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nutrition - Page 32

  • Les aliments transformés

    Lorsque vous avez la flegme de cuisiner, vous achetez des aliments transformés par les sociétés agro-alimentaires, on appelle cela: un aliment ultra-transformé. Il existe une classification NOVA, permet de faire la différence entre des aliments selon leur degré de transformation.

    Voici une version simplifiée.

    Groupe 1: Aliments non transformés ou peu transformés

    Les aliments non transformés sont ceux obtenus directement à partir de plantes ou d'animaux (par exemple: légumes, fruits, œufs, lait) et achetés pour être consommés sans altération après avoir été prélevés dans la nature.

    Les aliments peu transformés sont des aliments naturels qui ont été lavés, triés, fractionnés ou broyés, séchés, fermentés, pasteurisés, refroidis, congelés ou soumis à d’autres transformations sans ajout de substances à l’aliment original. Le but des transformations appliquées aux aliments peu transformés est de les conserver, et rendre leur stockage possible et parfois diminuer le temps de préparation (tri, nettoyage), faciliter leur digestion ou les rendre plus goûteux.

    Exemples: Légumes, tubercules, racines ou fruits nature, emballés, coupés, réfrigérés ou surgelés. Riz en vrac ou en sachet, précuit ou pas ; maïs entier ou égrené ; graines de blé ou d’autres céréales séchées, polies, ou moulues (farine, gruau, couscous…) ; pâtes fraîches ou sèches faites de farine de blé et d’eau ;  tous les types de haricots ; lentilles, pois chiches et autres légumes secs ; fruits séchés jus de fruits frais ou pasteurisés sans sucre ou autres substances ajoutés ; champignons frais et secs ; plantes aromatiques, épices fraîches ou sèches ; viande fraîche ou séchée de bœuf, porc, volaille et autres espèces ; lait pasteurisé, UHT, en poudre ; œufs frais et en poudre, yaourt à base de lait et ferments lactiques, sans sucre ni ajout de lait en poudre ; thé, tisanes, café ; eau du robinet, eau de source et eau minérale.

    Groupe 2: Ingrédients culinaires transformés

    Ce sont des substances extraites d'aliments naturels ou de la nature elle-même par des procédés tels que le pressage, le broyage, le concassage, la pulvérisation, et le raffinage. Le but du traitement est d'obtenir des ingrédients utilisés en cuisine, à la maison ou au restaurant pour assaisonner et faire cuire les aliments bruts ou peu transformés et créer avec eux des plats variés et agréables tels que les soupes et potages, salades, plats de riz et haricots, légumes cuits ou grillés, pain, tartes, gâteaux, desserts faits maison.

    Exemples: Huiles végétales; graisses de noix de coco et graisses animales (y compris beurre, graisses d’oie, lard); sucre de table, sirop d'érable (100%), mélasse et miel; sel de table.

    Groupe 3: Aliments transformés

    Il s’agit de produits relativement simples, fabriqués essentiellement avec des aliments naturels ou peu transformés auxquels on a ajouté du sel, du sucre ou d’autres substances d’usage culinaire commun comme l’huile ou le vinaigre. Le but ici est de prolonger la durée de consommation de l’aliment et modifier ses caractéristiques organoleptiques.

    Exemples: Conserves de légumes, légumes secs, fruits en boîtes et bocaux ; noix et graines salées ; poisson fumé ou salé, jambon fumé ou salé ; sardines et thon en boîte ; fromages, pains fabriqués à partir d’ingrédients utilisés pour les préparations culinaires (farine de blé, levure, eau, sel, sucre, beurre….) ; vin, bière, cidre.

    Groupe 4: Aliments ultra-transformés

    Ce sont des produits alimentaires et des boissons dont la fabrication comporte plusieurs étapes et techniques de transformations et qui font appel à une variété d’ingrédients dont beaucoup sont utilisés exclusivement par l'industrie. Le but du traitement ici est de créer des aliments et boissons à plus ou moins longue durée de vie, pas chers, faciles à utiliser, attractifs et agréables au goût et qui sont prêts à être consommés ou chauffés. Des produits typiquement consommés sous forme de snacks et desserts ou de repas rapides, qui remplacent les plats qu’on préparerait à partir d’ingrédients naturels.

    Ces produits font appel à toute une gamme d'"additifs", un terme qui englobe les additifs réglementaires mais aussi ""les arômes et toutes les substances alimentaires qui ne sont pas habituellement utilisées en cuisine et que les industriels utilisent pour imiter les qualités organoleptiques d’un aliment brut et de leur préparation culinaire ou pour masquer des défauts du produit fini“.

    Exemples: Confiserie, biscuits, gâteaux, crèmes glacées, boissons gazeuses, jus sucrés et produits laitiers sucrés, saucisses, nuggets de poulet, poisson pané et autres plats congelés prêts à consommer, chips, produits secs comme les préparations pour gâteaux, soupes en sachets, nouilles instantanées, sauces et "vinaigrettes", et une infinité de produits comme les snacks emballés, les céréales du petit déjeuner, les barres de céréales, les "energy drinks", les pizzas surgelées ou pas, les substituts du sucre, édulcorants, sirops (sauf sirop d’érable 100%). A noter que pains et produits de boulangerie deviennent ultra-transformés quand, en plus de farine de blé, levure, eau et sel, ils comprennent des substances non utilisées dans les préparations culinaires comme les graisses végétales hydrogénées, les protéines de petit lait, le gluten, les émulsifiants et d’autres additifs.

    Source: Monteiro CA, Cannon G, Levy RB, et al. Ultra-processing and a new classification of foods. In: Neff R, ed. Introduction to US food system. Public health, environment, and equity. San Francisco: Jossey Bass A Wiley Brand, 2015:338–9.

    Bien évidemment, moins vous vous nourrissez sainement et autant votre santé se détériorera. Lorsque l'on a la vingtaine, on croit toujours avoir le temps de faire attention à sa nutrition. Dès que l'on dépasse les 45 ans, là, les ennuis plus ou moins graves de santé commencent.

    Lorsque vous approcherez de la soixantaine, vous penserez, TOUS, qu'à 45 ans, on est un gamin. Demandez à n'importe qui autour de vous qui flirte avec la trentaine d'années s'il pensait que sa vie serait celle là, lorsqu'il avait 15 ans…..

    C'est toujours trop tard, en matière de nutrition pour bien faire.....

     

  • Est-ce que ces légumes congelés ou mis en boites ont conservé leurs propriétés anti-oxydantes?

    Cette étude a évalué différents légumes de consommation courante selon les divers processus qu’ils peuvent subir : achetés frais et conservés au réfrigérateur à 4°, congelés à -20° , mis en boites pour une conservation de 18 mois. Il faut savoir que les industriels ajoutent souvent de l’acide ascorbique ou de l’acide citrique aux légumes en boite.

    Les aliments étudiés étaient l’artichaut, l’asperge, la fève, la betterave, les brocolis, les choux de Bruxelles, la carotte, le choux-fleur, le céleri, le concombre, l’aubergine, l’endive, l’ail, les haricots verts, le poireau, la salade, le maïs, les oignons, les petits pois, les radis, les épinards, la blette, la courgette, et le poivre.

    Les résultats confirment tout d’abord que tous ces aliments frais sont de très bons antioxydants: l’inhibition obtenue sur les radicaux libres est supérieure à 75% pour la betterave, les épinards, les blettes, les fèves, et les artichauts. Elle est comprise entre 50% et 75% pour l’ail, les endives, les choux de Bruxelles, les petits pois, le maïs, les brocolis, la courgette, l’aubergine, les carottes, les oignons, les asperges, la salade, le céleri, les concombres, les haricots verts et les radis. Elle est plus faible, comprise entre 25% et 50% pour les choux-fleurs, les poireaux et le poivre.

    Une fois achetés frais, les légumes sont souvent stockés au réfrigérateur. Les résultats montrent que dans ce cas et dès le premier jour de conservation à 4°, les concombres et les courgettes perdent entre 24% et 34% de leurs capacités anti-oxydantes. Tous les autres ne perdent que de 0,3% à 8%. Après 7 jours au réfrigérateur, les brocolis, les choux de Bruxelles, les poireaux perdent entre 30 et 40% de leur action antioxydante.

    Qu’en est-il des légumes achetés congelés par rapport à ceux achetés frais? Parmi les légumes évalués après 1 seul jour de congélation, les brocolis perdent 15,1% de leurs propriétés anti-oxydantes, les haricots verts 23%, les petits pois 26% et les blettes 20%.  Après 8 mois de congélation, les asperges ont perdu 40% de leur activité antioxydante, les brocolis 48%, les choux de Bruxelles 31%, les épinards 21%, l’ail 19%.

    Et les conserves? Les résultats sont bien plus sévères, certains comme le céleri, perdant jusqu’à 100% de ses capacités anti-oxydantes. Les betteraves perdent 64%, les petits pois 46%, les épinards 32%, les blettes et les fèves 29%, les asperges 25%, les haricots verts 13%. L’ail perd quant à lui 60%. La durée de conservation en boite ne change ensuite pas grand chose.

    Il n’y a donc pas de différence entre les différents modes de conservation (réfrigirateur-congélation-boite de conserve) pour les artichauts, les salades, les concombres, les endives, les aubergines, les oignions, les courgettes, les radis et le poivre.

    Certains légumes ont des propriétés anti-oxydantes mesurées dans l’étude, supérieures aux suppléments nutritionnels vendus dans le marché sauf pour la carotte, les courgettes, le concombre et l’endive. Tous montrent un taux maximal d’activité anti-oxydante dans les 24 heures après l’achat. Conservés au réfrigérateur, cette activité anti-oxydante s’altère un peu.

    La consommation de légumes frais et donc indéniablement plus intéressante si l’on souhaite profiter de leur apport naturels importants en antioxydants.

    Source

    Vegetables antioxydant losses during indstrial processing and refrigirated storage

    Antonia Murcia, Antonia Ma Jiménez, Magdalena Martínez-Tomé

    Food Research International Volume 42, Issue 8, October 2009, Pages 1046-105

  • Salade de fèves fraîche d'été

    200 à 250 g de fèves par personne, un oignon rouge on une dizaine par personne de petits oignons blanc;

    ½ poivron rouge par personne, huile de noisette, vinaigre de madère, 4 tomates cerise; deux ou trois petits cornichons, quelques brin de persil frais.

    Pour aller plus vite, vous pouvez prendre des fèves surgelées, elles ont déjà la peau pelée.

    Sinon, prendre des fèves fraîches, les écosser, les faire blanchir, retirer la peau. Environ 250g par personne.

    Faites cuire les fèves pelées environs 6 à 8 minutes dans de l'eau bouillante salée.

    Écumez si nécessaire. Passez-les et mettre à rafraichir tout de suite dans de l'eau très froide.

    Pendant ce temps, passez les poivrons à la flamme du gaz et pelez-les. Coupez-les en tronçons dans un saladier.

    Rajoutez les fèves, une vinaigrette à l'huile de noix ou noisettes, les petits oignons, les tomates cerises coupées en deux, les cornichons coupés en rondelles s'ils sont trop gros. Avec les fèves, la sarriette se mélange à merveille et aident bien la digestion.

    Pour une salade plus complète, ajoutez des quartiers d'œufs durs.

    Je viens de vous écrire ma salade de ce midi!

    Amis sépians: contient une bonne proportion de glycine, cet acide aminé qui nous est fortement recommandé... voir article dans mon blog

    www.biotine-sep.com

     

  • On remplace l'anti-adhérant des moules à gâteaux

    Pour cuire vos préparations au four

    Si vous ne voulez pas vous intoxiquer…

    Prenez uniquement des moules en verre, en tôle, en grès, en faïence, en fonte si vous en trouvez et bien sûr, jamais de jamais recouverts d'un vernis anti-adhérant.

    C'est dans les vieux pots qu'on fait la bonne soupe.

    Pas de barquette alu, pas de feuille siliconée, pas de papier sulfurisé: tous ces produits sont recouvert d'une couche de verni chimique. Dès que la température monte, le verni relargue des toxiques violents pour votre organisme.

    Si vous faites cuire des gâteaux et autres tartes sucrées, recouvrez largement de beurre (en passant partout) et saupoudrez très largement de sucre en poudre. Versez l'appareil et cuisez normalement.

    Si vous faites des pizzas, des pains, des tourtes etc.; recouvrez largement de beurre ou d'huile d'olive –selon ce que vous cuisez- (en passant partout) et saupoudrez très largement de farine.

    Il va s'en dire que l'huile d'olive convient bien pour les pizzas… Elle a un certain goût, sinon, utilisez une huile de pépins de raisin.

    Tapotez le moule pour faire tomber les surplus de farine ou de sucre (en poudre, j'ai dis).

    Il vous faut uniquement trois huiles à la maison: huile de pépins de raisin pour les poissons et les plats qui n'ont pas besoin d'huile odorante;

    de l'huile de noix, de noisette pour vos salades et crudités.

    Une huile d'olive tout-venant pour la cuisson des légumes, champignons, viandes, volailles etc…

    Inutile d'acheter des huiles d'olives très chères…. les meilleures et les plus équilibrées en omégas bon pour notre organisme, c'est l'huile de noix ou de noisettes.

    Ne vous laissez pas embarquer par les tastes-huiles!

    La noix : Une source d'acides gras essentiels type OMEGA 3

    Certains acides gras sont dits "essentiels" car ils sont indispensables, dès le début de la vie, au développement du cerveau et de la rétine.  Notre organisme ne peut donc pas s'en passer mais il ne sait pas les synthétiser.

    La noix en est riche à 72 %

    60 % d'acide linoléique = AGE oméga-6 (21 % dans l'huile d'olive)

    12 % d'acide alpha linolénique = AGE oméga3 (1,5 % dans l'huile d'olive).

    Les acides gras polyinsaturés participent au bon fonctionnement du système cardio vasculaire. Ils seraient particulièrement bénéfiques aux patients ayant eu un accident cardiaque. On a en effet constaté une baisse du nombre de rechutes.

    Des études épidémiologiques récentes ont montré que la consommation régulière de noix ou d'huile de noix réduit significativement le risque d'accidents cérébraux et cardiaques ischémiques.

    Cela peut ne pas surprendre car si le cerneau de noix évoque le cerveau, une demi-noix n'évoque-t-elle pas un cœur !!!!! ?? Il arrive donc parfois que la recherche scientifique recoupe la mythologie populaire...

    Selon l'Adventist Health study (26 743 sujets) le risque de coronarite et d'infarctus est réduit de moitié chez les consommateurs réguliers ? 5 fois par semaine ou plus ? par rapport aux non consommateurs (Fraser et coll. 1988).

    De même la "Nurses Health Study" menée auprès de 80 000 femmes sur 14 ans a montré un risque relatif d'accident cardiaque réduit (diminution des risques de 35 %) chez les consommatrices régulières (Stampfer et coll. 1998).

    Les résultats d'une étude clinique menée par le Centre des lipides de Barcelone (publiée en juin 2000 ; Zambon et all) ont montré que chez des personnes sujettes à hypercholestérolémie la substitution dans un régime méditerranéen d'une partie des acides gras mono-insaturés par des noix, accentue la baisse :

    du cholestérol total (de 6 à 12 % en moyenne),

    du LDL-cholestérol (4 à 8 %),

    ainsi que des apoprotéïnes B et Lp(a) athérogènes.

    Une étude française sur 857 personnes en zone rurale a de plus, démontré une élévation significative du HDL-C (fraction protectrice / " bon cholestérol ") chez les consommateurs réguliers de noix. (Lavedrine et coll. 1999).

    Les acides gras mono-insaturés, également favorables à la diminution du cholestérol, sont bien représentés (16 à 18 %) tandis que les acides gras saturés athérogènes et thrombogènes n'atteignent que 10%.

    Le cholestérol, totalement absent, est remplacé par les phytostérols.

    L'ensemble fait donc de la noix et de son huile des aliments précieux pour les sujets ayant un excès de cholestérol.

     

    Teneur pour 100 g de cerneaux

    Potassium
    Phosphore
    Magnésium
    Calcium
    Sodium
    Zinc
    Fer
    Vitamine E
    Fibres

    441 mg
    346 mg
    158 mg
    98 mg
    2 mg
    3,09 mg
    2,91 mg
    2,92 mg
    6,7 mg

     

     

    Source : USDA Nutrient Database for standard reference n°14, July 2001

     

    La noix est un aliment énergétique de choix.

    Riche en potassium, en zinc, fer et cuivre, c'est un coup de pouce naturel pour les sportifs.

    La noix est un aliment à privilégier pour la nutrition de l'effort (randonnée, VTT, ski ...).

    Son taux important de phosphore en fait un excellent stimulant pour la mémoire.

    Elle est aussi source du précieux magnésium "anti-stress".

    La noix apporte des protéines de qualité, notamment l'arginine, des fibres, un éventail de vitamines B dont l'acide folique B9,des vitamines B1 et B2 et de la vitamine E "élixir de jeunesse".

    Le plus nutritionnel

    Pauvre en sodium (2 mg pour 100 g), la noix est autorisée dans les régimes sans sel.

    Côté calorie, pas de quoi prendre peur !!!

    En noix fraîche 525 Kcal pour 100 g

    En noix sèche 660 Kcal pour 100 g

    Il faut relativiser l'apport calorique de ce fruit : 100 g de noix sèches représentent 10 noix or la consommation européenne n'est que d'une noix par semaine et par habitant !!!!

    A noter qu'aucun des régimes préconisés complémentés ou supplémentés en noix n'a entraîné de prise de poids.

    La concentration exceptionnelle de ce fruit en minéraux en fait, au contraire, un très bon complément à notre alimentation moderne qui en est souvent déficitaire.

    Notre alimentation et les Oméga 3

    Dans son rapport publié le 10 juillet 2003, l'AFSSA (Agence Française de sécurité sanitaire des aliments) recommande d'accroître ses apports alimentaires en Oméga 3.

    En pratique les femmes devraient consommer 1,6 g d'Oméga 3 par jour et les hommes 2 g, or nous en consommons seulement 0,5 g à 1 g par jour.

    Pour augmenter ses Oméga 3, voici 5 astuces faciles à mettre en œuvre :

    Choisissez du pain aux noix ou aux graines de lin,

    Utilisez l'huile de noix pour vos sauces de salades,

    Relevez vos plats de riz, de légumes, ou vos poissons d'un filet d'huile de noix, rajouté juste après cuisson,

    Améliorez vos gâteaux faits maison ou vos salades de fruits avec des cerneaux de noix,

    Comblez vos petits creux en grignotant des noix.

    Ce qu'il faut retenir :

    Pour satisfaire la dose quotidienne de 2 g recommandée en OMEGA 3, il suffit de 2 cuillères à soupe d'huile de noix ou 3 à 5 noix par jour. Ayez donc le réflexe noix !!!

    L'AFSSA préconise aussi que dans le cadre du régime alimentaire global, les apports en acide linoléïque soient, au maximum, équivalents à environ 5 fois ceux en acide alpha linolénique.

    La plupart de nos aliments présentent un rapport proche de 10 voire 12.

    La noix respecte naturellement ce rapport : Oméga 6 (60 %) / Oméga 3 (12 %) = 5.

    Petit rappel santé

    La vitamine E est un antioxydant au même titre que les polyphénols. Elle prévient l'action néfaste des radicaux libres sur les acides gras (peroxydation favorisant leur dépôt artériel) ou d'autres substrats comme le collagène, l'ADN... d'où son action "antivieillissement".

    Les dérivés des Oméga 3 tels que l'EPA (acide eicosapentaénoïque) et le DHA (acide docosahexaénoïque), acides gras insaturés à longue chaîne, ont un effet dans le traitement d'affections inflammatoires touchant les articulations comme la polyarthrite rhumatoïde et les intestins (maladie de Crohn).

    Un excès d'Oméga 6, par rapport au taux d'Oméga 3, peut compromettre la production de DHA et EPA à partir de l'acide alpha linoléïque, car il existe une compétition enzymatique entre Oméga 6 et Oméga 3 pour la production de ces acides gras à longue chaîne.

    Enfin, les Oméga-3 sont les précurseurs de certaines prostacylines (PGI 3) qui ont une action anti-thrombotique et anti-arythmique prouvée: diminution du risque d'infarctus du myocarde et de mort subite.

    En conclusion, on peut donc dire que la noix a un rôle essentiel à jouer dans la prévention et comme appoint thérapeutique des " maladies de civilisation " : athérome, stress, vieillissement prématuré, etc.

    Nuts every day keep the doctor away (Riedl)

    http://www.noixduperigord.com/bienfaits.html

     

  • Les grillades de l’été au barbecue

    Je sais que c'est bien bon!

    Mais, si vous voulez avoir un cancer de l’œsophage, l'estomac, les intestins, allez-y, foncez dans votre jardin.... Tout ce qui est brûlé ou calciné contient des résidus cancérogènes.

    Savez-vous qu'en consommant une seule grillade, vous absorbez autant de poison qu'en fumant 40 cigarettes?

    Si vous ne voulez pas changer votre barbecue charbon pour un électrique ou un barbecue "inversé", où la viande est cuite à distance du feu et en suspension (barbecue américain), ne dépassez pas plus de 18 grillades dans l'année.

    Ne posez jamais votre pièce à griller sur des flammes, c'est la meilleure façon de cramer toute la matière: utilisez des braises.

    Sachez aussi que les fumées sont toxiques pour vos poumons.

    Interdisez le jardin à vos enfants pendant que vous faites votre cuisson.

    Ayez toujours un seau d'eau plein à proximité de votre feu.

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     Barbecue vertical

     Les soirées estivales invitent à la grillade. Mais si les produits ne sont pas préparés comme il se doit, ils peuvent provoquer de graves maladies diarrhéiques. La règle est donc la suivante: en grillant correctement, on peut savourer sans risque.

    Lors des grillades, ne pas déposer la viande cuite là où était déposée la viande crue ou marinée. La servir de préférence directement dans les assiettes.

    Ne jamais utiliser les restes de marinades de viande dans un plat cru comme une sauce à salade. Ne pas se lécher les doigts après avoir déposé la viande crue sur le grill.

    Toujours utiliser des planches à découper, des ustensiles de cuisine et des assiettes à part pour les aliments à griller et les aliments consommés crus. Cela est aussi valable pour la préparation des accompagnements, comme la salade.

    Évitez absolument que le jus de décongélation de la viande n’entre en contact avec des aliments crus ou grillés.

    Toujours cuire à cœur la viande, en particulier la volaille et les hamburgers; le cœur de la viande ne doit pas être cru.

    Les aliments crus comme la viande, la volaille, les œufs, le poisson, les fruits de mer et les légumes peuvent contenir naturellement des germes. S’ils ne sont pas conservés ni préparés dans les règles de l’art, ils peuvent provoquer des nausées voire des maladies. En respectant quatre règles de base simples, on pourra savourer son repas sans aucun risque.

    Les germes présents dans les aliments survivent à une faible chaleur, en particulier dans la volaille et la viande hachée.

    Bien faire chauffer la viande, la volaille, le poisson et les fruits de mer à une température d’au moins 70°C.

    Réchauffez les aliments déjà cuits à une température d’au moins 70°C.

    Les germes présents dans les aliments crus peuvent se propager à d’autres aliments lors de la préparation.

    Éviter que la viande, la volaille, le poisson, les fruits de mer et les légumes crus n’entrent en contact direct avec les autres aliments.

    Utilisez des planches à découper et des ustensiles de cuisine différents pour préparer les aliments qui seront cuits et ceux qui sont destinés à être consommés crus.

    Toujours séparer les préparations cuites des aliments crus:

    Pour la fondue chinoise, déposez la viande crue sur une assiette à part.

    Lors des grillades, ne pas déposer la viande cuite là où était déposée la viande crue ou marinée. La servir de préférence directement dans les assiettes.

    Ne jamais utiliser les restes de marinades de viande dans un plat cru comme une sauce à salade.

    Les germes se propagent par l’intermédiaire des mains, des planches à découper, des ustensiles de cuisine et des chiffons de nettoyage. Que faire?

    Se laver soigneusement les mains avec du savon avant et après la préparation du plat, en particulier après avoir manipulé de la viande, de la volaille, du poisson ou des fruits de mer crus.

    Nettoyez soigneusement le plan de travail et les ustensiles de cuisine après chaque étape avec de l’eau chaude et du savon.

    À température ambiante, les germes peuvent se multiplier dans les aliments.

    Toujours conserver la viande, la volaille, le poisson et les fruits de mer au réfrigérateur, à une température inférieure à 5°C.

    Toujours conserver les aliments cuits et périssables au réfrigérateur, à une température inférieure à 5°C.

    Ne pas recongeler des aliments décongelés.

    Rangez les aliments frais ou congelés au réfrigérateur ou au congélateur directement après l’achat.

     

    Respectez les indications de conservation et la date de péremption figurant sur l’emballage des aliments.

     

  • Zaï, Zaï, Zaï,

    Cœur, cerveau, immunité: les vertus santé de l'ail

    L’ail a de nombreuses vertus pour la santé cardiovasculaire, cérébrale ou pour lutter contre les infections. Il peut être consommé frais, en poudre ou sous la forme de complément alimentaire (extrait d'ail vieilli).

    L'ail est parfois considéré comme un " super-aliment " à cause des composés organosulfurés qu’il contient, comme l’allicine, qui ont des effets antioxydants et anti-inflammatoires. L'ail est traditionnellement utilisé pour renforcer l'organisme et existe sous forme de complément alimentaire.

    Les études ont souvent fait appel à de l'extrait d'ail vieilli. L’extrait d’ail vieilli est préparé à partir d’ail frais imbibé dans de l’éthanol aqueux à 15-20 % et extrait pendant plus de 10 mois à température ambiante. Ce complément alimentaire est commercialisé pour ses effets antioxydants, anti-inflammatoires, hypolipidémiques, antiplaquettaires et neuroprotecteurs. Tour d’horizon de ses bénéfices.

    Un traitement prometteur contre l’hyperplasie bénigne de la prostate

    Des chercheurs coréens ont étudié les effets anti-prolifératifs de l’ail (Allium sativum) sur la progression de l’hyperplasie bénigne de la prostate, une maladie urologique qui affecte la plupart des hommes après 50 ans. Actuellement, pour cette maladie, il n’existe pas de traitement qui soit parfait, sans effets secondaires, d’où l’intérêt de développer des traitements à base de plantes.

    Les chercheurs ont évalué l’efficacité de l’ail sur l’hyperplasie bénigne de la prostate du rat. L’administration d’ail a limité la croissance des tissus de la prostate et diminué les niveaux de protéines inflammatoires. L’ail a permis l’accumulation de protéines induisant un signal d’apoptose (mort cellulaire) et a diminué les niveaux de protéines anti-apoptotiques comme Bcl-2, Bcl-xL ou la survivine.

    Les auteurs en concluent que l’ail pourrait supprimer les effets de l’hyperplasie de la prostate et qu’il représente un traitement potentiel à développer pour traiter cette maladie.

    L'extrait d'ail vieilli limite la formation des plaques d’athérome

    Une étude à paraître dans le Journal of Nutrition montre que l’extrait d’ail vieilli réduit la formation de plaques dans les artères. Cette recherche a impliqué 55 patients âgés de 40 à 75 ans diagnostiqués avec un syndrome métabolique. Tous ont subi des examens pour déterminer leur volume de plaques coronariennes au début de l'étude. Puis les patients ont reçu soit un placebo soit 2400 mg d’extrait d’ail vieilli par jour. Un an après, ceux qui avaient pris le complément avaient ralenti de 80 % l’accumulation de la plaque. Il y avait chez eux une réduction de la plaque dite " molle ", c’est-à-dire non-calcifiée.

    Pour Matthew Budoff, un des auteurs de ces travaux, "Cette étude est une autre démonstration des avantages de ce supplément dans la réduction de l'accumulation de la plaque molle et la prévention de la formation de nouvelles plaques dans les artères, qui peuvent causer des maladies du cœur". Il ajoute: "Nous avons terminé quatre études randomisées, et elles nous ont amenés à conclure que l'extrait d'ail vieilli peut aider à ralentir la progression de l'athérosclérose et inverser les premiers stades de la maladie cardiaque“.

    Il réduit l’hypertension artérielle

    Les chercheurs de l’Université d’Adelaïde, en Australie, ont mis en évidence les bénéfices de l’extrait d’ail vieilli chez les personnes hypertendues. Selon eux, l’ail vieilli permettrait de réduire la tension en diminuant la pression systolique (pression observée quand le cœur se contracte).

    Dans cette étude, les auteurs ont suivi 50 patients ayant une hypertension traitée mais non-contrôlée. Les participants ont reçu soit 4 suppléments d’extrait d’ail vieilli par jour (l’équivalent de 2,5 grammes d’ail frais), soit un placebo, durant 12 semaines.

    Résultat: la pression systolique a été réduite chez les personnes supplémentées en extrait d’ail vieilli. Pour les scientifiques, " l’extrait d'ail vieilli est considéré comme sûr et plus tolérable que la poudre d'ail, et supérieur à l'ail cru ou cuit en ce qui concerne ses propriétés antihypertensives“.

     

    Il favorise la santé cérébrale

    Selon une étude américaine parue dans PLOS One,  l’ail permettrait aussi de prévenir le vieillissement du cerveau et des maladies comme Alzheimer et Parkinson grâce à un composé appelé FruArg.

    L’objectif de ces travaux était d’étudier l’action de l’extrait d’ail vieilli et de l’un de ses composants (FruArg) sur cellules microgliales. FruArg fait partie de la famille des fructosamines. Il est un des composants majeurs de l’extrait d’ail vieilli où il est présent à une concentration de 2 à 2,5 mM. La microglie désigne des cellules immunitaires du cerveau et de la moelle épinière qui constituent la principale ligne de défense du système nerveux central.

    Or l’augmentation du nombre de cellules microgliales peut avoir des effets négatifs car ces cellules produisent du monoxyde d’azote NO qui, en excès, conduit à des dommages cellulaires au cerveau et favorise certaines maladies neurodégénératives. Ici, les chercheurs ont recréé une situation de stress environnemental, provoquant une augmentation des cellules microgliales et de leur sous-produit (NO), puis ils ont appliqué FruArg. Résultat: les cellules ont réduit la quantité de NO produite. FruArg favoriserait aussi la production d’antioxydants. L’extrait d’ail et le FruArg atténueraient la réponse neuro-inflammatoire et limiteraient les dommages du stress environnemental sur le cerveau.

    Il permet de lutter contre les infections virales

    Dans une étude contrôlée, des chercheurs ont recruté 120 adultes. 60 ont reçu un complément alimentaire à base d'ail en poudre et les autres ont reçu un placebo. Après 45 jours de supplémentation fournissant 2,56 g par jour d'ail, les chercheurs ont constaté une augmentation significative de l'activité de certains lymphocytes.

    Après 90 jours de supplémentation, les deux groupes ont attrapé autant de virus hivernaux mais le groupe ayant pris de l'ail a vu ses symptômes diminuer de 21 % par rapport au groupe placebo. L'impact sur le bien-être et la capacité à travailler a aussi diminué, de plus de 50 %. Les chercheurs concluent qu'un supplément d'ail peut être une bonne manière d'améliorer le fonctionnement du système immunitaire en hiver.

    Chung KS, Shin SJ, Lee NY, Cheon SY, Park W, Sun SH, An HJ. Anti-Proliferation Effects of Garlic (Allium sativum L.) on the Progression of Benign Prostatic Hyperplasia. Phytother Res. 2016 May 18. doi: 10.1002/ptr.5637.

    1. Varshney, M. J. Budoff. Garlic and Heart Disease. Journal of Nutrition, 2016; DOI: 10.3945/jn.114.202333
    2. Ried, O.R. Frank, N.P. Stocks; Aged garlic extract lowers blood pressure in patients with treated but uncontrolled hypertension: A randomised controlled trial. Maturitas, volume 67, Issue 2, Pages 144-150

    Zhou H, Qu Z, Mossine VV, Nknolise DL, Li J, Chen Z, Cheng J, Greenlief CM, Mawhinney TP, Brown PN, Fritsche KL, Hannink M, Lubahn DB, Sun GY, Gu Z. Proteomic analysis of the effects of aged garlic extract and its FruArg component on lipopolysaccharide-induced neuroinflammatory response in microglial cells. PLoS One. 2014 Nov 24;9(11):e113531. doi: 10.1371/journal.pone.0113531.

    Meri P. Nantz, Cheryl A. Rowe, Catherine E. Muller et al. Supplementation with aged garlic extract improves both NK and γδ-T cell function and reduces the severity of cold and flu symptoms: A randomized, double-blind, placebo-controlled nutrition intervention. Clinical Nutrition. 12 December 2011.

  • En perturbant la flore intestinale, l'alimentation moderne nuit au cerveau

    Une étude expérimentale montre que l'alimentation occidentale riche en sucres et en graisses modifie la flore intestinale, provoquant ainsi une perte des fonctions cognitives

    Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Oregon State University et parue dans la revue Neuroscience rapporte qu’un régime riche en graisses et/ou en sucres provoque des modifications au niveau des bactéries intestinales qui semblent liées à une perte significative de flexibilité cognitive. La flexibilité cognitive représente la capacité d’adaptation à de nouvelles exigences ou règles. L’effet était plus important avec le régime riche en sucres qui affecte également les mémoires à long et court terme.

    Le régime alimentaire occidental (Western Diet), riche en graisses, en sucres et en glucides à index glycémique élevé est associé à une gamme de maladies chroniques, comme l’obésité par exemple.

    "Les apports élevés en graisses et en sucres raffinés sont associés à un déclin de la flexibilité cognitive et de la mémoire et à une augmentation de l’incidence de la maladie d’Alzheimer " explique l’article“.  Ce type de régime –riche en graisses et/ou en sucres- altère également la flore intestinale. De plus en plus de preuves suggèrent que les bactéries intestinales impactent des fonctions essentielles dans l’organisme, notamment la maturation du système immunitaire et des processus métaboliques.

    Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont cherché à savoir si les changements induits sur le microbiote intestinal par différents régimes alimentaires pouvaient impacter mémoire et flexibilité cognitive.

    Les chercheurs ont travaillé sur des souris auxquelles ils ont donné différents régimes alimentaires (riche en graisses ou riche en sucres (saccharose) ou alimentation normale) puis ils leur ont fait passer plusieurs tests, comme celui du labyrinthe d’eau, pour enregistrer les changements dans leurs fonctions mentale et physique. Ils ont également évalué les modifications sur différents types de bactéries intestinales.

    Les résultats montrent qu’après seulement 4 semaines d’un régime riche en graisses ou riche en sucre, les performances de la souris sur les différents tests de la fonction mentale et physique ont commencé à diminuer, comparées aux souris suivant un régime "normal". Et le changement le plus important était lié à la flexibilité cognitive. Le régime riche en graisses et le régime riche en sucres présentent certaines similitudes quant aux modifications qu’ils induisent chez les bactéries intestinales, par rapport au régime normal. Mais ils provoquent également chacun des modifications spécifiques. "Les modifications induites au niveau de la flore intestinale étaient encore plus significatives chez les souris soumises au régime riche en sucres".

    "L’altération de la flexibilité cognitive était assez forte" expliquent les auteurs. "Imaginez que vous êtes en train de rentrer chez vous par une route que vous connaissez très bien. Mais un jour la route est fermée et vous devez soudainement trouver un nouveau chemin pour rentrer chez vous". Une personne avec un niveau élevé de flexibilité cognitive pourrait immédiatement s’adapter au changement, déterminer une autre route pour rentrer chez elle et se souvenir d’utiliser cette nouvelle route le jour suivant, sans trop de problème. Alors que pour une personne avec une flexibilité cognitive altérée, le retour à la maison serait long, lent et stressant.

    "Il est de plus en plus clair que nos bactéries intestinales, ou microbiote, peuvent communiquer avec notre cerveau" explique Kathy Magnusson, auteur de l’étude. "Les bactéries peuvent libérer des composés qui agissent comme des neurotransmetteurs, stimulent les nerfs sensoriels ou le système immunitaire et impactent une large gamme de fonctions biologiques. Nous ne sommes pas sûre des messages qui sont envoyés, mais nous recherchons les mécanismes impliqués et les effets".

    "Cette étude a été réalisée sur des souris jeunes avec un système biologique sain, mieux en mesure de résister aux influences pathologiques de leur microbiote intestinal. Ces résultats auraient donc pu être plus prononcés chez des souris plus âgées ayant des systèmes intestinaux plus "abîmés".

    Ces résultats rejoignent ceux d’études précédentes montrant l’impact des graisses et des sucres sur la fonction cognitive et le comportement et suggèrent que ce phénomène serait lié à l’altération de la flore intestinale. "Nous savons depuis longtemps que trop de graisses et trop de sucres ne sont pas bons pour la santé. Ce travail montre que les graisses et les sucres altèrent notre flore intestinale et c’est une des raisons pour lesquelles ce type d’aliment n’est pas bon pour nous" concluent les auteurs.

    Sources

    Magnusson KR, Hauck L, Jeffrey BM, Elias V, Humphrey A, Nath R, Perrone A, Bermudez LE. Relationships between diet-related changes in the gut microbiome and cognitive flexibility. Neuroscience. 2015 Aug 6;300:128-40. doi: 10.1016/j.neuroscience.2015.05.016. Epub 2015 May 14.

    Fat, sugar cause bacterial changes that may relate to loss of cognitive function. Oregon State University