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Occitan - Page 6

  • Légende du Lauragais

    Je ne fais pas trop faux lorsque je mets une note sur le Roi Arthur: c'est ma légende préférée. En trouvant un excellent site sur la toile (adresse plus bas), je lis la note suivante et ce qui me fait “tilt“ c'est l'indication qu'Arthur se ballade dans l'entour de Viellevigne avec ses chiens blancs. Et il me revient qu'une personne m'avait parlé de cela: c'était un chasseur…. il n'a pas eu plus de détail que ci-après dans la note… mais, il m'a dit cela parce que j'étais ado… le roi Arthur et la fée Viviane, ça parle toujours à une jeune demoiselle. Cela parle à l'imaginaire. Mais, les jeunes d'aujourd'hui, nés avec un smartphone collé au pouce, ont-ils de l'imaginaire? Quelle sorte de futurs citoyens fabrique la société techo actuelle? Avec les erreurs du passé, on construit l'avenir. Mais, quid de l'enseignement actuel de l'histoire de France dans les lycées aujourd'hui?

    Le roi Arthur; Arturus ou Artus

    Roi légendaire de la Grande-Bretagne au VIe siècle. Il serait le fils naturel d'Uther Pendragon. Il réussit avec l'aide de l'enchanteur Merlin et de l’épée magique Excalibur, à unir les peuples des îles britanniques et de l’Armorique  et à se faire reconnaître pour Roi vers 516. Il vainquit pour cela les Anglo-Saxons, les Pictes, les Écossais, les Irlandais. Il épousa la belle Guenièvre ou Ginevra. Il implanta le Christianisme au travers de la quête du Graal pour laquelle il créa l’ordre des Chevaliers de la Table-Ronde. Il périt sur un champ de bataille vers 542, après un règne glorieux.

    Mais Arthur est aussi connut pour ses exploits fabuleux tels que: la chasse de sanglier magique, de géants, de dragons et autres monstres et magiciennes malfaisantes. Il se distingua dans sa campagne d’Irlande en dérobant les chiens de Finn Mac Cool, alors chef des Fianna.

    Le nom d'Arthur s'attache aussi à plusieurs chasses fantastiques:

    En Ille-et-Vilaine, Arthur aurait quitté la messe le jour de Pâques pour courir un lièvre. A l'extrémité de la forêt, là où il y a un rocher à pic une force irrésistible le poussa en avant et il continua à courir dans l’air aux trousses du lièvre qui avait pris le même chemin. Depuis il est condamné à une éternelle poursuite. Dans ce pays fougerais, la meute ne peut rester sur terre plus de cinq minutes toutes les lunes seulement. Fougères est une commune française, sous-préfecture de l'Ille-et-Vilaine, dans la région Bretagne.

    Dans les Landes, et plus largement en Gascogne, les gens de la campagne racontaient qu'ils avaient souvent entendu dans l'air, le son du cor, des jappements de chiens et des cris de chasseurs. Il s’agirait d’Arthur, qui pour avoir quitté la messe de Pâques pour une chasse au sanglier, aurait été emporté dans les nuages avec sa troupe et ainsi condamné à chasser pour l’éternité, mais sans jamais rien attraper. Dans le Lauraguais, à Vieillevigne, Arthur apparaît avec sa meute de chiens blancs, de mois de septembre à d'octobre, par un temps calme et lorsqu'il fait soleil: il commence à apparaître aux coteaux des Selves et disparaît sur le coteau d'Escoyolis. Ici encore, il est condamné à chasser perpétuellement, pour avoir quitté la messe au moment de l'élévation, afin de poursuivre un lièvre. Dans les collines du Lauragais, la chasse d'Arthur touche parfois la terre, mais pour peu de temps.

    http://www.lesanciennesterres.com/arthur.ws

    si vous aimez mythes et légendes, ce site est fantastique!

     

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  • Quand ça part, ça revient tout le temps...

    Chez les baveux, on appelle cela un marronnier… c'est-à-dire quelque chose qui revient sans fin dans l'actualité: la rentrée des classes, le départ des hirondelles, Pâques, la chandeleur… bref, tout le monde doit y aller de son papier, ça coco, c'est l'actu!

    Pour une fois, je vous met les recettes de suite:

    Chantilly de lait

    Prenez une boite boîte de lait non-concentré sucré entier ou pas sucré; laissez la deux ou 3 heures au congélo ou trois jours au réfrigérateur. Versez dans un saladier et battez avec un fouet. Le lait va gonfler et monter en chantilly. Vous n'avez plus qu'à manger vite; la chantilly ne “tient“ pas longtemps.

    Glace au lait

    Si vous battez un peu moins, vous pouvez mettre ce mélange dans un plat en fer et le mettre à “prendre“ au frigo ou congélo. Cela devient glacé… si vous brisez avec la fourchette, vous avez un granité… si vous laisser prendre tranquillement, vous obtenez une glace que vous pouvez agrémenter, avant de fouetter, du parfum que vous voulez: chocolat, café, thé, fruits rouges écrasés… avec une boîte, vous faites un glace pour trois personnes; si vous rajoutez de la crème fraiche liquide ou un yaourt nature, vous aurez un dessert lacté pour trois ou quatre. Attention, dès que vous laissez à température ambiante, le lait reprend son aspect normal.

    Confiture de lait

    1 boîte de lait concentré sucré entier (397 g)

    Déposer la boîte de lait concentré sucré entier sans l'ouvrir dans une casserole d'eau bouillante et faire bouillir 2 heures. Il va prendre un ton légèrement plus foncé.

    Laissez refroidir et vous dégusterez sur une tranche de pain frais ou sur un toast de pain de mie tiède.

    Moelleux aux marrons

    60 g de lait en poudre (écrémé, demi-écrémé ou entier)

    500 g de crème de marrons; 50 g de poudre d'amandes

    3 œufs - 80 g de beurre fondu

    1 sachet de levure chimique - 1 cuillérée à café de rhum

    Mélanger les œufs, le lait en poudre et le beurre fondu.

    Ajouter la poudre d'amandes, la levure, le rhum et la crème de marrons. Beurrer et fariner un moule à manqué. Remplissez le moule avec la préparation.

    Faites cuire à four chaud à 180°C pendant 35 minutes.

    Laissez tiédir et démoulez.

    Il en reste encore un peu dans nos villes modernes, mais encore enfant, nous avions des marchand de marrons grillés à tous les coins de rue. Oui, d'accord, il s'agit de châtaignes mais, j'aime les marrons, j'aime beaucoup les marrons qu'ils soient grillés, bouillis avec la volaille, en glace –mais, impossible d'en trouver, je dois me la fabriquer moi-même- et le must de préparation que j'aime, les marrons glacés. Là aussi, j'aime bien me les fabriquer moi-même… en fait, j'ai arrêté de consommer du sucre à tire-larigot depuis…. 72 ou 73. Alors, comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même, je fabrique, je fabrique...

    Fruit emblématique de l'automne par excellence, la châtaigne se mange aussi bien grillée à la poêle, ou au four que cuite à l'eau. Elle trouvera facilement une place dans vos recettes. Retrouvez toutes les astuces pour l'accommoder à toutes les sauces !

    Astuce: Trempez les châtaignes avant de les cuire, écartez celles qui surnagent, elles sont probablement creuses ! Les fruits sains plus denses ne flottent pas.

    On peut congeler ses châtaignes pour les conserver.

    Pour une cuisson future à l'eau: Il faut les congeler après avoir enlevé la première peau. La cuisson à l'eau se fait sans décongélation préalable. La deuxième peau s'enlève à chaud après quelques minutes de cuisson.

    Pour les griller:

    La châtaigne congelée est idéale à griller. Pour cela, incisez la coque avant congélation. Vous pouvez les utiliser sans les décongeler en les grillant immédiatement. Le temps de cuisson sera quelque peu allongé.

    Vous connaissez la poêle à châtaigne: elle est trouée et on la posait direct sur le foyer de la cuisinière au charbon. Maintenant, ils ont inventé un four à griller les châtaignes… A vous de voir si vous en avez l'utilité… et les euros dans le porte-monnaie.

    Si vous avez eu les yeux plus gros que le ventre, après cuisson vous pouvez les mettre à congeler une fois cuites, vous pouvez alors simplement les décongeler et les cuisiner en les incorporant à vos recettes.

    Éplucher ses châtaignes à l'eau: Avec un couteau aiguisé, incisez la partie bombée de la coque assez profondément pour atteindre la seconde peau, puis ébouillantez les châtaignes 3 à 5 minutes. Épluchez à chaud par petites quantités en soufflant sur vos doigts, of course!

    Astuce: Une cuillerée d'huile dans l'eau assouplira son écorce et facilitera l'épluchage.

    Cuire ses châtaignes à l'eau si elles sont achetées déjà épluchées ou si vous avez trouvé une bonne âme pour ce faire: une fois épluchées, plongez-les dans une casserole remplie d'eau. Laissez bouillir à petit feu durant 20 à 30 minutes. Il suffit ensuite de les égoutter et de les sécher dans une serviette.

    Trouvée en vrac et non épluchées: les mettre telles quelles, sans entaille, dans une grande casserole d'eau bouillante pendant 45 minutes.

    Astuce, et parce que c'est vous: pour vérifier la cuisson, la pointe d'un couteau doit entrer facilement dans les châtaignes.

    Griller ses châtaignes à l'ancienne:  Il faut une poêle à trous avec un long manche et un feu. Entaillez les châtaignes horizontalement ou en croix, sur la partie bombée et faites les griller environ 15 minutes en secouant la padéno plus que souvent pour qu'elles grillent de partout.

    Astuce encore, car vous le valez bien. Pour faciliter l'épluchage, dés leur sortie du feu, laissez les suer quelques minutes dans un torchon humide.

    Si vous n'avez pas de poêle à trou-trous, allez hop, au four: comme à la poêle, il faut les inciser puis les disposer sur une plaque de cuisson. Laissez cuire environ 25 minutes à 220°C, thermostat 6-7 en les remuant régulièrement.

    Astuce et j'espère qu'elles vous servent au moins mes astuces: un ramequin d'eau dans le four les rend plus moelleuses. Allez-va: mettez de l'eau chaude!

    Dernier truc si vous n'avez pas la padéno, virez-les sur le barbecue: disposez les châtaignes incisées en croix sur une grille au-dessus des braises et laissez cuire en remuant régulièrement pendant 20 minutes.

    Au fait, il y a peu, j'ai entendu dire qu'une famille avait perdu sa maison dans les flammes parce que la femme n'a pas su se débrouiller avec sa padéno: non mais, qué coudeno, aquel tabes

    Pour finir, sachez que castanhe e Vin novèl font pissat los dròlle en tonèl

     

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  • J'avais oublié de poser cette note à la bonne époque... mais, il n'est jamais trop tard pour les gourmands!

    Les crêpes, faisons-en toute l'année!

    La Chandeleur, autrefois "Chandeleuse", se fête le 2 février, soit 40 jours après Noël. Son nom vient du mot "chandelle".  A l’origine, au temps des Romains, il s’agissait d’une fête en l’honneur du dieu Pan. Toute la nuit, les croyants parcouraient les rues de Rome en agitant des flambeaux.

    Puis, en 472, le pape Gélase 1er décide de christianiser cette fête qui deviendra la célébration de la présentation de Jésus au temple. On organise alors des processions aux chandelles le jour de la Chandeleur: chaque croyant doit récupérer un cierge à l’église et le ramener chez lui en faisant bien attention à le garder allumé. Un dicton de Franche-Comté?

    Celui qui la rapporte chez lui allumée

    Pour sûr ne mourra pas dans l’année

    Ce cierge béni est censé avoir d’autres pouvoirs. On dit que quelques gouttes de sa cire versée sur des œufs à couver en assurent une bonne éclosion. Et aussi que sa flamme protège de la foudre si on l’allume pendant l’orage.

    Entre temps, une autre tradition a vu le jour: celle des crêpes. Cette tradition se rapporte à un mythe lointain selon lequel si on ne faisait pas de crêpes le jour de la chandeleur, le blé serait carié pour l’année. Un proverbe à ce propos:

    Si point ne veut de blé charbonneux

    Mange des crêpes à la Chandeleur

    Mais, c'était sans doute aussi un repas pour les pauvres. D’ailleurs, en faisant les crêpes, il faut respecter une autre coutume, celle de la pièce d’or. En effet, les paysans faisaient sauter la première crêpe avec la main droite tout en tenant une pièce d’or dans la main gauche. Ensuite, la pièce d’or était enroulée dans la crêpe avant d’être portée en procession par toute la famille jusque dans la chambre où on la déposait en haut de l’armoire jusqu’à l’année suivante. On récupérait alors les débris de la crêpe de l’an passé pour donner la pièce d’or au premier pauvre venu. Si tous ces rites étaient respectés, la famille était assurée d’avoir de l’argent toute l’année.

    On disait aussi que, celui qui retourne sa crêpe avec adresse, qui ne la laisse pas tomber à terre ou qui ne la rattrape pas sous la forme navrante de quelque linge fripé, celui-là aura du bonheur jusqu'à la Chandeleur prochaine.

    Enfin, n’oublions pas les croyances liées à la météo. En de nombreux pays, on croit que le jour de la Chandeleur, un ours sort de sa tanière. Si la température est douce et qu’il voit le soleil, il retourne vite reprendre son hivernage, car il sait que le beau temps ne durera pas. Un proverbe dans le Calendrier des bons laboureurs en 1628 disait :

    Si fait beau et luit Chandeleur

    Six semaines se cache l'ours

    Un autre proverbe français dit :

    Si le deuxième de février

    Le soleil apparaît entier

    L'ours étonné de sa lumière

    Se va mettre en sa tanière

    Et l'homme ménager prend soin

    De faire resserrer son foin

    Car l'hiver tout ainsi que l'ours

    Séjourne encore quarante jours

    Dans d'autres pays (aux USA par ex.) c'est la marmotte qui sort. Si elle voit son ombre, cela signifie qu'il y a du soleil, alors elle retourne vite continuer à hiberner car elle sait que l'hiver va encore durer.

    En effet :

    Soleil de la Chandeleur

    Annonce hiver et malheur

    Dans le Gard :

    Quand le soleil, à la Chandeleur, dit lanterne

    Quarante jours après il hiverne

    Dans le Nord :

    Quand Notre-Dame de la Chandeleur luit

    L'hiver de quarante jours s'ensuit

    Dans les Hautes Pyrénées :

    Lorsqu'à la Chandeleur le temps persiste au beau

    Berger serre ton foin, fais paître ton troupeau

    Dans le Vivarais :

    Quand pour la Chandeleur le soleil est brillant

    Il fait plus froid après qu'avant

    Au Pays Basque :

    À la Chandeleur verdure

    À Pâques neige forte et dure

    En Bretagne :

    A la chandeleur

    Il fait jour à 6 heures

    A chaque travailleur

    Sauf au tailleur

    Et au fainéant

    ALLEZ, TOUS AUX CREPES!

    Préparation  d'une pâte économique; 20 min environ; Cuisson: à la poêle

     (Pour environ 30 crêpes)

    4 œufs; 1 pincée de sel; 1 verre (20cl) de farine; 1 verre d'eau tiède

    Mélanger tous les ingrédients dans un grand saladier. Commencez pas mettre la farine et diluer l'eau en la versant peu à peu. (Si nécessaire passer la pâte pour enlever les grumeaux). Laissez reposer une heure à température ambiante. Prenez un bout de chiffon propre, enroulez-le autour d'une fourchette et attachez pour faire tenir soit avec fil blanc propre soit en coupant le tissu et enroulant avec nœud. Mettre de l'huile dans un bol; faite tremper le tissu. Ensuite, faites chauffer votre poêle et passez le chiffon a l'huile; versez une louche de pâte à crêpes, il ne vous reste plus qu'à faire sauter les crêpes dans la poêle; la première crêpe se fait sauter avec dans la main tous les billets de votre porte-monnaie!

    Autre pâte plus riche

    Préparation : 20 min

    Ingrédients :

    - 250 grammes de farine; 1 cuillère à soupe de sucre semoule

    - 2 sachets de sucre vanillé; 1 pincée de sel; 1/2 litre de lait

    - 3 œufs; 3 cuillères à soupe d'huile neutre; arachide ou pépin de raisin

    Préparez la pâte en suivant les précautions de la recette ci-dessus.

    Voici ma façon perso: d'abord, je casse les œufs que je blanchis avec le sucre et j'ajoute la pincée de sel, je verse ensuite un peu de farine, je mélange, je rajoute le lait par petit tiers, puis la farine, puis du lait. On mélange soigneusement pour éviter les grumeaux. Je rajoute soit de l'eau de fleur d'oranger, soit un alcool: whisky, grand-marnier, armagnac, rhum.... Je met aussi une cuillère d'huile de pépins de raisin: elle est de goût neutre mais la pâte colle moins à la poêle.

    Laissez reposer une heure à plus température ambiante; au moment de faire sauter les crêpes dans la poêle à l'aide de la fourchette empanachée, je vérifie avec la louche si la pâte n'est pas trop épaisse; je rajoute alors soit de l'eau soit du lait. Certain font les crêpes à la bière; j'ai essayé, je n'ai pas trouvé que c'était meilleur ou plus léger. C'est le coup de main de la cuisinière qui fait les bonnes ou moins bonnes crêpes.

    Et je fais sauter ma première crêpe de l'année avec tous les billets d'euros qui sont dans mon porte-monnaie, tradition oblige! Nous, on préférait celle-ci à celle qui consistait à lancer la première crêpe sur le haut de l'armoire afin de la laisser toute l'année! non, mais, quel gaspillage! Je sais pas chez vous, mais nous, entre frères et soeurs, on se battait pour avoir la première crêpe!

    Des astuces bonnes à connaître

    Pour des crêpes qui ne collent pas à la cuisson, on incorpore une cuillère à soupe de beurre fondu directement dans la pâte. Il faut, bien sûr, toujours graisser la poêle avant et après chaque crêpe même si vous avez une poêle anti-adhérente.

    Et encore, attendre que la poêle soit bien chaude pour y verser la pâte à crêpe.

    Dès que les bords de la crêpe sont cuits, il faut les décoller à la spatule. Puis agiter la poêle légèrement jusqu'à ce que la crêpe se détache totalement de la poêle.

    Pour faire sauter, on place la crêpe sur le bord de la poêle, en la laissant dépasser un peu, et hop! D'un petit coup sec du poignet, la crêpe fait le grand saut plus ou moins haut! La rattraper et de l'autre côté pour continuer la cuisson. Feu moyen; vous irez plus vite avec deux poêles, mais, à deux c'est mieux et cela va plus vite!

    Vous n'êtes pas obligé d'avoir une crêpière, cette poêle particulière dont les bords sont très bas. Elle est faite en principe au diamètre de la crêpe parfaite et surtout elle est anti-adhésive mais si vous ne la graissez pas, la crêpe sera sèche et peu goûteuse.

    Pour une pâte à crêpes au chocolat, ajoutez  30 gr de caco en poudre

    Vous pouvez aussi, au moment de servir, poser la crêpe dans une assiette, ajouter 4 gros carrés de chocolat, moitié chocolat noir (60 % de cacao minimum) et moitié chocolat au lait pour adoucir puis, pliez la crêpe en deux, couvrez et passez la au four à micro-ondes, 1 minute au maximum. Le top ? Un peu de crème anglaise, du chocolat aux noisettes en pâte à tartiner.

    Mais quoi qu’il arrive: qu'en ce 2 février il fasse beau, froid, pluvieux ou neigeux, n'hésitez surtout pas à confectionner quelques crêpes!

    Et puis, on peut en faire toute l'année, vous le savez bien… regardez les Bretons….. sans crêpes et crêperies, qu'aller manger  en Bretagne? J'espère qu'ils ont su résister à la vague des MacHunt et PizzaDonal!

     

     

  • Ils sont voisins… mais, pour une fois, on en fera tout un plat!

    Aligot

    Plat traditionnel de l'Aubrac, l'Aligot comporte de la pomme de terre, de la crème fraîche et de la tomme, fraîche elle aussi, de Laguiole ou du Cantal. A l'époque où les pèlerins traversaient ces hauts plateaux solitaires vers Compostelle, l'aligot n'était fait que de pain et de fromage. Aujourd'hui, c'est un plat de fête convivial mais, cela n'empêche pas de le consommer une fois par semaine.

    Temps préparation: 40 minutes. Temps cuisson: 35 minutes.

    Calories: Absolument démentiellement de trop!

    Ingrédients (pour 6 personnes)

    1 kg de pommes de terre pour purée, 400 grammes de tomme fraîche, 100 grammes de beurre, 250 grammes de crème fraîche épaisse,

    Sel fin de cuisine, Poivre blanc moulu. Ou bien, celui qui traîne dans le placard

    Les quantités sont données à titre approximatif et pour un nombre précis, elles dépendent du nombre de personnes en plus ou en moins, de la grandeur des plats utilisés et du goût de chacun et de la profondeur de la faim ou de l'estomac qui engloutit!

    Brossez les pommes de terre sous l'eau froide et les mettre dans une marmite. Couvrir largement d'eau froide. La porter à ébullition. Faire cuire pendant 30 minutes. Puis, égouttez et laissez en attente..

    Pendant qu'elles refroidissent, détaillez le fromage en lamelles régulières. Pressez les pommes de terre en purée dans une terrine. Ajoutez le beurre et la crème fraîche. La saler et la poivrer. Mélangez intimement avec un bon coup de muscle.

    Versez à nouveau cette préparation dans la casserole nettoyée. Posez cette dernière sur feu modéré.

    Faites chauffer doucement la purée en remuant avec une spatule en bois. Incorporez alors le fromage en lamelles petit à petit. Faut toujours prendre son temps quand on fait de la bonne cuisine!

     

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    Remuez vigoureusement le mélange pour qu'il fonde au contact de la purée chaude. Continuez à remuer avec la spatule en faisant le tour des parois de la marmite. Arrachez bien tout. Et, tournez manège! cela est fatiguant, mais ensuite!!!!

    Puis, soulevez l'aligot au milieu et regardez bien: Lorsque des fils apparaissent au terme de cette opération, l'aligot est cuit. Retirer aussitôt du feu, sinon il le sera trop cuit et les fils de fromage durciront.

    Accompagne parfaitement les viandes en sauce, grillées, ou les volailles bien croustillantes… du boudin? de la saucisse toulousaine? du cœur ou de la langue en sauce? du gibier? bon, foncez, imaginez, mitonnez des daubes…. et faites-en tout un plat!

     

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  • L'hymne Toulousain

    "Ô moun païs..."

    (La Toulousaine)

     Poésie Languedocienne de Lucien MENGAUD  (1844)

    Musique de  Louis Deffès (1845)

    O moun pays, O Touloso Touloso/ on aymí tas flous toun cel toun soulel d'or/ Al prep de tu l'amo se sent hurouso : / et tout ayssí me rejouis le cor.// Mengaud.

    Ô moun pays! ô moun pays ! ô Toulouso, Toulouso!

    Qu'aymi tas flous, qu'aymi tas flous, toun cel, tôun soulel d'or !

    Al prep de tu, al prep de tu l'âmo sé sent hurouso,

    E tout ayssi é tout ayssi ayssi réjouis le cor

    E tout ayssi , é tout ayssi me réjouis le cor .

    Ô moun pays ! ô moun pays! ô Toulouso, Toulouso !

    Qu 'aymi tas flous, toun cél, toun soulel d'or !

    Que you soun fiér de tas académios,

    Des mounumens qu'ornon nostro citat !

    Detoun renoum é dé tas pouésios

    E de toun cant despey loutens citat !

    Aymi tabès nostro lengo gascouno

    Que tant nous douno, que tant nous douno de gayetat !

    Oh ! qu'aymi pla da tas brunos grisettos

    Lé tin flourit, lé souriré malin,

    Lour pel lusén, lours poulidos manétos

    Lours poulits pès é lour regard taquin !

    En las bésén moun cor se rebiscolo

    Etpey s'enbolo, Etpey s'enbolo tout moun chagrin.

    A tous entours l'herbo semblo pus fresquo

    Le parpaillol a maytos de coulous,

    Tous fruits y soun douces coumo la bresquo

    E tous pradèls soun claoufidis de flous ;

    Dé tous bousquéts you récerqui l'oumbratgé

    E lé ramatgé é lé ramatgé des aouselous

    De tous guerriés doun la noblo benjenco

    Fasquec courber plega le froun des argousis

    argousis" est une variante proposée à la place du texte obsolète de Lucien Mengaud => "sarrasis":

    En effet Toulouse souffrit bien plus de Simon de Montfort et des Croisés venus du Nord, que des arabes venus d'Espagne

  • Le parlé toulousain... celui des natifs de Toulouse - 4

    Voyelles

    i -  Le i se prononce comme en français : un nis (un nid).

    u - Le u se prononce aussi comme en français (et non "ou" comme en espagnol !) : la luna (la lune).

    a - Le a tonique garde la même prononciation qu’en français: un pastre (un berger).

     Il se prononce " o " en majorité, lorsqu’il est en fin de mot (ou suivi d’un s) : trenta cadièras (trente chaises).

    è Le è se prononce " ouvert ", tout comme en français : un castèl (un château).

    e En revanche, le e qui ne comporte pas d’accent se prononce " é " comme dans été : negre (noir).

    o - Le o se prononce "ou": un ostau (une maison).

    ò -  Avec un accent grave, il reste prononcé "o" : un estilò, un bòsc (un stylo, un bois).

    Groupes de voyelles

    Diphtongues Lorsque deux voyelles se suivent à l’écrit, on prononcera les deux à l’oral selon la prononciation indiquée plus haut: una glèisa, un peis, lo coide (une église, un poisson, le coude).

    Le u dans une diphtongue va se transformer en " ou " exceptionnellement: una taula, lo teulat (une table, le toit).

    Triphtongues Lorsqu’il y a trois voyelles qui se suivent, on prononce les trois successivement: nuèit (nuit), fiau (fil), ieu (je, moi).

    Consonnes particulières

    lh Le groupe de consonnes lh se prononce comme dans le français de " escalier " : una fuèlha (une feuille).

    nh Le groupe de consonnes nh est l’équivalent du " gn " en français : una castanha (une châtaigne).

    Selon les régions et les variantes, on trouvera différentes expressions et traductions d’une même idée.

    À vous de reconnaître ou de choisir celle qui vous convient ou que l’on dit chez vous.

    M

    Macarel, macaréou: exclamation de surprise occitane, "maquereau"

    Macaniche: exclamation de surprise, euphémisme pour "macarel"

    Maché: meurtri (en parlant d'une partie du corps)

    Madur: idiot, flasque

    Mafre: avoir de la malchance

    Maille: exclamation d'étonnement, équivalent à "encore" (Maille ce truc?!) Prononcer "Maï" ou "May"

    Malfiso: attention!

    Manatchaille: bande d'enfants bruyants

    Main'nant, mainant : maintenant

    Malle: coffre de voiture

    Manche: un PV. Peut être conjugué "je me suis fait mancher"

    Manon (con de): interjection. Bonne ou mauvaise surprise : "Oh con de manon!" équivalent à "Nom de Dieu!" ou "Noundidiou!"

    Marmuser: murmurer, marmonner

    Mascagner: travailler mal ou avé difficulté, abimer, mal faire

    Mastoc: mal fait; peut se dire aussi pour quelque chose d'imposant et dense ("c'est mastoc")

    Me fa caga: (le s se prononce parfois) "tu me fais chier"

    Mèfle: interjection équivalente à "merde!"

    Mèque: morve

    Merci pla : merci beaucoup (va pla: ça va - prononcer ba)

    Mescladis: mélange

    Mila diou: mille dieux (expresion d'enervement)

    Milledieux: exclamation voir "millo-dioùs"

    Millo-dioùs: exclamation d'énervement. Occitan "milla dius", "mille dieux"

    Minje: manger; minje sebe: “si ce qu'on te donne ne te plais pas, mange toi un oignon!"

    Mirgue, mirguette: petite souris; fluet, petit-e, minuscule

    Morfale: qui mange avidement

    Moucadou: mouchoir

    Mouner: bouder

    Mounil: nombril; expression: “sans poupes ni mounil“: fille squelettique

    Mourmouner: parler dans sa barbe

    Mournifle: gifle

    Mouscaille: mouche

    Mouscaillou: petite mouche, moucheron

    Moussec: morceau de papier servant de projectile

    Moussèg: morsure

    Mousséguer: mordre

     

    N

    Nifler: renifler

    Ninou: chéri/e, petit nom amoureux, affectueux : "Bonjour ninou!"

    Noundidiou: Interjection. Déformation de "Nom de Dieu!"

     

    O

    Oh con ! expression de surprise

    Oreillettes: sorte de gâteau du Mardi-Gras ou Noël, fin et croustillant

    Ouéler: puer; “quek sa ouele“

     

    P

    Pas bésef: pas trop

    Palichot, -te: pâlichon

    Pandourel: pan de la chemise (s'emploie quand il dépasse !) voir panjorle

    Paquétas: gros paquet

    Parer: présenter (une assiette par exemple)

    Pastaga: pastis

    Pas tròp: (prononcer pass' tropp') "pas beaucoup", "pas trop"

    Patàc: coup

    Patane: patate

    Patchéguer: toucher, tripoter quelque chose avec les mains

    Pataquès: quelle histoire!

    Pauvrot, -te / pauvret, -te, : pauvre dans le sens de malheureux

    Pec, -gue, pegot, -te, pégas, -se : idiot, insensé

    Pégalou: petit récipient

    Pegou: petit idiot

    Pègue: colle, se dit aussi de la salive que l'on pose par exemple sur le papier à cigarette avant de le rouler ("mettre de la pègue")

    Péguer: coller, être gluant

    Pégueux, -se: collant, poisseux

    Pélòi: avorton, miséreux

    Peillaròt: (vieilli) chiffonnier. Le peillaròt passait dans les rues de Toulouse en gueulant "peillaròtttt," et rajoutait parfois peillarottt, peaux de lapin!"

    Peille, peillot, peyot: chiffon. Le diminutif "-ot" ajoute un aspect plus vieux et de moindre importance, expression: "s'habiller comme un peillot", une serpillère.

    Penjorle: ça pend

    Pintre: peintre, bon à rien

    Piotte n.f. dinde, insulte féminine: idiote. De l'occitan piòta, dinde

    Penon à cochon: enclos d'élevage vivrier

    Pénou: petit pied

    Pensi que : "je pense que"

    Penso té: exclamation: émettre un doute: tu parle! pense-toi!!

    Pépiot: "cynique, insolent"

    Per bézé: "pour voir" - s'utilise pour marquer la curiosité

    Périr : se gâter (pour un fruit)

    Pesquer : pêcher. Le sens figuré est plus utilisé : attraper quelqu'un ou un objet

    Pét : coup

    Pétarel: vélomoteur bruyant

    Pétas: chiffon

    Pétasser : repriser

    Pétassou: cordonnier ou petit chiffon

    2: pièce de tissu pour ravauder ou raccommoder

    Pétoche: peur - "avoir la pétoche"

    Pigne: petit coup /coup de poing “mamm, me suis fais un pigne au genou!"

    Pigné : a reçu un petit coup, "ma voiture est pignée" (ou "bugnée")

    Pignoufle: personne craintive, timide

    Pijoler: rire de bon cœur

    Pinfle: caillou se dit aussi pour une personne qui reçoit un gros coup (de poing) ou une amende: "J'ai pris un pinfle.

    Pinjolu: se dit pour un "pauvre type"

    Pinjo-lung: désigne une chose ou un vêtement qui pend longuement. Expression d'origine occitane (penjar : pendre ; lung : long)

    Pimpanelo ou pimparelle: jeune femme rusée, dégourdie

    Pinté: ivre

    Pirol (e): imbécile, idiot. D'origine occitane (piròl : fou)

    Pissadou : 1. pot de chambre, urinoir (mot francisé). D'origine occitane (pissador, prononcer pissadou) 2. Grand verre.

    Pissagne: urine (importante). D'origine occitane (pissanha, prononcer pissagno)

    Pissarel-le: petit enfant qui vient de faire un très gros pipi

    Pissou: petit pipi (enfantin)

    Pitchou, -ne : petit, -te

    Pitchounet, -te: tout petit

    Pitchous (les ~) : les enfants

    Plancarte: pancarte. D'origine occitane (plancarda: pancarte, panneau)

    Pla content: "très content", "très satisfait"

    Plâtras: plat ou assiette bien remplis de nourriture, plâtrée

    Plastra: cf. plâtras

    Platas: grand plat

    Plèje: pluie

    Plier: ranger (" plie les assiettes dans le buffet ")

    Poche: sac en plastique, personne qui boit beaucoup et souvent

    Pogne: grosse main. D'origine occitane (ponh : poing; ponha: force du poignet, poigne)

    Pompette: ivre. D'origine occitane (pompar: s'imprégner d'un liquide)

    Poupe: sein. D'origine occitane (popa, prononcer poupo)

    Poupous: seins

    Pousque: poussière. D'origine occitane (posca, prononcer pousquo)

    Poussoussou: avoir les yeux comme des poussoussous, les yeux rouges du matin

    Poutingues: remède, drogue, potion, par extension mauvais remède. D'origine occitane (potingua, prononcer poutinguo)

    Poutou: un baiser. D'origine occitane (poton, prononcer poutou). Se dit souvent pour un bisou affectueux

    Poutounade: faire plein de bisous à quelqu'un

    Poutouner, poutounéjer: donner plein de baisers

    Pudent: puant. On pense à l'odeur désagréable que dégagent les punaises

    Putain: particule énonciative soulignant le caractère affirmatif de la phrase

     

     

  • EXPRESSIONS TOULOUSAINES - 3

    G

    Gafet, -te: apprenti ; par extension, jeune enfant

    Gaillac et Rabastens (être entre): être quelque peu éméché

    Galéjer: exagérer (en racontant n'importe quoi)

    Galetas: combles, grenier en général

    Ganarre: une cuite

    Gargamelle: gorge, gosier. De l'occitan garga et gargaméla;

    2: quelqu'un d'avide, gros mangeur; insulte: grosse gueule

    Gagne: l'œil qui coule et suppure

    Gavé: trop, beaucoup

    Giscler: jaillir

    Gitane, gitous, gitounes, plus péjoratif gitanas: la méfiance populaire envers les gitans fait désigner ici quelqu'un de mal habillé, pas propre

    Gnac, nom masculin, morsure, coup de dent. De l'occitan nhac. Avoir le gnac, la gnaque: avoir le mordant, "la pêche".

    Gnaquer: mordre à pleines dents. De l'occitan nhacar (prononcer gnacà) “me suis fait gnaquer par un gous“ (se prononce gouz = chien)

    Gonze, gonzesse: individu quelconque

    Goutéjer: tomber goutte à goutte

    Gouyat, -te : jeune garçon, jeune fille, adolescent-e. De l'occitan gojat-e

    Gouz: chien

    Grandas, -se : adolescent trop grand pour son âge

    Groulle: vieille chaussure (grolle)

    Guindoul: sexe masculin

     

    H

    Hildépute!: expression de surprise marquée, d'indignation. De l'occitan (gascon) hilh de puta, "fils de pute", mais jamais employé dans ce sens.

     

    I

    Ingaounaousser: avaler de travers, s'étouffer

     

    J

    Jaune: pastis, au café toulousain, commandez un jaune!

    Jès: abréviation de Jésus employée en exclamation

     

    K

    Kakine: Crotte de nez

     

    L

    Lagagne (s) : chassie, impureté(s) ou saleté(s) dans le coin des yeux

    Légagnouze (s): chassie, impureté(s) ou saleté(s) dans le coin des yeux

    Laouzéto: alouette (oiseau)

    Lauzet: s'affaler en glissant (vient de la lauze, ardoise, matériau glissant lorsqu'il est mouillé); prononce laouzet

    Loufe: un pet

    Loufer: péter

    Longagne: long. “Quelle longagne!" personne lente, qui met du temps

     

     

    Voyelles

    i -  Le i se prononce comme en français : un nis (un nid).

    u - Le u se prononce aussi comme en français (et non "ou" comme en espagnol !) : la luna (la lune).

    a - Le a tonique garde la même prononciation qu’en français: un pastre (un berger).

     Il se prononce " o " en majorité, lorsqu’il est en fin de mot (ou suivi d’un s) : trenta cadièras (trente chaises).

    è Le è se prononce " ouvert ", tout comme en français : un castèl (un château).

    e En revanche, le e qui ne comporte pas d’accent se prononce " é " comme dans été : negre (noir).

    o - Le o se prononce "ou": un ostau (une maison).

    ò -  Avec un accent grave, il reste prononcé "o" : un estilò, un bòsc (un stylo, un bois).

    Groupes de voyelles

    Diphtongues Lorsque deux voyelles se suivent à l’écrit, on prononcera les deux à l’oral selon la prononciation indiquée plus haut: una glèisa, un peis, lo coide (une église, un poisson, le coude).

    Le u dans une diphtongue va se transformer en " ou " exceptionnellement: una taula, lo teulat (une table, le toit).

    Triphtongues Lorsqu’il y a trois voyelles qui se suivent, on prononce les trois successivement: nuèit (nuit), fiau (fil), ieu (je, moi).

    Consonnes particulières

    lh Le groupe de consonnes lh se prononce comme dans le français de " escalier " : una fuèlha (une feuille).

    nh Le groupe de consonnes nh est l’équivalent du " gn " en français : una castanha (une châtaigne).

    Selon les régions et les variantes, on trouvera différentes expressions et traductions d’une même idée.

    À vous de reconnaître ou de choisir celle qui vous convient ou que l’on dit chez vous.