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Nutrition news - Page 6

  • Le riz: le laver ou pas?

    Le riz est un aliment essentiel pour des milliards de personnes en Asie et en Afrique. C’est également un ingrédient polyvalent qui entre dans la composition de nombreux plats emblématiques du monde entier, comme les dolmades en Grèce, les risottos en Italie, la paella en Espagne et les puddings au riz au Royaume-Uni.

    Malgré son attrait universel, la question que l’on se pose dans toutes les cuisines, qu’elles soient professionnelles ou personnelles, est de savoir s’il faut prélaver (ou rincer) le riz avant de le faire cuire.

    QU’EN PENSENT LES CHEFS ET LES CUISINIERS ?

    Les experts culinaires affirment que le prélavage du riz réduit la quantité d’amidon provenant des grains de riz. Certaines études ont confirmé que c’est bien l’amidon libre (amylose) à la surface du grain de riz, issu du processus de mouture, qui trouble l’eau de rinçage.

    Dans le milieu culinaire, le lavage est préconisé pour certains plats qui requièrent un grain séparé. En revanche, pour d’autres plats tels que les risottos, la paella et les puddings au riz (dans lesquels on recherche un effet collant et crémeux), le lavage est à éviter.

    D’autres facteurs, tels que le type de riz, la tradition familiale, les avis sanitaires locaux et même le temps et les efforts nécessaires, influencent le choix du prélavage du riz.

    Gros plan sur un risotto aux champignons doré, surmonté de copeaux de parmesan

    Pour le risotto, traditionnellement cuisiné avec du riz arborio, il n’est pas recommandé de rincer le riz, afin de favoriser la texture crémeuse du plat. (Shutterstock)

    EXISTE-T-IL DES PREUVES QUE LAVER LE RIZ LE REND MOINS COLLANT ?

    Une étude récente a comparé l’effet du lavage sur l’adhésivité et la dureté de trois types de riz différents provenant du même fournisseur. Les trois types étaient le riz glutineux (riz collant), le riz à grain moyen et le riz au jasmin. Ces différents riz ont été soit non lavés, soit lavés trois fois avec de l’eau, soit lavés dix fois avec de l’eau.

    Contrairement à ce que vous diront les chefs cuisiniers, cette étude a indiqué que le processus de lavage n’avait aucun effet sur l’adhésivité (ou la dureté) du riz.

    Les scientifiques ont plutôt démontré que l’adhésivité n’était pas due à l’amidon de surface (amylose), mais plutôt à un autre amidon appelé amylopectine, qui est extrait du grain de riz durant le processus de cuisson. La quantité d’amylopectine qui est lessivée diffère d’un type de grain de riz à l’autre.

    C’est donc la variété de riz, plutôt que le fait de laver le riz, qui lui procure sa caractéristique collante. Dans cette étude, le riz glutineux était le plus collant, tandis que le riz à grain moyen et le riz au jasmin étaient moins collants et également plus durs (croquants) lors des tests effectués en laboratoire (la dureté est représentative des textures associées à la mastication).

    IL EST TOUT DE MÊME UTILE DE LAVER LE RIZ

    Traditionnellement, le riz était lavé pour éliminer la poussière, les insectes, les petits cailloux et les morceaux d’écorce laissés par le processus de décorticage du riz. Cela peut encore être important dans certaines régions du monde où le procédé de transformation n’est pas aussi méticuleux, et peut apporter une certaine tranquillité d’esprit.

    Plus récemment, avec l’utilisation abondante de plastiques dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire, des microplastiques ont été trouvés dans nos aliments, y compris dans le riz. Il a été démontré que le processus de lavage permettait de rincer jusqu’à 20% des plastiques du riz non cuit.

    Cette même étude a révélé que le riz contient la même quantité de microplastiques, quel que soit l’emballage (sacs en plastique ou en papier) dans lequel vous l’achetez. Les chercheurs ont également montré que les plastiques présents dans le riz instantané (précuit) étaient quatre fois plus élevés que dans le riz non cuit. En prérinçant le riz instantané, on peut réduire de 40 % la quantité de matières plastiques qu’il contient.

    Le riz est également connu pour contenir des niveaux relativement élevés d’arsenic, en raison de l’absorption d’une plus grande quantité d’arsenic au cours de la croissance des plants. Il a été démontré que le lavage du riz élimine non seulement près de 90 % de l’arsenic bioaccessible, mais aussi une grande quantité d’autres nutriments importants pour notre santé, notamment le cuivre, le fer, le zinc et le vanadium.

    Chez les personnes qui consomment peu de riz et qui comblent leur apport quotidien en ces nutriments autrement, laver le riz n’aura qu’un faible impact sur leur santé. Cependant, pour les populations qui consomment quotidiennement de grandes quantités de riz très lavé, cela pourrait avoir un impact sur leur nutrition globale.

    Une autre étude a examiné la présence d’autres métaux lourds, soit le plomb et le cadmium, en plus de l’arsenic. Selon cette étude, le prélavage a permis de réduire les niveaux de tous ces métaux de 7 à 20 %. L’Organisation mondiale de la santé a mis en garde la population contre le risque d’exposition à l’arsenic contenu dans l’eau et dans les aliments.

    Les niveaux d’arsenic dans le riz varient en fonction de l’endroit où il est cultivé, des cultivars de riz et de la façon dont il est cuit. Le meilleur conseil reste de prélaver votre riz et de vous assurer de consommer une variété de céréales. L’étude la plus récente, réalisée en 2005, a révélé que c’est aux États-Unis que la teneur en arsenic est la plus élevée. Cependant, il est important de garder à l’esprit que l’arsenic est présent dans d’autres aliments, y compris dans les produits à base de riz (gâteaux, craquelins, biscuits et céréales), les algues, les fruits de mer et les légumes.

    En bref, non. Le lavage du riz n’aura aucun effet sur la teneur en bactéries du riz cuit, car les températures de cuisson élevées tueront toutes les bactéries présentes.

    Ce qui est davantage préoccupant, cependant, c’est la durée de conservation du riz cuit ou lavé à température ambiante. La cuisson du riz ne tue pas les spores bactériennes d’un agent pathogène appelé Bacillus cereus.

    Si le riz humide ou le riz cuit est conservé à température ambiante, les spores bactériennes peuvent être activées et commencer à se développer. Ces bactéries produisent alors des toxines qui ne peuvent pas être neutralisées par la cuisson ou le réchauffage ; ces toxines peuvent provoquer des maladies gastro-intestinales graves. Veillez donc à ne pas conserver trop longtemps le riz lavé ou cuit à température ambiante.

     

  • Produits préparés à éviter

    D’après Jean-Michel Cohen, LES PLATS PRÉPARES sont les pires produits des magasins. Ces aliments sont proposés à bas prix, ce qui prouve que leur composition est très mauvaise.

    “C’est incontestablement ce qu’il faut éviter en premier au supermarché. Pour arriver à ces prix, l’industriel est obligé d’utiliser des aliments de basse qualité. Ce n’est pas réalisable autrement.

    On voit rarement des plats surgelés incluant du poulet de premier niveau. C’est le genre de produits que je ne vais jamais acheter en supermarché”, a-t-il expliqué.

    LES PÂTÉS, RILLETTES ET TERRINES

    Tout comme les plats préparés, les pâtés, rillettes et terrines sont proposés à des prix abordables dans les supermarchés alors qu’ils sont censés contenir des produits onéreux.

    “J’avais regardé la contenance d’une mousse de canard au porto, dont le premier ingrédient était du gras de porc. C’est très nocif”, a expliqué le médecin.

    Jean-Michel Cohen explique également que si la graisse est la première chose qui apparaît dans la composition des produits, cela signifie qu’ils sont mauvais pour la santé, en particulier s’il s’agit de graisse animale.

    LES NOUILLES INSTANTANÉES

    Les nouilles instantanées sont très appréciées car elles sont rapides à préparer, prêtes en seulement quelques minutes et souvent bien assaisonnées. Pourtant, elles sont mauvaises pour notre santé car elles contiennent généralement de l’arôme artificiel de boeuf, des exhausteurs de goûts et des colorants.

    LES PÂTES CUISSON EXPRESS

    Certaines marques proposent des pâtes à cuisson express, qui cuisent en seulement quelques minutes. Ces pâtes sont généralement précuites, ce qui permet aux consommateurs de gagner du temps pendant la cuisson. Cependant, elles contiennent également de l’huile, du beurre, un épaississant et un colorant: de nombreux composants mauvais pour la santé et qui peuvent engendrer des cancers.

  • Une molécule contenue dans la réglisse montre une grande efficacité contre le cancer du pancréas

    Couramment utilisée en médecine traditionnelle chinoise, la réglisse est connue pour ses nombreuses vertus pour la santé. Des chercheurs hongkongais ont récemment isolé l’isoliquiritigénine (ISL), un flavonoïde issu de la plante démontrant de remarquables effets contre le cancer du pancréas. En étant combiné à la chimiothérapie conventionnelle, le composé s’est montré prometteur pour atténuer la chimiorésistance dans le cadre d’un essai en laboratoire.

    Le cancer du pancréas est une maladie "silencieuse" qui n’est généralement diagnostiquée que tardivement, car les symptômes ne se manifestent qu’à un stade avancé de la maladie. La forme la plus courante est l’adénocarcinome canalaire pancréatique (PDAC), avec 95% des cas. Particulièrement fulgurante, cette forme n’enregistre qu’un taux de survie d’environ 12%.

    Pour l’heure, la chirurgie (procédure de Whipple) est la recommandation de première intention, mais le diagnostic tardif fait que seuls 20% des tumeurs sont résécables et le risque de récidive est élevé. Pour les cas non opérables, la plupart des médecins recommandent une chimiothérapie à base de gemcitabine (GEM). Cependant, la plupart des patients sont malheureusement sujets à une chimiorésistance dès les premières semaines suivant le traitement.

    L’AUTOPHAGIE: UN MECANISME A DOUBLE TRANCHANT

    La chimiorésistance est due à l’autophagie pancréatique, un mécanisme d’auto-protection cellulaire conduisant à une croissance tumorale exacerbée au stade avancé. En effet, il s’agit d’un mécanisme à double tranchant qui empêche les tumeurs bénignes d’évoluer vers une forme maligne, en éliminant les organites endommagés et en recyclant les macromolécules. Mais en réponse à des facteurs de stress métabolique pouvant être engendrés par la chimiothérapie (privation de nutriments, hypoxie, …), il induit une forte prolifération de cellules tumorales. Par rapport à d’autres tumeurs malignes telles que le cancer du poumon et du sein, le cancer du pancréas possède un niveau d’autophagie plus élevé — d’où le faible taux de survie malgré les traitements de pointe (sans compter qu’il est très souvent détecté tardivement).

    Dans ce contexte, le processus autophagique pourrait constituer une cible pharmacologique prometteuse. Les travaux des chercheurs de l’Université baptiste de Hong Kong ont été menés dans ce sens, en explorant les avantages d’un composé bioactif issu de la réglisse (Glycyrrhiza glabra) sur le cancer du pancréas. Non seulement le composé pourrait atténuer la chimiorésistance, mais il pourrait également pallier la toxicité inhérente à la chimiothérapie et en améliorer l’efficacité.

    DES EXPERIENCES APPUYEES PAR LA PHARMACOLOGIE DE RESEAU

    La réglisse (gancao en chinois) est particulièrement riche en composés bioactifs. Celui utilisé dans la cuisine et dans la confiserie est l’acide glycyrrhizique, très abondant dans la racine et 50 fois plus sucré que le sucre de canne. La racine de réglisse est depuis longtemps prescrite par les tradithérapeutes chinois, pour soulager différents maux affectant les poumons, les reins, le foie et pour servir de tonique.

    Au cours des dernières décennies, la médecine conventionnelle s’intéresse toujours plus à ces phytocomposés utilisés depuis l’Antiquité, pour explorer plus avant leurs effets pharmacologiques. D’après le document paru dans la revue spécialisée Phytomedicine, l’ISL — le composé identifié par les chercheurs de Hong Kong — possède de nombreuses propriétés pharmacologiques, notamment anti-inflammatoires, antimicrobiennes, antioxydantes, anticancéreuses et immunorégulatrices.

    Pour le cas du cancer, une étude précédemment menée par les mêmes chercheurs a révélé que l’ISL inhibait la croissance des cellules cancéreuses du côlon. Cet effet est induit par le biais de l’activation du gène NAG-1, codant pour la sécrétion de la caspase, une protéine apoptotique. Cependant, aucune étude n’a jusqu’à présent évalué les effets sur le cancer du pancréas.

    Dans le cadre de la nouvelle recherche, l’équipe d’experts s’est basée sur la pharmacologie de réseau, consistant à croiser par modélisation informatique tous les marqueurs potentiels du cancer du pancréas et les activités des composés phytochimiques de la réglisse. Les calculs ont révélé que l’ISL pourrait être particulièrement prometteur pour le cancer du pancréas. À noter qu’il s’agit d’une discipline récente, permettant de déterminer avec précision les interactions potentielles des molécules actives avec les cellules vivantes, avant l’expérimentation proprement dite. Ce protocole permet de cataloguer et d’anticiper les effets des différents composés.

    UN EFFET LUTTANT CONTRE LA CHIMIORESISTANCE

    Pour tester in vitro les effets de l’ISL, les chercheurs ont isolé deux lignées cellulaires de cancer du pancréas humain. À 12,5 micromoles et 25 micromoles, les taux de survie des cellules tumorales étaient respectivement 50% et 80% inférieurs, par rapport aux lots témoins. Les taux d’apoptose étaient respectivement de 11% et 13%, contre 5% pour les cellules témoins. Ces effets ont été observés après seulement 24 heures de traitement.

    Dans un deuxième temps, le flavonoïde a été testé in vivo sur des modèles murins (souris) qui ont été divisés en trois groupes: GEM, ISL et témoins. Deux sous-groupes ISL ont respectivement reçu 30 et 60 mg/kg. Dès 21 jours de traitement, l’ISL a démontré des effets comparables à ceux du GEM. Notamment, pour les groupes traités au phytocomposé, les volumes tumoraux étaient de 500 et 300 millimètres cubes, à 30 et 60 mg/kg. En comparaison, ceux du groupe GEM et du groupe témoin étaient respectivement de 400 et 1000 millimètres cubes. Par rapport au GEM, l’ISL provoquait également moins d’effets secondaires tels que la neutropénie (baisse du taux de globules blancs), l’anémie ou la perte de poids.

    Afin d’évaluer l’effet du composé sur la chimiorésistance au GEM et au capécitabine (ou 5-Fu, une autre chimiothérapie couramment utilisée), des cellules isolées ont été traitées soit avec du GEM, soit avec le 5-Fu seul, soit avec ces médicaments combinés avec l’ISL. Résultats: la combinaison GEM-ISL a induit un taux d’inhibition de croissance tumorale supérieur à 18%, par rapport au GEM seul. Ce chiffre est passé à 30% pour le duo 5-FU-ISL.

    D’après Joshua Ko Ka-Shun, auteur principal de l’étude, ces résultats suggèrent que "l’ISL possède la propriété unique d’inhiber la progression du cancer du pancréas en bloquant l’autophagie. Le blocage de l’autophagie à un stade avancé des expériences, entraîne la mort des cellules cancéreuses". Ce composé offre donc un nouvel espoir dans la rude lutte contre le cancer du pancréas.

    Valisoa Rasolofo & J. Paiano· Source: Phytomedicine

  • Que boire ou manger quand la canicule est là?

    Partout dans le monde, l’été est synonyme de chaleur, d’activités aquatiques, de boissons froides et, bien sûr, de glaces. Si la plupart d’entre nous s’accordent à dire que la crème glacée et les boissons froides sont des plaisirs estivaux rafraîchissants, contribuent-elles réellement à nous rafraîchir?

    Pour le savoir, il faut en savoir un peu plus sur la façon dont le corps contrôle sa température dans différentes conditions. Son maintient à une température optimale se fait par un processus appelé thermorégulation, qui implique un équilibre délicat entre production et perte de chaleur.

    Une des caractéristiques de notre espèce est d’être "endotherme", ce qui est une façon scientifique de dire que nous pouvons contrôler notre température corporelle indépendamment de notre environnement (on parle parfois d’espèce "à sang chaud"). Nous pouvons le faire parce que notre corps produit constamment de la chaleur en tant que sous-produit des processus chimiques et biologiques internes (notre métabolisme).

    COMMENT TOUT CELA FONCTIONNE-T-IL?

    Nécessaire au bon fonctionnement de notre corps, le métabolisme comprend les processus digestifs impliqués dans la décomposition des nutriments que contiennent nos aliments, l’absorption et le transport de ces nutriments vers les cellules, et leur conversion en "blocs de construction" ou en énergie (laquelle est nécessaire pour l’activité physique).

    Toutes les réactions chimiques qui contribuent au métabolisme peuvent générer de la chaleur. Cette dernière est bénéfique lorsqu’il fait froid, mais lorsque les températures extérieures augmentent, nous devons éviter la surchauffe…

    S’il peut sembler logique que l’introduction d’un aliment froid dans l’estomac, comme une glace, contribue à réduire la température, son effet rafraîchissant initial est en fait rapidement remplacé par la chaleur générée par les processus digestifs nécessaires à la décomposition de ses nutriments. La digestion d’aliments riches en calories entraîne alors une augmentation de la température corporelle. Les glaces ne sont donc pas la meilleure option pour se rafraîchir!

    Qu’en est-il des boissons froides? Le transfert de chaleur entre une boisson froide et le système digestif peut effectivement directement influencer la température… Toutefois, cela n’est que momentané, et l’effet dépend de la quantité et de la teneur calorique du liquide ingéré.

    Une petite quantité de liquide perdra assez rapidement son effet rafraîchissant, en étant réchauffée par les organes environnants. Et de grandes quantités de liquides froids entraîneront un ralentissement de la circulation sanguine, rendant le transport calorifique moins efficace.

    Par ailleurs, comme l’avez certainement déjà deviné, les boissons très caloriques telles que les sodas auront un effet similaire à celui de la glace et stimuleront notre métabolisme peu après leur ingestion.

    POURTANT, ON A BIEN L’IMPRESSION DE SE RAFRAICHIR

    L’effet refroidissant des liquides froids s’expliquent plus probablement par la réhydratation qu'ils permettent que par leur fraîcheur. Si la chaleur s’accumule dans notre corps, il tentera d’en évacuer l’excès en le transportant loin des organes vitaux, vers la surface de la peau. Ce supplément de chaleur sera alors transféré directement à notre environnement, par convection et rayonnement.

    UN VERRE D'EAU GLACEE AVEC UNE FEUILLE DE MENTHE

    Pour que cela se produise, la température ambiante doit être inférieure à notre propre température, sinon c’est le contraire qui se passe : la chaleur de notre environnement est transférée à notre organisme. C’est ce qui se passe avec la chaleur rayonnée par le soleil lors d’une chaude journée d’été.

    Dans de telles conditions, la transpiration est notre moyen le plus efficace pour perdre de la chaleur. Elle est produite lorsque notre cerveau détecte une augmentation de la température interne de notre organisme. Il stimule alors les glandes sudoripares (qui produisent la sueur), lesquelles sont réparties sur tout l’ensemble de notre peau.

    L’eau tout juste transpirée s’évapore dès qu’elle se retrouve à la surface de notre peau, ce qui entraîne un refroidissement local (également appelé refroidissement par évaporation). Le sang qui circule près de la surface de la peau se refroidit dans le processus, ce qui contribue à réduire la température centrale.

    En moyenne, un adulte peut perdre jusqu’à un demi-litre ou un litre de sueur par jour, mais dans les environnements chauds cette quantité peut atteindre presque un litre et demi par heure. C’est pourquoi, dans de telles conditions (et par temps chaud), il est essentiel de maintenir le corps hydraté.

    QUE BOIRE ALORS?

    Existe-t-il des boissons réellement capables de nous rafraîchir? Qu’en est-il des boissons alcoolisées? Par une chaude journée d’été, nombreux sont ceux qui sont prêts à se laisser tenter par une bière bien fraîche… Mais c’est une mauvaise idée, car l’alcool est un diurétique : en favorisant les mécanismes d'évacuation de notre eau via l'urine, il va réduit donc la capacité à perdre de la chaleur par la transpiration…

    Étonnamment, consommer des boissons chaudes pourrait être un bon moyen de se rafraîchir. Cela peut sembler contre-intuitif, l’ingestion d’un breuvage chaud stimule des récepteurs situés dans notre bouche et dans notre gorge, lesquels déclenchent une réaction de transpiration. Celle-ci permet à notre corps de se refroidir sans qu’il ne soit nécessaire de consommer une quantité importante de liquide chaud.

    Les ingrédients présents dans les nourritures épicées ont le même effet ; ils déclenchent également une réaction de transpiration qui permet au corps de se rafraîchir. C’est la raison pour laquelle ces types de préparations sont si populaires sous les climats chauds.

    En conclusion, si satisfaisantes (et rafraîchissantes) que puissent être les friandises glacées, elles ne constituent pas la meilleure façon faire baisser sa température : mieux vaut pimenter les choses, transpirer un peu et, surtout, penser à bien s'hydrater !

    Auteur: Peter Poortvliet - Post-doctoral Research Fellow in Neuroscience, The University of Queensland

    The Conversation CC BY ND

  • La fiesta...

    Quel aliment manger avant de boire de l'alcool?

    D'une manière générale, tout ce qui ralentit l'absorption de l'alcool en diminue les effets toxiques, d'où l'intérêt de s'alimenter en buvant. En temps normal, il faut 15 à 30 minutes pour que l'alcool passe dans le sang.

    Pour éviter que l'alcool ne vous ouvre l'appétit, les meilleurs aliments sont ceux qui permettent d'arriver rapidement à satiété, par exemple contenant des fibres et/ou des protéines. Les aliments riches en eau, qui remplissent l'estomac et évitent la deshydratation sont également intéressants, car l'alcool déshydrate.

    De plus, l'alcool conduit à des déséquilibres électrolytiques : une forte consommation d'alcool diminue le taux sanguin de minéraux comme le potassium et le magnésium. Donc des apports en potassium, magnésium peuvent être indiqués.

    Idéalement, il faudrait aussi des aliments qui protègent le foie des effets nocifs de l'alcool, c'est-à-dire hépato-protecteurs. Par exemple, les antioxydants peuvent protéger les cellules des dommages dus à l'alcool, celui-ci générant un stress oxydatif.

    Voici quelques suggestions, même si ces aliments ne cochent peut-être pas toutes les cases. N'hésitez pas à faire un mélange entre eux, certains se mariant mieux que d'autres...

    UNE BANANE

    La banane apporte une quantité intéressante de fibres : environ 3 grammes par fruit. Elle est également riche en potassium, ce qui va améliorer l'équilibre des électrolytes dans le sang. Une banane favorise l'hydratation puisqu'elle apporte 75 % d'eau. Elle est pratique à emporter avec soi.

    DES NOIX

    Ces fruits secs apportent des fibres, de bonnes graisses et des protéines pour vous caler. Il est prouvé que les noix augmentent la sensation de satiété.

    Parmi les fruits à coque, l'amande "obtient de nombreuses palmes par rapport à ses consœurs". Avec notamment la "palme d'or" pour les fibres: les amandes non blanchies apportent une grande proportion de fibres (12,6 g/100 g soit 3,2 g par portion de 20 amandes), surtout insolubles (80%) qui possèdent un effet rassasiant et permettent de faciliter le transit intestinal. Attention toutefois à en limiter la consommation si vous avez les intestins sensibles et fragiles.

    Les noix apportent aussi des quantités intéressantes de minéraux, appréciables pour limiter leur chute liée à la consommation d'alcool.

    Un mélange de noix est donc une excellente option à picorer pour l'apéritif, mais préférez les non salées

    DU SAUMON

    En entrée, sur des toasts, ou en plat central pour le repas, le saumon apporte des protéines rassasiantes, mais aussi des acides gras oméga-3 qui réduisent les effets de l'alcool sur le foie.

    UN AVOCAT

    L'avocat, riche en fibres et en lipides mono-insaturés, est particulièrement rassasiant. Un avocat représente 250 calories et 23 g de lipides. La chair de l’avocat contient 72% d’eau, mais aussi des antioxydants et du potassium (430 mg pour 100 g, soit plus de 10% des apports journaliers conseillés).

    L'avocat sert à préparer du guacamole, un tartinable très apprécié à l'heure de l'apéritif !

    DU MELON

    Le melon est particulièrement hydratant grâce à son contenu en eau proche de 90 %. Le taux de vitamine C se situe aux alentours de 35 mg aux 100 g (apport quodidien conseillé pour l’adulte : 80 mg). Malgré des variations assez notables (de 10 à 47 mg), le melon peut ainsi être considéré comme un fruit "bon fournisseur" de vitamine C: sa teneur est supérieure à celle de la pomme, de la poire ou de l’abricot, par exemple.

    L’éventail des minéraux du melon est très large: le potassium domine nettement, avec un taux élevé de 250-300 mg aux 100 g. Or le potassium a tendance à chuter quand on boit de l'alcool. Enfin, les fibres, composées surtout d’hémicelluloses et de pectines, ne dépassent pas 1 g aux 100 g.

    Pour l'apéritif, découpez de petits cubes de melon pour les picorer avec du jambon par exemple, vous pouvez aussi préparer des mini-brochettes avec des morceaux de melon et des tomates cerises.

    DES FRUITS ROUGES

    Les fruits rouges apportent des fibres et des molécules antioxydantes, comme de la vitamine C. Les baies comme les myrtilles, mûres, framboises, fraises, font même partie des fruits ayant les capacités anti-ooxydantes les plus élevées, en raison de leur richesse en polyphénols. La présence d'antioxydants dans les baies pourrait contrer le stress oxydant généré par l'alcool notamment au niveau du foie.

    Enfin, les baies sont des fruits hydratants: une myrtille est composée à plus de 80% d'eau.

    UN YAOURT

    Le yaourt grec est souvent cité parmi les aliments conseillés. Il contient plus de protéines que d'autres yaourts (de l'ordre de 10 g de protéines pour un yaourt de 125 g), selon les données de l'USDA. Un yaourt sans sucre est une source de protéines et de graisses qui peut vous aider à vous rassasier. Vous pouvez l'agrémenter de fruits apportant des antioxydants

    LES ALIMENTS A ÉVITER AVANT DE BOIRE DE L'ALCOOL

    Chez certaines personnes, la consommation d'alcool augmente le risque de reflux gastrique (RGO). C'est pourquoi il faudra éviter les aliments qui favorisent le RGO, comme les conserves, les aliments ultra-transformés, les boissons gazeuses. Écartez également les aliments avec un index glycémique (IG) élevé: les chips, les biscuits apéritifs comme les bretzels salés, les produits sucrés, car ils vont augmenter les fluctuations de la glycémie: L’excès d’insuline qui fait suite à la consommation d’aliments à IG élevé fait chuter la concentration de glucose dans le sang, ce qui favorise la faim et conduit à trop manger. L'apéritif augmente les risques de grignotages, nocifs pour le poids

    Déconseillé également les aliments riches en sel qui ont tendance à vous faire boire encore plus... Préférez un verre d'eau pour vous hydrater.

    QUE MANGER ÂPRES UNE CUITE ?

    C'est trop tard, vous avez la gueule de bois? Là aussi les aliments riches en eau, en potassium et en antioxydants peuvent vous aider pour vous réhydrater, équilibrer vos taux de minéraux et lutter contre le stress oxydatif généré par la consommation d'alcool. Bananes, melon, fruits rouges, avocats, sont donc les bienvenus pour lutter contre la gueule de bois ! Vous pouvez par exemple faire un petit mélange dans une salade de fruits.

    L'alcool produit aussi un état inflammatoire. Donc les oméga-3 des poissons comme le saumon sont là aussi un atout en tant que composés anti-inflammatoires.

    Si vous êtes sujet aux brûlures d'estomac, évitez les aliments qui les favorisent, comme les produits laitiers.

    Enfin une cuillerée de miel pourrait vous faire du bien: une étude sur 50 étudiants a prouvé que le miel accélère l'élimination de l'alcool.

    QUE BOIRE APRÈS UNE CUITE ?

    L'alcool est un puissant diurétique qui peut conduire à une contraction passagère - mais douloureuse - du cerveau. Pour l'éviter, une solution simple : boire abondamment une eau enrichie en minéraux, du type de celles qui sont proposées aux sportifs ou une eau riche en magnésium ou encore une eau riche en bicarbonates.

    Pour limiter les effets de la gueule de bois, vous pouvez aussi vous préparer des infusions, tisanes, par exemple avec du gingembre, connu pour limiter les nausées.

    SI VOUS AVEZ FAIT BOMBANCE

    Trop d'aliments gras et trop d'alcool: vous éviterez d'avoir l'estomac ballonné et lourd le lendemain, si vous prenez la précaution, juste avant de vous coucher de boire une tisane (la tisane doit macérer 5 mn) de feuilles de sauge fraîche!... et d'ailleurs, c'est pour cela qu'il existe beaucoup de plats cuits avec de la sauge…

  • Le melon

    Frais et désaltérant comme son cousin le concombre, le melon orne les assiettes estivales de sa belle couleur orangée.

    Le melon doit ses propriétés santé essentiellement à sa teneur en bêta-carotène (pro-vitamine A). Mais certaines variétés particulièrement riches en superoxyde dismutase (ou SOD), une enzyme antioxydante, sont aussi utilisées pour réaliser des compléments alimentaires.

    Un ami de la vésicule biliaire

    Serait-ce parce que c’est un fruit de la famille des cucurbitacées que le melon, comme la citrouille ou la courge, stimule le fonctionnement de la vésicule biliaire? En tout cas, selon une étude indienne, manger régulièrement du melon permettrait de réduire de 70% le risque de calculs biliaires et de cancer de la vésicule biliaire (1). Cette forme de cancer est rare mais son issue est souvent fatale.

    Un fluidifiant du sang

    Le melon contient une substance particulière capable d’empêcher les plaquettes sanguines de s’agréger entre elles, donc la formation de caillots. Des chercheurs américains ont réussi à identifier la nature de cette substance : elle serait semblable à l’adénosine, un acide aminé qui joue un rôle important dans l’agrégation plaquettaire (4).

    Un allié contre la cataracte

    Un certain nombre de maladies de l’œil peuvent être prévenues grâce à la vitamine A et aux caroténoïdes. La richesse du melon en vitamine A et bêta-carotène fait qu’il a été testé pour voir s’il pouvait aider à prévenir la cataracte. Et, d’après une étude italienne, manger du melon permettrait de diviser par deux le risque de souffrir plus tard d’une cataracte (5).

    Une aide possible contre le syndrome métabolique?

    Des chercheurs de l’université de Montpellier ont étudié sur des rongeurs les effets d’un extrait de melon riche en superoxyde dismutase (SOD), notamment sur leur courbe de poids et les dysfonctionnements vasculaires induits par une mauvaise alimentation (6, 7). Résultats : quand des hamsters sont nourris avec une diète riche en graisse et complémentés avec l’extrait de melon, ils grossissent trois fois moins que leurs congénères non supplémentés. Les scientifiques ont également observé qu’ils avaient des taux de triglycérides sanguins 68% plus bas que les autres groupes.

    Lorsque les hamsters sont soumis à un régime de type cafétéria pendant 15 semaines puis reçoivent un extrait de melon pendant 4 semaines, les problèmes vasculaires liés à l’obésité sont partiellement voire complètement résolus par la complémentation. Les chercheurs pensent donc que l’extrait de melon "pourrait être une aide utile contre les troubles vasculaires induits par un syndrome métabolique".

    Un protecteur de la peau

    Certaines variétés de melon possèdent des teneurs importantes de superoxyde dismutase (SOD), une enzyme aux propriétés antioxydantes fortes. Des chercheurs du CHU de Besançon (Franche-Comté) ont testé les effets d’un complément alimentaire de SOD issue de la chair du melon sur les coups de soleil (2). 50 volontaires ont pris ce supplément ou un placebo avant de placer leur avant-bras sous une lampe à UV. Résultat : le supplément a retardé très significativement l’apparition d’un coup de soleil. Même les peaux claires ont vu ce délai multiplié par 8 par rapport au placebo. De plus, le coup de soleil était moins important. Les compléments de SOD pourraient donc s’avérer très utiles aux personnes à la peau claire ou sensible au soleil. En 2016, des chercheurs japonais sont arrivés à des conclusions similaires (3). Malheureusement, il y a peu de chances d'observer ces effets en mangeant du melon car la SOD, déjà en faible quantité, est détruite par la digestion. Pour contourner la difficulté, les compléments à base de SOD la protègent de la digestion par une protéine du gluten (non digérée donc).

    Références

    (1) Pandey M : « Diet and gallbladder cancer: a case-control study” Eur J Cancer Prev. 2002 Aug;11(4):365-8.

    (2) S. Mac-Mary : « Evaluation de l’effet de la prise de GliSODine® sur l’intensité de l’érythème actinique induit par irradiation », Congrès annuel de recherche dermatologique, Brest, 2005.

    (3) Shu Takayanagi, Hiromasa Suzuki*, Miki Yokozawa, Ken Yamauchi : The Effect of Intake of Gliadin-Combined Superoxide Dismutase (SOD)-rich Melon Extract (GME) on Minimal Erythema Dose (MED): A Randomised, Double-blind, Placebo-controlled, Parallel-group Study of Healthy Japanese. Pharmacometrics, 90(5/6): 77-81.

    (4) Altman R : « Identification of platelet inhibitor present in the melon (Cucurbitacea cucumis melo).” Thromb Haemost. 1985 Jun 24;53(3):312-3

    (5) Tavani A : “Food and nutrient intake and risk of cataract.” Ann Epidemiol. 1996 Jan;6(1):41-6.

    (6) K. Décordé, A. Agne, D. Lacan, J. Ramos, G. Fouret, E. Ventura, C. Feillet-Coudray, J.-P. Cristol, J.-M. Rouanet “Preventive Effect of a Melon Extract Rich in Superoxide Scavenging Activity on Abdominal and Liver Fat and Adipokine Imbalance in High-Fat-Fed Hamsters” Journal of Agricultural and Food Chemistry 25 June 2009, doi: 10.1021/jf900504g.

    (7) Julie Carillon, Bernard Jover, Jean-Paul Cristol, Jean-Max Rouanet, Sylvain Richard, Anne Virsolvy : Dietary supplementation with a specific melon concentrate reverses vascular dysfunction induced by cafeteria diet. Food Nutr Res. 2016; 60: 10.3402/fnr.v60.32729.

    Quand consommer le melon?

    Fruit de l’été par excellence, le melon est à son meilleur de juin à septembre.

    Consommé en hors-d’œuvre, il possède des vertus apéritives, et en dessert, il constitue une fin de repas légère et digeste. On évitera de le consommer glacé, ou accompagné de grandes quantités de boisson, pour une meilleure tolérance intestinale. On peut extraire une huile comestible des graines de melon, dont les propriétés seraient pectorales et calmantes.

    Comment choisir le melon

    Un melon est d’autant plus apprécié qu’il est mûr à point, et que son taux de sucre est optimal (aux alentours de 12%). Quand ce taux est inférieur à 8 ou 9%, il est jugé de qualité gustative médiocre. La teneur en sucre dans le melon dépend du choix variétal, du degré d’ensoleillement, de la maîtrise de l’irrigation et bien entendu du moment de la cueillette : un melon cueilli trop tôt ne s’enrichit plus en sucre, et ne sera jamais «à point». Pour la plupart des melons commercialisés, le taux de sucre est vérifié.

    Établi à 10% minimum pour le type charentais, il est testé soit en prélevant un fragment du fruit, soit par l’usage d’un réfractomètre. Beaucoup de grandes surfaces ne se fournissent plus qu’auprès de producteurs dont les melons sont ainsi contrôlés, ce qui permet aux consommateurs d’avoir la garantie d’acheter des melons suffisamment sucrés.

    En fin de saison, il arrive que le meilleur côtoie le... moins bon. Certains melons possèdent une petite étiquette "teneur en sucre contrôlée" (ou l’équivalent). Dans tous les cas, un bon melon est lourd, avec une consistance encore un peu ferme (surtout jamais molle!), et son arôme est bien développé. Il reste difficile d’établir une relation sans faille entre l’aspect extérieur du melon et sa qualité gustative... L’odeur et le poids, restent de bons critères d’évaluation, autant que l’œil expert de certains vendeurs.

    D'autres critères peuvent vous aider à choisir un bon melon :

        Un label Rouge existe pour le melon. Ce label français désigne des produits qui, par leurs conditions de production ou de fabrication, ont un niveau de qualité supérieure par rapport aux autres produits similaires.

        Les melons du Haut-Poitou, du Quercy et de la Guadeloupe bénéficient  quant à eux d’une Indication Géographique Protégée (IGP). *

    Personnellement, je retourne le melon et je regarde (je ne sais comment dire: son fonds) si l'aréole est petite, c'est un mâle, si elle est plus large, c'est une femelle et, c'est cette dernière qu'il faut privilégier

    Comment conserver un melon ?

    Le melon se conserve au frais (cave, cellier) entre 8 et 12°C. Il peut aussi être mis dans le bac à légumes du réfrigérateur (ne pas dépasser 6 jours).  Dans ce cas, emballez-le de manière hermétique afin que son parfum ne se propage pas aux autres aliments.

     

        En soupe glacée : mixer la chair avec le jus d'un citron. Déguster bien frais.

        En sorbet à partir d’une purée et d’un sirop de sucre parfumé. C'est une manière idéale de le déguster hors saison.

        En salade de fruits: avec des bananes, des fraises, des pêches, des abricots… et des herbes fraîches (menthe, basilic, verveine...)

        En entrée ou en apéritif, en petites brochettes décoratives composées aussi de tomates cerises, de dés de fromage, de jambon… Son alliance avec le jambon sec en fait l’une des entrées les plus appréciées en été.

        Dans des salades salées, il s’accompagnera de légumes frais: concombre, laitue, carottes râpées, etc.

  • Bis répétitas

    Bouteilles d’eau en plastique: le PET et ses inconvénients

    Dans notre effort pour limiter les déchets plastiques, il est devenu courant de réutiliser nos bouteilles d’eau en plastique. Et ce, que ce soit pour le sport, le travail ou les voyages. Cependant, cette habitude bien intentionnée envers notre planète peut avoir mauvaises conséquences pour notre santé.

    Le (polyéthylène téréphtalate) est un plastique clair et léger. Il est largement utilisé dans la fabrication de bouteilles d’eau en plastique. Souvent considéré comme respectueux de l’environnement en raison de sa recyclabilité à 100%, ce matériau a une porosité qui le rend vulnérable à la prolifération des bactéries.

    À chaque gorgée que vous prenez directement de la bouteille, les bactéries de votre bouche se déposent sur le cou. Même le simple fait de dévisser le bouchon peut permettre aux micro-organismes de contaminer l’intérieur de la bouteille.

    Cette image peut susciter un certain dégoût. De plus, la plupart d’entre nous ne prennent pas la peine de nettoyer nos bouteilles d’eau avec produits désinfectants. Ce qui serait plutôt judicieux comme d’habitude. Il est donc crucial d’être conscient de ces risques potentiels

    PEHD ET PC, DES ELEMENTS TRES NOCIFS POUR LA SANTE !

    Un autre coupable, PEHD (polyéthylène de haute densité). Ce plastique, plus robuste et résistant, est utilisé dans la fabrication de certains contenants de liquides. Cela peut être des produits de lessive ou du savon pour les mains.

    Bien qu’il soit moins poreux que le PET, il n’est pas conçu pour une réutilisation fréquente. Lors de la réutilisation des bouteilles d’eau en PEHD, elles peuvent subir une dégradation progressive et des fissures peuvent apparaître. Cela crée un environnement propice à la prolifération des bactéries.

    Par conséquent, cela peut entraîner des désagréments mineurs tels que des aphtes ou des boutons de fièvre. Quant aux bouteilles Polycarbonate, identifiés par le chiffre "7", ils sont destinés à être réutilisés. Cependant, ils peuvent contenir du bisphénol A (BPA), un produit chimique préoccupant.

    De plus, le BPA est associé à des perturbations du système endocrinien. Et de nombreuses personnes évitent les produits contenant du BPA en raison de leur impact potentiel sur l’équilibre hormonal. Une information qui peut certainement inquiéter.

    REUTILISATION DES BOUTEILLES D’EAU EN PLASTIQUE: VOICI LES RISQUES

    La réutilisation de bouteilles d’eau en plastique peut également entraîner la dissolution de produits chimiques dans l’eau que vous buvez. C’est notamment le cas de bisphénol A. Ces éléments ont la capacité de migrer du plastique vers l’eau, surtout si la bouteille est exposée à des températures élevées.

    Par conséquent, boire cette eau contaminée peut entraîner des l’ingestion de ces produits chimiques. Cela peut donc poser des risques potentiels pour votre santé à long terme. Il faut donc rester très vigilant.