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blog - Page 61

  • La gauchiasse: fumistes et fumiers en un seul parti…

    Vente de parts de l’aéroport de Toulouse: quelle imposture, M. Montebourg!

    Arnaud Montebourg, candidat à la primaire du PS, a fait part, sur l’antenne Sud Radio et Public Sénat, de sa volonté de revenir sur la privatisation de l’aéroport de Toulouse en cas d’élection à la présidentielle 2017.

    Il a déclaré qu’il n’avait "pas accepté qu’on l’ait privatisé, […] qu’on ait donné la direction de cet aéroport à une entité privée, ce qui pose un problème. "En effet, l’État (donc le Gouvernement socialiste) avait vendu 49,99% de ses actions de la société Aéroport Toulouse Blagnac au groupe chinois Casil. M. Montebourg a d’ailleurs accusé Casil d’avoir "vidé la trésorerie" de l’aéroport.

    C’est ne véritable imposture de la part de M. Montebourg. Quel culot!

    Je tiens en effet à rappeler qu’en juillet 2014, lorsqu’il était ministre de l’Économie, c’est lui qui avait décidé, de concert avec son collègue Michel Sapin, de céder la participation de l’Etat au capital de la société Aéroport Toulouse-Blagnac!

    Emmanuel Macron avait ensuite procédé à la vente elle-même, aboutissement du processus lancé par Arnaud Montebourg.

    Maintenant que la vente a eu lieu, et sentant bien qu’il doit donner des gages à l’aile gauche du PS en vue de la Primaire socialo-socialiste, M. Montebourg prétend qu’il était contre. Il se déclare proche du peuple mais n’hésite pas à prendre les gens pour des imbéciles! A moins qu’il veuille nous faire croire que c’est sous la contrainte qu’il a avait cosigné le communiqué de presse reproduit ci-dessous:

    http://tmensemble.fr/2016/12/06/vente-de-parts-de-laeroport-de-toulouse-imposture-m-montebourg

    Je tiens à rappeler un message passé sous silence par le PS local et trop peu repris dans la presse: j’ai toujours dit que si j’avais été le ministre en charge, je n’aurais pas accepté cette vente des parts de l’État, que j’y étais opposé.

    Contraints de faire avec cette décision de "privatisation" prise par Arnaud Montebourg, nous nous étions unis entre collectivités locales dans un travail de discussion avec l’État, puis avec les candidats au rachat de ses actions, pour défendre les intérêts du territoire.

    Et nous avions réussi à obtenir des garanties pour que le nouvel actionnaire ne puisse pas avoir les mains totalement libres.

    Grâce à ce travail, aucune décision importante sur l’avenir de l’aéroport ne peut désormais être prise sans notre aval: nous disposons, depuis peu, d’une minorité de blocage sur les décisions stratégiques, ce qui n’était, pas le moins du monde, prévu par le Gouvernement…

    Il me semblait important de rétablir un certain nombre de vérités face à cette piètre pratique électorale mensongère. Arnaud Montebourg n’a pas su redresser notre économie; il est bien mal parti pour redresser sa crédibilité politique.

    Jean-Luc MOUDENC

    Maire de Toulouse

    Président de Toulouse Métropole

    Président de France Urbaine

  • En Midi-Pyrénées, il y a toujours un médecin à votre écoute.

    C’est ça la permanence des soins.

    39 66 est mis en service pour tous les usagers du système de soins en

    Midi-Pyrénées, aux horaires de permanence des soins

    (à partir de 20h le soir et toutes les nuits, week-ends et jours fériés).

    Il permet, depuis n’importe quel point de la région, de contacter un service médical de garde, sans encombrer les lignes du 15, dédié aux urgences vitales.

     

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  • Ragoût de mouton à l'Irlandaise (autre recette de ragoût de mouton)

    ou “à la teutone“ comme disait mon père car la bière remplace le vin ou le bouillon (et j'espère que ce nom ne dérangera pas les esprits chagrins car, bon sang, on ne peut plus parler en France sans se retrouver en correctionnelle pour insulte envers je ne sais quel foutriquet qui se croirait autorisé à être vexé! Merde à la repentance!). Pourquoi cette désignation? parce qu'il y a de la bière. Et puis, je vous signale que mon père a été emprisonné dans une ferme qui servait les nazis du camp d’Auschwitz pendant 4 ans et qu'il est revenu à l'état de squelette; il était dans le tout dernier convoi de retour des prisonniers de guerre de la Croix-Rouge internationale, (en fin 45 ou début-46) alors, je peux bien lui laisser la paternité de ce nom et même de le revendiquer pour Lui!

    Pour 4: 1 kg de collet ou de poitrine de mouton; 2 gousses d'ail, 300 g d'oignons en cubes, 1 kg de pommes de terre, ½ de bière (mais, si vous avez des gosses, utilisez plutôt du bouillon de volaille) 4 carottes, 2 navets pas trop vieux, bouquet garni, sel, poivre, et graisse de canard ou huile arachide, coriandre moulue, un peu de cannelle en poudre ou du piment rouge Espelette si vous avez...sec en poudre piquant ou doux. 1 cuillère de fécule maïs ou pomme de terre ou de farine.

    Pelez tous les légumes et coupez en tronçons, gardez les pommes de terre entières ou coupées, comme vous voulez.

    D'abord, mettez à rissoler les oignons dans de la graisse.

    Il faut couper la viande en gros cubes de 4 cm et l'ajouter aux oignons pour la faire rissoler en tournant de tous les côtés, saupoudrez de farine, mélangez bien et réservez de coté.

    Dans une cocotte en fonte bien huilée, disposez en couches successives oignons et viande, puis légumes: carottes, navets et pommes de terre et finir par oignon-viande. Ajoutez les épices au fur et à mesure que vous posez vos couches. Recouvrez de bière brune, ajoutez l'ail, le bouquet….

    Si vous faites en cocotte-vapeur, ne pas immerger entièrement la viande et cuire 40 mn après le chuintement de la soupape.

    Si vous mettez au four, mettre à cuire durant presque 2 heures à four à 180°; pour que la viande soit moelleuse, vous pouvez lutter la cocotte et donc, vous mettez un peu moins de bière.

    Lutter? faire une pâte très épaisse avec de l'eau et de la farine; façonnez en long boudin et entourez la cocotte avec ce boudin pour sceller le couverte hermétiquement.

    Cette barbe de farine, c'est du pain, donc, inutile de la jeter. Elle sera sèche et dure mais vous pourrez la rajouter dans la soupe à l'œuf des ouvriers dont j'ai déjà donné la recette.

    Bien évidemment, il vaut mieux que l'extérieur de votre cocotte soit propre… mais, comment pourrait-on ranger une cocotte sale à l'extérieur dans son placard?

     

  • Bon, alors: fèves, pois ou pois chiches dans les premiers cassoulets?

    Le pois chiche est certainement originaire du Proche-Orient (sud-est de la Turquie, terres arméniennes, Syrie) où trois espèces annuelles sauvages de pois chiches existent encore.

    On dit souvent que le pois chiche a conquis l’Europe durant le Moyen Âge après que les croisés l’eurent découvert au Proche-Orient-il est alors appelé "pois cornu". Mais sa culture et sa consommation sont en réalité attestées bien avant, au moins dès le IXe siècle, par des sources écrites et archéologiques.

    Il est consommé chaud ou froid (en salade), mais le plus souvent consommé comme l'un des "légumes" du couscous ou des ragoûts, potées, kormas, potages et estouffades, ou, après avoir été écrasé, sous forme de houmous (ou houmos) ou falafel. Ces deux recettes traditionnelles des pays méditerranéens sont intéressantes pour la santé.

    Sous forme de farine, il entre dans la préparation de plats comme la socca, typiquement niçoise, ou les panisses (recette niçoise mais aussi marseillaise, consistant à préparer de la pâte, moulée dans un récipient circulaire, puis à découper le disque obtenu en tranches épaisses -quelquefois en dés-, que l'on plonge ensuite dans la friture), ou encore les “panelle“ de Sicile.

    Les panelle, sont une des spécialités gastronomiques "de rue" de la province sicilienne de Palerme, également diffuses dans celles de Trapani, Agrigente et Caltanissetta. Elles sont préparées en cuisant de la farine de pois chiches et de l'eau salée, pour former une pâte dense qui est aussitôt étalée à chaud en une fine couche de quatre à cinq millimètres sur un support lisse en bois ou de marbre. Refroidie, la pâte est découpée en rectangles ou en disques d'une dizaine de centimètres de diamètre, qui sont passés dans une friture chaude. On sert habituellement trois ou quatre de ces beignets au milieu de petits pains ronds et frais aux graines de sésame, avec un peu de sel et éventuellement quelques gouttes de citron.

    Le pois est cultivé depuis l'époque néolithique et a accompagné les céréales dans l'apparition de l'agriculture au Proche-Orient. Il était dans l'Antiquité et au Moyen Âge un aliment de base en Europe et dans le bassin méditerranéen; l'association du pois, ou de la fève, et du blé procurant une alimentation équilibrée notamment en protéines (à l'instar de l'association haricot-maïs chez les Amérindiens). De nos jours, sa culture est pratiquée dans les cinq continents, particulièrement dans les régions de climat tempéré d'Eurasie et d'Amérique du Nord.

    Le pois est une plante très anciennement cultivée dans l'Ancien monde puisque sa culture a vraisemblablement commencé il y a environ 8 000 ans dans la région du Croissant fertile, dans le même processus que certaines céréales (blé, orge) et d'autre légumineuses (vesce, lentille). On a découvert dans des sites archéologiques du Néolithique de la Grèce à l'Irak entre 7 500 et 5 000 ans avant Jésus-Christ, des restes provenant soit de plantes de cueillette, soit de plantes domestiquées.

    Par la suite, sa culture s'est diffusée vers l'ouest (Europe) et vers l'est (Inde). On en trouve trace notamment dans le site archéologique de Troie, en Europe centrale (vers -4 000 ans), en Europe occidentale et en Inde (vers -2 000 ans)17. Des restes de pois ont été retrouvés notamment dans des habitats lacustres du début de l'âge du bronze en Suisse et en France (lac du Bourget).

    Le pois était cultivé dans l'Antiquité par les Grecs et les Romains. Il est notamment cité par Théophraste dans son Histoire des Plantes au IIIe siècle av. J.-C., puis par Columelle (De re rustica) et Pline dans son Histoire naturelle écrite vers l'an 77 de notre ère. Selon Columelle, le pois était semé, comme les autres légumineuses, à l'équinoxe d'automne, en "terre meuble et légère".

    Le pois sec est un aliment traditionnellement important dans certains pays, notamment le sous-continent indien et l'Éthiopie, mais il est relativement délaissé comme féculent et comme source de protéines dans la plupart des pays occidentaux, où il est désormais principalement cultivé pour l'alimentation animale ou pour l'exportation.

    Depuis le XVIIe siècle, le petit pois est devenu un légume frais très prisé, dont la consommation à longueur d'année est favorisée par les techniques de conservation et de surgélation.

    Vers l'an 800, sous Charlemagne, le pois est cité sous le nom de pisos mauriscos parmi les plantes potagères recommandées dans le capitulaire De Villis. Ce sacré Charlemagne il nous a laissé le mythe de la Dame Carcas –à savoir dans une autre note.

    Les pois secs, faciles à conserver, constituent tout au long du Moyen Âge l'une des principales ressources alimentaires des classes pauvres. Ils sont souvent cuisinés avec du lard.

    Un vieux quatrain paysan rappelle leur importance :

    " Qui a des pois et du pain d’orge,

     Du lard et du vin pour sa gorge,

     Qui a cinq sous et ne doit rien,

     Il se peut dire qu’il est bien."

    Dans le “Viandier“ de Taillevent, qui remonterait au XIIIe siècle, se trouve la recette de la “crétonnée de pois nouveaux“, potée épaisse aux pois ; cependant, les "pois nouveaux" dont il est question ne seraient pas encore les "petits pois".

    L'introduction du pois dans le Nouveau Monde a été faite pour la première fois à Saint-Domingue par Christophe Colomb lors de son premier voyage en Amérique.

    La consommation des gousses entières (pois mangetout ou pois gourmand) est attestée depuis le XVIe siècle aux Pays-Bas et en France. Le mangetout est mentionné par Jean Ruel dans son ouvrage De Natura Stirpium libri tres publié en 1536.

    La consommation du petit pois (grain vert frais) s'est développée en France à l'époque de Louis XIV. C'est le 18 janvier 1660 que le sieur Audiger (ou Audiguier), officier de bouche de la comtesse de Soissons, présenta à la cour du roi Louis XIV, des pois verts en gousse rapportés d'Italie. Ils furent écossés et préparés à la française pour le roi, la reine et le cardinal et ce fut le départ d'une mode qui fit fureur à la Cour, flattée par la précocité du produit. Madame de Sévigné écrira plus tard, en mai 1696:

    " Le chapitre des pois dure toujours : l'impatience d'en manger, le plaisir d'en avoir mangé, et la joie d'en manger encore, sont les trois points que nos princes traitent depuis quatre jours. Il y a des dames qui après avoir soupé avec le roi, et bien soupé, trouvent des pois chez elles pour manger avant de se coucher, au risque d'une indigestion: c'est une mode, une fureur, et l'une suit l'autre."

    Au XVIIIe siècle, le poète irlandais Oliver Goldsmith, qui voyagea à plusieurs reprises en France, s'en prit à la cuisson des petits pois "à la française", qu'il accusait dans ses lettres de toxicité. Pauvre type! mais, paix à ses cendres!

    Note écrite avec les infos prises sur: http://fr.wikipedia.org/wiki/Pois

    Bien sûr, vous aurez l'occasion de trouver ici, sur mon blog des tas de recettes de légumineuses.

    A SUIVRE…

     

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    "On a toujours besoins de petits pois chez soi!"

     

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    Je vous raconte l'histoire de Pipiou une autre fois