Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

nutrition - Page 3

  • Qu’est-ce que les Clous de Girofle ?

    Les clous de girofle sont les boutons floraux séchés du Syzygium aromaticum, un arbre originaire d’Indonésie. Leur saveur unique et leur parfum puissant en font une épice appréciée dans le monde entier depuis des siècles. Les clous de girofle sont couramment utilisés dans la cuisine méditerranéenne pour ajouter une note chaleureuse et épicée aux plats.

    Les clous de girofle sont une épice polyvalente: Leur saveur unique et leurs bienfaits pour la santé en font un complément précieux à votre alimentation. En les incorporant dans vos plats, vous ajouterez une touche d’arôme et de bien-être.

    Les clous de girofle, qu’ils soient utilisés comme épice ou sous forme de suppléments, apportent une gamme d’avantages pour la santé. Cependant, il est essentiel de prendre des précautions en matière de dosage, d’interactions médicamenteuses potentielles et d’effets secondaires. Avant de commencer tout régime de supplémentation, il est fortement recommandé de consulter un professionnel de la santé pour des conseils adaptés à votre situation individuelle.

    PROPRIETES ANTIOXYDANTES:

    Les clous de girofle sont riches en composés antioxydants tels que les flavonoïdes, qui aident à protéger les cellules contre les dommages causés par les radicaux libres. Cette propriété antioxydante contribue au bien-être général et peut aider à réduire le risque de maladies chroniques.

    EFFET ANTI-INFLAMMATOIRE:

    Le régime méditerranéen est associé à des propriétés anti-inflammatoires, et les clous de girofle peuvent renforcer cet effet. Ils contiennent de l’eugénol, un composé qui a démontré des effets anti-inflammatoires dans diverses études. L’inclusion de clous de girofle dans votre alimentation peut contribuer à réduire l’inflammation corporelle.

    SOUTIEN DIGESTIF:

    Les clous de girofle sont traditionnellement utilisés pour apaiser les troubles digestifs tels que les ballonnements, les gaz et les douleurs abdominales. Ils peuvent également aider à stimuler la production de salive et d’enzymes digestives, facilitant ainsi le processus de digestion.

    CONTROLE DE LA GLYCEMIE:

    Dans le cadre du régime méditerranéen qui met l’accent sur les glucides complexes et les fibres, les clous de girofle peuvent être bénéfiques pour maintenir une glycémie stable. Des études suggèrent que les composés présents dans les clous de girofle pourraient aider à améliorer la sensibilité à l’insuline.

    Arôme et Saveur: En plus de leurs avantages pour la santé, les clous de girofle ajoutent une saveur riche et profonde aux plats méditerranéens. Que ce soit dans les plats salés comme les tajines, les ragoûts ou les marinades, ou même dans les desserts comme les pâtisseries, les clous de girofle offrent une dimension gustative unique.

    Les clous de girofle peuvent être utilisés de diverses manières:

    PLATS CHAUDS: Ajoutez quelques clous de girofle à vos plats mijotés, soupes et sauces pour une saveur épicée et chaleureuse.

    MARINADES: Incorporez des clous de girofle écrasés dans vos marinades pour viandes et légumes. Leur arôme se mêlera parfaitement aux saveurs méditerranéennes.

    INFUSIONS ET TISANES: Préparez une infusion en faisant bouillir quelques clous de girofle dans de l’eau chaude. Cette boisson peut avoir des effets apaisants sur le système digestif.

    PROBLEMES DENTAIRES? Sucez un clou de girofle en attendant la visite chez le dentiste

    INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES:

    Bien que les clous de girofle soient généralement considérés comme sûrs, ils peuvent interagir avec certains médicaments. Par exemple, leur effet anticoagulant naturel pourrait potentiellement augmenter le risque de saignement lorsqu’ils sont pris avec des anticoagulants tels que la warfarine. Il est important de discuter avec votre médecin de toute interaction potentielle si vous prenez des médicaments.

    EFFETS SECONDAIRES:

    À des doses normales de consommation alimentaire, les effets secondaires des clous de girofle sont rares. Cependant, à des doses plus élevées ou avec une utilisation prolongée, des effets indésirables tels que des problèmes gastro-intestinaux, des réactions allergiques ou des problèmes de coagulation pourraient survenir. Si vous éprouvez des effets secondaires inhabituels, cessez l’utilisation et consultez un professionnel de la santé.

     

  • On l'appelle: tartine

    Le mot "tartine" est assez récent et ne date que de la fin du XVIe siècle. Il fait alors partie du jargon populaire, car, pour certain, le fait d’ajouter du beurre sur le pain est une péjoration de la brioche pour laquelle le beurre est mélangé à la pâte.

    La brioche est alors l’ordinaire à la cour, d’où la fameuse phrase (faussement?) attribuée à Marie-Antoinette – "S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche". La question du pain est à l’époque brûlante, du fait d’une augmentation de son prix suite à une disette artificiellement créée par des spéculateurs. Quand le peuple oblige le roi Louis XVI et sa famille à quitter Versailles pour revenir à Paris, le 6 octobre 1789, il crie d’ailleurs: "Nous ne manquerons plus de pain! Nous ramenons le boulanger, la boulangère et le petit mitron! "

    HISTOIRE

    Une des premières images connues de tartine remonte au XVIe siècle. Il s’agit du "Repas de noceS", une peinture de Pieter Brueghel l’Ancien qui représente un repas réunissant des paysans dans une salle bondée – dont, au premier plan, l’enfant à la tartine sur les genoux en train de lécher son index.

    L’ancêtre de la tartine est la "rôtie", soit une tranche de pain rôtie ou frite qui accompagnait les soupes, les ragoûts et les rôtis. C’est de là que vient le mot anglais toast (traduction de tartine), venant lui-même de l’ancien français "toster" ou "rotir".

    "Porter un toast" renvoie à la coutume qui voulait que l’on trempe la rôtie dans une coupe de vin avant de boire à la santé d’une/un convive.

    Ce n’est qu’au XXe siècle que la tartine s’impose dans la langue de tous les jours… Jusqu’à devenir aujourd’hui un incontournable élevé par certains chefs au rang de met gastronomique.

    L’AVENEMENT DE LA PATE A TARTINER

    On peut donc étaler tout ce qu’on veut sur une tartine, des rillettes à la pâte chocolatée en passant par le tarama. Mais l’usage veut que le terme de "pâte à tartiner" corresponde le plus souvent à une pâte sucrée chocolatée… qui, paradoxalement, contient beaucoup de sucre et de gras et un peu de chocolat – tout cela en proportion très variable. Une bombe à graisse!

    L’histoire commence à la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans la ville italienne d’Alba, dans le Piémont, aujourd’hui réputée pour ses truffes blanches. Alors que la pénurie de fèves de cacao s’est installée, un chocolatier-pâtissier local, Pietro Ferrero, s’inspirant de la recette du Gianduja, rajoute des noisettes à sa composition pour créer une brique chocolatée à trancher nommée "Giandujot".

    Ensuite, la légende veut que, lors d’un été caniculaire, ces briques se retrouvent à fondre… donnant naissance, bien involontairement, à une substance à l’onctuosité inénarrable. Saisissant l’idée, Ferrero va la vendre en pots avec un succès qui ne se démentira pas. Si bien que la recette est bientôt transformée afin d’obtenir une pâte à température ambiante.

    La composition actuelle de ce produit phare de la maison Ferrero (issu du diminutif anglais nut correspondant à hazelnut, noix ou noisette) comprend pour 100 g: 56 g de sucre, 20 g d’huile de palme, 13 g de noisettes, moins de 10 g de lait écrémé et de cacao maigre chacun – avec de la lécithine de soja pour émulsionner le tout.

    Cette pâte à tartiner chocolatée reste depuis près de 50 ans un leader incontesté, et représente plus des deux tiers des parts du marché. Les Français en sont d’ailleurs les plus gros consommateurs au monde.

    UN MYTHE ATTAQUE DE TOUTE PART

    Pourtant, l’inventivité des créateurs et responsables de marketing est sans limites pour faire tomber le leader – pour l’heure sans succès. Et ce d’autant que, depuis quelques années, la transition nutritionnelle avance avec la chasse aux "mauvaises graisse ", dont l’huile de palme fait partie, et la course au Nutri-score.

     

    L’équation culinaire est complexe à résoudre, car tout en améliorant le Nutri-score du produit, il faut conserver une substance tartinable. À force de recherche, il est aujourd’hui possible de proposer des pâtes à tartiner chocolatées à base d’oléagineux ou autres graines voire de pâte de haricots rouges. Une pâte à tartiner chocolatée a même réussi à obtenir un Nutri-score A, alors que la majorité d’entre elles se contentent d’un E ou d’un D…

    Si on considère (ce n’est pas toujours vrai !) que la noisette est l’ingrédient "signature" des pâtes à tartiner, c’est probablement du fait de son profil nutritionnel: on y retrouve de bonnes graisses (acides gras insaturés), des fibres, des protéines, de la vitamine E et des minéraux. Néanmoins, la noisette est loin d’en être le composant principal – leur teneur variant de 10 et 16% selon les recettes, même s’il existe de "bons élèves" avec 40 % de noisettes.

    UN MARCHE EN PERPETUELLE REINVENTION

    Certaines pâtes contiennent également d’autres fruits secs: noix de cajou, amandes, praline. Certains producteurs ajoutent des brisures de crêpes dentelles pour donner du croustillant au milieu de l’onctuosité de la pâte. Il existe donc des dizaines de pâtes à tartiner, chocolatées ou non, au point qu’il est impossible de les énumérer toutes et encore moins d’en donner la composition précise.

    (cherchez des recettes par la boîte à outil "recherche)

    Outre le nombre de candidates, ce qui complique encore l’analyse ce sont les changements incessants des compositions: huile de palme remplacée par le tournesol, diminution du sucre, remplacement du sucre par des sucres exotiques (sucre de canne, de fleur de coco, de palme, etc.), augmentation du pourcentage de fruits secs, modification de la composition en fruits secs (noisette, amande, noix, cacahuètes et autres).

    Ainsi, la valeur calorique d’une pâte à tartiner est très variable: de 275 kcal/100 g pour celles qui utilisent des féculents, à plus de 600 kcal/100g pour leurs consœurs à constituants majoritairement lipidiques (rappelons que 1 g de glucides apporte 4 kcal, contre 9 kcal pour 1 g de lipides).

    Concrètement, que peut donner une tartine en termes d’apports caloriques ? Le pain reste le complément le plus adapté à la pâte à tartiner, car il apporte entre 260 et 280 kcal pour 100 g (une baguette fait 250 gr) ; le pain complet étant un peu moins calorique et apportant plus de fibre (240-245 kcal). Quant à la cuillerée de pâte à tartiner chocolatée (15 gr pour une cuillère à café), son apport calorique varie en fonction de sa composition – COMPTER 80 KCAL PAR CUILLEREE POUR LA PATE LEADER DU MARCHE.

    Deux tartines de pâte chocolatée avec fruit et verre de lait constituent un petit-déjeuner continental

    Pour un petit-déjeuner dit "continental" raisonnable, il faut associer deux tranches de pain (complet de préférence) tartinées avec un produit laitier et un fruit.

    Deux tartines de pain avec une cuillerée pour chaque tartine (soit 60 gr de pain et 30 gr de pâte) + un verre de lait ou un yaourt et un fruit constitue un petit-déjeuner acceptable.

    En conclusion, il n’y a pas de préconisation pérenne possible: LISEZ LES ETIQUETTES pour comparer la liste des ingrédients de vos pâtes à tartiner. Il convient toutefois d’essayer d’éviter les plus caloriques si vous êtes un grand consommateur.

    Privilégiez également les pâtes avec peu d’ingrédients, sans huile ajoutée ni additif (lait en poudre, lécithine). Par exemple celles donnant la part belle aux ingrédients simples: cacao et sucre provenant du commerce équitable et bio, fruits secs autres que les noisettes de provenance indiquée (amande, noix, cajou…) et avec une forte teneur en fruits oléagineux.

    Le mieux est de la faire soi-même!

  • 8 puissants compléments pour stimuler la mémoire

    Parmi ces substances, 8 disposent de données scientifiques fiables quant à leurs bienfaits sur la mémoire, notamment l’ashwagandha, la choline, le curcuma et la curcumine, le gingembre, le champignon crinière de lion, les polyphénols et la phosphatidylsérine.

    L’ASHWAGANDHA, ou ginseng indien (Withania somnifera), est une plante couramment utilisée dans la médecine traditionnelle indienne pour ses vertus anti-inflammatoires et anti-oxydantes. Des recherches suggèrent qu’elle pourrait améliorer la cognition chez les adultes en bonne santé et chez ceux souffrant de légers troubles cognitifs.

    LE CURCUMA, dont la pigmentation jaunâtre provient de la curcumine, est quant à lui associé à une amélioration de la mémoire de travail. Cependant, le pigment et l’épice brute peuvent provoquer des effets gastro-intestinaux indésirables.

    Également considérés comme des incontournables de la médecine traditionnelle orientale, le GINGEMBRE et le CHAMPIGNON CRINIERE DE LION ont fait l’objet de nombreuses recherches scientifiques pour leurs nombreux bienfaits. Mis à part ses vertus anti-inflammatoires, des essais randomisés ont démontré que le premier pouvait améliorer la mémoire de travail chez les femmes d’âge moyen et en bonne santé. Le champignon, quant à lui, améliorerait la fonction cognitive chez les personnes âgées et stimulerait la croissance neuronale - suggérant des effets bénéfiques sur la santé cérébrale en général.

    Retrouvée dans les œufs, les noix, les abats et le poisson, LA CHOLINE est un nutriment essentiel soutenant de nombreuses fonctions biologiques, dont la régulation de la mémoire. Des études ont démontré qu’un apport supplémentaire de choline peut améliorer la mémoire chez les adultes en bonne santé, tout comme chez ceux souffrant de troubles de la mémoire et de démence. Ces substances sont aussi riches en phosphatidylsérine, également connue pour réduire les troubles de la mémoire chez les seniors. De nombreuses études ont également révélé les effets protecteurs des polyphénols contre les maladies cardiovasculaires et neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson, …). Ils sont présents en abondance dans le raisin, le cacao, le curcuma et le gingembre

    Source: Springer Link

  • Choisir un fromage de saison

    Les fromages de saison ont un tout autre caractère. Selon la saison, l’animal broute une herbe aux qualités nutritionnelles différentes ce qui donne le goût spécifique de chaque fromage.

    PRINTEMPS:

    Bleu d'Auvergne, Bleu de Gex, Bleu des Causses, Boulettes d'Avesnes, Brie de Meaux, Brie de Melun, Broccio, Cabécou, Camembert, Cancoillotte, Coulommiers, Emmental, Epoisses, Féta, Fourme, d'Ambert, Gorgonzola, Langres, Livarot, Maroilles, Mascarpone, Mimolette, Morbier, Mozzarella, Munster, Neufchâtel, Parmigiano Reggiano, Pont-l'Évêque, Pouligny-Saint-Pierre, Reblochon, Ricotta, Saint-Nectaire, Tomme de Savoie.

    ÉTÉ:

    Abondance, Beaufort, Bleu d'Auvergne, Bleu de Bresse, Bleu de Causses, Boulette d'Avesnes, Brie de Meaux, Brie de Melun, Brillat-Savarun, Broccio, Camembert, Cancoillotte, Cantal, Chabichou, Comté, Crottin de Chavignol, Emmental Époisses, Féta, Fourme d'Ambert, Gorgonzola, Gruyère, Laguiole, Langres, Livarot, Maroilles, Mascarpone, Mimolette, Mont d'Or, Morbier, Mozzarella, Munster, Neufchâtel, Ossau-Iraty, Parmigiano Reggiano, Pont-l'evêque, Pouligny-Saint-Pierre, Reblocon, Ricotta, Rocamadour, Roquefort, Saint-Félicien, Saint-Nectaire, Sainte-Maure, Salers, Selles-sur-Cher, Tomme de Savoie, Vacherin-Mont d'Or, Valancay.

    AUTOMNE:

    Abondance, Brillat-Savarin, Broccio, Cancoillotte, Cantal, Chaource, Comté, Emmental, Époisses, Féta, Fourme d’Ambert, Gruyère, Mascarpone, Morbier, Mozzarella, Munster, Ossau-Iraty, Parmigiano Reggiano, Pouligny Saint-Pierre, Roquefort, Saint-Nectaire, Salers, Vacherin-Mont d’Or.

    HIVER:

    Beaufort, Brie de Meaux, Brie de Melun, Broccio, Chèvre frais, Comté, Crottin de Chavignol, Époisses, Gruyère, Laguiole, Rocamadour, Roquefort, Salers, Vacherin Mont-d’Or.

  • Régime méditerranéen:

    nous commençons enfin à comprendre pourquoi il est si bénéfique pour la santé

    Alors que le régime méditerranéen est célèbre depuis des décennies pour ses supposés bienfaits sur la santé, nous commençons tout juste à comprendre de façon précise son impact sur notre organisme. Ces dernières années ont notamment vu émerger différentes études dans ce sens, dont l’une explorant pour la première fois ses effets au niveau cellulaire. Bien qu’il n’existe pas encore de consensus concernant ses vertus, les conclusions des dernières études confortent l’idée que le régime contribue effectivement à la prévention de nombreuses pathologies.

    Selon sa définition conventionnelle, le régime méditerranéen est composé de beaucoup de légumes, de légumineuses, de fruits, de noix, de céréales et de produits de la mer. Il contient peu de viande et de produits laitiers, tandis que l’alcool (du vin rouge en général) y est consommé avec modération. Cependant, cette liste d’ingrédients est sujette à des changements au fil des années. En effet, la liste exacte des composants du régime fait encore aujourd’hui débat.

    Par exemple, l’huile d’olive a été incluse un peu plus tard parmi les ingrédients clés, les régions du bassin méditerranéen étant les principales productrices et consommatrices. De leur côté, les produits laitiers sont en fin de compte considérés depuis peu comme acceptables dans le régime, tandis que la quantité d’alcool devrait être diminuée par rapport aux précédentes estimations.

    Il est ainsi difficile de déterminer lesquels des composants apportent réellement des bénéfices sur la santé. Néanmoins, de nombreuses études confirment que même une version généralisée - c’est-à-dire avec une liste d’ingrédients spécifiques non exhaustive - serait bénéfique. D’un autre côté, les chercheurs commencent également à explorer de manière plus approfondie les avantages de certains de ces ingrédients clés, comme l’huile d’olive.

    UN RISQUE DE MORTALITÉ SIGNIFICATIVEMENT RÉDUIT

    Parmi les principaux avantages du régime méditerranéen figurent la protection contre certaines maladies cardiovasculaires et neurologiques (Alzheimer et Parkinson). Des chercheurs ont par exemple mis au jour des preuves suggérant une incidence significativement réduite de troubles cardiovasculaires. Cela pourrait notamment expliquer pourquoi la mortalité par maladie cardiovasculaire en Italie est inférieure à la moyenne mondiale. Des études ont également suggéré un risque considérablement réduit (jusqu’à 28%) de décès par démence.

    Des études épidémiologiques ont aussi rapporté que les avantages s’étendaient au-delà de la santé cardiaque et neurologique. L’une d’elles suggère par exemple un risque réduit de diabète de type 2 et de cancer chez les personnes adoptant le régime. Un risque de mortalité toutes causes confondues significativement réduit a également été relevé. En outre, le régime figurerait également parmi les secrets de longévité des centenaires du sud de l’Italie.

    Cependant, les études explorant véritablement les mécanismes physiologiques sous-jacents à ces bienfaits sont relativement récentes. L’an dernier, une recherche a démontré pour la première fois les avantages du régime au niveau cellulaire. Les précédents travaux ayant suggéré que les bénéfices sont principalement induits par l’huile d’olive, les effets au niveau cellulaire rapportés concernent cet ingrédient. Lors d’expériences in vitro, l’huile d’olive extra vierge a efficacement protégé les cellules contre l’oxydation.

    Pour l’huile d’olive extra vierge en particulier, les bienfaits par rapport à celle raffinée seraient apportés par son abondance en composés bioactifs, comme les polyphénols. Une récente étude connexe a d’ailleurs révélé que ces derniers ont modifié le microbiote intestinal de souris avec comme conséquence une pression artérielle plus basse que la moyenne. Mis à part l’huile d’olive, il a été suggéré que d’autres composants du régime moduleraient l’activité génétique liée à l’inflammation.

    UN RÉGIME QUI NE CONVIENT PAS A TOUS

    Cependant, certaines études ont suggéré que malgré les nombreux avantages rapportés, ce régime pourrait ne pas convenir à tous. L’une d’entre elles, menée sur plus de 20 000 personnes recrutées dans le sud de l’Italie, semblait a priori confirmer celles précédentes, rapportant des bénéfices sur la santé. Toutefois, ces atouts ne semblaient profiter qu’aux groupes au revenu et à l’éducation élevés. Cela pourrait suggérer que malgré les efforts pour adopter le régime, la qualité des ingrédients joue un rôle essentiel. En effet, les personnes à faible revenu n’ont parfois pas d’autres choix que d’acheter les produits les moins chers sur le marché, tels que ceux surgelés et transformés.

     

  • Vapotez-vous?

    Quels sont les impacts du vapotage sur le microbiote buccal ?

    Le vapotage ou l’usage de cigarettes électroniques connaît une adoption croissante en raison de supposés avantages par rapport au tabagisme conventionnel. Cependant, ses répercussions potentielles sur la santé font depuis peu débat. De récentes études ont par exemple mis au jour des modifications majeures du microbiote buccal. Cela pourrait contribuer à instaurer une flore microbienne enrichie en souches pathogènes pouvant déclencher des réponses immunitaires spécifiques.

    Les cigarettes électroniques, ou e-cigarettes, ont initialement été développées dans le but d’appuyer les stratégies de sevrage tabagique. Les avantages seraient notamment obtenus par l’absence ou la réduction des produits de combustion nocifs des cigarettes classiques. Cependant, les liquides contiennent non seulement certains des composés toxiques des cigarettes conventionnelles, mais également des composés chimiques uniques au vapotage.

    Les aérosols libérés par les e-cigarettes contiennent de la nicotine à des concentrations très variables, mais aussi d’autres substances telles que l’acétaldéhyde, l’acroléine, le formaldéhyde, le propylène glycol, la glycérine, l’éthanol, l’acétol et l’oxyde de propylène. Alors que les effets de la nicotine sur la santé sont bien établis, on en sait beaucoup moins sur les autres composés.

    Malgré les inconnues, le vapotage est une pratique toujours plus répandue, surtout chez les jeunes. Des enquêtes ont par exemple révélé qu’aux États-Unis, l’usage d’e-cigarettes est désormais plus courant chez les adolescents que celui de cigarettes traditionnelles. Les raisons de cette croissance sont probablement associées à un effet de mode, ainsi que la conception d’une large gamme de cigarettes électroniques attrayantes pour les jeunes (en forme de stylo, de clé USB, etc.) ou encore à la mise à disposition d’une grande variété d’arômes convenant à tous les genres et à tous les âges. Leur usage pourrait aussi partiellement atténuer la stigmatisation associée au tabagisme classique.

    Les rares travaux explorant les effets des cigarettes électroniques sur la santé ont démontré que les composants de leurs aérosols adhéraient aux parois des structures du tube digestif supérieur et des voies respiratoires. Ces structures incluent la cavité buccale, la cavité nasale et les poumons, la communauté microbienne buccale et parodontale étant les premières exposées.

    Cependant, dans quelle mesure exactement les cigarettes électroniques peuvent-elles affecter la flore microbienne buccale? Quelles en seraient les implications pour notre santé? En effet, il est important de savoir que la cavité buccale constitue la porte d’entrée principale pour de nombreuses espèces microbiennes colonisant les voies respiratoires et gastro-intestinales. L’altération du complexe microbien buccal pourrait ainsi avoir des conséquences potentiellement délétères à la fois locales et généralisées.

    Une pratique favorisant la croissance de souches microbiennes pathogènes

    Composé de plus de 700 espèces de bactéries, le microbiote buccal constitue la deuxième plus grande population microbienne de notre organisme après celle de l’intestin. Il possède à la fois des caractéristiques uniques et communes avec les microbiotes des systèmes respiratoires, gastro-intestinal et génito-urinaire. D’autre part, la cavité buccale forme un habitat incroyablement complexe, au niveau duquel les communautés microbiennes colonisent à la fois les tissus mous de la muqueuse buccale et les tissus durs des surfaces dentaires.

    Le profil microbien de la cavité buccale peut se modifier dynamiquement tout au long de la vie, sous l’influence de nombreux facteurs tels que l’alimentation, l’exposition à des médicaments, la santé immunitaire, l’hygiène buccodentaire ainsi que l’exposition aux produits à base de nicotine.

     

    Une étude longitudinale évaluant les effets des e-cigarettes sur la communauté microbienne de la plaque sous-gingivale humaine (SGP) a suggéré que leur usage favorise la croissance d’un microbiote parodontal unique. Les caractéristiques de celui-ci se situeraient entre celles des fumeurs conventionnels et celles des non-fumeurs.

    Cela suggère une modification majeure dont les impacts sur la santé bucco-dentaire seraient fondamentalement différents de ceux du tabagisme classique. La parodontite, en particulier, est provoquée par la perturbation du microbiote tapissant l’espace entre les dents et les tissus gingivaux. Cela déclenche des réponses inflammatoires et immunitaires pouvant potentiellement entraîner une perte de dents, une détérioration des os maxillaires ainsi que des maladies systémiques. Le microbiote parodontal des utilisateurs d’e-cigarettes aurait des signatures immunitaires spécifiques.

    Ces résultats concordent avec ceux d’une autre série d’études suggérant que les modifications induites par les e-cigarettes sur le microbiote buccal pourraient favoriser la croissance de souches pathogènes. L’une d’elles a récemment mis au jour des dépôts de biofilms favorables à la croissance de bactéries telles que Streptococcus mutans, principalement impliquées dans les caries dentaires. Une surabondance des souches Porphyromonas et Veillonella a également été relevée dans les échantillons salivaires de vapoteurs. Faisant partie intégrante du microbiote buccal naturel, ces souches peuvent provoquer une inflammation des gencives en devenant dominantes par rapport aux autres souches. En outre, une présence élevée de cytokines inflammatoires a également été détectée chez ces utilisateurs d’e-cigarettes.

    Dans l’ensemble, la plupart des études suggèrent que l’utilisation d’e-cigarettes augmente les risques de dysbiose microbienne buccale, pouvant potentiellement conduire à des maladies buccales et parodontales. Bien que plus des recherches soient nécessaires pour explorer plus avant cette association, les médecins appellent à la prudence quant à l’utilisation de ces dispositifs, surtout chez les jeunes.

    Sources : BMC Microbiology, ASM Journals

  • Toutes les façons de cuisiner les pois chiches

    Les pois chiches poussent dans la terre depuis une plante et nous proviennent probablement de la Méditerranée orientale. Ces légumineuses font partis des pois secs et ont été ramenés en Europe par les croisés, au temps du Moyen-Âge. On parlait alors de "pois cornu". On dit que Charlemagne demandait à en cultiver dans ses jardins royaux. Ces petits aliments à cuire sont plutôt de la saison de juillet à octobre.

    Les pois chiches sont une grande source de protéines et contiennent beaucoup de fer, ce qui en font un se très bons alliés des régimes sans viande. Ils remplacent parfaitement les aliments carnés. Tout comme la plupart des végétaux comestibles, on retrouve dans ces petites graines des vitamines et des fibres.

    Parmi leur vertu, les pois chiches diminuent le taux de mauvais cholestérol dans le sang, ainsi que la pression artérielle. Bien sûr, ils aident aussi au transit intestinal et sert comme coupe-faim, fini le grignotage. Ces petites graines appétissantes luttent contre différentes formes de cancer et apportent à votre corps toutes sortes de végétaux. Pour faire le plein d’énergie et être en bonne santé, il faut varier son alimentation et le pois chiche se révèle une bonne option. Tous ses bienfaits se dévoilent dans des recettes savoureuses et complètes. Bref le pois chiche a tout bon… en plus d’être bon !

    La gastronomie méditerranéenne est riche du pois chiche et nous offre de délicieuses suggestions: houmous, couscous, soupe, salade, falafels… et même de la mousse au chocolat! On joue de son imagination, on revient aux classiques et de quelques coups de cuillères, on se retrouve à préparer de bons petits plats aux pois chiches. Si vous avez besoin d’un repas léger mais nourrissant, comptez sur ces légumineuses arrondies.

    LE TREMPAGE DES POIS CHICHES

    Avant de cuire les pois chiches, il est important de s’occuper du trempage. Ces aliments secs ont besoin d’être ramollis et d’être plus faciles à manipuler en cuisiner. Laissez de côté les boites de conserves, les pois chiches secs sont moins onéreux et tout autant pratiques. Faites-les tremper toute une nuit dans une casserole d’eau afin de les hydrater et de faciliter la cuisson. Cette pratique permettra de diluer certains glucides et rendra vos pois chiches plus digestes. Passé ce délai, ils devraient avoir gonflé de volume.

    Rincez-les. Vous pouvez alors les égoutter et choisir la méthode de cuisson qui vous convient le mieux. Revisitez vos recettes maison pour en faire une bonne purée et peut-être avec quelques ingrédients bien épicés. Ajoutez une pointe de sel dans votre préparation et le tour est joué!

    LES POIS CHICHES CUITS A L’EAU

    Revenez à une technique un peu classique mais tout aussi efficace pour la préparation de votre repas. Une fois le trempage effectué, videz la casserole d’eau et remplissez-la à nouveau de trois fois le volume des légumineuses, portez le tout à ébullition. La cuisson des pois chiches dure autour d’une heure. Remuez de temps en temps et couvrez avec un couvercle pour faire suer les ingrédients. Puis, une fois cuits, égouttez-les dans une passoire et rincez-les dans l’eau froide directement. Egouttez-les ensuite de nouveau avant de penser à les cuisiner dans un bon petit plat parfumé.

    On conseille d’ajouter une cuillère de bicarbonate dans la casserole d’eau pour aider les pois chiches à gonfler de volume.

    UNE CUISSON AU FOUR POUR LES POIS CHICHES

    Utilisez votre four pour lancer votre cuisine. Les pois chiches peuvent aussi être rôtis, ce qui donne lieu à des recettes originales et fumées. Nous avons retenu votre attention ? Voici comment vous devez procéder pour la cuisson au four : Ajoutez un assaisonnement à vos pois chiches dans un bol, comme une huile d’olive ou des épices pour relever le goût et bien les imprégner pendant la cuisson. Répartissez ensuite les pois chiches imbibés sur une plaque à cuisson couverte de papier sulfurisé. Faites cuire au four le tout à 200°C pendant 3 minutes. Ajoutez-les au reste du menu avec d’autres ingrédients bien goûteux. Pour cette méthode, vous pouvez sélectionner des pois chiches déjà cuits pour juste ajouter une touche de finition.

    LES POIS CHICHES SAUTES A LA POELE

    Voici une autre manière de cuire vos pois chiches: saisissez votre poêle favorite, direct sur le feu et balancez vos pois chiches pour leur apporter un côté croustillant et fumé. Badigeonnez de votre huile d’olive fétiche et secouez le tout. 3 minutes à feu moyen devraient suffire pour que vos pois chiches soient cuits.

    Ajoutez quelques tranches de fruits dans la poêle comme accompagnement. On pense par exemple à une poire bien tendre ou des pêches. Le jus imprègnera les pois chiches. N’hésitez pas à les rendre plus épicés avec une poêlée de légumes.

    UNE CUISSON VAPEUR POUR LES POIS CHICHES

    Gardez toute la valeur nutritionnelle du pois chiche en favorisant la cuisson à la vapeur. Celle-ci, plus saine et diététique, conservera tous les nutriments de cette légumineuse si savoureuse, notamment sa part de protéines. Cette méthode de cuisson à la vapeur va faire en sorte que les pois secs absorbent l’eau et fondent par ce procédé. Evitez de mettre du sel. Ajoutez les pois chiches dans votre panier et faites-les tremper dans l’eau. Ils devraient suer par la chaleur et se ramollir. Rincez-les à leur sortie du cuiseur vapeur.

    Par cette technique, ils devraient garder toute leurs saveurs. Une fois la cuisson des pois chiches réussis, passez-les directement sous l’eau froide et commencez votre cuisine. Les pois chiches peuvent embellir vos salades, comme vos soupes. Cuisinez des légumes cuits à la vapeur pour les associer à vos légumineuses. Ailleurs comme en France, on apprécie leur goût entre la farine et le beurre !

    LES ASSAISONNEMENTS DES POIS CHICHES

    Même si les pois chiches ont un parfum bien à eux et une texture qui reste en bouche, on peut les agrémenter d’autres ingrédients raffinés pour les relever. Pensez par exemple à une huile d’olive légère, au jus d’un citron frais ou une crème au yaourt pour les arroser dans une salade, ainsi qu’à de fines herbes avec une pointe de fromage. Les épices sont utiles pour les recettes de plats chauds, tout comme un bouillon de poulet qui apporte sa touche de sel.

    On peut mêler les pois chiches à des fruits comme les graines de grenade ou des morceaux de pomme. Cette pointe de sucre tranchera avec la sobriété des pois chiches et rendront original et exotique votre assiette. Mélangez les textures pour un assaisonnement réussi.Plus surprenant, trempez vos pois chiches dans du café et étonnez vos convives. Le jus des pois chiches d’ailleurs remplace les œufs dans une recette de mousse au chocolat vegan ou au café.

    VOS POIS CHICHES SONT CUITS

    Intéressez-vous à la texture de vos petits légumes. Les pois chiches vous donneront un aspect et une matière différente en fonction du temps de cuisson et de la méthode choisie. Vous pouvez goûter avec une cuillère au fur et à mesure pour vérifier. La poêle et le four peuvent donner une texture un peu plus rôtie et croustillante. Généralement, le pois chiches peut être réduit en pâte facilement en bouche ou bien étaler avec une cuillère.

    SI VOUS POSSEDEZ UN AUTOCUISEUR CHEZ VOUS, il vous fera gagner du temps et vous aidera dans la préparation d’un plat complet. L’autocuiseur permet notamment de réaliser une cuisine familiale. La cuisine de France et du monde regorge de plat facile à reproduire avec des pois chiches.

    FAITES GERMER VOS POIS CHICHES

    Mettre vos pois chiches dans un saladier et recouvrez d'eau. Laissez sur le comptoir. Le lendemain, jettez l'eau délicatement puis recouvrir d'eau à nouveau. Procédez ainsi jusqu'à ce que les germes vous paraissent suffisamment longs pour être utilisés; en salade, de préférence avec de l'huile de noix.