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société - Page 30

  • Gâteau basque ménagère

    Ce n'est pas parce que l'on habite Toulouse, que l'on snobe nos voisins de pas loin!

    Préchauffez le four à 150°C

    Ingrédients:

    300 g de farine fine; 1 œuf entier plus 3 jaunes d'œufs

    200 g de beurre; 180 g de sucre en poudre

    Si vous avez supprimé depuis longtemps le sucre, ne pas en mettre plus de 50 g car il vous faut, aussi, un pot de confiture de cerise d’Itxassou

    1 cuillère à café de levure, 1 zeste de citron

    Pour la dorure:

    Une cuillère à café de lait, un jaune d’œuf

    Dans un bol en verre, placez tous les ingrédients cités ci-dessus, mélangez la pâte à l’aide d’un pétrisseur (ou de vos mains) pour obtenir une boule, réservez au frais pendant une demi-heure.

    Chassez les bulles d'airs en retravaillant la pâte puis, divisez la pâte pour former deux pâtons. À l’aide d’un rouleau à pâtisserie en bois, aplatissez vos pâtons en disques. Foncez le plus grand disque dans un moule à manqué que vous aurez préalablement chemisé beurre-sucre fin.

    Par-dessus le premier pâton, étalez la confiture de cerise d’Ixtassou puis recouvrez du second disque. Soudez les deux pâtes avec un peu d'eau ou jaune d’œuf pour éviter que la confiture ne s’échappe.

    Avec un jaune d’œuf et du lait, badigeonnez la surface de la tarte et dessinez des stries avec une fourchette.

    Mettre le gâteau à cuire pendant une heure jusqu’à obtention d’une croûte dorée.

    Démoulez sur un plat à gâteaux (plat plat; ben oui, quoi, il existe des plats à gâteaux un peu creusés…).

    On démoule plus facilement un gâteau en passant une lame de couteau entre le gâteau et le moule. Retournez le moule sur le plat et secouez le moule pour faire tomber le gâteau.

    Pour ne pas que votre gâteau aie un goût de ferraille si vous utilisez un moule en acier bleuie non adhésif, bien sûr!, il faut démouler assez vite.

    Protégez vos mains en plaçant un torchon sous le moule, d'un bord à l'autre: d'ailleurs, on ne sait pas pourquoi (dit la fameuse grand-mère) mais, ce faisant, le gâteau se démoule très bien ou mieux que vous ne le croyez, après avoir passé la lame du couteau….

  • Miel et cannelle pour les frimas hivernaux

    Quand les remèdes naturels surpassent les produits pharmaceutiques

    Le miel est utilisé comme remède depuis des milliers d’années; il peut se montrer très efficace pour soigner le rhume, la toux en particulier, sans provoquer le moindre effet indésirable (seules quelques légères nausées ont parfois été signalées dans les études considérées). Il est notamment recommandé pour soulager la toux aiguë chez les enfants, pour qui les sirops antitussifs sont finalement peu efficaces, voire contre-indiqués chez les nourrissons. Le miel est bien souvent cité comme " remède de grand-mère" à l’approche de l’hiver. Consommé seul ou pour sucrer une infusion, il soulage efficacement les gorges irritées. Dans le cadre d’une étude clinique sur les infections des voies respiratoires supérieures, des chercheurs ont pu confirmer ces propriétés bienfaisantes. Mieux: pour soigner ces maladies, le miel s’avère être plus efficace que les traitements médicamenteux traditionnels.

    Facilement accessible et bon marché, notamment par rapport aux antibiotiques, le miel pourrait ainsi être un excellent moyen de contribuer aux efforts visant à ralentir l’antibio-résistance. Les auteurs de l’étude soulignent néanmoins que d’autres essais contrôlés par placebo sont nécessaires avant de l’envisager. En outre, il existe plusieurs types de miels, il pourrait donc être intéressant de comparer leur action respective face à l’infection.

    L’antibio-résistance est un problème majeur, mondial, tant pour la santé humaine que la santé animale. Préserver l’efficacité des antibiotiques est aujourd’hui un réel défi. Si l’on ne réduit pas la consommation de ces médicaments, l’antibio-résistance pourrait devenir d’ici 2050 l’une des principales causes de mortalité dans le monde. Aujourd’hui, elle serait déjà responsable de près de 700’000 décès par an à l’échelle mondiale ; en France, elle est à l’origine de plus de 5500 décès par an.

    Les résultats de cette étude viennent d’être publiés dans la revue BMJ Evidence-based Medicine. Ses auteurs, trois chercheurs de l’Université d’Oxford, dressent le bilan de 14 essais cliniques, dont l’objectif était de tester l’efficacité de différents traitements pour soigner les infections des voies respiratoires supérieures (IVRS). Leur conclusion est assez surprenante.

    Une solution potentielle à l’antibio-résistance

    Le sujet de leur étude a été motivé par un constat inquiétant: aujourd’hui, les bactéries responsables d’infections chez l’Homme sont de plus en plus robustes. En effet, la prescription et la consommation abusive d’antibiotiques, que l’on observe depuis plusieurs années, leur a permis de développer au fil du temps une résistance à chacun de ces produits. Des bactéries " hautement résistantes " sont ainsi apparues dans les années 2000 et ne cessent de proliférer. Le phénomène est classé parmi les dix principaux risques auxquels la Grande-Bretagne est confrontée.

    Un comble lorsque l’on sait que dans bien des cas, ces antibiotiques sont tout bonnement inutiles. En effet, si l’infection est d’origine virale et non bactérienne, ces médicaments n’ont aucun effet. Dans le cas des IVRS, ce comportement inapproprié est très répandu. Pourtant, on sait que la grande majorité de ces infections sont causées par des virus. Mais, face aux demandes insistantes, certains médecins soucieux de préserver les relations avec leurs patients finissent par céder malgré les recommandations.

    C’est la raison pour laquelle les scientifiques cherchent aujourd’hui des remèdes alternatifs pour soulager les voies respiratoires. Dans ce contexte, les chercheurs britanniques ont analysé les résultats de plusieurs essais cliniques destinés à tester l’efficacité de divers traitements contre les IVRS. Quatorze essais cliniques, incluant plus de 1700 patients, ont été passés au crible.

    Les malades souffraient d’infections aiguës telles que la toux, le rhume et d’autres maladies de type grippal ; en revanche, bronchites et autres infections des voies inférieures étaient exclues du protocole. La plupart des remèdes conventionnels ont été testés: divers médicaments en vente libre (sans ordonnance) contre le rhume et la congestion nasale, des antibiotiques, mais aussi du miel.

    Plus précisément, parmi les 14 études, neuf utilisaient du miel pur, deux utilisaient du sirop Grintuss (un sirop antitussif contenant du miel et des complexes végétaux) et une utilisait du sirop Honitus (un autre sirop à base de miel et de plantes). Les deux autres études ont testé l’efficacité du miel combiné avec du café et du lait. Par ailleurs, neuf des études concernées étaient exclusivement pédiatriques.

    Résultat: la précieuse substance produite par les abeilles s’est avérée 36% plus efficace pour réduire le nombre de quintes de toux et aussi 44% plus efficace pour en diminuer la gravité. En outre, les patients traités avec du miel ont été rétablis plus rapidement: l’infection a duré en moyenne deux jours de moins qu’avec les autres traitements.

    Le miel semble donc doté de propriétés médicinales impressionnantes. Les chercheurs expliquent que ce pouvoir est dû au peroxyde d’hydrogène qu’il contient. Ce composé est en effet un très bon agent antibactérien; il est d’ailleurs couramment utilisé pour désinfecter les plaies cutanées superficielles. En outre, la consistance épaisse et visqueuse du miel est idéale pour tapisser le palais et la gorge, ce qui soulage rapidement les zones irritées.

    Source: BMJ Journals, Abuelgasim et al.

    Les STEC non O157 et la cannelle

    " Prévenir naturellement des maladies d’origine alimentaire avec la cannelle ", source communiqué de la Washington State University du 16 juillet 2014.

    En cherchant des moyens de prévenir certaines des maladies d’origine alimentaire les plus graves causées par des bactéries pathogènes, deux scientifiques de l’université d’État de Washington ont trouvé quelque chose de prometteur dans une épice commune en cuisine, la cannelle.

    Les résultats récents ont été publiés dans la revue Food Control suggèrent que l’huile de Cinnamomum cassia peut agir efficacement en tant qu’antibactérien naturel dans l’industrie alimentaire. Les résultats de l’étude s’ajoutent à un ensemble de connaissances qui aideront à améliorer la sécurité des aliments et à réduire ou d’éliminer les cas d’intoxication alimentaire et des décès connexes.

    Dans l’étude, l’huile essentielle a détruit plusieurs souches de Escherichia coli (E. coli) producteurs de shigatoxines connus par le Centers for Disease Control and Prevention étant des STEC non O157. L’étude portait sur six souches principales de STEC non O157, a déclaré la co-auteure, Lina Sheng, étudiante en troisième cycle à l’école en science des aliments.

    L’huile de Cinnamomum cassia est efficace à faibles concentrations, dit-elle, environ 10 gouttes diluées dans un litre d’eau ont détruit les bactéries en 24 heures.

    La hausse des préoccupations des additifs chimiques sur la santé a renforcé la demande pour les additifs alimentaires naturels, a déclaré la co-auteure Meijun Zhu, professeure à l’École en science des aliments.

    "Notre objectif est d’explorer les composés bioactifs naturels dérivés des plantes comme antimicrobien pour maîtriser les pathogènes d’origine alimentaire, afin d’assurer la sécurité des produits réfrigérés", a-t-elle dit.

    "L’huile peut être incorporée dans des films et des revêtements pour emballage de la viande et des produits réfrigérés ", a dit Sheng. " Elle peut également être ajoutée lors de l’étape de lavage de la viande, des fruits ou des légumes pour éliminer les micro-organismes".

    Cinnamon cassia est produite principalement en Indonésie et a une odeur plus forte que l’autre variété de cannelle commune de Ceylan.

    En plus de l’huile de Cinnamomum cassia, Sheng prévoit d’étudier une autre source naturelle pour détruire les bactéries. Elle et ses collègues étudieront le potentiel du pissenlit pour inhiber les bactéries liées à la mammite bovine, une infection des glandes mammaires des vaches laitières.

    Votre boisson vitalité pour l'hiver

    Même quantité d'eau en bouteille, de miel, de cannelle en poudre

    Mélangez le tout SANS FAIRE BOUILLIR

    Boire la valeur de deux à trois cuillères à soupe matin et soir (pendant les épidémies hivernales et… la covid) ou le matin uniquement les autres périodes de l'année.

    La cannelle fait baisser le taux de sucre dans le sang (je l'ai expérimenté moi-même, ayant subi 5  années et demi de perf. mensuelle de 500 mg de cortisone, mon taux de sucre était limite alors que depuis plus de 50 ans, j'évite le sucre au maximum).

    La cannelle contient du chrome qui donc, réduit le sucre dans le sang… en même temps, aide à lutter contre le surpoids.

    Assertions vérifiées sur moi. Comme la plupart des infos de ce blog.

  • Traduire devant la Haute Cours de Justice Buzyn et Cie

     Covid-19 : " On a trouvé trop de personnes âgées décédées chez elles de faim et de soif "

    La commission d’enquête du Sénat sur la gestion de la crise du coronavirus a repris ses travaux ce mardi en auditionnant les professionnels et associations au service des personnes âgées. Ces derniers ont raconté le lourd calvaire vécu par les aînés dépendants en établissements ou à domicile.

    Le drame des personnes âgées isolées à domicile

    Devant les sénateurs, les acteurs de la prise en charge à domicile ont dénoncé l’isolement des aînés pendant la période du confinement. "On a trouvé beaucoup trop de personnes âgées décédées chez elles parce qu’elles n’avaient pas mangé ou pas bu", raconte Joëlle Martinaux, présidente de l’union nationale des centres communaux et intercommunaux d’action sociale (Unccas). " Rien ne justifie qu’on mette en isolement total des personnes très âgées. " Les professionnels du secteur décrivent le syndrome du glissemen : des personnes, autonomes avant la crise, sont devenues dépendantes à cause du confinement et du manque de visites de leurs proches. De plus, " les aidants à domicile ne pouvaient pas se fournir en masques car ils n’étaient pas soignants ", souligne Clémentine Cabrières, à la tête de l’association française des aidants.

    Dans les Ehpad, le bilan est tout aussi négatif, avec actuellement 14 000 personnes décédées depuis le début de l’épidémie. Les représentants de directeurs d’établissements ont dénoncé un manque d’information de la part des autorités sanitaires, notamment au début de la crise. " Début février, nous avons écrit à Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, pour avoir des informations sur les protocoles sanitaires. Nous n’avons eu aucune réponse pendant un mois ", explique Florence Arnaiz-Maumé, Déléguée général du SYNERPA, syndicat national des établissements et résidences privées pour personnes âgées. "Olivier Véran nous a réunis enfin le 3 mars. Au final, nous avons pu mettre en place tous les protocoles mais toujours avec 3 semaines de retard".

    www.publicsenat.fr

     

  • Haricots frais à l'espagnole

    Pour 6 ou 8

    500 à 650g de haricots blanc frais écossés; 2 boudins de viande; 1 cuillère de graisse de canard

    200 g de jambon cru; 200 g de lardons de cansalade

    2 chorizo crus; 1 pincée piment d’Espelette; 1 pincée sel

    Versez les harico s dans 1 litre d'eau dans une marmite. Ajoutez ensuite les lardons cuits à secs ainsi que le chorizo (ils rendront un peu de graisse) rajoutez la graisse de canard et coupez le jambon cru en lamelles que vous faites sauter une minute.

    Rajoutez le tout dans la marmitte aux haricots et ajoutez de l’eau si nécessaire pour couvrir le tout.

    Faites cuire à couvert pendant 1 bonne heure en rajoutant de l’eau si nécessaire. Mélangez régulièrement.

    Ajoutez le piment d'Espelette et une pincée de sel à mi-cuisson.

    Incorporez le boudin 1/4 heure avant la fin de la cuisson goûtez et poursuivez la cuisson si nécessaire.

    Vous pouvez également rajouter des rondelles de carottes pelées pour plus de goût et/ou du concentré de tomate dilué dans une louchette de bouillon pour donner bonne mine à votre ragout.

     

  • Qui a inventé le mot gastronomie?

    J'attends vos réponses

  • Hygiène

    Vous ne cuisinerez plus de la même façon après la lecture de cet article.

    Si l’hygiène alimentaire est une priorité de tous les instants dans la restauration, à la maison c’est une autre paire de manches. Dans notre cuisine, point de règles sanitaires et de contrôles garantissant un faible risque microbiologique, source d’intoxications alimentaires.

    Jean-François Tostivint, directeur adjoint de l’École hôtelière de Paris - CFA Médéric (1), nous aide à y voir plus clair, passant en revue les pratiques pas très catholiques dont nous sommes tous coupables.

    Utiliser une planche à découper en bois (et mal la laver)

    De la jolie planche en bambou peu gourmande en place au billot de boucher équipé de sa rigole qui permet d'accueillir le jus du rôti du dimanche, chacun possède son objet du crime. "Le bois est à proscrire car il est tendre.

    Les bactéries vont se nicher dans les fentes laissées par les coups de couteau", explique notre expert. Dans les cuisines professionnelles, seules les planches en plastiques sont autorisées: "nous allons plus loin puisque nous utilisons des planches différentes pour les légumes (de couleur verte), pour le poisson (bleue) et pour la viande (rouge)".

    Jean-François Tostivint tempère: "si l'on souhaite malgré tout utiliser sa planche en bois, il convient de la laver comme il faut". C'est-à-dire qu'on ne pense même pas à couper son filet de poulet sur la planche ayant servi à éplucher et à couper les carottes sans l'avoir préalablement nettoyée. "On utilise de la paille de fer ou une brosse, du produit vaisselle et on frotte. Une fois par mois, on fait tremper notre planche dans de l'eau et du vinaigre blanc voire de la javel".

    Perso, je passe du Javel après chaque utilisation

    Ne pas laver les légumes après épluchage

    Les légumes doivent être lavés deux fois: avant et après épluchage.

    Laver ses légumes est affaire de bon sens. Néanmoins, peu d'entre nous savent qu'il faut repasser par la case évier après les avoir épluchés. "On va tenir dans notre main une carotte qui sortait à l'origine de terre. Il faut imaginer que la main est contaminée et qu'on va toucher le légume au moment de l'épluchage", explique le directeur adjoint de l’École hôtelière Médéricuillère

    Même si la carotte nous semblait propre, on la lave à nouveau pour nous débarrasser de tous les résidus de terre. Et pour les carottes nouvelles dont on garde la peau? "On les brosse comme il faut".

    Perso, j'utilise de l'eau bicarbonatée et je laisse tremper un peu

    Mal se laver les mains, ne pas enlever sa montre...

    L'hygiène en cuisine, c'est la base. On n'hésite pas à imiter les règles appliquées au quotidien dans les cuisines professionnelles (restaurants).

    Le lavage de mains d'abord. "Il faut se savonner jusqu'à mi-bras, comme les chirurgiens. On compte 15 secondes puis on se rince les mains avant de les essuyer avec du papier absorbant", détaille Jean-François Tostivint. Exit le torchon fleuri, joli nid à bactérie, on opte pour un essuie-tout à usage unique. Avant cela, on aura pris soin de se délester de nos bijoux et de notre montre qui sont porteurs de microbes. Enfin, on s'attache les cheveux, on remonte ses manches et, idéalement, on enfile un tablier. (avant lavage des mains, bien sûr).

    Rompre la chaîne du froid

    La température idéale

    Pour travailler un produit sensible tel que la viande ou le poisson, on privilégie une température comprise entre 20 et 22 °. S'il fait plus chaud, on sort les denrées au dernier moment.

    "Lorsque nous cuisinons, nous devons veiller à garantir une certaine sécurité au niveau des matières premières". Et c'est particulièrement vrai pour les produits sensibles tels que la viande, le poisson, le beurre et la crème qui présentent des risques alimentaires importants en cas de rupture de chaîne du froid.

    "Lorsque que l'on travaille un poisson ou une viande crue, on le fait rapidement puis on place à nouveau le produit filmé au réfrigérateur avant de le cuire". On limite ainsi de voir les bactéries se démultiplier.

    Ne pas se méfier de la coquille d'œuf

    "On voit les œufs propres mais il ne faut pas oublier d'où ils viennent", sourit Jean-François Tostivint. Il est important de noter que, s'ils paraissent immaculés, les œufs vendus en France ne sont pas lavés et ce pour une raison très simple: leur lavage abîmerait la cuticule de l'œuf qui permet de maintenir à distance les bactéries et donc de limiter les risques de salmonellose.

    C'est pourquoi il est nécessaire de tenir les coquilles d'œuf à distance de nos préparations, c'est-à-dire, par exemple, ne pas toucher le blanc avec au moment de le séparer du jaune.

    De la même façon, "la demi-coquille d'œuf déposée au centre du steak cru, c'est interdit depuis environ 10 ans. Mais il faut tout de même relativiser les risques, on a mangé des tartares de cette façon pendant des années". (Heu… c'est la moutarde qui est “antibactérienne“ grâce au vinaigre).

    Interdit de laisser les emballages dans le réfrigérateur

    Savez vous que ce n'est pas une bonne idée de ranger tels quels nos produits au réfrigérateur, Il faut ôter tous les emballages superflus, susceptibles d’apporter leur lot de poussières et autres ennemis dans le frigo. "Il faut décontaminer les produits avant de les ranger au frais.

    Dans les chambres froides des restaurants, nous ne gardons aucun carton", nous apprend Jean-François Tostivint. Il s'agit d'imiter les professionnels en plaçant nos aliments dans des boîtes en plastique adéquates et en reportant sur des étiquettes les dates de péremption.

    Mettre des plats encore chauds au frigo

    Une bien mauvaise habitude qui nuit à la chaîne du froid: placer au réfrigérateur des plats encore chauds. "En mettant du chaud dans le réfrigérateur, on met en danger tous les produits du frigo, les variations de températures sont dangereuses", alerte le professionnel. On en revient à cette fameuse chaîne du froid à laquelle il faut veiller en permanence. Dans l'idéal, il faut attendre deux heures avant de mettre un plat déjà cuisiné au frais. Les professionnels, eux, ne s'embêtent pas avec ces considérations puisqu'ils ont des cellules de refroidissement qui permettent de descendre un aliment en température en quelques minutes.

    Ne pas laver les fruits et légumes bios

    Vous vous dites que votre pomme bio garantie sans pesticides peut être frottée sur votre jean puis dégustée telle quelle. Et pourtant, c'est sans compter sur les bactéries qui s'y trouvent, inéluctablement.

    "Au supermarché et au marché nous faisons tous la même chose: quand nous allons choisir nos fruits et légumes nous les prenons en mains et les reposons s'ils sont trop fermes ou trop mûrs. Or, entre les poignées de main, les portes poussées (des WC entre autres) et les éternuements, il est impossible que le produit ait échappé à la contamination", conclut l'expert.

    Le mieux est de prendre un sachet et l'utiliser comme un gant, vous pourrez reposer le produit sans avoir mis des bactéries sur vos mains... ni laissé les vôtres.

    Une fois rentré, sortez vos produits du sachet et passez dans de l'eau bicarbonaté.

    En ces temps d'épidémie, c'est mieux de faire attention.

    Cependant, si vous n'êtes pas sûr-e de l'état de la poche (sachet), sortez les produits en faisant attention de ne pas les toucher et laissez la poche trois jours dans un coin avant ré-utilisation; elle sera débarassée -un peu- du coronavirus