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actualité - Page 32

  • Les voeux de l'hôpital

    Vœux symboliques au CHU

    Au CHU de Toulouse, on a préféré jouer la corde de l’émotion. Et du symbole. En septembre 2016, une maman a accouché d’un enfant né grâce à une greffe d’ovaire congelé, une première dans la région toulousaine. Voir plus bas

    Sur fond de musique douce, le CHU a monté une vidéo d’une trentaine de secondes où l’on voit la main du bébé tenir celle de sa mère et cette citation du généticien Axel Kahn en filigrane: “J’appelle dignité la qualité au nom de laquelle une communauté humaine se fixe le devoir de respecter les êtres. Y compris ceux qui sont dans l’incapacité de réclamer leurs droits“.

    À Toulouse, un bébé né à la suite d'une greffe d'ovaire : une première dans la région

    Atteinte d'un cancer, une jeune maman a réussi à avoir son bébé, en septembre 2016, grâce à une greffe d'ovaire congelé, au CHU de Toulouse. Une première dans la région.

    Ils ne sont qu’une centaine dans le monde à être nés grâce à une greffe d'ovaires, comme ce petit garçon, dont le CHU de Toulouse vient d’annoncer la naissance, en septembre 2016.

    C’est une première dans la région. Une maman a accouché, en septembre 2016, au Centre universitaire hospitalier (CHU) Paul-Viguier de Toulouse, d’un petit garçon “en bonne santé“. La belle histoire? La jeune femme avait subi une chimiothérapie toxique pour traiter son cancer. L’enfant a donc été conçu grâce à une greffe d’ovaire.

    Congélation d’un ovaire

    L’histoire commence en 2009, alors que la jeune maman est atteinte d’une tumeur maligne au niveau du cou, raconte l’hôpital de Toulouse, sur son compte Facebook. Afin de limiter la maladie, toxique pour ses ovaires, elle devait subir une chimiothérapie. Problème : elle désirait un enfant, mais risquait la ménopause, à la suite de l’opération. Avant le traitement, un de ses ovaires a donc été congelé au centre de médecine de la reproduction du CHU de Toulouse.

    Moins de 100 naissances dans le monde

    Fin 2014, la patiente a bénéficié d’une greffe de l’ovaire congelé. Début décembre 2015, bonne nouvelle, « elle est tombée enceinte spontanément », relate l’hôpital. Neuf mois plus tard, en septembre 2016, elle a accouché d’un petit garçon. Selon le CHU de Toulouse, moins de 100 naissances ont été obtenues grâce à cette technique, dans le monde.

    À quoi sert la congélation d’ovaire?

    "La congélation d’ovaires ou d’ovocytes est proposée aux jeunes femmes, fillettes et jeunes filles devant bénéficier d’un traitement anti-cancéreux potentiellement toxique pour les ovaires“, explique le CHU de Toulouse. En 2014, des compagnies américaines, comme Facebook et Apple, avaient proposé, à leurs employées, de couvrir leurs frais de conservation d’ovocytes. Une proposition qui avait fait polémique, mais qui avait, pour but, de favoriser leurs chances de grossesse tardive.

     Pour l’instant, en France, cette technique est réservée aux femmes qui pourraient devenir stériles à la suite d’une chimiothérapie ou d’une radiothérapie, ainsi que celles dont la réserve ovarienne pourrait rapidement diminuer en raison, notamment, d’une maladie génétique.

     

  • Téléphérique à Toulouse

    Depuis le 21 décembre 2016, c'est officiel : Toulouse aura bien son téléphérique ! Un nouvel équipement de transport qui doit voir le jour en 2020 et transporter quelque 7000 passagers par jour sur 3 km et entre trois stations : Université Paul-Sabatier, Rangueil et Oncopole.

    Plus de détails sur ce projet qui décolle ci-dessous :

    Lien :  http://bit.ly/2h1JLz5 

     

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  • Restes de pain ou brioche?

    Le pain perdu à partir de vos restes de brioche ou de pain.

    Pour 4 personnes

    Mélangez 2 œufs et 20 cl de lait entier dans une grande assiette avec un soupçon de canelle.

    Trempez 8 tranches de brioche ou de pain une par une dans ce mélange.

    Faites chauffer votre poêle et une grosse noisette de beurre puis dorez-y vos tranches de brioche ou de pain.

    Saupoudrez-les de sucre glace et accompagnez vos tranches de pain perdu de pommes rôties, de glace vanille ou de crème anglaise.

    Servez chaud.

     

  • Truffes maison chocolat à l'Armagnac

    Ingrédients pour 50 truffes environ:

    200 g de chocolat amer (noir);3 cuillères à soupe (40 g) de beurre doux

    4 cuillères à soupe (30 g) de sucre glace/en poudre; 1 jaune d'œuf

    65 ml de crème à fouetter 35% MG, 4 cuillères à soupe (60 ml) de whisky ou Armagnac

    5 cuillères à soupe de cacao en poudre

    Coupez le chocolat en morceaux et le chauffer avec le beurre dans la partie supérieure d'un bain-marie. Mélangez à la spatule jusqu'à ce que le chocolat soit fondu. Ajoutez le sucre et le jaune d'œuf au bain-marie. Mélangez avec un batteur électrique jusqu'à l'obtention d'un mélange lisse. Retirer du bain-marie.

    Ajouter la crème lentement et bien mélanger avec un batteur électrique. Ajouter le whisky ou l'armagnac en mélangeant à la spatule. Laissez refroidir environ 3 h au réfrigérateur.

    Quand la pâte a suffisamment durci (assez ferme mais pas trop dure), la sortir du réfrigérateur. Saupoudrez une petite quantité de poudre de cacao sur une planche, pour éviter que les truffes ne collent sur la plaque.

    Pour façonner les truffes, prélevez une petite cuillère à café de pâte, la rouler en boule et déposer sur une plaque. Mettre la plaque avec les truffes au réfrigérateur 1 h.

    Mettre la poudre de cacao restante dans une assiette et rouler les truffes dans le cacao. Gardez les truffes au froid dans un contenant hermétique jusqu'au moment de les servir.

     

  • Choix de votre saumon

    Pourquoi le saumon bio est-il plus pollué que les autres?

    Réponse: c'est parce que plus l’alimentation est proche des conditions sauvages, plus elle est contaminée. Explications.

    Le magazine 60 millions de consommateurs a mené en octobre/novembre 2016 différentes analyses sur du saumon frais et du saumon fumé. Selon leurs résultats, la contamination en métaux (mercure et arsenic) est plus forte pour les pavés de saumon frais bio que pour les conventionnels. Les saumons bio contenaient aussi des résidus de 4 pesticides, non retrouvés dans les autres saumons. Pour les experts consultés par le magazine, cette pollution ne vient pas de l’environnement mais de l’alimentation des poissons d’élevage bio (nourris avec des farines et des huiles de poisson). Nous avons demandé son avis à notre spécialiste en toxicologie, le Pr Jean-François Narbonne. Il a établi une comparaison entre le saumon sauvage, celui d'élevage et le bio, par type de contaminants. Et il explique pourquoi le poisson bio est plus contaminé que les autres.

    Les contaminants organiques

    On note une plus faible valeur en PCB dans le saumon du Pacifique que dans le saumon d’élevage. Ceci est normal puisque le Pacifique est en moyenne plus propre que l’Atlantique et la Méditerranée et à plus forte raison que la Baltique dont l’exportation des poissons sauvages est carrément interdite. Cependant on note que la teneur dans le saumon d’élevage est très inférieure aux valeurs limites européennes (70 ng/g pour les PCB-NDL) et que la valeur rapportée est de 3 fois inférieure à celle indiquée dans l’étude Calipso, preuve de l’efficacité des valeurs limites exigées dans les huiles de poisson servant à la fabrication des aliments pour poisson.

    Pour le DDE seul résidu de pesticide retrouvé dans le saumon d’élevage, elle est très faible et à la limite de de la valeur de quantification. Les données de la littérature donnent pour la somme DDT et métabolites quelques ng/g pour les saumons sauvages des mers propres et quelques dizaines de ng/g pour ceux de mers plus contaminées ou d’élevages européens. Pour le DDT comme pour les PCB il faut noter une très forte diminution des concentrations dans les compartiments de l’environnement ainsi que chez l’homme (-60% en 30 ans pour les PCBs).

    Pour ce qui concerne les PBDE, les concentrations relevées dans le saumon sont identiques à celles des autres espèces comme le bar, l’anchois ou le maquereau, mais elles sont 10 fois inférieures à celles notées pour l’anguille (Calipso).

    Il faut remarquer que la mise en place des premières valeurs limites des POP dans les huiles de poissons destinées à la fabrication des aliments destinés à l’élevage dès 2002, ont entraîné une forte diminution de la contamination des poissons carnivores comme le saumon. Les techniques pour respecter les valeurs limites sont d’une part le mélange d’huiles de poissons issues de différentes zones et d’autre part l’application de techniques de décontamination. Enfin la substitution partielle des huiles de poisson par des huiles végétales a contribué aussi la forte diminution des teneurs en POP dans les saumons d’élevage.

    Ainsi de façon apparemment paradoxale, les saumons issus de la filière bio, recevant une part majeure d’huiles de poissons dans leurs aliments, sont plus contaminés (de 2 à 4 fois plus) que les saumons issus des élevages conventionnels.

    Les différences côté graisses

    Le saumon sauvage est très peu gras (un poisson à moins de 2% de lipides est considéré comme non gras) le saumon d’élevage est un peu plus riche en graisses que les données Calipso (données aussi sur saumon d’élevage mais avec plusieurs échantillons). Ainsi le saumon d’élevage est vraiment une source d’oméga-3 alors que le saumon sauvage présente peu d’intérêt de ce point de vue. On peut noter la richesse relative en acides gras trans (exprimée en pourcentage des lipides) dans le saumon sauvage (8,4%) par rapport au saumon d’élevage (2,9%).

    Les contaminants inorganiques

    Pour les teneurs en métaux, on note que la teneur en cadmium (Cd) dans le saumon est très faible, ce qui est aussi vrai en général pour les autres espèces de poissons. Ceci est d’ailleurs confirmé par l’étude EAT2 où le poisson ne contribue que pour 1% à l’exposition alimentaire au Cd. La situation est la même pour le zinc (Zn). Par contre pour le mercure (Hg) le poisson est le contributeur majeur (70% dans EAT2) à l’exposition alimentaire. Cependantle saumon est une espèce peu contaminée surtout en comparaison des autres espèces carnivores. Les résultats montrent qu’il n’y a pas de différences notables entre le saumon d’élevage et le sauvage. Pour l’arsenic (As) organique, les poissons contribuent fortement à l’exposition alimentaire (30% EAT2). Dans l’étude Calipso, les teneurs moyennes dans le saumon sont proches des celles relevées pour la moyenne des espèces consommées (EAT2), par contre la valeur donnée pour le saumon d’élevage est 4 fois inférieure.

    Dans le saumon on trouve aussi des teneurs notables en arsenic mais qui restent inférieures aux limites réglementaires. L’étude EAT2 montre que les poissons sont les contributeurs majeurs de l’exposition à l’As (30 à 40%), on passe à plus de 50% de contribution si on inclue les crustacés et mollusques. Les poissons d’élevage sont contaminés via leur nourriture, dans ce cas par les farines de poisson. Ainsi les niveaux de contamination des poissons sont relatifs au pourcentage de protéines issues de la pêche durable et en relation inverse avec le taux de protéines végétales contenues dans les aliments.

    Dans le saumon, l'antidote du mercure

    Vous trouverez des gélules de sélénium ici: www.biotine-sep.com

    Les poissons et les produits de la mer sont les contributeurs majeurs à l’apport alimentaire en sélénium (Se). Seuls les abats d’animaux terrestres ont des teneurs supérieures en sélénium. Ainsi le saumon élevage comme le saumon sauvage est riche en sélénium(100 g de filet apportent plus de la moitié de l’AJR). Le sélénium étant l’antidote de la toxicité du mercure (par interaction au niveau des sélénoprotéines comme la GPX) on note dans le saumon un rapport mercure/sélénium particulièrement favorable de 1/57 (en moles).

    Les substances utilisées en élevage

    La substance la plus courante utilisée comme additif dans l’alimentation des saumons est l’astaxanthine proche du carotène pour colorer la chair. Les teneurs retrouvées sont en général situées entre 4 et 8 mg/kg, la limite autorisée étant de 25 mg/kg d’aliment. Avec une teneur moyenne de 5 mg/kg il faudrait manger 400 g de saumon par jour pendant plusieurs années pour arriver à la dose journalière tolérable (DJT) de 30 µg/kg/j (basée sur l’effet toxique sur la rétine).

    L’éthoxyquine est un antioxydant rajouté aux aliments pour éviter la dégradation des farines et des huiles de poisson contenant des acides gras polyinsaturés très sensibles à l’oxydation. Des campagnes de contrôles sont effectuées régulièrement et leurs résultats montrent que la plupart des teneurs sont inférieures au seuil de quantification (0,02 mg/kg). La teneur maximale mesurée est de 0,17 mg/kg. A cette concentration maximale, l’ingestion de 300 g de filet de saumon donnerait une dose d’exposition correspondant à 15% de la DJT (0,005 mg/kg/j). L’éthoxyquine est aussi utilisé en élevage d’animaux terrestres et on retrouve des résidus dans les produits laitiers qui sont les principaux contributeurs à l’exposition alimentaire (0,033 mg/kg et 72 % respectivement EAT2).

    Pour ce qui concerne les substances utilisées comme biocides, la présence significative de résidus dans la chair de saumon a été signalée pour le diflubenzuron. Il s’agit d’un biocide utilisé pour lutter contre le pou de mer, qui parasite les élevages. Le traitement se fait par ajout dans l’eau ou dans la nourriture. Des campagnes de recherche de résidus dans la chair des saumons sont régulièrement effectuées et la plupart des échantillons sont inférieurs au seuil de détection (0,01 mg/kg). La teneur maximale observée est de 0,026 mg/kg, très inférieure à la LMR de 1 mg/kg. L’ingestion de 300 g de filets à la concentration maximale détectée donnerait une exposition de 1% de la DJT (0,0124 mg/kg/j).

    Il faut signaler les grands efforts réalisés par les éleveurs pour mettre en place des techniques alternatives (poisson nettoyeurs, vaccination, calibrage des cages et des filets…) pour réduire et même rendre exceptionnels le recours aux biocides.

    Le cas du saumon bio

    En ce qui concerne les poissons issus des élevages "bio", on se trouve devant un dilemme relatif à la notion de "bio" pour les animaux. Pour les herbivores terrestres, la notion de bio vient des végétaux constituant l’alimentation qui doivent être produits suivant le cahier des charges du bio, excluant en plus les végétaux OGM. Pour un poisson carnivore comme le saumon, l’alimentation est constituée de poissons situés à un niveau inférieur du réseau trophique. Ces poissons sont évidemment exposés aux contaminants naturels (par exemple les métaux issus de la croûte terrestre, en particulier via les activités volcaniques) et aux contaminants anthropogéniques persistants (comme les POP pouvant persister dans les écosystèmes pendant plus de 100 ans) et participent donc aux processus de bioamplification.

    En élevage l’alimentation la plus "naturelle" est donc réalisée à partir de poissons non consommés par l’homme collectés par ce que l’on dénomme pêche minotière. Ainsi on produit d’une part des huiles et d’autre part des protéines ou "farines" servant à la fabrication des aliments destinés à l’élevage des carnivores. Ainsi plus l’alimentation est proche des conditions sauvages, plus elle est contaminée.

    Le moyen de diminuer la pression sur les ressources halieutiques et de diminuer le coût des aliments est de remplacer les huiles et protéines issues de la pêche par des ingrédients provenant des végétaux. Pour un carnivore la substitution ne peut être que partielle. De plus comme pour les animaux terrestres, les protéines de bonne valeur biologique sont majoritairement issues du soja dont la production mondiale est en grande partie OGM. Un aliment pour animal bio doit donc être la plus proche des conditions naturelles et doit exclure les OGM. Ainsi dans les aliments pour élevages bio, les protéines et huiles de poisson sont encore importantes, la substitution partielle est faite par des plantes non OGM (comme les pois ou le blé). Ces différents éléments expliquent la différence de contamination entre saumons issus d’élevages bio ou conventionnels.

    Conclusion

    La contamination du saumon d’élevage est donc à replacer dans le cadre général de la contamination des poissons vivants dans des mers plus ou moins polluées par l’homme depuis plus de 200 ans, mais aussi contaminées par des sources naturelles (volcanisme par exemple). La consommation de saumon d’élevage doit se faire en tenant compte des recommandations nutritionnelles édictées par les Agences nationales (l’ANSES en France) pour la consommation des poissons. L’élevage des poissons est à replacer dans le cadre des alternatives à la surpêche industrielle ou artisanale. Il se trouve confronté aux mêmes problèmes que les élevages des animaux terrestres tant sur le plan de l’environnement que du consommateur.

     

  • Très, très bon à savoir pour une vaisselle à la main économique et très propre...

    Comment faire une vaisselle à la main hyper économique

    Je suis stupéfaite de voir qu'aucune aide à la personne n'est capable de faire une vaisselle dans les règles de l'art économique! je n'arrive pas à croire que ce simple geste du quotidien est devenue une aberration totale de dépenses d'eau et de produit vaisselle...

    Bon sang, mais c'est si compliqué que cela de comprendre que mettre son liquide vaisselle sur l'éponge et faire couler advertam aeternam le robinet cela dépense autant qu'une baignoire pleine?

    Je n'ai pas de lave vaisselle.... nous ne sommes pas nombreux à table....

    mais, cela veut dire quoi? de faire une petite vaisselle dans le lave-vaisselle?

    Non, ce n'est pas économique!

    Si vous suivez mes indications en bas de page vous saurez que vous économiserez énormément d'eau avec une bassine d'eau savonneuse et pas du tout du liquide à vaisselle dans un bol!!!!

    Quant à ceux qui utilisent un lave-vaisselle pour deux ou trois assiettes: comment lavez-vous vos casseroles, votre plat à four, votre poêle en fer, votre lèche-fritte du four?

    Si vous faites comme j'imagine, non, non, ne m'invitez pas à manger chez vous!!!....

    J'ai un four pyrolyse  neuf depuis deux ans et demi: je n'ai pas utilisé la pyrolyse une seule fois et mon four est hyper propre!

     

    Pour ceux et celles que cela intéresse, voici une recette de fabrication de son produit vaisselle

    Pour 1 L. de produit

    1 savon de Marseille / Alep (sans huile de palme) – 100 g.*

    entre 0.8 et 1 L. d’eau

    2 C. à soupe de vinaigre blanc

    2 C. à soupe de cristaux de soude – à ne pas confondre avec la soude caustique vous risquez de vous brûler gravement (ou, à défaut, de produit vaisselle biologique)*

    Une vingtaine de gouttes d’huiles essentielles, au choix: teatree, citron, eucalyptus, thym, orange…

    (optionnel) 1 C. à soupe de lécithine de soja ou tournesol *

    Attention!

    Pas de savon glycériné (faut de quoi, vous aurez un dépôt gras sur votre vaisselle). Vous pouvez utiliser également du savon noir, pour un résultat plus liquide, mais veillez à mettre moins d’eau au préalable, le savon noir n’ayant pas les propriétés solides du savon d’Alep ou de Marseille.

    Si l’eau de votre région est particulièrement calcaire, mettez davantage de vinaigre dans la recette ou bien ajoutez un peu de vinaigre dans votre eau de rinçage.

    La lécithine est optionnelle, mais elle permet d’éviter que le produit biphase (séparation de la phase aqueuse et de la phase solide), ce qui arrive parfois selon les ingrédients utilisés. A défaut de lécithine, si votre produit se sépare, il suffit soit de repasser un petit coup de mixer, soit de bien secouer la bouteille avant de l’utiliser. Dans tous les cas, cela n’entraîne pas de perte de qualité du produit.

    Râpez votre savon (étape non nécessaire si vous utilisez du savon noir) :

    1. Mettez-le dans une casserole, couvrez-le d’eau et faites-le fondre à feu doux-moyen, en touillant très régulièrement, jusqu’à obtenir un mélange homogène :
    2. Ôtez la casserole du feu et ajoutez ensuite, en mélangeant à chaque fois, les autres ingrédients. D’abord, le vinaigre blanc :
    3. Puis la soude en cristaux :
    4. Et enfin, les huiles essentielles (10 teatree, 10 citron, 5 eucalyptus chez moi) :
    5. Mélangez bien le tout et mettez en bouteille une fois le mélange stable :

    Se conserve extrêmement bien malgré l’absence de conservateurs de synthèse, mais libre à vous de diviser les doses par deux pour un premier essai. Ce produit maison est un excellent dégraissant et un formidable anti-bactérien (au potentiel boosté selon les huiles essentielles utilisées).

    Avis aux non-initiés: ce produit vaisselle mousse moins qu’un produit classique du commerce. Je sais, psychologiquement, c’est dur, mais ça ne change pas grand chose à son efficacité.

    Ce ‘produit vaisselle maison n’est également pas un ‘liquide’ vaisselle: sa consistance est davantage proche d’une crème dense, parfois solide selon le savon utilisé, ce qui en fait un produit plus concentré que ses compagnons du commerce. Libre à vous de le diluer davantage pour en faire un ‘liquide’ vaisselle, quitte à perdre un peu de son pouvoir dégraissant.

    Dans ce cas, pour un résultat plus facile à utiliser, mettez-le en pot à large couvercle plutôt que dans un flacon à bec verseur et prélevez à chaque utilisation un peu de produit à l’aide de l’éponge ou d’une spatule.

    Maintenant: comment faire une vaisselle à la main économique

    Pour obtenir la sacro-sainte mousse et faire des économies de produit et d'eau ne faites pas comme une majorité de Français incultes et mal éduqués par leur mère, à savoir : verser le produit à même les assiettes et couverts sales, robinet grand ouvert pendant toute la vaisselle.

    Saviez-vous que, de la sorte, le débit est d’environ 15 L. d’eau par minute? En 15 minutes, vous aurez utilisé 225 L. d’eau. Au prix ou elle coûte….

    Le mieux est de prévoir deux bacs différents (ou une bassine) Dans le premier, vous aurez rempli d’eau au préalable et  versé le liquide vaisselle. En ayant prévu une eau assez chaude qui dégraisse bien pour commencer et faciliter votre nettoyage à l'éponge. De plus, cela mousse bien. Il faut très peu de ces produits vaisselle qui sont hyper-concentrés.

    Si, lorsque vous videz la bassine à la fin de votre travail il y a trop de mousse à faire partir, surtout ne faites pas couler l'eau des heures: prenez du savon de Marseille, lavez-vous les mains au-dessus de la mousse; cette dernière va disparaître en un clair d’œil.

    Vous avez auparavant déposé dans votre bac, ou mieux une bassine: les assiettes, les couverts et les verres. Les autres ustensiles à laver sont en attente sur le côté de la bassine.

    Lavez d'abord les verres et posez-les dans l'autre bac: robinet d'eau claire fermé pour commencer.

    Lavez soigneusement les couverts et non pas en les passant de l'eau savonneuse à l'eau claire: il peut rester de la nourriture entre les dents des fourchettes par exemple. Posez les couverts dans le bac, toujours robinet fermé.

    Lavez ensuite les assiettes avec l'éponge et passez-les dans le bac de rinçage: alors, là, maintenant seulement ouvrez le robinet d'eau claire courante pour rincer rapidement les pièces de vaisselle déjà lavées.

    Trempez ensuite et au fur et à mesure toutes les autres pièces de la vaisselle en procédant de la même façon: on ne rince jamais à l'eau claire que plusieurs pièces. Pendant que vous tournez et retournez par exemple un bol sous l'eau claire, l'eau qui continue de couler va faire un pré-rinçage des autres pièces du bac.

    Rincez votre vaisselle à l'eau un peu chaude: elle sèchera plus vite et finira de dégraisser.

    Si vous ne lavez pas votre vaisselle immédiatement, plongez-là dans suffisamment d'eau pour éviter que les aliments ne sèchent et soit difficiles à ôter ensuite. De plus, les odeurs de cuisine seront amorties.

    Pour faciliter le nettoyage des plats ou casseroles, vous pouvez verser une cuillerée à café de bicarbonate de soude dans l'eau de trempage. Ce n'est pas mal non plus pour les plaques du four.

    Si votre porcelaine blanche est jaunie, prévoyez, après lavage, un trempage dans de l'eau javellisée pendant une à deux heures puis faites un bon rinçage pour éliminer la Javel.

     

     

     

    Plus de 1000 visites par jour: la tradition, les vieilles recettes cela a du bon!

     

     

     

  • Sécurité Haute-Garonne

    Cette page est accessible directement via l'adresse suivante: http://www.haute-garonne.gouv.fr/saip

    1) Les anciennes sirènes d'alerte du réseau national d'alerte (RNA)

    Sirène SAIP

    Les sirènes d'alerte implantées sur le territoire national qui sonnent pour essai le premier mercredi de chaque mois, à midi, sont héritées de l'ancien réseau national d'alerte (RNA) (environ 4 500 sirènes). Ce réseau a été mis en place à partir de 1948 pour faire face à une attaque aérienne.

    La fin de la guerre froide, le vieillissement du réseau et la multiplicité des risques ont nécessité une modernisation de l’alerte.

    C'est pourquoi le ministère de l'Intérieur procède actuellement au déploiement du système d’alerte et d’information des populations (SAIP).

    La mise en place de ce nouveau système a été l’occasion de revoir l’implantation des sirènes afin de mieux prendre en compte les nouvelles natures de risques et répondre de manière plus pertinente aux besoins actuels de la population.

    2) Qu'est ce que le système d'alerte et d’information des populations (SAIP) ?

    Le SAIP est un ensemble d'outils (dont font partie les sirènes) qui permet la diffusion d'un signal ou d'un message par les autorités lors d’un événement d’une particulière gravité ou en situation de crise (catastrophe naturelle et industrielle, attentat terroriste), aux personnes qui sont susceptibles ou sont en train d’en subir les effets.

    Son déclenchement est de la compétence du maire et du préfet, voire du ministère de l'Intérieur.

    Le SAIP mobilisera plusieurs vecteurs d'alerte et d'information de la population : sirènes, SMS, service de diffusion de l'alerte à des opérateurs relayant avec leurs propres moyens ces informations (notamment panneaux à messages variables et radios).

    Pour ce qui concerne les sirènes, le déploiement du SAIP consiste à raccorder des sirènes existantes à ce système et à en installer des nouvelles.

    Dans le département de la Haute-Garonne, ce sont 135 sirènes (51 existantes et 84 nouvelles) qui seront raccordées au SAIP. Le déploiement est en cours.

    A cette occasion des essais sonores ont lieu à chaque raccordement d'une sirène au SAIP. La population est informée notamment par voie de communiqué de presse sur le site Internet de la préfecture.

    3) Quelles sont les caractéristiques du signal national d'alerte ?

    Deux catégories de sirènes sont à distinguer :

    Signal national d'alerte

    1- les sirènes du SAIP et les sirènes des exploitants industriels soumis à plan particulier d'intervention (PPI) :

    Le signal d'alerte : 3 séquences d'1 minute et 41 secondes, séparées par un silence

    Le signal de fin d'alerte : son continu de 30 secondes

    Les essais mensuels : 1 séquence d'1 minute et 41 secondes le premier mercredi de chaque mois à midi

    2- les sirènes « cornes de brume » des grands barrages (communes situées dans la « zone du quart d'heure » en cas de rupture de barrage :

    Signal d'alerte barrage

    Le signal d'alerte : 1 séquence de 2 minutes, son modulé d'une corne de brume

    Le signal de fin d'alerte : son continu de 30 secondes

    Les essais mensuels : 1 séquence de 12 secondes, son modulé d'une corne de brume, une fois par trimestre les premiers mercredis des mois de mars, juin, septembre et décembre, à 12h15

    Pour entendre le signal national d'alerte : http://www.iffo-rme.fr/sons

    Arrêté du 23 mars 2007 relatif aux caractéristiques techniques du signal national d'alerte

    4) Rappel sur les consignes générales de comportement en cas d’alerte :

     

    Au signal, il faut :

    Rejoindre sans délai un local clos, de préférence sans fenêtre, en bouchant si possible soigneusement les ouvertures (fentes, portes, aérations, cheminées....)

    Arrêter climatisation, chauffage et ventilation

    Se mettre à l’écoute de la radio

    Ce qu’il ne faut pas faire :

    Rester dans son véhicule.

    Aller chercher les enfants à l’école (les enseignants se chargent de leur sécurité)

    Téléphoner (les réseaux doivent rester disponibles pour les secours)

    Rester près des vitres

    Ouvrir les fenêtres pour savoir ce qui se passe dehors

    Allumer une quelconque flamme (risque d’explosion)

    Quitter l’abri sans consigne des autorités

    Des consignes spécifiques sont également applicables pour chaque risque : par exemple, en cas de risque de rupture de barrage, il faut rejoindre un point haut de la commune.

    Dans tous les cas, suivre les consignes des autorités.

    Liens utiles :

    http://www.interieur.gouv.fr/Alerte/Le-SAIP-en-4-clics

    Application mobile SAIP : http://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Lancement-de-l-application-mobile-SAIP

    http://www.haute-garonne.gouv.fr/alerte

    http://www.haute-garonne.gouv.fr/risquesmajeurs

    http://www.haute-garonne.gouv.fr/pcs

    http://www.haute-garonne.gouv.fr/vigipirate