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cuisine - Page 43

  • Le sélénium

    Le sélénium, pour une meilleure évolution du covid-19?

    Oligo-élément présent dans de nombreux aliments, le sélénium présente plusieurs avantages physiologiques mis en évidence au cours des dernières années. Il participe notamment au maintien et renforcement du système immunitaire, c’est pourquoi il est étudié dans le cadre des infections virales et a fait l’objet d’études approfondies chez les poteurs du VIH, chez qui il diminue la charge virale. Récemment, des chercheurs britanniques ont étudié les liens entre le taux en sélénium dans l’organisme et l’évolution de l’infection au coronavirus SARS-CoV-2 chez des patients chinois. Les résultats ont confirmé que le sélénium jouait bien un rôle dans l’évolution de la maladie.

    Les chercheurs ont utilisé des données recueillies jusqu’au 18 février pour étudier les liens possibles entre les niveaux de sélénium dans le corps et les taux de guérison ou de mortalité des personnes atteintes du coronavirus SARS-CoV-2 en Chine. Les résultats ont été publiés dans la revue American Journal of Clinical Nutrition.

    Le sélénium est un oligo-élément essentiel obtenu à partir de l’alimentation (c’est-à-dire le poisson, la viande et les céréales) et qui s’est avéré avoir un impact sur la sévérité de nombre de maladies virales chez les animaux et les humains. Par exemple, le taux le de sélénium chez une personne atteinte du VIH s’est révélé être un facteur important dans la progression de la maladie.

    Apports en sélénium: ils auraient un véritable impact sur l’évolution de l’infection

    La Chine est connue pour avoir des populations qui ont à la fois le taux de sélénium le plus bas et le plus élevé au monde, en raison des différences géographiques qui affectent la quantité d’oligo-éléments présents dans les régimes alimentaires. Margaret Rayman, professeur de médecine nutritionnelle à l’Université de Surrey, explique : « Compte tenu de l’histoire des infections virales associées à une carence en sélénium, nous nous sommes demandé si l’apparition du COVID-19 en Chine pourrait être liée à la bande de carence en sélénium qui court du nord-est au sud-ouest du pays ».

    En examinant les données des provinces et des municipalités comptant plus de 200 cas et des villes comptant plus de 40 cas, les chercheurs ont découvert que les régions avec de forts taux en sélénium étaient plus susceptibles de se remettre du virus. Par exemple, dans la ville d’Enshi dans la province du Hubei, qui a la plus forte consommation de sélénium en Chine, le taux de guérison (pourcentage de patients COVID-19 déclarés guéris) était presque trois fois plus élevé que la moyenne de toutes les autres villes dans la province du Hubei.

    En revanche, dans la province du Heilongjiang, où l’apport en sélénium est parmi les plus bas du monde, le taux de mortalité via le COVID-19 était presque cinq fois plus élevé que la moyenne de toutes les autres provinces en dehors du Hubei. Plus convaincant, les chercheurs ont découvert que le taux de guérison était significativement associé au taux de sélénium, mesuré par la quantité de sélénium dans les cheveux, dans 17 villes à l’extérieur du Hubei.

    Évaluer de manière plus approfondie le rôle du sélénium concernant le COVID-19

    Selon Kate Bennett, statisticienne médicale à l’Université de Surrey, « il existe un lien significatif entre le taux de sélénium et le taux de guérison du COVID-19, mais il est important de ne pas surestimer cette constatation. Nous n’avons pas été en mesure de travailler avec des données individuelles et n’avons pas pu tenir compte d’autres facteurs possibles tels que l’âge et les maladies sous-jacentes ».

    “La corrélation que nous avons identifiée est convaincante, en particulier compte tenu des recherches antérieures sur le sélénium et les maladies infectieuses. En tant que telle, une évaluation minutieuse et approfondie du rôle que le sélénium peut jouer dans le COVID-19 est certainement justifiée et peut aider à orienter les décisions de santé publique en cours“, conclut Ramy Saad, médecin au Royal Sussex County Hospital.

    Sources : American Journal of Clinical Nutrition

     

    OU SE TROUVE –T-IL ?

    Levure de bière ou il est l'oligoélément le plus important avec le chrome; Céréales complètes et graines germées; crustacés et mollusques; viandes, poissons, œufs, champignons, ail, oignons, ananas et noix

    Salade de champignons de Paris

    Heu... c'est une de mes idées perso...

    Environ 100 g par personne de Champi, vous ne les lavez pas mais ôtez le bout terreux et les frottez avec du papier absorbant.

    60 à 50 g de noix; 3 gousses d'ail, huile de noix, sel, poivre, persil frais ciselé, 1 grosse cuillère à café de moutarde piquante, 1 jus de citron vert ou jaune

    Vous avez nettoyé les champignons comme indiqué ci-avant; coupez les en lamelles fines et citronnez-les afin d'éviter qu'ils brunissent et mettez-les dans un saladier en verre.

    Faites la vinaigrette: moutarde, huile de noix, ail en brunoise, vinaigre de bon vin (maison pour moi).

    Arrosez largement de votre vinaigrette: les champignons de Paris n'ont aucun goût; sans la vinaigrette ci-dessus, votre salade sera très fade! rajoutez les cerneaux de noix. Et servez frais; c'est bien agréable en été...

    Souvent, je rajoute des dés de Roquefort, car, d'accord, c'est plus fort!

  • Chaussons aux pommes -recette rapide

    Pour 4 personnes:

    1 pâte feuilletée pur beurre, 1 pot de compote de pomme avec morceaux sans sucres ajoutés; 1 c. à café de cannelle en poudre (facultatif)

    1 jaune d’œuf

    Préchauffez le four à 200 °C

    Déroulez la pâte et, à l’aide d’un rouleau à pâtisserie, l’étaler pour gagner quelques centimètres. A l’aide d’un emporte-pièce rond (ou d’un bol), découpez 4 disques.

    Sur chaque disque, déposer 3 à 4 cuillères à soupe de compote puis saupoudrer de cannelle puis refermez le disque en appuyant bien sur les bords pour éviter que le chausson s’ouvre.

    Badigeonnez les chaussons de jaune d’œuf, puis enfourner environ 25 minutes à 200°C.

  • Faire ses propres cornichons au vinaigre

    J'espère que vous avez planté des cornichons! Je vous conseille d'aller tous les jours vérifier ceux qui sont à récolter si vous voulez qu'ils ne soient pas trop gros.

    Savez-vous que les amerloques adorent des cornichons énormes conservés dans de l'eau sucrée et qu'ils mangent "ça" comme des petits pains?

    Ne les gardez pas trop de côté, ils risquent de se ramollir, le mieux est de les mettre au sel tous les jours et de rajouter, tous les jours, dans la conserve.

    Pour préparer votre conserve maison:

    Mettez vos cornichons dans un saladier en verre; couvrez-les de gros sel; laissez toute une nuit afin qu'ils dégorgent leur eau.

    Le lendemain, ne les lavez pas mais, au contraire, frottez-les avec un torchon propre et sec. D'accord, il sera taché de vert mais, après avoir bouillir à 90° et passé au javel, vous devriez venir à bout de ces taches vertes.

    Dans des bocaux en verre (utilisez des bocaux ayant déjà servis: par exemple, des petits fromage de brebis à l'huile, des oignons blancs en saumure, des câpres… et même, des pots ayant contenus des cornichons du commerce…

    Il vous faut des bocaux avec couvercles à visser. Le vinaigre peut attaquer le couvercle, découpez du papier alu à l’intérieur de ce dernier. Il faut des bocaux bien propres et lavés à l'eau bouillante; vous les reposez à l'envers sur un torchon propre pour les laisser sécher... on procède ainsi pour toutes les conserves maison, quelles quelle soient!

    Dans le fond du bocal, ajoutez des plantes aromatiques: des oignons grelots, graines de moutarde, de coriandre, de cumin, de l'estragon, des grains de poivre noir…

    Placez-y les cornichons au fur et à mesure qu'ils sont propres, remplissez de bon vinaigre blanc, (du vrai, pas du vinaigre à nettoyer!) vissez et consommez après au moins 1 mois de trempage.

    Quand il ne reste plus de cornichon, utilisez le vinaigre blanc, après l'avoir passé au tamis pour ôter les aromates, comme base d'un court-bouillon pour cuire un poisson

    Vous pouvez aussi, après l'avoir passé, le verser dans votre vinaigrier: il parfumera agréablement votre vinaigre maison.

    Cherchez la recette du vinaigre maison à l'aide de la boîte outils: Recherche.

  • Plus de 40 ans que je n'en avais pas mangé!

    Lorsque ma fille était enfant, il m'arrivait d'en faire parfois, cela me rappelait l'enfance (c'est moi qui cuisinait dès l'âge de 10 ans); soit-disant que ma mère....

    Bref, en tant que pauvres, nous faisions toujours au moins cher. J'aimais beaucoup récupérer du pain rassis pour faire soit du pouding, soit du pain perdu... mais, le pain ne se perdait pas souvent chez nous.

    Hier, il me restait une demi-baguette de la veille que j'avais oublié de congeler. En fait, j'achète (tant pis, je leur fait une pub gratuite!) du pain au Géant Casino de Fenouillet: c'est un  pain dont les grains, AVANT la farine, n'ont pas été arrosés d'insecticide dans les silos.

    Ha, vous ne saviez pas??? les grains de blé et autres sont arrosés d'insecticides pour empêcher les souris et autres bestioles du genre de venir leur boulotter leur gagne-pain (c'est le cas de le dire). Donc, votre estomac, qu'est-ce-qu'il prend durant toute votre vie!

    J'ai lu l'étiquette de composition ce pain il y a une dizaine d'année et depuis, je n'achète que ce pain là... d'accord, vous allez chez votre artisan boulanger: oserez vous lui poser cette question: Monsieur, la farine de votre pain est-elle arrosée de pesticide?

    Donc, avec cette demi-baguette, j'ai fais du pain perdu:

    coupé le pain en tranches épaisses, battu deux œufs en omelette et dans le saladier, rajouté de la cannelle et un grand doigt de gin -mais vous pouvez utiliser l’alcool que vous voulez -sauf si vous faites le pain perdu pour des enfants. Nous, autrefois, on rajoutait de l'eau de fleurs d'oranger... sauf, que de nos jours, elle n'a aucun goût, because ils utilisent les fleurs pour faire de l'huile essentielle de fleurs d'oranger avant de distiller les fleurs pour en faire l'eau du même nom; résultat? elle n'a plus de goût.

    Même la bio, c'est du faux.... et, en plus, elle est mise en bouteilles plastiques: du faux de chez faux, je vous dis.... les artisans qui fabriquent la vraie eau de fleur oranger sont ultra rare.

    J'ai trempé le pain en le tournant et retournant dans le mélange; j'ai fais chauffer la poêle noire avec moitié beurre, moitié huile de pépin de raisin (elle n'a pas de goût et ne dénature pas celui du beurre)

    Après avoir fait rissoler mon pain de chaque côté, je l'ai posé sur une assiette creuse recouverte d'un papier absorbant et j'ai saupoudré chaque tranche de pépites de sucre.

    Pour faire des pépites de sucre, facile. Prenez quelques morceaux de sucre entiers, posez-les sur une surface plane et posez le dos d'un verre; écrabouillez le tout en conservant des morceaux plus gros que le sucre que vous obtenez en poudre.

    Halalà, cela m'a rappelé de vieux souvenirs d'enfance! Ma fille et moi, on a décidé de recommencer d'en faire plus souvent!

     

  • Des aliment santé

    Ce que l'on peut attendre des probiotiques et des prébiotiques

    Les probiotiques sont définis officiellement comme "des micro-organismes vivants qui, lorsqu’ils sont consommés en quantités adéquates, produisent un bénéfice pour la santé de l’hôte". Les plus courants sont des bactéries lactiques: des lactobacilles (du genre Lactobacillus) et des bifidobactéries (du genre Bifidus). On peut en trouver dans les yaourts, les aliments lacto-fermentés et certains compléments alimentaires. L'intestin et le côlon renferment naturellement des probiotiques, qui participent à ce qu'on appelle la "flore intestinale".

    Dans l'intestin, les probiotiques ont besoin de fibres pour se développer. On peut moduler ainsi la croissance de certains probiotiques bénéfiques au détriment d'autres grâce à des fibres spéciales, appartenant le plus souvent de la famille des oligo-fructo-saccharides et qui sont appelées prébiotiques.

    En 2013, Nestlé annonçait que deux souches de probiotiques de leur invention permettaient de mincir. Les résultats de cette étude conduite sur des produits de leur marque doivent être examinés avec précaution. Il n'est pas impossible que ce soit efficace mais les probiotiques sont des organismes vivants qui apportent leur propre métabolisme et interagissent avec les autres bactéries présentes dans le côlon et aussi avec l'alimentation de leur hôte.

    Comme ce sont des organismes vivants au sein d'un autre organisme vivant, les choses sont très compliquées à comprendre et à expliquer.

    Une nouvelle étude parue dans l’American Journal of Clinical Nutrition rapporte que les personnes qui consomment le plus de prébiotiques, fructanes et galacto-oligosaccharides, ont un risque plus faible d’être en surpoids après 10 ans de suivi que les personnes qui en consomment le moins.

    Top 10 des aliments antioxydants

    Pour limiter le vieillissement dû aux radicaux libres, il est conseillé d’avoir une alimentation riche en antioxydants. Voici les 10 aliments les plus riches.

    L’oxygène donne naissance dans l’organisme à des dérivés qui agressent nos tissus: les radicaux libres (aujourd’hui on utilise le terme plus général d’Espèces Réactives de l’Oxygène ou ERO; les radicaux libres font partie des ERO). Or les radicaux libres sont impliqués dans le vieillissement et dans un grand nombre de pathologies: le cancer, les maladies cardiovasculaires, le diabète, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la dégénérescence maculaire liée à l’âge…

    Lorsque la quantité de radicaux libres du corps excède sa capacité à les neutraliser, on parle de stress-oxydant.

    Pour maintenir un statut antioxydant convenable et limiter notre vulnérabilité au stress oxydant nous devons faire en sorte que notre alimentation soit suffisamment riche en composés antioxydants. Aucun risque de surdosage avec les aliments: à dose nutritionnelle, l’action des antioxydants est assurément bénéfique.

    Les aliments les plus riches en antioxydants sont les végétaux et plus précisément les fruits. Mais ce sont les épices et herbes aromatiques, utilisées certes en moindre quantité, qui battent tous les records. Toutefois, les autres catégories d’aliments ne sont pas à négliger: il est important de diversifier son alimentation afin de consommer " la palette " d’antioxydants la plus large possible car les antioxydants se complètent et agissent en synergie.

    Classement des aliments couramment consommés les plus antioxydants, d’après leur pouvoir antioxydant calculé grâce à l’indice ORAC (Oxygen Radical Absorbance Capacity) qui permet d’évaluer la capacité d’absorption des radicaux oxygénés (celle de neutraliser ou freiner les dégâts provoqués par les radicaux libres).

    1 - Chocolat en poudre (non sucré)

    On le sait, le chocolat (noir bien sûr) possède de nombreuses vertus santé! Des effets peut-être dus à ses antioxydants puisqu’il présente un fort indice ORAC: 40 200 µmol TE/100 g. Une bonne raison d’en mettre dans ses préparations.

    Chocolat à boire amélioré

    NON, c'est pas bon pour le régime si vous rajoutez des fruits secs

    Il m'arrive de me faire ce chocolat chaud gourmand. Une étude récente à démontré que le chocolat était très bon pour les sépians et sépianes.

    Faire cuire dans un quart de litre de lait une très grosse cuillère de chocolat en poudre sans sucre à feu doux, tout en remuant sans cesse

    Versez-y au choix: une grosse cuillère à soupe de noix de coco, de canelle, de vanille en poudre (la vraie, pas la chimique), du praslin concassé, des noisettes ou amandes en poudre.

    Sucrez à votre convenance; personnellement, je ne rajoute jamais de sucre. Pour supprimer le goût du sucre, vous pouvez commencer à rajouter de la crème fraiche épaisse en quantité que vous diminuerez semaine par semaine, jusqu'à boire votre chocolat sans sucre.

    2 – Pollen frais de châtaignier

    Le pollen frais est un produit issu de la ruche. Riche en flavonoïdes, en composé phénoliques, en huiles essentielles et en autres composés organiques puissants, il a un fort pouvoir antioxydant. D’ailleurs son indice ORAC est très élevé: 30 200 µmol TE/100 g en moyenne. A acheter en magasin bio (au rayon surgelés) ou chez un apiculteur directement. En fait, il est très rare: quand vous en trouvez, faites bonne provision; il peut se garder ad vitam..

    3 – Framboise sauvage

    Grâce à ses nombreux composés protecteurs, la framboise aiderait à réduire le risque de certains cancers, des maladies cardiovasculaires et des maladies dites de civilisation. Elle a un indice ORAC de 19 220 µmol TE/100 g, une bonne raison de se faire des cures de framboises sauvages pendant l’été.

    4 – Noix de pécan 

    La noix de pécan est un aliment d’une qualité nutritionnelle exceptionnelle, c’est une bonne source d’oligo-éléments, minéraux, vitamines ainsi que de protéines et de bon gras. En consommer permettrait de limiter de nombreuses maladies dont les maladies cardiovasculaires. Riche en antioxydants, cette noix présente un indice ORAC de 17 940 µmol TE/100 g.

    5 – Noix de Grenoble

    Les noix sont excellentes pour la santé, que ce soit pour protéger des cancers, des maladies cardiovasculaires, métaboliques. Elles sont riches en éléments protecteurs dont des antioxydants, avec un indice ORAC de 13 541 µmol TE/100 g. Dans une salade, un gâteau ou en apéritif, elles sont faciles à manger alors ne vous en privez pas.

    6 – Raisins secs

    Les raisins secs ont de nombreuses vertus pour le cerveau, le cœur et les vaisseaux… Voici une nouvelle raison d’en consommer: ce sont des puissants antioxydants, avec un indice ORAC de 10 450 µmol TE/100 g.

    7 – Noisette

    La noisette a de nombreuses vertus santé, elle protégerait, comme les noix de Grenoble, des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et maladies métaboliques. De plus, grâce à sa richesse en antioxydants, elle permet de limiter le vieillissement. Son indice ORAC est de 9645 µmol TE/100 g. Il suffit d’en ajouter un peu partout (compotes, salades, desserts), ou de la consommer en collation.

    8 – Artichaut bouilli

    L’artichaut est un légume qui permet de réguler le transit, de faciliter l’élimination urinaire et de stimuler le foie. En plus de ces vertus, il est riche en antioxydants avec un indice ORAC de 9416 µmol TE/100 g.

    9 – Pruneau

    En plus de ses effets laxatifs et protecteurs, le pruneau a un bon indice ORAC 8059 µmol TE/100 g. Sa cousine, la prune rouge, est aussi un bon fuit pour lutter contre le stress oxydatif, avec un indice ORAC de 7581 µmol TE/100 g.

    J'ai déjà installé cette recette mais, bon… pour les nouveaux-elles venu-es

    Achetez des pruneaux bio de préférence, et déshydratés, AVEC noyaux…. c'est plus goutu

    Mettre la quantité nécessaire dans un saladier EN VERRE

    Arrosez de lait entier ou demi jusqu'à 3 cm au dessus des pruneaux (si vous voulez avoir beaucoup de crème)

    Ajoutez vanille ou cannelle si vous aimez

    Mettre le saladier au réfrigérateur de 3 à 4 jours.

    Dégustez ensuite votre crème de pruneaux

    Vous pouvez aussi faire la même chose avec des Abricots BIO: ils sont plus cher mais ils sont conservés nature. Le temps d'épaississement peut prendre 1 jour de plus.

    INUTILE DE RAJOUTER DU SUCRE, les fruits sont assez sucrés et sucrent le lait.

    10 – Tous les aromates

    Enrichir ses plats à l’aide d’épices et d’herbes aromatiques est une chose importante, pour le goût comme pour la santé. Elles ont énormément de vertus santé dont la lutte contre le stress oxydatif.

    Les 5 aromates avec le plus fort indice ORAC sont:

    • Clous de girofle en poudre 290 283 µmol TE/100 g.

    Je mets 4 ou 5 clous dans un rata, le pot-au-feu…

    • Origan séché 175 295 µmol TE/100 g.

    J'en mets sur mes pizzas

    • Thym séché 157 380 µmol TE/100 g.

    Je mets dans un rata, le pot-au-feu…

    • Cannelle en poudre 131 420 µmol TE/100 g.

    J'en mets partout et même dans l'eau de cuisson des pâtes, purée, etc.

    • Curcuma en poudre 127 068 µmol TE/100 g.

    Là aussi, j'en mets partout: riz, pâte, rata, etc…

     

  • Alimentation et virus

    Une équipe de spécialistes en immunologie nutritionnelle vient de publier un rapport expliquant la place primordiale de l'alimentation dans la lutte contre les infections virales, aux côtés des gestes barrières. Elle espère que les autorités sanitaires en tiendront compte dans leurs recommandations.

    Le respect des mesures de distanciation sociale promues par divers pays contre le Covid-19, est un très bon moyen de limiter le risque d’infection. Cependant, l'expérience montre que tout le monde n'adhère pas de la même façon à ces mesures, ce qui limite leur portée. Nous ne pouvons pas non plus tous miser sur un vaccin ou un traitement efficace, car d'une part il n’en existe pas encore, et d'autre part, le COVID-19 présente probablement des taux de mutation élevés et une évolution rapide comme le virus de la grippe ce qui rend son vaccin moins efficace.

    En revanche, pour le Pr Philip Calder de l'université de Southampton, « l'amélioration de notre alimentation est une mesure très simple que nous pouvons tous prendre pour aider notre corps à faire face aux infections et à limiter l'émergence de nouvelles souches de virus plus virulentes. Nous encourageons donc vivement les responsables de la santé publique à s'assurer que des stratégies nutritionnelles sont incluses dans tous leurs messages sur la manière de faire face aux infections virales ». Voici ce qu'explique et préconise ce professeur d'immunologie nutritionnelle dans son étude.

    L'alimentation, un pilier du système immunitaire

    L'alimentation est essentielle au bon fonctionnement du système immunitaire. Des personnes manquant de certaines vitamines (A, B6, B12, C, D, E, et B9) et oligoéléments (fer, sélénium, magnésium, cuivre, oméga-3) sont plus susceptibles d’être victimes d’infection car ces carences engendrent des défauts de fonctionnement de l’immunité adaptative et de l’immunité innée.

    Selon les nutriments manquants, on peut observer de multiples dysfonctionnements notamment une altération et/ou une diminution du nombre de cellules immunitaires (lymphocytes, cytokines), un dysfonctionnement des réactions immunitaires (phagocytose, réduction des réponses des anticorps, cicatrisation des plaies).

    Par exemple, un apport insuffisant en oméga-3 perturbe la réponse inflammatoire de l’organisme. En effet, les oméga-3 EPA et DHA permettent de résorber l’inflammation lorsqu’elle n’est plus nécessaire, une carence en cet acide gras essentiel entraîne un retard dans la résorption de l’inflammation.

    En ce qui concerne le lien entre micronutriments et coronavirus, il a été démontré qu’une carence en vitamine D augmente le risque d'infection respiratoire. De même, la supplémentation en vitamine C réduit la durée et la gravité des infections des voies respiratoires supérieures, comme le rhume, et diminue considérablement le risque d'infection.

    que manger pour soutenir son système immunitaire?

    Les fruits et légumes

    Pour leur richesse en micronutriments et notamment en polyphénols, les fruits et légumes doivent être au centre d’une alimentation soutenant le système immunitaire et la santé en général. En effet, les polyphénols sont des antioxydants bénéfiques pour la flore intestinale ayant des conséquences positives sur l’immunité et des effets anti-inflammatoires.

    Pour profiter au maximum de ces bénéfices, il vaut mieux choisir des fruits et légumes issus de l’agriculture biologique car il y a globalement plus de polyphénols dans les végétaux non traités avec des pesticides, car ces antioxydants constituent un moyen de défense de la plante.

    Les prébiotiques

    Soutenir son système immunitaire, c'est aussi prendre soin de son microbiote, car 70 % de l'immunité est hébergée dans les intestins et le côlon. Les fibres sont le carburant des bactéries bénéfiques dont notre microbiote est composé. On les trouve dans les fruits et légumes, ainsi que dans les légumineuses, les céréales complètes et semi-complètes, les fruits oléagineux.

    L’entretien de la flore intestinale permet de soutenir le système immunitaire, mais aussi d’améliorer tous les paramètres métaboliques qui font l’objet des déséquilibres dans plusieurs troubles comme l'obésité ou le diabète connus aujourd’hui pour aggraver l’infection au coronavirus.

    Les probiotiques

    Les bonnes bactéries du microbiote représentent une barrière contre les agents pathogènes. Si en leur apportant des prébiotiques, on participe à leur prolifération et à leur diversité, on peut aussi enrichir directement son microbiote via les aliments fermentés dits probiotiques : fromage, yaourt, légumes lactofermentés, kéfir, kombucha…

    Les produits d’origine animale

    Le Pr Calter préconise aussi la consommation de produits animaux pour un bon apport en fer, en cuivre (huître crue, bœuf) et en vitamine A (huile de foie de morue, foie animal, jaune d’œuf, beurre).

    Les aliments à éviter

    À tous ces précieux conseils, j'ajoute la limitation de la consommation d’aliments ultra-transformés, connus pour contenir des calories vides, riches en glucides raffinés (connus pour diminuer le système immunitaire), en sel, en graisses saturées, et en ACE en tout genre. Ces aliments sont à l’origine des déséquilibres métaboliques rencontrés dans plusieurs maladies de civilisation (obésité, diabète de type 2, hypertension…) qui représentent aujourd’hui les principaux facteurs de risques des formes graves de COVID-19.

    Pour détourner les pièges de l’industrie agro-alimentaire pour vous faire consommer ces produits voici quelques conseils :

    • Apprendre à reconnaître les aliments ultra-transformés
    • Apprendre à lire les étiquettes
    • Ne pas se fier au Nutriscore qui récompense souvent ce genre de produit, mais plutôt à la classification NOVA ou Siga (via des applications telles qu’Open Food Fact ou Scan Up)
    • Se désintoxiquer de ces produits

    Peut-on prendre des compléments alimentaires

    Le Pr Calder n’hésite pas à conseiller des compléments alimentaires pour combler rapidement les déficits en micronutriments, notamment des compléments multivitaminés, des oméga-3 et des suppléments en vitamine B12 pour les personnes qui excluent les produits animaux de leur régime alimentaire. De plus, le professeur recommande aussi une supplémentation en vitamine C et vitamine D.

    Les précautions à prendre avec les compléments alimentaires

     En France, l’ANSES met en garde contre la consommation de compléments alimentaires en cette période d’épidémie de coronavirus notamment ceux contenant des plantes ayant des propriétés anti-inflammatoires : le saule, la reine-des-prés, le bouleau, le peuplier, la verge d’or, les polygalas, l’harpagophytum, les échinacées, le curcuma, la griffe du chat (appelée aussi liane du Pérou), les plantes des genres Boswellia et Commiphora (connues pour leurs gommes-oléorésines appelées respectivement "encens" et "myrrhe".