CARTE MONDIALE
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CARTE MONDIALE
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Une nouvelle étude parue dans la revue Human Microbiome Journal a évalué la relation entre microbiote (composition, diversité) et traits de personnalité. Les chercheurs ont recueilli et analysé 655 échantillons de selles chez des adultes (moyenne d’âge 42 ans), provenant de 20 pays différents. Les participants ont répondu à des questionnaires afin de déterminer leurs traits de personnalité, leur comportement social, leur santé, leur alimentation et leur mode de vie. Les chercheurs ont analysé 44 variables.
Les résultats montrent que la composition du microbiote intestinal ainsi que sa diversité sont liées à des différences de personnalité. Parmi les 23 espèces bactériennes analysées, l’abondance de 7 d’entre elles est significativement associée aux traits de personnalité. Par exemple, la sociabilité est associée à une quantité plus importante de bactéries Akkermansia, Lactococcus et Oscillospira et à moins de Desulfovibrio et Sutterella alors que stress et anxiété sont liés à une plus faible abondance de Corynebacterium et Streptococcus.
De plus, les personnes ayant beaucoup d’interactions sociales ont tendance à avoir un microbiote intestinal plus diversifié suggérant, selon les chercheurs, que les interactions sociales peuvent façonner la communauté bactérienne de l’intestin humain et plus particulièrement favoriser sa diversité. En revanche, l'anxiété et le stress sont associés à une diversité réduite et à une composition globale du microbiote différente de celle des personnes qui ne présentent pas ces traits de caractère.
Cette étude semble indiquer que le microbiote intestinal peut aider à comprendre les variations de personnalité entre les individus. L’auteur de l’étude souligne que les interactions entre microbiote et traits de personnalité peuvent être interpréter dans deux sens : si les bactéries intestinales ont un effet sur le comportement, le comportement peut également impacter le microbiote. Par exemple, la composition du microbiote intestinal peut impacter la réponse au stress mais le stress peut également perturber l'équilibre des bactéries intestinales.
Un élément clé des futures recherches est de déterminer la contribution de bactéries intestinales spécifiques au comportement social mais aussi l’influence du comportement social sur le microbiote intestinal. En effet, certaines bactéries sont facilement transmises entre les hôtes - donc plus facilement pour ceux qui ont beaucoup d’interactions sociales - et n’ont donc pas forcément un effet causal sur le comportement. Cette transmission "sociale" des bactéries intestinales peut bénéficier à la santé de l’hôte en favorisant la diversité.
Le rôle de l’alimentation
Dans l’étude, les personnes qui mangent le plus d’aliments qui contiennent naturellement des probiotiques (aliments fermentés) et/ou prébiotiques (fibres non digestibles) ont une diversité bactérienne intestinale plus importante et des niveaux significativement plus bas d’anxiété, de stress et de névrose ainsi qu’une tendance à la maladie mentale plus faible. En revanche, la supplémentation en probiotiques n'a pas permis d’obtenir les mêmes résultats.
Des études antérieures avaient d’ailleurs également montré que des femmes qui consomment le plus d’aliments fermentés ont moins de symptômes d’anxiété sociale (6) et de la même façon une alimentation riche en aliments fermentés à base de soja est associée à une réduction des symptômes dépressifs (7).
En conclusion, il est fort possible que certains comportements et/ou troubles mentaux perturbent le microbiote intestinal mais aussi que rétablir un équilibre grâce une bonne alimentation puisse corriger certains symptômes.
Wall R, Cryan JF, Ross RP, Fitzgerald GF, Dinan TG, Stanton C. Bacterial neuroactive compounds produced by psychobiotics. Adv Exp Med Biol. 2014;817:221-39. doi: 10.1007/978-1-4939-0897-4_10.
Les aliments fermentés sont, donc meilleurs pour vos intestins que les gélules. Lire grâce à la boite à outils comment fermenter des aliments.
Le choucroute CRUE est un bon moyen d'améliorer votre microbiote intestinal: rajoutez quelques feuilles dans une salade de crudités.
Le lait fermenté a stabilisé pendant 5 ans les déficits causés par la sclérose en plaques qui m'est tombée sur le râble en 2005.
Voici comment en fabriquer
Il vous faut deux bouteilles en verre, genre bouteille à limonade artisanale
1 verre de votre ancien lait; 1 l de lait entier pasteurisé ou non
Verser un verre de l'ancien lait fermenté dans une bouteille en verre d'un litre; ajoutez votre lait entier; fermez le bouchon; vous pouvez en consommer dans la demi-heure suivante mais laisser quelques heures sur le comptoir.
Plus le temps passe, plus votre fermenté s'épaissit, jusqu'à se transformer en yaourt liquide
Boire 1 à 2 verres par jour.
Si vous n'avez pas de l'ancien lait fermenté, achetez au supermarché du lait fermenté, buvez les trois quart, le reste servira à votre production
Le lait fermenté est très bon au goût; si décidément vous êtes têtu-e au point de faire berkk, ajoutez du chocolat en poudre, du café, etc…
Si le lait à tourné, (sur le comptoir en été, avec la canicule…) buvez-le quand même; c'est encore meilleur pour ce que vous avez!
Vous pouvez utiliser le lait pour des gâteaux, des desserts lactés, pour la purée…
à rajouter de préférence froid du comptoir: dans le frigo, les bactéries sont faiblardes et pas efficaces;
chaud-bouillant, c'est pareil! Mais, ce sera toujours mieux que du lait normal.
50 d’amandes effilées; 250 g de myrtilles, 8 kiwis
1⁄3 verre à moutarde de porto blanc ou de vin blanc liquoreux, 1 morceau d’écorce de citron (5 cm)
150 g de framboises fraîches ou 1⁄2 paquet de framboises surgelées, dégelées dans un plat en faire et, surtout, sortie du paquet plastique pendant le dégel
Sucre glace et 1 sachet de sucre vanillé; 2 c. à s. d’eau-de-vie de framboise
1 pot de crème liquide de 30cl; Quelques feuilles de menthe pour la garniture
Dans une poêle, faire dorer les amandes sans matière grasse. Les verser sur une assiette et les laisser refroidir. Lavez les myrtilles et les égoutter. Éplucher les kiwis et les couper en tranches de 1 cm d’épaisseur.
Dans une petite casserole, mettre le porto et le zeste de citron. Portez à ébullition puis ajoutez les tranches de kiwi. Faites cuire les fruits 1 minute à l’étuvée dans le porto. Enlevez la casserole du feu et retirez les kiwis à l’aide d’une écumoire. Les égoutter puis les laisser refroidir.
Pour la crème à la framboise, mettre les framboises dans une passoire à mailles fines au-dessus d’un bol et les écraser en fine purée avec le dos d’une cuillère à soupe pour recueillir la pulpe. Ajoutez 4 cuillerées à soupe de sucre glace, le sucre vanillé et l’eau-de-vie de framboise puis mélanger le tout. Incorporer la crème à 35%.
Dressez les kiwis et les myrtilles sur des assiettes à dessert ou un grand plat. Saupoudrez le tout de sucre glace puis nappez de crème à la framboise. Garnir de feuilles de menthe et d’amandes grillées.
Selon elle, grâce aux Chance de la France (vous m’avez compris, les adeptes de l’islam issue d’Afrique du Nord), notre pays s’est enrichi et devinez de quel actif culturel il s’agit…
Innovation en mathématique, littérature, chimie? Vous n’y êtes pas!
Sculptures, peintures? non, haram en islam!
Musique? Non, cela risque de transformer en singe, dixit l’iman de Brest!
La France s’est enrichie de LA GASTRONOMIE! Non, ne riez pas!
C’est l’affirmation de Marlène (opposant cet argument à Éric Zemmour, qui ne voyait pas ce que nous avait apporté cette population) justifiant l’accueil de tous ces déçus du colonialisme qui viennent vivre chez leurs anciens colons, par simple grandeur d’âme, prouvant par là qu’ils savent pardonner.
Mais, Marlène (veuillez me pardonner cette familiarité, mais je ne veux pas qu’elle se sente discriminée), ne nous a pas précisé de quelle gastronomie nous nous sommes enrichis.
S’agit-il du kebab dont s’entiche notre Hamon national, amoureux de ce plat au risque de le déguster sous le nez de Robert Ménard à Béziers? Lequel Ménard n’a pas compris la chance qu’il avait d’accueillir cette population enrichissante.
S’agit-il du couscous merguez ou au poisson ou encore au poulet ou à la viande de bœuf?
Non, ce n’est pas ça non plus, ce plat a été apporté avec les pieds-noirs chassés de chez eux après l’indépendance des pays du Maghreb.
Peut-être le tajine? Ou le mouton de l’Aïd el-Kebir?
Bref, cette richesse n’a pas été précisée. Marlène, par pitié, dites-nous ce qui nous a enrichis, et de quelle manière?
En surcharge pondérale? En population exogène? Quel est cet enrichissement qui nous coûte (entre autres, liste non exhaustive) nos déficits à la sécurité sociale, nos retraites et autres territoires perdus de notre République?
Merci d’avance pour votre riche réponse, Marlène.
Guy Sebag
https://ripostelaique.com/selon-marlene-les-cpf-nous-enrichissent-par-la-gastronomie.html
Les meilleures sources de vitamine E
La vitamine E regroupe deux familles de composés:
- les tocophérols (alpha, bêta, gamma, delta)
- les tocotriénols (alpha, bêta, gamma, delta).
Il existe donc en tout 8 formes de vitamine E mais celle qui est retrouvée le plus souvent dans la nature est l'alpha-tocophérol, majoritaire par exemple dans les amandes, les cacahuètes, l'huile d'olive, l'huile de tournesol. Il y a autant ou plus de gamma-tocopherol que d'alpha-tocophérol dans les huiles de colza, maïs, lin, soja et les noix. L'huile de palme est une source importante de tocotriénols (alpha, gamma, delta).
La vitamine E est un antioxydant soluble dans les graisses. Elle protège de l’oxydation les acides gras de l’organisme (membranes cellulaires, cholestérol…). Elle possède aussi des propriétés anti-inflammatoires. D’après les études, elle pourrait avoir des effets bénéfiques contre le vieillissement, le cancer, le déclin mental, les yeux.
Recommandé un apport journalier de 15 mg pour un adulte.
Voici une liste non exhaustive des meilleures sources de vitamine E parmi les aliments couramment consommés:
1 - Huile de germe de blé
L’huile de germe de blé contient environ 149 mg de vitamine E pour 100 g.
Achetez en pour saupoudrer sur vos salades, cela donne un bon goût de noisettes; se conserve au réfrigérateur pour éviter le rancissement. En effet, une boîte de germes de blé dure assez longtemps.
2 - Huile de tournesol
L’huile de tournesol renferme environ 58,3 mg de vitamine E pour 100 g. Attention cette huile contient aussi trop d’acides gras oméga-6 pour être consommée de manière régulière.
3 - Huile d’avocat
L’huile d’avocat contient 45,3 mg de vitamine E pour 100 g.
Mais l’avocat seul est également une source, pour 100 g on retrouve environ 2 mg.
4 - Graines de tournesol
Les graines de tournesol renferment 42,3 mg de vitamine E pour 100 g.
5 - Huile de foie de morue
L’huile de foie de morue contient 30 mg pour 100 g.
SURTOUT NE JETEZ pas l'huile de la boîte: en règle générale, on dépose le foie dans la boîteset, plus le temps passe, plus le foie exsude l'huile, donc, c'est là que se trouvent les oméga-3
6 - Huile de noisette
L’huile de noisette contient 28,6 mg pour 100 g et la noisette 15 mg/100 g.
C'est, avec mon huile de noix, l'huile que j'utilise dans toutes mes salades.
7 - Huile de colza
L’huile de colza contient 27,7 mg pour 100 g.
8 - Anguille cuite
L’anguille cuite au four est une bonne source de vitamine E, elle contient 5 mg pour 100 g.
9 - Sardines en conserve
Les sardines en conserve sont des sources de vitamine E, pour 100 g on retrouve environ 2 mg. Bien évidemment, on absorbe l'huile!
10 - Les œufs
Un œuf moyen pèse 60 g avec la coquille, et 50 g sans. Pour 100 g soit environ 2 œufs moyens, on retrouve 2 à 3 mg de vitamine E.
Les épinards, les poivrons et les fruits oléagineux, sont également de bonnes sources de vitamine E.
Cette huile est recommandée pour les hommes (spermatozoïdes de meilleure qualité).
Des produits chimiques cancérigènes émanent constamment des sièges de nombreux véhicules
Alors que de nombreuses recherches sur la pollution automobile se concentrent sur les polluants atmosphériques externes entrant à l’intérieur des véhicules et affectant de ce fait les passagers, une nouvelle étude montre que les produits chimiques émanant directement de l’intérieur pourraient également être préoccupants. Du moins, il s’agit de la conclusion d’une nouvelle étude réalisée par l’UC Riverside, publiée ce mois-ci dans la revue Environment International.
L’étude révèle notamment que plus le trajet est long, plus vous êtes exposé à un ignifuge chimique cancérigène connu, et qui a notamment été éliminé de certains meubles. Bien qu’il existe d’autres produits chimiques qui sont généralement utilisés dans la fabrication d’automobiles, ce retardateur de flamme vient d’être ajouté à la liste des produits à éviter ou interdits.
Certains scientifiques ont supposé que le produit chimique, appelé TDCIPP ou “tris chloré”, a cessé d’être utilisé après qu’il ait été placé sur la liste de la Proposition 65 en Californie, en 2013. Cependant, il est encore largement utilisé dans la mousse des sièges d’automobiles. L’étude montre que non seulement votre voiture est une source d’exposition au TDCIPP, mais que moins d’une semaine de trajets entraîne une exposition élevée à ce dernier.
David Volz, professeur agrégé de toxicologie environnementale à l’UCR (Californie), a déclaré que les résultats étaient inattendus. " J’étais au départ plutôt sceptique, car je ne pensais pas que nous allions trouver une concentration significative dans ce court laps de temps, sans parler de l’importance du temps de trajet", a déclaré Volz. "Nous avons donc été surpris deux fois, ce qui était vraiment inhabituel".
Impact sur le développement du fœtus, infertilité et risque de cancer
Au cours de la dernière décennie, Volz a étudié comment divers produits chimiques affectent la trajectoire de développement précoce. En utilisant des poissons zèbres et des cellules humaines comme modèles, le laboratoire de Volz étudie depuis 2011 la toxicité d’une nouvelle classe de retardateurs de flamme appelés esters organophosphorés.
Nous ne savons que peu de choses sur la toxicité de ces esters organophosphorés — dont le TDCIPP fait partie, mais il faut savoir qu’ils ont remplacé les anciens produits chimiques ignifuges, qui persistaient plus longtemps dans l’environnement et prenaient plus de temps à se métaboliser.
En utilisant le poisson zèbre comme modèle, Volz a découvert que le TDCIPP empêche un embryon de se développer normalement. D’autres études ont rapporté une forte association entre le TDCIPP et l’infertilité chez les femmes suivant des traitements de fertilité.
Sachant que son utilisation est encore répandue dans les véhicules, Volz s’est demandé si l’exposition totale d’une personne était liée à la durée du trajet. Les étudiants de premier cycle de l’UC Riverside ont fait d’excellents sujets d’étude, car la majorité d’entre eux effectuent de longs trajets quotidiens en voiture.
L’équipe de recherche comprenait des collaborateurs de l’Université Duke et était financée par les National Institutes of Health (NIH) ainsi que l’USDA National Institute of Food and Agriculture.
Les participants comprenaient environ 90 élèves, dont chacun avait des temps de trajet variant de moins de 15 minutes à plus de deux heures aller-retour. Tous ont reçu des bracelets en silicone à porter en continu pendant cinq jours. La structure moléculaire du silicone le rend idéal pour capturer les contaminants en suspension dans l’air.
Étant donné que le TDCIPP n’est pas chimiquement lié à la mousse, il est expulsé au fil du temps et se retrouve dans la poussière (qui est inhalée), selon Aalekyha Reddam, un étudiant diplômé du laboratoire Volz.
Une forte corrélation avec le temps de trajet
Plusieurs esters organophosphorés ont été testés, mais le TDCIPP était le seul à montrer une forte association positive avec le temps de trajet. " Votre exposition au TDCIPP est d’autant plus élevée que vous passez de temps dans votre véhicule ", a déclaré Reddam.
Bien que Volz et son équipe n’aient pas prélevé d’échantillons d’urine pour vérifier que le produit chimique a migré dans le corps des participants, ce dernier point est pour eux une certitude. " Nous supposons que c’est le cas en raison de la difficulté à éviter l’ingestion et l’inhalation de poussière ", a déclaré Volz. De plus, d’autres études ont examiné l’accumulation de TDCIPP dans l’urine, mais pas en fonction de la durée du trajet.
À l’avenir, l’équipe de recherche aimerait répéter l’étude avec un plus grand groupe de personnes, dont les âges seraient plus variés. Ils aimeraient également étudier les moyens de protéger les automobilistes contre cette exposition, ainsi qu’à d’autres composés toxiques.
Jusqu’à ce que des méthodes de réduction plus spécifiques puissent être identifiées, l’équipe encourage à épousseter fréquemment l’intérieur des véhicules et à suivre les lignes directrices de l’Environmental Protection Agency des États-Unis pour réduire l’exposition aux contaminants.
Jusqu’à ce que des alternatives plus sûres soient identifiées, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour bien comprendre les effets du TDCIPP sur les navetteurs.
"Si nous avons pu obtenir des résultats significatifs en seulement cinq jours, qu’est-ce que cela signifie pour une exposition chronique à long terme, pour les personnes qui effectuent de longs trajets tout au long de l’année, durant des décennies?", s’interroge Volz.
Source : Environment International
Alerte virus de la tomate et poivrons et piments: les producteurs et l'agence de sécurité sanitaire appellent à la plus grande vigilance
L’Anses confirme un risque élevé d’introduction et de dissémination du virus ToBRFV en France avec un impact potentiel conséquent sur les cultures, tant pour les filières professionnelles que pour les productions familiales qui représentent des volumes significatifs. Le tomato brown rugose fruit virus (ToBRFV) est un virus qui s'attaque aux tomates, piments ou encore poivrons. Les producteurs de la région ne sont pas touchés, mais le virus est présent en Allemagne, en Italie et en Espagne et la France pourrait être le prochain sur la liste. Cela pourrait entraîner des conséquences économiques pour la filière.
L’Anses confirme un risque élevé d’introduction et de dissémination du virus ToBRFV en France avec un impact potentiel conséquent sur les cultures, tant pour les filières professionnelles que pour les productions familiales qui représentent des volumes significatifs.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) dans une expertise publiée le 4 février. Apparu pour la première fois au Moyen-Orient en 2014, le tomato brown rugose fruit virus (ToBRFV) rend les plants de tomates, poivrons et piments impropre à la consommation.
Lorsque la plante est touchée par le tomato brown rugose fruit virus (ToBRFV), elle présente des décolorations, des marbrures et des déformations au niveau des feuilles comme des fruits. Les tomates, poivrons et piments infectés par le virus présentent un aspect rugueux et sont donc non commercialisables.
Ce virus ne se transmet pas à l'homme: "La consommation d'une tomate infectée par le virus ne présente pas de danger, mais l'homme pourrait à son tour transmettre le virus par ses excréments, ça montre la résistance de ce virus", indique Philippe Reignault, directeur du laboratoire de santé des végétaux à l'Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).
[????Alerte] L’@Anses_fr met en garde contre un virus émergent qui affecte les #plantes potagères, et plus spécifiquement les tomates, piments et poivrons ???????? : le tomato brown rugose fruit virus #ToBRDFV
? https://t.co/wzxOJTNl3a pic.twitter.com/L5hrRiHjnv
— Anses (@Anses_fr) February 4, 2020
Fruit le plus produit au monde, la tomate contaminée rétrécit et voit des mosaïques et tâches vertes ou jaunes apparaître sur sa surface qui devient rugueuse.
Sans danger pour l’homme et les animaux, le virus inquiète les producteurs. Une fois touchés, les plants de tomates deviennent impropre à la consommation et donc à la vente. Dans les pays moins touchés, le virus a fait entre 8 et 10% de dégâts. “Pour un producteur professionnel de tomates, 10% de pertes, c'est déjà insupportable économiquement”.
Autre problème, le virus est très contagieux et se transmet très facilement d’un plant à l’autre. Cette transmission peut se faire aussi bien par les semences, les plants et les fruits infectés que par simple contact. Lorsque la Jordanie a été touchée par le virus, ce sont 100% des plants qui ont été contaminés. Il est également capable de survivre dans le sol, à la surface de vêtements, d’outils, etc., pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois, en gardant son pouvoir infectieux.
Pour l’instant, aucun traitement efficace n'existe pour lutter contre le virus. Une fois que le virus a été introduit dans une zone, les mesures pour contrôler sa propagation sont extrêmement limitées, admet l'Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes (Oepp). Ces mesures consistent principalement en une élimination des plantes infectées en suivant des mesures d'hygiène strictes.
Extrême vigilance
Pour tenter de limiter les potentiels dégâts que causeraient le virus, l’Anses insiste sur des mesures de prévention. Si un plant présente les caractéristiques du virus, elle recommande la “destruction par le feu”. Pour les particuliers qui plantent leurs propres tomates, poivrons et piments, l’Agence préconise une extrême vigilance dans l’achat des semences en privilégiant le circuit court et en évitant d’acheter en ligne.
AUTRE INFO IMPORTANTE
Les sauces tomates sont un indispensable dans de nombreux placards de cuisine. ATTENTION;
Il y a des perturbateurs endocriniens dans les sauces tomates industrielles
La revue 60 millions de consommateurs a passé plusieurs sauces tomates industrielles au crible. Elles sont majoritairement trop salées, un peu trop sucrées également.
Lorsqu’elles sont industrielles, leur composition est néfaste pour la santé. Dans son édition du 21 mars 2019, la revue 60 millions de consommateurs a analysé une cinquantaine de références, du bas de gamme au haut de gamme : dans la plupart des cas, elles sont trop salées, trop sucrées et contiennent des perturbateurs endocriniens.
Du fongicide dans 20 produits
Plus de la moitié des produits étudiés par 60 millions de consommateurs contiennent un ou plusieurs résidus de pesticides. Des molécules, considérées comme des perturbateurs endocriniens, ont été retrouvées dans certaines références à l’état de trace. Or, l’Union européenne ne les autorise que sous forme de résidus, plus fins que les traces. Du carbendazime a été repéré dans une sauce tomate et 20 produits contiennent des traces du fongicide propamocarbe.
Dans l’ensemble des produits, le taux de sel est compris entre 0,92 et 1 gramme pour 100 grammes. Le chiffre est jugé trop élevé par le magazine, car les préconisations de l’Organisation mondiale de la santé sont de ne pas dépasser plus de 5 grammes de sel par jour.
Comme il s’agit de produits industriels, les fabricants sont obligés de "tricher" pour qu’ils conservent leur bon goût, ainsi le sucre est largement utilisé. Dans certains produits, les sucres ajoutés représentent la moitié du total des sucres présents dans la conserve, même si selon 60 millions de consommateurs, aucune des sauces analysées n’était une "bombe de sucre".
Les produits bio et sans conservateurs en tête du classement …
mais, c'est un peu faux.
Dans le classement réalisé par le magazine, les produits les mieux notés sont les sauces tomates -les plus chères en général- mais surtout celles qui sont labellisées bio et sans conservateurs. L’idéal reste de s’armer d’un peu de patience et d’une casserole, pour réaliser soi-même une sauce tomate avec les tomates du jardin.
SI vous pensez qu'un simple trempage dans l'eau bicarbonatée ne vous suffira pas, voici un moyen supplémentaire pour “nettoyer“ la peau d'un légume ou fruit
Dans une soucoupe à café, déposez du bicarbonate de soude et, avec un papier absorbant un peu mouillé, absorbez du bicarbonate; passez en frottant un peu sur votre fruit: tomate, pomme, etc… une fois bien nettoyé, laisser tremper dans de l'eau bicarbonatée (une cuillère à soupe pour un litre et demi d'eau).