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histoire - Page 14

  • Suivre la mode…..

    Il y a plus d'une centaine d'années, il y avait, dans mon pays toulousain, une expression qui courrait et qu'il fallait prendre au pied de la lettre: il faut suivre la mode ou quitter le pays.

    Cela signifiait que, si tu es un breton et que les hasards de la vie t'emmènent vivre à Toulouse, il vaut mieux porter un béret plutôt qu'un chapeau rond… sinon, le conseil c'est de quitter le pays… sous entendu, toulousain. Mon papa portait le béret: il est né dans les Hautes Pyrénées. Mon papa, sans le béret sur la tête, je ne l'ai pas souvent vu. Même à table, il portait son béret.

    Je me souviens qu'enfants, quand nous croisiions un pépé à casquette (les vieux en ce temps-là mourrait avant d'atteindre leur 75 ans), ce papy à casquette nous faisait “crever“ de rire tant son couvre-chef était inusité dans nos parages.

    Quand j'ai eu 17 ans, (en 1967) il y eût un sacré raz-de-marée qui s'appelait: la mini-jupe. Elle était peut-être arrivée bien plus tôt dans la capitale, mais, moi, je bossais à l'usine et je ne sortais jamais que le dimanche après-midi, à la balloche car, on ne laissait pas sortir les filles de 17 ans le soir. Interdiction de sortir jusqu'à ses 21 ans. C'était comme cela, la bienséance, même chez les filles d'ouvriers.

    Mais, à 17 ans, on se voulait “dans le coup“ comme nous disions en 67. Donc, nous avions des ruses de sioux pour raccourcir nos jupes car, selon la vieille expression, déjà détournée de son sens: si tu ne suis pas la mode teen-ager, tu peux quitter Toulouse… sinon on va t'aligner comme un plouc de cambrouse. Horreur dans la jeunesse seventies!

    Aujourd'hui, l'expression court toujours: je vous laisse deviner dans quelle acception, elle court dans nos conversations quotidiennes.

     

  • Les blasons de Toulouse

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    La plus ancienne représentation des armes de Toulouse est celle figurant dans le sceau attaché à une lettre des Capitouls au Roi Pierre II d'Aragon, en 1211, pendant la Croisade des Albigeois.

    Au verso du blason, on trouve l'agneau nimbé, portant la Croix de Toulouse en bannière. L'agneau symbolise la force, il serait le signe premier de la ville et remonterait à l'époque romaine

    Selon Nicolas Berey (1663), la symbolique de l'animal s'expliquerait par le culte rendu à Jupiter, révéré sous la figure d'un bélier. Ce bélier païen aurait été par la suite représenté foulé par la Croix des Comtes de Toulouse. Le bélier finira christianisé, en agneau pascal, tête nimbée, portant la Croix en bannière, ou passant devant elle et l'adorant.

    Au recto du sceau, on trouve le Château Narbonnais (à gauche) et la Basilique Saint Sernin (à droite). Les deux monuments n'étaient à l'origine que deux châteaux ou tours anonymes, symbole de force encore, image probable des très célèbres murs d'enceinte romains chantés du poète Ausone, ou, plus spécialement du château Narbonnais.

    A une certaine époque, l'on aurait voulu les identifier à des monuments toulousains : l'un, le tout premier, celui de droite, restera le fameux château Narbonnais, l'autre, celui de gauche sera, un moment, le château du Bazacle couvrant les Moulins (les deux forteresses de Toulouse), puis christianisé à son tour, deviendra la Basilique Saint Sernin, avec les trois tours qu'elle aurait dû avoir.

    La croix du Languedoc

    La croix du Languedoc, également nommée croix occitane ou encore croix de toulouse, semble avoir des origines très anciennes. Cette croix aux douze points semble avoir été l'un des symboles d'un peuple gaulois implanté au IIIe siècle avant Jésus Christ (av. JC).

    La croix du Languedoc s'impose dans le domaine toulousain au début du XIIIe siècle. Elle apparaît sur le sceau de Raymond VI en 1211 et figurera, dès lors, les armes de la ville de Toulouse puis celle du Languedoc, du XIVe au XVIIIe siècle.

    La croix du Languedoc a fait l'objet de nombreuses hypothèses quant à sa signification symbolique. Il faut d'emblée préciser qu'elle n'a rien à voir avec l'iconographie chrétienne. Le symbole de la croix semble être solaire ; les quatre branches représentent les quatre saisons, et chaque point figure un mois de l'année, mais également un des douze signes zodiacal. Ces derniers ont peu à peu disparu afin de connoter la croix d'un symbolisme chrétien.

    Tombée en désuétude de par son particularisme régional marqué, la croix du Languedoc a été réhabilitée par Dominique Baudis qui en a fait l'emblème de la région Midi-Pyrénées et de la mairie de Toulouse.

    L'artiste Raymond Moretti a réalisé au centre de la place du Capitole une immense croix du Languedoc, sur laquelle il n'a pas manqué d'apposer les signes du zodiaque.

     

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  • Vive la République Française, vive NOTRE FRANCE!

    Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines?

    Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu´on enchaîne?

    Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c´est l´alarme.

    Ce soir l´ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.

    Montez de la mine, descendez des collines, camarades!

    Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.

    Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite!

    Ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite...

    C´est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.

    La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.

    Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves.

    Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève...

    Ici chacun sait ce qu´il veut, ce qu´il fait quand il passe.

    Ami, si tu tombes un ami sort de l´ombre à ta place.

    Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes.

    Sifflez, compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute...

    Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines?

    Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne?

    Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh...

     

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  • On remplace l'anti-adhérant des moules à gâteaux

    Pour cuire vos préparations au four

    Si vous ne voulez pas vous intoxiquer…

    Prenez uniquement des moules en verre, en tôle, en grès, en faïence, en fonte si vous en trouvez et bien sûr, jamais de jamais recouverts d'un vernis anti-adhérant.

    C'est dans les vieux pots qu'on fait la bonne soupe.

    Pas de barquette alu, pas de feuille siliconée, pas de papier sulfurisé: tous ces produits sont recouvert d'une couche de verni chimique. Dès que la température monte, le verni relargue des toxiques violents pour votre organisme.

    Si vous faites cuire des gâteaux et autres tartes sucrées, recouvrez largement de beurre (en passant partout) et saupoudrez très largement de sucre en poudre. Versez l'appareil et cuisez normalement.

    Si vous faites des pizzas, des pains, des tourtes etc.; recouvrez largement de beurre ou d'huile d'olive –selon ce que vous cuisez- (en passant partout) et saupoudrez très largement de farine.

    Il va s'en dire que l'huile d'olive convient bien pour les pizzas… Elle a un certain goût, sinon, utilisez une huile de pépins de raisin.

    Tapotez le moule pour faire tomber les surplus de farine ou de sucre (en poudre, j'ai dis).

    Il vous faut uniquement trois huiles à la maison: huile de pépins de raisin pour les poissons et les plats qui n'ont pas besoin d'huile odorante;

    de l'huile de noix, de noisette pour vos salades et crudités.

    Une huile d'olive tout-venant pour la cuisson des légumes, champignons, viandes, volailles etc…

    Inutile d'acheter des huiles d'olives très chères…. les meilleures et les plus équilibrées en omégas bon pour notre organisme, c'est l'huile de noix ou de noisettes.

    Ne vous laissez pas embarquer par les tastes-huiles!

    La noix : Une source d'acides gras essentiels type OMEGA 3

    Certains acides gras sont dits "essentiels" car ils sont indispensables, dès le début de la vie, au développement du cerveau et de la rétine.  Notre organisme ne peut donc pas s'en passer mais il ne sait pas les synthétiser.

    La noix en est riche à 72 %

    60 % d'acide linoléique = AGE oméga-6 (21 % dans l'huile d'olive)

    12 % d'acide alpha linolénique = AGE oméga3 (1,5 % dans l'huile d'olive).

    Les acides gras polyinsaturés participent au bon fonctionnement du système cardio vasculaire. Ils seraient particulièrement bénéfiques aux patients ayant eu un accident cardiaque. On a en effet constaté une baisse du nombre de rechutes.

    Des études épidémiologiques récentes ont montré que la consommation régulière de noix ou d'huile de noix réduit significativement le risque d'accidents cérébraux et cardiaques ischémiques.

    Cela peut ne pas surprendre car si le cerneau de noix évoque le cerveau, une demi-noix n'évoque-t-elle pas un cœur !!!!! ?? Il arrive donc parfois que la recherche scientifique recoupe la mythologie populaire...

    Selon l'Adventist Health study (26 743 sujets) le risque de coronarite et d'infarctus est réduit de moitié chez les consommateurs réguliers ? 5 fois par semaine ou plus ? par rapport aux non consommateurs (Fraser et coll. 1988).

    De même la "Nurses Health Study" menée auprès de 80 000 femmes sur 14 ans a montré un risque relatif d'accident cardiaque réduit (diminution des risques de 35 %) chez les consommatrices régulières (Stampfer et coll. 1998).

    Les résultats d'une étude clinique menée par le Centre des lipides de Barcelone (publiée en juin 2000 ; Zambon et all) ont montré que chez des personnes sujettes à hypercholestérolémie la substitution dans un régime méditerranéen d'une partie des acides gras mono-insaturés par des noix, accentue la baisse :

    du cholestérol total (de 6 à 12 % en moyenne),

    du LDL-cholestérol (4 à 8 %),

    ainsi que des apoprotéïnes B et Lp(a) athérogènes.

    Une étude française sur 857 personnes en zone rurale a de plus, démontré une élévation significative du HDL-C (fraction protectrice / " bon cholestérol ") chez les consommateurs réguliers de noix. (Lavedrine et coll. 1999).

    Les acides gras mono-insaturés, également favorables à la diminution du cholestérol, sont bien représentés (16 à 18 %) tandis que les acides gras saturés athérogènes et thrombogènes n'atteignent que 10%.

    Le cholestérol, totalement absent, est remplacé par les phytostérols.

    L'ensemble fait donc de la noix et de son huile des aliments précieux pour les sujets ayant un excès de cholestérol.

     

    Teneur pour 100 g de cerneaux

    Potassium
    Phosphore
    Magnésium
    Calcium
    Sodium
    Zinc
    Fer
    Vitamine E
    Fibres

    441 mg
    346 mg
    158 mg
    98 mg
    2 mg
    3,09 mg
    2,91 mg
    2,92 mg
    6,7 mg

     

     

    Source : USDA Nutrient Database for standard reference n°14, July 2001

     

    La noix est un aliment énergétique de choix.

    Riche en potassium, en zinc, fer et cuivre, c'est un coup de pouce naturel pour les sportifs.

    La noix est un aliment à privilégier pour la nutrition de l'effort (randonnée, VTT, ski ...).

    Son taux important de phosphore en fait un excellent stimulant pour la mémoire.

    Elle est aussi source du précieux magnésium "anti-stress".

    La noix apporte des protéines de qualité, notamment l'arginine, des fibres, un éventail de vitamines B dont l'acide folique B9,des vitamines B1 et B2 et de la vitamine E "élixir de jeunesse".

    Le plus nutritionnel

    Pauvre en sodium (2 mg pour 100 g), la noix est autorisée dans les régimes sans sel.

    Côté calorie, pas de quoi prendre peur !!!

    En noix fraîche 525 Kcal pour 100 g

    En noix sèche 660 Kcal pour 100 g

    Il faut relativiser l'apport calorique de ce fruit : 100 g de noix sèches représentent 10 noix or la consommation européenne n'est que d'une noix par semaine et par habitant !!!!

    A noter qu'aucun des régimes préconisés complémentés ou supplémentés en noix n'a entraîné de prise de poids.

    La concentration exceptionnelle de ce fruit en minéraux en fait, au contraire, un très bon complément à notre alimentation moderne qui en est souvent déficitaire.

    Notre alimentation et les Oméga 3

    Dans son rapport publié le 10 juillet 2003, l'AFSSA (Agence Française de sécurité sanitaire des aliments) recommande d'accroître ses apports alimentaires en Oméga 3.

    En pratique les femmes devraient consommer 1,6 g d'Oméga 3 par jour et les hommes 2 g, or nous en consommons seulement 0,5 g à 1 g par jour.

    Pour augmenter ses Oméga 3, voici 5 astuces faciles à mettre en œuvre :

    Choisissez du pain aux noix ou aux graines de lin,

    Utilisez l'huile de noix pour vos sauces de salades,

    Relevez vos plats de riz, de légumes, ou vos poissons d'un filet d'huile de noix, rajouté juste après cuisson,

    Améliorez vos gâteaux faits maison ou vos salades de fruits avec des cerneaux de noix,

    Comblez vos petits creux en grignotant des noix.

    Ce qu'il faut retenir :

    Pour satisfaire la dose quotidienne de 2 g recommandée en OMEGA 3, il suffit de 2 cuillères à soupe d'huile de noix ou 3 à 5 noix par jour. Ayez donc le réflexe noix !!!

    L'AFSSA préconise aussi que dans le cadre du régime alimentaire global, les apports en acide linoléïque soient, au maximum, équivalents à environ 5 fois ceux en acide alpha linolénique.

    La plupart de nos aliments présentent un rapport proche de 10 voire 12.

    La noix respecte naturellement ce rapport : Oméga 6 (60 %) / Oméga 3 (12 %) = 5.

    Petit rappel santé

    La vitamine E est un antioxydant au même titre que les polyphénols. Elle prévient l'action néfaste des radicaux libres sur les acides gras (peroxydation favorisant leur dépôt artériel) ou d'autres substrats comme le collagène, l'ADN... d'où son action "antivieillissement".

    Les dérivés des Oméga 3 tels que l'EPA (acide eicosapentaénoïque) et le DHA (acide docosahexaénoïque), acides gras insaturés à longue chaîne, ont un effet dans le traitement d'affections inflammatoires touchant les articulations comme la polyarthrite rhumatoïde et les intestins (maladie de Crohn).

    Un excès d'Oméga 6, par rapport au taux d'Oméga 3, peut compromettre la production de DHA et EPA à partir de l'acide alpha linoléïque, car il existe une compétition enzymatique entre Oméga 6 et Oméga 3 pour la production de ces acides gras à longue chaîne.

    Enfin, les Oméga-3 sont les précurseurs de certaines prostacylines (PGI 3) qui ont une action anti-thrombotique et anti-arythmique prouvée: diminution du risque d'infarctus du myocarde et de mort subite.

    En conclusion, on peut donc dire que la noix a un rôle essentiel à jouer dans la prévention et comme appoint thérapeutique des " maladies de civilisation " : athérome, stress, vieillissement prématuré, etc.

    Nuts every day keep the doctor away (Riedl)

    http://www.noixduperigord.com/bienfaits.html

     

  • Pain tintché = comment les français on inventé la pizza?

    Car, enfin, la pizza, c'est de la pâte à pain, non?

    Avec la plus grande mauvaise foi! :-)

    Autrefois, on mangeait avec les doigts…. Les Égyptiens ont inventé le pain il y a environ 5000 ans… La fourchette a mis du temps pour s'installer dans le monde entier. De longues fourchettes pour saisir les aliments existent dans la Rome antique. Les fourchettes actuelles sont apparues dans l'Empire byzantin.

    Elles existent sur la table médiévale mais elles sont peu utilisées, les personnes prenant les mets avec les doigts puis progressivement avec la pointe du couteau.

    Puis à la Renaissance, elles servent uniquement pour saisir les viandes dans les plats, le paysan aussi bien que le noble mangeant avec les doigts dans son écuelle ou sur son tranchoir. Elles se répandent dans le reste de l'Europe à l'époque moderne. Cependant, son usage est limité: en France, elle apparaît à la Cour en 1574 (fourchette à deux dents dans les inventaires royaux), elle n'est utilisée au départ que pour consommer des poires cuites. Va savoir pourquoi, Charles…

    Introduite selon la légende par Catherine de Médicis ou Henri III, elle ne sera utilisée avec régularité que lentement. Il s'agit plus d'une marque d’excentricité car elle sert à piquer dans le plat le morceau porté ensuite à sa bouche avec ses doigts, l'usage des doigts semblant privilégié et par crainte de blessures sur les dents de la fourchette. Henri III l'adopte à titre personnel à la suite d'un voyage à Venise où il en observe le maniement.

    Le port de la fraise va mettre en évidence l'avantage de la fourchette pour porter les aliments à la bouche, aussi la fourchette à trois dents est de mode à la Cour des Valois. Si à la table du roi de France Louis XIV au XVIIe siècle chaque personne avait une fourchette à la gauche de son assiette, on ne l'utilisait pas, car le roi préférait manger avec les doigts qu'il posait sur une serviette humide entre chaque plat. Sa diffusion ne commençant véritablement que dans le Siècle des Lumières.

    Mais revenons au tranchoir du Moyen-Age. Le tranchoir est la tranche de pain sur laquelle on sert le poisson ou la viande à table (et qui sert d’assiette) au Moyen Âge; le tranchoir peut être placé sur un tailloir (parfois lui aussi appelé tranchoir) de forme rectangulaire (petite planchette en bois chez les plus modestes, en métal précieux chez les personnes de la haute société). De là viendrait le mot “copain“, celui avec qui on partage son tranchoir, c'est-à-dire sa tranche de pain. Sur les tables, on disposait des pots à aumônes et des corbillons pour les tranchoirs imprégnés de sauce afin de redistribuer aux pauvres les reliefs du banquet.

    Etant donné que nous avons de l'ail rose à Lautrec et l'ail violet de Cadours, depuis belle lurette, croyez-vous que par chez nous on ne pensait pas à frotter l'ail sur le pain? Nous avons tout de même le meilleur ail de France, non?

    Depuis des générations, les paysans du Pays de Cadours produisent de l'ail violet de consommation. L'ail violet traditionnel est donc devenu l'ail violet de Cadours et se caractérise par sa couleur lie de vin (bande violacées), son fort calibre (une tête a un diamètre de 45mm au minimum et peut dépasser 70 mm), et surtout sa précocité par rapport aux aulx blancs ou roses.

    Et l'autre, le rose de Lautrec! mmmnnnnn! j'ai des tas de recettes à l'ancienne, je vous en poserai sur ce blog. Déjà, cherchez les notes sur la nutrition que j'ai déjà mis en place ici, avec la boîte à outils “recherche“.

    L'histoire de l'ail: il serait originaire des steppes de l'Asie centrale. On sait qu'il a été cultivé en Orient et au Moyen-Orient, et sur tout le pourtour méditerranéen, avant d'être introduit en France par Godefroy de Bouillon au retour de la première croisade. L'ordre des Bénédictins fut à l'origine du développement de la culture de l'ail en Europe. Selon les époques, ou les contrées, l'ail a été le symbole de pauvreté, probablement en raison des effluves dissuasives qu'une société élitiste n'aurait su admettre. Au contraire, si l'on en croit les témoignages laissés par les Égyptiens, l'ail était fréquemment utilisé dans les offrandes et représenté en bonne place dans les monuments funéraires. On lui prêtait notamment des effets bénéfiques sur l'organisme, vitalité et longévité.

    Au fil des siècles, la réputation de l'ail s'est faite redoutable, tantôt apprécié, tantôt détesté. Quoiqu'il en soit, son pouvoir purificateur est, lui, incontesté. D'aucuns prétendront qu'il repousse les mauvais esprits, les vampires, d'autres, les épidémies ou, plus simplement, les parasites intestinaux. Les Japonais ont même été jusqu'à concevoir des sanatoriums d'ail!

    Et, pour le plaisir…. quelques proverbes ou autres indications.

    Compagnon: littéralement, la personne avec (cum en latin) qui l'on partage son pain (panis en latin); de compagnon vient le mot "copain".

    Mieux vaut pain en poche que plume au chapeau: tout ce qui est superficiel n'a pas de valeur réelle et ne nourrit pas.

    Être trempé comme une soupe: la soupe, à l'origine, ne désignait pas un bouillon, mais le pain que l'on trempait dedans, d'où l'expression.

    Manger son pain blanc: avoir le meilleur de quelque chose, sous-entendu en attendant l'arrivée du moins bon. L'expression opposée est manger son pain noir.

    Mihina-mofo toa vazaha nefa malagasy vavony': manger du pain comme un Français tout en ayant un estomac de malgache.

    Être au pain sec [et à l'eau]: ne disposer que de ressources alimentaires minimales.

    Ça ne mange pas de pain: se dit d'un acte sans conséquence grave, ou qui consomme peu de ressources essentielles qui priverait.

    Bon comme du bon pain: qualifie une personne incapable de malveillance.

    Retirer le pain de la bouche: empêcher de gagner sa vie.

    Gagner son pain [quotidien]: exercer son métier, plus familièrement gagner sa croûte.

    Je ne mange pas de ce pain-là: se dit par une personne refusant de se mêler à une affaire qui lui semble étrange (l'affaire = le pain).

    Mettre ou coller un pain: frapper quelqu'un.

    Prendre un pain: avoir une amende ou endommager quelque chose.

    Il a plus de la moitié de son pain cuit: se dit de quelqu'un qui n'a plus longtemps à vivre.

    Il n'y a ni pain ni pâte au logis: se dit de quand il est temps de faire les courses.

    Il a mangé du pain du roi: il a fait de la prison.

    Être né pour un petit pain: avoir peu d'ambition, avoir un avenir médiocre.

    Réussir mieux en pain qu'en farine: terminer heureusement une affaire qui avait mal commencé.

    Être pain: expression québécoise française signifiant être idiot ou incapable dans un domaine définit.

    Avoir mangé plus d'un pain: avoir beaucoup voyagé.

    Il vaut mieux courir à la miche qu'au médecin: avoir un bon appétit est signe de bonne santé.

    Lui faire passer le goût du pain: tuer quelqu’un.

    Du pain et des jeux: ce que réclamait le peuple romain (panem et circenses), de la nourriture et de la distraction.

    Faire son pain: en tirer des revenus.

    Pour les musiciens, dans un langage plutôt argotique, un pain désigne une fausse note.

    Emprunter un pain sur la fournée: avoir un enfant avant mariage.

    Pain du Royaume: l'Eucharistie.

    Planche à pain: femme sans poitrine.

    Pour une bouchée de pain: réaliser un achat à très bas prix.

    Long comme un jour sans pain: durée interminable, (pas de pain pendant la dernière guerre) ou personne de grande taille.

    Avoir du pain sur la planche: initialement, ne pas avoir besoin de travailler pour manger. Depuis 1914-1918, a pris le sens de “avoir beaucoup de travail“.

    Ça se vend comme des petits pains: c'est très populaire, ça se vend bien.

     

    Vous avez la peau du ventre bien tendue: alors, chantez et dansez maintenant!

    "Une poule sur un mur qui picore du pain dur, picoti, picota, lève la queue et puis s'en va“.

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    "Dansons la capucine

    Y’a pas du pain chez nous;

    Y’en a chez la voisine

    Mais ce n'est pas pour nous […]"

    Chanson de la Révolution Française

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    Pain tintché: vous frottez votre pain avec de l'ail, recouvrez d'un filet d'huile d'olive. C'est tout.

    Donc, voici la preuve que nous avons inventé la pizza:

    qui c'est qui a sa gastronomie comme patrimoine de l'humanité? Nous ou les italiens?

    Et, comme ils disent: rendons à César ce qui appartient à toute l'Occitanie!

     

     

  • Tous les matins... des esprits chagrins....

    Occitanie: un peu d’histoire-géo

    Hervé Abrieu: "Dans son acceptation moderne, les territoires où l’on parle tous les dialectes de la langue d’Oc."

    Voici quelques vérités historico-géographiques fondamentales pour appréhender la réalité de l'Occitanie.

    "On ne peut pas réduire l'Occitanie au Languedoc. L'Occitanie, c'est bien plus étendu“. Ainsi parlait récemment Jean Rouquette, prêtre érudit (de Saint-Georges-d'Orques dans l'Hérault), alors que nous l'entretenions sur sa traduction de la Bible en occitan. Et qui, en deux phrases, posait quelques vérités historico-géographiques fondamentales pour appréhender la réalité de l'Occitanie.

    Dont Hervé Abrieu, ex-professeur agrégé de lettres modernes qui enseigna aussi l'occitan trente-cinq années durant au lycée Gérard-Philipe de Bagnols-sur-Cèze, donne cette définition: "D'un point de vue historique, le nom Occitanie est la latinisation de Pays de langue d'Oc” et ne concerne que les terres annexées par la Couronne de France après la croisade des Albigeois au XIIIe siècle. Dans son acceptation moderne, depuis le début du XXe  siècle, Occitanie sert à désigner, par un linguiste comme Alain Rey ou un Sartre avant lui et bien d'autres, les territoires où l'on parle tous les dialectes de la langue d'Oc“.

    Ces territoires, on les trouve dans sept des ex-régions administratives françaises: Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées donc, mais aussi Aquitaine (sauf le Pays basque), Auvergne, Limousin, Provence-Alpes-Côte-d'Azur et une partie de Rhône-Alpes (on n'y compte pas le Grand Lyon). À cela, il faut ajouter un bout d'Espagne (le Val d'Aran en Catalogne) et un coin d'Italie (les vallées occitanes, soit diverses communes sises en Ligurie et dans le Piémont).

    Dans ces régions, on parlait ainsi, et l'on parle encore, l'occitan. À partir duquel l'on peut distinguer six dialectes différents: le languedocien, le provençal, le limousin, l'auvergnat, le gascon et le vivaroalpin.

    "Donc scientifiquement, il serait (est) faux d'appeler la nouvelle grande région Occitanie. Mais puisqu'il en est ainsi, n'oublions pas d'apprendre l'occitan en classe" propose Hervé Abrieu. Professeur un jour...

    NDLR: comment ça? “scientifiquement“ ce n'est pas de la science, c'est de l'Histoire….

    Occitanie me va bien, qu'importe la vraie de vraie Histoire! Si les autres départements le veulent, qu'ils nous demandent le rattachement: plus on est de fous, plus on rit! comme aurait pu le dire notre compère Goudouli!

     

    Au fait, à propos d'histoire:

    L'histoire comme vous ne l'imaginez pas!

     

     

  • OCCITANIE!!!!!

     

    Oui, c'est fait: nous sommes en Occitanie!!!!!

     

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    Blason de Toulouse