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Nutrition news - Page 52

  • Les eaux aromatisées

    N'achetez pas ces cochonneries en bouteilles qui abondent depuis quelques années dans les rayons de supermarchés: faite-les vous-même!

    Pour réaliser une eau aromatisée, il faut une grande carafe et un réfrigérateur, ainsi qu’un temps de pause de minimum 3 à 4 h pour que les arômes se diffusent. Pour ce type de recettes, il est préférable de se tourner vers des produits bio. Prenez aussi de l'eau en bouteille si vous ne voulez pas avaler des molécules pharmaceutiques que les usines de traitements des eaux ne savent pas supprimer…

     

    Laver les fruits ou les légumes, les couper en lamelles ou en morceaux, puis les introduire dans la carafe pour les laisser se diffuser dans l’eau.

    Voici quelques idées de mélanges :

    • Citron vert & menthe (2 citrons verts, 20 feuilles de menthe)
    • Pêche & basilic (3 pêches et une quinzaine de feuilles)
    • Orange & myrtilles (1 orange et 200 g de myrtille)
    • Concombre & gingembre (1/2 concombre et 1,5 cm de gingembre frais)
    • Pamplemousse & romarin (1 pamplemousse et un bouquet de romarin)
    • Ananas & sauge (1 ananas et un bouquet)
    • Fraises & framboises (250 g de fraises et 250 g de framboises)
    • Pastèque & mûres (1/4 de pastèque et 200 g de mûres)

    •Et bien  sûr, ma recette TGV: de l'eau pétillante, une grosse cuillère à soupe de citron liquide bio. Froissez des feuilles de menthe si vous en aimez le goût.

     

  • DANGER!

    Les amandes de noyaux d’abricots ne sont pas anti-cancer et peuvent être toxiques

    Depuis les années 70, les autorités de santé luttent contre une rumeur : une substance contenue dans les amandes des noyaux d’abricot aurait des vertus anti-cancer.

    Pourtant, aucune étude clinique n’a montré un tel effet protecteur. Pire, ces amandes contiennent des dérivés du cyanure qui peuvent intoxiquer les consommateurs s’ils en mangent trop.

    Au vu des intoxications persistantes, l’ANSES tire à nouveau la sonnette d’alarme 1 sur les risques de cette consommation.

     Steve McQueen, atteint d'un mésothéliome pleural incurable, a reçu quelques mois avant son décès de grandes quantités de laétrile (substance extraite des amandes des noyaux d'abricot), sans succès (photo : Steve McQueen et Neile Adams en 1960)

     Les amandes des noyaux d'abricot (et celles des noyaux de cerise, de prunes, etc.) contiennent une substance, l'amygdaline (ou laétrile sous une forme légèrement modifiée, ou encore "vitamine" B17)

     Lorsque cette substance est métabolisée, elle dégage du cyanure, qui serait responsable de l'action anticancéreuse alléguée… et des intoxications.

    Avant de reprendre l'avis de l'ANSES qui lance à nouveau l'alerte sur les dangers d'une consommation trop importante de ces amandes, revenons sur l'histoire étonnante de cette croyance.

    Un engouement né aux Etats-Unis dans les années 70

    La laétrile aurait été synthétisée en 1945 par Ernst T. Krebs, Jr, qui aurait repris une théorie du début du siècle sur le développement des cancers et l'utilité du cyanure. " Selon cette théorie, les tissus non cancéreux seraient protégés par une autre enzyme qui neutraliserait la cyanure", résume le Dr Benjamin Wilson pour sceptiques.qc.ca 2.

    Malgré l'absence de preuve d'une quelconque efficacité, des articles vantant les vertus anti-cancer de cette substance paraissent dans la presse américaine et elle est légalisée dans 27 états sur 50.

    Résultat, plus de 75 000 Américains atteints d'un cancer ont pris de la laétrile au début des années 70 en espérant un effet anti-cancer. Le gouvernement fédéral, au vu des risques et de l'absence de preuve d'une efficacité quelconque de ces prises, a interdit la vente de laétrile.

    Mais les familles ont fait valoir en justice le stade terminal de ces patients et leur liberté de choix, obtenant l'accès à cette substance, requalifiée en vitamine. Des arguments à tonalité complotistes ont également été utilisés devant l'absence d'études cliniques réalisées chez des humains, les "laetrile cultists" étant persuadés que les cancérologues refusait ce traitement du cancer pour rester riches (Culliton BJ et al., BMJ, 1979 3).

    Une étude rétrospective publiée en 1979 donne des résultats négatifs

    Sous la pression des familles, les autorités sanitaires américaines ont fini par lancer une étude rétrospective sur les données de patients ayant pris cette substance.

    Seuls 68 cas ont été analysés, sans connaissance du contexte (traitements antérieurs en particulier). Les auteurs ont conclu de cette analyse sur une absence de preuve d'une efficacité anti-cancéreuse (Culliton BJ et al., BMJ, 1979 3 ; E Ernt et al., Cochrane Database, 2015 4).

    Cependant ce résultat négatif, auquel il faut rajouter la décision de la Cour Suprême des Etats-Unis en 1979 5 ne reconnaissant pas le statut de médicament à la laétrile (et donc interdisant sa vente comme médicament), ne suffisent pas à endiguer la volonté des patients et de leurs familles de croire à l'éventualité d'une utilité de cette substance.

    Un mouvement ralenti par le décès de Steve McQueen, décédé rapidement après un traitement à base de laétrile en 1980...

    Une victime célèbre de cette croyance a été Steve McQueen, diagnostiqué fin 1979 d'un mésothéliome pleural 6, probablement contracté lors d'une exposition à l'amiante lors de ses 3 années passées chez les Marines. Début 1980, des métastases sont découvertes et les médecins annoncent à Steve McQueen que son cancer est incurable. Il part alors se soigner pendant 3 mois dans une clinique mexicaine, payant en espèce l'équivalent de 120 000 $ par mois pour recevoir de la laétrile associée à d'autres méthodes non scientifiques (lavements au café, injection de cellules vivantes de bovins et de moutons etc.).

    Ce traitement a été très médiatisé mais, malgré les promesses de guérison du dentiste (!) qui lui administrait ces "traitements", Steve McQueen rentre aux Etats-Unis avec une tumeur abdominale "énorme", inopérable.

    Il tente tout de même de se faire opérer, à nouveau au Mexique, et, après 12 heures d'intervention,  décède d'un arrêt cardiaque en novembre 1980, à 50 ans.

    …puis par les résultats d'un essai clinique du National Cancer Institute publié en 1982

    Le National Cancer Institute (NCI) a alors, toujours sous la pression, décidé de lancer un essai clinique auprès de 178 patients atteints d'une tumeur d'au moins 5 cm (ou d'un foie métastique ) sans métastases osseuses mais incurable avec les traitements de l'époque. Ces patients ont reçu de la laétrile (appelée amygdaline dans cet essai) par voie intraveineuse et orale à différents dosages, ainsi que des enzymes pancréatiques, des vitamines et ont suivi un régime type méditerranéen.

     Selon les résultats de cet essai, publiés dans le NEJM en 1982 7, "aucun bénéfice substantiel n'a été observé en termes de guérison, d'amélioration ou de stabilisation du cancer, d'amélioration des symptômes liés au cancer ou d'allongement de la durée de vie" chez ces patients. Par contre, des symptômes d'intoxication au cyanure ont été relevés chez plusieurs patients. 

    La combinaison des résultats négatifs, de la mort de Steve McQueen et de la décision de la Cour Suprême finissent par stopper l'enthousiasme médiatique américain pour cette substance.

    Mais..

    Malheureusement, les idées fausses ont la vie dure… et internet leur offre une caisse de résonnance difficile à maîtriser

    Comme le montrent des croyances dans d'autres domaines de la santé (autisme et vaccin contre la rougeole, rumeur persistante malgré le retrait de la seule publication évoquant cette possibilité; syndrome d'"électrosensibilité" imputé aux ondes malgré les résultats négatifs des études en double aveugle ; etc.), ou dans d'autres domaines (chemtrails censés empoisonner les populations mais sans l'ombre d'un début de preuve d'intentionnalité malfaisante ; gouvernement secret mondial ; etc.), les idées fausses persistent même lorsque la science parvient à démontrer leur absence de réalité.

    Il est bien sûr tentant et largement compréhensible d'espérer qu'une substance tue les cellules cancéreuses, la bonne foi des utilisateurs n'est pas à mettre en doute.

     Par contre, des vendeurs ou promoteurs d'une "santé naturelle" continuent à affirmer les vertus miracles de cette substance, malgré plus de 40 années d'essais infructueux (sauf chez la souris, mais les humains ne sont pas des souris, et souvent, très souvent, les résultats prometteurs ou spectaculaires constatés chez la souris ne sont malheureusement pas retrouvés sur des hommes et femmes).

    Or, depuis quelques années, internet, et plus particulièrement les sites et forums de thérapies dites alternatives, complémentaires, ont donné un nouvel essor à cette rumeur anti-cancéreuse.

    On voit sur le net, à quel point les vertus anti-cancer des amandes des noyaux d'abricot sont actuellement vantées sur de multiples sites, avec des posologies recommandées et d'autres préconisations. Exemples : "le plus grand camouflage de l'histoire du cancer", "l'amande qui guérit les cancers. – astuces de grand-mère", "Ce que les médecins ne vous diront jamais : les noyaux d'abricot tuent les cellules cancéreuses sans effets secondaires", "Amandes amères d'Abricot bio" (vente en ligne de ces amandes "anti-cancer" importées… d'Ouzbékistan), "la FDA a banni ces amandes anti-cancer (anglais)", etc.

    Il n'est donc pas étonnant que malheureusement, des intoxications surviennent, en sus des faux espoirs suscités par cette consommation sans intérêt démontré...

    Toxivigilance : devant des cas d'intoxication par des amandes de noyaux d'abricots, l'ANSES appelle à la prudence

    Selon l'ANSES (agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation 1), " les amandes de noyaux d'abricots sont de plus en plus consommées comme remède naturel pour de prétendues propriétés « anti-cancer »" (la laétrile en tant que principe actif, substance purifiée est toujours interdite suite à la décision de la Cour Suprême des Etats-Unis en 1979 5, d'où la consommation de ces amandes).

    L'agence rappelle qu'une consommation en grande quantité (des doses élevées, de 10 amandes par jour en prévention à 60 amandes en curatif, sont préconisées sur les différents sites) expose à un risque d'intoxication au cyanure.

    De fait, 154 cas d'intoxications ont été déclarés au réseau des Centres antipoison français depuis 2012. Il s'agissait d'intoxications mineures, se manifestant principalement par des  vertiges, des malaises, des céphalées, des troubles digestifs, des palpitations cardiaques, ou encore une gêne respiratoire.

    Une intoxication aiguë se manifeste par des symptômes survenant brutalement : convulsions, troubles respiratoires, diminution de la fréquence cardiaque, perte de connaissance, voire coma.

    Pas plus de 3 amandes par jour (et une demi-"petite amande" chez l'enfant) !

    L'ANSES rappelle que l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a fixé la dose maximale quotidienne de ces amandes à environ 1 à 3 pour les adultes et la moitié d'une petite amande pour les jeunes enfants.

    L'ANSES rappelle aussi que les études, compilées notamment par la Collaboration Cochrane en 2015, ne montre aucun intérêt anti-cancer. Il est donc tout sauf recommandé de prendre des doses élevées de cette substance.

    Cette mise en garde et sa large médiatisation (survenant cependant au cœur de l'été…) suffiront-elles à endiguer ce phénomène inquiétant et assez représentatif des débats actuellement en cours sur la pertinence de l'information ("Fake News" vs "Real News", "FakeMed vs EBM", "ésotérisme, religions vs science", etc.) ?

     En savoir plus :

    Amandes d'abricots : un risque d'intoxication au cyanure, Anses, 30 juillet 2018

    La montée en flèche et le déclin du Laetrile, Benjamin Wilson, sceptiques.qc.ca, février 2004

    Apricot pits and cancer, Barbara J Culliton, Wallace K Waterfall, British Medical Journal, 1979, 1, 802-803

    Laetrile treatment for cancer, Stefania Milazzo, Markus Horneber, Edzard Ernst, Cochrane Database Syst Rev. 2015 Apr 28;(4):CD005476

    United States Supreme Court : UNITED STATES v. RUTHERFORD, Cour Suprême des Etats-Unis, juin 1979

    Steve McQueen – Illness and death, fiche Wikipedia (version anglaise). Photo illustrant cet article, également issue de Wikipedia

    A Clinical Trial of Amygdalin (Laetrile) in the Treatment of Human Cancer, Charles G. Moertel et al., N Engl J Med 1982; 306:201-206

    Sources : Anses

  • Le zoziau qui se marre!

         La canicule. N’oublions pas d’arroser nos vieux, nos plantes, notre pastis et notre départ en vacances.

     

        — bernard pivot (@bernardpivot1) 26 juillet 2018

  • Comment manger pour mieux brûler?

    Nombreuses sont les personnes qui nous disent ne pas brûler ce qu’elles mangent et par conséquence grossir avec le peu avalé!

     Si c’est votre cas, pour tenter d’apporter une réponse, commençons par nous poser les questions suivantes: est-ce vous mangez réellement peu ?… et justement, ne mangez-vous pas insuffisamment? Comment répartissez-vous vos aliments au cours de la journée ? Votre alimentation est-elle équilibrée?

     

    Mangez-vous réellement peu ?

    Attention, il ne faut pas confondre le volume du contenu de l’assiette avec sa richesse en calories.

    Ainsi, une assiette composée d’une portion moyenne de poisson maigre grillé (120 g) et de 200 g de riz (la moitié de l’assiette), assaisonné d’une cuillère à café d’huile, apporte environ 350 kcal.

     Par contre une assiette, de volume beaucoup plus petit, composée de 100 g de poisson pané et de 100 g de frites (le quart de l’assiette) apporte environ 470 kcal, soit 120 kcal de plus que l’assiette précédente plus copieuse !

    A savoir

    - Les légumes sont des aliments à faible densité calorique, c’est à dire qu’ils apportent très peu de calories pour un grand volume. Évidemment, tout peut changer selon la quantité de matière grasse utilisée pour l’assaisonnement.

    - Un plat de féculents, assaisonné avec peu de matière grasse, est souvent moins calorique qu’un plat de légumes en gratin ou frits et qu’une salade arrosée d’huile d’olive.

    - 1 yaourt au lait entier non sucré est moins calorique (80 kcal) qu’une portion de 30 g de fromage (100 kcal).

    Mangez-vous suffisamment?

    Pour bien brûler, donc pour bien contrôler votre poids, et par conséquent pour maigrir, évitez une trop grande restriction calorique, qui serait inutile, contraire à l’objectif à atteindre, voire dangereuse pour votre santé. Notez que votre alimentation devrait vous apporter au moins 1300 kcal* pour une femme et 1500 kcal* pour un homme ce qui correspond aux besoins minimum vitaux que l’on appelle le métabolisme.

    Si vous ne mangez pas assez, en termes de calories, votre organisme se met naturellement en mode « économie d’énergie », il va brûler moins et dès que vous ferez un repas un peu plus riche, il va le stocker.

    * Ces besoins caloriques sont naturellement plus élevés pour une personne bien musclée… d’où l’intérêt de restaurer ou entretenir votre masse musculaire !

    Répartissez-vous bien vos aliments au cours de la journée ?

     Pour bien brûler, mangez au moins trois fois par jour. Le simple fait de manger permet à l’organisme de brûler des calories. C’est ce qu’on appelle les dépenses postprandiales liées à la digestion. Il a été démontré qu’une ration calorique répartie en 4 repas dans la journée demande une plus grande dépense calorique que si elle est répartie en un ou deux repas.

    Par ailleurs, plus le repas est riche, plus la dépense est grande, c’est pourquoi une sensation de chaleur se fait ressentir après le repas.

    Conseil

    Prenez chaque jour, un petit-déjeuner, un déjeuner, un dîner et si possible une voire deux collations, par exemple dans la matinée et l’après-midi.

     Mais attention de ne pas augmenter pour autant votre apport calorique. Il s’agit d’une meilleure répartition de vos aliments au cours de la journée.

     

  • Les bons aliments pour le cerveau

    Le vinaigre, un régulateur du taux de sucre?

    Des recherches ont démontré que des aliments acides, particulièrement le vinaigre, peuvent épargner à l'organisme les pics glycémiques, et donc protéger le cerveau. On connaît déjà les nombreuses vertus du vinaigre de cidre, il serait donc opportun de prendre la bonne habitude de consommer l'équivalent d'une c. à soupe de vinaigre de cidre au début du repas, soit dans un verre d'eau comme boisson, ou en assaisonnement dans une salade.

    Les acides gras essentiels jouent un rôle de premier plan dans le cerveau. Pour un fonctionnement optimal du cerveau il est nécessaire de respecter un parfait équilibre entre deux acides gras essentiels, les Oméga-3 et les Oméga-6. Les Oméga-3 devraient provenir préférablement de la chair et de l'huile des poissons gras (saumon, sardines, thon, maquereau, hareng). Tandis que les Oméga-6 sont assez abondants dans les gras d'origine végétale. Les Oméga-3 sont probablement les plus importants pour le fonctionnement du cerveau. Ils se divisent en deux types d'acides gras, les DHA et AEP. Les plus importants pour le cerveau sont ceux de type DHA qui est un des éléments importants de la membrane des cellules cérébrales. Près de la moitié de tous les acides gras situés dans le cerveau sont de type DHA. Le DHA possède une fluidité qui est essentielle à la construction et au maintien de structures cellulaires souples permettant au cerveau de fonctionner adéquatement.

    Pour être heureux, mangez du poisson!

    Le poisson est un excellent aliment pour favoriser la santé de l'organisme en général et du cerveau en particulier. L'huile de poisson, en plus d'apporter de bonnes quantités d'acide gras DHA, semble augmenter le taux de sérotonine dans le cerveau, un neurotransmetteur qui influence de façon positive le comportement et l'humeur.

    Les noix et les graines, particulièrement les amandes, les graines de lin, de citrouille, de tournesol, apporteront d'autres types d'acides gras.

    L'huile d'olive riche en gras monoinsaturés est un autre aliment favorable à la santé. Ce type d'acide contribue notamment à élever le taux de bon cholestérol et réduit le pouvoir destructeur des hydrates de carbone à indice glycémique élevé sur le bon cholestérol (HDL).

    La consommation d'huile d'olive et autres gras monoinsaturés, que l'on retrouve dans les noix et les avocats, aident à prévenir la perte de mémoire et le déclin des fonctions cognitives.

    Mangez des tomates!

    Pour garder un esprit alerte et une bonne acuité mentale, rien de tel que de se gaver jour après jour de délicieuses tomates. C'est ce que révèlent des recherches pratiquées notamment sur des religieuses, dont certaines ont atteint l'âge de 100 ans.

    Le résultat de cette étude permet d'émettre la théorie que le lycopène, un antioxydant abondamment présent dans les tomates, aide à prévenir les dommages des radicaux libres dans le cerveau et dans l'organisme en général. On retrouve plus de lycopène dans les pâtes de tomate, les sauces et les ketchups, que dans la tomate fraîche. Il semble que la cuisson libère et concentre le lycopène.

    Recherchez les aliments les plus riches en anti-oxydants

    Les anti-oxydants sont la meilleure arme pour lutter contre les effets des radicaux libres. Les aliments qui en contiennent le plus, par 100 gr de poids, sont les :

    pruneaux; raisins secs; myrtilles; mûres; chou frisé; canneberges; fraises; épinards crus; framboises; choux de Bruxelles

    La consommation de 200g demi-tasses d'un de ces différents aliments vous apportera une excellente protection anti-oxydante et préservera vos cellules des attaques des radicaux libres.

    Une autre source abondante d'anti-oxydants est le thé vert. De plus cette boisson stimule la fonction cérébrale.

    Assaisonnez vos plats de curcuma. Des études suggèrent que l'utilisation de ce condiment protègerait de la maladie d'Alzheimer. Le curcuma aurait également de fortes propriétés anti-inflammatoires et protégerait du cancer.

     

    curcuma, canneberge, huiles de poisson, etc...

    BIO - TERRIBLEMENT BIO!

     

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  • Fortes chaleurs?

    Quand il fait trop chaud dehors, et que la régulation de la température du corps se fait mal, l’organisme peut vite être en danger. Voici les aliments à privilégier en cas de fortes chaleurs pour aider le corps à faire face.

    Après un effort, un repas riche en épices et protéines ou encore lorsque la météo est à la canicule, le corps risque le coup de chaud. Un coup de chaud c’est une température corporelle qui devient supérieure à 37,2°C et qui ne baisse pas facilement (en l’absence de fièvre bien entendu).

     Normalement, pour diminuer sa température, le corps produit de la transpiration, augmente la fréquence cardiaque et redirige le flux sanguin vers la peau (1). Mais chez certaines personnes ces mécanismes de thermorégulation fonctionnent moins bien ; c’est le cas par exemple des personnes âgées, de celles prenant certains médicaments au long cours et des jeunes enfants.

     Conséquences possibles d’un coup de chaud : faiblesse ou perte de conscience, mal de tête, nausées (ou vomissements), pouls rapide, transpiration abondante, peau pâle… La chaleur peut aussi exacerber les symptômes de maladies déjà présentes (respiratoires, cardiovasculaires et rénales notamment).

     Mieux vaut donc prévenir que guérir et l’alimentation est fort utile pour cela. Les aliments riches en eau, en vitamine C par exemple sont de bons alliés contre la chaleur. Voyons cela plus en détail.

    Les aliments riches en eau

    Les études sont plutôt unanimes : boire plus d’eau quand il fait chaud ou que l’on fait du sport par fortes chaleurs permet de ne pas trop faire monter la température du corps (2). Si le corps n’a pas assez d’eau, la transpiration qui permet de le rafraîchir ne peut pas se faire.

     S’il faut boire de l’eau, les aliments riches en eau se révèlent aussi des alliés intéressants pour augmenter la teneur en eau de l’organisme (3). Il s’agit du concombre, de la courgette, de la pastèque, du melon, des radis, du céleri, de la tomate et de la laitue notamment.

    L’eau de noix de coco (pure) permet de bien hydrater le corps aussi en cas de chaleur. Comme les eaux minérales, elle permet de pallier un peu les pertes minérales dues à la transpiration.

    Les aliments riches en vitamine C

    La vitamine C pourrait, selon certaines études, réduire l’impact d’un stress métabolique dû à la chaleur. Une étude a montré que prendre un complément de vitamine C (à raison de 250 ou 500 mg/ jour) permettait de mieux s’acclimater à la chaleur (4). Manger des aliments riches en vitamine C pourrait donc se révéler aussi une bonne stratégie pour aider le corps à mieux réguler sa température.

     Parmi les aliments d’été riches en vitamine C figurent le cassis, le citron, le poivron et la fraise.

    Pour aller plus loin, voir : Les aliments les plus riches en vitamine C

    La menthe

    L’effet fraîcheur de la menthe est bien connu. Cet effet est dû au menthol, la principale molécule active de la menthe poivrée (5). C’est d’ailleurs pour cela que le menthol est ajouté aux chewing-gums, aux dentifrices, etc.

     La menthe, consommée sous forme d’herbe aromatique ou tisane, a aussi des propriétés rafraîchissantes. Simplement infusée dans l’eau froide avec un peu de citron, elle fera une eau détox délicieusement hydratante. Si vous avez un pilon, écrasez quelques feuilles et mettez-les dans l'eau. N'oubliez pas de rincer le pilon et de garder l'eau de rinçage qui a récupérer les huiles essentielles.

    Les aliments à éviter le plus possible

    L’alcool, le café et les épices comme le piment, le gingembre et le poivre, sont connus pour augmenter l’effet thermique des aliments (6). Utile l’hiver mais très peu pratique quand on a déjà trop chaud. Sauf le café qui peut se boire froid, essayez! moi, c'est sans sucre, et vous?

     Les aliments riches en protéines sont connus aussi pour augmenter la température après un repas (7). Les protéines ont ainsi un effet thermique plus élevé que les glucides ou les lipides. Les protéines animales se trouvent dans les viandes, poissons, laitages et œufs, les protéines végétales principalement dans les légumineuses accompagnées de céréales et les oléagineux secs.

    Références

    (1) Sessler DI. Thermoregulatory defense mechanisms. Crit Care Med 2009;37 (7 suppl):S203–10.

     (2) Sawka MN, Latzka WA, Matott RP, Montain SJ. : Hydration effects on temperature regulation. Int J Sports Med. 1998 Jun;19 Suppl 2:S108-10.

     (3) Guelinckx I, Tavoularis G, König J, Morin C, Gharbi H, Gandy J. : Contribution of Water from Food and Fluids to Total Water Intake: Analysis of a French and UK Population Surveys. Nutrients. 2016 Oct 14;8(10). pii: E630.

     (4) Strydom NB, Kotze HF, van der Walt WH, Rogers GG. : Effect of ascorbic acid on rate of heat acclimatization. J Appl Physiol. 1976 Aug;41(2):202-5.

     (5) Kamatou GP, Vermaak I, Viljoen AM, Lawrence BM. : Menthol: a simple monoterpene with remarkable biological properties. Phytochemistry. 2013 Dec;96:15-25. doi: 10.1016/j.phytochem.2013.08.005.

     (6) Westerterp-Plantenga M et al. Metabolic effects of spices, teas, and caffeine. Physiol Behav 2006; 89: 85–91.

     (7) Binns A, Gray M, Di Brezzo R. : Thermic effect of food, exercise, and total energy expenditure in active females. J Sci Med Sport. 2015 Mar;18(2):204-8. doi: 10.1016/j.jsams.2014.01.008.

  • DEGATS DES ADDIFITIFS

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