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Officiel - Page 7

  • Pour ceux qui aiment les spas

    Champignons, virus, bactéries… Voici ce qu’a trouvé une microbiologiste dans les spas – et ce n’est pas ragoûtant

    Pendant des siècles, les humains se sont baignés dans des eaux publiques. Parfois pour se laver, mais plus souvent pour le plaisir. Dans la Grèce antique, les bains étaient pris dans de l’eau douce, ou dans la mer, perçue comme un lieu sacré dédié aux dieux locaux et s’y baigner était considéré comme un acte de culte.

    Ce sont toutefois les Romains qui ont créé des aqueducs d’État pour permettre la construction de bains publics à grande échelle. Ceux-ci étaient principalement utilisés pour la relaxation, mais aussi pour des plaisirs intimes. Eh oui, c’est souvent dans les bains publics que les Romains s’adonnaient à des actes coquins, parfois avec les esclaves préposés aux bains.

    Deux millénaires plus tard, nous aimons toujours les bains publics, même si beaucoup de gens ont désormais leur propre spa, ou bains à remous, dont les ventes ont connu une forte hausse pendant la pandémie.

    Pour ceux qui n’en ont pas à la maison, il y a la salle de sport ou le spa du coin. Et de nombreux hôpitaux en possèdent un. En effet, les bains à remous sont communément utilisés à des fins thérapeutiques pour soulager et traiter l’inflammation des articulations chez des personnes atteintes de rhumatisme ou d’arthrose. L’usage d’un spa est souvent considéré comme une expérience de luxe, à la fois relaxante et régénératrice.

    La chaleur de l’eau du bain dilate naturellement les vaisseaux sanguins, ce qui aide les muscles à se détendre et soulage les articulations douloureuses. En plus d’être apaisantes physiquement, l’eau chaude bouillonnante et la compagnie de personnes qui partagent l’expérience avec nous peuvent également engendrer un bien-être psychologique.

    BACTERIES, VIRUS ET CHAMPIGNONS

    Il ne faut toutefois pas oublier que quand on entre dans un bain à remous, tout ce qu’on a sur notre peau se dépose dans l’eau chaude qui tourbillonne autour de nous. Cela inclut les quelque 100 mg de matières fécales qui se trouvent généralement entre nos fesses. Ainsi, lorsqu’on se détend dans l’eau chaude, il est fort probable qu’on respire ou avale les bactéries, les virus et les champignons du corps de son compagnon de spas.

    Plus il y a de personnes dans le bain, plus le taux de matières fécales et de sueur (et d’urine si quelqu’un a fait pipi dans l’eau) est élevé. Et ces dépôts servent de nutriments aux bactéries.

    Comme on recommande aux propriétaires de spas de ne changer l’eau que tous les trois mois environ, les bactéries se développent. Pour la sécurité microbiologique, la plupart de bains à remous qui font re-circuler l’eau sont équipés de filtres qui éliminent les microbes et leur eau est traitée avec des microbicides (pour éliminer les germes) tels que le chlore, le brome ou d’autres désinfectants qui contrôlent le nombre de bactéries.

    Ces produits chimiques sont toxiques et peuvent irriter la peau et les yeux. C’est pourquoi il est conseillé de prendre une douche après le bain à remous (avant aussi). La température de l’eau dans un bain à remous (environ 40 °C) peut également causer des problèmes de santé potentiellement graves, comme une surchauffe du corps, qui peut entraîner une sensation de faiblesse ou même une perte de conscience, voire la noyade.

    C’est particulièrement risqué pour les femmes enceintes et les enfants, ainsi que les personnes souffrant de problèmes de santé sous-jacents, qui doivent toujours consulter leur médecin avant d’utiliser un spa. C’est pourquoi l’on conseille de ne pas faire des séances de plus de 15 minutes dans un spa et jamais sans surveillance.

     

    SALE OU DEGOUTANT?

    Si les bains à remous privés sont relativement sûrs d’un point de vue microbiologique, les spas publics (dans des hôtels ou spas) peuvent être contaminés par des bactéries infectieuses (germes), surtout si l’eau est recyclée.

    Le problème provient du fait que les usagers ne respectent pas les consignes d’hygiène personnelle et que le traitement de l’eau est inadéquat. Les bains publics mal entretenus peuvent causer des épidémies d’infections dues à des bactéries associées au corps humain qui survivent dans l’eau.

    Parmi celles-ci figurent E.coli, Staphylococcus aureus, Pseudomonas aeruginosa et Legionella pneumoniae. Ces agents pathogènes du bain à remous peuvent provoquer des infections intestinales, des diarrhées, des septicémies, des infections cutanées, des infections des voies urinaires et respiratoires, telles que la maladie du légionnaire. La bactérie Legionella se retrouve régulièrement dans les gouttelettes d’eau présentes dans la vapeur des spas, et l’inhalation de cette vapeur contaminée peut causer une pneumonie potentiellement fatale.

    IL FAUT EVITER QUE L’EAU ENTRE DANS NOTRE BOUCHE.

    Le risque d’infection lié aux spas est si important que les Centers for Disease Control américains ont publié des recommandations sur la manière de s’en prémunir.

    Si l’on souhaite quand même profiter d’un bain à remous, peut-on vérifier s’il est sans danger pour la santé? Certains signes manifestes nous permettent de savoir qu’un bain à remous est rempli de germes. Lorsque de l’urine et d’autres fluides corporels tels que la sueur se mélangent au chlore utilisé pour désinfecter l’eau des spas, cela crée un irritant, un produit chimique à l’odeur âcre appelé chloramine, qui provoque des douleurs aux yeux quand on se baigne dans une piscine publique.

    Plus il y a de personnes qui laissent leurs fluides corporels dans l’eau, plus l’odeur de la chloramine (semblable à celle de l’eau de Javel) sera forte et plus il y a de risques que le spa ne contienne pas assez de désinfectant et trop de bactéries. Par conséquent, si une forte odeur se dégage d’un bain à remous, il vaut peut-être mieux ne pas y entrer, même si l’eau semble propre et claire, bien que l’eau finit par devenir plus trouble quand elle n’est pas suffisamment traitée.

    auteur: Primrose Freestone, Senior Lecturer in Clinical Microbiology, University of Leicester

    The Conversation France

  • Histoires de riz - 2

    Quel type de riz choisir pour son risotto ?

    Rond et nacré, non parfumé, avec une texture ferme et crémeuse, riche en amidon et de préférence originaire d’Italie pour rendre hommage aux racines siciliennes puis milanaises du risotto : voilà les critères sur lesquels vous devriez vous baser pour sélectionner le riz pour risotto lorsque vous vous apprêtez à réaliser une recette de risotto. Le riz pour risotto se distingue ainsi d’autres types de riz dont les caractéristiques ne permettent pas une réalisation optimale du risotto. Bien que délicieux pour tout un tas d’autres recettes, évitez par exemple le riz parfumé de Camargue IGP pour la préparation de votre risotto.

    Quel est le meilleur riz pour un risotto ?

    Le riz Arborio est considéré comme le meilleur riz pour risotto. Adoré par les Italiens et par les chefs cuisiniers du monde entier, le riz Arborio présente toutes les caractéristiques qui lui permettent de sublimer un risotto. Au-delà de ses qualités de cuisson, le riz Arborio garantit la réalisation d’un risotto à la fois crémeux et croquant, et bien sûr savoureux. Ce sont ces qualités que vous retrouvez dans le riz pour risotto Taureau Ailé.

    Risotto: les bons conseils pour sa préparation

    Le choix du riz pour risotto n’est pas le seul élément qui impacte la qualité, et les saveurs, de votre risotto. La réalisation est elle aussi importante, mieux vaut être attentif à la cuisson du riz, et bien sélectionner l’accompagnement.

    La cuisson du riz pour risotto

    La cuisson du riz pour risotto diffère sensiblement de la cuisson du riz classique. Elle nécessite plus d’attention, et plus de temps. La plupart des chefs cuisiniers recommandent de procéder en quatre étapes avec :

    L’enrobage du riz dans une matière grasse chaude (filet d’huile d’olive et oignons) ;

    L’ajout d’un trait de vin blanc une fois le riz translucide ;

    L’ajout progressif de liquide (eau ou bouillon) avec le ratio 2,5 volumes de liquide pour 1 volume de riz ;

    L’arrêt de la cuisson du riz dès que le riz pour risotto affiche son aspect crémeux.

    Au total, il vous faudra compter une demi-heure environ pour la préparation et la cuisson. Sachez par ailleurs que le risotto se prépare traditionnellement au dernier moment, juste avant le service. Pensez donc à organiser votre temps en cuisine pour vous conformer à cette injonction.

    L’accompagnement

    Au-delà de la cuisson et du type de riz pour risotto, le secret d’un bon risotto réside aussi dans le choix de l’accompagnement. Il existe, sur le Web, tout un tas de recettes pour risotto avec des ingrédients plus ou moins traditionnels. Selon vos aspirations et/ou selon les convives invités à partager le repas, libre à vous d’oser l’originalité ou de rester dans les recettes de risotto classiques. Chez Taureau Ailé, la recette du risotto aux crevettes et petits pois récolte le suffrage des deux camps.

    Comment conserver un riz risotto ?

    La meilleure façon de conserver un riz risotto consiste à le placer dans une boîte hermétique au réfrigérateur. Il est, en amont, conseillé de laisser refroidir le risotto avant de le placer au réfrigérateur. Ainsi conservé, le risotto crémeux peut être dégusté jusqu’à 48 heures après sa réalisation. Au-delà, mieux vaut éviter de le consommer. Pour éviter le gaspillage alimentaire et si vous pensez ne pas pouvoir le consommer dans les 48 heures, vous pouvez opter pour une congélation. Le seul inconvénient est que vous risquez de perdre, un peu, en texture crémeuse lors de la dégustation suivante.

    Infos sur le site Taureau Ailé

     

  • HONTE  AUX  TENARDIER  DE  L'ELYSEE!

    Volaille française : la fin à venir des labels qualité comme le Label Rouge qui font de l’ombre aux lobbys industriels. La Commission Européenne va changer les règles avec l’aval de l’Élysée

    Par Périco Légasse - Marianne

    En torpillant la réglementation de l’élevage en plein air pour favoriser le lobby industriel allemand avec l’accord de l’Élysée, Bruxelles sonne le glas des labels de qualité dont dépend l’excellence de la volaille française.

    Absorbés que nous étions par le conflit poutino-zélenskien, par la crise énergétique, l’inflation menaçante, la guerre des retraites, le péril chinois, nous en avions un peu oublié les méfaits de ce fléau qu’est la Commission européenne. Qu’a-t-elle fait cette fois-ci?

    Rien de moins que de planifier l’éradication de la volaille française de qualité, notre bon vieux poulet dominical, en poignardant dans le dos les labels qualitatifs dont le consommateur se prévaut pour être sûr de son choix. La méthode est particulièrement sournoise et révèle, une fois de plus, le véritable objectif des instances européennes : éliminer toute entrave à l’enrichissement des marchés. Au nom de la libre concurrence, on détricote la loi pour permettre aux marchands de malbouffe d’éliminer ceux qui leur font de l’ombre. […]

    Cette filière obéit à des normes de production drastiques […]. Un niveau d’exigence spécifique à la France obtenu au terme d’un combat mené durant des décennies par des éleveurs soucieux de se distinguer de la filière industrielle et de ses horreurs. Comme pour certains autres aliments, comme le pain, on peut parler de conquête sociale au profit du consommateur […] […] présenté à Bruxelles en décembre 2022, un projet de nouvelles normes prévoit d’annuler le caractère obligatoire de la réglementation actuelle en rendant facultatives les contraintes liées à l’élevage en plein air et en liberté. Ainsi, à partir de février 2023, si la Commission ne revient pas sur sa décision, tout opérateur européen pourra user de mentions non réglementées pour étiqueter sa production.

    Ainsi trouvera-t-on sur le marché du "poulet des champs", de la "volaille de plein vent" ou du "poulet à l’air libre", dont l’intitulé ne correspondra à rien de vérifiable et de vérifié. De quoi désorienter le consommateur soudain exposé à un étiquetage quasi sauvage qui ne lui permettra plus de distinguer au premier coup d’œil un poulet label Rouge certifié "élevé en liberté", qui, lui, conservera son éthique de production, vendue aux alentours de 10 € le kg, et une volaille industrielle roumaine ou bulgare, nourrie avec des détritus, entassée dans des cages et vendue sous la mention "poulet libre" à moins de 5 € le kg…

    Si les initiés un peu vigilants pourront vérifier leurs achats, la grande masse des consommateurs, elle, se laissera abuser. Cette concurrence déloyale et trompeuse portera fatalement préjudice à la filière française de qualité, qui représente aujourd’hui 17% du marché de la volaille. Déjà que près de 90% de la volaille servie en restauration collective, cantines scolaires, Ehpad et hôpitaux est importée, c’est au tour de ce trésor alimentaire de faire les frais du néolibéralisme financier.

    Imposée par l’Allemagne, où le lobby industriel contrôle le réseau des élevages intensifs, dont les filiales s’étendent en Pologne, où l’on abat plus de 1 milliard de poulets par an, mais aussi en Roumanie et en Bulgarie, où sévissent des centaines d’usines, dont certaines comptent plus de 120 000 volailles, cette dérégulation brutale, allant dans le sens contraire de l’histoire et de la demande des consommateurs, est un coup dur pour l’agriculture française.

    Nous voudrions bien savoir ce qui a conduit l’Élysée et Matignon à consentir une telle REGRESSION aux lobbys bruxellois et au commissaire polonais à l’Agriculture, Janusz Wojciechowski. Il est vrai que, pour fabriquer un cordon-bleu, il n’est pas besoin de poulet tricolore. […]

    SOYEZ VIGILENT ET NE VOUS LAISSEZ PAS AVOIR PAR CES ESCROCS!

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  • Comment faire dissoudre les associations qui combattent la France

    Les associations qui défendent soi-disant la laïcité ne cessent de combattre la France et les symboles chrétiens et veulent faire supprimer du paysage tout symbole religieux chrétien.

    Par contre, chacun peut constater qu’elles ne s’opposent jamais à l’expansion de l’Islam en France, que ce soit par la création de mosquées, ou par la demande d’avantages de plus en plus nombreux (nourriture halal dans les écoles, piscines réservées, port du voile en entreprise et dans les universités, etc.).

    Il convient donc de savoir comment il serait possible d’agir contre ces associations politiques et comment demander en justice leur dissolution.

    Il y aurait en fait deux axes principaux:

        La question de leur objet social, beaucoup trop vague, alors qu’elles s’octroient un pouvoir qu’aucune loi ne leur confère ;

        La question de leur représentativité, et de la nocivité de leur action politique.

        Attaquer les association laïques par " l’atteinte aux bonnes mœurs, et l’incitation à la haine ".

    En préalable, rappelons que selon l’article 3 de la loi du 1er juillet 1901:

    "Toute association fondée sur une cause ou en vue d’un objet illicite, contraire aux lois, aux bonnes mœurs, ou qui aurait pour but de porter atteinte à l’intégrité du territoire national et à la forme républicaine du gouvernement, est nulle et de nul effet".

    Une association peut être dissoute par décret en Conseil des ministres, dans les cas suivants:

        Provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ou propagent des idées ou théories tendant à justifier ou encouragent cette discrimination, cette haine ou cette violence ;

        Agissements, sur le territoire français ou à partir de ce territoire, en vue de provoquer des actes de terrorisme en France ou à l’étranger ;

        Provocation à des manifestations armées dans la rue ;

        Association présentant, par leur forme et leur organisation militaires, le caractère de groupes de combat ou de milices privées ;

        Association ayant pour but de porter atteinte à l’intégrité du territoire national ou d’attenter par la force à la forme républicaine du gouvernement

    La notion d’atteinte aux bonnes mœurs serait une voie d’attaque de ces associations:

    – Elles provoquent à la discrimination, la haine et la violence envers les catholiques ;

    – Leur façon de se manifester peut les faire assimiler à des milices privées, puisqu’elles n’hésitent pas parfois à recourir à la violence, notamment en saccageant de plus en plus d’églises.

    Leur action porte gravement atteinte à de nombreux chrétiens et Français tout simplement.

    Or, le prolongement de la liberté de conscience est le droit pour chacun d’être protégé contre les atteintes à ses convictions religieuses ou philosophiques, et les musulmans ne se privent jamais d’invoquer " ce droit " à leur profit unique.

    Ce droit est consacré par les grands textes (article 10 de la Déclaration des droits de l’homme: "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions mêmes religieuses " ; l’article 1er de la Constitution du 4 octobre 1958 a surtout élevé le respect des croyances au rang de principe constitutionnel en énonçant: " La France assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances'.). Ce droit à la protection du sentiment religieux est aussi affirmé par les textes internationaux, notamment l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme.

    Sur le fondement de ces textes, le juge a consacré le droit au respect des croyances.

    Le Conseil constitutionnel considère que, si l’État " n’a pas à reconnaître officiellement ce droit, il doit au moins le constater, et en tolérer l’usage dans la mesure où ses propres lois n’en sont pas lésées " (Cons. const., 19 nov. 2004, n° 2004-505 DC: Rec. Cons. const. année, p. 173, note Sudre F. ; RFDA 2005, p. 34, note Chelini-Pont B. et Tawil E. ; Annuaire Droit et Religions, 2005, PU Aix-Marseille, p. 473.)

    Si, selon les penseurs de gauche, le principe de laïcité postule le pluralisme des valeurs, cela vaut donc également des valeurs chrétiennes.

    En droit international

    Au plan du droit international, "pour quelque sujet que l’on ravage un pays, on doit épargner les édifices qui font honneur à l’humanité" (De Vattel E., Le Droit des Gens ou principes de la loi naturelle appliqués à la conduite et aux affaires des Nations et des Souverains, vol. II, livre III, chapitre IX, 1983, Genève, Institut Henry Dunant, p. 139).

    C’est ainsi que, posant un principe d’immunité des biens culturels, diverses conventions internationales prévoient que, même en cas de siège ou de bombardement, " toutes les mesures nécessaires doivent être prises pour épargner (…) les édifices consacrés aux cultes, aux arts, aux sciences et à la bienfaisance, les monuments historiques " Convention (IV) de La Haye concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre du 18 octobre 1907. Adde: convention de La Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé du 14 mai 1954 ; statut de la Cour pénale internationale, adopté à Rome le 17 juillet 1998, articles 8 (2) (b) et 8 (2) (e), qui qualifie de crime de guerre "le fait de lancer des attaques délibérées contre des bâtiments consacrés à la religion, à l’enseignement, à l’art, à la science ou à l’action caritative ou contre des monuments historiques".

    Or, pourquoi ces mesures de protection qui prévalent en cas de conflit armé ne prévaudraient pas, également en temps de paix, dès lors que l’objectif de destruction est identique?

    Les droits religieux existent. L’on ne peut pas le nier.

    Ce ne sont toutefois pas tous les édifices cultuels qui bénéficient d’une protection renforcée mais seulement ceux qui appartiennent au "patrimoine culturel ou spirituel des peuples" (Protocole additionnel I aux conventions de Genève de 1949, Genève, 8 juin 1977, art. 53), ce qui montre bien que les lieux de culte sont alors moins protégés en eux-mêmes, dans leur dimension sacrée, qu’en tant que biens culturels appartenant au patrimoine commun de l’humanité.

    Cette protection renforcée se justifie par la dimension symbolique de ces biens qui représentent la culture et la civilisation des peuples. Car à travers la destruction des lieux de culte et autres monuments historiques, c’est parfois l’identité même d’une civilisation que l’on cherche à anéantir, afin d’effacer toute trace de sa présence ou de son existence (Casier F., " Les régimes de protection en droit international humanitaire ", in La protection des biens culturels, ses aspects militaires et opérationnels et l’application aux situations hors conflits armés, Centre d’étude de droit militaire et de droit de la guerre, 22 mai 2014, www.ismllw-be.org/session/2014-05-22-CASIER%20F-Texte%20final.pdf ;Bugnion F., " La genèse de la protection juridique des biens culturels en cas de conflit armé dans le cadre du droit international humanitaire " – (www.icrc.org/fre/assets/files/other/irrc.pdf.).

    Par ailleurs, les statues de la Vierge présentent un caractère sacré, mais également un intérêt artistique et historique et la sécurisation et la protection du patrimoine est encouragée par l’UNESCO.

    Pour l’UNESCO le patrimoine immatériel religieux, du moins celui des grandes religions, apparaît comme la composante d’un ordre juridique transnational destiné à transcender les frontières étatiques nationales pour gouverner les relations internationales privées des personnes, indépendamment ou presque des souverainetés nationales.

    Le patrimoine religieux est ainsi porteur d’un ordre juridique transnational caractérisé par:

        une communauté de personnes suffisamment stable, identifiée et organisée pour asseoir le développement de normes adaptées ;

        une complétude et une autarcie assurées par l’existence d’un législateur, prenant la forme d’un pouvoir de commandement et d’une charte fondatrice et d’un juge ou, plus largement, d’une instance d’apaisement des conflits, selon les expressions employées par Rémy Libchaber dans son bel ouvrage L’ordre juridique et le discours du droit ;

        enfin, une relative autonomie par rapport aux ordres nationaux, ce qui renvoie aux règles de "relevance" étudiées notamment par Santi Romano.

    Le patrimoine immatériel religieux , dans sa dimension temporelle et transgénérationnelle, constitue un fonds commun ayant vocation à se transmettre de génération en génération et à se perpétuer en se renouvelant.

    Par ailleurs, si l’article 28 de la loi de 1905 interdit, pour l’avenir, d’élever ou d’apposer un signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l’exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou expositions, les édifices antérieurs sont protégés.

    Afin de se prémunir contre le risque de dissipation, la loi de 1905 pose non seulement des règles d’inaliénabilité et d’imprescriptibilité des édifices cultuels du moins lorsqu’ils sont classés au titre de la législation relative à la  protection des monuments historiques mais accorde encore un droit de préemption au profit des associations cultuelles, des communes, des départements, des musées et sociétés d’art et d’archéologie et de l’État ( L. 9 déc. 1905, art. 17).

    Cette dimension symbolique du lieu de culte justifie une protection renforcée des édifices cultuels envisagés en leur qualité de lieu de rassemblement.

        Quelle est la représentativité des associations dites " Laïques "?

    Dés lors que ces associations introduisent des actions visant à toucher la vie de tous, elles se doivent d’avoir une certaine représentativité.

    En effet, à quel titre subissent-elles un préjudice? D’où leur vient la prérogative de définir ce qu’est la laïcité pour la façonner judiciairement à leur seule volonté  alors que ce droit devrait plutôt revenir au parlement?

    Force est de constater, que sans en être expressément autorisées par la loi, elle se comportent comme les associations anti-racistes, qui peuvent agir sans avoir subi de préjudice propre.

    Un objet social général de " respect de la laïcité " est beaucoup trop vague, et de plus, le respect de la laïcité ne relève pas de leur compétence. Si la laïcité est garantie par la Constitution, aucun texte ne dit que ce sont " ces associations " qui sont chargées de la faire respecter, agissant ainsi comme une police des mœurs.

    Ces associations font de la "laïcité" un enjeu politique global qui motive leur engagement, mais le sectarisme, l’intolérance et la surenchère verbale qui les caractérisent masquent difficilement la faiblesse de leurs effectifs et de leurs moyens.

    Ces associations ne sont souvent que les émanations de loges maçonniques selon lesquelles  le cléricalisme obstiné et reconquérant de la hiérarchie vaticane doit être combattu: il ne faut manquer aucune occasion de le dénoncer et de s’y opposer. L’esprit de croisade survit encore, toujours aussi malfaisant. La laïcité constitue l’antidote le plus efficace contre les entreprises de recléricalisation, en France et en Europe " [[" Humanisme " n°223, septembre 1995.]].

    Ce ne sont la que quelques pistes juridiques, qu’il faudrait approfondir et peaufiner.

    Mais il faut surtout passer à l’action et bloquer l’action de ces associations devant les tribunaux ; tant que les accusations dont elles peuvent faire l’objet n’ont pas été traitées, il faut leur dénier ce pouvoir d’agir.

    https://www.ichtus.fr/la-laicite-dans-le-droit-francais

    Albert Nollet

  • La fin du ticket de caisse au 1er janvier

    .... est une atteinte supplémentaire à la vie privée 

    Ils nous refont le coup de la protection des données personnelles, mais ils veulent désormais savoir précisément ce que vous avez acheté et où vous l’avez acheté.

    La fin du ticket de caisse papier au profit de la note virtuelle d’achats est la dernière grosse ficelle en date pour pister le consommateur. 

    Les cartes de fidélité et les coupons de remises promotionnelles inhérentes étaient déjà de parfaits mouchards pour le marketing. 

    Mais avec la suppression du ticket de caisse automatique au 1er janvier prochain, soi-disant bonne pour l’écologie, c’est une nouvelle étape dans l’intrusion de la vie des clients captifs qui se profile.

    Alain Escada, président de Civitas, avertit :

    "Ce que nous pensons, à travers ce que nous achetons, tel est le but de la fin des tickets de caisse. S’il vous plaît, dépensez de l’argent réel, sauvez l’argent réel !"

    Dans un contexte de passe énergétique et de restrictions sans précédent des libertés individuelles, pas besoin d’être Jérémie pour comprendre que les détails de tous les achats seront connus, examinés, utilisés et stockés, même si le RGPD se veut rassurant. Ce qui relève de l’arnaque à la lecture de presse qui relate régulièrement des cas d’usage abusif et de « fuite » de données confidentielles.

    Sont concernés:

        les tickets de carte bancaire produits dans les surfaces de vente et dans les établissements recevant du public ;

        les tickets émis par des automates ;

        les tickets de carte bancaire ;

        les bons d’achat et tickets promotionnels ou de réduction.

     

    POUR OBTENIR UN TICKET DE CAISSE IMPRIME, LE CONSOMMATEUR DEVRA DESORMAIS LE DEMANDER EXPRESSEMENT AU COMMERÇANT.

    Mais, indique Service public:

    "Ne sont pas concernés par ce changement les tickets de caisse relatifs à l’achat de biens dits "durables" tels que les appareils électroménagers, les équipements informatiques ou appareils de téléphonie par exemple. 

    La liste complète des biens concernés se trouve à l’article D211-6 du code de la consommation. Les tickets de carte bancaire relatifs à des opérations annulées ou faisant l’objet d’un crédit feront, eux aussi, toujours l’objet d’une impression systématique 

    https://entreprendre.service-public.fr

     

    Ce qui change avec la fin du ticket de caisse obligatoire.

    https://youtu.be/0Lxi0fzBMQ4

     

    Pour refuser l’envoi par e-mail, les principales enseignes indiquent qu’en tant que client de la carte de fidélité vous recevrez automatiquement vos tickets de caisse par e-mail. 

    Sinon, le désabonnement à ce service est possible par retour d’e-mail ou à la borne du magasin. 

    ATTENTION 

    En cas d’absence de consentement du consommateur et de non-impression du ticket de caisse, la seule trace de l’achat sera l’affichage en caisse du montant de la transaction.

     

  • Danger!

    Les Français se jettent sur les salades en sachet, pourtant pas très saines

    Elles ne seraient pas bonnes pour la santé : des traces de chlorates ont été décelées. Quant à l’environnement lui non plus n’est pas épargné puisque pour un kilogramme de salade, l’industrie utilise entre 20 et 30 litres d’eau.

    Selon les derniers chiffres du Syndicat des fabricants de produits végétaux frais prêts à l’emploi, l’engouement des Français pour les salades en sachet ne faiblit pas : 274 millions ont été vendues par la grande distribution en 2018.

    Si le vrac gagne du terrain en France, cet engouement ne concerne pas les salades : 274 millions de salades en sachet ont été vendues par la grande distribution en 2018, selon le Syndicat des fabricants de produits végétaux frais prêts à l’emploi, qui s’appuie sur des données du cabinet Nielsen(1). Un chiffre en hausse de 1,4 % par rapport à 2017.

     Au total, les Français ont ainsi dépensé plus de 466,6 millions d’euros (+2,3 % par rapport à 2017) en salades ensachées.

    Ce succès serait expliqué par le mode drive lui aussi plébiscité par les Français puisque les ventes ont augmenté de 12,7% entre 2017 et 2018. Parmi les préférences tricolores, on trouve la laitue, 16,9 % des parts de marché, juste devant la mâche (16,2 %). L’iceberg complète le podium (9,9 %).

    Et les gammes bio de salades en sachet profitent de cet engouement, avec des ventes qui ont doublé, représentant plus de 9,8 millions de sachets écoulés.

    Un côté pratique qui fait gagner du temps

     

    Selon une enquête réalisée en juin 2017, les Français expliquent leur choix en premier par l‘aspect pratique et prêt à l’usage (68 %) de ces salades en sachet, devant le gain de temps (64 %), le fait de pouvoir trouver leurs salades préférées tout au long de l’année (40 %) et, enfin, de bénéficier d’une association de plusieurs variétés dans un seul et même sachet (40 %)(2).

    Les salades en sachet séduisent donc les Français et on comprend facilement pourquoi : déjà coupées, lavées, rincées et essorées, elles font partie de ces aliments tout prêts qui représentent un gain de temps certain, en moyenne dix minutes selon le syndicat des fabricants. Mais est-ce que cela en vaut la peine si l’on met sa santé en danger ?

    DES TRACES DE CHLORATES

    En effet, en 2016, une étude de l’UFC-Que Choisir avait analysé 28 salades en sachet de différentes marques vendues dans la grande distribution(3). Elle ont toutes été testées en termes de qualité microbiologique, pesticides, nitrates, résidus de chlore et défauts divers. Le constat était alarmant : 24 salades sur 28 révélaient des traces de chlorates.

    Et pour cause, les salades, avant le rinçage, sont lavées à l’aide d’une solution chlorée de type eau de javel, lors du processus de fabrication, afin d’éliminer tout risque de prolifération de bactéries. Certains experts conseillent donc de les rincer une nouvelle fois après ouverture du sachet.

    À noter aussi que les salades en sachet peuvent contenir de la salmonelle.

    Références :

        Source Nielsen, achats en hypers, supermarchés, magasins de proximité et drive, du 1er janvier 2018 au 30 décembre 2018

        https://les-salades.fr/faits-et-chiffres

        Source:

  • Bon à savoir

    Le Smic est revalorisé chaque année au 1er janvier.

    Il est indexé sur l’inflation mesurée pour les 20 % des ménages ayant les revenus les plus faibles. La revalorisation du Smic est effectuée sur la base de la moitié du gain de pouvoir d’achat du salaire horaire moyen des ouvriers et des employés.

    Repères 

    https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2300

    https://www.urssaf.fr/portail/home/taux-et-baremes/smic.html

    https://www.insee.fr/fr/statistiques/1375188

     

    À compter du 1er août 2022, le montant mensuel du Smic brut est de 1 678,95 euros sur la base de 35 heures hebdomadaires avec un Smic brut horaire de 11,07 euros.

    Le montant du Smic net mensuel est de 1 329,05 euros avec un Smic net horaire de 8,76 euros.

    Le Smic, instauré en France depuis la loi du 2 janvier 1970, est le salaire minimum légal pour les salariés âgés de 18 ans et plus. Cela assure aux travailleurs une rémunération pour leur garantir un niveau de vie minimum. Pour respecter cet objectif, le montant du Smic est déterminé chaque année selon des indicateurs liés à l’inflation et au pouvoir d’achat.

    Smic veut dire: Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance

    Il existe des exceptions à ce salaire minimum pour les salariés. Des abattements sont applicables pour les personnes mineures et les salariés en contrat d’apprentissage. Leur rémunération est par conséquent moins élevée que le Smic “classique”… https://www.aide-sociale.fr/smic-horaire-brut-net/

     

    Avant 1970, on l'appelait: Smig ou Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti