Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

actualité - Page 22

  • Une pitié Française...

     

    L'écriture inclusive est à bannir! arrêtez de jouer les bobos incultes avec cela!

     

     

  • Le bon usage du barbecue

    L’été arrive, les barbecues aussi! Hélas, ce mode de cuisson est lié à différentes maladies. Peut-on faire un barbecue en limitant les dégâts? Oui, notamment grâce aux marinades.

    Le barbecue est source de plusieurs molécules cancérigènes comme les amines hétérocycliques (AH), les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) ou encore AGE (agent de glycation avancée) via la réaction de Maillard.

    Ces molécules sont formées en fonction de la nature de la viande, de la température et de la durée de la cuisson, plus elles sont fortes, plus il y a des risques de formation de molécules cancérigènes.

    Mais tout n’est pas perdu, en suivant quelques conseils vous pouvez limiter la formation de ces molécules.

    Les précautions à prendre

    • Le choix du barbecue: il est préférable d’opter pour un grill électrique vertical. Mais si vous avez un barbecue classique, à l’horizontale, placez la grille à minimum 10 cm des braises pour éviter que les flammes ne touchent la viande.
    • Ne pas cuire sur les flammes: pour limiter les molécules toxiques, il est préférable d’attendre que les flammes diminuent et cuire sur les braises incandescentes. Si vous voulez vraiment cuire sur les flammes, optez pour une cuisson en papillote, ou utilisez du papier d’aluminium entre les flammes et la viande.

    Sachez que, chaque grillade sur flamme équivaut à “fumer“ 40 cigarettes d'un coup!

    • Utiliser les bons instruments: éviter les grosses fourchettes et tous les ustensiles qui peuvent percer la viande, opter plutôt pour des pinces ou des spatules.
    • Garder un flacon pulvérisateur d’eau à porter de main pour contrôler les flammes.
    • Réaliser un périmètre de sécurité si des enfants font partie du barbecue.
    • Eviter les liquides accélérateurs sur le charbon de bois, car ces produits dégagent des substances néfastes.

    Astuces pour une cuisson plus saine

    • Choix des morceaux de viande

    Privilégiez des morceaux maigres pour éviter que le gras coule dans les braises, ainsi que des tranches / morceaux peu épais, pour une cuisson plus rapide. Si vous optez pour des morceaux gras, essayez d’enlever le plus de gras possible avant la cuisson,

    Remarque: on pique ou on ne pique pas les saucisses / merguez ?

     Non ! Si vous les piquez, le gras risque de couler sur les braises ce qui va engendrer de grosses flammes et donc de les faire griller, il y a alors formation des molécules indésirables

    En revanche, sur une plancha, vous pouvez les piquer, cela retirera un peu de gras•Réaliser une marinade

    Des études ont montré que réaliser une marinade au préalable diminue la formation des substances cancérigènes. Attention, une fois la viande (ou poisson) cuite, il faut jeter la marinade et non l’utiliser comme sauce pour les morceaux cuits.

    • Séparer les produits crus des produits cuits (surtout pour la viande et le poisson)

    Si la viande (ou le poisson) crue contient des microbes, ils seront éliminés lors de la cuisson. Par contre si vous mettez la viande cuite en contact de la viande non cuite colonisée, celle-ci va récupérer les microbes, et il y aura un risque d’intoxication alimentaire.

    • Nettoyer la grille entre deux grillades (les résidus noirs sont des hydrocarbures).

    Les règles d’une bonne marinade

    Les marinades permettent de limiter la formation de substances toxiques mais aussi d’attendrir les morceaux avant de les cuire, de diminuer le temps de cuisson et surtout de donner un maximum de goût ! Pour obtenir une bonne marinade, il y a trois éléments clés à prendre en compte:

    • L’ingrédient acide: jus de citron, vinaigre (de vin, cidre, balsamique…), bière, moutarde, yaourt…
    • L’huile: privilégiez l’huile d’olive, source d’oméga-9, elle tient très bien à haute température.
    • Les condiments/épices: oignons, ail, basilic, coriandre, origan, romarin, curry, paprika, cumin, curcuma…

    Il faut éviter le sel lors des marinades, car il a tendance à assécher la viande (or ce n’est pas l’effet recherché).

    Il est préférable de réaliser sa marinade dans des récipients en verre ou encore en porcelaine car certains ingrédients acides (comme le jus de citron) peuvent abîmer le métal.

    Pour être au top, il faut toujours couvrir les marinades à l’aide d’un film alimentaire, ou de laisser mariner les morceaux dans des sacs de congélation fermés (en faisant bien attention de retirer le plus d’air possible). De plus, il faut laisser mariner au réfrigérateur (propre de préférence) et non à température ambiante, pour éviter toute contamination.

    Combien de temps faut-il laisser mariner ?

    • Pour les aliments fragiles ou délicats, comme les légumes, poissons et fruits de mer: entre 30 minutes et 1 heure,
    • Pour les chairs tendres, comme le poulet, le porc ou encore le veau: de 2 à 8 heures,
    • Pour les viandes rouges comme le bœuf, l’agneau ou les gibiers: entre 3 et 24 heures.

    Savez-vous qu’il existe également des marinades sèches ? Elles permettent de limiter le gras et l’acide. Pour en réaliser, il suffit de frotter les morceaux avec des herbes, épices et autres condiments, et de laisser poser (toujours avec les mêmes règles d’hygiène) au réfrigérateur entre 30 minutes et 1 heure.

    Quelques recettes de marinades

    Marinade au yaourt et aux épices

    Ingrédients:

    • 360 ml de yaourt à la grecque
    • Jus de citron (1 citron)
    • 3 gousses d’ail finement hachées
    • 1 cuillère à cuillère de gingembre (ou 2 s’il est frais)
    • 2 cuillère à cuillère de coriandre
    • 1 cuillère à cuillère de safran
    • 1 cuillère à cuillère de piment de Cayenne

    Tout mélanger dans un grand récipient, puis ajouter la viande. Laisser reposer au réfrigérateur, puis faire griller.

    Marinade à la moutarde et aux herbes

    Ingrédients:

    • 3 cuillère à s. d’huile d’olive
    • 2 cuillère à s. de vinaigre balsamique
    • 1 échalote finement hachée
    • 3 gousses d’ail finement hachées
    • 3 cuillère à s. de moutarde de Dijon
    • Jus de citron (1 citron)
    • Zeste de citron
    • 1 cuillère à cuillère de thym
    • 1 cuillère à cuillère d’estragon

    Tout mélanger dans un grand récipient, puis ajouter la viande. Laisser reposer au réfrigérateur, puis faire griller.

    Marinade aux agrumes

    Ingrédients:

    • 240 ml de jus d’orange
    • 60 ml de jus de citron jaune
    • 60 ml de jus de citron vert
    • 2 gousses d’ail émincées
    • 1 cuillère à s. de coriandre
    • Poivre aux baies

    Tout mélanger dans un grand récipient, puis ajouter la viande. Laisser reposer au réfrigérateur, puis faire griller.

    Autre conseil pour des grillades plus saines: ne pas oublier la verdure

    Lorsqu’on parle de barbecue, on pense tout de suite à la viande. Or les légumes et les fruits peuvent aussi être marinés et grillés

    Il suffit de laver et découper vos légumes puis les faire griller. Courgettes, poivrons, aubergines, champignons préférez une multitude de couleurs pour un maximum de plaisir et de saveurs !

    Vous pouvez également opter pour des brochettes: un morceau de légume, un morceau de viande, un morceau de légume, un morceau de viande … afin de limiter la consommation de viande et d’augmenter l’apport en légumes.

    D’ailleurs les légumes grillés peuvent également se manger en salade, avec un peu d’huile d’olive et des épices

    Les fruits font également fureur sur le grill. Certains fruits comme l’ananas ou encore la pêche sont géniaux pour faire des brochettes sucrées-salées.

    Attention aux à-côtés du barbecue: du bon usage des sauces

    Qui dit viandes grillées, dit sauces… Tout va bien si vous les faites vous-même mais,  les sauces industrielles sont quant à elles très souvent trop riches en sucres, arômes artificiels, émulsifiants, colorants… Les marinades permettent d’éviter ces sauces toutefois. Si vous n’avez pas le temps de faire des sauces maison, lisez bien les étiquettes: attention au sodium… et aux sucres cachés!

    Quelques recettes de sauces

    Sauce barbecue maison

    Ingrédients:

    • 1 oignon émincé
    • 1 gousse d’ail émincée
    • 200 ml de coulis de tomate
    • 2 tasses d’eau (500 ml)
    • 1 cuillère à s. de vinaigre de cidre
    • 2 cuillères à café de paprika
    • 2 cuillères de poudre de chili
    • 1 cuillère à café de poivre noir moulu
    • ½ cuillère à cuillère de cannelle
    • Une pincée de clou de girofle moulu

    Dans une casserole, mélanger tous les ingrédients, porter à ébullition puis baisser le feu. Laisser mijoter environ 20 minutes.

    Mayonnaise maison

    Ingrédients:

    • 1 jaune d’œuf
    • 1 cuillère à soupe de moutarde forte
    • 1 cuillère à soupe de vinaigre
    • 10 cuillères d’huile de colza
    • Sel
    • Poivre

    Mélanger le jaune d’œuf avec le sel, le poivre, la moutarde et le vinaigre. Fouetter le tout, puis incorporer petit à petit l’huile, la mayonnaise doit peu à peu s’épaissir.

    Si vous le souhaitez, vous pouvez ajouter d’autres condiments / épices / herbes, comme de l’échalote, de l’ail, du citron, du thym….

    41589barbecue2.gif

     

  • Conseils diététique pour les personnes handicapées

    Le service de nutrition de l’Institut Pasteur de Lille vous révèle ses Trucs et astuces en matière de perte de poids et handicap

    Par le service de nutrition de l’Institut Pasteur de Lille. Perdre du poids quand l’activité physique est limitée est encore plus difficile. Le poids est la résultante de la balance énergétique entre les apports (alimentaires) et les dépenses (liées aux activités physiques). Lorsqu’on souhaite perdre du poids, il faut diminuer un peu les apports et augmenter les dépenses. Les personnes avec un handicap physique limitant leurs mouvements, doivent davantage concentrer leurs efforts sur la réduction des apports, ce qui n’est pas chose aisée !

    Un repas doit comporter :

    ◦Une source de protéines : viande, poisson, œufs, fromage

    ◦Une source de sucres lents : pâtes, riz, pommes de terre… ou du pain

    ◦Un légume et un fruit

    ◦Un produit laitier : de préférence des laitages natures légèrement sucrés (1 cuillère à café de sucre)

    Quantités à prévoir :

    ◦Viande : la paume de la main

    ◦Poisson la main complète

    ◦Œufs : 2

    ◦Fromage : 50g

    ◦Féculents : l’équivalent d’un poing serré ou 4 tranches de pain ou ¼ de baguette

    ◦Légumes à volonté, mais au moins 2 poings

    ◦1 fruit, ou l’équivalent d’un poing

    Code de bonne conduite

    Aux repas :

    ◦Je mange lentement, et, au besoin je repose les couverts entre chaque bouchée ;

    ◦Je mange à heures (à peu près) régulières ;

    ◦Je ne saute aucun des repas conseillés ;

    ◦Je ne fais rien d’autre en mangeant (lire, regarder la télévision …) ;

    ◦Je mange toujours assis, et à la même place ;

    ◦Je me sers et j’enlève les plats de la table (éventuellement utiliser le système plateau) ;

    ◦Je refuse toute nourriture offerte.

    Lors des achats :

    ◦Je fais mes courses le ventre plein ;

    ◦Je fais une liste et je m’y tiens ;

    ◦Je n’achète pas d’aliments dangereux et tentants.

    A table :

    ◦Je me sers modérément et dès que cela est possible j’évite de prendre de la sauce ;

    ◦Je prends le temps de mastiquer consciencieusement chaque bouchée (mon assiette se videra moins vite et je me rassasierais plus vite) ;

    ◦Je bois de l’eau ;

    ◦À la fin du repas, je peux économiser des calories sans déroger aux règles de la bienséance en laissant passer sans y toucher la salade et le fromage :  » je me réserve pour le dessert  » ;

    ◦Quant au dessert difficile de le refuser : je ne m’en accorde qu’une petite part sauf si c’est une salade de fruits ou des sorbets. J’évite de laisser le beurre et le fromage à portée de main (il est tellement facile de grignoter entre les plats).

    Perte de poids et handicap – Béatrice Dalle – Diététicienne, Service de Nutrition, Institut Pasteur de Lille

    Plus d’infos sur : nutrition.pasteur-lille.fr

  • Aliments à éviter selon votre traitement médical

    Lorsqu’on suit un traitement médicamenteux, on pense aux effets secondaires des produits mais souvent pas à comment le corps les absorbe.

    Si certains d'entre vous savent que le jus de pamplemousse doit être évité pendant un traitement, ce n’est toutefois pas le seul aliment à avoir une mauvaise interaction avec les médicaments. Voici la liste des aliments à éviter en fonction du traitement.

    Le jus de pamplemousse

    Il faut éviter la consommation de ce fruit ainsi que son jus lors de la prise de médicaments hypocholestérolémiants du type statines, d'anti-histaminiques, d'hypotenseurs, de pilule contraceptive, d'anti-acides, de sirops contre la toux ainsi que les traitements de la thyroïde.

    Les légumes à feuilles vertes

    Lors des traitements anticoagulants, il faut éviter la consommation d’aliments riches en vitamine K pour éviter l’effet inverse ainsi que des complications.

    Les aliments riches en tyramine

    Le chocolat, les fromages très affinés, les viandes fumées, séchées ou encore transformées, le soja fermenté et la bière pression sont des aliments à éviter, car riches en tyramine (un dérivé de l'acide aminé tyrosine qui agit en tant qu'agent libérateur de catécholamines) en cas de prise d'antidépresseurs de type inhibiteurs de la monoamine oxydase (ils peuvent alors augmenter de trop la pression artérielle), mais aussi avec les traitements pour limiter les symptômes de la maladie de Parkinson.

    L’alcool

    C’est bien connu, il faut éviter l’alcool lorsqu’on prend des médicaments, mais certains sont plus dangereux notamment les antidépresseurs, les neuroleptiques ainsi que les antibiotiques.

     

    La caféine

    Le café, les sodas, et une forte consommation de thé sont à éviter lors de prise d'antibiotiques, surtout ceux qui sont utilisés contre les infections urinaires.

    Le lait

    Le lait limite l’absorption des antibiotiques de type tétracyclines à cause d'une forte teneur en ions calcium du lait et de l’antibiotique qui finissent en compétition dans l’organisme.

    En pratique:

    Il est recommandé de toujours demander au pharmacien les conseils adaptés à votre traitement.

    Sources:

    Agence National de sécurité du médicament et des produits de la santé

    https://www.uspharmacist.com/article/fooddrug-interactions

     

    ____________________________________________

     

    13 médicaments qui font grossir

    De nombreux médicaments influencent le poids, parmi lesquels antidiabétiques, antidépresseurs, anti-épileptiques et anti-psychotiques.

    Ils sont censés vous soigner, mais ils vous font parfois grossir ou maigrir... Des scientifiques de la Mayo Clinic  (Rochester, Minnesota) publient dans la revue Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism une liste de médicaments courants qui influencent le poids des patients.

    La prise de poids ou la perte de poids est un effet secondaire qui peut être associé à différents médicaments. Les médecins doivent connaître ces effets secondaires lorsqu'ils prescrivent ces médicaments à leur patient afin de l’informer des risques pour qu’il adapte son hygiène de vie.

    Ici, les scientifiques ont mené une revue de littérature systématique et une méta-analyse pour faire une synthèse des médicaments couramment prescrits et associés avec des changements de poids. Ils ont recherché dans les bases de données internationales des essais cliniques qui comparaient un médicament à un placebo et mesuraient les changements de poids.

    Résultats: 257 essais cliniques randomisés portant sur 54 médicaments et 84.696 patients ont été inclus dans l’analyse. Un gain de poids était associé avec les médicaments suivants:

    • des antidépresseurs: amitriptyline (1,8 kg), mirtazapine (1,5 kg),
    • des anti-psychotiques: olanzapine (2,4 kg), quetiapine (1,1 kg), risperidone (0,8 kg),
    • un anti-épileptique: gabapentine (2,2 kg),
    • des anti-diabétiques: tolbutamide (2,8 kg), pioglitazone (2,6 kg - médicament retiré du marché en France), glimepiride (2,1 kg), gliclazide (1,8 kg), glyburide (2,6 kg), glipizide (2,2 kg), sitagliptine (0,55 kg), natéglinide (0,3 kg).

    D’autres médicaments étaient associés à une perte de poids:

    • Des antidiabétiques: metformine (1,1 kg), acarbose (0,4 kg), miglitol (0,7 kg), pramlintide (2,3 kg), liraglutide (1,7 kg), exénatide (1,2 kg),
    • Des anti-épileptiques: zonisamide (7,7 kg), topiramate (3,8 kg),
    • Un médicament utilisé pour le sevrage tabagique: bupropion (1,3 kg),
    • Un antidépresseur: la fluoxetine (1,3 kg)

    Pour de nombreux autres médicaments, par exemple prescrits contre l’hypertension ou des anti-histaminiques, les modifications de poids n’étaient pas significatives ou les preuves faibles.

  • Pois chiches

    ci-dessus: croquettes de pois chiches

    Et si vous faisiez un cassoulet avec lui? Bon d'accord, le cassoulet, c'est avec les haricots cocos du Lauragais. Du coup, on va l'appeler “Chichoulet“… du coup, c'est un nom sympa, vous ne trouvez pas? moi je valide désormais, cette appellation!

    J'ignore quel idiot de service a cru malin de dire de quelqu'un, (au regard de son intelligence toute relative), qu'un pois chiche logeait dans son cerveau mais je puis affirmer que l'auteur de cette saillie était un corniaud de la pire espèce. Car non seulement, le pois chiche brille par sa faconde –de toutes les légumineuses jamais répertoriées, il est de loin, le plus instruit– mais de surcroît, il possède des usages si divers que seuls de grands esprits capables de manier ensemble des théories contraires sont à même de saisir toute l'étendue de ses capacités culinaires et gustatives.

    Certes, j'en conviens, son apparence physique ne plaide pas pour lui. Bosselé au point d'être difforme, cabossé comme s'il venait d'être renversé par une voiture sans chauffeur, rond sans être ovale, ovale sans être rond, d'une couleur qu'on hésite à qualifier de jaune ou de marron tant elle semble être le mélange des deux sans pour autant marquer un clair attachement à l'une d'entre-elles, malingre, chauve même, il se traîne, misérable, entassé dans des boîtes de conserves bien souvent d'aspect sommaire qui ne font rien, hélas, pour rehausser son terne éclat –mieux vaut le laisser barbotter dans son jus, il n'en sera que meilleur.

    Pourtant, que cet aspect malingre cache comme le regretté savant des trésors de bienfaits!

    Qu'on songe seulement à ce qu'il devient lorsqu'une fois décalotté et débarrassé de sa peau si fragile, on le presse afin d'en extraire une purée qui, ajoutée à un jus de citron, mélangée à quelques cuillerées de sésame crémeux à souhait, parfumée d'huile d'olive, salée comme il se doit, enrichie de ce que bon vous semble, il devient ce plat unique au monde qui combine à la fois les saveurs de l'Orient, le faste du Maghreb, les pompes de l'Asie, j'ai nommé, le houmous.

    Rien que ce nom d'houmous provoque au niveau du palais comme un affolement. On se plaît à chanter ce nom qui sonne si doux aux oreilles. J'en connais plus d'une qui, dans l'intimité de leur cuisine, quand un pois chiche prend la tangente, le récupère vite fait et l'avale avec l'extase du bonheur de son travail bien fait. Je n'entre pas dans les disputes afin de savoir de quel pays il est la création. Car, le pois chiche rend fou.

    Il a cette tendre amertume qui n'offense pas le palais mais reste longtemps dans la bouche comme un arrière-goût râpeux qui prendrait son temps avant de s'effacer, laissant derrière lui des effluves de noisettes si agréables à déguster qu'il donne envie d'en mettre un peu partout, dans une salade comme dans un couscous, au beau milieu d'une soupe ou alors sous forme de farine laquelle servira alors de base à des préparations de pâte à pizza, de panisse voire même de galettes ou de crêpes.

    Et que dire de son jus (quand on l'achète déjà cuit) qui, lorsqu'on le fouette avec assez de dextérité, merveille des merveilles, cadeaux des dieux, se transforme alors, sous vos yeux ébahis, en une mousse blanche du plus bel effet qui, possédant exactement les mêmes caractéristiques que des œufs battus en neige, s'en ira donner vigueur et consistance à vos pâtisseries les plus élaborées. Mais, attention, c'est saumure… donc, ne l'utiliser que cuit dans de l'eau dessalée.

    Perso, j'en fais souvent des salades bien vinaigrées et avec de l'huile de noix ou noisettes… ou bien, dans un plat d'hiver avec du chorizo dont je dis qu'il est l'allié incontournable et indispensable. Du coup, je veux bien avoir un pois chiche qui tintinnabule dans mon cerveau, c'est même mon souhait… de gastronome!

     

  • La chronobiologie

    Bien sûr, vous en avez entendu parler sans trop savoir à quoi elle s'adapte. Cela fait plus de 45 ans que je m'y intéresse comme je m'intéresse à la phyto-nutrition; les scientifiques s'en sont enfin emparés. Savez-vous que le Prix Nobel de médecine  2017 a été attribué à 3 chercheurs en chronobiologie? Ils ont fait avancer de façon déterminante la recherche sur les horloges génétiques qui “battent la mesure“ pour notre organisme.

    Tout ce qui vit alterne phases d’activité et phases de repos. L’être humain fonctionne par cycles. On commence à peine à comprendre pourquoi et comment notre santé dépend de ce caractère cyclique. Cette  nouvelle discipline, la chronobiologie, est probablement l’une des voies d’avenir de la biomédecine.

    Les 3 Nobel de médecine sont des chercheurs américains, Jeffrey C. Hall, Michael Rosbash et Michael W. Young ont reçu le prix prestigieux "pour leurs découvertes des mécanismes moléculaires qui règlent le rythme circadien". Les trois chercheurs "ont pu s’introduire dans notre horloge biologique et élucider son fonctionnement interne. “Leurs découvertes expliquent comment les plantes, les animaux et les êtres humains adaptent leur rythme biologique pour qu’il se synchronise avec les révolutions de la Terre" a précisé le jury de l’académie Nobel.

    Le rythme circadien – étymologie latine circa diem c’est-à-dire   "approximativement un jour" –  est l’étude d’une période de 24 heures pendant lesquelles un certain nombre de mécanismes biologiques se répètent.

    Ce rythme régule la plupart de nos fonctions biologiques et cognitives et sa désorganisation entraîne des troubles du sommeil et de profondes perturbations physiologiques. Le système veille/sommeil, la température corporelle, la sécrétion d’hormones,  la pression artérielle, la fréquence cardiaque, mais aussi les fonctions supérieures comme la régulation de l’humeur, les fonctions cognitives ou la mémoire sont régulées par le rythme circadien.

    Toutes les fonctions sont cycliques

    En fait presque toutes les fonctions biologiques sont cycliques : la mélatonine, hormone qui régule la sécrétion circadienne de nombreux métabolismes est secrétée la nuit. Le sommeil est plus profond vers deux heures du matin, la température corporelle est basse au petit matin et plus élevée en soirée, l’activité intestinale diminue la nuit, l’éveil est maximal du milieu de la matinée jusqu’en fin d’après-midi, la mémoire se restructure pendant le sommeil etc.

    C'est une vraie horloge dans le cerveau

    On sait que le rythme circadien est généré par une horloge interne car l’isolement sensoriel même prolongé ne l’abolit pas. Cette horloge, située dans le cerveau donne l’heure aux différents métabolismes de l’organisme et sa révolution est approximativement de 24h.

    Cette activité électrique est contrôlée par l’expression cyclique de gènes "horloge" que nos 3 prix Nobel ont découverte et explorée. Des expériences menées avec des personnes en isolement sensoriel pendant plusieurs jours, sans repère de temps, (ex: des personnes restant plusieurs jours sous terre) ont montré que le cycle imposé par l’horloge interne dure spontanément entre 23h30 et 24h30 selon les individus.

    Si notre horloge interne contrôlait seule le rythme biologique, sans être remise à l’heure, nous nous décalerions tous les jours. Un individu avec une horloge réglée sur 23h30 avancerait chaque jour son heure de coucher de 30 minutes, alors que quelqu’un ayant une horloge réglée sur 24h30 retarderait son coucher de 30 minutes par jour. Chacun finirait ainsi par dormir à un horaire différent de la journée ou de la nuit, ce qui serait incompatible avec la vie sociale. L’horloge cérébrale est donc resynchronisée en permanence sur un cycle de 24 heures par des synchroniseurs extérieurs, la lumière bien sûr mais aussi la température extérieure et l’activité physique.

    La lumière est captée au niveau de la rétine par un système nerveux différent de celui impliqué dans la perception visuelle. Le signal transmis à l’horloge interne provoque la remise à l’heure du cycle. Ce signal est aussi transmis à d’autres structures du cerveau qui participent à la régulation de l’humeur, de la mémoire, du sommeil et des activités cognitives.

    La mélatonine contrôlée par l’horloge et par la lumière: Le rythme de sécrétion de la mélatonine est contrôlé lui aussi par l’horloge interne. Sa production augmente peu avant le coucher, contribuant à l’endormissement. Sa sécrétion est maximale entre deux et quatre heures du matin puis sa concentration chute et devient presque nulle au petit matin.

    Néanmoins, la luminosité extérieure intervient aussi sur sa production. L’exposition à la lumière le soir retarde la sécrétion de mélatonine et donc l’endormissement. Une exposition lumineuse le matin va au contraire avancer l’horloge. Ce phénomène permet, en particulier, de s’adapter aux changements d’heure et aux décalages horaires.

    D'autres horloges périphériques

    La plupart des fonctions biologiques sont sous la dépendance de l’horloge cérébrale centrale mais l’organisme dispose aussi d’horloges périphériques localisées dans chaque organe (cœur, poumons, foie, muscles, reins, rétine…). Elles permettent de réguler finement leur métabolisme en tenant compte du contexte environnemental.

    Elles servent de relais entre l’horloge interne, qui bat la mesure, et l’environnement qui permet des adaptations. Par exemple, si on a besoin de rester éveillé pendant une nuit, ces horloges secondaires permettent l’adaptation de l’activité cardio-respiratoire et sensorielle. Ces horloges périphériques travaillent de façon autonome mais sont  resynchronisées en permanence par l’horloge interne du cerveau. Si celle-ci est déficiente, les horloges périphériques se désynchronisent ce qui se produit lors du vieillissement et dans certaines pathologies chroniques.

    Nous n’en sommes qu’au début de la "médecine circadienne" mais de nombreuses applications témoignent de son potentiel. Par exemple, au niveau de la prise de médicaments. L’activité et la toxicité de certains médicaments (anticancéreux, médicaments cardiovasculaires, antalgiques, antiasthmatiques) peuvent dépendre de leur heure d’administration. Certain anti-cancéreux sont par exemple 5 fois moins toxiques lorsqu’ils sont administrés la nuit. Ces phénomènes ont donné naissance à une discipline à part entière, la chronopharmacologie. Par exemple, également, ceux qui s'intéressent à la macronutrition, comme moi, savent par exemple que les oligos-éléments doivent être absorbés de préférence à certaines heures. Des ampoules de granions de zinc ont de meilleurs effets sur l'organisme si elles sont absorbées à 19 h; celle de cuivre ou de magnésium, seront avalées le matin. Le lithium, après 23 heures.

    L’étude des conséquences des troubles circadiens a principalement été menée chez les travailleurs postés. Des études concordantes ont montré que ceux-ci développent plus de maladies que les autres en réponse à la désorganisation prolongée de leurs rythmes circadiens : maladies cardiovasculaires avec  infarctus du myocarde et accidents vasculaires cérébraux, diabète, troubles gastro-intestinaux avec ulcères et troubles du transit, troubles psychiques notamment les dépressions, troubles de la mémoire, troubles de la fertilité, risque accru de cancer. Le travail de nuit est actuellement classé comme "probablement cancérigène" par les autorités scientifiques.

    La lumière bleue émise par les écrans LED des téléviseurs et des ordinateurs active 100 fois plus les centres circadiens du cerveau que la lumière blanche d’une lampe ordinaire. Si l’on s’expose massivement le soir aux écrans, cela provoque un retard de l’horloge cérébrale, un retard à l’endormissement et généralement un manque de sommeil. C’est sans doute l’une des raisons qui explique le raccourcissement constant du temps de sommeil dans nos sociétés modernes.

    Bon à savoir: La lumière permet un fonctionnement cognitif de bonne qualité pendant la journée et l’obscurité un bon sommeil pendant la nuit. Une bonne hygiène de lumière permet directement une meilleure qualité de vie, une mauvaise hygiène de lumière est responsable de troubles variés et, à plus long terme, de pathologies chroniques.

    Tout ce qui vit alterne des phases d’activité et des phases de repos et l’être humain fonctionne par cycles, en phase avec son environnement animal, végétal, planétaire et cosmique. On commence à peine à comprendre pourquoi et comment notre santé dépend de ce caractère cyclique mais cette discipline émergente est probablement l’une des voies d’avenir de la biomédecine.

    D'après un article de Richard  Guédon.

  • Indécent! dehors la racaille!

    Cela s’est passé dans le quartier Pissevin à Nîmes ce lundi 23 avril au matin. Une médecin s’est fait tabasser alors qu’elle se rendait chez un patient, selon nos collègues de France Bleu Gard.

    Insultée puis rouée de coups, elle a été projetée au sol puis frappée au visage, au torse et aux jambes. Elle a été admise en urgence à la polyclinique Grand Sud à Nîmes, ses blessures ont entraîné cinq jours d’ITT.

    En soutien à cette jeune femme tabassée, les médecins du quartier organisent une journée « santé morte » ce vendredi 27 avril. Plusieurs cabinets seront fermés ce jour.

    A noter que l’Occitanie, est la région la plus touchée de France par les agressions de médecins selon un dernier rapport. En 2017, plus de 110 médecins ont déclaré se faire agresser en Occitanie, et 51% d’entre eux sont des femmes.

    Déjà qu'on n'a pas tellement de médecins, si on nous les massacre, cela ne va pas aller....

     http://www.midilibre.fr/2018/04/25/nimes-une-jeune-femme-medecin-insultee-jetee-a-terre-et-rouee-de-coups-a-pissevin,1661886.php