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nutrition - Page 36

  • Statistiques du blog septembre 2014: les premières!

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  • Des chercheurs misent sur l'alimentation pour améliorer la santé des seniors

    Des chercheurs misent sur l'alimentation pour améliorer la santé des seniors

    Une alimentation adaptée, combinée à l'activité physique, peut prévenir l'apparition de certains troubles liés à l'âge et retarder l'entrée en dépendance.

     Vitamine A, oméga 3, polyphénols, aliments reconstitués ou enrichis en protéines, des chercheurs explorent de nouvelles pistes pour améliorer l'alimentation des seniors et leur permettre de rester en bonne santé le plus longtemps possible.

    "La question n'est plus aujourd'hui seulement de savoir si nous allons vivre longtemps, mais si nous vieillirons en bonne santé" souligne Véronique Coxam directrice de recherche à l'Institut national de recherche agronomique (Inra) qui travaille sur la prévention nutritionnelle de l'ostéoporose.

    Comme plusieurs de ses collègues, elle s'efforce de démontrer qu'une alimentation adaptée, combinée à l'activité physique, peut prévenir l'apparition de certains troubles liés à l'âge et retarder l'entrée en dépendance.

    Pour Claire Sulmont-Rossé, une autre chercheuse de l'Inra qui travaille sur les processus sensoriels intervenant dans l'alimentation, il est important d'améliorer la prise alimentaire des personnes très âgées et souvent dénutries: c'est le cas de 4 à 10% de celles vivant encore à domicile, de 15 à 40% de celles en maison de retraite et de 30 à 70% de celles hospitalisées, selon les études.

    "C'est un cercle vicieux, explique-t-elle: un apport insuffisant en énergie et en protéines augmente le risque de fractures et aggrave certaines pathologies existantes, ce qui accroît le risque de dénutrition".

    Pour redonner aux seniors le goût de se nourrir, le programme Aupalesens, financé par l'Agence nationale de la Recherche (ANR) a identifié quelques gestes simples.

    L'introduction d'un peu de variété en institution - les pensionnaires se sont vu proposer deux légumes au lieu d'un seul - a permis d'augmenter leur consommation de viande de 32%.

    La mise à disposition de condiments, autres que le sel et le poivre - sauce tomate, ail, persil ou rondelle de citron - a eu le même effet sur leur appétit.

    Pour les seniors âgés qui vivent chez eux, il suffit souvent, selon Mme Sulmont, de peu de choses: du fromage râpé dans la soupe, de la poudre de lait pour enrichir un flanc, quelques morceaux de viande ou de thon sur une salade.

    A ceux qui souffrent de problèmes de mastication, elle recommande la cuisson basse température - qui permet des textures de viande très tendres- ou le recours à des aliments reconstitués, c'est à dire recombinés après avoir été transformés en purée.

    Plutôt que de proposer systématiquement des bouillies ou des compléments nutritionnels comme des crèmes hyperprotéinées, il faut, selon la chercheuse, "respecter les goûts de la personne âgée et partir de ce qu'elle aime pour essayer d'augmenter la fraction de protéines et d'énergie consommée".

    Des nutriments pour retarder le vieillissement-

    D'autres chercheurs de l'Inra s'efforcent pour leur part d'identifier des nutriments susceptibles de retarder le vieillissement.

    Plusieurs d'entre eux se sont intéressés au potentiel des polyphénols, des molécules contenues dans de nombreux fruits et légumes, comme la fisétine, connue pour ses propriétés anti-inflammatoires et qu'on trouve dans les fruits rouges ou l'oleuropéine, un extrait de la feuille d'olivier.

    Selon Mme Coxam, tous deux pourraient jouer un rôle dans la prévention de l'ostéoporose, une fragilisation osseuse qui expose quelque 5 millions de personnes âgées, en majorité des femmes, à un risque accru de fractures.

    Une étude clinique menée sur 64 femmes ménopausées a permis de montrer que l'oleuropéine donnée sous forme d'extrait pendant un an permettait de limiter la perte osseuse d'1% par an contre 2% par an sans traitement, souligne-t-elle.

     

    Des travaux sont également menés sur les effets protecteurs combinés de la vitamine A (qu'on trouve principalement dans les viandes et notamment le foie) et des oméga 3 (présents dans les poissons gras) sur le cerveau.

    Selon des travaux menés depuis plusieurs années, la vitamine A et les oméga 3 "agissent directement sur les neurones et améliorent leur connectivité" explique Sophie Layé, une autre chercheuse dont l'objectif est de retarder le vieillissement cognitif.

    L'efficacité des deux compléments alimentaires est actuellement évaluée sur 300 personnes de plus de 75 ans dans le cadre de Nutrimemo, un projet financé par l'Etat pour mettre en place de nouveaux produits ciblant l'amélioration de la mémoire chez les seniors.

  • Les produits laitiers, toujours bons pour la santé !

    On sait que le lait et les dérivés du lait, yaourts ou fromages, crème et beurre, constituent un apport en calcium et en d’autres minéraux précieux pour la santé. Mais les produits laitiers ont aussi une mauvaise réputation car il faut, au moins pour le lait, être capable de digérer le lactose, le principal sucre présent dans le lait. De plus, toutes sortes de rumeurs font régulièrement la une des journaux populaires sur les dangers du lait pour la santé. C’est la raison pour laquelle on trouve de moins en moins facilement du lait entier dans les linéaires des supermarchés. Par contre les ersatz de lait à base de soja et de bien d’autres végétaux pullulent, renforcés en vitamines, organiques, sans pesticides, sans lactose, écrémés, allégés, reconstitués, sans OGM, formule croissance…

    Quant aux yaourts et autres préparations fermentées ou non à base de lait, c’est carrément un florilège. Il y en a vraiment de toutes les couleurs et pour tous les goûts. C’est facile à comprendre puisque le lait entier UHT, celui qu’on trouve le plus facilement, n’apporte pas beaucoup de valeur ajoutée. Mais restons dans le basique en nous concentrant seulement sur 8 produits : lait, yaourt, fromage, fromage blanc, crème et beurre, lait demi-écrémé et yaourts allégés c’est-à-dire fabriqués avec du lait demi-écrémé. Définissons une portion de produits lactés ainsi : un quart de litre de lait (entier ou demi-écrémé) ou 175 g de yaourt ou 50 g de fromage ou encore 250 ml de fromage blanc. Prenons enfin un échantillon de personnes, hommes et femmes, en bonne santé et incluant dans leur régime alimentaire des produits lactés variés pour étudier quels sont les effets de ces derniers sur la santé en général.

    C’est ce genre d’étude qui a été réalisée sur 233 participants (105 hommes et 128 femmes), tous résidant dans la ville de Québec ou sa périphérie, de trente ans d’âge moyen et tous en bonne santé. Ils ont été scrupuleusement suivis pendant trois années afin d’établir des corrélations entre la quantité de produits lactés qu’ils consommaient chaque jour et leur état métabolique général. L’étude dirigée par le Docteur Iwona Rudkowska de l’Université Laval a montré que, contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’ " abus " de lait ou de produits dérivés du lait était plutôt bénéfique et pas seulement pour la solidité des os ! Si l’on revient à la définition d’une " portion " de produit lacté (lait ou dérivé) comme défini auparavant, il a pu être établi une relation statistiquement valable entre le nombre de " portions " quotidiennes et l’évolution de certains paramètres biologiques. Parmi ceux qui ont été suivis, citons les pressions artérielles systolique et diastolique (SBP et DBP dans la figure ci-dessous), la glycémie à jeun (FPG), l’insuline sanguine, les triglycérides (TG), le cholestérol total (Total-C), le cholestérol HDL (HDL-C) et le cholestérol LDL (LDL-C) le rapport cholestérol total sur cholestérol HDL (TC:HDL-C), la protéine C-réactive (CRP), l’interleukine-6 (IN-6) et enfin le facteur de nécrose tumorale alpha (TNF-a). HF et LF signifient respectivement lait entier et lait écrémé ou produit laitier allégé.

    Comme on ne s’y attendait pas du tout, la consommation de lait et de produits dérivés du lait entraîne une baisse de la tension et de la glycémie à jeun aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Le taux d’insuline circulante est significativement augmenté ainsi que la CRP. Dans le cas de la CRP, marqueur d’un symptôme inflammatoire, cette augmentation n’a pas pu être statistiquement corrélée ni à l’interleukine ni au TNF qui sont également considérés comme des marqueurs de symptômes inflammatoires. D’autres études de ce genre n’ont pas pu permettre de conclure quant à la signification de cette augmentation de la CRP qui pourrait provenir tout simplement d’un effet indirect de la flore intestinale. Cette éventualité n’a pas été abordée dans l’étude.

    Cependant, dans tous les cas, la présence parmi les acides gras circulant dans le sang d’acide trans-palmitoléique, un acide gras présent naturellement dans le lait, est un bon marqueur de la consommation de lait ou de produits lactés car cet acide gras est spécifique du lait. Le taux de cet acide gras était toujours corrélé à la diminution de la pression artérielle comme le montre la figure ci-dessous tirée de l’article paru dans Applied Physiology, Nutrition and Metabolism en libre accès.

    Finalement boire du lait entier, manger des fromages blancs arrosés de crème et des yaourts nature riches en matières grasses, ce n’est pas aussi mauvais pour la santé qu’on a pourtant tendance à le croire.

    Source : Université Laval