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nutrition - Page 32

  • Les grillades de l’été au barbecue

    Je sais que c'est bien bon!

    Mais, si vous voulez avoir un cancer de l’œsophage, l'estomac, les intestins, allez-y, foncez dans votre jardin.... Tout ce qui est brûlé ou calciné contient des résidus cancérogènes.

    Savez-vous qu'en consommant une seule grillade, vous absorbez autant de poison qu'en fumant 40 cigarettes?

    Si vous ne voulez pas changer votre barbecue charbon pour un électrique ou un barbecue "inversé", où la viande est cuite à distance du feu et en suspension (barbecue américain), ne dépassez pas plus de 18 grillades dans l'année.

    Ne posez jamais votre pièce à griller sur des flammes, c'est la meilleure façon de cramer toute la matière: utilisez des braises.

    Sachez aussi que les fumées sont toxiques pour vos poumons.

    Interdisez le jardin à vos enfants pendant que vous faites votre cuisson.

    Ayez toujours un seau d'eau plein à proximité de votre feu.

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     Barbecue vertical

     Les soirées estivales invitent à la grillade. Mais si les produits ne sont pas préparés comme il se doit, ils peuvent provoquer de graves maladies diarrhéiques. La règle est donc la suivante: en grillant correctement, on peut savourer sans risque.

    Lors des grillades, ne pas déposer la viande cuite là où était déposée la viande crue ou marinée. La servir de préférence directement dans les assiettes.

    Ne jamais utiliser les restes de marinades de viande dans un plat cru comme une sauce à salade. Ne pas se lécher les doigts après avoir déposé la viande crue sur le grill.

    Toujours utiliser des planches à découper, des ustensiles de cuisine et des assiettes à part pour les aliments à griller et les aliments consommés crus. Cela est aussi valable pour la préparation des accompagnements, comme la salade.

    Évitez absolument que le jus de décongélation de la viande n’entre en contact avec des aliments crus ou grillés.

    Toujours cuire à cœur la viande, en particulier la volaille et les hamburgers; le cœur de la viande ne doit pas être cru.

    Les aliments crus comme la viande, la volaille, les œufs, le poisson, les fruits de mer et les légumes peuvent contenir naturellement des germes. S’ils ne sont pas conservés ni préparés dans les règles de l’art, ils peuvent provoquer des nausées voire des maladies. En respectant quatre règles de base simples, on pourra savourer son repas sans aucun risque.

    Les germes présents dans les aliments survivent à une faible chaleur, en particulier dans la volaille et la viande hachée.

    Bien faire chauffer la viande, la volaille, le poisson et les fruits de mer à une température d’au moins 70°C.

    Réchauffez les aliments déjà cuits à une température d’au moins 70°C.

    Les germes présents dans les aliments crus peuvent se propager à d’autres aliments lors de la préparation.

    Éviter que la viande, la volaille, le poisson, les fruits de mer et les légumes crus n’entrent en contact direct avec les autres aliments.

    Utilisez des planches à découper et des ustensiles de cuisine différents pour préparer les aliments qui seront cuits et ceux qui sont destinés à être consommés crus.

    Toujours séparer les préparations cuites des aliments crus:

    Pour la fondue chinoise, déposez la viande crue sur une assiette à part.

    Lors des grillades, ne pas déposer la viande cuite là où était déposée la viande crue ou marinée. La servir de préférence directement dans les assiettes.

    Ne jamais utiliser les restes de marinades de viande dans un plat cru comme une sauce à salade.

    Les germes se propagent par l’intermédiaire des mains, des planches à découper, des ustensiles de cuisine et des chiffons de nettoyage. Que faire?

    Se laver soigneusement les mains avec du savon avant et après la préparation du plat, en particulier après avoir manipulé de la viande, de la volaille, du poisson ou des fruits de mer crus.

    Nettoyez soigneusement le plan de travail et les ustensiles de cuisine après chaque étape avec de l’eau chaude et du savon.

    À température ambiante, les germes peuvent se multiplier dans les aliments.

    Toujours conserver la viande, la volaille, le poisson et les fruits de mer au réfrigérateur, à une température inférieure à 5°C.

    Toujours conserver les aliments cuits et périssables au réfrigérateur, à une température inférieure à 5°C.

    Ne pas recongeler des aliments décongelés.

    Rangez les aliments frais ou congelés au réfrigérateur ou au congélateur directement après l’achat.

     

    Respectez les indications de conservation et la date de péremption figurant sur l’emballage des aliments.

     

  • Zaï, Zaï, Zaï,

    Cœur, cerveau, immunité: les vertus santé de l'ail

    L’ail a de nombreuses vertus pour la santé cardiovasculaire, cérébrale ou pour lutter contre les infections. Il peut être consommé frais, en poudre ou sous la forme de complément alimentaire (extrait d'ail vieilli).

    L'ail est parfois considéré comme un " super-aliment " à cause des composés organosulfurés qu’il contient, comme l’allicine, qui ont des effets antioxydants et anti-inflammatoires. L'ail est traditionnellement utilisé pour renforcer l'organisme et existe sous forme de complément alimentaire.

    Les études ont souvent fait appel à de l'extrait d'ail vieilli. L’extrait d’ail vieilli est préparé à partir d’ail frais imbibé dans de l’éthanol aqueux à 15-20 % et extrait pendant plus de 10 mois à température ambiante. Ce complément alimentaire est commercialisé pour ses effets antioxydants, anti-inflammatoires, hypolipidémiques, antiplaquettaires et neuroprotecteurs. Tour d’horizon de ses bénéfices.

    Un traitement prometteur contre l’hyperplasie bénigne de la prostate

    Des chercheurs coréens ont étudié les effets anti-prolifératifs de l’ail (Allium sativum) sur la progression de l’hyperplasie bénigne de la prostate, une maladie urologique qui affecte la plupart des hommes après 50 ans. Actuellement, pour cette maladie, il n’existe pas de traitement qui soit parfait, sans effets secondaires, d’où l’intérêt de développer des traitements à base de plantes.

    Les chercheurs ont évalué l’efficacité de l’ail sur l’hyperplasie bénigne de la prostate du rat. L’administration d’ail a limité la croissance des tissus de la prostate et diminué les niveaux de protéines inflammatoires. L’ail a permis l’accumulation de protéines induisant un signal d’apoptose (mort cellulaire) et a diminué les niveaux de protéines anti-apoptotiques comme Bcl-2, Bcl-xL ou la survivine.

    Les auteurs en concluent que l’ail pourrait supprimer les effets de l’hyperplasie de la prostate et qu’il représente un traitement potentiel à développer pour traiter cette maladie.

    L'extrait d'ail vieilli limite la formation des plaques d’athérome

    Une étude à paraître dans le Journal of Nutrition montre que l’extrait d’ail vieilli réduit la formation de plaques dans les artères. Cette recherche a impliqué 55 patients âgés de 40 à 75 ans diagnostiqués avec un syndrome métabolique. Tous ont subi des examens pour déterminer leur volume de plaques coronariennes au début de l'étude. Puis les patients ont reçu soit un placebo soit 2400 mg d’extrait d’ail vieilli par jour. Un an après, ceux qui avaient pris le complément avaient ralenti de 80 % l’accumulation de la plaque. Il y avait chez eux une réduction de la plaque dite " molle ", c’est-à-dire non-calcifiée.

    Pour Matthew Budoff, un des auteurs de ces travaux, "Cette étude est une autre démonstration des avantages de ce supplément dans la réduction de l'accumulation de la plaque molle et la prévention de la formation de nouvelles plaques dans les artères, qui peuvent causer des maladies du cœur". Il ajoute: "Nous avons terminé quatre études randomisées, et elles nous ont amenés à conclure que l'extrait d'ail vieilli peut aider à ralentir la progression de l'athérosclérose et inverser les premiers stades de la maladie cardiaque“.

    Il réduit l’hypertension artérielle

    Les chercheurs de l’Université d’Adelaïde, en Australie, ont mis en évidence les bénéfices de l’extrait d’ail vieilli chez les personnes hypertendues. Selon eux, l’ail vieilli permettrait de réduire la tension en diminuant la pression systolique (pression observée quand le cœur se contracte).

    Dans cette étude, les auteurs ont suivi 50 patients ayant une hypertension traitée mais non-contrôlée. Les participants ont reçu soit 4 suppléments d’extrait d’ail vieilli par jour (l’équivalent de 2,5 grammes d’ail frais), soit un placebo, durant 12 semaines.

    Résultat: la pression systolique a été réduite chez les personnes supplémentées en extrait d’ail vieilli. Pour les scientifiques, " l’extrait d'ail vieilli est considéré comme sûr et plus tolérable que la poudre d'ail, et supérieur à l'ail cru ou cuit en ce qui concerne ses propriétés antihypertensives“.

     

    Il favorise la santé cérébrale

    Selon une étude américaine parue dans PLOS One,  l’ail permettrait aussi de prévenir le vieillissement du cerveau et des maladies comme Alzheimer et Parkinson grâce à un composé appelé FruArg.

    L’objectif de ces travaux était d’étudier l’action de l’extrait d’ail vieilli et de l’un de ses composants (FruArg) sur cellules microgliales. FruArg fait partie de la famille des fructosamines. Il est un des composants majeurs de l’extrait d’ail vieilli où il est présent à une concentration de 2 à 2,5 mM. La microglie désigne des cellules immunitaires du cerveau et de la moelle épinière qui constituent la principale ligne de défense du système nerveux central.

    Or l’augmentation du nombre de cellules microgliales peut avoir des effets négatifs car ces cellules produisent du monoxyde d’azote NO qui, en excès, conduit à des dommages cellulaires au cerveau et favorise certaines maladies neurodégénératives. Ici, les chercheurs ont recréé une situation de stress environnemental, provoquant une augmentation des cellules microgliales et de leur sous-produit (NO), puis ils ont appliqué FruArg. Résultat: les cellules ont réduit la quantité de NO produite. FruArg favoriserait aussi la production d’antioxydants. L’extrait d’ail et le FruArg atténueraient la réponse neuro-inflammatoire et limiteraient les dommages du stress environnemental sur le cerveau.

    Il permet de lutter contre les infections virales

    Dans une étude contrôlée, des chercheurs ont recruté 120 adultes. 60 ont reçu un complément alimentaire à base d'ail en poudre et les autres ont reçu un placebo. Après 45 jours de supplémentation fournissant 2,56 g par jour d'ail, les chercheurs ont constaté une augmentation significative de l'activité de certains lymphocytes.

    Après 90 jours de supplémentation, les deux groupes ont attrapé autant de virus hivernaux mais le groupe ayant pris de l'ail a vu ses symptômes diminuer de 21 % par rapport au groupe placebo. L'impact sur le bien-être et la capacité à travailler a aussi diminué, de plus de 50 %. Les chercheurs concluent qu'un supplément d'ail peut être une bonne manière d'améliorer le fonctionnement du système immunitaire en hiver.

    Chung KS, Shin SJ, Lee NY, Cheon SY, Park W, Sun SH, An HJ. Anti-Proliferation Effects of Garlic (Allium sativum L.) on the Progression of Benign Prostatic Hyperplasia. Phytother Res. 2016 May 18. doi: 10.1002/ptr.5637.

    1. Varshney, M. J. Budoff. Garlic and Heart Disease. Journal of Nutrition, 2016; DOI: 10.3945/jn.114.202333
    2. Ried, O.R. Frank, N.P. Stocks; Aged garlic extract lowers blood pressure in patients with treated but uncontrolled hypertension: A randomised controlled trial. Maturitas, volume 67, Issue 2, Pages 144-150

    Zhou H, Qu Z, Mossine VV, Nknolise DL, Li J, Chen Z, Cheng J, Greenlief CM, Mawhinney TP, Brown PN, Fritsche KL, Hannink M, Lubahn DB, Sun GY, Gu Z. Proteomic analysis of the effects of aged garlic extract and its FruArg component on lipopolysaccharide-induced neuroinflammatory response in microglial cells. PLoS One. 2014 Nov 24;9(11):e113531. doi: 10.1371/journal.pone.0113531.

    Meri P. Nantz, Cheryl A. Rowe, Catherine E. Muller et al. Supplementation with aged garlic extract improves both NK and γδ-T cell function and reduces the severity of cold and flu symptoms: A randomized, double-blind, placebo-controlled nutrition intervention. Clinical Nutrition. 12 December 2011.

  • En perturbant la flore intestinale, l'alimentation moderne nuit au cerveau

    Une étude expérimentale montre que l'alimentation occidentale riche en sucres et en graisses modifie la flore intestinale, provoquant ainsi une perte des fonctions cognitives

    Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Oregon State University et parue dans la revue Neuroscience rapporte qu’un régime riche en graisses et/ou en sucres provoque des modifications au niveau des bactéries intestinales qui semblent liées à une perte significative de flexibilité cognitive. La flexibilité cognitive représente la capacité d’adaptation à de nouvelles exigences ou règles. L’effet était plus important avec le régime riche en sucres qui affecte également les mémoires à long et court terme.

    Le régime alimentaire occidental (Western Diet), riche en graisses, en sucres et en glucides à index glycémique élevé est associé à une gamme de maladies chroniques, comme l’obésité par exemple.

    "Les apports élevés en graisses et en sucres raffinés sont associés à un déclin de la flexibilité cognitive et de la mémoire et à une augmentation de l’incidence de la maladie d’Alzheimer " explique l’article“.  Ce type de régime –riche en graisses et/ou en sucres- altère également la flore intestinale. De plus en plus de preuves suggèrent que les bactéries intestinales impactent des fonctions essentielles dans l’organisme, notamment la maturation du système immunitaire et des processus métaboliques.

    Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont cherché à savoir si les changements induits sur le microbiote intestinal par différents régimes alimentaires pouvaient impacter mémoire et flexibilité cognitive.

    Les chercheurs ont travaillé sur des souris auxquelles ils ont donné différents régimes alimentaires (riche en graisses ou riche en sucres (saccharose) ou alimentation normale) puis ils leur ont fait passer plusieurs tests, comme celui du labyrinthe d’eau, pour enregistrer les changements dans leurs fonctions mentale et physique. Ils ont également évalué les modifications sur différents types de bactéries intestinales.

    Les résultats montrent qu’après seulement 4 semaines d’un régime riche en graisses ou riche en sucre, les performances de la souris sur les différents tests de la fonction mentale et physique ont commencé à diminuer, comparées aux souris suivant un régime "normal". Et le changement le plus important était lié à la flexibilité cognitive. Le régime riche en graisses et le régime riche en sucres présentent certaines similitudes quant aux modifications qu’ils induisent chez les bactéries intestinales, par rapport au régime normal. Mais ils provoquent également chacun des modifications spécifiques. "Les modifications induites au niveau de la flore intestinale étaient encore plus significatives chez les souris soumises au régime riche en sucres".

    "L’altération de la flexibilité cognitive était assez forte" expliquent les auteurs. "Imaginez que vous êtes en train de rentrer chez vous par une route que vous connaissez très bien. Mais un jour la route est fermée et vous devez soudainement trouver un nouveau chemin pour rentrer chez vous". Une personne avec un niveau élevé de flexibilité cognitive pourrait immédiatement s’adapter au changement, déterminer une autre route pour rentrer chez elle et se souvenir d’utiliser cette nouvelle route le jour suivant, sans trop de problème. Alors que pour une personne avec une flexibilité cognitive altérée, le retour à la maison serait long, lent et stressant.

    "Il est de plus en plus clair que nos bactéries intestinales, ou microbiote, peuvent communiquer avec notre cerveau" explique Kathy Magnusson, auteur de l’étude. "Les bactéries peuvent libérer des composés qui agissent comme des neurotransmetteurs, stimulent les nerfs sensoriels ou le système immunitaire et impactent une large gamme de fonctions biologiques. Nous ne sommes pas sûre des messages qui sont envoyés, mais nous recherchons les mécanismes impliqués et les effets".

    "Cette étude a été réalisée sur des souris jeunes avec un système biologique sain, mieux en mesure de résister aux influences pathologiques de leur microbiote intestinal. Ces résultats auraient donc pu être plus prononcés chez des souris plus âgées ayant des systèmes intestinaux plus "abîmés".

    Ces résultats rejoignent ceux d’études précédentes montrant l’impact des graisses et des sucres sur la fonction cognitive et le comportement et suggèrent que ce phénomène serait lié à l’altération de la flore intestinale. "Nous savons depuis longtemps que trop de graisses et trop de sucres ne sont pas bons pour la santé. Ce travail montre que les graisses et les sucres altèrent notre flore intestinale et c’est une des raisons pour lesquelles ce type d’aliment n’est pas bon pour nous" concluent les auteurs.

    Sources

    Magnusson KR, Hauck L, Jeffrey BM, Elias V, Humphrey A, Nath R, Perrone A, Bermudez LE. Relationships between diet-related changes in the gut microbiome and cognitive flexibility. Neuroscience. 2015 Aug 6;300:128-40. doi: 10.1016/j.neuroscience.2015.05.016. Epub 2015 May 14.

    Fat, sugar cause bacterial changes that may relate to loss of cognitive function. Oregon State University

     

  • Au pays des obèses, le sucre est roi

    Le sucre est bien parfois bien caché, et il est souvent dangereux.

    Une étude parue dans le British Medical Journal au début de ce mois de mars est révélatrice des habitudes alimentaires de facilité des Américains. Les deux tiers de la population nord-américaine sont en surpoids ou pathologiquement obèses. Cette épidémie qui se répand au Mexique, deuxième pays au monde en termes de surpoids de la population après les USA, atteint certains pays européens comme l’Espagne et la Grande-Bretagne ou encore le Brésil et l’Australie.

    Cette étude a pris en compte les habitudes alimentaires de 9300 Américains représentatifs de la population générale. Elle a révélé que 58 % des 2079 calories quotidiennement ingérées en moyenne par les Américains provenaient des sucres contenus dans les aliments ultra-industriels, un terme qui classe des milliers d’aliments sous emballage comme les pains industriels, les céréales, les biscuits apéritifs salés, les sodas … en passant par les barres chocolatées et autres amuse-gueule variés. Tous ces aliments de confort ou de facilité contiennent des additifs de texture, des émulsifiants, des colorants et des arômes artificiels, des conservateurs, des sucres enrichis en fructose, des constituants qu’on ne trouve pas dans l’alimentation naturelle fraiche.

    Les autres 30 % de calories proviennent des légumes et du lait, 9 % des aliments peu transformés industriellement comme le jambon et le fromage et les 3 % restant du sucre de table. Cette étude fait état globalement d’une suralimentation déséquilibrée aux propriétés nourrissantes dégradées provoquant outre le surpoids et l’obésité, l’apparition de diabète, de maladies cardiovasculaires, de cancers, entre autres pathologies liées au surpoids. Les recommandations de l’Office fédéral de la prévention des maladies restent lettre morte, en particulier auprès des industriels de l’alimentation car les sucres ajoutés sont parfois cachés et leur présence n’est pas mentionnée dans les aliments ultra-industriels. Qui pourrait croire que les hamburgers contiennent du sirop de maïs enrichi en fructose?

    Dans l’esprit des consommateurs les jus de fruits sont supposés être 100% issus de fruits pressés mais ils contiennent des substances chimiques qui les protègent des processus naturels d’oxydation et ont été agrémentés de quantités substantielles de sucre. Une ration de 25 centilitres d’un jus d’orange quelconque contient l’équivalent de trois cuillères à café de sucre surajouté à celui naturellement présent dans le fruit pressé. L’Académie américaine de pédiatrie a lancé une alerte à ce sujet concernant les enfants afin que les parents limitent la consommation de jus de fruit commerciaux et conditionnés pour leurs enfants. Cette alerte est restée lettre morte en raison de la pression considérable exercée par le lobby des boissons à base de fruits sur les législateurs. Laisser les enfants prendre l’habitude de boire des jus de fruits auxquels des quantités presque extravagantes de sucre ont été ajoutées pour favoriser leur conservation est presque criminel car cette habitude favorise par la suite l’apparition d’obésité morbide!

    L’alimentation industrielle répond à une tendance à la facilité, une attitude qui conduit imperceptiblement des peuples entiers vers un état de santé dégradé. Certains gouvernements ont décidé de taxer les sodas outrageusement sucrés, pourquoi alors ne pas également taxer les produits alimentaires traités industriellement et riches en sucres, en sel et en acides gras partiellement hydrogénés comme on a taxé les cigarettes en raison de leur dangerosité pour la santé?

     

  • Des pesticides dangereux en bio

    Alors que la semaine pour les alternatives aux pesticides vient de s’ouvrir, un Français sur deux ignore que l’agriculture biologique utilise des pesticides. C’est ce qui ressort d’un sondage Harris Interactive réalisé pour le blog Alerte-Environnement (1). Ce pourcentage monte même à 56% des 50-64 ans. A l’inverse, les 25-34 ans sont les plus lucides : 60% d’entre eux savent que l’agriculture biologique utilise des pesticides.

     L’utilisation de solutions phytosanitaires dans le cahier des charges de l’agriculture biologique est souvent méconnue des consommateurs. Dans la liste des produits utilisés, on trouve le spinosad, l’azadirachtine (huile de neem), les pyréthrines, la Deltaméthrine, le Bacillus thuringiensis, le virus de la granulose du carpocapse, le soufre et bien sûr l’incontournable cuivre. Aujourd’hui, l’exposition chronique (au cuivre ou encore à la roténone – un pesticide désormais interdit) est considérée comme une cause probable de l’apparition de maladies neurodégénératives comme les maladies d’Alzheimer ou de Parkinson.

    Du cuivre dans le vin bio

    100% des échantillons de vins issus de l’agriculture biologique contiennent au moins un résidu détectable de cuivre selon une étude publiée par les magazines Wikiagri et Agriculture & environnement (2). Il a été montré que les quantités de cuivre retrouvées dépassent la somme globale de tous les résidus de pesticides détectés lors d’une précédente étude sur salades conventionnelles.

    Les impacts négatifs du cuivre sur l’environnement et particulièrement sur la vie des sols sont connus des agronomes. Il a un effet sur les micro-organismes du sol et les lombrics, et donc indirectement sur l’alimentation des parcelles comme la vigne par exemple.

    L’agriculture biologique utilise également comme pesticide le sulfate. En mai 2014, son utilisation aurait provoqué toux, douleurs dans la gorge, picotements de la langue, irritations des yeux, nausées et mal de tête chez vingt-trois élèves de deux classes de l’école primaire de Villeneuve, près de Bourg-sur-Gironde (Gironde). Une affaire qui continue à faire la Une de l’actualité.

    Notons également que les producteurs bio ont recours à l’azadirachtine qui est ardemment défendue par les associations militantes. Selon plusieurs études, cette molécule représente un danger pour les abeilles (3), est susceptible de provoquer des perturbations endocriniennes (4) mais aussi des lésions du foie et des poumons chez certains mammifères (5). Une étude va même jusqu’à la qualifier de " carcinogène génotoxique " (6)!

    Notes :

    1. Sondage Harris interactive réalisé du 15 au 17 mars selon la méthode des quotas sur un échantillon de 1 000 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus.
    2. Novembre 2015 – Trois laboratoires indépendants ont analysé la présence de cuivre dans vingt-neuf échantillons de vins bio provenant de toutes les régions de France.
    3. Peng C Y S et al. (2000) The effects of azadirachtin on the parasitic mite, Varroa jacobson and its host honey bee (Apis mellifera), Journal of Apicultural Research, Vol. 39 (3-4) pp. 159-168.
    4. Shakti N. Upadhyay et al. (1993), Antifertility Effects of Neem (Azadirachta indica) Oil in Male Rats by Single Intra-Vas Administration : An Alternate Approach to Vasectomy, Journal of Andrology.
    5. Rosenkranz HS et Klopman G (1995) An examination of the potential " genotoxic " carcinogenicity of a biopesticide derived from the neem tree, Environ Mol Mutagen.

    6. Rahman MF er Siddiqui MK. (2004) Biochemical effects of vepacide (from Azadirachta indica) on Wistar rats during subchronic exposure, Ecotoxicol Environ Saf.

     

     

  • Traitements naturels de l'hypertension

    8 traitements naturels de l’hypertension validés par la science

    Pour faire baisser la pression artérielle, vous pouvez miser sur des plantes et des compléments alimentaires. Sans compter le sport et certaines méthodes corps/esprits. Tour d’horizon des traitements naturels qui ont fait leurs preuves

    Le niveau de la pression artérielle est déterminé par la force avec laquelle le cœur se contracte et par la souplesse des artères. Il est indiqué par deux valeurs: la pression systolique (qui est la pression artérielle maximale) et la pression diastolique (la pression minimale). Ainsi, quand le médecin annonce 12/7 cela signifie que la tension systolique est de 120 millimètres de mercure (mmHg) et que la tension diastolique est de 70 mmHg. Idéalement, la pression systolique devrait être comprise entre 120 et 90, et la pression diastolyque entre 80 et 60.

    Au-delà de 14/9, en revanche, on parle d’hypertension. Dans la majorité des cas, la cause de cette hypertension est inconnue. Ce que l’on sait en revanche, c’est qu’elle peut provoquer des lésions cardiovasculaires mais aussi à l’œil ou aux reins. Si l’alimentation joue un rôle important dans la prévention et la régulation de la tension, elle ne suffit parfois pas à la contrôler. Avant de passer aux médicaments qui doivent souvent être pris à vie, et ne sont pas dénués d’effets secondaires, il faut changer d'alimentation, se mettre au sport (avec l'accord du médecin). Et pourquoi ne pas essayer certaines plantes, compléments alimentaires et approches corps/esprit lorsqu'ils se sont révélés aussi efficaces que les médicaments antihypertenseurs, les effets secondaires en moins?

    De l’ail

    Une méta-analyse australienne de 2008 a conclu que prendre entre 600 et 900 mg d’extrait d’ail par jour, soit entre 3,6 à 5,4 mg d’allicine, le principe actif de l’ail (c’est-à-dire l’équivalent d’une demi à une gousse d’ail frais à peu près) permettait d’abaisser la pression artérielle autant que le ferait un médicament anti-hypertenseur (bêta-bloquant ou inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine). Plus récemment, une équipe de chercheurs chinois est arrivée à la même conclusion en passant en revue toutes les études contrôlées contre placebo.

    L’ail peut s’utiliser en cuisine (à raison d’une gousse par jour donc) ou en complément alimentaire (pour les personnes qui n’aiment pas son odeur ou son goût par exemple). Il existe des compléments d’extrait d’ail vieilli dosés à 1000 mg.

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  • Cuisine en Roussillon (Perpignan)

    Blague très vraie envoyée par mon amie de Perpignan; elle m'envoie ceci

    Nous sommes allés chez nos voisins manger des “calçots“.

    Le voisin, fils d'émigré espagnol, plus français que français, ayant épousé une fille du ch"nord, et parlant avec l'accent du nord..

    Nous dit qu'à la boulangerie, il demande un pain spécial

    La boulangère lui dit "ah vous allez manger espagnol?"

    Il réponds "oui, et nous allons manger des calçots" (prononcer calçot's, c'est un plat de catalogne espagnole qui gagne en France)

    La jeune femme, délurée, dit alors dans la boulangerie pleine à craquer...

    “oui, je sais ce que c'est, une grand-mère m'a expliqué comment manger ca: "tu lui pinces le cul, tu tires la queue et tu suces".

    Le voisin coquin... qu'est ce qu'elle vous a dit?

    Elle répète et la boulangerie entière morte de rire

    Le voisin "mais vous n'êtes pas obligée de manger des calçots pour faire tout ca"

    Ambiance assurée

    Le calçot: sorte d' oignon qui n'a que du vert (pousse spéciale en butée); cuit au feu de sarment.

    C'est tout "noir"

    Donc on pince effectivement le cul, pour sortir le "vert"

    On trempe dans une bonne sauce, et on mange; on a les doigts tous noirs et c'est rigolo, on met un "tablier" à calçots, dés fois qu'on se rate..

    On les cuits avec la terre autour, pas besoin de les éplucher, puisque l'on retire les premières feuilles d'emblée.

    Bref, c'est surtout très amusant