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société - Page 39

  • Idées de patates, patati, patata

    La pomme de terre farcie œuf cocotte

    Creusez les pommes de terre une fois cuites à l’eau et cassez un œuf entier à l’intérieur. Assaisonnez de fromage râpé, sel, poivre, herbes aromatiques, dès de jambon…

    Gratinez 15 minutes au four à 190 degrés, thermostat 6.

    La pomme de terre gratinée au chèvre

    Après avoir cuit les pommes de terre, coupez-les en deux dans la longueur. Quadrillez-les à l’aide d’un couteau comme pour une mangue.

    Saupoudrez de persil haché puis de râpé de chèvre râpé et laissez gratiner 5 à 10 minutes au four à 200 degrés, thermostat 7.

    La pomme de terre gratinée au fromage

    Choisissez des patates bio, vous pourrez ainsi laisser la peau ce qui fera meilleure tenue.

    Après avoir cuit les pommes de terre avec leur peau 30 minutes dans de l’eau bouillante et salée, coupez-les dans la longueur et récupérez leur chair en les évidant à l’aide d’une petite cuillère. Laissez tout de même une épaisseur de 0,5 cm autour de la peau de la pomme de terre.

    Mélangez la chair de la pomme de terre avec du comté, de la ciboulette, des dés de jambon genre brunoise, un peu de crème liquide et du beurre. Salez et poivrez. J'adore rajouter de la coriandre en poudre!

    Farcissez les "coques" de pommes de terre et enfournez 15 minutes à 180 degrés, thermostat 6, en rajoutant encore plus de fromage râpé par-dessus.

    La pomme de terre… en gaufre

    Râpez 200 g pommes de terre après les avoir épluchées et lavées. Mélangez-les avec 10 cl de crème fraîche, un œuf, 50 g de gruyère râpé, du persil, 25 g de farine, 20 g de beurre fondu, du sel et du poivre.

    Mélangez jusqu’à obtenir une pâte homogène. Il vous suffit d’utiliser votre gaufrier pour vous faire des gaufres salées super originales

    Si vous n'avez pas de gaufrier, ce mélange peut s'utiliser en crépêttes (petites crêpes d'une 10e de diamètre)

    Essayez ces recettes avec de la patate douce....

     

     

     

  • On peut l'attraper 2 fois!

    Les scientifiques chinois annoncent que le virus peut s’attraper une seconde fois et devient alors plus meurtrier.

    https://www.taiwannews.com.tw/en/news/3876197.

    Bien sûr on pourra se poser des questions à ce sujet. Pourquoi plus meurtrier? Parce qu’on n’a pas réussi à faire des anticorps et que le virus est plus malin que nous? Ou parce qu’il revient sur des organismes déjà affaiblis" Ou toute autre réponse. Pour l’instant on n’en sait rien.

    La seule chose que l’on sache, c’est que les Chinois, comme les Iraniens, mentent à leurs populations sur l’ampleur de l’épidémie, et qu’en Chine, ô horreur, des malades mourants ont été brûlés vifs sans attendre leur décès pour faire de la place dans les hôpitaux.

    https://rahunew.blogspot.com

    D’autre part le directeur de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que  la "fenêtre d’opportunité" pour endiguer la propagation du virus est en train de se refermer.

    https://www.theguardian.com

    Cette déclaration ayant été faite avant les nouvelles contagions en Italie de cette semaine, et surtout en Iran qui s’évertue à cacher la réalité du problème, on peut se demander si la fameuse fenêtre est aujourd’hui refermée. Cela signifierait que la propagation du virus ne peut plus être endiguée. En France, bien que cela soit caché aux populations et que les informations restent strictement locales, il n’y a pas une seule ville, grande, moyenne ou petite, qui n’ait son ou ses cas de gens infectés. Le virologue australien Paul Hunter vient de déclarer que nous atteignons "le point de non-retour". Mais en tout état de cause, le virus est maintenant partout. Et en France dans toutes nos villes.

    La troisième information a été donnée aujourd’hui: le coronavirus a infecté un chien paraît-il.

    Affirmation à suivre bien sûr. Mais qui pose de nombreuses questions.

    Reste à savoir si le virus va muter en se répandant, quel est son taux de mortalité, s’il y a des gens qui génétiquement ne peuvent le contracter, et si les scientifiques sont capables de mettre au point des traitements. Bref quelle est sa nature que l’on semble ignorer aujourd’hui. Mais les comportements auront aussi un rôle à jouer : entre autres éviter les regroupements et les lieux à forte densité de population ainsi que les contacts, car il n’y aura pas grand-chose à faire sinon attendre que ça se passe et faire ensuite le décompte des victimes.

     

  • Une info qui nous la Sorbonne (sort bonne)

    On a découvert que les bières fortes peuvent contenir des bactéries bénéfiques pour le microbiote intestinal, comme, vous le savez déjà, les yaourts

    Je vous informe -si vous ne le saviez déjà- que le corps humain contient autant de bactéries que de cellules, il n’est donc pas surprenant que les aliments et compléments probiotiques (incluant yaourts, laits fermentés, choucroute, kéfir*) soient devenus si populaires au fil du temps. En effet, de plus en plus de gens savent que ces aliments aident à rétablir la flore intestinale, suite à un traitement antibiotique par exemple.

    *le pain au levain est réalisé avec du levain fermenté!

    Heureusement pour celles et ceux qui n’apprécient que peu ces produits, des études récentes suggèrent que boire une bière (forte) chaque jour pourrait également aider à maintenir un microbiote intestinal sain. Heu… sauf si vous êtes contre l'alcool car, vous vous doutez que les bières fortes en questions sont assez alcoolisées.

    Un chercheur, Eric Claassen (de l’Université d’Amsterdam) a publié ses recherches sur la bière, expliquant comment certaines marques contiennent un nombre considérable de micro-organismes bénéfiques.

    Alors que la plupart des bières ne subissent qu’un seul processus de fermentation, certaines (des bières belges) plus fortes, sont fermentées deux fois afin de décomposer davantage de sucres -contenus dans la matière végétale- en alcool.

    Contrairement au premier cycle habituel de fermentation, ce second utilise, généralement, un type de levure qui produit des acides toxiques pour de nombreuses bactéries responsables de maladies.

    Ainsi donc, chaque fois que quelqu’un boit une bière forte, celle-ci renforce son armée de défenseurs microscopiques intestinauxs ces millions de bactéries, qui éliminent les agents pathogènes. Bien que cela puisse potentiellement avoir un effet bénéfique sur la santé du buveur. Mais, comme nous oblige la loi française, je tiens à souligner que la modération est nécessaire. D'ailleurs, si vous ne voulez pas avoir un pneu à la place de l'estomac….

    En fait, il faut savoir qu'à forte concentration, l’alcool est -c'est entendu- mauvais pour l’intestin. Mais si vous ne buvez qu’une de ces bières (fortes) chaque jour, cela pourrait être bénéfique pour vous. Heu… c'est une nouvelle quelle est bonne, n'est-ce pas?

    Pourtant, n'oubliez pas que des études antérieures ont montré qu’une forte consommation d’alcool endommage les bactéries intestinales, conduisant à une composition anormale du microbiote intestinal. S’appuyer uniquement sur la bière pour améliorer sa santé n’est donc pas une bonne idée…

    Il convient également de noter que, malgré les nombreuses affirmations relatives aux avantages pour la santé des aliments probiotiques, il n'existe pas beaucoup de preuves pour étayer la plupart de ces hypothèses. La plupart des probiotiques contiennent des bactéries appartenant au genre lactobacilles (Lactobacillus) ou Bifidobacterium, mais les chercheurs ne savent pas encore exactement quels sont les rôles de ces bactéries dans le maintient de l’équilibre du microbiote.

    Et pour contrebalancer ces informations qui pourraient faire sauter de joie certain-es, le houblon de la bière est ana aphrodisiaque, c'est à dire, qu'il endort votre libido… Alors, courir le guilledou ou boire, il faut choisir!

    Et comme une femme avertie en vaut quatre, mesdames si votre mari vous fatigue trop au lit, faites-lui des bortch (rata hongrois à la bière) des crêpes à la bière, etc….

  • La glace express

    Pour  6  personnes environ

    250 ml de lait concentré sucré; 500 ml de crème liquide.

    Saveur de vote choix

    Dans un saladier en verre, versez le lait concentré que vous avez mis au frigo deux heures

    Dans un autre récipient, battez la crème liquide jusqu’à l’obtention d’un mélange épais.

    Progressivement, par cuillères, ajoutez la crème liquide dans le lait concentré.

    À l’aide d’une spatule, incorporez le lait concentré jusqu’à obtenir une texture lisse.

    Munissez-vous d’un moule inox, verre et versez-y votre préparation et lissez toute la surface.

    Laissez le tout refroidir pendant quelques heures dans le congélateur.

    Si vous le souhaitez, vous pouvez ajouter saveur d'accompagnement de votre choix pour une glace encore plus gourmande: caramel, fruits, chocolat, coulis…

    Pour encore plus de saveur, ajoutez une saveur en battant le lait concentré

    Par exemple: une grosse cuillerée de chocolat sans sucre dans le concentré et, au service des copeaux ou pépites de chocolat

     

  • Taxer la viande, la fausse bonne idée!

    Dans un monde très sensible aux marchands de peur, l’État infantilise par la généralisation de ses dogmes ceux qu’il entend protéger de leurs choix considérés comme irréfléchis ou incompétents.

    Depuis la plus haute antiquité, tous les États ont prélevé des taxes sur les marchandises, choisissant souvent de frapper les produits les plus nécessaires. Plus habiles pour légitimer leurs prélèvements, les États modernes tentent de nous faire croire qu’ils nous taxent dans notre intérêt voire pour mieux satisfaire nos ambitions!

    Les dernières décennies ont ainsi vu se multiplier des législations dont le but est clairement d’agir sur l’offre alimentaire et sur le comportement des consommateurs, avec l’ambition de lutter contre les graisses saturées, ou contre la consommation excessive de sucre (nutriscore, taxe sur les sodas), pour faire face au développement des maladies non transmissibles, telles que maladies cardiovasculaires, obésité, diabète.

    Dans un monde très sensible aux marchands de peur, l’État infantilise par la généralisation de ses dogmes ceux qu’il entend protéger de leurs choix considérés comme irréfléchis ou incompétents. Comme si l’État était le mieux placé pour connaître nos besoins, lui qui n’entend en général que les plus bruyants.

    Convergence des peurs et pression de l’actualité

    De façon plus subtile, émergent aujourd’hui des projets de taxation sur la viande, exploitant les trois grandes peurs du moment : peur de la météo, peur de la misère, et peur de la maladie.

    Découvrant les conséquences de certains de ses excès, la société se prend à redouter les effets du changement climatique, l’érosion des terres, la pollution des eaux, l’effondrement de la biodiversité.

    Il faut trouver d’urgence une victime expiatoire: la voiture, c’est embêtant, l’agriculteur ce pollueur, c’est mieux, la vache émettrice de gaz, c’est encore mieux!

    On découvre aussi que le changement climatique augmente les inégalités sociales ; il accroît la misère des populations qui souffrent déjà de la double peine (malnutrition et obésité).

    La misère fait peur à son tour et l’on organise des campagnes de lutte contre le gaspillage.

    Enfin, le Centre international de recherche sur le cancer a classé la consommation de viande rouge comme cancérigène probable, instillant la peur de la maladie en raison de l’association positive entre consommation de viande rouge et risque de cancer du côlon, suggérée par l’épidémiologie nutritionnelle.

    Si le danger lié à l’effet promoteur du fer héminique est bien réel, la réduction du risque d’incidence d’adénomes coliques ne l’est pas moins par une consommation mesurée (et non exclusive ou excessive) dans le contexte d’une alimentation diversifiée (comportant notamment des fruits et légumes sources d’antioxydants et des produits laitiers sources de calcium).

    Dans ce contexte de peurs, l’État se voit pressé d’agir par les thuriféraires du changement climatique qui, après avoir adressé une requête préalable au gouvernement, envisageaient un recours juridique à l’encontre de ce dernier, accusé de carence fautive et d’action défaillante pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

    Dans le même temps on enregistrait une multiplication des actes de vandalisme contre les boucheries, actions " signées " par des mouvements antispécistes, niant toute hiérarchie entre l’Homme et l’animal, et donc refusant à l’Homme le droit d’utiliser l’animal de quelque façon que ce soit. Plus d’une centaine de boucheries auraient été la cible de telles attaques en l’espace d’un an.

    Une réflexion tronquée et bien imprudente

    Ainsi pressé d’agir, sensible à l’addition des peurs de l’époque, défié dans sa fonction régalienne face à une forme de négation de notre humanité, l’État envisagerait-il de renouer avec le rite grec antique de l’hécatombe, ce sacrifice de 100 bœufs ?

    Tant au niveau national que dans les méandres du Parlement européen, l’idée fait son chemin de taxer la viande de bœuf pour que l’on en consomme moins, donc que l’on en produise moins, afin de réduire les émissions de gaz (CO2, méthane) des troupeaux, tout en dégageant de belles recettes fiscales pour financer des politiques environnementales.

     

    On notera l’illogisme et l’hypocrisie de la démarche.

    Pour que la taxe soit intéressante à collecter, il faut qu’elle soit rémunératrice ; il faut donc que la consommation continue et que la taxe soit significative, mais pas trop élevée pour ne pas étrangler la consommation.

    Par ailleurs, on va certainement nuire aux agriculteurs-éleveurs qui ont déjà beaucoup souffert des règlementations bruxelloises, cours mondiaux, et décisions administratives de tous ordres. Mais ils ne sont pas les plus nombreux, et ils sont déjà la cible de ceux qui pensent l’environnement dans les salons.

    On omet aussi de prendre en compte le fait que globalement l’élevage apporte des bénéfices importants, démontrés par une expertise collective de l’INRA, pour la préservation des paysages, le maintien de la biodiversité et des écosystèmes dont certains procurent de réelles aménités.

    Qu’importent ces observations ; on pourra encore faire appel à la menace d’un risque de cancer et valoriser la lutte contre le gaspillage.

    On en vient enfin à oublier quelques fondements de notre physiologie humaine ! Notre organisme fonctionne selon des mécanismes complexes très finement régulés. Malgré la mode en faveur d’une alimentation végétarienne, végétalienne, voire vegan, les besoins nutritionnels en protéines de qualité subsistent.

    Nous devons ingérer des protéines alimentaires pour pouvoir construire ultérieurement nos propres protéines : structures membranaires et tissulaires, enzymes cellulaires et digestives, neuromédiateurs, hormones, protéines immunitaires etc.

    Non seulement nous avons besoin d’un apport de protéines exogènes, malgré les facultés de recyclage d’une partie des ressources endogènes, mais la qualité des protéines alimentaires, leur valeur biologique, résident dans leur composition en acides aminés. Elles doivent contenir tous les acides aminés indispensables dans de bonnes proportions, ce qu’aucune source ne permet à elle seule (d’où la nécessité d’une alimentation variée). Mais il reste une certitude : les produits animaux (œuf, lait et viande) sont les meilleures sources.

    S’il est donc naturellement exclu de manger trop de protéines, de viande en l’occurrence, il ne saurait être question d’en réduire la consommation sous une contrainte de prix, ce qui nuirait évidemment d’abord aux plus fragiles.

    Taxer la viande est une très mauvaise idée

    On connaît les effets malheureux de la malnutrition protéique encore très présente dans le tiers monde. À propos de la privation de protéines, J.M. Bourre rappelle dans l’un de ses ouvrages que " de tout temps, les gourous de multiples sectes ont affamé leurs disciples en leur imposant des régimes alimentaires plus ou moins draconiens, afin de mieux les diriger – une diminution de leurs facultés intellectuelles facilitant leur asservissement ". Nous n’irons pas jusqu’à prêter au législateur d’aussi mauvaises intentions.

    Cependant, avant de disserter sur les tonnes d’équivalent carbone produites par les animaux d’élevage, rappelons qu’il y a 10 000 ans, les êtres humains représentaient sans doute tout au plus 0,1% des mammifères, alors qu’ils en constituent aujourd’hui quelques 90 %.

    Alors amusez-vous à calculer combien de CO2 est produit par la seule respiration des quelques 8 milliards d’êtres humains qui peuplent la planète, et laissez les vaches brouter en paix.  Pour ma part je réclame le droit à un statut d’omnivore raisonnable.

    https://www.contrepoints.org

    Jean-Paul Laplace est Directeur de recherches honoraire à l'INRA. Il est membre de l’Académie Vétérinaire de France et de l’Académie nationale de Médecine. Docteur Vétérinaire, docteur en Physiologie animale, docteur d’État en Physiologie de la Nutrition, Jean-Paul Laplace a fait une carrière de chercheur en physiologie digestive, nutrition et neurophysiologie, à l'INRA.

    S'il ne reste qu'une seule mangeuse de viande sur la terre, ce sera moi!

    Mais, avant qu'il n'en reste qu'une, faudra chercher longtemps!

  • Saucisse aux choux

    (chanson de jazz, du chanteur-musicien Moustache)

    L’indole, une substance que l’on trouve dans le microbiote mais aussi dans les légumes crucifères, pourrait réduire l’accumulation de graisses dans le foie, d’après une étude récente publiée dans Hepatology.

    Largement associée au surpoids et au diabète, la maladie du foie gras non alcoolique trouve son origine dans les habitudes alimentaires caractéristiques des pays occidentaux, combinant un excès de graisses saturées et de sucres ajoutés. Elle toucherait aujourd’hui 1/3 de la population des pays développés et 90 % des personnes atteintes d’obésité. Il n'existe pas de traitements pour cette maladie, seul un changement d'alimentation et de mode de vie, comme celui proposé dans Le régime NASH contre la maladie du foie gras, permet de la guérir.

    Beaucoup de chercheurs essaient donc de trouver des solutions, plus ou moins naturelles, à cette maladie. Des scientifiques viennent récemment d'examiner les effets de l'indole sur l'accumulation des graisses hépatiques. L’idole (indole-3-carbinol) est un composé présent dans les crucifères (chou-fleur, chou de Bruxelles, brocoli...) faisant partie d’une famille des glucosinolates, dont les propriétés anti-inflammatoires et anticancéreuses ont largement été étudiées. C'est aussi un produit de la dégradation de l'acide aminé tryptophane par les bactéries du microbiote intestinal. 

    L'équipe de recherche a relevé les taux sanguins d'indole de 137 personnes. Elle a découvert ainsi que les niveaux d'indole étaient significativement plus faibles chez les personnes cliniquement obèses que chez les minces. Et chez les personnes ayant un taux d'indole plus faible, il y avait également une quantité plus importante de dépôts de graisses hépatiques.

    Afin de déterminer précisément l'impact de l'indole sur la maladie du foie gras, les scientifiques ont nourri des souris nourries avec un régime riche en matières grasses, accompagné d'indole. Résultats: le traitement à l’indole a permis de réduire de manière significative l'accumulation de graisse et l'inflammation du foie.

    En plus de réduire la quantité de graisse dans les cellules du foie, l'indole agit également sur les cellules de l'intestin qui envoient des signaux pour atténuer l'inflammation.

    Le régime NASH, associé à du sport, reste le seul moyen efficace de lutter contre la maladie du foie gras actuellement. À cela pourront potentiellement s’ajouter, un jour, des approches nutritionnelles apportant de l'indole ou poussant les bactéries intestinales à en produire. En attendant de meilleures preuves de l'action de l'indole, manger des crucifères reste une bonne idée, vues les multiples vertus de ces légumes, et c'est plus que compatible avec le régime NASH.

    D'AUTRES CRUCIFÈRES

    Légumes

    Arabidopsis : l'Arabidopsis thaliana ou Arabette des Dames,

    Armoracia: genre du Raifort,

    Barbarea: le cresson de terre (Barbarea verna),

    Brassica: les choux, la moutarde, les navets, le chou-rave, le colza, le rutabaga, le pe-tsaï (chou chinois),

    Crambe: le crambe maritime, ou chou marin,

    Eruca: la roquette,

    Erysimum: la giroflée,

    Eutrema: dont Eutrema Japonica, le wasabi, ou raifort japonais,

    Nasturtium: le cresson de fontaine,

    Raphanus  les radis.

    Plantes oléagineuses

    Brassica napus: le colza,

    Brassica rapa: la navette,

    Camelina sativa: la cameline.

    La sinapine (en), appelée aussi sinapoylcholine ou 3,5-dimethoxy-4-hydroxycinnamoyl-choline, est l’alcaloïde le plus présent au sein des graines oléagineuses de cette famille des Brassicacées.

    Plantes fourragères

    Brassica oleracea: les choux fourragers,

    Brassica napus: le colza fourrager, le rutabaga

    Brassica rapa subsp. rapa: le navet fourrager, la navette,

    Raphanus sativus: le radis fourrager.

    Il existe des plantes ornementales; quelques genres sauvages

    La plupart des Brassicaceae, même sauvages sont comestibles (feuille, tige et fleur à consommer en petite quantité car les essences sulfurées sont irritantes, voire rubéfiantes et vésicantes),

    à l'exception des vélars fausse Giroflée ou des giroflées des murailles potentiellement dangereuses (présence d'hétérosides cardiotoxiques), bien qu'elles ne semblent pas avoir provoqué d'accidents sérieux.

    Leur saveur est trop amère pour qu'on puisse avoir envie de les consommer en quantité.

    Les isothiocyanates des différentes plantes de cette famille ont des propriétés stimulantes, digestives, antiseptiques et expectorantes (mucolytiques)

    Poêlée de choux de Bruxelles et saucisse de Toulouse

    pour 3 -4 personnes

    1 kg de choux de Bruxelles: choisissez les plus petits du panier; 130 g de saucisse de Toulouse par personne, sel, poivre, 30 g de graisse de canard ou huile de pépins de raisins, du thym sec

    Coupez le pied des choux de Bruxelles et retirez les feuilles jaunes; les mettre dans une marmite d'eau bouillante salée et laisser cuire 25 mn à 30 selon la grosseur.

    Si, décidément ils sont très gros, les couper en deux; égouttez et réservez. A la cocotte-vapeur, vous cuirez seulement 10 mn après la rotation de la soupape.

    Coupez la saucisse de Toulouse en autan de morceaux que de convives; la piquer tout le long pour que la graisse s'écoule en cuisant, la faire griller 7 mn de chaque côté.

    La poser sur chaque assiette ou plat de service chaud.

    Faites sauter les choux de Bruxelles une dizaine de minutes à feu vif en les remuant de chaque côté pour qu'ils caramélisent bien et saupoudre, à la fin, du thym.

    Ajoutez à la saucisse de Toulouse, servez très chaud.

     

  • Si le corona virus cov/2019 vous intéresse..

     

    CARTE MONDIALE

    https://gisanddata.maps.arcgis.com/apps/opsdashboard/index.html#/bda7594740fd40299423467b48e9ecf6