Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Nutrition news - Page 9

  • Huile pépins de raisin

    Le raisin est l'un des fruits les plus anciens et les plus cultivés. Il fut tardivement implanté en France, aux alentours de 600 ans avant J.C, lors de la création de l'actuelle Marseille. En France, le raisin fut exclusivement cultivé pour produire du vin. Il faudra attendre le 16ème siècle pour lui voir attribuer d'autres usages. Ce sera François premier qui apportera à Fontainebleau le raisin de table.

    La variété vinifera, propre à l'Europe, a failli disparaître lors des attaques du Phylloxera au 19ème siècle. Elle fut sauvée par la variété outre atlantique, la labrusca, qui servit de porte-greffe.

    La consommation d'huile de pépins de raisin est très récente et s'est d'abord effectuée de manière chimique. Il est d'ailleurs encore rare de trouver une huile de pépins de raisin obtenue par pression à froid.

    Propriétés organoleptiques de l'huile de pépins de raisin

    Les particularités botaniques et organoleptiques sont susceptibles d’évoluer en fonction des conditions de production (pays, ensoleillement, production biologique etc.).

    Huile vierge, obtenue par première pression à froid de l'huile de pépins de raisin, à différencier de l'huile conventionnelle obtenue par solvant puis raffinée.

    Couleur : Verte

    Odeur : Relativement discrète

    Texture : Epaisse mais pénétrante

    Goût : Subtil et boisé

    Composition de l'huile de pépins de raisin

    La composition de l’huile végétale est fortement influencée par les conditions de production. Pour s’assurer de sa qualité, il est recommandé de sélectionner une huile vierge extra, obtenue par pression à froid, idéalement certifiée d’origine biologique. RAPPEL: l'huile de pépins de raison est très fréquemment obtenue par solvants et raffinée.

    Composition moyenne en acides gras d'une huile de pépins de raisin obtenue par pression à froid, non raffinée.

    Composition en acides gras

    AG mono insaturés : 13 à 24 % d'acide oléique (Omega9)

    AG poly insaturés : 55 à 70% d'acide linoléique (Omega6)

    AG saturés : 5 % à 7% d'acide palmitique, 2 à 3 % d'acide stéarique

    Autres constituants actifs

    Vitamine E

    Polyphénols (oligo-procyanidines, dit OPC)

    Lécithines

    Aspect nutritionnel de l'huile de pépins de raisin

    La richesse en vitamine E et en polyphénols (oligo-proanthocyanidines - OPC), ajoutée à la présence de lécithines, confèrent à l’huile de pépins de raisin des qualités nutritionnelles indéniables. En effet, ils offriraient des propriétés anti-oxydantes à l'organisme et préviendraient les risques de maladies cardio-vasculaires et certains cancers.

    Cependant, cette huile fait l'objet d'allégations nutritionnelles très contradictoires car ses propriétés seraient à relativiser au vu de sa forte proportion en omega-6 (1) et de l'absence d'omega-3. En effet, les omega-6 sont précurseurs de molécules comme la prostaglandine E2 ou encore le leucotriène B4 qui favorisent les réactions allergiques, les inflammations et ont un rôle sur l'agrégation des plaquettes intervenant dans la formation de caillot sanguin. Les omega-6 en grande quantité sont également susceptibles de provoquer une élévation du taux de triglycérides (2).

    Afin de respecter un ratio équilibré entre les omega-6 et 3 (3), l'huile de pépins de raisin devrait être mélangée avec une huile de lin ou de cameline.

    Enfin, il semble opportun de préciser que la plupart des études effectuées le sont à partir des extraits de pépins de raisin et sont notamment basées sur la présence des OPC, laquelle présence semble mise en cause dans certaines huiles de pépins de raisin. Les bienfaits et indications nutritionnelles listés ci-dessous le sont donc à titre indicatif mais non garantis.

    Bienfaits principaux supposés

        Hypocholesterolémiante

        Hypolipémiante (diminution du taux de graisse dans le sang)

        Protectrice du système cardio-vasculaire

        Stimulante du système immunitaire

    Autres bienfaits supposés

        Laxative, purgative

        Protectrice du système nerveux

        Antifongique

    Indications nutritionnelles supposées de l'huile végétale de pépins de raisin :

        Artériosclérose (en prévention, en association avec un régime adapté et un suivi médical)

        Athérosclérose (en prévention, en association avec un régime adapté et un suivi médical)

        Cholestérol (en prévention, en association avec un régime adapté et un suivi médical)

        Constipation

        Mycoses, champignons

        Obésité (en prévention, en association avec un régime adapté)

        Troubles cardio-vasculaires (en prévention)

        Troubles du système nerveux (en prévention)

    Santé

    L'huile de pépins de raisin peut servir de base pour une vinaigrette ou en assaisonnement sur des crudités ou légumes. Il est fortement recommandé d'associer une huile végétale riche en omega-3 (par exemple l'huile de lin) afin d'assurer un ratio favorable (1/3) à un bon équilibre nutritionnel (1/3 d'huile de pépins de raisins et le reste en huile de lin par exemple).

    Précautions d'emploi de l'huile de pépins de raisin

    L'huile de pépins de raisins ne doit pas être chauffée. ll est recommandé de placer le flacon (après ouverture) au réfrigérateur.

    Modes d'utilisation de l'huile de pépins de raisin

    Application cutanée

    Onction, massage, application locale, bain.

    Association possible avec les huiles essentielles. Consulter le guide des huiles essentielles.

    Utilisation nutritionnelle

    Par voie orale

    Aspect cosmétique de l'huile de pépins de raisin

    L’huile de pépins de raisin doit ses qualités antioxydantes à sa haute teneur en vitamine E et en polyphénols (OPC). Les omega-6, quant à eux, constituent de bons relipidants qui protègent l'épiderme de la déshydratation.

    Bienfaits principaux

    Sur le plan cosmétique (en usage cutané)

        Émolliente

        Antioxydante

        Nourrissante, régénérante

        Sébo-régulatrice

    Autres bienfaits

        Pénétrante

        Cicatrisante

    Utilisations et synergies de l’huile de pépins de raisin

    Indications cutanées (peau, cheveux, ongles)

        Acné

        Brûlure légère

        Cheveux colorés, secs ou abîmés

        Cheveux fins

        Cicatrice légère

        Cuir chevelu asséché ou irrité

        Dartre

        Démaquillage

        Dessèchement (mains, corps, cheveux, ongles)

        Eczéma

        Gerçure

        Irritation cutanée

        Massage

        Muscles endoloris (en massage)

        Ongles cassants, cuticules

        Peau grasse ou mixte

        Psoriasis

        Rides

        Sébum en excès

        Vergetures

        Vieillissement cutané (en prévention)

    Astuce

    L'huile de pépins de raisin peut servir d'huile de massage, seule ou mélangée à une autre huile végétale. Associée à des huiles essentielles habilement sélectionnées (selon l'objectif recherché), elle s'avérera d'autant plus efficace.

    Démaquillant à base d'huile de pépins de raisin

    Pour 100 ml, mélanger :

        50 ml d'huile de pépins de raisin

        50 ml d'eau de chaux

    Secouer pendant une minute jusqu'à obtention du liniment.

    Mélanger avant chaque usage.

    Démaquiller délicatement le visage de préférence avec un disque de coton bio lavable.

    Mode de conservation : à l’abri de la chaleur et de la lumière.

    Durée de conservation : 6 mois dans un récipient hermétique.

    Huile sébo-régulatrice pour homme

    Pour un flacon de 50 ml :

        25 ml de cire de jojoba

        25 ml d'huile de pépins de raisin

        4 gouttes d'huile essentielle de cyprès

        2 gouttes d'huile essentielle de menthe poivrée

    Bien mélanger en secouant le flacon.

    Appliquer sur un visage préalablement humidifié avec un hydrolat au choix.

    Mode de conservation : à l’abri de la chaleur et de la lumière.

    Durée de conservation : se référer à la date de péremption indiquée sur la bouteille.

    Précautions d'emploi : de par la présence d'huiles essentielles, ce mélange est réservé aux adultes et contre-indiqué pour les femmes enceintes et allaitantes, ainsi qu'en cas de phlébite, de mastose ou de pathologie cancéreuse ou hormono-dépendante. Les personnes sujettes à l'hypertension l'utiliseront avec prudence.

    PERSO: c'est une huile de goût neutre

    Je l'utilise en cuisine pour cuisiner les poissons, pour les beignets et tous plats que l'huile d'olive, utilisée par ailleurs, donne un goût trop prononcé.

  • Anti-vieillissement; les flavonoïdes

    Les personnes dont l'alimentation comprend au moins une demi-portion par jour d'aliments riches en flavonoïdes ont un risque réduit de déclin des capacités de mémoire et de pensée, selon une étude de l'Université Harvard soutenue par les National Institutes of Health américains et publiée en juillet 2021 dans la revue Neurology de l'American Academy of Neurology.

    Les flavonoïdes sont de puissants antioxydants. "De plus en plus de données suggèrent qu'ils sont très puissants pour prévenir le déclin des capacités cognitives à mesure que l'on vieillit", rapporte Walter Willett de l'Université Harvard, coauteur.

    L'étude a été menée avec 49 493 femmes âgées en moyenne de 48 ans et 27 842 hommes d'un âge moyen de 51 ans au début de l'étude. Pendant les 20 années de suivi, les participants ont rempli plusieurs questionnaires sur la fréquence de leur consommation de divers aliments. Leurs capacités cognitives ont également été évaluées à deux reprises au cours de l'étude.

    L'étude a porté sur plusieurs types de flavonoïdes:

        les flavonols (comme la quercétine dans les oignons et le chou frisé) ;

        les flavones (comme la lutéoline présente dans le piment vert et le céleri) ;

        les flavanones (comme la naringénine dans le pamplemousse et les oranges) ;

        les flavan-3-ol monomères (comme les catéchines dans le vin rouge et les fraises) ;

        les anthocyanines (telles que la cyanidine dans les mûres et le chou rouge) ;

        les polymères (tels que les théaflavines dans le thé noir).

    Les personnes appartenant aux 20% ayant le plus grand apport de flavonoïdes en consommaient, en moyenne, environ 600 mg par jour, alors que celles se situant parmi les 20% ayant le plus faible apport en consommaient environ 150 mg. Les fraises, par exemple, contiennent environ 180 mg de flavonoïdes par portion de 100 grammes, tandis que les pommes en contiennent environ 113.

    Après ajustement pour tenir compte de facteurs tels que l'âge et l'apport calorique total, le groupe des plus grands consommateurs de flavonoïdes avait un risque de déclin cognitif inférieur de 20% à celui des personnes du groupe ayant la plus faible consommation.

    Les flavones et les anthocyanines avaient l'effet le plus protecteur.

        Les flavones, qui se trouvent dans certaines épices et dans les fruits et légumes jaunes ou orange, étaient associées à une réduction de 38% du risque de déclin cognitif, ce qui équivaut à rajeunir de trois à quatre ans. Les poivrons contiennent environ 5 mg de flavones par portion de 100 grammes. (Variez les fruits et légumes: chaque couleur correspond à des nutriments bénéfiques spécifiques)

        Les flavanones, qui se trouvent notamment dans les pamplemousses et les oranges, étaient liées à une réduction de 36% du risque.

        Les anthocyanines, que l'on trouve dans les myrtilles, les mûres et les cerises, étaient associées à une réduction de 24% du risque. Les myrtilles contiennent environ 164 mg d'anthocyanines par portion de 100 grammes.

    Les fruits et légumes les plus associés aux effets cognitifs bénéfiques étaient les suivants, classés du plus fortement au plus faiblement protecteurs:

        choux de Bruxelles

        fraises

        chou-fleur

        épinards crus

        ignames/pommes de terre douces

        myrtilles

        courge d'hiver jaune/orange

        épinards cuits

        carottes cuites

        pêches/abricots/prunes

        cantaloup

        jus de tomate

        compote de pommes

        poivrons verts/rouges/jaunes

        brocoli

        chou

        sauce tomate

        laitue romaine

        tomates

        pamplemousse

        céleri

        betteraves

        laitue iceberg

        pommes de terre cuites, bouillies ou écrasées

        jus d'orange

        carottes crues

        pommes/poires

        jus de pamplemousse

        bananes

        oranges

        oignons

        jus de pomme/cidre

        thé

        vin blanc

        raisins/raisins secs

        vin rouge.

    "Les personnes qui ont connu le moins de déclin cognitif au fil du temps mangeaient en moyenne au moins une demi-portion par jour d'aliments comme le jus d'orange, les oranges, les poivrons, le céleri, les pamplemousses, le jus de pamplemousse, les pommes et les poires", rapporte Willett.

    "Nos résultats sont encourageants, car ils montrent que de simples changements dans l'alimentation pourraient contribuer à prévenir le déclin cognitif".

    "Bien qu'il soit possible que d'autres substances phytochimiques soient à l'œuvre ici, une alimentation colorée et riche en flavonoïdes - et plus particulièrement en flavones et en anthocyanines - semble être un bon pari pour promouvoir la santé du cerveau à long terme".

  • La cerise

    Avec une teneur moyenne de 15% de glucides, la cerise est le plus sucré des fruits rouges, et aussi le plus énergétique. Elle fournit en moyenne 68 kcalories (284 kJoules) aux 100 g.

    A noter que les variétés "acides" (surtout utilisées dans l’industrie, et pour la préparation de cerises à l’eau-de-vie) sont moins sucrées, et donc moins caloriques (50 à 55 kcalories aux 100 g). Les glucides sont essentiellement constitués par du glucose et du fructose (en proportions à peu près égales); le saccharose n’apparaît qu’à l’état de traces, et on note la présence de petites quantités de sorbitol.

    Les protéines ne représentent qu’environ 1% de la composition du fruit, et les lipides (graisses) de constitution, moins de 0,5%, ce qui d’un point de vue nutritionnel n’a guère d’incidence.

    Les acides organiques, moyennement abondants (1% en moyenne) équilibrent la saveur du fruit. Il s’agit pour l’essentiel -85% des acides organiques- d’acide malique (comme dans la pomme) ; on a aussi identifié de l’acide lactique (9% des acides organiques) et de l’acide succinique, mais pratiquement pas d’acide citrique.

    Les tanins ne dépassent pas un taux de 0,1%, mais les variétés acides en renferment deux fois plus (ce qui a bien sûr une incidence sur la saveur).

    Les fibres sont présentes au taux (modéré pour un fruit) de 1,7%. Cellulose et hémicelluloses dominent, suivies par la pectine (0,3 à 0,5%, un peu moins dans les cerises acides).

    Les pigments anthocyaniques (composés mono et diglucosides, et rhamnosides) et des caroténoïdes donnent à la cerise sa couleur rouge caractéristique. Ils ont aussi des propriétés vitaminiques (voir chapitre "intérêt nutritionnel et diététique").

    L’arôme de la cerise est dû à des substances complexes; mélanges d’huiles essentielles (parmi lesquelles on a isolé du benzaldéhyde) et de substances volatiles comprenant notamment du géraniol.

    C’est dans l’eau de constitution du fruit (81% en moyenne) que se trouvent dissous minéraux et vitamines de la cerise.

    Il s’agit d’un fruit plutôt bien pourvu en minéraux (500 mg aux 100 g), et qui fait partie des végétaux riches en potassium (250 mg/100 g). La cerise renferme des quantités non négligeables de calcium (17 mg/100 g), de fer (0,4 mg) et de cuivre (0,1 mg). Son taux de magnésium est modéré, de même que sa teneur en soufre et en chlore. Elle apporte un très grand nombre d’oligo-éléments (zinc, manganèse, nickel, fluor, iode, cobalt, sélénium, etc.).

    L’éventail vitaminique de la cerise est très large.

    Le taux de vitamine C peut varier entre 4 et 21 mg aux 100 g, voire 30 mg ou plus pour certaines variétés, mais se situe le plus souvent aux alentours de 15 mg.

    La provitamine A (ou carotène) atteint 0,4 mg aux 100 g, dans les fruits bien colorés, ce qui est une teneur intéressante pour un fruit. Enfin, toutes les vitamines du groupe B sont présentes, à des taux généralement modérés.

    Les variétés à chair ferme sont parfois mal tolérées (125 g de cerises équivalent à 1 fruit moyen), on les mastiquera soigneusement en évitant de boire de grandes quantités de liquide en même temps.

    On peut aussi les déguster cuites: leurs fibres sont alors très attendries.

    Les pigments anthocyaniques des cerises font partie des colorants alimentaires autorisés et désignés parfois sous le code européen: E 163

    Les atouts santé de la cerise

    Juteuse et bien sucrée, la cerise fournit une quantité intéressante de glucides directement assimilables (glucose et fructose), rapidement utilisés par l’organisme.

    Des propriétés diurétiques et reminéralisantes

    La cerise est réputée pour être diurétique: c’est probablement la conséquence de sa richesse en eau et en potassium, et aussi de la présence du sorbitol, un sucre-alcool d’origine végétale. Du fait de sa richesse minérale, la cerise participe au bon équilibre du milieu interne. Son métabolisme libère des composés alcalins, qui s’opposent à l’action généralement trop acidifiante de l’alimentation actuelle.

    L’infusion de queues de cerises constituerait un puissant diurétique: 30 g de queues bouillies quelques minutes dans un litre d’eau, à prendre à raison de quelques tasses par jour. Mais attention aux excès, un abus peut être irritant et dangereux.

    Un apport vitaminique varié

    Avec une portion de 125 g de cerises, on couvre 20 à 30% de l'apport quotidien conseillé en vitamine C, vitamine dont l’action est renforcée par les pigments anthocyaniques du fruit (parfois appelés "vitamine P").

    Cette même portion de cerises permet d’assurer 25% de l’apport quotidien recommandé en provitamine A, ou carotène (vitamine indispensable au bon état de la peau, antioxydant cellulaire, et probablement facteur protecteur anticancer).

    Enfin, la cerise participe également à la couverture des besoins de l’organisme notamment en vitamine B9 ou acide folique = une portion de 125 g couvre près de 15% de l'apport quotidien conseillé.

    Des propriétés anti-inflammatoires

    Les cerises sont riches en antioxydants, plus précisément en anthocyanines et en cyanidine, qui auraient des effets anti-inflammatoires. (1)

    Sous forme de jus, les effets anti-inflammatoires de la cerise pourraient ainsi réduire les douleurs post-entraînement. (1’)

    Une source de mélatonine

    La cerise Montmorency, aussi appelée griotte, serait une source de mélatonine (l’hormone du sommeil). Dans une étude, des participants ayant consommé du jus de cerise matin et soir pendant 7 jours ont vu leurs niveaux de mélatonine augmenter et leur temps de sommeil s’allonger de 25 minutes en moyenne. (2)

    Des propriétés contre la goutte?

    Des études ont montré des effets intéressants contre la crise de goutte. Manger des cerises, ou boire du jus de cerise pourrait diminuer de 35% le risque de crise. Des chercheurs énoncent l’hypothèse que cet effet serait lié à ses anthocyanines. Mais des études supplémentaires devront être faites pour valider cette hypothèse. (3)

    Intéressante pour la santé buccodentaire?

    Une étude réalisée au Forsyth Dental Center (USA) montre que le jus de cerise peut neutraliser, dans près de 9 cas sur 10, l'activité enzymatique aboutissant à la formation de plaque dentaire (prélude à la carie). L'étude montre que le jus de cerise joue un puissant rôle anti-bactérien au niveau de la bouche.

    Références:

     (1) Antioxidant and antiinflammatory activities of anthocyanins and their aglycon, cyanidin, from tart cherries. Wang H, Nair MG, Strasburg GM, Chang YC, Booren AM, Gray JI, DeWitt DL. J Nat Prod. 1999 Feb;62(2):294-6.

     (1’)Efficacy of tart cherry juice in reducing muscle pain during running: a randomized controlled trial Kerry S Kuehl, Erica T Perrier, Diane L Elliot, and James C Chesnutt. Published online 2010 May 7. doi:  10.1186/1550-2783-7-17

     (2) Effect of tart cherry juice (Prunus cerasus) on melatonin levels and enhanced sleep quality. Glyn Howat, Phillip G. Bell, Jamie Tallent, Benita Middleton, Malachy P. McHugh, Jason Ellis. European Journal of Nutrition December 2012, Volume 51, Issue 8, pp 909–916 | Cite as

     (3) Cherry consumption and decreased risk of recurrent gout attacks. Yuqing Zhang, Tuhina Neogi, Clara Chen, Christine Chaisson, David J. Hunter, Hyon K. Choi. 28 September 2012 https://doi.org/10.1002/art.34677.

    Comment choisir les cerises?

    Vérifiez que les pédoncules (tiges) soient bien verts et attachés. De plus il faut que les fruits soient brillants et colorés.

    Faites attention aussi aux trous de ver, et aux meurtrissures.

    Conservation

    Il est préférable de les consommer dans la journée qui suit l’achat, même s'il est possible de les conserver quelques jours.

    A température ambiante, elles se gardent 3 à 4 jours et dans le bac du réfrigérateur pendant 5 jours à condition de les ranger dans une boîte hermétique. Et pour plus de saveur, les sortir minimum 20 minutes avant consommation.

    Comment préparer les cerises?

    Les cerises sont très simples à préparer:il suffit de les laver et de les manger (tout en faisant attention à ne pas avaler le noyau bien sûr). Une fois lavées, elles doivent être consommées dans la foulée, sous peine de les perdre.

    Pour dénoyauter les cerises, il faut enlever le pédoncule, faire une petite incision en forme de croix à la base du fruit (à l’opposé de la tige), puis à l’aide d’une baguette chinoise (ou un instrument qui y ressemble), expulser le noyau en réalisant une petite pression là où se trouvait la tige.

    Cuisine?

    Les cerises se consomment le plus souvent crues, mais il est possible de les incorporer dans des recettes, sucrées le plus souvent mais aussi salées.

    Pour réaliser une confiture, il faudra les cuire entre 10-15 minutes dans un confiturier ou une marmite.

    Pour un coulis, rien de plus simple: les cuire 8 à 10 minutes dans une casserole.

    Les cerises s’associent très bien aux entremets, mais aussi aux volailles, gibiers, au porc ou encore au veau.

    Il vaut mieux choisir, alors, des cerises acides.

  • ATTENTION: trop de sucre

    41% des adultes mangent trop de sucre

    La bière

    C’est l’un des alcools dont il faut se méfier : un verre de 250 mL de bière à plus de 8 ° d’alcool apporte plus de 11 g de glucides !

    Les jus de fruits

    De nombreux jus de fruits sont très sucrés, notamment le nectar d’abricot (16 g de glucides pour une portion de 125 mL), le jus de pommes (13 g de glucides environ par portion) ou le jus de raisin (environ 18 g).

    Les soupes industrielles

    Vous pensiez que les soupes étaient un aliment sain à privilégier dans le cadre d’un régime?

    Pas toujours : une portion de 250 mL à 300 mL de soupe en brique apporte souvent plus de 11 g de glucides…

    Les lentilles cuisinées

    Bien que les légumineuses soient intéressantes pour leurs apports en protéines végétales, les lentilles cuisinées fournissent aussi leur lot de glucides: environ 24 g pour une portion de 150 g. Ce n’est guère mieux avec les haricots blancs ou rouges cuits qui apportent plus de 20 g de glucides.

    Le yaourt à la vanille

    Au rayon des yaourts, fuyez le yaourt à la vanille et préférez-lui un yaourt nature. Vous trouverez ainsi plus de 15 g de glucides dans un yaourt à la vanille, contre 5 à 9 g dans un yaourt nature.

    Les céréales du petit déjeuner

    Oui les céréales apportent des glucides, pas de grande surprise certes, mais certaines marques utilisent comme argument de vente que leur produit serait bon pour la ligne. Ne vous faites pas avoir.

    Les corn flakes, les flocons de céréales, les mueslis, apportent généralement plus de 15 g de glucides par portion, voire 25 g pour le riz soufflé.

    Les barres de céréales

    Ces produits sont souvent riches en sucres et ne peuvent en aucun cas représenter un en-cas sain en cas de fringale. Une barre de céréales fournit généralement au moins 11 g de glucides en une seule portion.

    Les barres protéinées

    Comme leur nom ne semble pas l’indiquer, les barres protéinées du commerce sont elles aussi riches en sucres! Lisez bien la composition et le tableau des valeurs nutritionnelles, car en croyant avaler des protéines vous allez surtout manger des glucides.

     

  • Nutri-score

    le Nutri-score évolue régulièrement pour améliorer ses performances et prendre en compte les évolutions les plus récentes en matière de nutrition, comme le montre sa dernière mise à jour.

    Un Nutri-score mis à jour pour être plus performant

    La récente mise à jour de l’algorithme du Nutri-score par un comité scientifique composé d’experts européens indépendants a permis de corriger certaines des « limites » identifiées depuis sa mise en place et d’améliorer encore sa cohérence avec les recommandations nutritionnelles actuelles de santé publique.

        Modifications pour les aliments solides:

        les produits riches en sel ou en sucre sont finalement classés moins favorablement;

        les céréales de petit déjeuner à teneur relativement élevée en sucre ne peuvent plus être classées A et passent en C;

        les produits laitiers sucrés sont moins favorablement classés;

        les pains complets sont principalement classés A alors que les pains raffinés se répartissent entre B et C (selon leur teneur en sel);

        L’huile d’olive passe en B ainsi que les huiles végétales à faible teneur en acides gras saturés (colza, noix, tournesol oléique). L’huile de tournesol passe en C. Les autres produits de la catégorie demeurent inchangés;

        Les noix et graines sans sel ni sucre ajoutés, sont classées en A ou B, alors que les versions salées et/ou sucrées sont en moyenne en C ou même D;

        Les plats composés (plats prêts-à-manger, pizzas, etc.) passent en moyenne des classes A/B aux classes B/C ou même D pour certaines catégories de produits notamment les pizzas;

        Les fromages à pâte dure à faible teneur en sel (type Emmental) sont maintenant classés C; les autres fromages restent D ou E en fonction de leur contenu en sel et en acides gras saturés;

        La viande rouge est moins bien classée et se retrouve globalement dans des classes de notes inférieures à celles de la volaille et du poisson.

        Modifications pour les boissons :

        Les laits de vache écrémés et partiellement écrémés sont en majorité classés B et le lait entier C;

        Les boissons lactées sucrées (laits aromatisés), ne peuvent plus être A ou B et se retrouvent principalement en D et E (certains à faible teneur en sucre en C);

        Les boissons fermentées à base de lait (incluant les yogourts à boire sucrés et aromatisés) ne peuvent plus être A et sont différenciées en fonction de la teneur en sucre entre C et E;

        Les cacaos et cafés en poudre sont inclus comme boissons pour le calcul de leur Nutri-score si leur déclaration nutritionnelle est indiquée comme consommée (c’est-à-dire après reconstitution avec du lait ou de l’eau) plutôt que comme vendue et se retrouvent moins bien classées;

        Les boissons à base de plantes (soja, amande, avoine, riz…) ne sont plus classées en A comme actuellement mais se distribuent entre B e E;

        Les boissons sucrées avec des quantités très limitées de sucre (<2 g/100mL) passent en B, tandis que celles avec des quantités élevées de sucre sont maintenues en D/E;

        Les boissons contenant des édulcorants sont pénalisées et se trouvent classées au moins en C (voire D ou E si elles contiennent des édulcorants et du sucre).

    Récemment, 320 scientifiques et professionnels de santé ont publié un rapport reprenant l’ensemble des arguments scientifiques robustes en faveur du Nutri-score. Ils y pointent également la forte demande sociétale justifiant le choix du Nutri-score au niveau européen.

    Un intense lobbying anti-Nutri-Score

     

    Dès la naissance du Nutri-score et sa proposition, en 2014, par les scientifiques, de puissants lobbys qui ont tenté de bloquer sa mise en place. A l’issue d’une bataille qui a duré près de 4 ans, ce logo a finalement été adopté en France et dans six autres pays européens, mais sur une base volontaire. La réglementation européenne empêche en effet les états-membres de rendre obligatoire un logo d’information nutritionnelle.

    Si aujourd’hui plus de 900 marques en France l’ont adopté (ce qui correspond à 60 % du marché alimentaire), il n’est que facultatif et certaines grandes firmes refusent toujours de l’afficher sur leurs produits.

    A l’origine des pressions anti-Nutri-Score, on retrouve plusieurs grandes entreprises alimentaires qui s’opposent depuis toujours à son implémentation (Ferrero, Lactalis, Coca-Cola, Mars, Mondelez, Kraft…) ainsi que certains secteurs agricoles, notamment ceux du fromage et des charcuteries et leur puissante représentation européenne (COPA-COGECA).

     

    Leurs actions de lobbying sont relayées au niveau des structures européennes par divers partis politiques et des politiciens, et surtout par le gouvernement italien (particulièrement depuis les dernières élections italiennes) instrumentalisant Nutri-score comme un complot de l’Europe contre les produits "made in Italy".

    Bien que ce lobbying s’appuie sur des arguments non scientifiques, il semble avoir été suffisamment efficace pour amener la Commission européenne à ne pas tenir ses engagements concernant le calendrier de l’évolution de la réglementation européenne concernant l’étiquetage nutritionnel des aliments.

    En outre, les déclarations de certains de ses représentants laissent entendre que la Commission pourrait finalement ne pas retenir le Nutri-score comme logo nutritionnel obligatoire pour l’Europe, considérant qu’il serait trop "polarisant".

    Il est pourtant clair que le Nutri-score dans sa version mise à jour est un moyen simple et efficace d’aider les consommateurs à tendre vers des choix alimentaires plus favorables sur le plan nutritionnel. Ce faisant, ils réduisent leur risque de développer bon nombre de maladies chroniques liées à la nutrition (obésité, maladies cardiovasculaires, diabète, certains cancers…), lesquelles constituent des problèmes de santé publique don le coût humain, social et économique majeur n’est plus à démontrer.

    Espérons donc que la Commission européenne prendra en considération les données issues de la science pour motiver une décision en faveur de la santé publique plutôt que de la défense d’intérêts économiques ou politiques.

    Commission européenne: maintenant tu sais pourquoi les Français votent NON

  • Quand je dis que l’eau du robinet est souvent contaminée

    Norovirus est l'un des cinq genres existants de la famille des Caliciviridae. On distingue à ce jour 7 génogroupes subdivisés en plusieurs génotypes, mais certaines souches restent encore non classées. Les Norovirus sont très résistants dans le milieu extérieur et ont une grande capacité de survie sur les surfaces.

    L'homme est le réservoir des Norovirus humains qui sont excrétés en grande quantité dans les selles des personnes infectées. Ces virus persistent dans le milieu extérieur et ils sont résistants à certains traitements d'épuration qu'ils soient physiques ou chimiques. Des pluies abondantes diminuent le temps de séjour des eaux usées dans les stations d'épuration, permettant une plus grande libération de particules virales dans les eaux traitées.

    La transmission à l'homme peut se faire en ayant un contact direct avec une personne malade, en touchant des surfaces ou des objets contaminés par des Norovirus et en portant ensuite ses doigts à la bouche, ou en consommant des aliments ou des liquides contaminés par des Norovirus (les aliments peuvent être contaminés à la source comme les huîtres ou lors de leur préparation par un personnel infecté).

    Clinique:

    Après contamination, l'incubation qui peut varier de 4 à 77 heures, est en moyenne de 24 à 48 heures. L'infection par le norovirus se caractérise par un tableau associant nausées, vomissements, diarrhée, fièvre modérée et douleurs abdominales, et le taux d'asymptomatiques a pu être estimé de l'ordre de 20%. En général, la maladie dure d'un à trois jours.

    La déshydratation est la complication la plus importante de l'infection. Elle survient surtout chez les très jeunes enfants, les personnes âgées et les personnes atteintes d'une maladie grave préexistante. Chez le sujet immunodéprimé, les norovirus peuvent être responsables d'infections chroniques parfois sévères avec une excrétion prolongée du virus dans les selles.

    Épidémiologie :

    Le Norovirus est le virus le plus fréquemment responsable de TIAC. La contamination des aliments se fait par le biais d'eau souillée ou lors de la manipulation des aliments par une personne porteuse du norovirus. Les norovirus seraient impliqués dans 10 à 26% des TIAC. Tous les types d'aliments peuent être en cause. Les TIAC sont dues à des norovirus de génotype II autre que GII.4, et dans 37% des cas, les TIAC sont des infections mixtes où le génotype GII.4 est incriminé. Les norovirus GI, sont généralement associés à des épidémies d'origine alimentaire, hydrique ou environnementale car supposés plus résistants aux facteurs environnementaux que les norovirus GII. Les norovirus GI sont ainsi souvent retrouvés dans les épidémies consécutives à la consommation de coquillages crus.

    Pour les voyageurs, la base de la prévention repose sur l'observation des règles d'hygiènes alimentaires, à savoir :

        se laver fréquemment les mains à l'eau et au savon, en particulier avant toute prise alimentaire ou après être allé aux toilettes ;

        éviter l'usage des serviettes collectives ;

        ne manger que des aliments cuits et encore chauds ;

        éviter de manger des aliments servis à la température ambiante ;

        éviter la consommation de poissons, coquillages, ou fruits de mer autrement que bien cuits ou frits ;

        peler soigneusement, à défaut cuire ou désinfecter les fruits et légumes ;

        évitez les produits laitiers et les jus de fruits non pasteurisés ;

        ne boire que de l'eau minérale en bouteille capsulée ou de l'eau traitée (par chloration, par Troclosène sodique ou par ébullition) ;

        les boissons gazeuses en bouteilles ou en boîtes commerciales scellées non ouvertes ainsi que les boissons faites à partir de l'eau bouillie servies très chaudes comme le café et le thé sont généralement sûres ;

        ne pas consommer de glaçons, de crèmes glacées ou sorbets en vente sauvage.

    Dans le cadre d'une croisière, les recommandations des CDC sont les suivantes :

        Si vous êtes malade, signalez-le.

            Avant le voyage, si vous êtes malade : demandez à votre compagnie de croisière s'il existe d'autres options de croisière et consultez un médecin pour savoir si vous pouvez naviguer en toute sécurité.

            Pendant le voyage, appelez le centre médical du navire et suivez les recommandations du personnel médical.

        Lavez-vous souvent les mains

            Pour éviter de vous exposer et d'exposer les autres à tout ce qui peut causer des maladies et propager des germes.

            Quand? Lavez-vous les mains souvent, mais surtout après être allé aux toilettes et avant de manger ou de fumer.

        Quittez les lieux si vous voyez quelqu'un tomber malade (vomissements ou diarrhée).

        Signalez-le au personnel de la croisière s'il n'est pas déjà au courant.

    Source : Food Safety News

  • Les caractéristiques des aliments rassasiants

        ils sont riches en protéines: quand vous mangez plus de protéines, vous avez tendance à réduire vos apports caloriques. Une alimentation riche en protéines agit sur les hormones qui influencent la faim et la satiété comme la ghréline;

        ils sont riches en fibres: les fibres alimentaires sont des molécules de polysaccharides qui ne peuvent pas être digérées par les enzymes digestives. Elles n’apportent aucune valeur nutritionnelle mais prolongent la sensation de satiété et accélèrent le transit intestinal ;

        ils ont du volume : riches en eau, ils prennent de la place dans l'estomac. Distendu, celui-ci envoie des messages vers le cerveau pour qu'il active les signaux de satiété. Ainsi, boire de l'eau augmente la satiété. La conséquence est que souvent ces aliments sont peu caloriques, car les macronutriments sont plus dilués.

    Quels sont les aliments qui rassasient sans faire grossir ?

    Les noix et amandes : un aliment rassasiant pour les fringales

    Vous avez un petit creux dans l'après-midi ? Les amandes, les noix, sont l'idéal pour calmer les petites faims ! Ces fruits secs apportent des fibres, de bonnes graisses et des protéines pour vous caler. Il est prouvé que les noix augmentent la sensation de satiété.

    Avec notamment la "palme d'or" pour les fibres: "les amandes non blanchies apportent une grande proportion de fibres (12,6 g/100 g soit 3,2 g par portion de 20 amandes), surtout insolubles (80%) qui possèdent un effet rassasiant et permettent de faciliter le transit intestinal. Attention toutefois à en limiter la consommation si vous avez les intestins sensibles et fragiles.

    Autre atout: manger une poignée d'amandes par jour réduirait le risque de maladies cardiovasculaires en améliorant la santé des vaisseaux.

    La soupe: un aliment rassasiant et pas cher

    Les soupes sont des aliments liquides qui vont remplir l'estomac grâce à la grande quantité d'eau qu'elles apportent. Une étude a montré que les aliments consommés en soupe rassasient plus que les mêmes aliments solides. Tout comme une salade en début de repas, la soupe consommée au début du dîner permet de caler un peu l'estomac et donc de manger moins par la suite.

    Si vous achetez votre soupe au supermarché, nous vous conseillons de choisir un produit qui contient plus de légumes que de pomme de terre et des matières grasses de bonne qualité, comme de l'huile d’olive extra vierge.

    L'œuf, un aliment coupe faim rassasiant pour le petit déjeuner

    L'œuf, riche en protéines, est plus rassasiant que le pain blanc, puisqu'il affiche un indice de satiété de 150. Une étude sur 50 personnes obèses ou en surpoids a montré que celles qui mangeaient un œuf au petit déjeuner réduisaient leurs apports caloriques au repas suivant, par rapport aux personnes qui prenaient des céréales au petit déjeuner. Les participants avaient moins faim après avoir mangé des œufs (voir figure ci-dessous). Par rapport aux céréales, l'œuf réduit la réponse glycémique post-prandiale.

    Privilégiez des œufs frais bio, provenant de poules élevées en plein air. Un label, Bleu-Blanc-Coeur, permet de s'assurer qu'elles ont été nourries avec de bonnes graines. Bleu-Blanc-Coeur "est une marque privée qui a signé une charte d’engagement nutritionnel avec l’État. Les garantie : l’alimentation des animaux est enrichie avec des graines de lin qui sont riches en oméga-3, des acides gras bénéfiques pour la santé cardiovasculaire. On les retrouve alors dans la viande, le lait, le jaune des œufs: ce qui est plutôt positif. Surtout pour les œufs.

    Le poisson, un aliment protéiné qui cale

    Parmi les aliments riches en protéines dont l'index de satiété a été évalué en 1995, le poisson (la julienne), avec un indice de 225, est celui qui remporte le score le plus élevé, devant le steak de bœuf. Les poissons apportent des acides gras oméga-3, qui pourraient favoriser la satiété comme le suggère une étude sur des personnes obèses ou en surpoids.

    Les fruits, des aliments rassasiants

    De faible densité énergétique, les fruits ont une forte teneur en eau et en fibres, ce qui pourrait expliquer leurs vertus rassasiantes. Dans l'étude de 1995, ils avaient des scores de satiété élevés: 202 pour les oranges et 197 pour les pommes (contre seulement 118 pour les bananes) ! Toutefois, il est conseillé de consommer ces fruits entiers plutôt que sous forme de jus de fruits.

    Légumes et légumineuses, des aliments peu caloriques qui apaisent la faim

    Les légumes sont très nutritifs car riches en vitamines, minéraux. Ils apportent des fibres solubles et insolubles, de l'eau, ce qui contribue à leur pouvoir rassasiant. Ils ont aussi un index glycémique bas.

    Une étude a montré qu'en mangeant une salade avant un plat de pâtes on réduit les apports caloriques de son repas: vous consommerez plus de calories si vous ne mangez que des pâtes, sans la salade avant. De même, manger un avocat en début de repas est une bonne stratégie pour limiter ses apports énergétiques. Une étude a montré que consommer un demi-avocat à midi augmente la sensation de satiété chez des personnes en surpoids.

    Ces caractéristiques se retrouvent aussi chez les légumineuses (haricots secs, lentilles, pois chiches...) qui sont une source importante de protéines végétales. Ainsi, les haricots cuisinés, les lentilles, ont tous les deux des indices de satiété supérieurs à celui du pain blanc (168 et 133 respectivement).

    En conclusion, en cas de petite faim dans la journée, il est conseillé de manger un fruit frais (pomme, orange...) ou une poignée de noix ou d'amandes. Ces aliments sont plus rassasiants et nutritifs que des gâteaux, chips ou barres chocolatées. Le soir, pensez à la soupe, aux tisanes, qui vont remplir votre estomac et déclencher naturellement la sensation de satiété.