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histoire - Page 12

  • Bientôt les figues! mais, vite alors!!!

    Je les gobe d'un coup, après les avoir bien lavées… il m'en faut deux pour apprécier le goût parfumé et sucré: j'adooooore!

    Les figues fraîches se consomment crues ou cuites.

    Crues et telles qu’elles : il est préférable de la peler au voisinage de la queue, car il peut s’y trouver des traces du “ latex“ (présent dans les feuilles et rameaux du figuier) dont le contact avec les lèvres ou la muqueuse de la bouche peut provoquer des irritations. Autrefois on disait que l'on pouvait tuer une verrue avec ce lait de figue.

    Crues, émincées, arrosées d’huile d’olive et de citron: rajoutez-les dans vos salades estivales.

    Elles accompagnent aussi fort bien les charcuteries, plus exactement le jambon cru. Essayez avec une belle tranche de jambon de Bayonne: miam!

    Personnellement, je trouve navrant de les faire accompagner ou de les insérer dans le foie gras au prétexte les oies depuis l'Egyptien et l'Italie se gavaient avec des figues pour changer d'air l'hiver.

    Par contre, macérées dans du Banyuls, du Maury, du Rivesaltes, les figues farcissent très goûteuse ment une pintade fermière bien élevée.

    On peut aussi les traiter comme les pruneaux en garniture (avec du porc, en particulier de la volaille).

    En dessert: on peut les pocher dans un vin liquoreux régional, un vin doux (Banyuls, Maury, Rivesaltes), un Floc de Gascogne... et les farcir d’une boule de vanille ou les servir en gratin (sabayon ou crème fraîche vanillée).

    Pour les farcir, inciser en croix le dessus de la figue, écrasez délicatement la peau et retirez la pulpe qui sera remplacée par la glace à la vanille ou de la crème pâtissière.

    Conservatoire régional des variétés de figuiers, à Gimont dans le Gers: site web du Conservatoire régional des Ressources biologiques de Midi-Pyrénées (Conseil Régional) : www.patrimoine-biologique.midipyrenees

     

  •  Je viens au secours du Stade afin qu'il reprenne sa place de meilleur!

    Toute la note se trouve dans le blog de mon site

    http://www.josyanejoyce.com/blog/index.html

    Chez nous,  à Toulouse, c'est le Stade Toulousain qui compte. N'en déplaise au Téfécé (….)

    ….. Les quatre ou cinq années suivantes, le Stade perdait sans cesse en finale. Un jour, j'ai eu une colère blanche. J'ai osé envoyer un fax à la fédération pour leur dire le pourquoi et le comment: “vous perdez parce que vous avez changé les couleurs du maillot de l'Equipe, il faut rester avec le noir et le rouge (qui ont toujours été les couleurs de l'équipe“).

    Le Stade Toulousain: c'est Noir et Rouge, point barre.

    C'est pour cela qu'il gagnait. Avec son maillot à barres longitudinales, rouge et noir de même largeur, short noir, chaussettes rouge.

    Explications:

    Le rouge est la couleur de la vie, la couleur du sang. Tout le monde le sait. Il est, de plus, synonyme de vivacité, de dynamisme, d'entraînement à aller de l'avant, de force et de vigueur.

    Cette couleur influence celui qui le porte de la façon décrite ci-dessus mais, porter du rouge, c’est posséder une remarquable vitalité, une énergie incroyable associée au goût du risque, la ténacité et l’imagination. C'est la couleur des chefs qui ont la volonté de gagner, le goût du dépassement de soi en toutes circonstances : professionnelles, sportives, sexuelles, familiales... ils sont ceux qui foncent, bousculent tout sur leur passage. Gare à ceux qui se mettent en travers de la route des porteurs de rouge!

    Concernant le noir, c'est la couleur de l'introspection, de la réflexion, du calcul du meilleur moyen de parvenir au but: elle est souvent choisie par des leaders, des chefs qui ont de la réflexion, de la force tranquille, de la stabilité, du jugement clair en toutes circonstances. Porter cette couleur “refroidit“ les ardeurs des autres. Cette couleur semble recouvrir d’une carapace de protection contre tous les excès de passion de ceux et celles qui la portent. Cela permet, d’assurer son indépendance, dominer la situation et la contrôler.

    Donc: rouge et noir bien proportionnés en couleurs: autant de rouge que de noir permettent de refreiner l'énergie débridée du rouge et fortifier l'action que le noir éteint par trop de réflexion.

    Si les bandes étaient horizontales, on verrait une silhouette trapue, tassée, empêchée d'envol, enfoncée dans la terre. Le fait que les bandes soient verticales donnent une silhouette aérienne, allégée: la personne allie la force de la réflexion rapide à mise en action immédiate.

    Les couleurs, ont le voit, possèdent un fort effet psychologique sur celui qui les portent et ceux qui les voient, de façon totalement inconscientes. Les couleurs sont des vibrations énergiques et se mettent au diapason ou influencent notre propre vibration. Elles nous aident ou nous éliminent. Comme notre prénom et notre nom de famille ont une résonance dans l'espace, comme notre cerveau émet des ondes électromagnétiques à nulles autres pareilles dans l'espace, comme nos cœurs battent à leur rythme à nul autre pareil dans la masse des 7 milliard d'habitants de la Terre, nous émettons des vibrations individuelles qu'il convient d'harmoniser avec celles qui rayonnent autour de nous… et, il n'en manque pas: wifi, ondes radio, télé, téléphone.

    Et oui, on ne s'improvise pas voyant(e), on est fait pour l'être ou ne pas être comme disait Shakespeare … et, c'est toute une histoire!

     

    Pour me faire pardonner d'être Stade et pas trop TFC

    toulouse,toulousain,actualité,histoire,occitanie

  • C'est encore l'heure du millas

    Le Milhàs ou Millas (occitan milhàs, de milh, désignant aussi bien le millet que le maïs) est une spécialité culinaire du sud-ouest de la France (Gascogne, Pyrénées, Midi toulousain, Lauragais, Aquitaine et Charente), également connue ailleurs sous des noms différents.

     C’est un parent proche de la polenta, faîte, elle, avec de la semoule de maïs.

     Il est, à l'origine, à base de farine de millet, d’où son nom, puis ultérieurement de farine de maïs (souvent mélangée ou remplacée par la farine de froment).

    Terroirs et productions

    A l'origine, le Millas est fait de farine de maïs cuite dans l'eau.

     La bouillie épaisse ainsi obtenue est étalée, mise à refroidir et coupée en carrés. Elle peut ensuite être frite à la poêle, salée ou sucrée et éventuellement préparée comme une galette ou crêpe épaisse.

     Cette recette est en fait répandue dans toutes les zones de production traditionnelle de maïs (les variétés de maïs doux propres à l'alimentation humaine, et non les variétés  réservées à l'alimentation du bétail et aux usages industriels).

    La consommation du Millas est étroitement liée à la fabrication du confit de porc, d'oie ou de canard, qui se situe à la fin de l'hiver et au début du printemps. Traditionnellement, sa fabrication était réalisée dans les chaudrons ayant servis à la cuisson des confits, en raison de leur dimension. En effet, on ne peut faire du Millas en petite quantité, et un récipient d'une dizaine de litres a la taille idéale, pour ensuite tourner un long moment sans faire de grumeaux.

    Le Millas peut être préparé de manière plus élaborée en ajoutant d'autres ingrédients (œufs, lait, parfums variés), notamment dans les versions

    “dessert“ qui sont aujourd'hui plus pratiquées.

    Mais de façon générale,c'est une préparation essentiellement familiale.

    Savoir-faire

     

    Dans la pratique traditionnelle, après avoir fait le confit, on laisse un fond de graisse et de grattons dans la marmite, on ajoute de l'eau et un peu de sel. Lorsque l'eau bout, on ajoute la farine de maïs en pluie en remuant constamment, afin d'éviter la formation de grumeaux.

     Le Millas cuit environ 1 heure 30 à 2 heures, et doit être constamment remué. Puis on le verse sur une grande table recouverte d'une nappe farinée et bordée d'osier, où on le laisse refroidir avant découpage.

    Usages

    Une fois refroidi, le Millas est découpé en carrés d’une dizaine de centimètres de côté. On le servira grillé ou poêlé pour accompagner un plat.

     On peut aussi le saupoudrer de sucre et le manger en dessert.

     Si le sucre est ajouté avant de griller, le Millas se caramélise.

     Il peut être consommé nature, parfumé aux cèpes, au Rhum, à la vanille, comme le Millas jaune ariègeois ou au citron, comme le Millas blanc toulousain. Autrefois plat de pauvres, le Millas est aujourd’hui consommé le plus souvent en dessert.

     Il se conserve une semaine au frais.

    Recette du Millas

    Ingrédients

    2 litres d’eau salée, 1 cuillère à soupe de graisse de canard

    500 grammes de farine de maïs

    500 grammes de farine de blé

    Mettre l'eau dans une marmite (le récipient a une grande importance car il va falloir pétrir cette préparation pendant un bon moment).

    Quand l’eau est frémissante, y jeter les farines doucement. Remuez sans cesse avec un fouet jusqu'à ébullition.

    Baissez le feu, et continuer à remuer, (le but étant d'éviter au maximum les grumeaux, et que la pâte n'attache pas). Cuire environ une trentaine de minutes en remuant sans arrêt avec une grande cuillère en bois.

    En fin de cuisson rajoutez un peu d’eau de vie (ou du sucre ou encore de la vanille ou fleur d'oranger...)

    Le millas est cuit quand la cuillère en bois tient droite dans la préparation

    Videz ensuite le Millas cuit dans un grand plat (traditionnellement une sorte de cadre assez grand sur lequel on a posé une étoffe recouverte de farine de maïs), de façon à ce qu’il soit bien étalé, et se solidifie en une couche de quelques centimètres.

    Laisser refroidir.

    Découper en carrés que vous faîtes cuire, comme moi, dans une poêle en inox largement beurrée. Saupoudrez de sucre semoule et de cannelle. Laissez deux minutes à feu moyen, retournez les morceaux et cuire encore deux minutes; arrosez de 10 à 15 cl de crème fraîche liquide; quand la crème fraîche commence à bouillir, arrêtez le feu. Mangez aussitôt bien chaud.

     

  • Macron= Saint Concon

    Macron en Algérie: un crime contre la vérité

    En Marche pour caresser un certain électorat

    Bernard Domeyne  est docteur en histoire.

    En visite en Algérie, Emmanuel Macron a qualifié la présence française dans le pays (1830-1962) de "crime contre l'humanité". Une ficelle électoraliste aussi grosse que honteuse.

    "C’est un crime. C’est un crime contre l’humanité. C’est une vraie barbarie, et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l’égard de celles et ceux vers lesquels nous avons commis ces gestes"

    Voici ce qu’a affirmé, en Algérie, Emmanuel Macron, candidat autoproclamé à la Présidence de la République Française, lors d’une interview au média local Echorouk News.

    Lyautey et Goering, même combat!

    Crime contre l’humanité. Si les mots ont un sens, cela veut dire que l’on met sur le même plan qu’Adolf Hitler, Joachim von Ribbentropp, Hermann Göring, Ernst Kaltenbrunner, Wilhelm Keitel, Alfred Rosenberg, les Français Jacques Cartier, Joseph-François Dupleix, Louis Antoine de Bougainville, Thomas Robert Bugeaud, et les maréchaux Joseph Simon Gallieni et Hubert Lyautey entre autres. Et bien entendu les penseurs de ce crime contre l’humanité, Colbert, Duplex, Jules Ferry et tant d’autres…

    Il conviendra donc, si l’on suit ce bel esprit, de débaptiser toutes les rues, tous les lycées Jules Ferry, les places Lyautey, les avenues Gallieni…

    Avec ces propos dont le moins que l’on puisse dire est qu’ils sont navrants, on voit bien où le candidat autoproclamé veut en venir: au vote des musulmans des banlieues, bien sûr. Un électorat à caresser dans le sens du poil.

    Ces propos révèlent qui est Emmanuel Macron, que beaucoup fantasment comme un homme providentiel, au-dessus des querelles partisanes… C’est clairement un héritier de François Hollande, un socialiste qui a inspiré le quinquennat, et il sera prêt, lui aussi, à crier, " reviens, Léonarda ! " et à faire dans la contrition pour s’attirer les bonnes grâces des indigènes de la république, qui, c’est sûr, veulent beaucoup de bien à la France…

    Des crimes de guerre largement partagés

    Puisqu’il s’agit de l’Algérie, il convient toutefois de rappeler quelques vérités historiques. Que jusqu’en 1818, l’un des repaires des pirates barbaresques qui infestaient la Méditerranée depuis trois siècles, était précisément le port d’Alger, célèbre pour son marché aux esclaves, et que deux pays occidentaux, avant la France, avaient fait la guerre au Dey d’Alger pour faire cesser – outre la piraterie – ce qui était, précisément, un crime contre l’humanité, l’esclavage subi par les chrétiens et les chrétiennes. Les États-Unis, on le sait peu, ont fait la guerre aux barbaresques de 1801 à 1805, puis à nouveau en 1815 ; les Anglais en 1818, toujours pour libérer les esclaves chrétiens.

    J’ai grandi sous la présidence du Général de Gaulle. J’ai 59 ans. Je ne suis pas d’origine pied-noir. Alors que les armateurs nantais et bordelais s’enrichissaient dans le commerce triangulaire, mes aïeux crevaient de faim dans les Hautes-Alpes. Je ne me sens, contrairement à Emmanuel Macron, en tant que Français, coupable de rien, de rien du tout, et je n’ai d’excuses à faire à personne.

    Jacques Cartier, Bougainville, Lyautey… Le père Bugeaud et sa casquette… Tous ces héros ont peuplé mon enfance. Car jamais personne ne pourra me faire avaler – car il s’agit bien de cela – que ces héros, dont certains, je pense à Gallieni et Lyautey, ont sauvé la France et son empire durant la Guerre de 1914-18, sont des criminels contre l’humanité. Jamais leur image de pourra être associée aux bouchers des camps d’Auschwitz et de Treblinka.

    Une ambition pour la France?

    Je ne suis pas en train de dire que la France n’a rien à se reprocher. Notre pays n’a pas su mener la décolonisation, celle de l’Indochine, celle de l’Algérie. Des crimes de guerre ont été commis. Mais ces crimes de guerre ont été largement partagés : le Viet-Minh et le FLN aussi ont du sang sur les mains, du sang français, comme l’armée française a sur les siennes du sang vietnamien et algérien.

    C’était il y a longtemps. Les sujets, les enjeux, désormais, sont ailleurs. Il serait peut-être temps d’en parler.

     Il paraît que M. Macron serait un philosophe. Qu’il serait un littéraire. En tout cas, ce n’est sûrement pas un historien.

     Pour qu’Emmanuel Macron devienne Président de la République, il faudrait qu’à côté de l’ambition et du sens des affaires qu’on apprend à l’École Nationale d’Administration, il ait aussi de l’ambition pour la France ; une vision.

     Cela s’appelle le sens de l’histoire.

    http://www.causeur.fr/macron-algerie-crime-humanite-colonisation-42701.html

  • GRAS-DOUBLE AU SAFRAN A L'ALBIGEOISE

    Cuisson au four en cocotte lutée 6 h – préparation 30 mn

    Pour 8 personnes

    1,5 kg de gras double – quelques os de veau – 300 g de carottes – 150 g d'oignons – quelques filaments de safran soit 5 g – 2  clous de girofle – 1 tête d'ail – 2 branchettes de thym frais – 1 feuille de laurier frais – poivre en grain entier - 1 l de vin blanc sec – un peu de farine 250 g de jambon de pays avec le gras – 30 g de graisse saindoux ou de canard – 1 oignon – persil – 5 cl armagnac – 2 cuillère à soupe de câpres

    Nettoyez le gras-double et faites-le blanchir dix minutes à grande eau bouillante vinaigrée. Egouttez et rafraîchissez.

    Coupez le gras double en morceaux de 5 cm et mettre dans une grande terrine allant au four avec quelques os de veau, les carottes coupées en rondelles, les oignons pelés et coupés en quartiers et un avec les clous de girofle, la tête d'ail entière, le thym, le laurier, sel et les grains de poivre.

    Mouillez avec le vin blanc et rajoutez de l'eau pour couvrir largement.

    Luttez la terrine avec un cordon de pâte pour tenir la cocote fermée bien soudée à la jointure; enfournez thermostat 3 ou four doux 120° et laissez cuire 6 heures.

    Le cordon est réalisé avec 250 g de farine et deux verres d'eau tiède. Malaxez et roulez en bâton, étirez la pâte est posez la sur la cocote. Pressez bien pour assurer une fermeture hermétique.

    Préparez le hachis avec le jambon que vous faites sauter avec le saindoux, rajouter un oignon, ail et persil haché; poudrez de farine, mélangez et ajouter un bon verre de jus de cuisson des tripes; faites mijoter puis rajoutez le safran dans le jus de cuisson. Ajoutez les tripes en éliminant les os de veau, la tête d'ail dont vous récupérez la pulpe afin de la rajouter à la sauce sur feux doux.

    Pour finir, présentez après avoir arrosé d'un verre d'armagnac, rectifié l'assaisonnement et parsemé des câpres égouttés et hachés.

  • Préparation facile d'un foie gras

    Parce que vous n'avez pas le temps de l'acheter ou que vous n'avez pas confiance à un vendeur n'en connaissant pas à l'ordinaire, vous avez préféré, par sécurité acheter un foie gras chez un grand distributeur de surgelés de qualité.

    Ce foie est dénervé et donc, prêt à cuire. Il vous suffit d'ouvrir les lobes délicatement, après l'avoir laissé décongeler le temps indiqué sur l'emballage.

    Je vous conseille de prendre une jolie terrine qui va du four à la table. Ce genre de terrine peut être un moule à cake. Cherchez bien, on en trouve en tôle émaillée à l'intérieur, peinte à l'extérieur. En fait, je dis cela parce qu'en possède une.... peinture extérieure rouge foncé.

    Je vous conseille cela afin d'éviter d'avoir à placer un film comme on indique dans les recettes généralement mais qui relarguera des tas de produits chimiques à la cuisson sur votre bon foie gras. Vous n'aurez qu'à couper vos tranches à l'intérieur de la terrine. Si cette présentation vous semble trop sommaire, vous pourrez tenter de sortir votre foie une fois cuit en insérant un couteau à lame chauffée ou bien, autre idée, vous aurez placé deux à trois languettes de couenne blanchie et vous n'aurez plus qu'à tirer doucement pour sortir de le foie gras, après l'avoir placé dans un plat en verre rempli d'eau légèrement chaude pour tiédir la graisse.

    Pour commencer, il faut faire tremper votre foie gras avec du muscat doux rouge et le laisser mariner quelques heures au frais, dans un plat creux ovale. Vous pouvez ajouter à ce muscat de macération un demi-verre d'Armagnac ou de l'eau de vie que vous aimez. Nous, ici, c'est l'Armagnac. Point barre.

    Nous, les occitans, nous étions des locavores comme Monsieur Jourdain fait de la prose. A l'insu de notre plein gré de ne pas aller plus loin chercher les bons produits d'Occitanie!

    Rires sardoniques envers les bobos-verdots. (les parigots pleins de fric qui se la joue green durable). Le foie gras, il est durable, tout seul, depuis des lustres, dans le Lauragais. C'est notre pâté quotidien, pourrait-on dire.... Il est durable -surtout- avant qu'on ne l'attaque avec du bon pain de seigle ou de campagne!

    C'est le moment de cuire votre chef d'œuvre: faites préchauffer le four à 100° ou thermostat 3 à 4.

    Sortez délicatement votre foie de son plat de trempage et placez-le dans votre terrine à cuisson mais dans un bain-marie dans le plat ovale que vous aurez vidé de la marinade (que vous gardez précieusement pour l'utiliser dans une sauce). Poivrez suffisamment des deux côtés votre lobe avant de le ranger dans la terrine. Faites donc cuire ainsi durant 40 mn.

    Laissez reposer l'ensemble environ 10 mn. Comme le foie est gras (rire) il “rend“ de la graisse. Retirez-là dans une casserole et filtrez si nécessaire avant de la laisser dans un coin de la cuisine. Il n'est pas nécessaire de la mettre au réfrigérateur. Posez un poids sur votre foie qui, bien entendu reste dans sa terrine. Placez-le au réfrigérateur au minimum 12 heures.

    Récupérez votre graisse qui est pâteuse et remettez-là à chauffer doucement puis, versez-là sur le foie gras dans sa terrine. Replacez-le à nouveau au moins 12 heures dans votre réfrigérateur.

    A table, il est conseillé de le sortir du réfrigérateur 10 mn avant de le servir. Un foie gras ne se sert pas glacé ni chauffé à température ambiante trop longtemps.

    Personnellement, je le consomme avec le grenache de trempage, le Thuilié. En fait, celui-ci est mon rikiki d'apéritif; un petit plaisir que je m'accorde chaque fin de semaine.

    Au fait, si vous avez un lobe frais, c'est encore mieux…. c'est la même recette.

     

  • Toulouse, fraternelle...

    Toulouse: le monument aux morts est signé par un graffeur!

    La fresque en mémoire au pilote Daniel Haley quartier des Ponts Jumeaux à Toulouse

    Ce 11 novembre, les habitants du quartier des Ponts Jumeaux sont invités à se rassembler devant un monument aux morts pas comme les autres : la fresque d'un artiste graffeur à la mémoire d’un pilote américain mort dans le quartier en 44.

    Daniel Haley. Ce nom ne vous dit sans doute rien et pourtant c’est son avion, un lookheed P-38 (le même que celui de Saint-Exupéry), qui s’est écrasé dans le quartier des Ponts Jumeaux le 17 août 1944, abattu par la DCA allemande. Longtemps ce pilote est resté sans nom. C’est une journaliste de la Dépêche du Midi, après enquête, qui lui a rendu son identité dans les années 90. Depuis le comité de quartier voulait lui rendre hommage. "David Haley n’avait que 21 ans, il s’est engagé de son plein gré pour défendre nos libertés!" martèle Claude Marquié, président du comité de quartier des Ponts-Jumeaux.

    Comment est née cette fresque en mémoire d'un jeune héro de la seconde Guerre Mondiale? Un projet vieux de 20 ans

    La fresque de 10 mètres de long s'étale sur un mur de l'usine Airbus à l’angle de la rue Roland-Garros et de la rue Montmorency à Toulouse. Une peinture murale réalisée lors des trois dernières semaines par Korail, artiste graffeur : "dessiner le visage de Daniel Haley n’a pas été facile. On avait très peu de document sur lui et des photos de mauvaise qualité".Korail, l'artiste graffeur, son travail est visible à l'angle des rues Roland Garros et Montmorency

    Les anciens combattants y ont apporté leur touche en demandant qu’on y ajoute la devise de la République: "liberté, égalité, fraternité". Le dessin est surmonté de cette phrase de Montalembert: "Les longs souvenirs font les grands peuples… Toulouse se souvient…"

     

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    Un message très actuel

    "Les Ponts Jumeaux ont une âme", Gérard Coulon secrétaire du comité de quartier.

    Depuis de nombreuses années le comité de quartier s'est emparé de ce fait de l'Histoire et souhaitait faire vivre la mémoire de ce pilote :"Il y a eu tout de suite un large consensus, raconte le secrétaire du comité de quartier, Gérard Coulon. Il y a des témoins encore vivants! Les Ponts Jumeaux pendant longtemps n’ont pas été un vrai quartier. C’était soit les Minimes, soit les Sept Deniers et nous un peu entre les deux. Depuis les Ponts Jumeaux comptent 12 000 habitants, c’est énorme! Donc nous essayons de vivre comme un vrai quartier avec des lieux de vie et de mémoire".

    Claude Marquié voit aussi dans cette fresque-monument aux morts, un message d’actualité: "C’est un lieu de souvenir pour ces personnes-là venues se battre pour nous mais également un lieu de mémoire pour les jeunes de nos quartiers".

    “C’est primordial de leur expliquer les valeurs de partage et de défense de liberté, surtout dans cette période avec les attentats et ces jeunes qui partent à l’étranger pour un idéal troublé par des idées religieuses qui n’ont pas de raison d’être.

    Et si la fresque est inaugurée ce vendredi 11 novembre à 10h c’est tout simplement parce que Daniel Haley est né un 11 novembre 1923.