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OCCITANIE - Page 40

  • Bientôt, devrons-nous nous munir de groupe électrogène?

    Le Conseil supérieur de l’énergie annonce qu’on testera cet hiver la réduction de puissance électrique accordée aux foyers français.

    QUEL EST LE PROJET ?

    Limiter la puissance consommée par les Français en cas de crise énergétique ; et diviser par trois la consommation électrique chez les particuliers via Linky.

    L’expérimentation aura lieu cet hiver sur 200 000 foyers pendant 2 heures. Vous pourrez conserver une ampoule. Une seule. Un radiateur et un réfrigérateur. Puissance limitée à 3 kVA qu’on vous dit ! Tant pis pour le chauffe-biberon et pour la vaisselle. À la main qu’on vous dit de la faire. Les toilettes? Vous irez dehors ou vous prendrez une bougie. Le robot aspirateur et le Vorwerk? Vous n’y pensez pas.

    Vous ferez le ménage à l’ancienne, ça vous coûtera moins cher que le régime “Comme j’aime”. Pour le repas, les petits attendront. Bien sûr vous débrancherez la recharge de la Renault Zoé ou de la Tesla, et vous achèterez un groupe électrogène pour faire fonctionner vos appareils de santé comme le respirateur de votre vieille maman. Vous mettrez une pancarte éclairée d’une pile pour que le livreur Uber Eats trouve votre maison. Il montera les étages à pied si besoin.

    En France on a de l’argent pour fermer Fessenheim mais pas pour construire des centrales.

    En France on peut dépenser pour organiser les JO de Paris, mais pas pour subvenir aux besoins électriques de la population.

    En France on a organisé la Coupe du monde de rugby mais on ne sait garantir le réseau électrique.

    En France on sait remettre en état les installations des JO d’Albertville pour préparer les JO d’hiver de 2030, mais on ne sait pas remettre en route Fessenheim.

    En France on change les panneaux limitation de vitesse tous les deux ans, on construit des ronds-points et des ralentisseurs mais on ne construit pas de centrales.

    En France on reconstruit les écoles, les bibliothèques, les mairies et les maisons des jeunes et d’autres bâtiments publics sans punir leurs incendiaires mais on ne prévoit pas une infrastructure énergétique qui corresponde aux besoins de la population.

    En France on augmente de 10% chaque année le budget du cabinet de Mme Chéri-Bibi mais on ne finance pas un réseau électrique qui tienne la route.

    En France on paye des juges capables d’inventer le motif juridique de l’ignorance du droit pour juger un ancien avocat nommé ministre de la Justice reconnu coupable de prise illégale d’intérêts, mais on ne paye pas des gens pour prévoir la puissance électrique nécessaire au pays.

    En France on sait trouver le motif de l’inconscience des magistrats pour laisser un drogué qui défenestre une personne d’origine juive au nom d’Allah, mais on ne sait pas comment faire fonctionner un réseau électrique.

    En France on a besoin d’un gouvernement hypertrophié de 43 ministres mais pas un pour savoir comment faire fonctionner normalement EDF.

    En France on disloque EDF, on doit arrêter des centrales, et l’on dépense 16 milliards d’euros en 2022 pour fournir en électricité l’Allemagne et l’Espagne par la mise en arrêt pour entretien des centrales nucléaires.

    En France on augmente la rémunération des ministres et des députés mais on ne construit pas de centrales. Ni pénitentiaire ni électrique.

    En France on se paye un CESE, on offre la CMU/CME à tout étranger, on a le RSA, une retraite si l’on n’a jamais cotisé, des allocs, des MNA pris en charge, on invente un salaire pour des jeunes qui ne travaillent pas… On sait faire tout ça, mais on ne paye pas des ouvriers pour construire des usines fournisseurs d’électricité.

    En France on sait illuminer la tour Eiffel ou se faire le chantre de l’immigration en illuminant les rues de Paris mais on craint les impératifs délestages du réseau électrique.

    Ainsi, dans la France-africaine du Nord de la Méditerranée on vivra bientôt comme dans la France-Afrique de son autre rive. Au rythme des coupures de courant. Au rythme d’une seule ampoule allumée par foyer. Et au rythme d’un ordinateur en charge pour continuer de recevoir la bonne parole gouvernementale et médiatique.

    Dis, coco, y’a des soldes sur les groupes électrogènes? On en trouve chez Emmaüs? En Afrique, ça se passe bien comme ça, non?

    https://rmc.bfmtv.com/replay-emissions

    Bertrand du Boullay

  • Épaule d’agneau patates et cansalade

    Préchauffez le four th. 8 (240°).

    Pour 4 personnes

    1 épaule d’agneau de 1,2 kg environ

    2 gousses d’ail; 800 g de pommes de terre

    3 oignons; 200 g de lardons de cansalade

    30 cl de vin blanc sec; Huile d’olive ou graisse de canard pour le plat; Sel, poivre

    Épluchez, lavez les pommes de terre et les couper en fines lamelles à la mandoline.

    Épluchez les oignons et les couper en rondelles fines à la mandoline également.

    Épluchez les gousses d’ail, les dégermer, les couper en deux et en piquer la viande.

    Dans un plat à four à bords hauts, étalez une couche de pommes de terre. Ajoutez quelques lardons de cansalade et recouvrir de rondelles d’oignons.

    Réalisez ainsi encore plusieurs couches et poser l’épaule d’agneau. L’arroser d’un filet d’huile d’olive et ajoutez le reste des pommes de terre, lardons et oignons en couches successives. Salez légèrement, poivrez.

    Versez le vin blanc et ajoutez un peu d’eau de façon à immerger les légumes.

    Enfournez pour 45 min.

    Retournez la viande, salez légèrement, poivrez et poursuivre la cuisson 45 min th. 6 (180)°.

     

  • Tourte des Pyrénées aux mûres

    Pour 6: Préchauffer le four th. 5 (150°).

    200 g de farine; 3 œufs; 1 sachet de levure chimique

    2 pincées de vanille en poudre, 150 g de sucre roux

    90 g de beurre salé mou; 50 g de maïzena

    10 cl de lait; 4 cuillères à soupe de rhum

    150 g de mûres (fraîches ou surgelées)

    Fouettez les œufs avec le beurre jusqu’à obtention d’une crème.

    Ajoutez le sucre tout en fouettant.

    Faire tiédir le lait avant de l’ajouter à son tour, puis versez la farine, la maïzena et la levure.

    Versez la moitié de l’appareil dans un moule à brioche graissé et ajoutez les fruits. Recouvrir du reste de l’appareil. Enfournez pour 1 h 15.

    Vérifiez la cuisson et laissez refroidir avant de démouler.

    Cette tourte se réalise aussi avec des myrtilles…

  • Cuisses de poulet rôti, champignons et marrons

    Cuisson au four à 180°

    Pour 3

    3 cuisses de poulet; 400 g de champignons de couche

    200 g de châtaignes, 15 cl de crème fraîche; 10 cl de bouillon de poulet

    huile d'olive ou mieux graisse de canard; 1 oignon

    persil, sel, poivre

    Plongez les châtaignes dans une casserole d’eau portée à ébullition. Une fois craqués, sortez les marrons.

    Dans une poêle à bords hauts, faites dorer les champignons avec l'oignon coupé en cubes dans un filet d’huile d’olive ou une cuillère à soupe de graisse de canard.

    Versez la crème fraîche et le bouillon de poulet. Remuez. Salez, poivrez.

    Déposez les cuisses de poulet dans votre plat allant au four. Salez, poivrez et versez un nouveau filet d’huile d’olive. Ajoutez le reste des ingrédients.

    Faites cuire 20 minutes à 180°C.

    Ciselez le persil et déposez le dessus après cuisson.

    Vous pouvez utiliser toutes les volailles avec cette recette, et même le lapin!

  • Ragout à la vigneronne du pays Occitan

    Pour 4 personnes

    1 kg de viande de porc (épaule, ragout, sauté)

    1 bouteille de vin rouge du pays (Corbières, Fronton, Buzet, Cahors, etc.)

    100 g de poitrine salée (pour les lardons) 100 g de champignons frais (au choix)

    2 carottes; 1 oignon; 1 branche de céleri

    2 cuillères à soupe de concentré de tomates

    1 cuillère à soupe de farine; 3 gousses d’ail pilées

    Feuilles de laurier; Thym et romarin

    1 cuillère à café de bouillon de viande en poudre

    Un peu de piment en poudre (Espelette par exemple)

    Temps de cuisson: 45 minutes (30 minutes en cocotte-minute) sinon 2h de mijotage

    Marinade à faire la veille

    La veille (ou le matin): mettre la viande dans un grand saladier. Versez tout le vin dessus. Coupez les carottes en rondelles épaisses. Émincez l’oignon et le céleri.

    Ajoutez les carottes, l’oignon, le céleri, l’ail à la marinade, ainsi que les herbes aromatiques, le bouillon, le piment, le sucre et le concentré de tomates. Remuez. Laissez mariner plusieurs heures.

    Le lendemain (ou le soir): versez le contenu du saladier dans la cocotte minute. Mélangez la farine avec un peu de la marinade et versez dans la marmite et faire cuire 30 minutes sous pression, à partir du chuchottement de la cocotte. Sans cocotte-minute, il faut laisser mijoter 1h30.

    Si la sauce n’a pas assez réduit, la filtrer (ôter les morceaux de viande et de légumes) et la remettre sur le feu avec une cuillère à café de maïzena (qui va servir à épaissir). Si elle est assez épaisse après la cuisson en cocotte, cette étape n’est pas utile.

    Ajoutez enfin les champignons et la cansalade en laissant mijoter encore 15 à 20 minutes, en veillant à remuer de temps en temps pour ne pas que la sauce accroche.

    Servir avec des pommes de terre vapeur, du riz de Camargue ou des tagliatelles fraîches… et le même p’tit vin du coin bien sûr

     

  • L'église St Pierre des Cuisines

    L'église Saint-Pierre-des-Cuisines, située rue de la Boule, à côté de la place Saint-Pierre à Toulouse, est la plus vieille église du sud-ouest de la France. Elle est construite sur une ancienne nécropole gallo-romaine du IVe siècle. Elle est classée monument historique depuis 1977 et placée sous la responsabilité du musée Saint-Raymond de Toulouse.

    Comme la basilique Saint-Sernin, l'église est bâtie au Ve siècle sur une nécropole. Au Xe siècle, le comte Guillaume IV permet aux Bénédictins de l'abbaye de Moissac d'en prendre possession.

    Ce n'est qu'un prieuré dont l'abbé de Moissac, Bernard de Montaigut, en fait un collège qui est confié cinq siècles plus tard aux Chartreux de Toulouse. Entre-temps, l'église s'est parée d'une nouvelle nef et d'un nouveau chœur.

    Le nom Saint-Pierre-des-Cuisines provient d'une version francisée de Coquinis, désignant de petits artisans. L'histoire raconte que des pêcheurs de la région avaient jadis honoré saint Pierre en lui dédiant un prieuré. Le nom de ces Coquins de l'époque gallo-romaine a donc été attribué par Guilhem IV à l'édifice lorsqu'il le confia à l'abbaye de Moissac.

    L'église renferme une crypte archéologique présentant les vestiges d'une basilique paléochrétienne du IVe siècle et d'une église pré-romane. Au XIe siècle, l'église est donnée à l'abbaye de Moissac par le comte de Toulouse. À partir du XIIe siècle, l'église est un haut lieu public. En 1189, le comte Raymond V y reconnaît les privilèges de la commune de Toulouse dirigée par des capitouls. Ce geste est renouvelé par Raymond VI en 1195, et par Raymond VII en 1222.

    C'est à cet endroit que Simon de Montfort signe la reddition toulousaine. C'est aussi dans ces murs que les comtes prennent l'habitude de rassembler le peuple toulousain.

    En 1286, les Coutumes de la ville y sont officiellement promulguées.

    En 1569, les religieux chassés de la chartreuse de Castres s'installent dans l’ancien collège dépendant de l'abbaye de Moissac et demandent aux capitouls à s’établir à Toulouse. Le 25 février 1616, l'abbaye de Moissac cède aux chartreux, le prieuré de Saint-Pierre en échange du prieuré de Villardonnel, que les chartreux possèdent dans le diocèse de Carcassonne. Cet échange est ratifié par Paul V, le 19 février 1617; le vicaire général de l'abbé de Saint-Sernin, Pierre de Villette, commissaire pontifical, fulmine la bulle pontificale, qui sanctionne l'union du prieuré de Saint-Pierre à la chartreuse de Toulouse et les chartreux s'installent à côté.

    Les chartreux se souciant peu d'entretenir l'église Saint-Pierre, leur négligence suscite de la part des curés de la paroisse des plaintes répétées, et justifiées par les événements : le 22 avril 1758, une partie du plafond s'écroule de vétusté. Saint-Pierre demeure fermé pendant le temps que durent les réparations, et les pères capucins doivent prêter leur chapelle voisine pour que la célébration des offices ne soit pas interrompue. En 1779, il faut exécuter dans le sanctuaire diverses réfections. En 1788, c'est le clocher qui aurait besoin d'une remise en état. La vieille église est délabrée quand arrive la Révolution.

    Le 13 février 1790, l'Assemblée constituante prononce l'abolition des vœux monastiques et la suppression des congrégations religieuses. Le monastère et les biens des chartreux sont confisqués et vendus comme biens nationaux. L'église reste en séquestre; mais elle est enlevée au culte. Par décret de la Constituante du 29 août 1791, la paroisse Saint-Pierre est remaniée et son siège transféré dans l'église des Jacobins, qui reçoit le vocable de Saint-Thomas d'Aquin et la chapelle des chartreux pour oratoire annexe. Un autre décret, de la Législative du 12 mai 1792 érige l'annexe en église principale, sous le vocable de Saint-Pierre, et désigne celle des prêcheurs comme chapelle secondaire. L'église Saint-Pierre-des-Cuisines ainsi désaffecté, il est procédé, le 26 juillet 1792, à l'estimation, puis, le 5 septembre 1796, à l'adjudication de son cimetière3.

    En 1793, Les autorités réquisitionnent les locaux évacues par les congrégations religieuses et décident d'installer dans l'enclos des chartreux et le jardin des capucins un arsenal. L'ancienne église Saint-Pierre-des-Cuisines et l'ancienne maison des capucins se trouvent bientôt rattachées au "Grand parc des Armées des Pyrénées". La paix signée en 1795 les établissements provisoires de l'artillerie sont définitivement constitués en "direction et arsenal de construction". L'église des Cuisines, convertie en fonderie de canons pendant une partie de l'année 1794, utilisée comme salle d'armes à partir de 1816, finit par servir de magasin de dépôt jusqu'à la suppression de l'Arsenal, en 1965. La paroisse est transférée à l'église des chartreux qui prend alors le nom de Saint-Pierre-des-Chartreux.

    Sur le terrain libéré par les militaires et remis en 1966 à la faculté de droit est aménagé le campus de l'université des sciences sociales, créée le 23 décembre 1970. L'ancienne église Saint-Pierre-des-Cuisines, classée en 1977 parmi les Monuments historiques1, est depuis 1982 propriété de la ville de Toulouse.

    La proximité du lieu avec les locaux du conservatoire national de région de Toulouse en a fait un auditorium pour cet établissement (pour ce qui est de l'ancienne église), mais également, pour les locaux alentour, une école de danse rattachée au conservatoire qui abrite plusieurs salles de danse.

    Aujourd'hui, elle abrite un auditorium de 400 places pour le conservatoire à rayonnement régional de Toulouse.

     

  • Chanteurs des rues à Toulouse

    … dans les années 30…

    Eglise ST Pierre des Cuisines en photo

     

    Lorsqu'il avait 5 ans, mon père tenait la sébile, le cousin, qui avait 10-12 ans, chantait (mais je ne sais pas quoi); il jouait aussi des "cuillères" à soupe… on fait du bruit –genre castagnettes- avec deux cuillères que l'on tape dans les mains ou sur le pantalon et ceux qui s'y connaissent appelle désormais cela les "cuillères musicales". Plus tard, mon père jouait aussi quand j'étais enfant et c'était "magique et rigolo" pour mon frère et moi.

    Et mon oncle, jouait de l'accordéon… Je m'en s'en souviens car je l'ai vu jouer depuis toute petite jusqu'à l'âge de 17 ans. Il jouait très bien… parfois dans des bals musette, bien sûr disparus aujourd'hui et que personne ne doit connaître… d'ailleurs, moi non plus.

    Les 3 chantaient souvent dans les cours de Toulouse (rue du Taur), place du Capitole et du côté de St Sernin où bien, dans la rue où est né Claude Nougarro, au Minimes qui était très jeune alors, et où habitait mon oncle et ma tante avant d'habiter presque 60 ans, 4 rue Gatien Arnoult, -à quelques mètres de St Sernin- dans l'arrière-cour d'une maison dont on dirait aujourd'hui, un trou à rats tellement vous ne pouvait pas croire les conditions de vie… J'ai pourtant été voir ma tante dans cette "maison" jusqu'en 1975.

    Mon père était le dernier des 11 enfants de ma grand-mère, c'est pour cela que le cousin chanteur était bien plus âgé que nous, enfants de mon père…