington Post, Broste suggère qu’au moins une partie de la raison de la publication incomplète des données pourrait avoir été la nature humaine.

    Les chercheurs du Minnesota avaient une théorie en laquelle ils croyaient, selon laquelle réduire le cholestérol dans le sang rendrait les gens en meilleure santé. En fait, cette idée était répandue et allait bientôt être adoptée par l’État fédéral dans ses premières recommandations en matière de nutrition. Dès lors, quand les données qu’ils avaient collectées chez les patients psychiatriques se sont révélées en conflit avec cette théorie, les scientifiques ont pu éprouver une certaine réticence à croire ce que leur expérience a dévoilé.

    Les résultats allaient à l’encontre de ce que les gens croyaient à l’époque, a dit Broste. Tout le monde pensait que le cholestérol était le coupable. Cette théorie était si répandue, et on y croyait si fort, et soudain elle n’était pas supportée par les données. Était-ce une mauvaise théorie? Ou étaient-ce de mauvaises données? Ma perception est qu’ils se sont retrouvés coincés à essayer d’interpréter les données.

    La récupération et la réinterprétation des données par le BMJ mettent maintenant en évidence que le régime à base d’huile végétale a fait baisser le taux de cholestérol, mais pas la mortalité ni les maladies cardiaques. En fait, pour les participants de plus de 65 ans, des taux de cholestérol plus faibles ont conduit à des taux de mortalité plus élevés, et non plus bas. De plus, les chercheurs du BMJ ont exhaustivement passé en revue d’autres essais contrôlés et ont rapporté " qu’ils n’apportent pas de soutien à l’hypothèse traditionnelle sur l’alimentation et le cœur ".

    Recommandations cœur-santé

     L’étude du BMJ est une étude supplémentaire dans une ligne de recherche en pleine croissance, qui mine les recommandations alimentaires " cœur-santé " de l’État fédéral et de l’American Heart Association (AHA). L’AHA avertit quand même :

    Il existe beaucoup d’informations conflictuelles sur les graisses saturées. Devrais-je en manger ou pas? L’American Heart Association recommande de limiter les graisses saturées que l’on trouve dans le beurre, le fromage, la viande rouge et d’autres produits d’origine animale. Des décennies de science saine ont prouvé que cela peut faire monter votre taux de " mauvais " cholestérol, et augmenter votre risque de maladie cardiaque.

    La chose la plus importante à se rappeler c’est le tableau global de la nutrition. Les graisses saturées ne sont qu’un morceau du puzzle. En général, vous ne pouvez pas vous tromper en mangeant davantage de fruits, de légumes, de grains complets et moins de calories.

    Quand vous entendez parler du dernier régime en vogue, ou d’une théorie sur l’alimentation nouvelle ou d’apparence étrange, tenez compte de la source. L’American Heart Association ne fait ses recommandations qu’après avoir soigneusement considéré les dernières preuves scientifiques.

    Il y a de moins en moins de preuves conflictuelles, et une soigneuse considération s’impose peut-être, en effet. Voyez l’émission de Reason TV, Comment l’État vous fait grossir, Gary Taubes sur l’Obésité, les Glucides et la Mauvaise Science

    Traduction Contrepoints.org

     

  • Tordez le cou à votre coq

    … cela fera plaisir à vos voisins!

    Mes voisins ont un coq qui chante la nuit et le jour…. je commence à en avoir par-dessus la tête… en attendant que je m'énerve et contacte la police municipale (d'après la loi, un coq ne doit pas chanter plus que deux fois par jour, matin et soir… trop souvent dans la journée est considéré comme une nuisance sonore… et oui!).

     

    Coq au vin

    Ingrédients

    un coq (ou à défaut un poulet, ou une poularde) découpé en morceaux, des petits oignons, des gousses d'ail, (des lardons) de cansalade, un verre à liqueur de Marc (eau-de-vie) ou Armagnac, du bon vin rouge, un bouquet garni, des carottes, des champignons de Paris, du persil.

    On commence par les oignons que vous découpez en cubes et faites roussir à bien brun dans la marmite avec un peu de graisse de canard ou d'oie.

    Pelez et coupez en lamelles l'ail que vous ajoutez dans la cocotte; si vous voulez vous la jouer toqué de la toque, ajoutez des rondelles de carottes à faire roussir et les champignons de Paris…. s'ils sont frais, sinon, en saumure (en boîte pleine de bisphénol) vous les rincez sous l'eau courante à petits filets (économisez l'eau!) et vous rajoutez après avoir mis le vin rouge et l'Armagnac.

    Pour les petits oignons, j'utilise des oignons de chez Picard, surgelés parce que je n'ai pas la patience de le peler. Couvrir le tout et laisser mijoter au minimum 1h30 et le mieux 2 heures en marmite.

    Perso, je mets dans la cocotte minute, c'est plus économique, cuisson 50 mn puis laisser la vapeur partir seule, sans ôter la souper, ce qui finit de cuire le coq au vin.

    Servir avec des pommes vapeur, du riz de Camargue (achetez Français… les autres riz basmati ou autres, moi, je trouve que ça pu et empeste la cuisine… chacun son trip!) ou des pâtes fraîches.Maison, c'est facile. Même si vous n'avez pas la machine à pâte.

     

  • L'omelette oignon-pommes de terre et le pourpier

    Ci-dessus, pourpier

    C'est une omelette que j'adore! elle est très facile à réaliser. Prenez une poêle en tôle. Si vous l'avez bien culottée, l'omelette n'attache pas; il faut, cependant, bien la huiler de partout, même sur les bords (cela vaut pour toutes les omelettes, bien sûr)..

    Pour 2 qui ont bien faim ou pour un plat unique du soir

    5 œufs; deux pommes de terre, 1 gros oignon jaune, de l'huile d'olive, persil haché frais.

    Pelez les deux pommes de terre et coupez-les en gros cubes. Pelez l'oignon en gros cubes. Dans un saladier moyen, battez es 5 œufs.

    Maintenant faites cuire: les pommes de terres (dix minutes) dans la poêle et un centimètre d'huile d'olive; lorsqu'elles commencent à être un peu dorées, ajoutez les oignons et faites rissoler le tout. Lorsque l'ensemble est bien brun, penchez la poêle: s'il y a trop d'huile, ôtez-en soit en passant une cuillère à soupe, soit en sortant le mélange et le posant sur papier absorbant dans le plat de service, tandis que vous videz la poêle dans l'évier (prévoyez un bout de papier absorbant pour sécher le bord de la poêle); soit en poussant le mélange d'un côté et passez un papier absorbant sur le trop d'huile pour le retirer. Bref, ne laissez pas trop d'huile mais sans la retirer tout à fait si vous ne voulez pas que votre battue d'œufs colle à la poêle.

    Si vous n'avez aucun problème de poids, laissez le mélange oignon-pommes de terre tel que.

    Remontez le feu en puissance maxi et quand la poêle recommence à crépiter, versez les œufs et laissez cuire l'omelette. Cinq à six minutes d'un côté (vérifier que tout se coagule.

    Recouvrez la poêle d'une assiette plate de la même circonférence et, d'un coup, d'un seul, renversez l'omelette dans l'assiette et à nouveau dans la poêle. C'est une petite habitude à prendre et on la réussit très bien.

    Laissez cuire encore deux minutes sur l'autre face, saupoudrez de persil haché et éteindre le feu. Laissez la poêle en place durant deux à trois minutes pour profiter de la chaleur résiduelle d'une poêle en tôle. C'est prêt à consommer avec une salade amère: mâche, pissenlit, cresson, endives, etc. Pourquoi pas, au printemps, des jeunes pousses de pourpier qui est la plante qui contient le plus d'oméga 3 de la nature, celui dont nous manquons tous, en permanence.

    Le pourpier? vous pouvez le trouver dans votre jardin, c'est ce que trop souvent les jardiniers appellent mauvaise herbe. Il faut ramasser au printemps les jeunes pousses bien avant que les branches ne deviennent rouges, signe que le pourpier est trop vieux et dur à consommer. Le pourpier, c'est une salade de printemps la plus consommée en Grèce.

    Il parait que l'INRA tente de trouver une nourriture naturelle pour les saumons d'élevage (car, si vous ne le savez pas, on donne aux salmonidés de la farine de poissons de haute mer ce qui est une totale aberration compte-tenu de la quantité de poissons mondiale qui disparait chaque jour). L'Inra aurait trouvé une bonne nourriture mais ne parvient pas à trouver ce qui aiderait les poissons à devenir rose, signe qu'ils contiennent des omégas-3, ceux dont nous avons tant besoin. J'ai envoyé un mail à cet organisme il y a deux ou trois ans pour leur signaler que le pourpier pourrait les aider dans leur recherche de nourriture pas chère mais je n'ai pas de réponse. Alors, si un jour ces gens se félicitent d'avoir trouvé une nourriture naturelle et pas chère pour nourrir les saumons d'élevage à base de pourpier, vous saurez d'où vient leur réussite!

     

  • INCROYABLE! bon à savoir...

    Après 60 ans, plus on a de " mauvais " cholestérol, plus on vit longtemps

    Un taux de cholestérol-LDL élevé (" mauvais " cholestérol) est associé à une mortalité plus faible

    La plupart des personnes de plus de 60 ans qui ont un taux de cholestérol-LDL élevé (le soi-disant " mauvais " cholestérol) ont une meilleure espérance de vie que celles dont le taux est bas, rapporte une étude indépendante publiée dans le BMJ. Un traitement hypocholestérolémiant apparaît donc dans cette population non seulement inutile mais probablement risqué.

    Cette étude va à l’encontre de la vision défendue par la plupart des cardiologues et par l’industrie pharmaceutique. Mais elle conforte les travaux du Dr Michel de Lorgeril et du Pr Philippe Even en France.

    Les auteurs ont identifié 19 études de cohorte portant sur 30 cohortes avec un total de 68 094 personnes de plus de 60 ans. Ils ont relevé une relation inverse entre la mortalité toutes causes et le taux de cholestérol-LDL dans 16 cohortes. Dans deux cohortes, la mortalité cardiovasculaire était plus élevée chez les personnes dont le LDL était le plus bas.

    En d'autres termes, un taux plus élevé de LDL prédit un risque de décès plus faible chez les plus de 60 ans, et (avec des preuves plus limitées) ne se traduit pas par un risque accru de décès par maladie cardiaque ou accident vasculaire cérébral.

    On sait depuis longtemps, qu’en prenant de l’âge, il vaut mieux conserver un taux de cholestérol total relativement plus élevé, qu’avoir un taux bas. Les données sur les niveaux de LDL-cholestérol chez les personnes âgées sont plus récentes, mais elles vont donc dans le même sens comme le montre cette étude.

    Les médecins qui exercent à l’hôpital, ceux qui ont la charge de personnes âgées, qu’elles soient placées en maisons spécialisées ou qu’elles vivent chez elles devraient prendre connaissance de ces résultats. En effet, trop de patients se voient prescrire des statines ou d’autres hypolipémiants qui viennent s’ajouter aux autres médicaments et augmentent le risque d’effets indésirables graves.

    L’étude est évidemment attaquée par des médecins et chercheurs, pour la plupart liés à l’industrie pharmaceutique. Le principal reproche est le suivant : dans ces études, les personnes avec des taux élevés de LDL ont pu se voir prescrire par la suite des statines, et c’est la prise de ces médicaments qui expliquerait l’effet protecteur attribué au LDL. En  fait, les études d’observation montrant qu’un LDL plus élevé est lié à un risque de mortalité plus faible existaient bien avant la période " statines ". Par ailleurs, aucune étude contrôlée n’a montré que les statines réduisent la mortalité totale. De plus trois études citées dans ce travail tenaient compte de l'utilisation de statines : deux ont trouvé un fort effet protecteur avec un cholestérol-LDL élevé et la dernière n’a trouvé aucune association.

    Sources

    Ravnskov U, Diamond DM, Hama R. Lack of an association or an inverse association between low-density-lipoprotein cholesterol and mortality in the elderly: a systematic review. BMJ Open 2016;6:e010401