Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

blog - Page 51

  • Vers et poisson cru

    Comment éviter l'infection par ces vers qui parasitent le poisson cru

    De plus en plus, la consommation de poissons, calmars et poulpes crus se développe alors que sushis japonais, poke hawaïen et autres ceviches péruviens gagnent nos tables. Or ces plats ne sont pas sans risque puisqu’ils peuvent nous exposer aux divers parasites véhiculés par ces animaux lorsqu’ils sont insuffisamment cuits…

    Ce problème n’est pas à prendre à la légère. Chaque année, près d’une personne sur dix est atteint d'"anisakiase" après avoir consommé de tels aliments contaminés. Plus précisément, l’Organisation mondiale de la santé estime que quelque 56 millions de cas d’infections parasitaires sont associées à la consommation de produits de la pêche chaque année.

    Aujourd’hui, l’anisakiase est donc un problème de santé émergent à l’échelle mondiale. Elle est également une préoccupation économique, en raison des potentiels effets négatifs sur la confiance des consommateurs et des problèmes commerciaux associés aux produits de la pêche infestés.

    Les vers qui nous parasitent

    Parmi les parasites transmis par les poissons, trois grands groupes sont capables de nous infecter: les vers plats, les vers à tête épineuse (acanthocéphales) et les vers ronds (nématodes).

    Les infections par un opisthorchidé, une famille de vers plats, sont les plus fréquemment diagnostiquées, mais il se retrouve principalement en Asie de l’Est et du Sud-Est. Son impact au niveau mondial est donc moindre que celui de certains nématodes de la famille des Anisakidae. Les espèces des genres Anisakis, Pseudoterranova et Contracaecum sont ainsi au cœur d’une grande partie des préoccupations médicales.

    En particulier, l’anisakiase (ou anisakidose), causée par des larves de nématodes appartenant au genre Anisakis, est considérée comme la principale menace pour la santé humaine. Chaque année, sur tous les continents, d’innombrables cas sont décrits, qui sont liés notamment à l’augmentation de la consommation de certains produits comme les sushis ou les sashimis.

    Rien qu’au Japon, où il est traditionnel et courant de manger ces plats à base de poisson cru et de fruits de mer, l’incidence annuelle moyenne de l’anisakiase dépasse les 7 000 cas cliniques.

    Le long chemin du ver jusqu’à notre estomac

    Comment se retrouve-t-on atteint d’anisakiase ? La réponse réside dans la compréhension du cycle de vie du parasite.

    Le genre Anisakis comprend neuf espèces, dont trois (A. simplex, A. pegreffii et A. physeteris) ont été confirmées comme pathogènes zoonotiques pour l’homme. Ces nématodes parasitent un large éventail d’organismes marins et leur cycle de vie inclut les dauphins, les baleines, les phoques et d’autres mammifères en tant qu’hôtes finaux, ainsi que les poissons et les céphalopodes (poulpes, etc.) en tant qu’hôtes intermédiaires.

    Les vers adultes se trouvent initialement dans la muqueuse de l’estomac des mammifères marins, où ils se reproduisent. Les œufs du parasite sont ensuite expulsés par les fèces de l’animal et vont se développer dans l’eau de mer. Désormais sous forme de larve, les nématodes vont infecter des crustacés (krill). Lorsque ces crustacés sont la proie de poissons ou de calmars, le parasite (sous forme de larve toujours, mais de troisième stade) peut gagner les intestins du prédateur et s’enkyster à la surface de ses organes, puis dans sa musculature.

    Et c’est là que nous intervenons : nous pouvons devenir un hôte accidentel du parasite en mangeant des céphalopodes ou du poisson cru ou insuffisamment cuit, ou même fumé, salé ou saumuré, contenant des larves d’Anisakis (du troisième stade). Une fois ingérées, ces dernières s’installent dans notre estomac et notre intestin grêle.

    Cycle de vie du ver Anisakis, parasite responsable de l’anisakiase. CDC/Alexander J. da Silva/Melanie Moser (PHIL #3378), 2002

    Urticaire, douleurs d’estomac et vomissements

    Une fois chez nous, le parasite est piégé… Il ne peut plus se reproduire, mais peut survivre pendant une courte période et provoquer l’anisakiase. La maladie, qui varie de légère à grave selon la personne infectée, peut se manifester par des troubles gastriques, intestinaux et abdominaux, des manifestations allergiques (quatorze allergènes ont été décrits) et même un choc anaphylactique. L’infection peut s’installer en dehors de l’appareil gastro-intestinal, mais ce phénomène est rare.

    Les symptômes les plus typiques de l’anisakiase gastrique comprennent des douleurs abdominales, des nausées et des vomissements dans les heures qui suivent l’ingestion des larves. L’atteinte de l’intestin grêle est moins fréquente, mais lorsqu’elle se produit, elle peut entraîner une inflammation massive et des symptômes subaigus, similaires à ceux de la maladie de Crohn, qui se développent une à deux semaines plus tard.

    En outre, certains travailleurs de l’industrie de la pêche, cuisiniers et autres professionnels qui manipulent régulièrement du poisson peuvent souffrir d’anisakiase allergique professionnelle. Dans ce cas, l’ingestion de larves ou l’exposition orale au parasite n’est pas nécessaire pour que la maladie se manifeste : la sensibilisation se fait par l’intermédiaire des protéines d’Anisakis qui entrent en contact avec leur peau ou leurs voies respiratoires.

    Le pronostic global de l’anisakiase est positif. La plupart des infections sont limitées et disparaissent spontanément après plusieurs semaines. La transmission de personne à personne n’est pas possible.

    Ceviche, sashimi et anchois marinés

    Le saumon, le thon, le calmar, la morue, le merlu, le maquereau, le chinchard, le merlan bleu, les sardines et les anchois font partie des espèces les plus fréquemment parasitées.

    Plus de 90 % des cas d’anisakiase dans le monde sont signalés au Japon, et la plupart des 10 % restants dans des pays tels que l’Espagne, l’Italie, les États-Unis (Hawaï), les Pays-Bas et l’Allemagne. Il s’agit de régions où l’on consomme traditionnellement des plats de poisson cru ou insuffisamment cuit, tels que le sushi et le sashimi, le ceviche et le carpaccio, les anchois marinés ou saumurés, le saumon lomi-lomi à la hawaïenne et le hareng salé. (En France, une étude de 2016 estimait le nombre de cas à 10 par an en moyenne (contre 20 en Espagne, etc. ou un pic à 30 cas décrits en Italie en 2005), avec un développement en cours notamment au niveau des allergies. Il n’y a pas encore de système de surveillance épidémiologique, ndlr)

    Les pays où la consommation de poisson cru est la plus forte sont les plus touchés par l’anisakiase. Ostancov Vladislav/Shutterstock

    Comment se débarrasser du parasite

    Peut-on éviter de contracter l’anisakiase ? Les mesures préventives sont essentielles pour contrôler la maladie, et certaines permettent de minimiser le problème. Tout d’abord, bien que les vers résistent au marinage et au fumage, la cuisson à des températures supérieures à 63 °C détruit les larves. Une température atteinte en les faisant frire, cuir au four ou griller.

    L’Espagne, qui fait partie des pays les plus concernés en Europe, son Agence pour la sécurité alimentaire et la nutrition signale que les préparations traditionnelles de produits de la pêche (friture, cuisson au four, grillade) inactivent le parasite, car elles permettent d’atteindre une température de 60 °C pendant au moins une minute.

    Les semi-conserves (en récipients étanches et pasteurisées, salées, séchées, etc.), comme pratiquées sur les anchois, les morues… impliquent des processus qui tuent le parasite.

    Une autre solution courante est la congélation, car les larves sont détruites lorsqu’elles sont soumises à une température de -20 °C pendant sept jours, ou de -35 °C pendant plus de 15 heures. Si votre réfrigérateur a moins de 3 étoiles, il est par contre prudent d’acheter du poisson congelé.

     

    Dans certains pays, pour accroître la sécurité alimentaire des consommateurs, les sushis préparés commercialement sont même congelés avant d’être mis en vente.

    En outre, il est préférable de procéder à une inspection visuelle du foie, des gonades et de la cavité viscérale des poissons éviscérés, ainsi qu’à une inspection des filets de poisson. Les législations européennes exigent que les produits de la pêche montrant des parasites visibles ne soient pas mis en vente. Il est conseillé d’acheter des poissons propres et éviscérés.

    Tous les fruits de mer ne sont pas soumis aux mêmes astreintes. Les huîtres, moules, palourdes, coquillages et autres mollusques bivalves, ainsi que les poissons provenant des eaux intérieures (rivières, lacs, marais…) et des piscicultures d’eau douce, comme les truites et les carpes, ne nécessitent pas de congélation.

    De même, les poissons issus de l’aquaculture peuvent être exemptés de l’obligation de congélation, à condition qu’ils aient été élevés à partir d’embryons obtenus en captivité, qu’ils aient été nourris avec des aliments exempts de parasites zoonotiques et qu’ils aient été maintenus dans un environnement exempt de parasites viables.

    Comment choisir le bon poisson?

    Chaque consommateur étant différent, il n’existe pas de « roi » du poisson. Les décisions varient selon plusieurs critères - la santé, le développement durable, le budget et l’origine.

    1. La santé

    Tout comme pour les pommes ou le brocoli, les consommateurs mangent du poisson parce que c’est bon pour la santé. Les poissons gras comme le saumon et le maquereau sont riches en éléments nutritifs importants et en oméga 3.

    Cependant, de nombreux bénéfices sur la santé sont remis en question, et les prétentions contradictoires peuvent prêter à confusion. Des choix à priorité "santé" sont parfois contredits par des inquiétudes relatives à une contamination au mercure ou par l’usage d’antibiotiques en pisciculture.

    Certains consommateurs, en particulier les femmes enceintes et les jeunes enfants devraient peut-être éviter les poissons prédateurs comme l’espadon et le thon car ils sont susceptibles de contenir de fortes quantités de mercure.

    Dans de nombreux pays comme le Canada et la Norvège, l’usage d’antibiotiques en pisciculture a fortement décru au cours des dernières années, quoiqu’il demeure très fréquent ailleurs.

    Certains consommateurs recherchent des poissons bio car ils sont élevés sans ajout de produits chimiques. Au Canada, ils existe quelques options bio certifiées en provenance de fermes d’élevage, y compris des moules bio.

    1. Le développement durable

    Compte tenu de la surpêche et de la santé déclinante des océans, de nombreux consommateurs sont à la recherche de choix durables pour leur poissons et crustacés.

    On considère que les crustacés comme les moules et les huîtres ont l’impact environnemental le plus faible car elles requièrent peu d’énergie et n’ont pas besoin d’être nourries. Dans certains cas, elles peuvent même nettoyer l’eau de leur élevage, permettant de ce fait d’aider à protéger ou même améliorer des eaux dégradées.

    Manger du poisson d’élevage permet de diminuer la consommation de poisson sauvage dont la population est déjà vulnérable. Son empreinte carbone est également inférieure à celle des élevages de bétail. Et pourtant, le débat autour de la viabilité de la pêche, en particulier de l’aquaculture, se poursuit.

    Les étiquettes de certification écologique, comme celle du Marine Stewardship Council et de l’Aquaculture Stewardship Council, permettent au consommateur d’identifier les poissons et crustacés capturés ou élevés de manière respectueuse de environnement. Selon l’endroit où vous habitez, certaines espèces populaires comme des variétés de thon, de saumon et de flétan peuvent se retrouver sur la liste"à éviter" du Monterey Bay Aquarium Seafood Watch.

    1. Manger local

     

    Des Canadiens ont mis l’accent sur la consommation locale afin de réduire leur empreinte environnementale et d’appuyer les producteurs de proximité ces dernières années. Pour beaucoup d’entre eux, cela signifie d’éviter la plupart des crevettes et de choisir du saumon de l’Atlantique canadien et du homard lorsqu’ils vivent près des côtes, ou encore du poisson d’eau douce s’ils habitent à l’intérieur des terres.

    Mais il faut également savoir que beaucoup des produits domestiques qu’ils favorisent sont également importés, comme le saumon de l’Atlantique en provenance de la Norvège et du Chili, ou encore le tilapia qui nous arrive de Chine ou d’Indonésie.

    1. À la recherche d’un prix abordable

    Bien que l’on trouve beaucoup d’excellents produits canadiens, ils sont étonnamment chers. Et le prix est une priorité constante qui va au-delà du goût, de l’odeur et de l’apparence pour bien des Canadiens.

    Le poisson en conserve, comme le thon, est un choix économique populaire. Les filets de haddock, le tilapia, et le saumon d’élevage sont également abordables. Les consommateurs à la recherche de produits bios et écocertifiés paieront plus cher.

    Rien n’est simple…

    En matière de poisson, l’étiquetage n’a pas aidé le consommateur. Les producteurs ont pour seules obligations d’indiquer le nom usuel du poisson (ce qui permet parfois d’en mélanger plusieurs espèces, comme celles du thon, des crevettes, ou de la rascasse), ainsi que l’origine du poisson - qu’il soit emballé ou frais.

    Complication supplémentaire, la soi-disant origine du poisson n’est en fait que le dernier endroit où il a été "transformé" en filets, ou emballé, ou mis en boîte. Par exemple, un poisson pêché dans les eaux territoriales canadiennes mais expédié en Chine pour y être emballé, pourrait porter la mention "produit de Chine". L’origine n’indique donc pas forcément la localisation de la pêche ou de l’élevage.

    Des enquêtes récentes menées par le groupe de protection Oceana Canada sur les différentes espèces de poissons et leur origine a conclu que les produits disponibles dans les épiceries canadiennes étaient fréquemment mal étiquetés. Par exemple, sur 472 échantillons testés entre 2017 et 2019, c’est 47 pour cent d’entre eux qui étaient mal étiquetés. Du vivaneau en guise de tilapia, et du poisson sauvage remplacé par du poisson d’élevage.

    Nous devons assumer la responsabilité, en tant que consommateurs canadiens, d’exiger davantage d’information sur la provenance et la manière dont le poisson se retrouve sur notre table, et d’encourager des normes d’étiquetage ainsi que des pratiques responsables.

    Raúl Rivas González - Miembro de la Sociedad Española de Microbiología. Catedrático de Microbiología, Universidad de Salamanca

    The Conversation - CC BY ND

  • Pommes de terre oignons et fromage

    A la poêle

    Pour 4

    1 kg de pommes de terre, 2 oignons

    250 g de lardons de cansalade fraiche

    1 reblochon, , huile d'olive, sel, poivre

    Pelez les pommes de terre et les couper en rondelles. Les faire cuire dans un grand volume d'eau salée bouillante pendant environ 10 minutes.

    Faites revenir les oignons émincés dans une poêle avec un filet d'huile d'olive ou de la graisse de canard récupérée. Une fois qu'ils deviennent translucides, ajouter les lardons de cansalade et faites bien brunir

    Laisse cuire en remuant de temps en temps puis réserver.

    Égouttez les pommes de terre cuites (elles doivent être tendres) et les déposer dans la poêle ayant servi à faire cuire les oignons et les lardons. Les laisser revenir 10 minutes à feu vif, saler et poivrer.

    Baissez le feu et ajoutez alors les oignons et lardons, remuez puis ajouter le reblochon coupé en cubes.

    Mélangez et couvrir la poêle. Laisser fondre le reblochon en remuant régulièrement.

    Servir aussitôt

    IDÉE: essayez avec tout autre fromage: roquefort, camembert; etc...

  • Acheter une sauce vinaigrette toute prête.

    Bonne ou mauvaise idée ?

    Pour faire une vinaigrette maison il faut au maximum cinq ingrédients: de l’huile et du vinaigre bien sûr, et éventuellement selon les goûts de la moutarde, des épices, ou des herbes aromatiques. Mais? vous avez peut-être déjà été tenté un jour d’acheter une vinaigrette industrielle prête à l’emploi.

    Par exemple, regardons de quoi est composée la "vinaigrette aux plantes aromatiques aromatisée allégée en matières grasses" de Carre…r. Voici la liste d’ingrédients: "eau, huile de colza 25%, vinaigre de vin blanc, vinaigre d’alcool, moutarde de Dijon (eau, graines de moutarde, vinaigre d’alcool, sel, acidifiant: acide citrique), plantes aromatiques réhydratées 2,5% (estragon, cerfeuil, persil), sel, amidon modifié de pomme de terre, sucre, épaississant : gomme xanthane, jus de citron concentré, arôme naturel (dont céleri), colorant : lutéine, poivre blanc moulu, arôme naturel ail".

    (A vos souhaits!!!)

    Près de 15 ingrédients sont utilisés pour cette vinaigrette industrielle!

    Mettriez-vous du sucre, de l’amidon modifié de pomme de terre, des colorants ou des arômes dans votre vinaigrette maison?

    Pas besoin de ces ingrédients cosmétiques avec une huile et un vinaigre de qualité. D’ailleurs, une véritable huile d’olive peut se suffire à elle-même pour assaisonner un plat, tout comme un vinaigre balsamique de qualité. (Vous partez en Italie? Bon voyage!)

    En outre, cette "vinaigrette aux plantes aromatiques aromatisée allégée en matières grasses" nous promet d’être allégée en matières grasses, nous laissant supposer que cela est mieux pour notre santé.

    Ce produit est peut-être allégé en matières grasses, mais il a été enrichi en sucre et en ingrédients ultra-transformés, cela en fait donc un produit ultra-transformé à éviter.

    Une vinaigrette maison est si simple à faire que ce type de produit n’a vraiment aucun intérêt. Mais vigilance, car pour faire votre vinaigrette maison, encore faut-il utiliser de vrais condiments de qualité.

    En effet, parfois vous pensez acheter de la vraie moutarde, mais celle-ci est enrichie en dextrose et divers arômes.

    Vous pensez acheter du vinaigre balsamique, mais celui-ci est en fait coloré au caramel et composé d’eau et d’amidon modifié.

    Concernant les huiles aussi il faut être vigilant et préférer les huiles vierges ou extra-vierges première pression à froid, et éviter les huiles raffinées.

    Par ailleurs, pour votre santé, il est conseillé de varier les huiles en alternant l’huile d’olive, l’huile de colza et l’huile de noix pour notamment garantir un apport équilibré en acides gras de qualité.

    Ne vous faites pas piéger, comprenez ce que vous mangez.

  • Manger moins pourrait freiner le vieillissement

    L'analyse du sang de participants à une expérience de restriction calorique révèle qu'ils ont vieilli plus lentement.

    L'analyse récente de données issues d'une étude d'intervention sur la restriction calorique suggère que manger moins pourrait freiner le vieillissement chez l'homme. Cet essai clinique américain appelé CALERIE (Comprehensive Assessment of Long-term Effects of Reducing Intake of Energy) dont les premiers résultats ont été publiés en 2008, fut la première étude contrôlée sur la restriction calorique chez l'homme en bonne santé. Financée par les National Institutes on Aging (NIA), elle a déjà livré plusieurs enseignements, comparant dans certains cas les effets de la restriction calorique seule et ceux de la restriction calorique accompagnée d'exercice physique. Les nouveaux résultats ouvrent des perspectives intéressantes sur la logévité humaine.

    L'idée qu'en mangeant moins on pourrait allonger la durée de vie remonte aux années 1930, lorsque l'Américain Clive Mc Cay réussit à augmenter la vie de rats en restriction calorique, mais supplémentés en vitamines et minéraux pour éviter la malnutrition. Cette expérience est décrite en détail dans cet article de LaNutriton.fr (abonnés) : Calories et longévité, la fantastique découverte.

    Par la suite, les expériences chez l'animal (hors primates) se sont multipliées, donnant les mêmes résultats. Restait à étudier les effets chez nos cousins primates et chez l'homme. Le Dr Roy Walford (1924-2004), qui travaillait sur la restriction calorique et le vieillissement à l'université de Californie (Los Angeles) est à l'origine de Biosphere 2, une expérience au cours de laquelle, du 26 septembre 1991 au 26 septembre 1993, 8 personnes dont Walford ont cherché à subvenir à leurs besoins alimentaires au sein d'une communauté en auto-suffisance. Ils ont consommé au cours de l'expérience un régime alimentaire pauvres en calories mais riche en nutriments. Au cours de la première année, ils ont connu la faim. Au cours de la deuxième année, l'équipe a produit plus d'une tonne de nourriture en plus, l'apport calorique moyen a augmenté et ils ont repris le poids perdu au cours de la première année.  Les marqueurs médicaux ont indiqué que la santé de l'équipe au cours des deux années est restée excellente : baisse du cholestérol sanguin, de la pression artérielle et amélioration du système immunitaire.

     

    "La restriction calorique reste la méthode la plus robuste d'extension de la durée de vie à ce jour pour toutes les espèces, et les données chez l'homme indiquent qu'elle peut bénéficier à certaines personnes", indique Pierre Boutron, auteur de Arrêtons de vieillir.

    Ce que les chercheurs ont trouvé

    Dans l'étude CALERIE, 220 adultes non obèses dont 70% de femmes, âgés de 21 à 50 ans, ont été répartis en deux groupes ; le premier a cherché à réduire son apport calorique quotidien de 25 % sans déficit en nutriments, l'autre pouvant manger à convenance.

    Au départ, leur indice de masse corporelle (IMC) allait de 22 à 27,9. Un IMC normal va de 18,5 à 24,9.

    Le groupe "restriction calorique" n'a réussi à réduire sa consommation énergétique que de 12 % au lieu des 25% prévus. Cela a suffi pour perdre environ 10% de leur poids, et améliorer significativement plusieurs facteurs de risque cardiométabolique, notamment les taux de cholestérol, la pression artérielle, la protéine C-réactive qui rend compte de l'inflammation, et la tolérance au glucose.

    Les nouveaux résultats portent sur l'étude d'échantillons de sang des participants et notamment l'association entre la restriction calorique et les mesures de méthylation de l'ADN des globules blancs. Les prélèvements ont été faits au début de l'étude, puis un an et deux ans plus tard. Les chercheurs ont utilisé 3 horloges dites épigénétiques pour mesurer la méthylation de l'ADN. Ces horloges donnent une indication sur le degré de vieillissement d'un individu. Deux des horloges étaient similaires chez les participants qui mangeaient moins, mais la troisième, appelée DunedinPACE, présentait un ralentissement du vieillissement de 2 à 3%, ce qui, selon d'autres études, se traduit par une réduction de 10 à 15% du risque de mortalité, soit une baisse similaire à celle rencontrée lorsqu'on arrête le tabac, indique le Dr Luigi Ferrucci, directeur scientifique des NIA.

     

     

    Les auteurs de l'étude ne pensent pas que le ralentissement du vieillissement constaté ne s'explique que par le poids perdu : la restriction calorique pourrait ralentir le vieillissement par un impact cellulaire. Cependant, ces résultats bénéfiques même significatifs, sont encore modestes ce qui pourrait s'expliquer, disent les chercheurs, par la brièveté de l'expérience.

    L' étude observationnelle CALERIE Legacy récemment lancée prévoit de suivre les participants à l'essai CALERIE pendant 10 à 15 ans pour voir si l'intervention entraîne des améliorations durables des marqueurs du vieillissement. La restriction calorique peut avoir des effets indésirables. Dans CALERIE, les niveaux d'hormone ont baissé, de même que le métablisme de base et la température corporelle (par diminution des hormones thyroïdiennes). Les membres du groupe en restriction a aussi perdu un peu plus de masse musculaire que les autres, mais ils ont surtout perdu de la masse grasse.

    Une question encore sans réponse est celle de savoir si le jeûne intermittent, le fait de sauter des repas ou de passer une à deux journées sans s'alimenter, entraîne les mêmes changements bénéfiques sur la vitesse de vieillissement que la restriction calorique continue.

  • Peut-on être contaminé par un savon?

    Notamment, un savon dans un lieu public

    La probabilité de contamination d’un savon est intrinsèquement liée à sa composition, qui détermine son pH et sa teneur en eau libre. La plupart des bactéries pathogènes se développent à un pH proche de la neutralité (pH~ 7) avec une tolérance entre 6 et 9. A contrario, un milieu dont le pH est très acide ou très basique ralentit leur croissance.

    Les savons solides, basiques, présentent donc un risque de contamination faible. Ils ne peuvent héberger des microorganismes ni dans leur masse, ni en surface, tant et si bien que la législation en cours via la norme ISO 29621 a établi que l’ajout de conservateurs n’était pas nécessaire. Ainsi, il n’y a pas de risque à utiliser un savon solide qui s’éterniserait sur un évier ou un lavabo dans les conditions classiques d’utilisation.

    La teneur en eau libre (AW= activity of water), susceptible d’être utilisée par les enzymes du métabolisme microbien, a également un impact sur la prolifération microbienne. Plus l’AW d’un produit est élevée et plus ce dernier sera propice au développement de microorganismes. De pH neutre, avec une AW élevée, les gels moussants et les savons liquides sont à risque de contamination, et c’est pour cela que les fabricants industriels y ajoutent des conservateurs. Leur efficacité est évaluée grâce à un test standard normatif (challenge test, norme ISO 11930), afin de garantir que la croissance microbienne est limitée dans des conditions normales de stockage et d’utilisation pendant la durée de vie du produit.

    DISTRIBUTEUR DE SAVON LIQUIDE DANS UN ESPACE PUBLIC

    Plus riche en eau, gel moussant et savon liquide en distributeur sont plus à risque que les pains de savon. Mais cela reste très faible. Antoni Halim/Shutterstock

    Quelle que soit la forme du savon, leur fabrication industrielle requiert de respecter de bonnes pratiques de fabrication (BPF), qui comprennent des contrôles microbiologiques et des tests quand c’est nécessaire, pour évaluer les agents conservateurs. Ainsi, il n’y a pas de risque à utiliser des savons industriels.

    Que penser des ventes de savon liquide en vrac? Un vrai défi pour les points de vente qui assurent le conditionnement et se doivent de garantir le respect de la règlementation ! Ils doivent eux aussi appliquer les bonnes pratiques de fabrication (BPF), disposer de Dossiers d’Information sur les Produits (DIP), notifier les produits et mettre leur nom sur les étiquettes.

    Depuis la loi AGEC relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, les professionnels sont tenus d’accepter les contenants des consommateurs dès lors qu’ils ne sont pas sales ou inadaptés. Le Code de la consommation, article L.120-1, autorise la vente en vrac de produits de consommation courante, sauf exception justifiée par des raisons de santé publique. L’article L.120-2 prévoit quant à lui qu’un affichage en magasin informe les consommateurs sur les règles de nettoyage et d’aptitude des contenants réutilisables.

    Voilà pour la théorie, qui sous-entend des gérants au fait de la législation, et une attention particulière des autorités sanitaires.

    DES CAS DE CONTAMINATIONS TRES RARES

    De rares contaminations peuvent toutefois survenir. Elles trouvent leur origine au niveau industriel, en lien avec des dysfonctionnements des procédés de production, de conditionnement et de stockage qui favorisent le développement de souches de bactéries résistantes en milieu basique comme Cellulosimicrobium, Dietzia, Arthrobacter et Micrococcus (dont le potentiel virulent est peu étudié). L’installation d’équipements de purification d’air et de filtration de l’eau peut apporter un réel bénéfice pour éliminer ce risque.

    Quelques rares cas ont été documentés. Des contaminations de Nesterenkonia lacusekhoensis (Micrococcus) ont par exemple été observées en 2016 au Canada sur des savons de Castille, suite à un changement d’odeur. Ces bactéries aérobies vivent dans des environnements extrêmes à des températures supérieures à 30 °C, sols et eaux hypersalés alcalins, sols désertiques. Bien qu’elles soient peu pathogènes, les savons ont été retirés du marché à la demande du gouvernement canadien.

    Les savons de Castille sont spécifiques car fabriqués selon la technique de saponification à froid, lente et moins polluante en comparaison de la saponification à chaud utilisée pour les savons de Marseille et d’Alep. Ce qui en a fait un milieu de choix pour N. lacusekhoensis. Cependant, à l’heure actuelle, aucune étude ne démontre l’influence de la technique de saponification à froid ou à chaud sur le niveau de risque de contamination.

    D’autres cas de contaminations ont été observés dans des distributeurs de savons liquides et de gels moussants dans l’espace collectif (restaurants ou toilettes publiques). Ici, c’est l’étape de rechargement des distributeurs qui est critique, dans la mesure où elle favorise la pollution par des bactéries fécales dont certaines, comme Escherichia coli, peuvent être responsables de gastro-entérites. Pour éviter ce phénomène, les autorités sanitaires préconisent le nettoyage et la désinfection des distributeurs avant le rechargement.

    UN RISQUE TRES LIMITE

    En synthèse, les contaminations de tous ces produits d’hygiène des mains sont très rares, tout comme les risques de transmission de maladies infectieuses par leur biais.

    Les savons ont un rôle nettoyant et enlèvent l’ensemble des matières organiques à la surface de la peau, y compris les microorganismes. Leur rôle est donc bien différent de celui des produits hydroalcooliques, qui ne lavent pas mais désinfectent (quand la peau est débarrassée des saletés).

    Le savon reste ainsi le moyen le plus simple et le plus efficace pour prévenir la propagation des infections… À utiliser tout de même avec modération, car les lavages excessifs fragilisent le microbiote cutané et le film hydrolipidique de la peau, qui aura plus de difficulté à lutter contre les invasions microbiennes.

    Il est mieux de passer un peu d'eau savonneuse sur le robinet, d'essuyer ses mains après lavage avec un papier propre plutôt qu'un torchon ou en les frottant sous l'air chaud. Il est necessaire alors de changer le torchon au moins tous les jours ou plusieurs fois par jour si l'on est en période d'épidémie et si le torchon est utilisé par plusieurs personnes.

    Ne jetez pas le papier essuie-main: utilisez-le pour ouvrir et fermer la porte des lavabos.

  • MAIGRIR? Quelques astuces pour un ventre plat

    Consultez votre médecin au sujet d'un déséquilibre hormonal

    Le déséquilibre hormonal entraîne tout un tas d'effets secondaires, le ballonnement étant l'un d'eux. Ce n'est pas pour rien que, durant la ménopause, les femmes parlent du ballonnement comme l'un des principaux maux dont elles souffrent. Bien qu'il soit impossible de faire reculer l'horloge biologique ou de retrouver le profil hormonal de ses vingt ans, vous pouvez au moins vérifier que vous êtes dans les limites de la normale -  c'est à votre médecin de vous le dire. Avant de prendre rendez-vous, renseignez-vous sur les symptômes d'un déséquilibre hormonal. Par ailleurs, bien manger et s'exercer sont d'excellentes voies pour atteindre naturellement l'équilibre hormonal et trouver un ventre plat.

    Vérifiez l'état de votre transit intestinal

    Laissez tomber les crucifères pour un ventre plat, sans faire de sport

    Les crucifères sont parmi les légumes les plus sains, mais ce sont aussi malheureusement ceux qui risquent le plus de vous faire gonfler l'estomac.

     À cause de la raffinose, un composé qui dégage des gaz au moment de la décomposition, le brocoli, le chou, le chou-fleur et leurs semblables peuvent sérieusement hypothéquer votre tour de taille. Ne les bannissez pas pour autant de votre menu, mais gardez-les pour les repas où vous pouvez porter des pantalons ou une robe plus ample.

    Dormez davantage pour un ventre plus plat

    Les gens dorment de moins en moins. Or, leur santé s'en ressent – et cela se reflète sur leur tour de taille. Une simple perte de 30 minutes de sommeil peut vous faire prendre du poids, selon une recherche en endocrinologie. Pire, cet excès de poids est plus susceptible d'aller se nicher sur votre ventre. Les chercheurs ont établi que le meilleur cycle de sommeil suit les rythmes circadiens. Dans la mesure du possible, couchez-vous et levez-vous avec le soleil.

    Évitez les aliments transformés

    Les aliments transformés sont l'une des plus importantes sources de sel dans l'alimentation: le pire étant que vous ne vous en rendez peut-être même pas compte! À cause de la manière dont ces aliments addictifs sont conditionnés, le sel se cache dans tout, de la soupe aux sauces pour les pâtes; il n'épargne même pas les sucreries, comme certains gâteaux et biscuits.

    Remplacez ces aliments transformés par des plats faits maison, et votre estomac vous en sera éternellement reconnaissant. Non seulement vous réglerez les problèmes de rétention d'eau liés au sel, mais vous bannirez de votre régime un tas de calories vides et vous perdrez du poids.

    Regardez ce que vous buvez afin de retrouver un ventre plat

    Vous rêvez d'un ventre plat? Regardez ce que vous avez dans votre verre: le lait et les sodas sont une des causes majeures de ballonnement. Environ 65% de la population humaine perd en partie la capacité de digérer le lactose après l'enfance, ce qui veut dire que c'est peut-être à cause du verre de lait chaud que vous avez avalé avant de vous coucher que vous vous réveillez avec un pyjama trop serré.

    Quant aux sodas, diètes ou pas, ils sont tous susceptibles de vous faire gonfler l'estomac à cause des sucres qui entrent dans leur composition et de la gazéification. Essayez de les éliminer, et voyez si votre ventre s'aplatit.

    Buvez de l'eau

    Alors que de nombreuses boissons contribuent à l'expansion de votre tour de taille, une seule vous assure de le voir diminuer: l'eau. Chaque fois que vous avalez des lampées de ce bon vieil H2O, vous envoyez à votre corps un excellent signal: vas-y, tu peux te débarrasser de l'eau que tu retiens. Et vous réduisez du même coup le ballonnement lié à la rétention d'eau. Il a en plus été prouvé que boire de l'eau réduit nos fringales de sucre, diminue notre appétit et nous aide à nous sentir rassasiés plus rapidement.

    Placez un bol de fruits sur le comptoir

    Les fruits tels que les baies, les cerises, les pommes et les oranges sont bourrés de quercétine, un composé naturel qui réduit l'inflammation de l'estomacuillière Et si vous en placez un bol à l'endroit de la cuisine où vous pouvez bien le voir, vous serez plus tenté de piger dedans si vous avez une petite faim. Ou encore, essayez l'un de ces smoothies au déjeuner.

    Des plantes pour donner du goût et réduire votre ventre

    Le fenouil, la menthe poivrée et le gingembre ont tous démontré dans des recherches les effets calmants qu'ils ont sur l'estomacuillière En stimulant les enzymes de la digestion, ils aident la nourriture que vous absorbez à traverser plus vite votre appareil digestif. Et des aliments qui voyagent plus vite, ça veut aussi dire un estomac plus plat. En plus, la menthe poivrée réduit les crampes d'estomac et les gaz, le gingembre combat la nausée et l'inflammation et le fenouil est un diurétique qui vous aide à vous libérer de l'eau que retient votre corps.

    Améliorez votre posture

    Vous tenir avachi met en valeur les rondeurs de votre ventre, alors que vous tenir droit allonge tout votre corps et vous fait paraître à la fois plus grand et plus mince. Vous voulez avoir l'air encore plus plat pour une photo? Usez de ce vieux truc de mannequin et arquez légèrement le dos – cela va obliger votre peau à se resserrer plus étroitement autour de votre estomac, vous faisant ainsi paraître plus mince. D'accord, c'est une réparation temporaire, mais outre qu'elle vous fera mieux paraître, une meilleure posture présente un tas d'avantages pour la santé.

    Détendez-vous

    Le stress fait bondir votre taux de cortisol, une hormone souvent associée à la graisse abdominale puisqu'elle signale au corps que c'est là qu'il faut stocker le gras. Si on ajoute à cela le stress de la vie moderne, vous comprendrez que le cortisol circule sans arrêt dans nos veines. Sur le plan de la santé, ce stress permanent a de très fâcheuses conséquences… sur votre estomac, par exemple.

    D'où la nécessité de prendre du temps chaque jour pour se détendre. Le yoga, la méditation, la marche, la tenue d'un journal, un passe-temps manuel ou faire de la musique sont des activités qui ont fait leurs preuves. Retrouvez plus d'idées pour vous détendre jour et nuit. Prenez garde à la télévision, car elle ne vous aide pas à faire baisser le stress. Au contraire, elle augmente votre niveau de cortisol!

    Pour avoir un ventre plat, débranchez vos appareils électroniques.iStock/BraunS

    Débranchez vos appareils électroniques

    Votre téléphone, votre tablette et votre télé affectent votre tour de taille de bien plus d'une façon. D'abord, le temps que vous leur consacrez, vous ne le passez pas à bruler des calories. Mais les effets vont bien au-delà de l'énergie que vous ne dépensez pas. La lumière bleue des appareils électroniques peut perturber votre rythme circadien ; notre dépendance à ces appareils réduit notre temps de sommeil puisque nous préférons nous gaver de séries sur Netflix plutôt que d'aller nous coucher. Chacun de ces éléments a été lié à un plus haut niveau de graisse abdominale.

    Portez des sous-vêtements amincissants

    Porter des corsets et des culottes amincissantes n'est certainement pas l'idée que l'on se fait généralement du bonheur. Mais il vous suffit parfois d'un simple coup de main pour amincir votre silhouette. Et il n'y a rien de mal à se tourner vers la technologie. Les sous-vêtements amincissants se sont considérablement améliorés ces dernières années grâce à des matériaux plus respirants. De plus, de nombreux styles conviennent désormais aussi bien aux hommes qu'aux femmes.

    Faites le plein de fibres pour un ventre plat

    Les aliments fibreux sont presque une "pilule miracle pour un ventre plat". Les fruits, les légumes et les céréales complètes, particulièrement celles contenant des fibres solubles, ont démontré leur efficacité à réduire le tour de taille. Ajoutons que ces aliments vous rassasient plus facilement, ce qui fait que vous mangez moins et que votre ventre finit lui aussi par perdre du volume.

    Cessez de fumer

    Il vous faut vraiment une raison supplémentaire pour cesser de fumer pour de bon? Parfait : fumer vous fait grossir. Non seulement en allumer une ne vous aide pas à rester mince, le mythe le plus courant concernant la cigarette. Selon de récentes études, les gens qui fument accumulent plus de graisse abdominale.

    Un bon bol de céréales

    Prendre un bon bol de céréales, chaudes ou froides, avec quelques morceaux de fruits et, peut-être, quelques graines et fruits à coque, est l'une des meilleures choses que vous puissiez faire le matin. Préférez les céréales riches en fibres: une portion devrait vous en fournir 3 grammes.

    Et évitez les céréales raffinées, les grains entiers comme l'avoine ou le blé étant bien meilleurs pour la santé. Par-dessus tout, renoncez aux céréales sucrées. À la rigueur, les enfants peuvent en prendre, mais pas une adulte qui surveille son poids et recherche la forme: en faisant grimper puis chuter la glycémie, le sucre provoquera inévitablement fatigue et faim bien avant le repas du midi. Faites attention à ces erreurs qui pourraient ruiner tous vos efforts pour maigrir.