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actualité - Page 5

  • Un composé alimentaire commun augmenterait la longévité

    Elle ouvre potentiellement la voie au développement d’une nouvelle gamme de compléments alimentaires favorisant le vieillissement en bonne santé.

    Une étude a montré que le phytoène, un caroténoïde présent dans les aliments. Ce coposé, dont l’apport quotidien par le biais des aliments est largement supérieur à celui des autres caroténoïdes. De précédentes recherches ont également montré qu’il possède une excellente biodisponibilité, en étant notamment détecté à des concentrations élevées au niveau du plasma et des tissus. Des études ont également suggéré qu’il possède des effets de protection anti-UV pour la peau. tels que les carottes et les oranges. Le composé protégerait notamment les tissus des dommages oxydatifs et des plaques protéiniques toxiques caractéristiques d’Alzheimer. Ces résultats pourraient ouvrir la voie au développement d’une nouvelle gamme de compléments alimentaires favorisant le vieillissement en bonne santé.

    Les caroténoïdes sont des pigments tétraterpéniques présents dans les fruits et les légumes oranges, jaunes ou rouges tels que les tomates, les carottes, les poivrons, les oranges, les abricots, etc. Ils sont également synthétisés par certaines microalgues ainsi que par des animaux tels que les saumons et les moules.

    Mis à part la pigmentation, ils jouent un rôle essentiel dans les processus de développement des plantes, ainsi que dans leur résilience aux changements environnementaux. Ils capturent par exemple la lumière et jouent un rôle photoprotecteur. Ils interviennent également dans l’attraction des pollinisateurs et des disperseurs de graines. Pour les humains, il s’agit d’importants composés nutritionnels, jouant par exemple le rôle de précurseurs de la vitamine A.

    Des études ont montré que ces composés possèdent de nombreuses propriétés bénéfiques pour la santé et réduisent le risque de développer un large éventail de pathologies, allant du cancer aux maladies cardiovasculaires, en passant par les affections cutanées et osseuses, les troubles oculaires et métaboliques ainsi que les maladies neurodégénératives. Ils sont donc largement explorés pour le développement de compléments alimentaires, de nutraceutiques et de produits cosmétiques.

    Cependant, contrairement aux autres caroténoïdes, il est incolore et sa bioactivité dans notre organisme était jusqu’ici peu explorée. "On ignorait en grande partie si le phytoène a une bioactivité affectant la santé. De plus, on ne savait rien de son effet sur le vieillissement et les maladies liées à l’âge", explique l’équipe de la nouvelle étude dans son rapport, publié dans la revue Antioxydants.

    UNE AUGMENTATION DE 18,6 % DE LA LONGEVITE

    Les chercheurs de la nouvelle étude (de l’Université de Séville et de l’Université du Kent) ont évalué le potentiel de bioactivité du phytoène sur plusieurs marqueurs du vieillissement, y compris la protéotoxicité liée à la maladie d’Alzheimer et le stress oxydatif.

    Pour extraire le composé, ils ont sélectionné la Dunaliella bardawil et la Chlorella sorokiniana, des microalgues largement étudiées et commercialisées pour leur capacité à accumuler des caroténoïdes. Plus spécifiquement, les deux espèces peuvent accumuler des concentrations élevées de phytoène (entre 45 et 47 % de la teneur totale en caroténoïdes).

    L’équipe a constaté que le phytoène induisait une résistance accrue au stress oxydatif et à la toxicité des plaques de protéines bêta-amyloïdes, caractéristiques d’Alzheimer. Plus précisément, la paralysie a été réduite de 37%, de 40% et de 43% avec l’utilisation des extraits riches en phytoène produits par D. bardawil et C. sorokiniana et pour le phytoène pur, respectivement.

    Étant donné que la protéotoxicité et le stress oxydatif jouent tous deux un rôle central dans la progression du vieillissement, les experts ont supposé que le composé pourrait aussi améliorer la longévité. "Nos résultats montrent pour la première fois dans ce modèle que le phytoène a une bioactivité et protège contre le vieillissement, et suggèrent que les micro-algues contenant du phytoène peuvent être utilisées pour produire des aliments ou des suppléments qui favorisent un vieillissement sain", estiment les chercheurs. Toutefois, ces résultats sont encore préliminaires et des questions restent sans réponses, notamment en ce qui concerne les mécanismes exacts sous-tendant les effets bénéfiques du phytoène. Les experts prévoient de rechercher des financements afin de poursuivre leurs travaux dans ce sens.

    Source: Antioxydants

  • Info pour l'Aveyron

    Foyer de rougeole à Millau

    En France, depuis le 17 septembre, 11 cas de rougeole (10 enfants de 8 mois à 10 ans et 1 adulte) ont été signalés à l’Agence Régionale de Santé sur le secteur de Millau en Aveyron, la majorité des cas n’est pas vaccinée ou n’avait pas un schéma vaccinal complet.

    Selon la presse, les premiers cas ont été signalés entre le Pôle petite enfance de Millau et le centre d'accueil pour enfant La Calandreta.

    Pour éviter une propagation de cette maladie très contagieuse, l’ARS rappelle qu’il est important que chacun vérifie son statut vaccinal et applique les gestes barrières en particulier en présence de personnes fragiles qui ne peuvent pas bénéficier de la protection vaccinale (nourrissons, femmes enceintes, personnes immunodéprimées).

    Source: ARS Occitanie, Le Journal de Millau, La Dépêche

  • Confiture de prunes à l'ancienne

    500 g de prunes rouges; 400 g de sucre, 1 gousse de vanille

    1 jus de citron

    Lavez et dénoyautez les prunes. Vous devenez obtenir 500 g de "chair". Les déposer dans une marmite.

    Versez le sucre et gratter les grains de la gousse de vanille (ajouter la gousse grattée pour encore plus de saveurs), ajoutez le jus du citron

    Portez à ébullition puis, une fois que le mélange bout, baissez le feu et laissez cuire environ 30 minutes en remuant de temps en temps pour que ça n'accroche pas.

    Tester la confiture: déposez quelques gouttes dans une assiette, si la confiture coule trop vite, laisser cuire encore quelques minutes. Si elle se fige, elle est prête.

    Mettre en pot et les retourner aussitôt. Laissez refroidir puis conserver à l'abri de la lumière et de l'humidité.

    L'astuce du chef

    Le jus d'un citron aide à une meilleure conservation des fruits.

  • Pourquoi le lait déborde-t-il toujours de la casserole

    ...mais jamais l’eau?

    (les questions bêtes, ça n’existe pas!)

    Auteur: Christophe Lavelle - Chercheur en biophysique moléculaire, épigénétique et alimentation, CNRS UMR 7196, Inserm U1154, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)

    The Conversation - CC BY ND

    Dans l’intention de préparer une crème anglaise ou, plus rarement de nos jours, de stériliser du lait cru acheté directement à la ferme, vous avez mis du lait à chauffer sur le feu, et quelques minutes d’inattention plus tard, c’est le drame: la moitié du liquide a quitté la casserole et s’est répandu sur le fourneau, avec un "psssshhhhh" qui n’a pas manqué d’avertir vos oreilles, doublé d’une odeur de brûlé caractéristique, annonciatrice des longues minutes qu’il va falloir maintenant passer à gratter pour nettoyer tout ça.

    Pourtant, vous le saviez, que le lait est particulièrement sournois: l’expression "à surveiller comme du lait sur le feu" a bien une origine.

    Mais les faits sont là: vous vous êtes encore fait avoir, et ça ne sera pas la dernière fois.

    Mais au fait, pourquoi cette tendance au débordement, alors qu’une casserole d’eau ne posera jamais de problème (tout au plus fera-t-elle s’agiter le couvercle et génèrera quelques éclaboussures lors d’une ébullition particulièrement poussée)?

    Tout simplement du fait de la composition particulière du lait, qui au-delà de ses 90% d’eau, contient 10% de substances diverses dont certaines lui confèrent un pouvoir moussant.

    Car oui, pour que ça déborde, il faut non seulement des bulles (ce que fait l’ébullition, y compris dans la casserole d’eau), mais surtout que celles-ci soient stables, autrement dit forment ce qu’on appelle une mousse.

    Pour ça, la présence d’un "tensioactif" est nécessaire, à savoir une molécule qui aime se positionner à l’interface entre l’air et l’eau, permettant ainsi de stabiliser les bulles dans le liquide. Qui joue donc ce rôle dans le lait?

    Principalement les protéines, qui du fait de leur composition en acides aminés dont certains sont hydrophiles (c’est à qui dire qui aime l’eau) et d’autres hydrophobes (qui "fuient" l’eau), vont venir se positionner autour des bulles de vapeur d’eau créées par l’ébullition.

    Mais il y a pire, car ces protéines ne se contentent pas seulement de faire mousser le lait (ce qui est une bonne chose quand on pense au cappuccino) mais elles peuvent également coaguler, formant une couche solide à la surface du lait: c’est la fameuse "peau" (épaissie par les globules gras du lait qui remontent eux aussi à la surface, poussée d’Archimède oblige). Cette couche, qui empêche les bulles d’éclater et se vider de leur gaz, va être petit à petit poussée vers le haut de la casserole… et pshhhhhhhhhh…

    Les cuisiniers avertis remarqueront qu’il arrive peu ou prou la même chose quand on fait cuire des pâtes; l’eau, qui ne mousse jamais "seule", se met ici aussi à déborder bruyamment sur le fourneau.

    La cause? L’amidon des pâtes, qui bien qu’étant un glucide et non une protéine, va entraîner un effet un peu similaire en créant une fine couche gélatinisée à la surface du liquide, couche poussée par les bulles de vapeur jusqu’à ce que… pshhhhhhhhhhh…

    Comment éviter ces accidents? D’abord, évidemment, en surveillant la cuisson (du lait, des pâtes, etc.) pour retirer à temps la casserole du feu. Ensuite, il existe des astuces pour gagner (un peu) en tranquillité: en premier lieu, rien ne sert de mettre le feu "à fond"» pour aller plus vite: une ébullition modérée sera amplement suffisante pour chauffer le lait et laissera plus d’opportunité aux bulles d’éclater au fur et à mesure de leur formation, ce d’autant plus qu’on aura pris soin de choisir une casserole d’un grand volume (par rapport au volume du liquide).

    Après, certains préconisent de poser une cuillère en bois sur la casserole pour "casser" la mousse et/ou la peau qui atteignent le haut. (méthode que j'utilise)

    Si cette astuce permet en effet parfois de limiter les dégâts, elle ne constitue en rien une garantie suffisante pour se permettre d’aller bouquiner pendant la cuisson du lait.

    Enfin, il existe un ustensile fort justement nommé "anti-monte-lait". Il s’agit tout simplement d’une coupelle un peu lourde (en métal ou en porcelaine) qui reste au fond de la casserole: les (petites) bulles qui se forment vont alors être piégées sous la coupelle, et se rassembler en une grosse bulle jusqu’à ce que celle-ci soit de taille suffisante pour soulever la coupelle et être libérée vers la surface.

    L’avantage? Il est double, car non seulement les grosses bulles, plus instables que les petites, éclatent facilement et ne forment pas de mousse, mais elles ont aussi une "force" suffisante pour casser en partie la peau. Troisième avantage: en se soulevant puis retombant en permanence, le disque fait du bruit… qui vous avertit qu’il serait bon de venir un peu surveiller ce qui se passe!

    RAPPEL:

    Faire bouillir du lait frais cru

    Verser le lait dans une casserole et faire chauffer en surveillant (voir ci-essus)

    Laissez "monter" jusqu'à rabord et retirez sur le côté pour qu'il "redescende" puis remettre sur le feu et attendez environ 1 minute qu'il "remonte" dans la casserole avant de l'éteindre.

    La méthode que j'ai toujours utilisée enfant et…. encore aujourd'hui

  • Quand la récolte de haricots est bonne

    pensez aux conserves pour l’hiver – méthode à l'ancienne

    La conservation par le sel, aussi appelé salage, consiste à soumettre un produit alimentaire à l’action du sel soit en le répandant directement à la surface de l’aliment (salage à sec) soit en l’immergeant dans une solution d’eau salée (saumurage) : un procédé naturel et écologique qui permet de freiner ou de bloquer le développement microbien.

    Le matériel et les ingrédients pour la recette

    un saloir en grès ou des bocaux en verre

    des haricots verts bio

    du sel (beaucoup)

    Effilez les haricots verts et les laver. Faites-les bouillir dans un grand récipient de l’eau salée. Y plonger les légumes.

    Quand l’ébullition reprend, les sortir, les égoutter et les faire sécher à plat sur un ou plusieurs torchons propres en fonction de la quantité de haricot verts à disposition.

    Mettre les haricots verts ainsi blanchis et séchés dans le pot en grès.

    Versez de l’eau de façon à ce que tous les haricots soient immergés mais pas plus haut, et étalez un torchon propre par dessus.

    Couvrir ce torchon d’un lit de gros sel (environ 1/2 cm d’épaisseur pour la première couche. Refermez le couvercle jusqu’à la prochaine cueillette.

    À noter que si vous mettez un peu trop de sel, ce n’est pas grave: l’eau ayant la particularité de saturer en sel, tout ce qu’elle ne pourra pas absorber restera sur le torchon.

    Après la cueillette suivante, ôtez le torchon et récupérez le sel s’il en reste, puis déposer la nouvelle fournée de haricots verts bio effilés, lavés, blanchis et séchés, comme décris précédemment.

    Ajoutez un peu d’eau si besoin (le liquide doit toujours rester à hauteur) puis remettre le torchon que l’on couvrir à nouveau d’un lit de sel (un peu moins que la première fois). Refermez avec le couvercle du saloir. Procédez de la même manière jusqu’à ce que la cueillette soit finie ou que le saloir plein.

    Deux mois après le dernier remplissage, vous pourrez commencer à consommer vos haricots verts au sel.

     

    COMMENT DESSALER LES CONSERVES AU SEL ?

    La veille au soir, équipé d’une pince en bois, récupérez dans le saloir la quantité de haricots voulue. Plongez-les haricots dans un grand récipient rempli d’eau chaude.

    Pour cela comptez dix volumes d’eau pour un volume de haricots verts. L’eau doit être chaude pour que le sel se dissolve plus facilement (que dans l’eau froide), mais pas bouillante pour ne pas cuire les légumes. Laissez dessaler toute la nuit.

    Le lendemain matin, videz l’eau, puis remplissez à nouveau avec le même volume d’eau chaude, laissez dessaler 1h de plus et égouttez. Portez une grande casserole d’eau à ébullition. Plongez-y les haricots verts. À la reprise de l’ébullition, comptez 3 min et égouttez.

    Les haricots verts sont prêts à être cuisinés à la vapeur, avec un peu de matière grasse ou simplement en salade. Grâce à la conservation au sel, les haricots restent fermes et délicieux. ce procédé fonctionne aussi pour beaucoup d’autres légumes: céleri, cornichons, concombres, choux de Bruxelles, choux-fleurs, tomates entières, oignons blancs, minis carottes, petits épis de maïs, etc.

  • Bouchons solidaires: faudra-t-il les arracher?

    A la veille de l’ouverture des Jeux Paralympiques, une association n’est pas contente: “Les bouchons d’amour”. Née en 2005 à Mortagne au Perche (Orne), cette association de bénévoles collecte les bouchons et les vend à la société SULO, spécialisée dans le recyclage.

    https://www.bouchonsdamour.com

    Elle est parrainée par Perle Bouge et Paulin Riva, qui participeront aux Jeux Paralympiques de Paris 2024.

    Les recettes servent à financer du matériel pour personnes handicapées. Une initiative intelligente et propre comme il devrait y en avoir des milliers!

    C’était sans compter sur les Khmers Verts de l’Union Européenne qui ont eu la mauvaise idée de pondre la Directive n° 2019/904 dite SUP (Single Use Plastics) obligeant les fabricants de boissons non alcoolisées à attacher les bouchons au corps du container en plastique (point 17 de la Directive).

    Com’ oblige: les "bouchons d’amour" sont devenus les "bouchons solidaires" avec la bénédiction de toute la presse mainstream qui a unanimement salué cette mesure écolo, tuant dans l’œuf toute critique.

    https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=CELEX:32019L0904

    Du coup, l’association voit son activité menacée. Mais au-delà de cet aléa regrettable, le problème est plus grave. Chacun sait que la plupart des bouteilles à usage unique en plastique sont en PET (polyéthylène téréphtalate), un polymère de condensation de qualité, qui peut être réutilisé par exemple pour faire des fibres textiles polyester.  Il est racheté 800 € la tonne. Les bouchons quant à eux sont en polyéthylène ou en polypropylène, des matériaux de moindre qualité qui se recyclent aussi, mais pour des usages différents (équipements, jouets…) pour 200 € la tonne. Plus légers que l’eau, ces matériaux flottent.

    Solidariser physiquement ces deux plastiques, aux propriétés physico-chimiques différentes, ne peut que compliquer le recyclage, car il faudra bien les séparer à un moment donné! Mais les fonctionnaires de l’Union Européenne, dont la culture scientifique est souvent proche du zéro absolu, ne semblent pas l’avoir compris. Il fallait dit-on: “éviter que les bouchons ne soient abandonnés sur les plages et éviter la dispersion de petits morceaux de plastique dans l’environnement“. La belle affaire! Cachez ces plastiques que je ne saurais voir.

    Personne ne contestera qu’il faille limiter la consommation excessive de plastique dans le monde (15 milliards de bouteilles par an) et accroître le taux de recyclage desdits plastiques. Mais la mesure prise par l’Union Européenne y contribue-t-elle vraiment? Il est permis d’en douter!

    Depuis le 3 juillet dernier, date du caractère obligatoire de la mesure, l’affaire des bouchons a pris le devant de la scène. On apprend que Tetrapak a été contraint d’investir 100 millions d’euros pour adapter ses chaînes de production aux nouvelles contraintes. Bien entendu, cette dépense sera répercutée sur le consommateur, ou sur le contribuable, via les subventions versées aux entreprises.

    Selon ELIPSO (association professionnelle des fabricants d’emballages plastiques en France), une étude, confiée à la société d’audit britannique PwC (PricewaterhouseCoopers) par l’UNESDA (qui représente l’industrie européenne des boissons non alcoolisées) estime que les fabricants devront débourser entre 2,7 et 8,7 milliards d’euros, pour "développer le bouchon attaché"!

    Un investissement qui pourrait être utilisé pour encourager d’autres priorités environnementales comme le financement de centres de collecte professionnels ou de la modernisation des filières de recyclage…

    https://www.elipso.org/wp-content/uploads/2023/12/Bouchons-solidaires-2023.pdf

    https://www.usinenouvelle.com/article/les-bouteilles-et-leurs-bouchons-vont-devenir-inseparables-et-c-est-un-defi-pour-les-fabricants.N891994

    Une question se pose sur la légalité de cette Directive: en effet, une "directive" est un acte du Conseil des ministres de l’Union Européenne. Mais le Parlement Européen peut participer à l’élaboration d’une directive, dans le cadre d’une procédure dite de codécision. Selon l’article 288 du Traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne, "la directive est un acte normatif qui lie tout État membre quant au résultat à atteindre, tout en laissant aux instances nationales la compétence quant à la forme et aux moyens".

    Le “résultat” annoncé est clairement affiché: “réduire l’incidence de certains produits en plastique sur l’environnement“. Attacher les bouchons aux bouteilles n’est qu’un moyen pour y parvenir (tout autant que favoriser la collecte de bouchons). En faire une injonction impérative aux Etats membres qui se voient privés de toute liberté d’appréciation et de marge de manœuvre, relève de l’excès de pouvoir.

    Il est donc légitime de s’interroger sur la légalité d’une telle obligation. D’ailleurs, en quoi cette obligation contribue-t-elle à la lutte contre la prolifération des plastiques à usage unique, on se le demande!

    Et ce n’est pas la première fois que les autorités européennes font du forcing! Nous imposera-t-on bientôt la manière de faire pipi! On ne peut que comprendre la position de certains lorsqu’ils disent qu’il faut sortir le plus vite possible de ce “machin” qu’est devenue l’Union Européenne et dont le Général De Gaulle avait pressenti les dangers!

    En signe de protestation  reprenons la consigne de Guy Marquillie, président de l’Association “Bouchons d’Amour”: "arrachez-les ".

    Non parce qu’une association de bienfaisance est menacée, ce qui est toujours regrettable, mais parce qu’on a à faire à un non-sens politique, économique et industriel. Et foutons la paix au recyclage caritatif!

    Hector Poupon