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société - Page 24

  • Café et changement climatique:

    a redécouverte d’une espèce sauvage prometteuse

    Aaron P Davis

    Delphine Mieulet

    The Conversation France - CC BY ND

    Le monde raffole du café. Plus précisément, il raffole du café arabica. De l’odeur de ses grains fraîchement moulus à la dernière gorgée, c’est tout simplement un délice pour les sens.

    Le robusta, qui est l’autre espèce de café la plus répandue, est presque aussi commercialisé que l’arabica, mais beaucoup moins savoureuse. Il est d’ailleurs principalement utilisé pour fabriquer du café instantané ou réaliser des mélanges, tandis que l’arabica est l’apanage des baristas exigeants et des expressos coûteux.

    Les consommateurs sont peut-être satisfaits, mais le changement climatique rend les producteurs de café amers. Les maladies et les parasites deviennent plus fréquents et plus graves avec la hausse des températures. L’infection fongique connue sous le nom de rouille des feuilles du caféier a dévasté des plantations en Amérique centrale et du Sud.

    Et si les cultures de robusta ont tendance à être plus résistantes, elles ont besoin de beaucoup de pluie – un défi de taille alors que les sécheresses prolifèrent.

    Ce contexte menaçant annonce pour la caféiculture un futur plutôt sombre. L’une des solutions les plus prometteuses consiste à développer de nouvelles cultures de café plus résistantes, qui devront non seulement tolérer des températures plus élevées et des précipitations moins prévisibles, mais également continuer à satisfaire les attentes des consommateurs en matière de goût et d’odeur.

    Trouver la combinaison parfaite de caractéristiques dans une nouvelle espèce semblait peu probable. Mais dans une recherche que nous avons récemment publiée, mes collègues et moi-même révélons une espèce de café sauvage peu connue… qui paraît la plus prometteuse à ce jour.

    Cultiver le café dans un monde réchauffé

    Coffea stenophylla a été décrite pour la première fois en 1834 à la Sierra Leone. Il a été cultivé dans les régions les plus humides de l’Afrique de l’Ouest supérieure jusqu’au début du XXe siècle, lorsqu’il a été remplacé par le robusta, nouvellement découvert et plus productif. L’industrie du café l’a alors largement oubliée. Il a néanmoins continué à pousser à l’état sauvage dans les forêts humides de Guinée, de la Sierra Leone et de Côte d’Ivoire, où il a ensuite été menacé par la déforestation.

    Nous avons retrouvé sa trace à la fin de l’année 2018 à la Sierra Leone après l’avoir cherchée pendant des années. Mais nous ne parvenions pas à trouver d’arbres en fruits jusqu’à la mi-2020, lorsqu’un échantillon de 10 g a été récupéré pour être dégusté.

    Déjà au XIXe siècle, des botanistes proclamaient la supériorité de la saveur du café stenophylla, et avaient identifié sa bonne résistance à la rouille des feuilles de caféier et à la sécheresse. Ces premiers dégustateurs étaient cependant souvent inexpérimentés, nous avions donc peu d’attente avant de le déguster pour la première fois à l’été 2020. Mais dès les premières gorgées, goûtées avec cinq autres experts du café, ça a été pour nous une révélation… C’était comme s’attendre à du vinaigre et se voir servir du champagne !

    Cette première dégustation à Londres a été suivie d’une évaluation approfondie des saveurs de ce café dans le sud de la France, menée par ma collègue de recherche Delphine Mieulet. Elle a réuni 18 connaisseurs de café pour une dégustation à l’aveugle. Ils ont décrit un profil complexe, avec une douceur naturelle, une acidité moyenne-haute, un goût fruité et un bon corps. Bref, ce que l’on peut attendre d’un arabica de haute qualité.

    En fait, ce café semblait très proche de l’arabica. Lors de la dégustation de Londres, l’échantillon de la Sierra Leone a été comparé à l’arabica du Rwanda. Lors de la dégustation française à l’aveugle, la plupart des juges (81 %) ont déclaré que le stenophylla avait le même goût que l’arabica, contre 98 % et 44 % pour deux échantillons témoins d’arabica, et 7 % pour un échantillon de robusta.

    Les dégustateurs ont relevé des notes de pêche, de cassis, de mandarine, de miel, de thé noir léger, de jasmin, de chocolat, de caramel et de sirop de fleurs de sureau. En bref, le café stenophylla est un pur délice. Et bien qu’il ait obtenu un score élevé pour sa ressemblance avec l’arabica, l’échantillon de café stenophylla a aussi été identifié comme tout à fait unique par 47 % des juges. Cela signifie qu’il existe peut-être une nouvelle niche commerciale pour ce café redécouvert.

    Les testeurs ont approuvé la saveur douce et fruitée de la stenophylla. Cirad, Author provided

    De nouveaux terrains à explorer

    Jusqu’ici, aucune autre espèce de café sauvage avait réussi à s’approcher dans les saveurs de la qualité de l’arabica. D’un point de vue scientifique, les résultats sont convaincants, car il était assez surprenant que la stenophylla ait le même goût que l’arabica. Ces deux espèces ne sont pas étroitement liées, elles sont originaires de côtés opposés du continent africain et les climats dans lesquels elles poussent sont très différents. Elles ne se ressemblent pas non plus : la stenophylla a des fruits noirs et des fleurs plus complexes que les cerises de l’arabica, qui sont rouges.

    On a toujours considéré que le café de qualité supérieure était l’apanage de l’arabica – originaire des forêts d’Éthiopie et du Soudan du Sud – et particulièrement lorsqu’il est cultivé à des altitudes supérieures à 1 500 mètres, où le climat est plus frais et la lumière meilleure.

    Le stenophylla remet cette idée en cause. Endémique de la Guinée, du Sierra Leone et de la Côte d’Ivoire, il pousse dans des conditions chaudes à basse altitude. Plus précisément, à une température annuelle moyenne de 24,9 °C – 1,9 °C de plus que le robusta et jusqu’à 6,8 °C de plus que l’arabica. Le stenophylla semble également plus tolérant aux sécheresses, et potentiellement capable de grandir avec moins de précipitations que l’arabica.

    Le café robusta peut pousser dans des conditions similaires à celles du stenophylla, mais les agriculteurs sont rémunérés à un prix deux fois moins important que celui de l’arabica. Cette nouvelle espèce serait donc un moyen de cultiver un café au goût supérieur dans des climats beaucoup plus chauds. Et bien que ces arbres produisent moins de fruits que l’arabica, leur rendement reste suffisant pour être commercialement viable.

    Pour sélectionner les caféiers du futur, nous avons besoin d’espèces ayant une grande saveur et une forte tolérance à la chaleur. Le croisement de la stenophylla avec l’arabica ou le robusta pourrait rendre ces deux variétés plus résistantes au changement climatique et même améliorer leur goût, dans le cas du robusta.

    Grâce à la redécouverte de la stenophylla, l’horizon du café pourrait se dégager un peu.

    Bis-bis-bis répétita

    Hé, hé… depuis toujours je bois un mélange moitié robusta, moitié arabica; ce café que l'on appelle le “café des ménages“ et, cerise sur le gâteau il est vraiment le moins cher.

    Je re-re-redis que j'ai abandonné les cafetières électriques car leurs tuyaux sont en plastique et que la chaleur dégrade celui-ci en composés chimiques.

    J'ai acheté une cafetière à l'ancienne, en émail, qui possède aussi un filtre en émail; les trous du filtre sont trop gros et je mets des filtres papiers afin d'éviter le marc de café. Il faut acheter des filtres “marrons“ car les filtres blancs sont super trop trempés dans des filtres chimiques de blanchiment!

    On met une cuillère à soupe par tasse et on n'oublie pas la cuillère supplémentaire “dite la cuillère pour la cafetière). Bien sûr, si vous passez un litre de café avec une énorme cafetière émail, vous rajouter une autre cuillère à soupe.

    Ha, utilisez de l'eau en bouteille et cette eau ne doit pas dépasser les 80°. Vous laissez couler juste quelques gouttes d'eau sur le café pour qu'il développe son arôme et vous attendez une minute avant de verser l'eau -pas trop vite- pour un café d'une puissance aromatique que vous n'imaginez pas!

    Inutile de faire du café pour trois jours; il se boit, au maximum, le lendemain de sa création.

    La cafetière à l'ancienne peut se réchauffer sur le feu de la gazinière, attention à ne pas vous brûler avec l'anse. Dès qu'il fait beau, je bois le café température de la maison.

  • Vivent les nanas!

    29 avril 1945.

    Les femmes votent pour la première fois en France à l’occasion des élections municipales. Ce premier scrutin est la manifestation concrète de l’ordonnance du 21 avril 1944 ouvrant le suffrage universel aux citoyennes françaises.

    Ce droit élémentaire a été obtenu un siècle après les hommes, qui ont pu bénéficier du droit de vote au suffrage universel dès 1848.

    Suffrage universel? il faut savoir que seuls les nobles et riches pouvaient voter avant 1848.

  • La baguette en lice pour l’Unesco

    "Le repas français n’est pas imaginable sans pain":

    Avec le concours de chercheurs sur l’alimentation basés à Tours, la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française espère voir son produit emblématique, la baguette de pain, classé au patrimoine immatériel de l’Unesco en 2022.

    Par Guillaume Fischer - valeursactuelles.com

    Choisi par le gouvernement français devant le jeu jurassien le Biou d’Arbois et le toit en zinc parisien, le savoir-faire artisanal et la culture de la baguette française représentent désormais les couleurs nationales pour la cuvée 2022 des classements au patrimoine immatériel de l’Unesco.

    Les conditions pour bénéficier de ce label dispensé par l’organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture doivent respecter principalement trois critères: l’expertise, la fonction sociale, et la signification culturelle du bien. "Le fait d’avoir été sélectionné constitue déjà un premier motif de satisfaction, assure Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française (CNBPF).

    Car c’est la reconnaissance d’un produit populaire, la baguette, et d’une profession ancestrale, boulanger". Seuls 300 produits dans le monde bénéficient du label de l’Unesco. Si le classement des biens matériels et naturels au patrimoine mondial date de 1972, celui des biens immatériels a seulement 17 ans d’existence.

    Dans ce contexte, la participation de chercheurs de l’Institut Européen d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation (IEHCA), dépendant de l’université de Tours, a été déterminante pour monter un dossier performant. C’est déjà cette agence de recherche et de développement scientifique unique en France qui avait obtenu en 2010 le classement du repas gastronomique français par l’Unesco. Composée de sept personnes et adossée à l’université de Tours, elle a aussi été la cheville ouvrière de la reconnaissance de la ville, patrie de Rabelais, parmi les quatre cités françaises de la gastronomie.

    Dans le cas présent, le document contient notamment une étude historique et anthropologique précise du savoir-faire et de la consommation de la baguette française. Côté produit, le dossier rappelle en premier lieu que seuls quatre ingrédients y ont droit de cité: farine, eau, sel et levain.

    Au plan du savoir-faire, il met en exergue les étapes indispensables de la fabrication artisanale d’une baguette de pain digne de ce nom: le pétrissage, lent; la fermentation, naturelle; le façonnage, manuel; enfin la cuisson, mesurée. Les aspects sociaux et culturels y figurent également au premier rang".

    La baguette s’identifie parfaitement à la France, constate Dominique Anract, confiant dans l’aboutissement de sa candidature. A preuve, il y a autant de boulangeries, 32 000, que de communes, et autant de goûts différents que de régions. Chacun de nos concitoyens achète sa baguette quotidiennement et le repas français n’est pas imaginable sans pain"

    La baguette: une histoire française

    Si les pains longs, appelé marchands de vin, apparaissent au XIXe siècle à Paris, l’emploi du mot baguette date seulement de 1903. "Pour autant, il n’y a encore aucune norme de poids et de taille, explique Loïc Bienassis, historien à l’IEHA. L’emploi du mot baguette est ainsi plus qu’un usage de langage qu’une norme".

    Après la fluctuation de l’entre-deux guerres, ce type de pain se standardise dans les années 50. "Il devient un produit typiquement français, au même titre que le béret, auprès des visiteurs étrangers, poursuit le chercheur. Il faudra attendre 1960 pour que nos concitoyens s’approprient la baguette, d’abord les Parisiens, puis les habitants des grandes agglomérations, enfin les ruraux vers 1970".

    La montée en gamme de ce pain à croute de 60 cm et de 250 grammes environ est également un élément déterminant de sa notoriété. Adopté par décret ministériel en 1994, le label de tradition française, prescrivant les fondamentaux de la fabrication du pain et excluant ainsi tout additif, a fait grimper en flèche sa consommation.

    Impact d’un éventuel classement

     

    La préservation et la protection de la baguette, qu’induirait une reconnaissance au patrimoine mondial, auraient un impact vertueux sur plusieurs plans. "Elle permettrait d’une part de redorer le blason du métier de boulanger“, assure Dominique Anract, exploitant d’une boulangerie dans le 16e arrondissement parisien.

    L’artisan fait d’autre part valoir la prise de conscience auprès des consommateurs français de la richesse du produit. "Le classement de la baguette permettrait enfin d’en assurer son rayonnement à l’international, explique le boulanger. A la clé, des retombées importantes, avec notamment la création d’une route des pains en France pour les étrangers, sur le même modèle que les routes des vins".

    A quand la demande d'inscription de notre chocolatine?

     

  • Cuisses de pintade au chou et aux salsifis

    Pour 4 personnes

    4 cuisses de pintade

    2 oignons et 2 gousses d’ail émincés; 2 c. à s. d’huile d’olive

    1 petit chou frisé: 700 g de salsifis en pot de verre ou frais

    1 citron et un cube de bouillon

    Lavez le chou et le laisser tremper 10 mn dans de l'eau bicarbonatée durant 10 mn s'il vient du commerce ou de l'eau vinaigrée s'il vient du jardin et l’émincer finement.

    Préparer les salsifis. Les brosser pour les débarrasser de la terre avant de les éplucher à l’aide d’un épluche légumes.

    Placez-les au fur et à mesure dans un récipient d’eau citronnée. Les couper en tronçons d’un centimètre.

    Faites rotir les cuisses de pintades pour les colorer, dix minutes avec de l'huile d'olive ou graisse de canard.

    Dans une sauteuse, faire revenir les oignons et l’ail avec l’huile d’olive pendant 5 minutes. Ajouter les salsifis, égouttés et rincés, et un verre d’eau ou du bouillon maison à la volaille.

    Ajoutez le chou sur le dessus puis les cuisses de pintade. Couvrir et laissez mijoter à feu doux pendant 30 minutes.

    Retournez éventuellement les cuisses de pintade en cours de cuisson. En cas de perte importante de vapeur, rajouter quelques cuillérées d’eau. Vérifiez la cuisson avant de servir bien chaud.

    Préparez ainsi aussi: des morceaux de lapin ou du poulet.

  • Laissez la nature aux agriculteurs!

    Il ne fallait pas voter pour eux!

    Castanet-Tolosan (31) : le Conseil municipal de la mairie EELV commence par une méditation collective

     […] Après l’appel, le nouveau maire écologiste, Xavier Normand (EELV), a donné la parole à son adjointe au maire déléguée à l’enfance, à la jeunesse et aux sports. Spécialiste des massages de bien-être dans la vie, Emilie Desmons-Costes a proposé à “toutes les personnes présentes de prendre un petit temps de centrage, afin de bien démarrer.

    Le but est d’arriver vraiment dans cette salle, de rassembler toute notre attention, notre concentration pour cette réunion. Je souhaite que le meilleur de nous soit mis au service de Castanet que nous avons tous en commun.” […]

    La Dépêche du Midi

    D'ici qu'elles obligent les gosses à l'école communale à méditer deux ou trois heures par jour….

    Et ça se présente à la présidentielle?

  • Bon à savoir!

    Le Conseil de l’Europe rappelle que le pass viole les droits fondamentaux

    Le Conseil de l’Europe qui regroupe tous les États européens, à l’exception de la Biélorussie, du Kosovo et du Vatican est le parrain de la Cour européenne des droits de l’homme. Le 27.01.2021 dans sa résolution 2361/2021, il rappelle entre autres, que « personne ne peut être vacciné contre sa volonté́, ou sous la pression ».

    « Les 47 États membres sont invités à̀ signaler avant la vaccination que la vaccination n’est pas obligatoire et que les personnes non vaccinées ne doivent pas subir de discrimination.

    La discrimination est également expressément interdite en cas de risques sanitaires existants ou si une personne ne souhaite pas être vaccinée

    Les fabricants de vaccins sont tenus de publier toutes les informations sur la sécurité́ des vaccins.

    La plus importante organisation de défense des droits de l’homme en Europe a désormais établi des normes et des obligations, ainsi que créer des lignes directrices en vertu du droit international, qui doivent être appliquées par les 47 États membres, y compris l’UE en tant qu’organisation.

    Les discriminations, par exemple sur le lieu de travail ou les interdictions de voyager pour les personnes non vaccinées, sont donc exclues dans toute procédure judiciaire, contre toute autorité́, tout employeur, tout fournisseur de voyages, tout responsable de maison…

    Cette résolution n‘est pas contraignante pour les états, mais rappelle les droits fondamentaux de notre civilisation sur lesquels pourront s’appuyer les juges pour récuser toute tentative d’y porter atteinte.

    Covid-19 : le vaccin jugé peu efficace sur les personnes immunodéprimées
    https://www.francesoir.fr/societe-sante/covid-19-le-vaccin-juge-peu-efficace-sur-les-personnes-immunodeprimees

     

  • 13 médicaments qui font grossir

    d'autres font maigrir

    De nombreux médicaments influencent le poids, parmi lesquels antidiabétiques, antidépresseurs, anti-épileptiques et anti-psychotiques.

    Ils sont censés vous soigner, mais ils vous font parfois grossir ou maigrir... Des scientifiques de la Mayo Clinic  (Rochester, Minnesota) publient dans la revue Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism une liste de médicaments courants qui influencent le poids des patients.

    La prise de poids ou la perte de poids est un effet secondaire qui peut être associé à différents médicaments. Les médecins doivent connaître ces effets secondaires lorsqu'ils prescrivent ces médicaments à leur patient afin de l’informer des risques pour qu’il adapte son hygiène de vie.

    Ici, les scientifiques ont mené une revue de littérature systématique et une méta-analyse pour faire une synthèse des médicaments couramment prescrits et associés avec des changements de poids. Ils ont recherché dans les bases de données internationales des essais cliniques qui comparaient un médicament à un placebo et mesuraient les changements de poids.

    Résultats: 257 essais cliniques randomisés portant sur 54 médicaments et 84.696 patients ont été inclus dans l’analyse. Un gain de poids était associé avec les médicaments suivants:

    des antidépresseurs: amitriptyline (1,8 kg), mirtazapine (1,5 kg),

    des anti-psychotiques: olanzapine (2,4 kg), quetiapine (1,1 kg), risperidone (0,8 kg),

    un anti-épileptique: gabapentine (2,2 kg),

    des anti-diabétiques: tolbutamide (2,8 kg), pioglitazone (2,6 kg - médicament retiré du marché en France), glimepiride (2,1 kg), gliclazide (1,8 kg), glyburide (2,6 kg), glipizide (2,2 kg), sitagliptine (0,55 kg), natéglinide (0,3 kg).

    D’autres médicaments étaient associés à une perte de poids:

    Des antidiabétiques: metformine (1,1 kg), acarbose (0,4 kg), miglitol (0,7 kg), pramlintide (2,3 kg), liraglutide (1,7 kg), exénatide (1,2 kg),

    Des anti-épileptiques: zonisamide (7,7 kg), topiramate (3,8 kg),

    Un médicament utilisé pour le sevrage tabagique: bupropion (1,3 kg),

    Un antidépresseur: la fluoxetine (1,3 kg)

    Pour de nombreux autres médicaments, par exemple prescrits contre l’hypertension ou des anti-histaminiques, les modifications de poids n’étaient pas significatives ou les preuves faibles.