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santé - Page 7

  • Pour les végans...

    Si vous saviez ce que je pense de votre nourriture...

    Une étude anglaise montre que le régime végan est associé à une augmentation de 43% du risque de fractures

    Selon une étude réalisée par le scientifique Tommy Tong et son équipe de l’Université d’Oxford, en Angleterre, les régimes végétaliens et végétariens augmentent le risque de fractures. Les conclusions de ces recherches ont été publiées dernièrement dans la revue spécialisée BMC Medicine.

    Le travail les chercheurs britanniques est sans aucun doute le plus poussé jamais effectué à ce sujet. Et pour cause, ils ont suivi 54 898 participants pendant une période particulièrement longue de près de 18 ans. Au départ de l’étude, chacun a déterminé son régime alimentaire et quatre groupes ont ainsi été créés : les végétariens (15.499), les végétaliens (1982), les consommateurs de poissons (8037) et les consommateurs de viande (29.380). Pou rappel, les végétariens ne mangent ni viande ni poisson et les végétaliens ne consommant ni viande, ni poisson, ni œufs, ni produits laitiers. Afin de ne rien laisser au hasard, les scientifiques ont également collecté des données médicales, socio-économiques ou encore de style de vie.

    Suite à la très longue période d’observation, l’équipe de Tommy Tong a relevé un total de 3941 fractures chez les volontaires engagés dans l’étude. Et comme on pouvait s’y attendre, l’analyse des données enregistrées par les différents spécialistes a permis d’établir un lien de cause à effet concret entre régime alimentaire restrictif et augmentation du nombre de fractures. On apprend notamment que les végétaliens font face à un risque général de fracture 43% plus élevé que les personnes qui mangent de viande. Chez les consommateurs de poisson et les végétaliens, ce risque est respectivement plus grand de seulement 26% et 25%. Grâce aux chiffres, les scientifiques impliqués dans l’étude ont également pu constater que la fracture la plus répandue concerne la hanche (avec 2,31 fois plus de risque) mais aucune différence n’a été faite entre les bras, les poignets et les chevilles.

    Une moins bonne santé des os

    Selon les conclusions du groupe d’étude, les résultats s’expliquent en grande partie par le fait que l’indice de masse corporelle (IMC) est moins élevé chez celles et ceux qui ne mangent pas de viande et consomment ainsi moins de calcium et de protéines. Conséquence, leurs os ont une santé bien moins bonne, se fragilisent et cassent plus facilement. Cependant, les scientifiques de l’Université d’Oxford impliqués dans l’étude affirment que cette conclusion est globale et que par manque de données disponibles, ils n’ont par exemple pas pu faire la distinction entre les fractures causées par une mauvaise santé osseuse (comme les fractures dues à une chute de sa hauteur)et celles causées par des accidents.

    “Les individus doivent prendre en compte les avantages et les risques de leur alimentation,s'assurer d'avoir des niveaux adéquats de calcium et de protéines qui sont importants pour la santé des os. Ils doivent aussi veiller à maintenir un IMC sain, c'est-à-dire ni une insuffisance pondérale (inférieur à 18,5) ni en surpoids (supérieur à 25), bien que nous n'ayons pas suffisamment de données dans notre étude pour conclure que les végétaliens et les végétariens à IMC élevé sont également à risque de fracture » explique Tommy Tong.

    Source : Sciences et Avenir

  • Nutrition et covid-19

    L’épidémie de Covid-19 a fait émerger bon nombre de questions autour de la nutrition.

    D’abord, naturellement, avec le confinement et ses répercussions sur notre hygiène de vie et nos habitudes alimentaires.

    Ensuite, par les questions légitimes sur les risques de contamination lors de l’achat de produits alimentaires étant passés entre de nombreuses mains.

    Enfin, chacun s’est interrogé sur les moyens nutritionnels permettant de prévenir ou combattre l’infection. Quel constat peut-on aujourd’hui en tirer? Et quelles questions restent sans réponses?

    Confinement et prise de poids

    Dans une enquête de l’IFOP publiée dans Darwin Nutrition et menée auprès de 3 045 Français, la majorité (57%) des participants disaient avoir pris du poids lors du premier confinement imposé à la population. Or au vu d’une autre enquête conduite sur un millier de Polonais, les personnes obèses en ont davantage souffert. Et de notre côté, le questionnaire du programme CoviDIAB auquel ont répondu 5280 personnes diabétiques nous a appris qu’un quart d’entre elles avait pris du poids en mars dernier.

    Les données de NutriNet-Santé, qui portent sur une cohorte de 37 000 personnes, vont peu ou prou dans le même sens: si 35% des participants ont pris du poids pendant le premier confinement, 23% en ont perdu. Le gain pondéral s’explique en partie par une modification des habitudes alimentaires, avec un apport énergétique plus important, une moindre consommation de produits frais (fruits et poisson), le grignotage d’aliments sucrés, gras et salés, et l’augmentation de la consommation d’alcool. Mais il a aussi pour cause une baisse de l’activité physique, notée chez 53% des participants, ce qui a pu aggraver les problèmes d’obésité.

    Point positif: l’enquête IFOP révèle qu’à l’issue du confinement, plus de la moitié des personnes interrogées (56%) souhaitaient manger plus sain et équilibré, sans pour autant se soumettre à un régime strict. Et de fait, 20 à 30% des Français semblent avoir adopté une meilleure hygiène diététique.

    Sécurité alimentaire et Covid-19

    Bien-sûr, l’une des premières préoccupations fut d’abord de limiter le risque de contracter la Covid-19 au travers des aliments et/ou de leurs emballages. Une inquiétude qui reste de mise à la veille du traditionnel repas de Noël et des fêtes de fin d’année. Que sait-on des possibilités de contamination?

    S’ils sont présents sur des aliments entreposés dans le réfrigérateur à 4°C, les coronavirus peuvent rester vivants pendant un laps de temps de 72h. Dans l’eau, ces virus sont capables de survivre jusqu’à 10 jours à 23°C, et plus d’un an à 4°C. Et sur des surfaces comme le verre, le métal ou le plastique, ils peuvent rester vivants pendant 9 jours. Enfin, on sait que le SARS-CoV-2 est inactivé aux températures de cuisson habituelles (70 °C), et qu’il est également très sensible aux détergents et désinfectants: le sel, le poivre, le vinaigre et le jus de citron n’ont en revanche aucun effet.

    Pour l’heure, aucune donnée scientifique ne suggère que le SARS-CoV-2 puisse nous infecter par voie digestive. Mais on ne peut pas totalement exclure la possibilité d’une contamination des voies respiratoires lors de la mastication d’un aliment infecté. Et par principe de précaution, les autorités de santé ont donc émis un certain nombre de recommandations.

    Ainsi, l’OMS et l’ANSES recommandent de se laver les mains régulièrement, notamment après avoir fait ses courses, avant de cuisiner et de se mettre à table. Il est également conseillé de rincer les fruits et les légumes à l’eau, de retirer les emballages inutiles, et de nettoyer plus fréquemment le réfrigérateur.

    A l’inverse, il est contre-indiqué de désinfecter aliments et emballages avec de l’eau de javel ou un détergent: faute d’un rinçage suffisant, on s’expose alors au risque d’intoxication. Enfin, à ces conseils, devraient enfin s’ajouter ceux visant à limiter les risques de toxi-infection alimentaire: il s’agit de veiller aux dates de péremption et aux conditions de conservation des aliments, ou encore à leur température de cuisson. Quid des moyens de renforcer ses défenses contre le SARS-CoV-2 en s’appuyant sur l’alimentation?

    Le meilleur régime à adopter…

     

    Beaucoup se sont posé et se posent toujours la question du meilleur régime à adopter pour renforcer ses défenses immunitaires. Or si des études ont bel et bien établi l’existence de liens entre alimentation, nutriments, et immunité, il n’existe pas à ce jour de "régime boosteur de l’immunité".

    À ce sujet, notons que les vitamines jouent un rôle de premier plan dans l’inconscient collectif. On les considère souvent comme l’exemple même de micronutriments aptes à nous prémunir contre la fatigue et les infections. Et les vitamines D, C ou A sont d’ailleurs souvent proposées sous forme de compléments alimentaires. Doit-on pour autant les recommander pour lutter contre la Covid-19?

    Vitamine D: la plus médiatisée

    La vitamine D est depuis le début de la pandémie la plus médiatisée de ces micronutriments, et la question de l’intérêt d’une complémentation systématique de la population reste posée.

    Cette vitamine a pour partie une origine alimentaire et se trouve principalement dans les poissons gras (hareng, saumon, sardine et maquereau) et les laitages enrichis. Mais elle est aussi synthétisée par l’organisme, sous l’influence de l’exposition au soleil.

    On sait, par des études épidémiologiques, qu’il existe une relation entre de faibles concentrations plasmatiques en vitamine D et le risque d’infections voire d’hospitalisation pour Covid-19. Cette vitamine s’est aussi révélée avoir un rôle immuno-modulateur lors de recherches menées sur des cultures cellulaires, en facilitant la réponse immunitaire innée. Et chez l’animal, une carence en vitamine D augmente le risque d’apparition de maladies auto-immunes, d’événements cardiovasculaires ou d’infections. Reste que chez l’homme, les études sont moins convaincantes.

    En pratique, il n’est donc pas recommandé de complémenter en vitamine D des patients présentant une infection, une maladie auto-immune ou une maladie cardiovasculaire. Mais il n’est pas irrationnel pour un médecin de le proposer à ses patients, en particulier en période hivernale et de confinement, lorsque l’exposition au soleil est réduite et notre synthèse naturelle de vitamine D diminuée.

    Vitamine C: des données à confirmer

    Les effets bénéfiques de la vitamine C sur les infections respiratoires ont longtemps été débattus. Quelques études suggèrent qu’elle pourrait réduire leur survenue, leur durée et leur sévérité en étant ingérée sous forme de compléments alimentaires. Mais ces données n’ont pas été confirmées, et il n’est donc pas recommandé de supplémenter la population générale pour prévenir ou traiter une infection.

    Ceci étant, pour la majorité de la population, les apports en vitamine C sont inférieurs aux recommandations. Et cela justifie de promouvoir la consommation d’aliments qui en renferment d’importantes quantités: certains fruits (agrumes, fruits rouges) et légumes (choux, poivron, radis noir) constituent à cet égard des sources d’apports à privilégier.

    Vitamine A: recommandée dans certains cas

    Des compléments de vitamine A peuvent s’avérer bénéfiques chez les enfants. D’abord, en potentialisant l’effet de certains vaccins contre le tétanos et la rougeole, comme semble le montrer une étude. Ensuite, en étant associés à un risque moindre de morbidités et de mortalité en cas de rougeole, de diarrhées sévères, d’infection par le VIH ou de paludisme.

    L’OMS préconise donc d’en apporter aux enfants âgés de 6 mois à cinq ans, dans les pays où la carence en vitamine A constitue un problème de santé publique. Mais la France ne fait pas partie de ces pays à risque: il n’y a donc pas lieu de donner systématiquement de la vitamine A aux enfants. Et de manière générale il n’y a aucun argument pour la proposer en dehors de situations de carences objectivées, d’autant qu’elle peut se révéler délétère chez la femme enceinte.

    Notons en revanche qu’une alimentation équilibrée comporte en principe des aliments riches en caroténoïdes tels que les carottes, épinards ou le potimarron, dont la consommation mérite d’être encouragée dès qu’il s’agit de légumes de saison.

    Quid d’autres micronutriments?

    D’autres vitamines et oligo-éléments semblent avoir un lien avec l’immunité, en particulier les vitamines B, mais aussi le zinc, le fer, le magnésium et le sélénium. Mais il n’a jamais été démontré que l’apport de ces micronutriments par le biais de compléments réduit le risque infectieux.

    Les acides aminés, que l’on trouve dans les viandes, poissons, œufs, produits céréaliers et légumineuses, semblent aussi moduler le système immunitaire via divers mécanismes lorsqu’ils sont apportés sous forme de compléments protéiques. Par exemple, une étude conduite en 2011 a montré qu’une complémentation en acides aminés est associée à un moindre risque d’infections chez les personnes âgées.

    Des aliments pour renforcer l’immunité?

    D’après des études menées in vitro (sur des cultures cellulaires) et in vivo (sur un organisme vivant) chez l’animal, le poisson, riche en acides gras de la famille oméga-3 et en sélénium, aurait des propriétés anti-inflammatoires et anti-oxydantes. À ce titre, il pourrait s’avérer bénéfique dans les infections et dans la réponse aux vaccins. Mais pour l’heure, on ne dispose d’aucune preuve quant à l’impact d’une consommation importante de poisson sur le système immunitaire d’un être humain.

    Le lait de vache présente également des propriétés anti-inflammatoires in vitro. Et il semble que les anticorps bovins qu’il renferme, restant actifs après qu’on les ait digérés, puissent aider à lutter contre certaines infections – notamment les otites et les rhinopharyngites chez l’enfant.

    Enfin, il est possible que les fruits et légumes riches en vitamines et en oligo-éléments puissent avoir un effet protecteur contre les infections respiratoires: il fut par exemple décrit une association entre une moindre fréquence d’infections et une consommation importante en fruits et légumes chez les femmes enceintes.

    Gare aux surdosages

    Au bilan, si certains aliments sont potentiellement bénéfiques pour les défenses immunitaires, on ne sait rien de l’intérêt des uns par rapport aux autres en termes quantitatifs. Et de fait, les recommandations nutritionnelles édictées par l’ANSES pour l’ensemble de la population semblent parfaitement adaptées pour profiter au mieux des effets anti-infectieux des aliments.

    À l’exception peut-être de la vitamine D, notamment en période hivernale, le recours aux compléments alimentaires ne parait donc pas justifié. De plus, il convient de rappeler que n’étant pas considérés comme des médicaments, ces compléments délivrés sans ordonnance ne sont pas soumis aux mêmes réglementations et exposent ceux qui en usent à des risques d’intoxication et de complications.

    Ainsi, la prise quotidienne de 100 000 UI de vitamine D pendant 1 mois (1 µg équivaut à 40 UI) expose à un risque d’hypercalcémie et d’insuffisance rénale. De même, une surconsommation de vitamine A (avec plus de 10 000 UI/jour) peut exposer à un risque d’ostéoporose et de fractures, mais aussi de malformations fœtales en cas de grossesse.

    Pareillement, de hautes doses de vitamine C (1 000 mg/jour et plus) semblent être toxiques chez les sportifs, entraînant une réduction de leurs performances physiques, et des calculs rénaux chez les personnes prédisposées. Enfin, la toxicité de deux acides aminés pris en excès a été rapportée par la littérature: une prise chronique d’arginine accentue la mortalité chez les patients ayant subit un infarctus du myocarde; une complémentation en méthionine peut exacerber les symptômes des patients schizophrènes, augmenter le risque d’accident cardiovasculaire et entraîner un retard de croissance chez les enfants.

    Pour aller plus loin:

    - NUTRIcovid , une application pour mieux se nourrir

    Dans le contexte de la pandémie, l’AP-HP, en partenariat avec PuMS, la chaine santé de l’Université de Paris/AP-HP, ont mis en place NUTRIcovid, un programme national d’information, de prévention et d’accompagnement nutritionnel accessible sur Internet. Les utilisateurs ont accès à une médiathèque mise à jour quotidiennement. Ils peuvent également suivre pendant 10 semaines un programme d’e-coaching fondé sur la notion de "nutrition positive", plutôt que sur des principes de restriction. Des vidéos interactives et en direct sont également proposées avec des scientifiques, des médecins ou des diététiciens de l’AP-HP, de l’Université de Paris et de l’Inserm.

    Pour y participer, inscrivez-vous sur nutri-covid.fr.

    Cet article a été écrit en partenariat avec le site de la chaîne santé de l’université de Paris pums.fr.

    Un article de The Conversation

  • L’antioxydant pour ceux qui font beaucoup de sport

    Lorsqu’elle est pratiquée de façon régulière et assez intensive, l’activité physique provoque, elle aussi, un stress oxydatif. L’organisme est capable d’ajuster sa production d’antioxydants pour y faire face, mais à terme, il a besoin d’une augmentation des apports externes en antioxydants pour éviter d’être débordé. Et l’un des antioxydants dont elle a le plus besoin est la vitamine C.

    Si d’ordinaire, les apports nutritionnels conseillés pour un adulte sont de 110 mg/jour, on conseille aux sportifs d’en augmenter sensiblement la consommation. Cette substance anti-oxydante favorise en effet la récupération et le stockage de glycogène, participe à la synthèse des tissus musculaires et améliore l’absorption du fer, dont les besoins augmentent également en cas d’activité physique.

    Ainsi, des études ont montré qu’une supplémentation adéquate chez les sportifs améliore les défenses anti-oxydantes, mais aussi le système immunitaire et pourrait influer positivement sur la performance. A condition toutefois de rester raisonnable: des quantités excessives auraient exactement l’effet inverse de celui recherché (effets pro-oxydants).

    Les aliments riches en vitamine C: poivron rouge (100 à 160 mg), papaye (90 mg), kiwi (70 mg), orange (70 mg), mangue (55 mg).

  • Heu.. les fruits pas toujours valables pour la santé

    Surtout les fruits confits!

    Les fruits c’est bon pour la santé, qu'on dit mais:

    C’est bon pour la ligne aussi, tant qu’on en consomme en quantité raisonnable et surtout tant qu’on les croque.

    Parce qu’en pratique, un fruit à beau être riche en vitamines, c’est aussi riche en sucre (peu importe que ce soit du fructose ou du saccharose ils ont le même effet sur le poids). Quand on boit le jus d’un fruit, il est tout d’abord nettement moins rassasiant que quand on mange le fruit, parce que l'on n'a pas ingéré les fibres, bonnes pour vos intestins, d'une part;

    Et ensuite, le sucre qu’ils apportent passe directement dans le sang provoquant un pic de glycémie (à la différence du fruit entier).

    Et le pic de glycémie n’est pas l’ami de la ligne: qui dit pic de glycémie dit pic d’insuline, hormone qui stocke les graisses.

    De plus, n’oublions pas qu’il faut bien plusieurs fruits pour faire un smoothie (parfois jusqu'à 4), ce qui fait quand même pas loin de 200 Calories le smoothie.

    Donc, pas très rassasiant, tout de même. Il vaut mieux avaler pour ce nombre de calories deux petites bananes, trois pommes moyennes, 500 g de fraises, 450g d'abricots, etc…

    Dans mon hypermarché, pendant deux ans, il y a eu un stand de “fruits confits au naturel“ (sic). La vendeuse passait son temps à manger des fruits. Voyant cela, je lui ai dis: “vous risquez de grossir!".

    “N'importe quoi, me dit-elle: c'est du sucre naturel!".

    Elle s'est mit à rire.
    Sauf qu'un mois plus tard, comme je passais devant le stand, elle m'a reconnu et à dit: “vous aviez raison!".

    Hé,hé!

  • Chaud, chaud, cacao..

    Plusieurs études ont déjà montré que les flavanols, que l’on trouve notamment dans les fèves de cacao, avaient une action protectrice sur le système cardiovasculaire. Certains résultats ont par ailleurs suggéré que les régimes riches en flavanols limitaient le vieillissement cognitif, bien que l’action exacte de ces composés n’ait jamais été clairement comprise.

    Des chercheurs apportent aujourd’hui de nouveaux éléments: la consommation de flavanols conduirait à une meilleure oxygénation cérébrale et améliorerait nos performances cognitives.

    Une mauvaise alimentation et un manque d’exercice physique, entre autres facteurs, peuvent accélérer le vieillissement cognitif et conduire à la démence. Or, il existe des preuves épidémiologiques suggérant que les flavonoïdes — de petites molécules présentes dans les fruits et légumes, qui leur confèrent de jolies couleurs vives — peuvent protéger contre les maladies vasculaires et la mortalité cardiovasculaire.

    Les flavanols constituent une sous-famille des flavonoïdes. Parmi les plantes les plus riches en flavanols se trouvent le théier — les thés verts en contiennent d’ailleurs bien plus que les thés noirs — la vigne (le vin rouge) et le cacaoyer.

    Le chocolat noir renferme environ 53 mg de flavanols pour 100 g, principalement sous forme de (-)-épicatéchine et de (+)-catéchine. Voilà une bonne raison de ne plus culpabiliser en mangeant du chocolat ! Ça tombe bien, c’est bientôt Noël…

    Il a notamment été démontré par le passé que les flavanols de cacao améliorent la fonction endothéliale assez rapidement (en 1 à 2 heures seulement) en accentuant les propriétés vasodilatatrices des artères périphériques. Les bénéfices observés dans un cadre clinique sont même comparables à ceux induits par la prise de médicaments tels que les statines.

    Ces effets des flavanols de cacao sur la fonction endothéliale ont été associés à l’augmentation de la biodisponibilité de l’oxyde nitrique (NO), ou monoxyde d’azote, un important neurotransmetteur chez les mammifères. Il a également une action vasodilatatrice et bactéricide. Un autre axe de recherche suggère que les flavanols pourraient aussi limiter le déclin cognitif lié au vieillissement. Toutefois, la relation entre les niveaux circulatoires de NO et leurs effets sur le système vasculaire cérébral et sur les performances cognitives était mal comprise.

    Le flux sanguin cérébral est contrôlé par l’activité neuronale, mais aussi par les taux de gaz sanguins artériels, en particulier le dioxyde de carbone (CO2). Or, le NO est connu pour contribuer à l’hypercapnie, qui désigne une élévation du volume de CO2 dans le sang. En outre, la réactivité cérébro-vasculaire au CO2 est considérée comme un biomarqueur clé de la santé cérébro-vasculaire et est étroitement liée à la fonction cognitive. Par conséquent, une équipe de chercheurs américains et britanniques a entrepris d’évaluer les actions physiologiques sous-jacentes des flavanols de cacao sur les fonctions vasculaires et cognitives cérébrales, en situation d’hypercapnie. L’objectif étant de vérifier si l’amélioration de la fonction endothéliale médiée par les flavanols avait, ou non, un lien avec les fonctions cérébro-vasculaires et cognitives.

    Dix-huit hommes en bonne santé, âgés de 18 à 45 ans, ont été recrutés pour cette étude. Ils ne présentaient aucun antécédent de maladie cérébro-vasculaire, cardiovasculaire ou respiratoire ; les femmes ont été exclues de cette étude pour minimiser l’impact des fluctuations hormonales liées au cycle menstruel. Pendant les 24 heures précédant l’expérience, il a été demandé aux participants de s’abstenir de consommer des aliments riches en polyphénols (fruits, légumes, cacao, café, thé, jus de fruits et vin), et en nitrates. Ils ne devaient pas non plus consommer d’alcool, ni pratiquer un exercice physique intense.

    Chacun des volontaires a assisté à deux visites, à deux semaines d’intervalle minimum, lors desquelles ils ont consommé de manière aléatoire et en double-aveugle une boisson à base de cacao à haute (150 mg de (-)-épicatéchine + 35,5 mg de catéchine) ou faible (moins de 4 mg des deux composés) teneur en flavanols. Les chercheurs se sont livrés à leurs analyses 2 heures après l’ingestion des boissons.

     

    Pour mesurer la réactivité cérébro-vasculaire, ils ont soumis les participants à un exercice respiratoire (4 minutes, dans un air composé à 5% de CO2), consistant à augmenter la pression partielle sanguine en CO2 (hypercapnie). Une observation par IRM a permis de suivre l’évolution de la concentration de l’oxyhémoglobine dans le cerveau des participants.

    Résultat: les mêmes régions corticales frontales étaient oxygénées, que la boisson consommée soit riche ou pauvre en flavanols. En revanche, chez les personnes ayant consommé beaucoup de flavanols, il apparaît que l’oxygénation était beaucoup plus rapide: près de 3 minutes ont été nécessaires pour que leur cerveau atteigne 90% de l’oxygénation maximale (contre presque 5 minutes pour l’autre groupe).

    L’équipe a ensuite évalué les performances cognitives des deux groupes, à l’aide de l’expérience de Stroop, qui consiste à évaluer la capacité du cerveau à se concentrer sur un élément particulier en dépit d’informations "parasites". Très concrètement, il s’agit d’identifier la couleur d’un mot désignant le nom d’une couleur ("bleu", "rouge", "vert", etc.), sachant que le mot en question peut être écrit dans une couleur différente de celle qu’il désigne (ce qui complique la tâche du cerveau et nécessite une très grande concentration). Les chercheurs ont mesuré ici le temps mis par les participants pour répondre.

    Ici encore, le groupe ayant consommé la boisson enrichie en flavanols s’est montré plus performant. Les participants de ce groupe ont répondu plus rapidement au test et ont commis moins d’erreurs. À noter que dans le cas de tests cognitifs moins complexes, les chercheurs n’ont noté en revanche aucune influence significative de la consommation de flavanols.

    Les résultats de cette étude ont ainsi mis en évidence le fait que, pendant l’hypercapnie, les flavanols contenus dans le cacao amélioraient non seulement l’oxygénation du cerveau (qui se fait plus importante et plus rapide), mais augmentent également les capacités cognitives lorsqu’il s’agit de réaliser une tâche complexe. Les chercheurs suggèrent ainsi que les mécanismes sous-jacents en jeu peuvent être similaires à ceux identifiés dans le système vasculaire périphérique et donc, que l’augmentation de NO au niveau des artères cérébrales, induite par hypercapnie, influe sur les fonctions cognitives.

    Vous savez maintenant qu’il peut être utile de croquer quelques carreaux de chocolat environ deux heures avant de vous livrer à d’intenses réflexions!

    Les auteurs précisent par ailleurs que ces effets bénéfiques pourraient également être observés après l’ingestion d’autres aliments riches en flavanols, comme les fèves, les mûres, le raisin, les pommes, etc. Ils ajoutent que leurs résultats constituent également une piste potentielle de traitement et de récupération des lésions cérébrales.

    Source: Scientific Reports, G. Gratton et al.

     

    On a remarqué que le cacao était anti-fatigue... parfait pour les SEP!

    Personnellement, je me fais souvent du cacao en diluant une bien grosse cuillère à café dans la valeur d'un mug de lait que je fais chauffer à bonne chaleur pour le boire.

    On peut rajouter de la cannelle, de la poudre d'amandes ou de noisettes, du pralin, etc. pour un chocolat encore plus merveilleux à déguster.

    Bien évidemment, je prends du cacao amer ou cacao sans sucre. On s'habitue facilement à supprimer le sucre... vous diminuez chaque fois la ration indiqué dans une recette puis, le goût sucré ayant disparu, vous n'avez plus besoin de rajouter du sucre, même dans le café!

    Mon kilo de sucre dure plus de deux ans: en fait, je ne m'en sert que pour rajouter du sucre dans une sauce tomate maison.

  • Comment empêcher le brunissement de certains fruits?

    Pour cela, vous pouvez par exemple ajouter du jus de citron. Cela permet de garder un aspect "normal" aux morceaux de fruits coupés. Le citron contient de la vitamine C qui est un antioxydant et qui empêche cette réaction d’oxydation des phénols. C’est pourquoi le citron, le kiwi ou l’orange riches en antioxydants ne brunissent pas.

    Les entreprises agroalimentaires utilisent des antioxydants synthétiques (additifs alimentaires E300 à E321 – Règlement (CE) no 1333/2008 ). De plus, la PPO est inhibée par l’acidité. RÉSULTAT: de la mer chimique

    Chauffer le fruit à une température supérieure à 70°C inactive les enzymes, ce qui explique que votre tarte ou compote de pommes ne finissent pas, toutes, marron. Les industriels parlent de blanchiment. Inversement, les morceaux de pomme peuvent être mis au réfrigérateur. Le froid va ralentir l’action des enzymes de brunissement.

    Pourquoi la peau des bananes brunit-elle au frigo?

    Tout simplement, parce que la banane est un fruit tropical et que le froid endommage les membranes des cellules qui perdent leur étanchéité. Le froid favorise la libération de composés phénolique qui réagissent avec la PPO.

    Mettre les fruits dans l’eau ralentit également le brunissement, à cause de la faible diffusion de l’oxygène dans l’eau.

    Ce brunissement est retrouvé chez le thé dont sa couleur dépend du degré d’oxydation.

    Les thés contiennent ces 3 principaux polyphénols: catéchines, théaflavines et théarubigines. Selon la teneur de ces 3 composés, la couleur du thé varie du vert au noir, en passant par le blanc et rouge.

    Sources: cours de biochimie d’AgroParisTech, de l’Université de Lille 1,

    Source

  • Hé! mangez plus de fromage!

    Le fromage est un aliment nutritif et délicieux… j'adore le Roquefort! mais il est aussi -hélas- riche en gras saturés pas bons pour la santé.

    Mais très bonne nouvelle! Il n'est pas aussi nocif qu'on le croit pour la santé. Il a même des effets bénéfiques.

    D'une part, le fromage est une excellente source de minéraux comme le calcium et le magnésium, et de vitamines comme la vitamine A, la B2 et la B12, en plus d'être une protéine complète.

    OUI MAIS, le fromage est également une source importante de gras saturés et de sodium dans notre alimentation. Pour réduire l'apport en gras saturés et diminuer les risques de maladies cardiovasculaires (MCV), il est parfois recommandé de consommer du fromage à faible teneur en gras.

    Paradoxalement, plusieurs études ont prouvé que les gens qui mangent beaucoup de fromage (comme moi) ne risquent pas plus que les autres de développer des maladies cardiovasculaires, y compris le diabète de type 2.

    Réduction de la résistance à l'insuline

    Une équipe de recherche de l'Université de l'Alberta a examiné l'impact du fromage faible en gras et du fromage régulier sur la résistance à l'insuline dans le corps de rats pré-diabétiques. Elle a constaté que les deux types de fromage réduisaient la résistance à l'insuline, ce qui est important pour maintenir une glycémie normale.

    Bon nombre des études menées antérieurement sur l'impact du fromage sur les maladies cardiovasculaires ont été des études d'observation. En d'autres mots, les chercheurs ont étudié pendant des années le comportement alimentaire de grands groupes d'individus pour vérifier le lien entre la quantité de fromage (et d'autres produits laitiers) consommée et les facteurs de risques de MCV, comme un taux élevé de cholestérol ou une maladie coronarienne.

    Une méta analyse de ces études d'observation, menée en 2016, a révélé que le fromage avait un effet neutre ou bénéfique sur plusieurs facteurs de risque de MCV.

    Ces études sont très utiles pour établir les tendances associées aux habitudes alimentaires, mais elles ne permettent pas de conclure qu'un aliment précis cause ou prévient une maladie en particulier.

    Pour mieux comprendre les liens de causalité, les études qui examinent les effets des aliments dans un milieu contrôlé sont plus utiles. Ces études peuvent être menées chez l'humain, mais elles comportent des limites. Ainsi, les études sur des animaux de laboratoire peuvent également être utiles, en particulier pour comprendre les mécanismes biochimiques expliquant les effets observés.

    L'apport des protéines et du calcium

    La résistance à l'insuline est une condition qui se développe généralement avec l'âge et l'obésité. Elle entraîne une glycémie élevée, qui est un facteur de risque de MCV et de diabète de type 2.

    L'objectif de l'étude était de comparer comment la consommation de fromage faible en gras par rapport au fromage ordinaire affectait la résistance à l'insuline et d'explorer les mécanismes biochimiques pouvant expliquer tout effet observé.

    Le résultat le plus intéressant de la recherche est que le cheddar faible en gras et le cheddar régulier ont réduit la résistance à l'insuline chez les rats. Cela suggère que les effets bénéfiques du fromage pourraient ne pas être liés à la quantité de gras, mais à un autre composant, comme les protéines ou le calcium.

    Beurre contre fromage

    De nouvelles études chez l'humain sont apparues dans la littérature depuis le début de la nôtre. Un groupe de l'Université Laval et de l'Université du Manitoba a comparé les effets de la consommation de gras de différentes sources chez les hommes et les femmes souffrant d'obésité abdominale.

     

    Une autre étude a testé le beurre, le fromage, l'huile d'olive et l'huile de maïs et n'a constaté aucun impact sur les niveaux d'insuline.

    La durée du régime alimentaire était de quatre semaines et chaque régime a été évalué chez tous les participants. Le beurre, le fromage, l'huile d'olive et l'huile de maïs (32% de calories provenant des matières grasses) ont été comparés à un régime plus riche en glucides (25% de calories provenant des matières grasses).

    Les chercheurs ont examiné la glycémie et les taux d'insuline (qui sont des indicateurs indirects de la résistance à l'insuline) et n'ont constaté aucun effet des graisses. Cependant, les échantillons de sang ont été prélevés après le jeûne, de sorte que l'information sur la glycémie était incomplète.

    Une autre étude comparant le fromage faible en matières grasses et le fromage régulier n'a révélé aucune différence globale sur les caractéristiques du cholestérol LDL, ou « mauvais cholestérol », chez les personnes présentant des facteurs de risque de maladie cardiovasculaire, mais n'a pas examiné les résultats liés à la glycémie.

    Modification des métabolites sanguins

    Dans l'étude en question, il a été également observé comment les métabolites dans le sang changeaient après l'alimentation au fromage et il a été trouvé des effets similaires dans le fromage faible en gras et dans le fromage ordinaire.

    Les changements sont liés à un type spécifique de molécule appelé phospholipides, qui ont de nombreuses fonctions dans l'organisme. Il est intéressant de noter que les phospholipides à faible circulation sont liés au diabète et à la résistance à l'insuline chez les humains.

    Les rats nourris avec du saindoux avaient des niveaux de phospholipides plus bas, alors que les taux étaient normaux chez les rats qui mangeaient du fromage.

    Les recherches se poursuivent actuellement afin de comprendre comment le fromage régule le métabolisme des phospholipides et comment celui-ci est lié à la résistance à l'insuline.

    Avec l'aide d'un article de theconversation