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histoire - Page 20

  • Une estouffade genre chili

    300 g de haricots lingots (pour une fois) ou des fèves sèches ou des pois chiches

    250 g de cansalade en fines tranches

    300 g de chair à saucisse

    250 g de bœuf haché

    30 cl de coulis de tomate, 1 ou 2 oignons jaunes

    4 gousses d’ail; 1 bouquet garni; 2 ou 3 feuilles de sauge

    2 cuillerées à café de paprika; sel, une pincée de poivre

    2 cuillerées à soupe de graisse de canard; 2 cuillerées à soupe de vinaigre de vin

    Mettez les lingots dans une marmite et couvrez-les d’eau froide. Ajoutez le bouquet garni.

    Amenez lentement à ébullition et laissez frémir une heure.

    Versez la graisse de canard dans une sauteuse et mettez-y l’ail et l’oignon finement hachés. Lorsqu’ils sont légèrement bruns, ajoutez la chair à saucisse et le bœuf haché que vous avez auparavant émiettés.

    Ajoutez le paprika, le poivre, les feuilles de sauge ciselées et salez.

    Faites revenir le tout environ 15 min, en détachant bien les viande avec une fourchette.

    Ajoutez le coulis de tomate.

    Quand les haricots sont suffisamment cuits, égouttez-les et récupérez 30 cl de jus de cuisson. Préchauffez votre four à 240°C (thermostat 8).

    Mélangez les haricots à la viande hachée et garnissez-en un plat allant au four.

    Versez 30 cl de jus de cuisson et le vinaigre dans le plat. Couvrez des tranches de cansalade et parsemez de feuilles de sauge. Enfournez pour 10 à 15 minutes et laissez croûter si vous le voulez après avoir saupoudré de chapelure. Lorsque la cansalade est dorée ou le plat bien croûté, sortez le plat du four et dégustez.

     

  • ATTENTION! l'omelette de Bessières, c'est aujourd'hui... courrez-y vite!

    l'omelette géante de Bessières

    Cette fiesta à l'œuf à lieu aujourd'hui, lundi 6 avril.

    A Bessières, ce sont les commerçants qui ont crée une amicale dès 1955. En fait, depuis longtemps, par tradition, ils se réunissaient sur les bords du Tarn, le lundi de Pâques pour déguster ensemble l’omelette  traditionnelle. Ce rassemblement devint d’année en année plus important.

    En 1973, Bernard Beilles, Président de l’amicale, joyeux drille de surcroît, proposa de créer une confrérie qui ayant pour but de “préparer et de faire déguster –gratuitement- dans la joie l’omelette géante aux bessierains (le nom des habitants).

    Autrefois, chaque année, les conscrits allaient de ferme en ferme quémander des œufs…..puis se réunissaient, faisaient des omelettes qu’ils distribuaient aux indigents...

    Puisqu'il faut tout vous dires, les conscrits, ce sont les appelés militaires.                            Qui dit omelette géante dit poêle géante et croyez moi, j'en ai vu une, c'est impressionnant.

    C’est le ferronnier émérite bien sûr, vu la grandeur de la “chose“, Bernard Cauchois à qui on demanda de fabriquer une poêle de trois mètres de diamètre, susceptible de recevoir 2000 œufs.

    Fut créée, donc, en 1973 la Confrérie des Chevaliers de l’omelette pascale de Bessières

    Quelques chiffres pour mieux comprendre l'omelette:

    1. La poêle  fait 4 mètres de diamètre et pèse 1,2 tonne

    2. les pains mesurent 2,30 mètres de long

    3. La queue de la poêle est un poteau télégraphique

    4. On cuit dans la poêle 15 000 œufs sous un vrai feu de bois

     

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  • Lauragais: mon pays de cocagne

    Un peu d'histoire: Selon les uns (Chapelet), le pays de Cocagne est la partie du Languedoc qui composait l'ancien duché de Lauraguais. C'est là que se fabriquaient des pains coniques formés avec la feuille écrasée du pastel, et désignés sous le nom de coques ou coquaignes de pastel. Los coquaignes qui servaient à la teinture ont été pendant longtemps une source de richesse pour le pays.

    On reparlera bientôt du Pastel...

    De là est venu l'usage de comparer les pays riches et heureux au pays où se fabriquaient les coquaignes, au pays de coquaignes. En répétant le mot, on a forcé l'idée, et pays de cocagne a fini par être synonyme de félicité parfaite.

    Suivant d'autres, c'est-à-dire suivant M. Génin, ce bienheureux pays de Cocagne est, ou plutôt était l'Italie. Autrefois, au XVIème et au XVIIème siècle, il y avait à Naples une montagne figurant un Vésuve d'où jaillissait a profusion du macaroni, de la viande et des saucisses que les gens du peuple se disputaient. Cette réjouissance s'appelait une cocagne, en italien coccagna, du vieux français cocquaigne, qui signifie contestation, dispute.

    Cette explication, si elle était la bonne, aurait le mérite de rappeler l'origine de notre Mât de cocagne (prochaine note) car, aujourd'hui que l'idée de lutte a disparu, et que le mot cocagne est devenu synonyme d'abondance et de plaisir, le nom de mât de cocagne est un peu ironique. Il y a bien là-haut, en effet, des richesses que l'on vous offre, mais il faut les aller chercher, et ce n'est jamais sans beaucoup de peine qu'on arrive à ce résultat.

    Le mot cocagne semble promettre des jouissances plus faciles; le mât savonné ne permet guère de citer le proverbe qui sert à caractériser l’abondance:

    "Il n’y a qu’à se baisser et en prendre."

    L’étymologie du nom a été très discutée

    Aux Pays-Bas, on a dit qu’il venait de celui de la ville de Kockengen dans la province d’Utrecht, ou bien de l’expression "het land van de honingkoeken:" le pays des gâteaux de miel».

    Le mot anglais "cockaigne" serait attesté dès 1305 environ, issu de l’ancien français"coquaigne». Lui-même est d’origine obscure : provient-il de mots hérités du latin"coquere","cuisiner"(par exemple l’anglais "to cook") ou bien d’autres mots germaniques désignant les gâteaux, comme l’anglais "cake", le wallon "couque", etc.?

    Mais les "coques" ou "coquaignes" désignent aussi des petits pains de pastel fabriqués dans le Lauragais en Languedoc à partir d'une plante appelée le pastel, dont était extraite une teinture bleue (d'où le bleu pastel). Elles firent la fortune de ce pays et lui donnèrent le surnom de Pays de cocagne. Cette couleur est aussi dite "bleu de Cocagne". L'expression remonterait au début du XIIIe siècle et évoque déjà toute la richesse symbolisée par le pastel dans l'économie du Lauragais et de l'Albigeois où la plante fut cultivée et sa teinture commercialisée.

    Le Pays de Cocagne est, dans l'imaginaire européen, une sorte de paradis terrestre, une contrée miraculeuse dont la nature déborde de générosité pour ses habitants et ses hôtes. Loin des famines et des guerres, Cocagne est une terre de fêtes et de bombances perpétuelles, d'inversion des valeurs et des lois naturelles, où l'on prône le jeu et la paresse, et où le travail est proscrit.

    Les frontières terrestres du Pays de Cocagne sont faites de montagnes de bouillie ou de gelée. Une fois arrivé dans cette contrée paradisiaque, on peut s’attendre à ce que les cailles nous tombent toutes rôties dans le gosier, comme le fait le soldat situé à gauche du tableau, bouche grande ouverte, et néanmoins protégé par un toit couvert de tartes. On y voit des oies qui viennent se jeter toutes cuites sur les plats, des cochons qui accourent vers nous lardés d’un couteau et des cactus formés de galettes, des œufs à la coque qui courent…

    Ici les soldats ont déposé leurs armes, les agriculteurs leur fléau, les étudiants se couchent sur leurs livres, pour une trêve perpétuelle sous les auspices d’une nature généreuse. Le pays de Cocagne peut être vu comme une expression de l’aspiration à la prospérité universelle, à la paix et à l’égalité, un paradis terrestre, une utopie

    Dans son livre La faim et l’abondance, Massimo Montanari situe la naissance du mythe de Cocagne entre le XIIe et le XIVe siècle. On trouverait une des plus anciennes références dans les Carmina Burana, ces chants de clercs vagabonds rebelles et défroqués qui célébraient le vin, l'amour libre, le jeu et la débauche (les Goliards).

    Un personnage s’y présente comme l’abbé de Cocagne: "Ego sum abbas cucaniensis". En 1250 environ, un texte en ancien français intitulé le Fabliau de Coquaigne décrit ce pays de fêtes continuelles, du luxe et d’oisiveté, où plus on dort et plus on gagne.

    Cocagne vient selon les uns du canton de Cuccagna en Italie, sur la route de Rome à Loreto; selon d'autres, du poète macaronique Teofilo Folengo, surnommé Merlin Coccaie, qui dans ses vers aurait décrit ce pays délicieux; ou enfin d'une fête instituée à Naples sous un nom analogue, dans laquelle on distribuait au peuple des comestibles et du vin.

    Notre pays de cocagne est universellement connu:

    Dans le film d'animation Disney Pocahontas, le héros John Smith parle du nouveau monde comme de "cette terre de cocagne".

    Georges Brassens, dans sa chanson “Auprès de mon arbre“, appelle son arbre “mon mât de cocagne“. Dans les fêtes de village, le mât de cocagne, attraction traditionnelle, était un poteau savonné en haut duquel on accrochait des jambons, des bouteilles et autres friandises que les jeunes montaient décrocher à leurs risques et périls et au grand amusement de la foule.

    Il a aussi écrit “Je bivouaque au pays de Cocagne“, texte mis en musique par Joël Favreau. En 1965, Jeanne Moreau chante également “Vie de Cocagne,“ sur un texte et une composition de Serge Rezvani.

    Jacques Brel, dans sa chanson Le Plat Pays nous dit “Avec des cathédrales pour uniques montagnes et de noirs clochers comme mâts de cocagne“

    Ne croyez surtout pas que les gens d'ici soient des fainéants et que tout leur est donné… le pays de Cocagne est un pays imaginaire. Un paradis que l'on voudrait bien connaître pour aller s'y nicher et ne plus jamais avoir de problèmes.

    Comme disait l'autre, la vie n'est pas un long fleuve tranquille. Chez nous comme là-bas; comme chez toi et chez les autres.

    Toulouse, toulousain, cuisine, recette, gastronomie, histoire, occitan

     

     

     

     

     

     

     

    Symbolisme: le pastel

     

     

  • Les maisons toulousaines (1)

    A Toulouse, y'a des maisons; cela vous semble, bien sûr évident. Mais, les maisons de Toulouse ont des particularités intéressantes, d’où, cette note avec des spécificités techniques prises sur des sites ou blogs d'amoureux de Toulouse

    http://www.les-petites-toulousaines.com/

    La Toulousaine que nous voyons par milliers dans nos rues de faubourgs, souvent en enfilades, est la maison traditionnelle non seulement de Toulouse mais de toutes les communes du Païs d'Oc.

    La brique industrielle selon le brevet de Virebent de 1831 a révolutionné la fabrication  de la brique artisanale permettant ainsi l'adaptation des bordes du nord toulousain (fermes maraîchères) à l'ensemble de la ville.

    Il est vrai que le choix des Capitouls de reconstruire la ville médiévale dévastée au 3/4 par l'incendie de 1463 par des maisons de brique a été décisif, la ville s'est parée de rose jusqu'au début du XXe siècle.

    http://www.cuisine-toulousaine.com/archive/2014/10/03/comment-toulouse-est-devenue-la-ville-rose-5460245.html

     

    Nos Maraîchères et Toulousaines ont comme socle commun l'habitat rural de nos régions, même type de construction, même organisation architecturale. Lors de l'année 1980, année du Patrimoine Pierre Teysseyre alors Président de la Maison du Tourisme et du développement rural faisait le constat que 10000 maisons rurales étaient déjà en voie de disparition. Alain Savary Député et Président du Conseil Régional de Midi-Pyrénées mit alors en œuvre une politique de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine, pour l'Esthétisme, le Social et l'Ecologique (extrait des préfaces du livre édité en 1980 par les éditions VMPO 'Vieilles maisons des pays d'Oc' de Daniel Pawlowski et Henri Fondeville).

    Ces bordes de nos campagnes sont parfois accompagnées de pigeonniers,(droit obtenu à la révolution française qui était réservé autrefois au seigneur). La ville de Colomiers (Colombiers à l'origine) dans son centre ancien comme dans ses campagnes en a de nombreux. Sur Borderouge grâce à l'action de Michel Gazeau, nous en avons un, restauré, de belle facture au boulevard Netwiller, mais hélas la borde, elle, a disparu.

    http://patrimoinetoulousain.over-blog.com/article-la-richesse-du-patrimoine-toulousain-58703169.html

    Toulousaines, maisons

    A quoi reconnaitre une toulousaine ?

    Elle n'est pas très haute :

    elle se limite à un rez-de-chaussée avec une petite corniche qui marque le plancher du galetas

    ("galetas" est un ancien terme français désignant l'espace disponible sous la toiture ; il est utilisé par Viollet-le-Duc dans son dictionnaire de l'architecture.)

    Critères impératifs

    Une "Toulousaine" est une maison originellement sans étage

    Elle est construite majoritairement en briques.

    Le faîte du toit est parallèle à la façade.

    Il comporte deux pentes

    S'il y a un étage cela devient une "toulousaine surélevée" ou "toulousaine à talons hauts".

    Elle est symétrique le plus souvent, avec un couloir central et une ou deux fenêtres de part et d'autre. Les fenêtres qui encadrent la porte en sont très proches, les deux autres fenêtres se tiennent à distance.

    Au centre du couloir, courait autrefois une petite rigole creusée dans les larges tommettes carrées du sol.

    Ce ruisseau charriait les eaux usées de la maison vers le caniveau de la rue (avant que ne soit instauré partout le tout à l'égout).

    La conteuse Joëlle Marty se rappelle : "je me souviens bien de la rigole, en effet, bien insuffisante d'ailleurs quand l'eau montait dans la rue et s'infiltrait dans la maison, queues de rat en plus brrrr ! "

    Le souvenir des vieux toulousains, à défaut de madeleine goûteuse, s'instaure parfois, au détour d'une rue sombre, de l'Hygiène Madron qui assurait à cette époque la vidange des fosses d'aisance.

    Ah, la fameuse “pompe à merde“…. on la voyait souvent et surtout, on la “sentait“ dans les rues de Toulouse. Il fallait, bien souvent patienter, nez bouché, pendant longtemps quand la “pompe“ vidait une fosse de maison située dans une ruelle étroite du vieux Toulouse…. Je l'ai vu encore fonctionner quand je demeurais au 19 rue de la Colonne en 1971!

    Critères optionnels

    L'encadrement des portes et des fenêtres est le plus souvent fait de briques rouges saillantes.

    Si la façade est crépie, on trouve des encadrements en relief, plus ou moins travaillés.

    La grande corniche à hauteur du toit est plus décorative que la petite.

    Les corniches ne vont pas jusqu'au coin des murs, laissant bien souvent passer la canalisation de descente des eaux recueillant la pluie des gouttières.

    La grande corniche supporte une antéfixe (frise décorative).

    L'attique est percé d'oculi avec cache en terre cuite ajourée, dans le même style que l'antéfixe bordant le toit. On a dit, un peu rapidement, que les oculi sont des ouvertures d'aération; ils servaient de fait, plutôt à la climatisation de la maison en permettant à la couche d'air emmagasinée dans le galetas, de se renouveler (plutôt lentement) avec pour conséquence un matelas d'inertie thermique appréciable, surtout par les étés parfois torrides de la région de Toulouse.

    Un oculus, également appelé un œil-de-bœuf est, en architecture, une petite ouverture ou lucarne, de forme circulaire ou approchante (on en trouve de cruciformes, de losangiques, de carrées, d'hexagonales ou d'ovales).

    Cette ouverture peut être pratiquée sur une façade, un comble, une porte, un mur, une cloison, etc. Elle est généralement placée dans la partie supérieure de son support. On en trouve également au centre de nombreuses coupoles, et au sommet d’un tympan dans les basiliques latines.

    Les fenêtres centrales sont plus rapprochées de la porte que les autres.

    Des soupiraux, quelquefois ouvragés, sont possibles.

    Les volets sont éventuellement peints au bleu pastel qui a fait la richesse de la région. Ces contrevents peuvent être classiques ou faire corps avec la fenêtre.

    Toutes sortes de décorations sont possibles: céramique, briques à deux teintes, garde corps... 

    Les oculi sont généralement au-dessus des fenêtres et de la porte.

    Le toit descend plus bas derrière la maison que devant (de la hauteur de l'attique).

    Les toulousaines vues du ciel n'ont généralement pas le plan rectangulaire qu'on imagine en les regardant depuis la rue. Elles sont plutôt carrées comme l'a remarqué Mr Grau.

    Suite prochaine note

     

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    quartier Ricollets: enfilade de toulousaines

     

     

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    Maison Toulousaine

     

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    Type du surhausse

     

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    Maison maréchaire

     

  • Toulouse a 2 000 ans!

    Après les Bimillénaires de Paris en 1951 ou de Lyon en 1958, c’est au tour de Toulouse de fêter son deux millième anniversaire, à l’initiative de Matthieu Soler, docteur en histoire.

    Bien que l’on ne connaisse pas la date précise de la fondation de la ville de Toulouse, "nous savons qu’elle a été fondée par Auguste, premier empereur romain or, Auguste est mort en l’an 14 et la ville de Toulouse n’a donc pas pu être créée après cette date. Il est donc grand temps de célébrer ce Bimillénaire de la ville", explique Matthieu Soler, docteur en histoire et organisateur de l’anniversaire.

    De nombreux événements vont être organisés au cours de cette année 2014 afin de faire découvrir le patrimoine antique, très riche mais peu visible, aux Toulousains.

    Avant l’arrivée des romains, Toulouse était peuplée par des Gaulois sur les coteaux dominant la rive droite de la Garonne, emplacement de Vieille-Toulouse aujourd’hui. Avec l’arrivée des romains, les coteaux furent abandonnés et la ville commença à se développer sur la plaine qui borde la rive droite de la Garonne.

    "La ville de Toulouse romaine était d’une superficie de 90 hectares environ, entourée par un superbe rempart, fait de briques rouges et de pierre, encore visible aujourd’hui. Le plan de Toulouse antique est parfaitement lisible, presque calqué sur l’hypercentre actuel, il faut simplement le signaler davantage au visiteur.

    Par exemple, au temps des romains déjà, la Rue Saint Rome était un des axes principaux de la ville", explique Matthieu Soler. En ce qui concerne la population de la ville, il est difficile de définir des chiffres exacts. "Toulouse était à l’époque une grande ville moyenne, accueillant entre 15 000 et 20 000 habitants. Cela correspond à la population de Pompéi pour donner une échelle de comparaison", d’après Jean-Marie Pailler, professeur émérite de l’Université de Toulouse.

    La population était alors composée de romains et de gaulois mais aussi d’Ibères, d’Italiens et même de quelques Grecs. Il y a 2 000 ans, "Tolosa" était une plateforme commerciale importante pour le commerce du vin italien car c’est un passage stratégique entre Narbonne et Bordeaux. Les nombreuses amphores retrouvées lors de fouilles archéologiques permettent de confirmer cette théorie. Les nombreux événements organisés pour célébrer le Bimillénaire de la ville seront aussi l’occasion de sensibiliser à la conservation du patrimoine afin que ne se reproduisent pas les événements de 1971 et 1989, où une porte de la ville avait été détruite sur le Capitole ainsi qu’un rempart antique, place Saint-Pierre.

    Le chiffre : 15 000 Toulousains

    C’est leur nombre estimé en l’an 14. On estime entre 15 et 20000 le nombre d’habitants de la ville il y a 2000 ans.

    Des événements toute l'année

    Les nombreux événements organisés cette année ont 3 objectifs : présenter les acquis de la recherche toulousaine, expliquer aux toulousains ce qu’ils doivent à leurs ancêtre romains et le divertissement. De nombreuses visites seront proposées aux toulousains afin de découvrir le tracé du rempart de Toulouse, l’amphithéâtre de Purpan et les thermes d’Ancely, ou encore les origines de la ville à Vieille-Toulouse. Les curieux se verront aussi proposer une visite-énigme à l’échelle de la ville qu’ils devront fouiller à la recherche d’indices. En partenariat avec le cinéma ABC, un cours de courts métrages sur le thème du Bimillénaire sera organisé et les meilleures contributions seront récompensées.

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    Les wisigoths

     

  • Savez-vous faire chabrot?

    J'ai souvent vu autour de moi, quand j'étais petite fille (les moutons je gardais pas!) des messieurs et aussi mon papa faire chabrot.

    Notamment, juste après une assiette de soupe au chou.... Notre recette de soupe au chou farci est assez intéressante, je vous l'indique un de ces 4! Je peux dire que j'ai fait chabrot, moi aussi, quelque fois, pour montrer à des amis!

    La petite fille et les moutons est une chanson, je l'indiquerai aussi, un de ces 4!

     

    La cuisine occitane est présente des Pyrénées aux Alpes et de la côte méditerranéenne au Massif central. Avec des terroirs aussi nombreux, la cuisine est très variée. Le " French Paradoxe " si cher aux Américains vient d’ici : la culture du vin rouge, des légumes, de l’ail, du gras de canard et de l’huile d’olive, ou comment concilier plaisir et santé.

    Pour ceux qui sont originaires de la région toulousaine ou plus généralement du Sud-Ouest, les mots ci-dessous ne vous sont sûrement pas inconnus. Pour les autres, voici un petit lexique qui peut s’avérer bien utile avant un périple dans la région. La plupart de ces spécialités sont devenues rares malheureusement dans les grandes villes. On pourra les trouver encore dans les campagnes profondes et paysannes où les recettes du terroir se perpétuent (tant mieux :-)

    Chabrot: faire chabrot ou faire chabròl est une vieille coutume occitane qui consiste, quand il reste un fond de soupe ou de potage, à ajouter dans l’assiette du vin rouge pour diluer ce bouillon puis l’avaler. En gascon, on utilise aussi le terme godala.

    Faire chabrot est aujourd'hui considéré comme un geste vieilli et campagnard, mais peut, dans certaines occasions, se faire dans tous les milieux, dans un esprit de connivence et de convivialité. Lors d'un repas entre gastronomes, ou avec des amis tout simplement.

     

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  • La soupe toulousaine des ouvriers

    C'est une soupe que nous avions plus d'une fois par semaine, chez nous.... Je la réalise encore, aujourd'hui... J'ai élevé ma fille avec cette soupe qui se mange sans façon.

    Anecdote: A l'école Ernest Renan, il y avait une fille qui s'appelait Josette mais, disait-elle, toute la famille l'appelait Pépette: voici l'explication de ce surnom redondant: ma grand-mère me disait toujours: Josette, mange ta soupette ma pépette... du coup, me voici Pépette.

    Cette soupe permet d'utiliser tous les croûtons de pain qui traînent dans une cuisine: un ouvrier, ça économisait dur, autrefois... Y'avait pas autant d'allocs, de soutiens et d'aides diverses et avariées qui plombent notre déficit!

    Soupe à l’œuf... avec de l'ail, c'est le Tourin toulousain....

    Faite chauffer dans une casserole un litre à un litre et demi d'eau; rajoutez un bouillon cube ou deux, salez, poivrez; rajoutez un filet d'huile d'olive.

    Dans la soupière, coupez votre pain durs en croûtons; cassez l’œuf, vous récupérez le jaune dans la soupière (il reste cuit? non, il cuira avec le bouillon très chaud que vous verserez) et vous coulez le blanc d’œuf dans la casserole en remuant pour qu'il fasse des filaments blancs.

    Versez votre bouillon sur le pain et voilà une soupe bien chaude et revigorante.

    Si vous êtes en fond, vous aurez saupoudré le pain de fromage râpé, qui sous l'effet de la chaleur va filer dessous la cuillère... et l'on fait schlup! pour le rattraper comme on peut.

    Ci-après la recette comme je dois la présenter de façon Cuisine Familiale...

    TOURIN A L'AIL – (LA SOUPE DU PAUVRE)

    1 tête d'ail – 1 l eau – 2 œufs – fromage râpé

    Faites dorer à l'huile d'olive cinq à six gousses d'ail grossièrement hachées; versez dessus un litre d'eau que vous porterez quelques minutes à ébullition.

    Éteignez et cassez deux œufs en jetant d'abord le blanc puis le jaune. Salez et poivrez

    Variante cassez les œufs: gardez le jaune dans un saladier et jetez le blanc dans le bouillon

    Versez le bouillon sur des croûtons et saupoudrez de fromage râpé.