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nutrition - Page 28

  • Manger des épinards, finalement c’est bon pour la santé

    Popeye avait raison! Les épinards, c’est bon pour la santé

    On a longtemps vanté les épinards comme une source de fer pour l’organisme, ce qui est une vue de l’esprit promue par les bandes dessinées introduisant Popeye le Marin mangeant des boites d’épinards en conserve pour préserver sa musculature. Les épinards ne sont pas plus riches en fer que n’importe quel autre légume, et certainement moins riches en ce métal qu’une pièce de bœuf ou même de porc. Par contre, manger des épinards ne peut pas être néfaste pour la santé, pour une toute autre raison qui n’a rien à voir avec le légendaire Popeye.

    C’est un article paru dans la revue The Journal of the American College of Nutrition qui apporte des précisions sur les bienfaits insoupçonnés des épinards. Il s’agit d’une étude devant valider les propriétés d’un extrait concentré de chloroplastes de feuilles d’épinards sur la satiété et les pulsions alimentaires. L’étude a été réalisée conjointement par les Universités de Louisiane et l’Université de Lund et apparemment financée par la société Greenleaf Medical AB à Stockholm pour justement valider un brevet déposé sur l’utilisation de ces concentrés de chloroplastes pour réguler l’appétit. Difficile cependant de trouver des informations sur cette société. Néanmoins, réguler son appétit en avalant une cuillerée d’un concentré de chloroplastes d’épinards est anodin et certainement pas toxique.

    Si c’est efficace, pourquoi se priver? Ce genre de complément alimentaire à usage thérapeutique s’adresse aux personnes en surpoids ou obèses dont les habitudes alimentaires ont été exacerbées par ce que l’on appelle le syndrome métabolique. Les principales caractéristiques de ce dernier sont une mauvaise régulation de la satiété et un besoin de se nourrir qui devient rapidement compulsif et aggravant par voie de conséquence. Le comportement vis-à-vis de la nourriture relève de l’hédonisme et, on ne peut pas le nier, de la recherche de la jouissance et du plaisir gustatif. Quand l’organisme est déréglé, en d’autres termes que le cerveau ne reconnaît plus les signaux transmis par l’homéostase de cet organisme, alors il apparaît une déviance des circuits de récompense et la satiété n’est plus jamais atteinte : un obèse, j’en ai vu des centaines qui à dix heures du matin achetaient un demi-kilo de confiserie " parce qu’ils avaient faim ", a perdu le contrôle de ce mécanisme signalant la satiété. Il s’agit alors d’un hédonisme à l’état pur qui implique un mélange d’émotion, de recherche de satisfaction sans aucun rapport avec l’état physiologique de l’organisme.

    Des essais préliminaires ont montré que les chloroplastes, donc ces organites subcellulaires présents dans tous les végétaux verts, retardent la digestion des graisses et par conséquent stimulent la production par le cerveau des hormones signalant la satiété qu’on appelle cholécystokinines et un peptide proche du glucagon tout en abaissant significativement la production de l’hormone de la faim, la ghreline qui est produite par l’intestin.

    Enfin les extraits chloroplastiques de légumes verts, et pas seulement d’épinards, induisaient une perte de poids liée à une légère élévation de la température corporelle. Trente femmes et trente hommes en surpoids ou obèses participèrent à cette étude et l’ingestion de 5 grammes de concentré de chloroplastes d’épinards au petit-déjeuner était efficace sur le long terme en réduisant de 85 à 95 % leur envie de sucreries ou de chocolat durant la matinée, sans qu’aucune intolérance n’ait pu être détectée.

    Fait plus significatif, la glycémie sanguine qui chez ces sujets a tendance à chuter rapidement se maintenait plusieurs heures à un niveau satisfaisant, un fait qui permet d’expliquer la sensation de satiété durable induite par l’extrait d’épinards.

    Le test fut étendu pendant 90 jours pour les trois repas quotidiens avec un suivi d’un ensemble de paramètres sanguins permettant de suivre le métabolisme général. Il ressort donc que 5 g de concentré de chloroplastes d’épinard au petit-déjeuner suffisent pour maintenir durant la journée entière une perception de la satiété qui au final est bénéfique pour le métabolisme général mais également favorise une perte de poids. L’étude ne mentionne pas si les sujets étudiés avaient été par ailleurs encouragés à pratiquer des exercices physiques dans la mesure où son but était limité à la modification des habitudes alimentaires délétères auxquelles succombent la plupart des personnes en surpoids ou obèses.

    Cet extrait d’épinards constitue donc une petite lueur dans le rétablissement de conditions nutritionnelles chez les obèses sans aucun risque pour la santé. Finalement Popeye le Marin avait raison mais pas dans le sens que la mémoire a gardé de ce personnage un peu caricatural.

    Source : http://www.tandfonline.com/loi/uacn20

     

  • Les aliments qui combattent l'inflammation

    Dans cette étude qui a duré 5 ans, les chercheurs ont évalué les apports alimentaires en vitamine B5 de 908 personnes et déterminé en parallèle leurs taux de protéine C-réactive. Les apports quotidiens moyens en vitamine B5 étaient de 4,5 mg chez les hommes et de 4 mg chez les femmes. Les résultats ont aussi montré que les personnes ayant les apports les plus élevés en vitamine B5 au début de l’étude mais aussi au cours du suivi avaient également des concentrations en protéine C-réactive plus faibles à la fin, indiquant une inflammation plus faible.

    La vitamine B5 (acide pantothénique) pourrait diminuer l’inflammation en augmentant la synthèse du coenzyme A et en favorisant la synthèse du glutathion (un antioxydant) permettant ainsi de diminuer le stress oxydant. Ce dernier joue en effet un rôle important dans le développement des maladies inflammatoires chroniques.

    Vous trouverez cette vitamine essentiellement dans les abats (foie et rognons surtout), le poulet, le bœuf, les œufs, les champignons (le shiitaké notamment), les céréales complètes, l’avoine ou encore les brocolis.

     

     

    Toulouse, toulousain, cuisine, santé, nutrition, France, Occitanie

  • La citrouille, bonne pour la santé

    Riche en caroténoïdes, la citrouille est bonne pour les yeux et la prostate et contribue à diminuer le risque de cancer.

    La citrouille, le potiron, le potimarron, sont des cucurbitacées classées dans la grande famille des courges. Les courges contiennent différentes molécules bénéfiques à la santé: alcaloïdes, flavonoïdes, acides linoléique, oléique, palmitique. La citrouille possède des propriétés anti-diabétiques, anti-cancéreuses et anti-inflammatoires. D’abord cultivée en Amérique, la courge s’est répandue en Europe, en Asie. On consomme généralement ses graines et sa chair.

    Les graines de courge sont riches en protéines. Elles contiennent aussi des quantités intéressantes d’acides gras essentiels (acide linoléique) et de vitamine E, connue pour ses propriétés anti-oxydantes. Le fruit contient des carotènes, vitamines et minéraux.

    Voici quelques propriétés médicales de la courge appuyées par différentes recherches. Cependant de nombreuses études ont été faites sur des animaux ou in vitro, les preuves cliniques chez l’homme manquent un peu…

    Ses graines sont bonnes pour la prostate...

    ... Mais il ne faut pas en attendre des miracles, car les preuves restent minces. On les utilise traditionnellement pour soulager les troubles liés à l’hypertrophie bénigne de la prostate et un essai clinique en double aveugle contre placebo sur 53 hommes a montré qu'une association d'extraits de graines de citrouille et de palmier nain améliore significativement les problèmes urinaires (1). Dans un deuxième essai, des scientifiques américains ont testé l’efficacité d’un extrait de graines de citrouille, de palmier nain et d’ortie sur le même problème mais ne sont pas parvenus à des résultats concluants (2). Une troisième étude, de pharmacovigilance cette fois, menée sur 2245 personnes suggère qu'un extrait de graines de citrouille réduirait de 41% les symptômes de l’hypertrophie de la prostate sans effets indésirables (3). Les substances contenues dans les graines de citrouille agiraient sur la miction mais pas sur le volume de la prostate même si une étude menée sur des rats en 2006 a mis en évidence un effet bénéfique sur cet organe.

    Les caroténoïdes des fruits de courge ont aussi été associés à la prévention du cancer de la prostate (4). De plus, la cucurmosine, une protéine isolée dans le fruit de la courge musquée Cucurbita moschata a montré qu’elle était toxique vis-à-vis de certaines lignées de cellules cancéreuses (5).

    1- Carbin BE: “Treatment of benign prostatic hyperplasia with phytosterols”. Br J Urol 1990, 66(6): 639-641.

     2- Marks LS: “Effects of a saw palmetto herbal blend in men with symptomatic benign prostatic hyperplasia“. J Urol 2000 May;163(5):1451-6.

     3- Friederich M: ”Prosta Fink Forte capsules in the treatment of benign prostatic hyperplasia. Multicentric surveillance study in 2245 patients.” Forsch Komplementarmed Klass

     4- Yadav M, Jain S, Tomar R, Prasad GB, Yadav H. "Medicinal and biological potential of pumpkin: an updated review." Nutr Res Rev. 2010 Dec;23(2):184-90. doi: 10.1017/S0954422410000107.

     5- Zhang B, Huang H, Xie J, Xu C, Chen M, Wang C, Yang A, Yin Q. "Cucurmosin induces apoptosis of BxPC-3 human pancreatic cancer cells via inactivation of the EGFR signaling pathway." Oncol Rep. 2012 Mar;27(3):891-7. doi: 10.3892/or.2011.1573

    Elle diminue le risque de cancer

    La citrouille est presque aussi riche que la carotte en caroténoïdes, des substances antioxydantes qui aident à lutter contre le cancer, les maladies cardiovasculaires ou les coups de soleil. Plusieurs études épidémiologiques ont établi un lien entre consommation de légumes riches en caroténoïdes et diminution du risque de cancer, notamment celui de la prostate, du sein et du côlon. Par ailleurs, la cryptoxanthine et l’alpha-carotène, deux autres caroténoïdes, sont capables, in vitro, d’inhiber la prolifération de cellules cancéreuses (1). De ce point de vue, les caroténoïdes alimentaires semblent supérieurs à ceux que l'on peut prendre sous la forme de suppléments (2).

    Des régimes riches en courge ont été associés à un risque réduit de cancer de l’estomac, du sein, du poumon et du côlon-rectum (3).

    1- Nishino H: “Carotenoids in cancer chemoprevention”. Cancer Metastasis Rev. 2002;21(3-4):257-64.

     2- Krinsky NI: “Carotenoid actions and their relation to health and disease.” Mol Aspects Med 2005 December;26(6):459-516.

     3- Yadav M, Jain S, Tomar R, Prasad GB, Yadav H. "Medicinal and biological potential of pumpkin: an updated review." Nutr Res Rev. 2010 Dec;23(2):184-90. doi: 10.1017/S0954422410000107.

    Elle protège les yeux du vieillissement

    La citrouille contient beaucoup de lutéine et de zéaxanthine, deux pigments caroténoïdes pour lesquels la rétine a une grande affinité: elle les utilise comme filtre contre la lumière bleue du rayonnement solaire, toxique pour les cellules rétiniennes. En 2001, une équipe des chercheurs de Floride a montré que les personnes ayant les taux les plus élevés de ces deux pigments dans leur rétine avaient un risque de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) diminué de 82%. Plusieurs études ont par ailleurs conclu qu’en consommant plus de lutéine et de zéaxanthine, soit par une alimentation riche en produits qui en contiennent, soit par une supplémentation, on augmente les taux rétiniens des deux pigments. La relation entre consommation de lutéine et zéaxanthine et risque de DMLA devra faire l’objet d’une étude clinique pour être confirmée.

    Bone RA: “Macular pigment in donor eyes with and without AMD: a case-control study.” Invest Ophthalmol Vis Sci. 2001 Jan;42(1):235-40.

    Elle augmente peu la glycémie

    La courge possède un index glycémique bas. Une méta-analyse a mis en évidence que des extraits de citrouille pouvaient contribuer à diminuer la glycémie chez l’animal et l’homme (1). Ces résultats confirment ceux obtenus en 2002 par une étude épidémiologique japonaise sur des personnes prédiabétiques et diabétiques. Les effets bénéfiques de la citrouille sont attribués aux caroténoïdes et à certains polysaccharides de la citrouille. Une étude récente suggère que ces substances pourraient prévenir la destruction des cellules qui synthétisent l’insuline et même les régénérer! (2)

    La courge de Siam aurait un effet hypoglycémiant chez des lapins, mais aussi chez des patients diabétiques. Des polysaccharides de la courge joueraient  un rôle hypoglycémiant: ces polysaccharides augmenteraient les niveaux d’insuline et réduiraient le taux de glucose dans le sang (3).

    1- Caili F: “A review on pharmacological activities and utilization technologies of pumpkin.” Plant Foods Hum Nutr 2006 June;61(2):73-80.

     2- Tao X, Journal of the Science of Food and Agriculture, 2007.

     3- Yadav M, Jain S, Tomar R, Prasad GB, Yadav H. "Medicinal and biological potential of pumpkin: an updated review." Nutr Res Rev. 2010 Dec;23(2):184-90. doi: 10.1017/S0954422410000107.

    Elle favorise le système immunitaire et pulmonaire

    Des chercheurs américains ont passé en revue les études menées sur ce bêta-carotène. Leur conclusion: outre ses effets antioxydants, le bêta-carotène d'origine alimentaire favorise le fonctionnement de certaines cellules du système immunitaire en améliorant les échanges et l’activité de certaines cellules immunitaires. Il pourrait également avoir un effet bénéfique sur la fonction pulmonaire mais les fumeurs, s'ils peuvent consommer de la citrouille riche en bêta-carotène, devraient éviter les compléments de bêta-carotène qui peuvent augmentent leur risque de cancer.

    Bendich A., From 1989 to 2001: what have we learned about the "biological actions of beta-carotene"? J Nutr. 2004 Jan;134(1):225S-230S.

    Elle possède des propriétés antimicrobiennes

    D'après une revue de 2010, l’huile de pépins de courge inhibe de nombreuses bactéries: Acinetobacter baumanii, Enterococcus faecalis, Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae, Pseudomonas aeruginosa, Salmonella typhi, Seratia marcescens ou encore le staphylocoque doré.

    De plus trois protéines de courges, appelées MAP2, MAP4 et MAP11, ralentissent la croissance des cellules de levures, MAP11 étant la plus efficace. Une autre protéine, appelée Pr-1, a des propriétés antifongiques.

     

    L'huile de pépin de courge, c'est ici

    http://www.biotine-sep.com/macerat/index.html

  • Haro sur les boîtes de soupe!

    Les soupes au potiron: Que valent-elles au point nutritionnel?

    Rédigé par 8 diététiciens et journalistes scientifiques qui ont analysé 800 aliments du supermarché: ceux qu'on peut acheter, et les faux aliments qu'il vaut mieux éviter de consommer régulièrement car ultra-transformés. Aujourd'hui, l'équipe se penche sur les soupes au potiron

    Le potiron, c'est de saison, et mieux vaut bien sûr l'acheter frais sur un marché ou auprès des producteurs, et le cuisiner à la maison. Mais si vous n'avez pas le temps, et qu'elle figure dans votre liste de courses, quel produit acheter ?

    2 faux aliments

    Chez Royco, on trouve un "Velouté potiron" avec 8,7% de légumes (dont potiron 3,1%), dont la composition fait peur, avec pas moins de 11 ACE* : amidon de pomme de terre, sirop de glucose, arômes, amidon de maïs, beurre en poudre, émulsifiant : E472e, graisse de poule (antioxydant : E310), stabilisants : E340 et E451, acidifiant : acide citrique, protéines de lait.

    C'est à peine mieux chez l'une des stars du rayon, le "Doux plaisir potiron et kiri" de Liebig n'est pas vraiment fréquentable. Parmi les ingrédients, 36% de légumes dont 18% de potiron, le reste étant constitué de carotte, oignon, pomme de terre, purée de tomates à base de concentré. La présence de pomme de terre est toujours un signal d'alerte car c'est un ingrédient pas cher, pas idéal sur le plan diététique, mais qui donne le change en apportant de la consistance.

    Les choses se gâtent un peu plus avec le kiri, un fromage industriel avec des ACE: protéines de lait, polyphosphates, phosphates et citrates de sodium, acide citrique. La soupe elle-même est enrichie en amidon transformé, arômes, glutamate de sodium. Le sucre, présent dans cette formule n'a rien à faire dans une soupe. A noter que cette soupe que nous déconseillons bénéficie d'une bonne note dans le Nutriscore adopté récemment en France! On croit rêver!

    Qu'est-ce qu'on mange alors?

    Le bon choix, c'est par exemple la soupe "Potiron lait de coco et citronnelle" de Green Shot: un peu moins de 42% de légumes (potiron-carotte), avec huile d'olive, lait de coco, citronnelle et gingembre. Ni ACE, ni additif, ni sel.

    ACE

    Aliments ultra-transformés

    C'est l'acronyme créé par LaNutrition pour désigner des “agents cosmétiques et économiques“.

    Il s'agit d'ingrédients qu'on ne trouve pas dans nos placards et que les industriels utilisent pour améliorer artificiellement la texture, l’aspect, la couleur, l’odeur, la saveur, la durée de conservation des aliments fabriqués, tout en réduisant le coût de leur fabrication. Parmi ces « agents cosmétiques », on trouve les 338 additifs autorisés en Europe mais aussi des arômes, du gluten, du lactose, du sirop de glucose-fructose, sirop de glucose, des protéines de lait, du lactosérum, de la maltodextrine, du dextrose, de l’extrait de malt d’orge, de la poudre d’épinards, de l’amidon de blé, des protéines de blé, de la poudre de blanc d’œuf, de l’extrait de levure, etc… Des ingrédients que vous n’avez pas chez vous mais que les industriels fabriquent à tour de bras et savent manier comme personne pour trouver la combinaison parfaite.

    La très grande majorité des agents cosmétiques sont d’origine naturelle et ne présentent aucun risque de toxicité. Aucun n’est forcément néfaste, mais tous sont des marqueurs de l’ultra-transformation. Chargés d'ACE et éloignés de l’aliment de base qui les compose, les aliments ultra-transformés doivent être consommés avec modération sous peine d’impacter votre santé. D’après les chercheurs en nutrition de l’université de Sao Paulo, Carlos Monteiro, Geoffrey Cannon et le chercheur français Anthony Fardet, “les aliments ultra-transformés ne devraient pas représenter plus de 15 % de nos calories“.

     

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  • Coco? coco, coco?

    La première fois où nous avons acheté une noix de coco, dans les années 60, ma mère a voulu l'ouvrir avec un marteau: quelle histoire! Une fois éclatée, l'eau était partout dans la cuisine....

    Huile de coco

    L'huile de coco est la nouvelle star en cosmétique c’est grâce à ses propriétés nourrissantes et réparatrices. Très riche en acides gras essentiels, en acide laurique et en acide myristique, elle possède une action relipidante et est très facilement absorbée par la peau. Elle offre à l’épiderme un aspect lisse et aux cheveux de la brillance.

    Ce qui séduit également très fortement dans l’huile de coco, c’est son côté ultra sensoriel. Car c’est vrai que rien que son nom est une invitation au voyage. Sans oublier son parfum gourmand qui transforme chaque soin en une pause cocooning plaisir. Avec de telles vertus cosmétiques et sensorielles, rien de surprenant à ce qu’on retrouve l’huile de coco dans de très nombreux cosmétiques: huiles capillaires, savons, baumes et laits corporels, crèmes mains, gamme de shampooings, soins visage…

    Comment est obtenu ce précieux élixir? Une fois le fruit récolté, la chair est séparée du lait et de la coque. Puis, comme pour les bonnes huiles d’olive, l’huile de coco doit être extraite à froid, afin de préserver toutes les qualités du fruit; il faudrait aussi vérifier que la récolte se fait, dans les îles Samoa, de façon traditionnelle dans le respect des règles du Commerce Equitable.

    Les atouts de l’huile de coco pour la peau

    Très nourrissante, l’huile de coco aide à lutter contre la déshydratation. C’est une huile assez douce aux vertus réparatrices. Elle apaise, calme les rougeurs, soulage les peaux échauffées par le soleil. On le sait un peu moins mais son action apaisante est équivalente à celle de l’aloé vera. Par ailleurs, de par sa galénique, l’huile de coco apporte également un côté satiné à la peau et la sublime, sans oublier qu’elle va la parfumer subtilement de ce parfum paradisiaque. On s’en "badigeonne" donc à l’envie sur l’ensemble du corps et même du visage

    Les lèvres, le contour de l’œil retrouveront un nouvel éclat. Elle pôssède également des pouvoirs moussants. C’est pourquoi elle est très utilisée en savonnerie. L’huile de coco possède des vertus assouplissantes qui font qu’on lui prête aussi une action anti-vergetures. Les huiles sont en général bonnes pour atténuer les vergetures, car elles permettent de maintenir la souplesse de la peau. Ce n’est pas une particularité spécifique à l’huile de noix de coco mais, tout de même elle serait comédogène

    Cependant, de manière générale, les peaux mixtes à grasses ne tournent pas vers les huiles. Il s’agit avant tout d’une histoire de cohérence et de routine soin adaptée plus que de supposés effets comédogènes de l’huile de coco.

    Les atouts de l’huile de coco pour les cheveux

    L’acide laurique que contient l’huile de coco possède une forte affinité avec les protéines des cheveux. Résultat, elle les nourrit en profondeur. C’est un vrai bonheur pour les cheveux secs et les cheveux crépus. Il s’agit d’une huile relativement grasse qui garde la chevelure bien souple. Elle va également leur redonner toute leur brillance et leur vigueur. Elle peut être utilisée en bain d’huile ou masque avant shampooing par exemple.

    L’huile de coco est également composée de vitamine A et E aux propriétés anti-radicalaires et anti-oxydantes, elle n’est pas véritablement connue pour ses propriétés anti-âge. Une bonne option pour son démaquillage? l’huile de coco comme les huiles en général peut faciliter le démaquillage. Il ne s’agit pas d’une vertu propre à l’huile de coco.

    Les vertus médicinales de l’huile de noix de coco

    C’est le fruit du cocotier qui fournit l’huile de noix de coco ou de coprah, un produit longtemps considéré comme néfaste à cause de sa haute teneur en graisses, notamment en acides gras saturés. Pourtant, des études ont été menées et ont permis de se rendre compte que certaines de ces graisses ont des effets positifs sur la santé. Avec cette huile, l’organisme pourrait être protégé contre diverses pathologies dont les malades cardiovasculaires.

    L'huile de noix de coco est habituellement utilisée en cuisine dans plusieurs pays tropicaux. Elle fait l'objet de nombreuses controverses car si certains trouvent qu'elle est néfaste à cause de sa richesse en graisses saturées, d'autres par contre pensent le contraire.

    Des recherches ont tenté de clarifier les choses. Et il en ressort que bien que toutes les graisses contenues dans l'huile de coco ne soient pas bonnes, elles ne sont pas toutes mauvaises non plus et certaines sont même capables d'éviter à l'organisme plusieurs maladies.

    Composition

    La grande richesse de l'huile de coco en graisses saturées est confirmée par des études scientifiques. Il est même attesté que cette huile est l'une des sources les plus riches en ce type de gras avec une teneur d'environ 90% d'acides gras saturés. D'un point de vue général, ces acides gras sont nocifs à l'organisme. Toutefois, de récents travaux scientifiques informent que certains de ces graisses ne sont pas dangereux et produisent même des effets bénéfiques à l'organisme.

    L'huile de coco contient de l'acide décanoïque, de l'acide laurique et de l'acide octanoïque, des acides gras qui ont des vertus thérapeutiques comme l'attestent les études. La plupart des acides gras présents dans les aliments en général est à longue chaîne, alors que ceux cités dans l'huile de coco sont plutôt à chaîne moyenne, une caractéristique qui leur permet d'être mieux métabolisés que les autres.

    En Asie, on utilise depuis longtemps l'huile de coprah pour ses propriétés antithrombotiques et antiathérosclérotiques. Les acides gras saturés à chaîne moyenne identifiées dans la plante ont en outre des vertus apaisantes, antioxdantes, antimicrobiennes et antifongiques, preuves scientifiques à l'appui. Il faut toutefois indiquer que selon les études, ces vertus de l'huile de coco ne peuvent être mises à profit si le produit est consommé abusivement et le contraire de l'effet attendu pourrait même se produire.

    Dans le cadre d'un traitement, un spécialiste de la question doit être contacté afin que la quantité idéale d'huile de coco soit utilisée en fonction de l'action thérapeutique recherchée. L'application peut se faire en externe dans le cadre de certaines affections.

    Indications thérapeutiques

    Même si on ne trouve que très peu d'études pour confirmer cette allégation, l'huile de coco produit des effets positifs sur la santé cardiovasculaire. A ce propos, on soutient que ce produit réduit significativement les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires. Sa consommation est également indiquée dans le traitement des troubles du cerveau comme la maladie d'Alzheimer et l'épilepsie.

    Il est possible par ailleurs d'utiliser l'huile de coprah pour mieux stimuler le système immunitaire et combattre les problèmes survenant au niveau des reins. Elle permet de lutter contre le stress. Et puis le diabète et l'hypertension artérielle peuvent être maitrisés en suivant un traitement à base d'huile de coco.

    Pourquoi mettre la noix de coco au menu?

    Sa chair donne du croquant aux salades de fruits et aux autres desserts.

    Son lait et sa crème parfument de nombreux plats salés ou sucrés.

    Son huile est très utile en cuisine.

    Elle est très riche en fibres alimentaires.

    Elle regorge d’éléments nutritifs, dont le fer, le manganèse et le cuivre.

    Rares sont les études ayant évalué les effets de la consommation de noix de coco sur la santé. Par contre, de nombreux chercheurs se sont attardés aux effets de la consommation de l’huile de coco. Comme environ 85 % des calories de la noix de coco sont contenues sous forme de lipides (gras), il est pertinent de connaître l’impact de la consommation de ces lipides sur la santé. Il est important de préciser que les études réalisées sur l’huile de coco évaluent souvent une consommation usuelle ou élevée de celle-ci. Cela n’est pas nécessairement représentatif du contexte nord-américain puisque la noix de coco y est plutôt consommée occasionnellement et l’huile de coco y est utilisée davantage par l’industrie alimentaire que pour usage domestique.

    Par contre, on voit apparaitre de plus en plus sur le marché, des huiles de coco vierges, qui ne sont pas partiellement hydrogénées comme le sont celles utilisées par les industries alimentaires. 

    De la crème "traditionnelle " ou du lait de coco?

    L’apport calorique du lait de coco se situe environ entre celui de la crème 15 % et de la crème 35 %. Comparativement à ces crèmes, le lait de coco contient moins de riboflavine et de vitamine B12, et pas du tout de vitamine A et de vitamine D. Par contre, le lait de coco contient davantage de fer, de magnésium, de cuivre, de manganèse et de sélénium que la crème, sans oublier son goût unique. À vous de choisir!

     Que vaut une " portion " de noix de coco?

     

    Poids/volume

    Noix de coco crue, non pressée, filamentée, 42 g/125 ml

    Noix de coco desséchée, non sucrée, 48 g/125 ml

    Lait de noix de coco cru, 127 g/125 ml

    Calories

    150

    317

    292

    Protéines

    1,4 g

    3,3 g

    2,9 g

    Glucides

    6,4 g

    11,4 g

    7,0 g

    Lipides

    14,2 g

    31,0 g

    30,2 g

    -saturés

    12,6 g

    27,5 g

    26,8 g

    -monoinsaturés

    0,6 g

    1,3 g

    1,3 g

    -polyinsaturés

    0,2 g

    0,4 g

    0,3 g

    -oméga-3*

    0 g

    0 g

    0 g

    Cholestérol

    0 mg

    0 mg

    0 mg

    Fibres alimentaires

    3,8 g

    7,8 g

    1,3 g

    Source : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, 2005.
    *AEP, ADH et acide alpha-linolénique

    L’huile de coprah

    La chair comestible de la noix de coco se nomme aussi coprah. De cette partie est extraite l’huile de coprah, ou huile de coco, qui a une texture solide à la température de la pièce étant donné son contenu élevé en acides gras saturés (tout comme les graisses animales). L’huile de coprah est essentiellement utilisée par l’industrie alimentaire pour la préparation de pâtisseries, de confiseries et pour la friture, et elle est parfois hydrogénée ou partiellement hydrogénée, ce qui la rend encore plus solide. L’hydrogénation partielle de l’huile forme des gras trans, lesquels seraient encore plus néfastes que les gras saturés sur le cholestérol sanguin.

    Comparativement aux huiles contenant une proportion plus élevée en acides gras polyinsaturés ou monoinsaturés (telles les huiles d’olive, de canola, de carthame, de tournesol, etc.), l’huile de coprah (ou de coco) est moins recommandable étant donné son contenu élevé en acides gras saturés. On retrouve surtout cette huile dans des produits transformés qui sont déjà riches en gras ou en sucre et que l’on recommande de consommer seulement à l’occasion. De plus, si l’huile de coprah (ou de coco) est hydrogénée ou partiellement hydrogénée, l’aliment contiendra des acides gras saturés et des acides gras trans. L’inscription de ces différents acides gras dans le tableau de valeur nutritive est désormais obligatoire au Canada, ce qui permet au consommateur de faire un choix éclairé parmi les nombreux produits alimentaires offerts.

    ALLERGIES

    Les sulfites sont un des neuf allergènes alimentaires les plus courants et la consommation de ceux-ci peut causer des réactions très graves chez les individus qui en sont allergiques. Les sulfites sont des substances naturellement présentes dans les aliments et dans l'organisme, mais aussi présentes sous forme d’additifs alimentaires utilisés comme agents de conservation. La noix de coco (desséchée ou sous forme de jus) et les produits alimentaires qui en contiennent sont des sources possibles de sulfites; il est primordial pour les gens allergiques aux sulfites de bien lire les étiquettes afin d’éviter de consommer des produits alimentaires qui en contiennent. Même si la réglementation est rigide en ce domaine, la présence de sulfites non déclarés dans certains produits (entre autres à base de noix de coco) survient ponctuellement (voir site de l’Agence canadienne d’inspection des aliments). Il importe donc d’être doublement vigilant lorsque l’on consomme de tels produits.

    La noix de coco n’est pas une noix en tant que tel mais plutôt le noyau d'un fruit. Ainsi, elle n’est pas un aliment allergène pour les individus allergiques aux noix et n’est généralement pas exclue de leur alimentation. Toutefois, certaines personnes allergiques peuvent tout de même réagir à la noix de coco. Il est important de consulter un allergologue afin de s’assurer de pouvoir en consommer en toute sécurité.

     Bien choisir

    On trouve la noix de coco à longueur d’année, mais tout particulièrement de septembre à janvier. L’agiter pour s’assurer qu’elle contient encore de l’eau (une fois toute l’eau transformée en chair, cette dernière prend une saveur de savon et n’est plus comestible). Elle doit être intacte, tandis que ses trois " yeux " devraient être exempts de moisissure. Malgré ces précautions, il se peut que la chair soit rance, auquel cas il ne restera plus qu’à la jeter.

    La chair de coco séchée (râpée ou en flocons) doit être blanche (sans brunissement, signe d’oxydation) et dégager une agréable odeur, sans relent de rancidité. La vigilance s’impose, car la noix de coco séchée peut être additionnée de sucre et traitée aux sulfites. Des produits à base de noix de coco de culture biologique sont offerts dans les magasins de produits naturels.

    On trouve dans le commerce du lait et de la crème en conserve, de même qu’une fine poudre soluble que l’on peut utiliser telle quelle dans les préparations ou délayer dans de l’eau pour en faire du lait.

    Dans la plupart des cas, l’huile de coco est extraite à l’aide de solvants chimiques, puis raffinée et désodorisée. Toutefois, on peut trouver dans les magasins de produits naturels des huiles vierges biologiques simplement extraites par pression.

    Préparation

    Pour ouvrir une noix de coco et en retirer la chair, percer les yeux avec un instrument pointu. Vider le liquide et le réserver. Mettre ensuite la noix dans un four réglé à 190 °C  pendant 15 ou 20 minutes, puis frapper la coque avec un marteau tout le long de sa circonférence jusqu’à ce qu’elle se fende. La débiter en morceaux, détacher la chair à l’aide d’un couteau et enlever la peau brune avec un épluche-légumes.

    Pour préparer le lait de coco : mélanger deux tasses de chair de coco râpée (séchée ou fraîche) et deux tasses d’eau chaude (les proportions peuvent varier en fonction du degré de dilution désiré) dans un bol, laisser tiédir et passer le mélange dans un tamis doublé d’un tissu. Réunir les quatre coins du tissu pour former une poche et presser pour extraire le liquide. Pour se faciliter la tâche, on peut également passer la noix de coco et l’eau au mélangeur avant d’en extraire le lait.

    Pour obtenir de la crème : suivre le même mode d’emploi, puis laisser le lait reposer quelques heures et recueillir à l’aide d’une cuillère la substance épaisse qui aura remontée à la surface.

    Pour faire griller la noix de coco : râper ou émincer finement la chair, ou se servir de noix de coco râpée, et la cuire deux heures sur une plaque, dans un four réglé à 95 °C (205 °F). Brasser régulièrement et s’assurer qu’elle ne brunit pas trop. Conserver dans un contenant hermétique.

    Apprêts culinaires

    Lait et crème
    Le lait et la crème de coco peuvent remplacer leurs équivalents d’origine animale dans toutes les préparations : sur les céréales du matin, dans les crêpes, gaufres, muffins, gâteaux, soufflés, boissons frappées, sauces, etc. Y faire cuire légumes et pâtes ou pocher un poisson. Voici d’autres suggestions.

    Dans les crèmes de légumes (par exemple, la crème de champignons) ou dans une soupe indienne composée, en plus du lait de coco, de tomates et de concombres finement émincés, d’arachides moulues, le tout épaissi à la farine de pois chiche (ou d’une autre légumineuse) et assaisonné de chili, graines de cumin et feuilles de coriandre.

    Dans un flan : mettre la préparation à flan (oeufs, crème de coco et sucre ou miel) dans une petite courge bien jaune, nettoyée de ses graines et parties filandreuses. Cuire à la vapeur, laisser refroidir et découper en tranches. Voilà un dessert sain aux couleurs contrastées.

    Dans l’arroz con coco du Panama : cuire du riz dans du lait de coco en ajoutant, si désiré, des raisins secs. Édulcorer avec du sirop d’érable ou du miel.

    Fruits pochés : cuire à petit feu des morceaux d’ananas ou d’autres fruits tropicaux dans du lait de coco assaisonné, si désiré, d’un peu de piment, de graines de moutarde rôties et de curcuma.

    Ragoûts : en Inde et en Thaïlande, le lait et la crème de coco entrent dans la composition de nombreux ragoûts de viande ou de légumes.

    Chair fraîche ou séchée
    Au-delà des classiques macarons et autres gâteries qui sont bien souvent trop sucrés pour être vraiment sains, la noix de coco peut entrer dans de nombreuses préparations :

    On en ajoutera environ 20 g à une mayonnaise maison, que l’on complétera avec des herbes fraîches finement hachées.

    On en fera des rottis, ces pains plats traditionnels de l’Inde que les Tamouls du Sri Lanka préparent à leur manière en ajoutant de la noix de coco râpée à la farine (environ 200 g de coco pour 500 g de farine). Assaisonner la préparation avec des oignons verts revenus dans de l’huile et de la poudre de cumin, ajouter de l’eau et pétrir. Façonner des boulettes et les étendre au rouleau. Faire dorer des deux côtés dans un peu d’huile ou de beurre clarifié.

    Ajouter des copeaux de chair fraîche dans les salades de légumes ou de fruits. Voici un assemblage inusité, emprunté à la cuisine indienne : banane, concombre, noix de coco, coriandre fraîche, jus de citron, arachides broyées et, si désiré, piment fort.

    Potée de légumes : faire revenir quelques minutes les épices de son choix et des oignons dans de l’huile de coco. Ajouter un peu d’eau, puis les légumes suivants, coupés en morceaux ou en tronçons : poivrons verts, carottes, brocolis, haricots verts, pommes de terre et ciboule en les enrobant bien avec la préparation épicée. Ajouter de la purée de noix de coco (deux tasses de coco râpée passée au mélangeur avec une tasse d’eau). Amener à ébullition, baisser le feu et cuire environ 15 minutes ou jusqu’à ce que les légumes soient tendres. Arroser d’un filet de jus de citron.

    Servir un rayta de coco avec un curry piquant : pour le préparer, faire revenir des graines de moutarde dans du beurre clarifié, ajouter de la noix de coco râpée et enlever du feu. Incorporer cette préparation dans du yogourt additionné de morceaux de banane et de feuilles de coriandre. Réfrigérer une heure.

    Mélanger des flocons d’avoine, des raisins secs, des dattes tranchées avec les noix de son choix (amandes effilées, cajou, noisette, etc.) et de la poudre de coco. Servir ce mélange sec au petit déjeuner, en lui ajoutant un peu d’eau et des morceaux de fruits frais.

    Noix de coco grillée : l’ajouter dans les desserts, en décoration sur un gâteau ou dans un muesli.

    Huile

    Elle peut remplacer partiellement ou entièrement le beurre ou les huiles végétales pour la cuisson des aliments. Comme toutes les huiles, il faut éviter de la faire fumer, car elle devient alors toxique.

    Elle remplacera avantageusement les autres huiles dans la friture, car les aliments l’absorbent moins.

    S’en servir crue sur les tartines ou dans les vinaigrettes (au besoin, la chauffer d’abord légèrement pour la faire fondre).

    Conservation

    Noix de coco entière : deux semaines à la température de la pièce, un ou deux mois au réfrigérateur.

    Morceaux de chair et lait fait maison: quelques jours au réfrigérateur. On peut congeler les morceaux et la noix de coco râpée en les mettant dans un sac au congélateur, où ils se garderont huit à dix mois.

    La noix de coco séchée se conserve plusieurs mois au frais, au sec et à l’abri de la lumière. La garder dans un contenant hermétique ou dans son emballage d’origine pour éviter qu’elle ne brunisse sous l’effet de l’oxydation.

    Fraîche, perso, c'est le nec plus car elle sent si bon! Séchée, je l'aime bien mais je l'utilise rarement car ma fille la déteste.... donc, je n'ai pas trop de recettes perso à vous donner.... Avant qu'elle sache parler et dire "j'en veux pas", j'en ajoutais dans notre déjeuner du matin aux céréales, vers 1970-1974.... Faut dire qu'à l'époque, il n'y avait guère tout ce choix pléthorique et indécents (manip chimique et trop de sucre) de produits de déjeuner aux céréales.

    L’huile de coco se conserve six mois et plus à la température de la pièce, et plus longtemps encore au réfrigérateur. Garder le contenant fermé pour éviter l’oxydation et tenir loin d’une source de chaleur pour prévenir le risque d’ignition spontanée.

     

  • Hallucinant: mon minuteur de cuisine se prend pour une pendule!

    Toujours une histoire de télépsychie mentale…..

    Ce mercredi 26 juillet, je me suis attablée, vers quatorze heures 15, dans la salle à manger pour mon repas… de midi (j'avais du travail et je voulais le terminer avant de déjeuner). J'allume mon téléviseur pour entendre les infos sur une des chaines infos (le son était normal) quand, tout à coup, je m'avise que j'entends un tic-tac. Je pense à l'horloge de la cuisine, qu'on n'entend pas dans la salle à manger, notamment et surtout lorsque le téléviseur est allumé.

    C'était très fort et… un peu inquiétant. On aurait pu croire que c'était le tic-tac d'une bombe comme dans un film suspense…. Intriguée, je me lève et, tout naturellement, me dirige dans la direction de l'horloge. En m'approchant, le tic-tac s'intensifie fortement, de l'ordre de 45 Db (ou plus) … je me dis en avançant que la pile doit être au bout de sa course et, par gentillesse (sic à moi-même!) me fait savoir qu'il est temps de la changer!

    Je plaisante mais pas tant que cela: j'ai bien un téléphone sans fil qui, quand il est déchargé me le fait savoir en sonnant comme s'il y avait un appel… oui! c'est étonnant.

    Donc, je m'approche de l'horloge et je l'écoute. Rien d'anormal. Son tic-tac habituel c'est-à-dire presque inaudible car je n'aime pas entendre des tic-tac intempestifs, ils m'empêchent de réfléchir….

    Mais le bruit est plutôt fort maintenant que je suis dans ma cuisine. Je tends l'oreille et il me semble que c'est du côté du réfrigérateur que je doive aller. Je comprends encore que mon minuteur fait des siennes. Il m'a déjà fait des tas d'entourloupes (lire mes précédents film-textes sur ma chaîne Youtube) et je pensais qu'en m'en ayant fait voir de toutes les couleurs (absurdes et étonnantes) il ne pouvait plus rien “inventer“. Ben, et si!

    Ma fille est en vacances depuis plus d'une semaine et comme elle est la seule à s'en servir pour minuter le temps du médicament sur sa langue, je n'ai pas l'utilité du petit appareil. Comme n'importe quelle ménagère, je fais mes temps de cuisson au pif (ou à l'odeur de brûlé si vous voyez ce que je veux dire)!

    Je m'approche d'icelui et constate qu'il marque 19 minutes au lieu de 00. Toujours le tic-tac! Je me dis qu'il me faut retirer la pile et basté, il se taira. Pour cela, je dois mettre mes lunettes de presbyte pour mieux voir comment procéder. En faisant la manœuvre, j'ai dû le secouer un minimum car, une fois les lunettes sur le nez, plus de tic-tac et le compteur revenu à 0.

    Ce  compte-tour, s'est mis en route (plusieurs fois) tout seul sans qu'on le touche; il a décompté à l'envers comme un chronomètre, il à programmé le temps sans qu'on le touche et voilà que maintenant, il se prend pour une horloge… bruyante.

    Mais, il n'a même pas d'engrenage pour ce faire!!!….. Mon minuteur est en permanence aimanté sur la porte du congélateur au-dessus du réfrigérateur. Je ne l'ai pas ouverte depuis le matin, très tôt.

    En préparant mon repas de … quatorze heures, j'étais dans la cuisine bien sûr et je pensais, tout en le préparant, aux informations de nutrition reçues et lues sur le net, qui m'indiquaient les extraordinaires bienfaits du bouillon à la gélatine, fait avec des abattis de volailles et des os à moelle… Je me suis souvenue que, tous les dimanches, enfant, nous avions du vermicelle fait avec les abattis du poulet. Je me suis dit, pourquoi pas une cure?

    J'avais acheté des os à moelle chez Pilou, mon fantastique boucher de Gagnac sur Garonne (en fait, les os sont gratuits) et j'ai mis en route un bon bouillon… juste avant de me préparer le plateau déjeuner rapide du midi (-quatorze heures).

    Lisez mes recettes à la gélatine en cherchant avec le mot gélatine dans la boîte outils.

    Comme me dit ma fille, je ne devrais pas penser si fort, mon minuteur en perd la tête!

    1 histoire du minuteur sur Youtube

                       

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     Demain, ma recette de bouillon à la gélatine

  • Petits conseils entre amis! :-)

    L’exposition à l’oxygène change la couleur de la viande

    Toutes les viandes contiennent naturellement un pigment appelé myoglobine, qui est la couleur pourpre de la viande fraîchement hachée. La couleur de la viande hachée provient de deux types de myoglobine: l’oxymyoglobine et la mémoglobine.

    Lorsque la myoglobine entre en contact avec l’oxygène, elle forme de l’oxymyoglobine, qui a la couleur rouge vif de la viande bovine. Après plusieurs heures ou jours d’exposition, l’oxymoyoglobine peut se convertir en métamoglobine, qui a une couleur brun-gris.

    Lorsque la viande est exposée à l’air pendant le processus de hachage, l’oxymyoglobine est formée, avec sa couleur rouge vif.

    La plupart des viandes fraîches vendues dans les supermarchés sont conditionnées dans un film transparent qui permet à l’oxygène de passer à travers elle. En conséquence, il existe beaucoup d’oxygène pour conserver la couleur rouge vif à la surface de la viande. Cependant, sous la surface et au fond de la viande, là où il y a moins d’exposition à l’oxygène, la couleur est beaucoup moins rouge et peut être brun-gris.

    La viande hachée est plus susceptible de changer de couleur que d’autres coupes entières de viande en raison de sa plus grande surface.

    Lorsque la viande de couleur brun-gris entre en contact avec l’oxygène, elle sera généralement “magnifique“ avec la couleur rouge vif.

    La cuisson de la viande hachée en toute sécurité

    Le même type de changement de couleur se produit lorsque la viande hachée est cuite. Elle change de couleur du rouge au brun.

    Si la viande est déjà marron avant de cuisiner, il est peut-être difficile de savoir quand elle est cuite car elle ne passera pas par ce changement de couleur pendant la cuisson.

    La viande hachée doit être cuite à un minimum de 71°C et la température au centre doit être vérifiée avec un thermomètre.

    Cuisson viande hachée en toute sécurité

    Le même type de changement de couleur se produit lorsque la viande hachée est cuite. Il change de couleur du rouge au brun.

    Si la viande est déjà brune avant la cuisson, il peut être difficile de dire quand il est cuit comme il ne passera pas par ce changement de couleur pendant la cuisson.

    La viande hachée doit être cuite à un minimum de 71 o C tout au long et la température au centre doit être vérifiée avec un thermomètre.

    Viandes et volailles de cuisson

    Les différentes viandes nécessitent des températures de cuisson pour détruire les bactéries nocives.

    Par exemple, un steak ne doit être poêlé à l'extérieur et peut être rose à l'intérieur, alors que la viande hachée doit être cuite avec soin pour détruire les bactéries. C'est parce que la viande hachée a beaucoup plus grande surface que le steak et l'intérieur a été exposé à l'atmosphère, et donc à un plus grand risque de contamination bactérienne.

    Une façon est de faire cuire simplement la viande hachée, des saucisses et de la volaille à travers le centre: aucun rose doit être visible et le jus doit être clair.

    En utilisant cette méthode devrait vous assurer que votre viande et de volaille est exempt de bactéries nocives, bien que ce qui constitue “rosé“ et “jus clair“ peut différer d'une personne à une autre; la couleur est pas toujours un indicateur fiable.

    Il est une bonne idée d'investir dans un thermomètre alimentaire et de l'utiliser.

    Investir dans un thermomètre

    Un thermomètre alimentaire vous aide à vous assurer que toutes les bactéries potentiellement nocives ont été détruites par une cuisson adéquate.

    Un thermomètre vous indique la température de l'intérieur de la nourriture de sorte que vous pouvez être sûr qu'il est cuit tout au long.

    Ils ne sont pas chers.

    Utilisation d'un thermomètre

    Il suffit d'insérer la partie de sonde du thermomètre dans la viande cuite / cuisson et noter la température sur le cadran.

    Différents aliments nécessitent des températures de cuisson plus élevées pour détruire les bactéries, ce qui explique pourquoi un thermomètre est un ajout pratique à la cuisine. Il est important que vous ne mettiez pas le thermomètre dans le four au moment de la cuisson de la viande à moins que le fabricant déclare ce qui c'est possible.

    Où placer le thermomètre à viande:

    Volaille - insérez le thermomètre dans la zone de la cuisse intérieure près de la poitrine du poulet ou de la dinde, mais sans toucher l'os

    Les viandes hachées et la volaille - le thermomètre doivent également être placés dans la plus épaisse de plats à base de viande ou de volaille hachée comme pain de viande

    Viande de bœuf, de porc, d'agneau, de veau, jambon - rôtis, steaks ou des côtelettes - insérer le thermomètre dans le centre de la partie la plus épaisse, à l' écart de l' os, de la graisse et de cartilages

    Ragoûts et des plats d'œufs - le thermomètre doit être inséré dans la partie la plus épaisse

     

    Type de viande

    Les températures de

    Poisson

    63C

    viande hachée, saucisses

    71ºC

    Boeuf, veau, agneau, porc:

    moyen rare:

    moyen:

    bien joué:

     

    63ºC - laisser au moins 3 minutes pour la viande reposer

    71ºC

    77ºC

    jambon

    frais (brut):

    précuit (à réchauffer):

     

    71ºC

    60ºC

    Poulet et dinde (entier), les cuisses, les jambes des ailes, les seins:

    74ºC

    les restes

    75ºC

     

     Lors de l'achat, choisir et acheter de la viande au dernier moment pour assurer quelle restera froide aussi longtemps que possible. Veillez d'avoir toujours une plaque surgelée qui maintiendra vos paniers au froid.

    Choisissez des paquets qui sont froids, bien emballés et qui n'ont pas de crevaisons ou éraflures.

    Assurez-vous que le paquet ne contient pas de quantités excessives de liquide. Le liquide peut indiquer qu'il n'a pas été gardé assez froid ou a été stocké pendant trop longtemps.

    Et si vous avez visitez soigneusement mon site

    www.tradi-cuisine.com

    vous saurez que vous ne devez pas acheter de la viande emballée dans du film plastique, dans des barquettes alu… le plus possible, en rentrant à la maison, retirez le papier d'emballage sulfurisé (recouvert d'une couche “plastifiante“) et mettre la viande dans une boîte en verre. Plus haut, la boîte à pizza en carton plastifié!!!