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actualité - Page 9

  • Gâteau aux noisettes, sans four

    12 Parts

    150 g de biscuits aux noisettes (p. ex. pâte brisée)

    60 g de beurre; 1 pincée de cannelle moulue

    4 feuilles de gélatine, 1 citron bio

    200 g de Philadelphia ou autre fromage épais

    70 g de sucre glace; 275 g de yogourt (3.5% m. g.)

    75 g de gelée de groseilles rouges; huile de maïs pour le moule

    Déposez les biscuits dans un sachet de congélation et écraser au rouleau à pâtisserie. Faire fondre le beurre. Mélangez les biscuits émiettés, la cannelle et le beurre fondu. Badigeonnez d’un peu d’huile le fond d’un moule à charnière (Ø env. 26 cm). Y tasser le mélange aux biscuits. Mettre env. 30 min au frais.

    Faire ramollir la gélatine. Lavez le citron sous l’eau chaude et l’éponger pour le sécher. Râpez la moitié du zeste. Coupez le citron en deux et exprimer le jus.

    Mélangez le fromage épais, le sucre glace, le yogourt, le jus du citron et le zeste râpé. Dissoudre la gélatine bien essorée et la mélanger avec 3 c. s. de la crème au fromage frais. Incorporez au reste de la crème.

    Faire chauffer la gelée et brassez jusqu’à ce qu’elle soit bien lisse. Répartir la moitié de la crème sur les biscuits. Incorporez la moitié de la gelée dans la crème. Répétez avec le reste de crème et de gelée. Mettre au moins 4 h au frais.

  • Salade de lentilles au saumon fumé

    Une salade gourmande et riche en protéines.

    Lentilles vertes du Puy; Saumon fumé; Tomates cerise

    Oignon rouge, Concombre; Persil frais

    Huile d’olive ou de noix; Vinaigre de vin

    Sel et poivre

    Cuisez les lentilles selon les instructions du paquet, puis laissez-les refroidir. Coupez le saumon fumé en lanières, les tomates cerise en deux, le concombre en dès et l’oignon rouge en fines tranches.

    Mélangez les lentilles refroidies avec le saumon, les tomates, le concombre, l’oignon rouge et le persil ciselé.

    Pour la vinaigrette, mélangez l’huile d’olive et le vinaigre de vin, salez, poivrez et versez sur la salade.

  • La cerise

    Avec une teneur moyenne de 15% de glucides, la cerise est le plus sucré des fruits rouges, et aussi le plus énergétique. Elle fournit en moyenne 68 kcalories (284 kJoules) aux 100 g.

    A noter que les variétés "acides" (surtout utilisées dans l’industrie, et pour la préparation de cerises à l’eau-de-vie) sont moins sucrées, et donc moins caloriques (50 à 55 kcalories aux 100 g). Les glucides sont essentiellement constitués par du glucose et du fructose (en proportions à peu près égales); le saccharose n’apparaît qu’à l’état de traces, et on note la présence de petites quantités de sorbitol.

    Les protéines ne représentent qu’environ 1% de la composition du fruit, et les lipides (graisses) de constitution, moins de 0,5%, ce qui d’un point de vue nutritionnel n’a guère d’incidence.

    Les acides organiques, moyennement abondants (1% en moyenne) équilibrent la saveur du fruit. Il s’agit pour l’essentiel -85% des acides organiques- d’acide malique (comme dans la pomme) ; on a aussi identifié de l’acide lactique (9% des acides organiques) et de l’acide succinique, mais pratiquement pas d’acide citrique.

    Les tanins ne dépassent pas un taux de 0,1%, mais les variétés acides en renferment deux fois plus (ce qui a bien sûr une incidence sur la saveur).

    Les fibres sont présentes au taux (modéré pour un fruit) de 1,7%. Cellulose et hémicelluloses dominent, suivies par la pectine (0,3 à 0,5%, un peu moins dans les cerises acides).

    Les pigments anthocyaniques (composés mono et diglucosides, et rhamnosides) et des caroténoïdes donnent à la cerise sa couleur rouge caractéristique. Ils ont aussi des propriétés vitaminiques (voir chapitre "intérêt nutritionnel et diététique").

    L’arôme de la cerise est dû à des substances complexes; mélanges d’huiles essentielles (parmi lesquelles on a isolé du benzaldéhyde) et de substances volatiles comprenant notamment du géraniol.

    C’est dans l’eau de constitution du fruit (81% en moyenne) que se trouvent dissous minéraux et vitamines de la cerise.

    Il s’agit d’un fruit plutôt bien pourvu en minéraux (500 mg aux 100 g), et qui fait partie des végétaux riches en potassium (250 mg/100 g). La cerise renferme des quantités non négligeables de calcium (17 mg/100 g), de fer (0,4 mg) et de cuivre (0,1 mg). Son taux de magnésium est modéré, de même que sa teneur en soufre et en chlore. Elle apporte un très grand nombre d’oligo-éléments (zinc, manganèse, nickel, fluor, iode, cobalt, sélénium, etc.).

    L’éventail vitaminique de la cerise est très large.

    Le taux de vitamine C peut varier entre 4 et 21 mg aux 100 g, voire 30 mg ou plus pour certaines variétés, mais se situe le plus souvent aux alentours de 15 mg.

    La provitamine A (ou carotène) atteint 0,4 mg aux 100 g, dans les fruits bien colorés, ce qui est une teneur intéressante pour un fruit. Enfin, toutes les vitamines du groupe B sont présentes, à des taux généralement modérés.

    Les variétés à chair ferme sont parfois mal tolérées (125 g de cerises équivalent à 1 fruit moyen), on les mastiquera soigneusement en évitant de boire de grandes quantités de liquide en même temps.

    On peut aussi les déguster cuites: leurs fibres sont alors très attendries.

    Les pigments anthocyaniques des cerises font partie des colorants alimentaires autorisés et désignés parfois sous le code européen: E 163

    Les atouts santé de la cerise

    Juteuse et bien sucrée, la cerise fournit une quantité intéressante de glucides directement assimilables (glucose et fructose), rapidement utilisés par l’organisme.

    Des propriétés diurétiques et reminéralisantes

    La cerise est réputée pour être diurétique: c’est probablement la conséquence de sa richesse en eau et en potassium, et aussi de la présence du sorbitol, un sucre-alcool d’origine végétale. Du fait de sa richesse minérale, la cerise participe au bon équilibre du milieu interne. Son métabolisme libère des composés alcalins, qui s’opposent à l’action généralement trop acidifiante de l’alimentation actuelle.

    L’infusion de queues de cerises constituerait un puissant diurétique: 30 g de queues bouillies quelques minutes dans un litre d’eau, à prendre à raison de quelques tasses par jour. Mais attention aux excès, un abus peut être irritant et dangereux.

    Un apport vitaminique varié

    Avec une portion de 125 g de cerises, on couvre 20 à 30% de l'apport quotidien conseillé en vitamine C, vitamine dont l’action est renforcée par les pigments anthocyaniques du fruit (parfois appelés "vitamine P").

    Cette même portion de cerises permet d’assurer 25% de l’apport quotidien recommandé en provitamine A, ou carotène (vitamine indispensable au bon état de la peau, antioxydant cellulaire, et probablement facteur protecteur anticancer).

    Enfin, la cerise participe également à la couverture des besoins de l’organisme notamment en vitamine B9 ou acide folique = une portion de 125 g couvre près de 15% de l'apport quotidien conseillé.

    Des propriétés anti-inflammatoires

    Les cerises sont riches en antioxydants, plus précisément en anthocyanines et en cyanidine, qui auraient des effets anti-inflammatoires. (1)

    Sous forme de jus, les effets anti-inflammatoires de la cerise pourraient ainsi réduire les douleurs post-entraînement. (1’)

    Une source de mélatonine

    La cerise Montmorency, aussi appelée griotte, serait une source de mélatonine (l’hormone du sommeil). Dans une étude, des participants ayant consommé du jus de cerise matin et soir pendant 7 jours ont vu leurs niveaux de mélatonine augmenter et leur temps de sommeil s’allonger de 25 minutes en moyenne. (2)

    Des propriétés contre la goutte?

    Des études ont montré des effets intéressants contre la crise de goutte. Manger des cerises, ou boire du jus de cerise pourrait diminuer de 35% le risque de crise. Des chercheurs énoncent l’hypothèse que cet effet serait lié à ses anthocyanines. Mais des études supplémentaires devront être faites pour valider cette hypothèse. (3)

    Intéressante pour la santé buccodentaire?

    Une étude réalisée au Forsyth Dental Center (USA) montre que le jus de cerise peut neutraliser, dans près de 9 cas sur 10, l'activité enzymatique aboutissant à la formation de plaque dentaire (prélude à la carie). L'étude montre que le jus de cerise joue un puissant rôle anti-bactérien au niveau de la bouche.

    Références:

     (1) Antioxidant and antiinflammatory activities of anthocyanins and their aglycon, cyanidin, from tart cherries. Wang H, Nair MG, Strasburg GM, Chang YC, Booren AM, Gray JI, DeWitt DL. J Nat Prod. 1999 Feb;62(2):294-6.

     (1’)Efficacy of tart cherry juice in reducing muscle pain during running: a randomized controlled trial Kerry S Kuehl, Erica T Perrier, Diane L Elliot, and James C Chesnutt. Published online 2010 May 7. doi:  10.1186/1550-2783-7-17

     (2) Effect of tart cherry juice (Prunus cerasus) on melatonin levels and enhanced sleep quality. Glyn Howat, Phillip G. Bell, Jamie Tallent, Benita Middleton, Malachy P. McHugh, Jason Ellis. European Journal of Nutrition December 2012, Volume 51, Issue 8, pp 909–916 | Cite as

     (3) Cherry consumption and decreased risk of recurrent gout attacks. Yuqing Zhang, Tuhina Neogi, Clara Chen, Christine Chaisson, David J. Hunter, Hyon K. Choi. 28 September 2012 https://doi.org/10.1002/art.34677.

    Comment choisir les cerises?

    Vérifiez que les pédoncules (tiges) soient bien verts et attachés. De plus il faut que les fruits soient brillants et colorés.

    Faites attention aussi aux trous de ver, et aux meurtrissures.

    Conservation

    Il est préférable de les consommer dans la journée qui suit l’achat, même s'il est possible de les conserver quelques jours.

    A température ambiante, elles se gardent 3 à 4 jours et dans le bac du réfrigérateur pendant 5 jours à condition de les ranger dans une boîte hermétique. Et pour plus de saveur, les sortir minimum 20 minutes avant consommation.

    Comment préparer les cerises?

    Les cerises sont très simples à préparer:il suffit de les laver et de les manger (tout en faisant attention à ne pas avaler le noyau bien sûr). Une fois lavées, elles doivent être consommées dans la foulée, sous peine de les perdre.

    Pour dénoyauter les cerises, il faut enlever le pédoncule, faire une petite incision en forme de croix à la base du fruit (à l’opposé de la tige), puis à l’aide d’une baguette chinoise (ou un instrument qui y ressemble), expulser le noyau en réalisant une petite pression là où se trouvait la tige.

    Cuisine?

    Les cerises se consomment le plus souvent crues, mais il est possible de les incorporer dans des recettes, sucrées le plus souvent mais aussi salées.

    Pour réaliser une confiture, il faudra les cuire entre 10-15 minutes dans un confiturier ou une marmite.

    Pour un coulis, rien de plus simple: les cuire 8 à 10 minutes dans une casserole.

    Les cerises s’associent très bien aux entremets, mais aussi aux volailles, gibiers, au porc ou encore au veau.

    Il vaut mieux choisir, alors, des cerises acides.

  • CE QU'IL FAUT SAVOIR

    Sur l'abominable attentat contre les bébés… Ce jour du 8 juin 2023 ne pourra pas être oublié…. ignominieuse attaque dans les jardins de l’Europe, près du lac d’Annecy.

    Une horreur profonde, une douleur pour la FRANCE… mais, cela n'empêche pas de voir la réalité en face.

    Le suspect remplit les bonnes cases, c’est un Syrien demandeur d’asile, parfaitement dans son droit, c’est la porte-parole de Moussa le Tripoteur qui nous l’apprend. Nous sommes en présence d’une authentique chance!

    Il serait installé en Suède depuis dix ans. Il y avait obtenu le statut de réfugié. Un gars sympa, à deux doigts de se faire médailler pour insertion particulièrement réussie, comme son frère, le pousseur du petit garçon sous le TGV. À la fin de novembre 2022, il avait fait une demande d’asile auprès de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides. Tant il aime la France.

    L’assaillant a “bondi”, comme tout bon coranique… “il a commencé à hurler, il s’est dirigé vers les poussettes et a commencé à assener des coups de couteau à répétition sur les petits” a dit un témoin.

    Cette attaque sur des enfants est le sommet de l’abomination. Remercions les policiers pour le courage dont ils ont fait preuve en interpellant l’assaillant

    MAIS

    C’est un chrétien revendiqué, il a poignardé au nom du Christ, donc l’affaire est entendue!

    En effet, quand on l’observe, il a la panoplie du parfait disciple de Jésus, la barbe, la tenue noire, le keffieh, le bermuda, le couteau pour partager le pain. Tous les indices concordent.

    Moussa l’admet, il y a eu un dysfonctionnement de ses services, ils ont trop tardé pour lui signifier le rejet de sa demande et l’autre, à force d’attendre, s’est énervé. Voilà!

    C’est encore la faute à pas de chance, c’est le concours de circonstances malencontreux.

    Surtout que la situation est sous contrôle, la diffusion des images de ce non-événement est interdite. La France peut être fière d’avoir des dirigeants à l’avant-garde de la libre circulation de l’information.

    Et pour paraphraser Julien Perlinpinpin, s’il n’y a pas d’images, c’est que ça n’a pas eu lieu!

  • Nutri-score

    le Nutri-score évolue régulièrement pour améliorer ses performances et prendre en compte les évolutions les plus récentes en matière de nutrition, comme le montre sa dernière mise à jour.

    Un Nutri-score mis à jour pour être plus performant

    La récente mise à jour de l’algorithme du Nutri-score par un comité scientifique composé d’experts européens indépendants a permis de corriger certaines des « limites » identifiées depuis sa mise en place et d’améliorer encore sa cohérence avec les recommandations nutritionnelles actuelles de santé publique.

        Modifications pour les aliments solides:

        les produits riches en sel ou en sucre sont finalement classés moins favorablement;

        les céréales de petit déjeuner à teneur relativement élevée en sucre ne peuvent plus être classées A et passent en C;

        les produits laitiers sucrés sont moins favorablement classés;

        les pains complets sont principalement classés A alors que les pains raffinés se répartissent entre B et C (selon leur teneur en sel);

        L’huile d’olive passe en B ainsi que les huiles végétales à faible teneur en acides gras saturés (colza, noix, tournesol oléique). L’huile de tournesol passe en C. Les autres produits de la catégorie demeurent inchangés;

        Les noix et graines sans sel ni sucre ajoutés, sont classées en A ou B, alors que les versions salées et/ou sucrées sont en moyenne en C ou même D;

        Les plats composés (plats prêts-à-manger, pizzas, etc.) passent en moyenne des classes A/B aux classes B/C ou même D pour certaines catégories de produits notamment les pizzas;

        Les fromages à pâte dure à faible teneur en sel (type Emmental) sont maintenant classés C; les autres fromages restent D ou E en fonction de leur contenu en sel et en acides gras saturés;

        La viande rouge est moins bien classée et se retrouve globalement dans des classes de notes inférieures à celles de la volaille et du poisson.

        Modifications pour les boissons :

        Les laits de vache écrémés et partiellement écrémés sont en majorité classés B et le lait entier C;

        Les boissons lactées sucrées (laits aromatisés), ne peuvent plus être A ou B et se retrouvent principalement en D et E (certains à faible teneur en sucre en C);

        Les boissons fermentées à base de lait (incluant les yogourts à boire sucrés et aromatisés) ne peuvent plus être A et sont différenciées en fonction de la teneur en sucre entre C et E;

        Les cacaos et cafés en poudre sont inclus comme boissons pour le calcul de leur Nutri-score si leur déclaration nutritionnelle est indiquée comme consommée (c’est-à-dire après reconstitution avec du lait ou de l’eau) plutôt que comme vendue et se retrouvent moins bien classées;

        Les boissons à base de plantes (soja, amande, avoine, riz…) ne sont plus classées en A comme actuellement mais se distribuent entre B e E;

        Les boissons sucrées avec des quantités très limitées de sucre (<2 g/100mL) passent en B, tandis que celles avec des quantités élevées de sucre sont maintenues en D/E;

        Les boissons contenant des édulcorants sont pénalisées et se trouvent classées au moins en C (voire D ou E si elles contiennent des édulcorants et du sucre).

    Récemment, 320 scientifiques et professionnels de santé ont publié un rapport reprenant l’ensemble des arguments scientifiques robustes en faveur du Nutri-score. Ils y pointent également la forte demande sociétale justifiant le choix du Nutri-score au niveau européen.

    Un intense lobbying anti-Nutri-Score

     

    Dès la naissance du Nutri-score et sa proposition, en 2014, par les scientifiques, de puissants lobbys qui ont tenté de bloquer sa mise en place. A l’issue d’une bataille qui a duré près de 4 ans, ce logo a finalement été adopté en France et dans six autres pays européens, mais sur une base volontaire. La réglementation européenne empêche en effet les états-membres de rendre obligatoire un logo d’information nutritionnelle.

    Si aujourd’hui plus de 900 marques en France l’ont adopté (ce qui correspond à 60 % du marché alimentaire), il n’est que facultatif et certaines grandes firmes refusent toujours de l’afficher sur leurs produits.

    A l’origine des pressions anti-Nutri-Score, on retrouve plusieurs grandes entreprises alimentaires qui s’opposent depuis toujours à son implémentation (Ferrero, Lactalis, Coca-Cola, Mars, Mondelez, Kraft…) ainsi que certains secteurs agricoles, notamment ceux du fromage et des charcuteries et leur puissante représentation européenne (COPA-COGECA).

     

    Leurs actions de lobbying sont relayées au niveau des structures européennes par divers partis politiques et des politiciens, et surtout par le gouvernement italien (particulièrement depuis les dernières élections italiennes) instrumentalisant Nutri-score comme un complot de l’Europe contre les produits "made in Italy".

    Bien que ce lobbying s’appuie sur des arguments non scientifiques, il semble avoir été suffisamment efficace pour amener la Commission européenne à ne pas tenir ses engagements concernant le calendrier de l’évolution de la réglementation européenne concernant l’étiquetage nutritionnel des aliments.

    En outre, les déclarations de certains de ses représentants laissent entendre que la Commission pourrait finalement ne pas retenir le Nutri-score comme logo nutritionnel obligatoire pour l’Europe, considérant qu’il serait trop "polarisant".

    Il est pourtant clair que le Nutri-score dans sa version mise à jour est un moyen simple et efficace d’aider les consommateurs à tendre vers des choix alimentaires plus favorables sur le plan nutritionnel. Ce faisant, ils réduisent leur risque de développer bon nombre de maladies chroniques liées à la nutrition (obésité, maladies cardiovasculaires, diabète, certains cancers…), lesquelles constituent des problèmes de santé publique don le coût humain, social et économique majeur n’est plus à démontrer.

    Espérons donc que la Commission européenne prendra en considération les données issues de la science pour motiver une décision en faveur de la santé publique plutôt que de la défense d’intérêts économiques ou politiques.

    Commission européenne: maintenant tu sais pourquoi les Français votent NON

  • Exposition alimentaire au plastique

     méfions-nous des fausses solutions de remplacement

    Auteurs;  Xavier Coumoul - Professor of Toxicology and Biochemistry, Université Paris

    Jean-Baptiste Fini; Professeur du MNHN, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)

    Nicolas Cabaton; Chercheur en Toxicologie, Inrae

    Sylvie Bortoli; Ingénieur de Recherche, Université Paris Cité

    The Conversation - CC BY ND

    Une autre contamination, invisible, existe et affecte l’être humain et sa santé, et les écosystèmes: celle des microplastiques et des nanoplastiques.

    Cette contamination provient de l’érosion des macroplastiques qui conduit à la formation de particules plus petites. Dans la littérature scientifique, les microplastiques sont souvent définis comme des particules dont les tailles ou dimensions ne dépassent pas 5 mm, sans limite inférieure définie.

    Pour les nanoplastiques, celles-ci ne doivent pas être supérieures à 0,1 micron soit 1/10000e de millimètres. De manière assez instinctive, il était facile d’anticiper que les particules les plus petites puissent pénétrer dans les organismes, mais cette démonstration n’avait jamais été faite jusqu’à récemment.

    Des microplastiques dans le sang humain

    En 2022, une étude entreprise par plusieurs équipes néerlandaises a démontré pour la première fois la présence de microplastiques dans le sang humain de 22 volontaires sains à une concentration moyenne de 1,6 mg/L.

    Cette détection concerne des plastiques de nature très différente: le polyéthylène téréphtalate (PET), qui compose par exemple les bouteilles d’eau, le polyéthylène, utilisé pour produire des contenants alimentaires, et le polystyrène, employé pour emballer les produits frais et pour les pots de yaourt par exemple.

    Il est à noter que l’étude s’est uniquement focalisée sur des particules dont la taille est supérieure à 700 nm et qu’aucune information n’est encore disponible pour les particules de taille inférieure, dont de nombreuses formes de nanoplastiques.

    Des effets –aussi-  sanitaires chez l’animal

    (…)

    Migration dans l’aliment ou la boisson

    Comment expliquer cette contamination de volontaires sains? Elle provient tout simplement de la chaîne alimentaire, bien que cette voie d’exposition aux microplastiques soit encore difficile à caractériser ou à quantifier avec des résultats extrêmement variables allant de 0,2 mg par an à 0,1-5 g par semaine.

    De très nombreuses études (plus de 1000) démontrent toutefois clairement une migration dans l’aliment ou la boisson de plusieurs molécules depuis les plastiques à leur contact. C’est le cas par exemple des bouteilles de sport réutilisables en plastique qui relarguent de très nombreux composés, d’autant plus que ces contenants sont lavés au lave-vaisselle.

    Une manière efficace de prévenir les risques que pourrait représenter la présence de microplastiques et de nanoplastiques pour notre santé serait de réduire les expositions, en particulier au niveau du bol alimentaire. Une évolution des pratiques à l’échelle de chaque consommateur est essentielle, notamment pour les organismes les plus vulnérables comme les embryons, les fœtus, les jeunes enfants ou les adolescents dont les systèmes de détoxication sont immatures et pour lesquels les processus de développement sont en cours.

    D’autant plus que l’exposition de ces populations par unité de masse corporelle est plus élevée que celle d’un adulte, majorant les risques pour leur santé.

    Pistes de pratiques plus vertueuses

    Un tel changement passe par la réduction de la consommation de produits transformés ou bruts emballés, la moindre utilisation de contenants en plastique ou composés en partie de plastique (type gobelet en carton, cartons de pizzas) ou la diminution du stockage ou de la cuisson ou du réchauffage d’aliments dans des contenants en plastique – par exemple par utilisation d’un four aux micro-ondes.

    CAR IL EST BIEN DEMONTRE QUE LA CHALEUR FAVORISE LA DETERIORATION DES COMPOSANTS EN PLASTIQUE ET LEUR MIGRATION DES PARTICULES DANS LES ALIMENTS.

    Ces pratiques vertueuses permettraient aussi de baisser la charge globale de notre environnement et de nos écosystèmes en micro et nanoplastiques conduisant naturellement à une diminution de la contamination de notre bol alimentaire.

    En 2025, un versant de la loi "Egalim" s’appliquera à la restauration collective (spécialement les cantines scolaires) avec l’interdiction des contenants en plastique à usage unique.

    Pour quelles alternatives? Le choix de matériaux de substitutions comme le verre, l’acier inoxydable ou les contenants en cellulose (composant de la paroi des végétaux), bambou ou bioplastiques, revient aux communes.

    L’illusion des bioplastiques

    Les contenants en bioplastique constituent une solution de remplacement pratique, largement utilisée par l’industrie agroalimentaire, en raison d’un poids plus léger que les contenants historiques et supposés inertes en inox ou en verre.

    En quoi consistent ces matériaux ? Les bioplastiques sont issus de plantes mais sont mélangés à des matériaux synthétiques afin d’obtenir des produits dont l’étanchéité est équivalente à celle des plastiques classiques.

    Du fait de leur PREFIXE "BIO", ILS DONNENT AU CONSOMMATEUR L’ILLUSION D’UN PRODUIT NATUREL ET SANS RISQUE POUR LA SANTE. Sur le plan réglementaire, ils devraient subir les mêmes tests que les autres contenants en plastique, et leur migration vers le contenu alimentaire est aussi limitée à 60 mg/kg de denrées.

    Malheureusement, un nombre restreint de tests (principalement sur les effets sur l’ADN) sont réalisés et aucun n’est entrepris quant à leurs potentiels effets de perturbateurs endocriniens. Ainsi, leur innocuité pour l’être humain n’est aucunement prouvée au regard de la littérature scientifique la plus récente. Enfin, pour ce qui est de leur biodégradabilité, elle génère dans tous les cas des microplastiques.

    Gare aux "alternatives"

    Ces éléments sont importants à rappeler dans un contexte où des alternatives sont parfois proposées pour limiter l’impact environnemental de toutes formes de pollutions (biocarburants, hydrogène « vert », cigarettes électroniques…) sans une évaluation correcte et aboutie de leur effet propre. Ainsi, le remplacement du bisphénol A par d’autres bisphénols (S, F…) soulève de nombreux questionnements dans la communauté scientifique, du fait des propriétés analogues ou des effets néfastes de ces substituts qui sont de plus en plus décrits.

    Compte tenu de leur origine et de leur mode de fabrication, il apparaît légitime que la question soit aussi posée pour les "bioplastiques", afin que le grand public ne devienne pas à ses dépens source de contamination de l’environnement en voulant pratiquer des écogestes. L’ajout de sacs plastiques à usage unique dits "biodégradables" ou "compostables" dans les composteurs domestiques devrait ainsi être proscrit, estime l’Anses, la dégradation totale de ces produits n’étant pas garantie lors du processus de compostage.

    Nous considérons que les collectivités devraient également être bien informées de la nature des bioplastiques utilisés pour la restauration collective, afin de prendre les décisions politiques plus adaptées sur ce dossier qui concerne des millions de personnes dont des enfants, particulièrement vulnérables aux expositions environnementales.

  • Quand je dis que l’eau du robinet est souvent contaminée

    Norovirus est l'un des cinq genres existants de la famille des Caliciviridae. On distingue à ce jour 7 génogroupes subdivisés en plusieurs génotypes, mais certaines souches restent encore non classées. Les Norovirus sont très résistants dans le milieu extérieur et ont une grande capacité de survie sur les surfaces.

    L'homme est le réservoir des Norovirus humains qui sont excrétés en grande quantité dans les selles des personnes infectées. Ces virus persistent dans le milieu extérieur et ils sont résistants à certains traitements d'épuration qu'ils soient physiques ou chimiques. Des pluies abondantes diminuent le temps de séjour des eaux usées dans les stations d'épuration, permettant une plus grande libération de particules virales dans les eaux traitées.

    La transmission à l'homme peut se faire en ayant un contact direct avec une personne malade, en touchant des surfaces ou des objets contaminés par des Norovirus et en portant ensuite ses doigts à la bouche, ou en consommant des aliments ou des liquides contaminés par des Norovirus (les aliments peuvent être contaminés à la source comme les huîtres ou lors de leur préparation par un personnel infecté).

    Clinique:

    Après contamination, l'incubation qui peut varier de 4 à 77 heures, est en moyenne de 24 à 48 heures. L'infection par le norovirus se caractérise par un tableau associant nausées, vomissements, diarrhée, fièvre modérée et douleurs abdominales, et le taux d'asymptomatiques a pu être estimé de l'ordre de 20%. En général, la maladie dure d'un à trois jours.

    La déshydratation est la complication la plus importante de l'infection. Elle survient surtout chez les très jeunes enfants, les personnes âgées et les personnes atteintes d'une maladie grave préexistante. Chez le sujet immunodéprimé, les norovirus peuvent être responsables d'infections chroniques parfois sévères avec une excrétion prolongée du virus dans les selles.

    Épidémiologie :

    Le Norovirus est le virus le plus fréquemment responsable de TIAC. La contamination des aliments se fait par le biais d'eau souillée ou lors de la manipulation des aliments par une personne porteuse du norovirus. Les norovirus seraient impliqués dans 10 à 26% des TIAC. Tous les types d'aliments peuent être en cause. Les TIAC sont dues à des norovirus de génotype II autre que GII.4, et dans 37% des cas, les TIAC sont des infections mixtes où le génotype GII.4 est incriminé. Les norovirus GI, sont généralement associés à des épidémies d'origine alimentaire, hydrique ou environnementale car supposés plus résistants aux facteurs environnementaux que les norovirus GII. Les norovirus GI sont ainsi souvent retrouvés dans les épidémies consécutives à la consommation de coquillages crus.

    Pour les voyageurs, la base de la prévention repose sur l'observation des règles d'hygiènes alimentaires, à savoir :

        se laver fréquemment les mains à l'eau et au savon, en particulier avant toute prise alimentaire ou après être allé aux toilettes ;

        éviter l'usage des serviettes collectives ;

        ne manger que des aliments cuits et encore chauds ;

        éviter de manger des aliments servis à la température ambiante ;

        éviter la consommation de poissons, coquillages, ou fruits de mer autrement que bien cuits ou frits ;

        peler soigneusement, à défaut cuire ou désinfecter les fruits et légumes ;

        évitez les produits laitiers et les jus de fruits non pasteurisés ;

        ne boire que de l'eau minérale en bouteille capsulée ou de l'eau traitée (par chloration, par Troclosène sodique ou par ébullition) ;

        les boissons gazeuses en bouteilles ou en boîtes commerciales scellées non ouvertes ainsi que les boissons faites à partir de l'eau bouillie servies très chaudes comme le café et le thé sont généralement sûres ;

        ne pas consommer de glaçons, de crèmes glacées ou sorbets en vente sauvage.

    Dans le cadre d'une croisière, les recommandations des CDC sont les suivantes :

        Si vous êtes malade, signalez-le.

            Avant le voyage, si vous êtes malade : demandez à votre compagnie de croisière s'il existe d'autres options de croisière et consultez un médecin pour savoir si vous pouvez naviguer en toute sécurité.

            Pendant le voyage, appelez le centre médical du navire et suivez les recommandations du personnel médical.

        Lavez-vous souvent les mains

            Pour éviter de vous exposer et d'exposer les autres à tout ce qui peut causer des maladies et propager des germes.

            Quand? Lavez-vous les mains souvent, mais surtout après être allé aux toilettes et avant de manger ou de fumer.

        Quittez les lieux si vous voyez quelqu'un tomber malade (vomissements ou diarrhée).

        Signalez-le au personnel de la croisière s'il n'est pas déjà au courant.

    Source : Food Safety News