Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

recettes - Page 48

  • L’asperge

    L’asperge est un légume d’avril-juin. Elle est maintenant accessible à tous et il faut en profiter pendant le court temps où elle est présente sur les étals.

    Comment choisir les asperges?

        Les tiges doivent être droites, lisses et fermes.

        Les écailles du bourgeon doivent être serrées et le talon légèrement brillant et humide.

        Les asperges vertes doivent être vertes sur les ¾ des tiges.

    Comment les conserver?

    Il est préférable de conserver les bottes d’asperges dans le bac à légumes du réfrigérateur enveloppées d’un linge. Vous avez 3 jours pour les consommer.

    Une fois cuites, il vaut mieux les manger rapidement; au réfrigérateur elles perdent en effet rapidement leur goût et leur texture.

    Comment les cuire ?

    L’asperge ne peut pas être consommée crue.

    Pour les asperges blanches et violettes

    Couper la base, éplucher de la tête à la base avec un économe, laver puis sécher.

    Ensuite, les déposer dans une casserole d’eau froide, puis faire bouillir l’eau. Cuire une vingtaine de minutes après ébullition.

    Vous pouvez également les faire cuire à l’autocuiseur (toujours démarrer la cuisson à froid) pendant une dizaine de minutes.

    Pour les asperges vertes, les laver et sécher avant de les cuire (vous pouvez couper un peu le bout de la tige si celle-ci est trop sèche). Pour la cuisson, toujours démarrer à froid, et les laisser cuire quinze minutes dans une casserole, ou cinq minutes à l’autocuiseur. Après la cuisson, les mettre dans un bol d’eau froide pour stopper la cuisson et garder la belle couleur verte. Parfois, à Toulouse, on dit: asperge des vignes

    MA RECETTE PERSO

    Je choisis toujours des asperges vertes: elles ont poussé hors de la terre et ont pris le soleil, d'où la chlorophylle dont nous avons besoin (ha! les légumes verts!!!).

    Je les lave et les pare comme indiqué ci-dessus et je les mets dans la cocotte minute, coupées en tronçons de 4 à 5 cm dans une sauce tomate maison: dés de cansalade, oignon et chair de tomates.

    Je fais monter en vapeur la cocote, je laisse tourner deux secondes et j’éteins aussitôt, sans retirer la soupape: les asperges se cuisent avec la vapeur qui s'étiole petit à petit. (la cocotte conserve bien chaud -une fois la soupape retirée- durant pas loin d'une demi-heure.

    Si vous voulez, rajoutez du fromage râpé au moment de servir et bien mélanger

    Comment manger vos asperges?

    Voici comment la bienséance dit de manger ses asperges: utiliser exclusivement la fourchette pour couper, tremper dans la sauce et manger l’asperge.

    Il est formellement interdit de couper l’asperge au couteau et si le bout est trop dur, il faut le laisser dans l’assiette. Il est du devoir de la maîtresse de maison de maîtriser la préparation et la cuisson de l’asperge. On ne peut utiliser les doigts que lors des repas intimes.

    Les asperges se dégustent traditionnellement tièdes avec une vinaigrette à base d’huile d’olive (ou en version gourmande avec de la mayonnaise).

    Vous pouvez manger ainsi, également, des jeunes poireaux.

    ATTENTION: n'achetez JAMAIS des petites asperges en bocaux; elles sont supérieurement insipides… pleines d'eau saumâtre d'ailleurs

  • Poulet frit

    Pour un repas rapidement préparé

    Pour 4 personnes

    10 morceaux de poulet, 2 œufs, 1 bol de farine

    Huile de friture, genre pépins de raisin

    Passez les morceaux de poulet dans la farine, puis dans les oeufs battus et encore dans la farine.

    Plongez-les ensuite dans l'huile de friture portée à ébullition. Posez le tout sur du papier absorbant.

     

  • Les vraies vertus du vinaigre de cidre pour la santé

    Le vinaigre de cidre aide les diabétiques à gérer leur glycémie

    VRAI. Certaines études ont montré que l’acide acétique du vinaigre pourrait avoir les mêmes effets que la Metformine (principal médicament contre le diabète de type 2) en améliorant la sensibilité à l’insuline des personnes diabétiques (1, 2). Autrement dit, le vinaigre de cidre n’inverse pas le diabète, mais il peut faire baisser la glycémie. Il ne remplacera pas les médicaments, mais il peut compléter le traitement du diabète.

    Il améliore les lipides et le cholestérol sanguins

    Peut-être. Les effets du vinaigre de cidre sur les lipides sanguins ont été observés essentiellement chez l’animal, quelques études cliniques réalisées sur l’homme ont montré des résultats positifs sur l’hyperlipidémie et le taux de cholestérol, mais d’autres recherches sont nécessaires pour confirmer cette propriété du vinaigre de cidre (3).

    Il permet de lutter contre la fatigue

    FAUX. Il n’existe aucune étude qui prouve ce genre de bénéfice. L’argument trouvé sur Internet expliquant sa potentielle action la fatigue est sa teneur en acides aminés (les briques des protéines), dont certains aident effectivement à lutter contre la fatigue. Petit souci : le vinaigre de cidre n’en contient pas (4).

    C’est un aide-minceur

    VRAI. Le vinaigre de cidre pourrait avoir un petit effet minceur. Un essai clinique randomisé, publié dans le Journal of Functional Food (5), a en effet montré que le vinaigre de cidre pourrait aider à perdre du poids.

    Les participants ont bu 15 mL de vinaigre de cidre avec le déjeuner et le dîner (2 cuillères à soupe au total). Ils ont également mangé 250 calories de moins que leurs besoins quotidiens estimés. Les chercheurs ont constaté que le vinaigre de cidre réduit considérablement le poids. En fait, les membres du groupe vinaigre ont perdu en moyenne 3,6 kg en 12 semaines. Par contre, les participants qui n'ont pas reçu de vinaigre n'ont perdu que 2,2 kg au cours de la période d'étude de 12 semaines. Les chercheurs ont également constaté que le vinaigre de cidre diminuait le taux de cholestérol.

    Il est bénéfique contre la mauvaise haleine

    Peut-être. Rien de prouvé scientifiquement mais par son action antimicrobienne, il est possible que boire du vinaigre de cidre peut aider à lutter contre les bactéries qui causent la mauvaise haleine. Attention l’acide acétique peut fragiliser l’émail des dents, ce qui peut rendre son usage délétère à terme.

    Trop acide, il nuit à l’équilibre acide-base

    FAUX. Malgré son goût acide, le vinaigre de cidre est un aliment basifiant comme d’autres aliments acides (citron par exemple). Son indice Pral est de -2,4 selon le Guide de l’équilibre acide-base.

    Il aide à lutter contre le reflux gastro-œsophagien

    VRAI. Il est assez contre-intuitif de vouloir soigner le reflux grâce à des aliments acides et pourtant, dans ce cas répondre au mal par le mal pourrait avoir des effets positifs même si rien n’est prouvé. Une étude comptant 130 participants a toutefois révélé qu'un régime sans (ou pauvre en) glucides enrichi d'aliments au pH acide semble entraîner une diminution du pH du contenu gastrique, inhibant ainsi la production ultérieure d'acide chlorhydrique avec réduction ou disparition des symptômes de brûlures d'estomac.

    Il est bénéfique pour le microbiote intestinal

    FAUX. En tout cas rien ne le prouve. On lui prête cette vertu en raison des pectines qu’il est censé contenir. Si les pommes sont riches en pectines, rien n’indique qu’elles se retrouvent dans le vinaigre et sa composition officielle n’en fait pas mention (4).

    Le vinaigre de cidre est bon pour la santé de la peau

    Peut-être. Le vinaigre de cidre contient de l'acide succinique qui inhibe la croissance des bactéries responsables de l'acné, in vitro et in vivo. Cet acide est présent dans de nombreux produits issus de la fermentation. Le vinaigre de cidre contient également des acides lactiques. L'acide lactique est utilisé en dermatologie, il est fréquent dans les crèmes cosmétiques pour la peau. Attention, pour une application externe, le vinaigre de cidre peut occasionner des brûlures si la peau est infectée.

    Les problèmes de digestion

    Le vinaigre de cidre ralentit la vidange gastrique, ce qui peut avoir des effets négatifs chez certains patients souffrant de gastroparésie (un "estomac paresseux"), comme les personnes diabétiques qui peuvent développer une gastroparésie diabétique, une des complications du diabète. Dans une étude sur 10 diabétiques de type 1 touchés par une gastroparésie, il a été montré que le vinaigre de cidre ralentit encore la vidange de l'estomac, ce qui peut être problématique pour le contrôle de la glycémie.

    Les risques d'un excès de vinaigre pour les os

    En Autriche, des médecins ont décrit les conséquences négatives d'une consommation excessive de vinaigre de cidre chez une patiente de 28 ans. Pendant six ans, la jeune femme avait pris environ 250 mL de vinaigre par jour, dilué dans de l'eau ou avec de la salade. Elle avait des taux de potassium dans le sang très bas et présentait des signes d'ostéoporose. Les acides diminuent l'activité des ostéoblastes (les cellules qui fabriquent de l'os) et active celle des ostéoclastes (celles qui le détruisent), d'où une perte de masse osseuse.

    Le danger pour l'émail des dents

    Les acides alimentaires endommagent l'émail dentaire. Dans la littérature médicale, on trouve le cas, décrit en 2012 aux Pays-Bas, d'une jeune fille de 15 ans qui prenait du vinaigre de cidre pour maigrir. Celle-ci présentait des problèmes dentaires liés à cette consommation excessive d'acides. Elle buvait un verre de vinaigre de cidre par jour.

    Comment utiliser le vinaigre de cidre ?

    Comme vu plus haut, il ne faut pas faire de consommation excessive de vinaigre. Une ou deux cuillerées par jour sont sans danger. En cuisine, vous pouvez ajouter le vinaigre de cidre à votre sauce de salade ou vous en servir pour préparer une marinade.

    Comment boire le vinaigre de cidre ?

    Pour boire le vinaigre de cidre, mélangez une à deux cuillerées de vinaigre à de l'eau afin d'éviter trop d'acidité.

    Est-ce bon de boire du vinaigre de cidre tous les jours ?

    Tout est une question de quantité ! Deux cuillerées par jour diluées dans de l'eau sont sans danger.

    Quelle utilisation du vinaigre de cidre pour les cheveux ?

    Le vinaigre de cidre peut servir à préparer une solution de rinçage pour les cheveux et le cuir chevelu. Par exemple, vous pouvez diluer quatre cuillerées de vinaigre de cidre dans 1 litre d'eau. Ajoutez quelques gouttes d'huile essentielle de lavande pour parfumer.

    Que faire d'autre avec du vinaigre de cidre?

    Il existe de nombreuses façons d'utiliser le vinaigre de cidre, notamment pour préparer vos propres produits ménagers, Tout comme le vinaigre blanc, le vinaigre de cidre est considéré comme un nettoyant écologique. Avec de l'eau, il est employé comme dégraissant dans la cuisine, il peut être pulvérisé sur les surfaces à nettoyer.

    Le vinaigre de cidre se réalise facilement à la maison avec un peu de patience !

    Préparation : 20 min

    Fermentation : 5 semaines

    Ingrédients pour 1 L:

    300 g de pommes

    200 g de sucre de canne (moins la pomme est sucrée plus il faut du sucre)

    1 L d’eau

    Préparation

    Bien laver les pommes. Les couper en petits dés et les écraser à la main ou au mixeur. Les disposer dans un bocal avec le sucre de canne et l’eau. Ne pas remplir complètement le bocal, laisser deux gros centimètres. Mélanger. Fermer le bocal à l’aide d’un linge ou d’une gaze et conserver à l’abri de la lumière dans un endroit chaud pendant 15 jours.

    Mélanger la préparation de temps en temps durant ces deux semaines. Une mère de vinaigre peut se former.

    Passer au tamis la préparation pour récupérer le liquide. Conserver ce liquide dans une bouteille en verre bien propre, fermée elle aussi à l’aide d’un tissu et d’un élastique pour que l’air puisse pénétrer. Laisser fermenter le vinaigre 3 semaines.

  • Chou-fleur à la sauce blanche

    Pour  6 personnes

    1 chou-fleur; 1 gros morceau de beurre

    3 cuillères à soupe rase de farine, le jus de cuisson du chou fleur

    1 petit pot de crème fraîche épaisse; sel; poivre

    un peu d'emmenthal râpé (facultatif)

    Coupez le chou-fleur en fleurettes et si elles sont trop grosses, coupez en deux. Faites cuire le chou comme à l'habitude. Pour lutter contre l'odeur, vous pouvez mettre un gros croûton de pain rassis dans l'eau de cuisson; comptez environ 30 à 40 mn; trouvez la tendreté en piquant avec une fourchette.

    Pour la sauce faites fondre le beurre à feu très doux. Une fois le beurre fondu, ajoutez la farine et mélangez bien afin d'obtenir une pâte, ajoutez progressivement le jus de cuisson pour obtenir une pâte que vous laisserez chauffer pour qu'elle s'épaississe.

    Ajoutez encore du jus de cuisson pour avoir le volume de sauce désiré (ne pas insister si la sauce n'épaississe plus).

    Pour terminer, ajoutez le petit pot de crème, remuez bien et assaisonnez. Rajoutez de l'emmenthal râpé et remuez bien.

    Servir chaud

  • Vers et poisson cru

    Comment éviter l'infection par ces vers qui parasitent le poisson cru

    De plus en plus, la consommation de poissons, calmars et poulpes crus se développe alors que sushis japonais, poke hawaïen et autres ceviches péruviens gagnent nos tables. Or ces plats ne sont pas sans risque puisqu’ils peuvent nous exposer aux divers parasites véhiculés par ces animaux lorsqu’ils sont insuffisamment cuits…

    Ce problème n’est pas à prendre à la légère. Chaque année, près d’une personne sur dix est atteint d'"anisakiase" après avoir consommé de tels aliments contaminés. Plus précisément, l’Organisation mondiale de la santé estime que quelque 56 millions de cas d’infections parasitaires sont associées à la consommation de produits de la pêche chaque année.

    Aujourd’hui, l’anisakiase est donc un problème de santé émergent à l’échelle mondiale. Elle est également une préoccupation économique, en raison des potentiels effets négatifs sur la confiance des consommateurs et des problèmes commerciaux associés aux produits de la pêche infestés.

    Les vers qui nous parasitent

    Parmi les parasites transmis par les poissons, trois grands groupes sont capables de nous infecter: les vers plats, les vers à tête épineuse (acanthocéphales) et les vers ronds (nématodes).

    Les infections par un opisthorchidé, une famille de vers plats, sont les plus fréquemment diagnostiquées, mais il se retrouve principalement en Asie de l’Est et du Sud-Est. Son impact au niveau mondial est donc moindre que celui de certains nématodes de la famille des Anisakidae. Les espèces des genres Anisakis, Pseudoterranova et Contracaecum sont ainsi au cœur d’une grande partie des préoccupations médicales.

    En particulier, l’anisakiase (ou anisakidose), causée par des larves de nématodes appartenant au genre Anisakis, est considérée comme la principale menace pour la santé humaine. Chaque année, sur tous les continents, d’innombrables cas sont décrits, qui sont liés notamment à l’augmentation de la consommation de certains produits comme les sushis ou les sashimis.

    Rien qu’au Japon, où il est traditionnel et courant de manger ces plats à base de poisson cru et de fruits de mer, l’incidence annuelle moyenne de l’anisakiase dépasse les 7 000 cas cliniques.

    Le long chemin du ver jusqu’à notre estomac

    Comment se retrouve-t-on atteint d’anisakiase ? La réponse réside dans la compréhension du cycle de vie du parasite.

    Le genre Anisakis comprend neuf espèces, dont trois (A. simplex, A. pegreffii et A. physeteris) ont été confirmées comme pathogènes zoonotiques pour l’homme. Ces nématodes parasitent un large éventail d’organismes marins et leur cycle de vie inclut les dauphins, les baleines, les phoques et d’autres mammifères en tant qu’hôtes finaux, ainsi que les poissons et les céphalopodes (poulpes, etc.) en tant qu’hôtes intermédiaires.

    Les vers adultes se trouvent initialement dans la muqueuse de l’estomac des mammifères marins, où ils se reproduisent. Les œufs du parasite sont ensuite expulsés par les fèces de l’animal et vont se développer dans l’eau de mer. Désormais sous forme de larve, les nématodes vont infecter des crustacés (krill). Lorsque ces crustacés sont la proie de poissons ou de calmars, le parasite (sous forme de larve toujours, mais de troisième stade) peut gagner les intestins du prédateur et s’enkyster à la surface de ses organes, puis dans sa musculature.

    Et c’est là que nous intervenons : nous pouvons devenir un hôte accidentel du parasite en mangeant des céphalopodes ou du poisson cru ou insuffisamment cuit, ou même fumé, salé ou saumuré, contenant des larves d’Anisakis (du troisième stade). Une fois ingérées, ces dernières s’installent dans notre estomac et notre intestin grêle.

    Cycle de vie du ver Anisakis, parasite responsable de l’anisakiase. CDC/Alexander J. da Silva/Melanie Moser (PHIL #3378), 2002

    Urticaire, douleurs d’estomac et vomissements

    Une fois chez nous, le parasite est piégé… Il ne peut plus se reproduire, mais peut survivre pendant une courte période et provoquer l’anisakiase. La maladie, qui varie de légère à grave selon la personne infectée, peut se manifester par des troubles gastriques, intestinaux et abdominaux, des manifestations allergiques (quatorze allergènes ont été décrits) et même un choc anaphylactique. L’infection peut s’installer en dehors de l’appareil gastro-intestinal, mais ce phénomène est rare.

    Les symptômes les plus typiques de l’anisakiase gastrique comprennent des douleurs abdominales, des nausées et des vomissements dans les heures qui suivent l’ingestion des larves. L’atteinte de l’intestin grêle est moins fréquente, mais lorsqu’elle se produit, elle peut entraîner une inflammation massive et des symptômes subaigus, similaires à ceux de la maladie de Crohn, qui se développent une à deux semaines plus tard.

    En outre, certains travailleurs de l’industrie de la pêche, cuisiniers et autres professionnels qui manipulent régulièrement du poisson peuvent souffrir d’anisakiase allergique professionnelle. Dans ce cas, l’ingestion de larves ou l’exposition orale au parasite n’est pas nécessaire pour que la maladie se manifeste : la sensibilisation se fait par l’intermédiaire des protéines d’Anisakis qui entrent en contact avec leur peau ou leurs voies respiratoires.

    Le pronostic global de l’anisakiase est positif. La plupart des infections sont limitées et disparaissent spontanément après plusieurs semaines. La transmission de personne à personne n’est pas possible.

    Ceviche, sashimi et anchois marinés

    Le saumon, le thon, le calmar, la morue, le merlu, le maquereau, le chinchard, le merlan bleu, les sardines et les anchois font partie des espèces les plus fréquemment parasitées.

    Plus de 90 % des cas d’anisakiase dans le monde sont signalés au Japon, et la plupart des 10 % restants dans des pays tels que l’Espagne, l’Italie, les États-Unis (Hawaï), les Pays-Bas et l’Allemagne. Il s’agit de régions où l’on consomme traditionnellement des plats de poisson cru ou insuffisamment cuit, tels que le sushi et le sashimi, le ceviche et le carpaccio, les anchois marinés ou saumurés, le saumon lomi-lomi à la hawaïenne et le hareng salé. (En France, une étude de 2016 estimait le nombre de cas à 10 par an en moyenne (contre 20 en Espagne, etc. ou un pic à 30 cas décrits en Italie en 2005), avec un développement en cours notamment au niveau des allergies. Il n’y a pas encore de système de surveillance épidémiologique, ndlr)

    Les pays où la consommation de poisson cru est la plus forte sont les plus touchés par l’anisakiase. Ostancov Vladislav/Shutterstock

    Comment se débarrasser du parasite

    Peut-on éviter de contracter l’anisakiase ? Les mesures préventives sont essentielles pour contrôler la maladie, et certaines permettent de minimiser le problème. Tout d’abord, bien que les vers résistent au marinage et au fumage, la cuisson à des températures supérieures à 63 °C détruit les larves. Une température atteinte en les faisant frire, cuir au four ou griller.

    L’Espagne, qui fait partie des pays les plus concernés en Europe, son Agence pour la sécurité alimentaire et la nutrition signale que les préparations traditionnelles de produits de la pêche (friture, cuisson au four, grillade) inactivent le parasite, car elles permettent d’atteindre une température de 60 °C pendant au moins une minute.

    Les semi-conserves (en récipients étanches et pasteurisées, salées, séchées, etc.), comme pratiquées sur les anchois, les morues… impliquent des processus qui tuent le parasite.

    Une autre solution courante est la congélation, car les larves sont détruites lorsqu’elles sont soumises à une température de -20 °C pendant sept jours, ou de -35 °C pendant plus de 15 heures. Si votre réfrigérateur a moins de 3 étoiles, il est par contre prudent d’acheter du poisson congelé.

     

    Dans certains pays, pour accroître la sécurité alimentaire des consommateurs, les sushis préparés commercialement sont même congelés avant d’être mis en vente.

    En outre, il est préférable de procéder à une inspection visuelle du foie, des gonades et de la cavité viscérale des poissons éviscérés, ainsi qu’à une inspection des filets de poisson. Les législations européennes exigent que les produits de la pêche montrant des parasites visibles ne soient pas mis en vente. Il est conseillé d’acheter des poissons propres et éviscérés.

    Tous les fruits de mer ne sont pas soumis aux mêmes astreintes. Les huîtres, moules, palourdes, coquillages et autres mollusques bivalves, ainsi que les poissons provenant des eaux intérieures (rivières, lacs, marais…) et des piscicultures d’eau douce, comme les truites et les carpes, ne nécessitent pas de congélation.

    De même, les poissons issus de l’aquaculture peuvent être exemptés de l’obligation de congélation, à condition qu’ils aient été élevés à partir d’embryons obtenus en captivité, qu’ils aient été nourris avec des aliments exempts de parasites zoonotiques et qu’ils aient été maintenus dans un environnement exempt de parasites viables.

    Comment choisir le bon poisson?

    Chaque consommateur étant différent, il n’existe pas de « roi » du poisson. Les décisions varient selon plusieurs critères - la santé, le développement durable, le budget et l’origine.

    1. La santé

    Tout comme pour les pommes ou le brocoli, les consommateurs mangent du poisson parce que c’est bon pour la santé. Les poissons gras comme le saumon et le maquereau sont riches en éléments nutritifs importants et en oméga 3.

    Cependant, de nombreux bénéfices sur la santé sont remis en question, et les prétentions contradictoires peuvent prêter à confusion. Des choix à priorité "santé" sont parfois contredits par des inquiétudes relatives à une contamination au mercure ou par l’usage d’antibiotiques en pisciculture.

    Certains consommateurs, en particulier les femmes enceintes et les jeunes enfants devraient peut-être éviter les poissons prédateurs comme l’espadon et le thon car ils sont susceptibles de contenir de fortes quantités de mercure.

    Dans de nombreux pays comme le Canada et la Norvège, l’usage d’antibiotiques en pisciculture a fortement décru au cours des dernières années, quoiqu’il demeure très fréquent ailleurs.

    Certains consommateurs recherchent des poissons bio car ils sont élevés sans ajout de produits chimiques. Au Canada, ils existe quelques options bio certifiées en provenance de fermes d’élevage, y compris des moules bio.

    1. Le développement durable

    Compte tenu de la surpêche et de la santé déclinante des océans, de nombreux consommateurs sont à la recherche de choix durables pour leur poissons et crustacés.

    On considère que les crustacés comme les moules et les huîtres ont l’impact environnemental le plus faible car elles requièrent peu d’énergie et n’ont pas besoin d’être nourries. Dans certains cas, elles peuvent même nettoyer l’eau de leur élevage, permettant de ce fait d’aider à protéger ou même améliorer des eaux dégradées.

    Manger du poisson d’élevage permet de diminuer la consommation de poisson sauvage dont la population est déjà vulnérable. Son empreinte carbone est également inférieure à celle des élevages de bétail. Et pourtant, le débat autour de la viabilité de la pêche, en particulier de l’aquaculture, se poursuit.

    Les étiquettes de certification écologique, comme celle du Marine Stewardship Council et de l’Aquaculture Stewardship Council, permettent au consommateur d’identifier les poissons et crustacés capturés ou élevés de manière respectueuse de environnement. Selon l’endroit où vous habitez, certaines espèces populaires comme des variétés de thon, de saumon et de flétan peuvent se retrouver sur la liste"à éviter" du Monterey Bay Aquarium Seafood Watch.

    1. Manger local

     

    Des Canadiens ont mis l’accent sur la consommation locale afin de réduire leur empreinte environnementale et d’appuyer les producteurs de proximité ces dernières années. Pour beaucoup d’entre eux, cela signifie d’éviter la plupart des crevettes et de choisir du saumon de l’Atlantique canadien et du homard lorsqu’ils vivent près des côtes, ou encore du poisson d’eau douce s’ils habitent à l’intérieur des terres.

    Mais il faut également savoir que beaucoup des produits domestiques qu’ils favorisent sont également importés, comme le saumon de l’Atlantique en provenance de la Norvège et du Chili, ou encore le tilapia qui nous arrive de Chine ou d’Indonésie.

    1. À la recherche d’un prix abordable

    Bien que l’on trouve beaucoup d’excellents produits canadiens, ils sont étonnamment chers. Et le prix est une priorité constante qui va au-delà du goût, de l’odeur et de l’apparence pour bien des Canadiens.

    Le poisson en conserve, comme le thon, est un choix économique populaire. Les filets de haddock, le tilapia, et le saumon d’élevage sont également abordables. Les consommateurs à la recherche de produits bios et écocertifiés paieront plus cher.

    Rien n’est simple…

    En matière de poisson, l’étiquetage n’a pas aidé le consommateur. Les producteurs ont pour seules obligations d’indiquer le nom usuel du poisson (ce qui permet parfois d’en mélanger plusieurs espèces, comme celles du thon, des crevettes, ou de la rascasse), ainsi que l’origine du poisson - qu’il soit emballé ou frais.

    Complication supplémentaire, la soi-disant origine du poisson n’est en fait que le dernier endroit où il a été "transformé" en filets, ou emballé, ou mis en boîte. Par exemple, un poisson pêché dans les eaux territoriales canadiennes mais expédié en Chine pour y être emballé, pourrait porter la mention "produit de Chine". L’origine n’indique donc pas forcément la localisation de la pêche ou de l’élevage.

    Des enquêtes récentes menées par le groupe de protection Oceana Canada sur les différentes espèces de poissons et leur origine a conclu que les produits disponibles dans les épiceries canadiennes étaient fréquemment mal étiquetés. Par exemple, sur 472 échantillons testés entre 2017 et 2019, c’est 47 pour cent d’entre eux qui étaient mal étiquetés. Du vivaneau en guise de tilapia, et du poisson sauvage remplacé par du poisson d’élevage.

    Nous devons assumer la responsabilité, en tant que consommateurs canadiens, d’exiger davantage d’information sur la provenance et la manière dont le poisson se retrouve sur notre table, et d’encourager des normes d’étiquetage ainsi que des pratiques responsables.

    Raúl Rivas González - Miembro de la Sociedad Española de Microbiología. Catedrático de Microbiología, Universidad de Salamanca

    The Conversation - CC BY ND

  • Saison des fraises, régalons-nous!

    Glace à la fraise facile

    Pour 6 personnes

    250 g de fraises, 40 cl de crème fraîche liquide à 30% de MG bien froide

    1 tube (300 g) de lait concentré sucré

    Lavez, séchez, équeutez puis couper les fraises en morceaux. Les mixer.

    Fouettez la crème en chantilly bien ferme. Incorporez délicatement le lait concentré sucré à la chantilly.

    Ajoutez les fraises mixées et mélanger. Versez dans un récipient et placer au congélateur au moins 4 heures.

    Sortir la glace du congélateur 10 minutes avant de la servir. Ajoutez éventuellement des fraises coupées en deux sur les boules de glace.

  • Omelette au fromage de chèvre

    2 manières de préparer

    Pour 2 personnes

    50g de fromage de chèvre (1 petite bûche), 4 œufs, Poivre ou gingembre en poudre

    Fouettez les œufs avec une touche de poivre. Versez dans la poêle bien chaude. Parsemez de fromage de chèvre émietté et laissez durcir l'omelette. Servez ensuite.

    Ou bien, émiettez le fromage dans les œufs battus en omelette et faire cuire.

    Pour un repas complet: faites rissoler des croûtons de pain et versez l'appareil pour faire l'omelette.