Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Nutrition news - Page 49

  • Qu'est-ce qu'on mange aujourd'hui? du plastique

    Si la pollution de l’environnement par le plastique est maintenant bien étudiée, celle de l'humain via les aliments est moins connue. Deux études récentes montrent que nous ingérons tous des particules de plastique via l'alimentation.

    D’une production de 30 millions de tonnes de plastique en 1970, on est passé à 322 millions de tonnes en 2015. Or ce matériau, dérivé du pétrole, est très mal recyclé. Il s'accumule ainsi dangereusement dans l'environnement. Et si la pollution de la nature par le plastique est bien étudiée et connue, chez l'homme, en revanche, les effets de cette pollution restent peu évalués même si de multiples études toxicologiques indiquent un risque pour la santé humaine quand des particules de plastique sont ingérées.

    Selon une petite étude de l'université de Vienne, dévoilée lors de la rencontre européenne annuelle des gastro-entérologues fin octobre 2018, il y a de fortes chances pour que les selles de chacun d'entre nous contiennent des microparticules de plastique. Le Dr Philipp  Schwabl et son équipe ont en effet analysé les selles de 8 volontaires habitant chacun un pays différent de l'Union européenne, et âgés entre 33 et 65 ans. Résultat: chaque échantillon de selles contenait des microparticules de plastiques, avec environ 20 particules par 85 g.

    Plus de 95% des particules retrouvées provenaient de plastiques utilisés dans les emballages des aliments: du polypropylène (issu des bouchons de bouteille par exemple), du polyéthylène téréphtalate (PET) utilisé dans les bouteilles de boisson, du polystyrène contenu dans les ustensiles et les gobelets en plastique et du polyéthylène des sacs en plastique...

    Le Dr Schwabl a trouvé ces résultats proprement "ahurissants". "Je crois qu'essayer de réduire l'utilisation du plastique et des aliments emballés dans du plastique pourrait être bénéfique pour la nature et pour nous", a-t-il déclaré.

    Cependant, selon le Dr Schwabl comme d'autres experts, il est trop tôt pour dire si ces particules de plastique pourraient nuire à la santé humaine.

    Une autre étude, américaine cette fois, publiée en avril 2018 a recherché la présence de particules de plastique dans 159 échantillons d'eau du robinet, 12 marques de bière et 12 marques de sel marin. Les scientifiques ont trouvé des microparticules de plastique dans 81% des échantillons d'eau analysés (entre 0 et 61 particules par litre). De même des microparticules ont été retrouvées dans toutes les marques de bières et de sel marin analysées, à raison de 4 particules par litre de bière en moyenne et de 212 particules par kilo de sel en moyenne. Pour les chercheurs, si on se base sur la consommation alimentaire officielle de la population, chaque personne ingérerait en moyenne 5800 microparticules de plastique par an issues de ces trois sources alimentaires seulement, provenant essentiellement de l'eau du robinet.

    Chacun, à son niveau, peut agir pour réduire les déchets plastiques.

    Réduire la production d'emballages plastiques est une nécessité pour notre environnement mais aussi pour notre santé. Dans la mesure où ce que nous ingérons provient en grande partie de l'environnement, et que ce dernier est pollué, notre alimentation en vient à contenir aussi du plastique.

    Le plastique reste une matière mal recyclée, même dans les pays développés disposant d'infrastructures de recyclage bien établis. Ainsi, l'Europe a recyclé 26% des plastiques jetables en 2012, contre 8,8 % au cours de la même année pour les Etats-Unis. La seule solution viable pour l'environnement comme pour les êtres vivants reste d'en produire moins. Et tout le monde peut participer à cette réduction.

     

  • Roulés de poulet

    Pour 4:

    4 escalopes de poulet, 40cl de crème fraiche

    40g de beurre ou graisse d'oie, de canard

    4 tranches de cansalade plate (poitrine de porc salée), 1 bouquet de basilic frais

    1 tomate, 1 gousse d'ail, sel et poivre

    Ciselez les feuilles de basilic, coupez la tomate en dés,

    Salez, poivrez les escalopes sur les 2 faces

    Disposez au centre une tranche de cansalade, un peu de basilic ciselé

    Roulez les escalopes sur elles même et le maintenir avec des piques en bois

    Dans une poêle faire fondre le gras et l'ail haché et mettre les escalopes à dorer pendant environ 15 mn à feu bas et en retournant régulièrement

    Mélangez le reste du basilic avec la crème fraîche et les dés de tomates

    Ajoutez dans la poêle et poursuivre la cuisson 5mn à feu doux

    C'est bon avec des pâtes ou du riz cuit à l'eau et blanc.

    Achetez du riz de Camargue: vous soutenez les produits Français et, au moins, vous n'empesterez pas votre cuisine avec les riz orientaux, trop forts, qui gâchent le goûteux de votre préparation.

    N'achetez JAMAIS du riz en sachet à cuire: horreur vous dis-je et malheur à vous et à votre santé: les produits chimiques du plastique enrobent votre riz!

  • Protéines: les meilleures sources

    Les protéines sont des nutriments composés d’acides aminés dont certains sont dits " essentiels " car ils ne peuvent être synthétisés par l’organisme et doivent donc être apportés par l’alimentation. Les protéines sont indispensables à notre santé. Elles peuvent être d’origine animale ou végétale.

    Les protéines ont un rôle important dans:

    - la construction et l’entretien de nos os, muscles, peau, cheveux, ongles, poils et membranes cellulaires,

    - la synthèse et l’action de nos hormones et nos enzymes nécessaires à notre digestion et à notre métabolisme,

     - l'interconnexion de nos neurones,

    - le transport de substances comme le fer, l'hémoglobine, les triglycérides, le cholestérol, les phospholipides ou les médicaments,

    - le maintien de la pression oncotique, la coagulation, le système immunitaire…

    Remarque: le rôle énergétique des protéines est secondaire (1 g apporte 4 kcal).

    Où se trouvent les protéines alimentaires?

    Les aliments riches en protéines d'origine animale sont: les viandes, les poissons, les crustacés, les mollusques, les œufs, le lait et les produits laitiers (yaourt, fromage blanc, petit suisse, fromage…).

    Les aliments riches en protéines d'origine végétale sont: les céréales (quinoa, orge, blé, avoine, seigle…), les légumineuses (soja, lentilles, haricots secs, flageolet, pois chiche, pois cassés…).

    La qualité nutritionnelle des protéines dépend de leur valeur biologique qui est déterminée par leur teneur en acides aminés essentiels. Plus une protéine contient d'acides aminés essentiels, plus elle est considérée comme étant une protéine de haute valeur biologique (la protéine de l’œuf étant la protéine de référence car elle contient tous les acides aminés essentiels).

     Les protéines végétales sont souvent de moins bonne qualité nutritionnelle que les protéines animales car il leur manque souvent un ou plusieurs acides aminés essentiels. Cependant on peut rétablir l'équilibre en acides aminés, en les associant au cours du même repas. Cette complémentarité est utilisée depuis longtemps et forme la base du régime végétarien.

    Exemples de bonnes associations:

     - Semoule + pois chiche, vous voyez de quel plat il s'agit?

     - Soja + riz, pas courant, tout de même, par chez nous.

    - Maïs + haricot rouge, plutôt Amérique du sud. En salade, l'été, bonne idée!

     - Lentilles + riz. Pour utiliser des restes de lentilles ou de riz: vous mélangez le tout en plat chaud ou salade tiède.

    Un plat que me faisait ma tante d'origine espagnole. Il peut être la base d'une excellente soupe, plus ou moins épaisse. Avec ou sans croûtons, sautés à l'huile d'olive.

    C'est un bon accompagnement pour des viandes grillées, des volailles grillées ou du poisson blanc si vous y tenez. Froid, en salade, l'été.

    A noter l'intérêt du Quinoa dont les protéines apportent tous les acides aminés indispensables à l'organisme.

     

  • La preuve que les vegans sont des crétins confirmes

    Une pub dans le métro de Paris contre le massacre des rats".Ils ne sont pas une menace, ils ont le droit de vivre".

    "Les rats ne sont pas nos ennemis". C’est le message de l’association Paris Animaux Zoopolis, qui a lancé une campagne d’affichage dans le métro, à Paris. Une opération "destinée à remettre en cause l’image négative des rats, issue de préjugés, et à contester l’empoisonnement des rats à Paris". Devant la présence accrue des rongeurs dans ses rues et dans ses espaces verts, la Ville de Paris a mis en place en 2017 un plan d’action pour les éradiquer, "dans l’intérêt de l’hygiène et de la santé publique.

    Une opération de dératisation que l’association dénonce comme un "massacre". Les rats ne sont pas une menace, ils ne sont pas sales ni dangereux. Ils ont le droit de vivre", explique Philippe Reigné, le cofondateur de l’association, qui pointe du doigt "l’hypocrisie institutionnelle de la Ville de Paris et de la préfecture de police".

    Ces mesures sont prises sous couvert d’arguments sanitaires totalement infondés. […] Nous devons apprendre à cohabiter avec les animaux. Ils sont aussi légitimes que nous à vivre en ville".

    Source magazine Closer, BFM TV et RTL

     

  • Les anti-oxydants: bons pour la santé

    Les anti-oxydants sont des constituants présents en très faible quantité dans les plantes. Ils se classent en 3 catégories:

    - les vitamines A (carotène), C et E,

    - les oligo-éléments (sélénium, cuivre, manganèse et zinc),

    - et de nombreux autres micro-nutriments d'origine végétale comme, par exemple, les polyphénols dont les flavonoïdes, les lycopènes ou les coenzymes Q10.

    A quoi servent les anti-oxydants?

     Les anti-oxydants sont des molécules qui:

    - aident à protéger les cellules du corps contre les réactions d'oxydation qui accélèrent le vieillissement. Il peut s'agir d'altérations dues à l'oxygène de l'air et à la pollution, à la lumière (UV), aux traces de métaux ou à certaines enzymes,

    - favorisent l'élimination de substances toxiques,

    - exercent d'autres rôles de protection (vasculaire, digestif…), contre la transformation des nitrites, nitrates et de la nitrosamine, responsables du cancer du tube digestif,

    - améliorent les réponses immunitaires,

    - régularisent le taux de cholestérol,

    - ont un rôle important dans la prévention des maladies cardio-vasculaires.

    Où trouve-t-on les anti-oxydants?

    Les anti-oxydants se trouvent principalement dans les fruits et légumes, mais on en trouve également dans les matières grasses, les produits de la mer, les céréales… mais aussi dans le thé et le vin!

    Parmi les anti-oxydants, on trouve:

    La vitamine C

     La vitamine C est une vitamine hydrosoluble (soluble dans l’eau). Elle est très répandue parmi les végétaux. Tous en contiennent, mais en quantité très variable. Les variations sont particulièrement importantes au sein d'un même aliment selon l'espèce, la maturité, la durée et le type de stockage après récolte. Les végétaux les plus riches en vitamine C sont: les fruits acides (les baies rouges (surtout le cassis), les agrumes, les kiwis, les fruits exotiques), les végétaux très colorés (choux, tomates, poivrons), les pommes de terre nouvelles, le persil et les fines herbes.

    Les besoins en vitamine C d’un adulte sont de 110 mg/jour. Ils peuvent être couverts en consommant par exemple 2 kiwis (150 g).

    La vitamine A

    La vitamine A est une vitamine liposoluble (soluble dans les graisses).

     Elle est donc apportée par certains aliments « gras ».

    On la trouve essentiellement sous deux formes:

    La provitamine A ou bêta-carotène dont une partie est transformée dans le foie en vitamine A, le reste est stocké tel quel dans les tissus adipeux (leur donnant une couleur jaune qui disparaît rapidement si l'on stoppe la consommation de bêta-carotène). Elle est présente dans les aliments d'origine végétale, surtout dans les légumes et les fruits colorés (jaune, vert ou orange): carottes, abricot, mangue, épinard, potiron, brocoli, chou, salade verte, melon, pêche,…

    Les teneurs en bêta-carotène des légumes et des fruits dépendent de leur maturité et de la saison.

    La vitamine A à l'état pur est surtout présente dans les aliments d'origine animale: huile de foie de morue, foie de poisson, foie de boucherie, lait et fromage non écrémés, beurre, œufs (jaune) et les poissons (surtout les sardines et les anguilles.

     Les besoins en vitamine A, d’une femme sont de 600 µg/jour. Sachant que 60% de cet apport doit être apporté par les légumes, sous la forme de bêta-carotène, le reste des besoins peut être couvert en consommant par exemple 1 verre (200 ml) de lait entier + 1 noix (10 g) de beurre (non allégé) + 1 portion de 30 g de fromage (non allégé).

    La vitamine E

     La vitamine E est, elle aussi, une vitamine liposoluble.

     Les sources les plus importantes sont végétales. Les aliments les plus riches en vitamine E sont: les huiles et margarines végétales telles que huiles d'olive, de soja, de maïs, de colza, de tournesol, de germe de blé et margarines (surtout dans l'huile Vierge.), les germes de céréales, les fruits oléagineux.

     Mais aussi: le foie, les œufs, les poissons gras, les matières grasses du lait, les légumes très verts (épinard, choux, salade, poireaux), la noix de coco et le cacao.

    Les besoins d’un adulte sont de 12 mg/jour. Ils sont couverts en consommant par exemple 1 cuillère à soupe d’huile de germe de blé.

    Le sélénium

     Le sélénium est un oligo-élément indispensable au corps humain. Il est présent à l'état de traces dans les aliments.

     Il est présent en grande quantité dans les noix du brésil, les céréales complètes, les aliments d'origine animale, notamment les abats et les fruits de mer, ainsi que dans les champignons, l'ail, les oignons, les crucifères et les levures alimentaires enrichies en sélénium.

    Les besoins d’une femme adulte sont de 50 µg/jour. Ils sont couverts en consommant par exemple 100 g de thon au naturel ou de foie de veau.

    Le zinc

    Le zinc est un oligo-élément présent dans toutes les cellules, notamment dans les glandes surrénales, la peau, certaines parties du cerveau, le pancréas, les membranes de l'œil, la prostate et le sperme.

     On le trouve dans de nombreux aliments mais il est surtout présent dans les aliments d'origine animale: viandes, abat, poisson, fruit de mer, jaune d'œuf et les volailles. L'huître étant l'aliment le plus riche en zinc.

    Les besoins d’une femme adulte sont de 10 mg/jour. Ils sont couverts en consommant par exemple 6 huîtres.

    Le manganèse

     

     Le manganèse est un oligo-élément (métal contenu en petite quantité dans l'organisme mais indispensable à son fonctionnement). Le manganèse est contenu dans de nombreux aliments mais on le trouve plus particulièrement dans les céréales et ses dérivés, le thé, les fruits oléagineux et les légumes secs.

    Les besoins sont largement couverts par l'alimentation, il n’y a donc pas d'apports nutritionnels conseillés pour le manganèse. Ils sont estimés à 1 à 2,5 mg par jour pour un adulte. Ils sont couverts en consommant par exemple ½ assiette d’épinards.

    Le cuivre

    Le cuivre est un oligo-élément que l'on retrouve dans l'organisme en très petite quantité. Il est présent dans de nombreux groupes d'aliments. Il est surtout présent dans les foies d'animaux, les coquillages et crustacés, le chocolat noir, les légumes secs, les champignons, les fruits oléagineux, la plupart des viandes et des poissons. On en trouve aussi dans les légumes verts et les fruits frais.

    Attention cependant, la vitamine C, le fructose, le sucre et l’alcool peuvent diminuer l'absorption du cuivre au niveau intestinal.

    Les besoins d’une femme adulte sont de 1,5 mg/jour. Ils sont largement couverts en consommant par exemple 50 g de moules.

    Les polyphénols

    Ils sont présents:

    - en quantité importante dans les légumes à feuilles (choux, épinards, poireaux, laitues…),

    - et en moindre quantité dans les oignons, les fruits (cassis, cerises, prunes, pommes…),

    - et dans certaines boissons (jus de fruits, vin, thé, cidre).

    Le vin rouge est une boisson tannique qui contient des polyphénols, ce qui n'est pas le cas des autres boissons alcoolisées. Les polyphénols sont d'ailleurs des constituants très importants et caractéristiques du vin.

    Dans le règne végétal, ils constituent l'arme de défense des plantes, ce sont les guerriers ou les défenseurs des végétaux.

     Ils se répartissent en trois groupes:

    - les flavonols ou flavonoïdes qui sont des colorants jaunes,

     - les anthocyanes qui sont des colorants rouges,

    - et les catéchines qui sont incolores.

     Les combinaisons de ces constituants sont très complexes et leur confèrent des propriétés variables.

    Les flavonoïdes

    Ils se retrouvent dans une grande variété de légumes (persil, chou, laitue, endive, poireau…), de fruits (orange, pamplemousse, cerise, myrtille, raisin …), dans l’huile de pépin de raisin, le thé et le chocolat.

    Le lycopène

    Il est présent en grande quantité dans: les tomates et les produits à base de tomate, et en plus petite quantité dans la papaye, l’abricot, le pamplemousse rose, la goyave et le melon d’eau.

    Le coenzyme Q10

    C’est un puissant anti-oxydant qu’on appelle aussi ubiquinol – 10 UBIQUI car il est présent partout dans le corps. Pour certains chercheurs il s’agit d’un proche parent des vitamines tandis que d’autres chercheurs le considèrent vraiment comme une vitamine. Il est particulièrement présent dans le myocarde, c’est pour cette raison qu’il est populaire chez les gens atteints de problèmes cardiaques. Aux États Unis le coenzyme Q10 figure parmi les suppléments les plus populaires.

    Il est présent surtout dans les abats et en moindre proportion dans les céréales complètes, les noisettes, les noix, les épinards, les huiles végétales, les algues, le sésame, le soja et les sardines.

     

    Il est recommandé de consommer le Q10 avec un support lipidique, ce support peut tout simplement être une cuillère d’huile de lin ou une autre huile de qualité, certaines compagnies offrent déjà le Q10 encapsulé avec de l’huile de lin biologique.

    Il est difficile pour l’instant de parler de carence car la médecine générale ne cherche pas cette carence pour expliquer un problème. Mais de récentes recherches ont démontré que les patients atteints de maladies cardio-vasculaires ont des carences marquées de coenzyme Q10.

     Aucun excès n’est connu. Cependant, il faut éviter la consommation de supplément de Q10 chez les femmes enceintes (par prudence) les tests d’innocuité sont encore trop peu nombreux.

    Remarque: les besoins en antioxydants sont augmentés dans certains cas: si vous fumez, si vous consommez de l’alcool, si vous êtes exposé(e) à la pollution, au soleil, en cas d’activité physique intense ou lors de prise de certains médicaments.

    Une alimentation suffisante (en quantité), variée et équilibrée, permet de couvrir naturellement vos besoins en antioxydants. Nous vous conseillons donc de:

     - varier vos choix alimentaires,

     - ne pas manger tout light, soit trop maigre, pour les vitamines A et E,

    - consommer beaucoup de légumes, sous toutes les formes: crus, cuits ou en potage,

    - préférer les céréales complètes, le pain complet aux céréales raffinées et au pain blanc,

    - préférer un fruit frais en dessert à tout autre dessert sucré et gras. Varier vos fruits, tout en préférant les fruits de saison,

     - remplacer la viande par du poisson (au moins trois fois par semaine, dont une fois un poisson gras), par deux œufs (une fois par semaine), par un abat comme le foie (une fois par quinzaine).

    Et les compléments alimentaires?

     Bien entendu, vous pouvez toujours compléter votre apport en antioxydants sous la forme de compléments alimentaires (gélules, comprimés…), mais sachez qu’ils sont toujours mieux assimilés par l’organisme quand ils sont apportés par les aliments.

     

  • En prenant des probiotiques on pourrait mincir

    Tout a commencé au milieu des années 2000, quand vers 2004-2005, des chercheurs américains se sont rendu compte que la flore bactérienne d'une souris obèse était différente de celle d'une souris de corpulence normale. Chez la souris, les travaux scientifiques qui ont suivi concernant la modification de la flore intestinale par des souches de probiotiques pour faire maigrir ont été très démonstratifs. Chez l'homme par contre, il manque encore des données solides pour pouvoir recommander telle ou telle souche de probiotique. Certains lactobacilles semblent ainsi faire grossir et non maigrir. C'est pourquoi à titre personnel, je conseille plutôt de prendre des prébiotiques que des probiotiques.

    Les prébiotiques seraient donc plus efficaces que les probiotiques: Les prébiotiques, en particuliers les oligo-fructo-saccharides (OFS) comme l'inuline, permettent de créer dans le côlon des conditions favorables à la croissance des bons probiotiques. C'est par les prébiotiques que ça commence donc. De plus les recherches fondamentales sur la flore ont montré que la modification de la flore intestinale des souris obèses s'accompagnait d'un état inflammatoire général. Or, les prébiotiques comme les OFS facilitent la réduction de l'inflammation (notamment en diminuant les cytokines inflammatoires), améliorent la flore de l'intestin et l'état des jonctions serrées de l'intestin. En aidant à resserrer ces jonctions, les prébiotiques empêchent des débris alimentaires de passer directement de l'intestin dans la circulation sanguine, passage entraînant une inflammation et parfois des réactions auto-immunes. Les prébiotiques permettent aussi la croissance de bifidobactéries, des probiotiques intéressants pour la santé et le poids.

    La conséquence directe de la prise de prébiotiques, via les mécanismes que je viens de citer, est une perte de poids. Certes pas spectaculaire mais significative dans le temps.

    L'inuline est le probiotique le mieux connu et celui qui a fait l'objet du plus de recherches. Les doses habituellement utilisées se situent entre 5 et 20 g par jour, la dose efficace tournant autour de 8-10 g.

    Comme il n'y a aucune intolérance constatée et pas de toxicité, l'inuline peut être prise en continu mais concernant les compléments alimentaires, je conseille toujours de privilégier des cures de 3 mois entrecoupées de pauses de 1 à 3 mois. A chacun de voir ce qui fonctionne pour lui.

    Où trouver des prébiotiques ?

    L'inuline des compléments alimentaires est extraite de la racine de la chicorée. De manière générale, les légumes racines contiennent des oligo-fructo-saccharides. C'est le cas de l'artichaut, des topinambours, de l'asperge, des oignons, son de seigle, grains de seigle, pâtes alimentaires, farine blanche, etc. Les prébiotiques sont des fibres aux caractéristiques particulières.

    Les personnes qui consomment le plus de prébiotiques sont mieux protégées du surpoids

    Les prébiotiques sont des constituants des fibres non digestibles qui permettent des changements spécifiques dans la composition et l’activité de la microflore intestinale ce qui confère des avantages sur le bien-être et la santé de l’hôte. Les prébiotiques sont classés en deux groupes suivant leur structure chimique: les fructanes (inuline et fructo-oligosaccharides) et les galacto-oligosaccharides (GOS).

    "Ces prébiotiques présents dans différents fruits, légumes et céréales complètes augmentent la croissance intestinale des bactéries bénéfiques pour la santé humaine et peuvent réduire la présence dans l’intestin de bactéries pathogènes" disent les auteurs de l’article. Parmi les effets bénéfiques des prébiotiques, on peut citer une amélioration de la fonction barrière intestinale, la prévention de la diarrhée associée à la prise d’antibiotiques, des modifications favorables du métabolisme des lipides mais aussi des bénéfices sur le contrôle de la glycémie, sur la perte de poids et la satiété.

    "L’obésité est une maladie multifactorielle mais la consommation d’aliments et de nutriments spécifiques peut jouer un rôle important" écrivent les auteurs. "De plus en plus d’études suggèrent que les fibres alimentaires ayant des propriétés prébiotiques ont un rôle dans la modulation de l’expression des gènes et dans le métabolisme, notamment en provoquant des modifications de la composition et de l’activité du microbiote intestinal". Plusieurs études ont en effet montré qu’une altération du microbiote intestinal est associée notamment à l’obésité et aux troubles métaboliques.

    Le rôle bénéfique des prébiotiques sur l’obésité a été essentiellement rapporté dans des études sur les animaux mais quelques essais cliniques viennent appuyer cette hypothèse. " Cependant, à notre connaissance aucun étude épidémiologique n’a évalué le rôle des prébiotiques sur l’incidence du surpoids dans une large population".

    Les chercheurs ont donc étudié la relation entre la consommation de prébiotiques (fructanes et GOS) et l’incidence sur le surpoids dans une population de 8569 personnes ayant un indice de masse corporelle inférieur à 25 au début de l’étude. La consommation de prébiotiques a été évaluée par des questionnaires alimentaires.

    Au cours du suivi qui a duré 9 ans, 1964 cas de surpoids (IMC supérieur à 25) ont été enregistrés parmi les participants. Les résultats montrent que les personnes qui consomment le plus de fructanes ont 15% de risque en moins d’être en surpoids que les personnes qui en consomment le moins. Et les personnes qui consomment le plus de GOS ont 17% de risque en moins d’être en surpoids que celles qui en consomment le moins.

    Des apports élevés en fibres représentent un facteur protecteur vis-à-vis de la prise de poids. "Cependant, nos résultats suggèrent que les prébiotiques apportent un bénéfice supplémentaire".

    "Les prébiotiques –fructanes et GOS- sont utilisés comme substrats énergétiques par un certain nombre de bactéries, notamment les bifidobactéries, ce qui peut conduire à une augmentation de la production d’acides gras à chaine courte (acides propionique et butyrique) qui diminueraient l’inflammation, phénomène impliqué dans l’obésité". Les acides gras à chaine courte pourraient en effet supprimer les cytokines pro-inflammatoires qui jouent un rôle important dans l’inflammation associée à l’obésité.

    Source

    Perez-Cornago A, Martinez-Gonzalez MA, Ruiz-Canela M, Jaurrieta I, Carlos S, Sayon-Orea C, Bes-Rastrollo M. Prebiotic consumption and the incidence of overweight in a Mediterranean cohort: the Seguimiento Universidad de Navarra Project. Am J Clin Nutr. 2015 Nov 11. pii: ajcn121202. [Epub ahead of print]

  • Booster vos défenses immunitaires pour l'hiver

    Certains aliments pourraient renforcer le système immunitaire afin de lui donner toutes les armes nécessaires contre virus et bactéries. Voici ceux à privilégier contre les infections saisonnières.

    Dans les transports en commun, en famille ou au travail, nous sommes entourés de microbes qui, si notre système immunitaire s’affaiblit, ne demandent qu’à s’exprimer avec force symptômes en nous.

    Les maladies saisonnières comme la grippe, la gastro-entérite peuvent sembler incontrôlable, cependant le contenu de nos assiettes peut nous aider à éviter de les attraper ou en atténuer les symptômes.

    Notez cependant que le système immunitaire n’est pas juste un paramètre sur lequel jouer, mais tout un système, comme le nom l’indique. Pour qu’il fonctionne le mieux possible, c’est tout le mode de vie qui doit être équilibré et pas seulement l’alimentation.

    Par ailleurs, s’il existe des études qui évaluent les effets de l’alimentation, l’exercice, l’âge, le stress psychologique, etc. sur la réponse immunitaire, aucun lien direct n’a pu encore être prouvé entre le mode de vie et l’amélioration de la fonction immunitaire.

    La santé de la flore intestinale est intimement liée à celle du système immunitaire, c’est donc a priori la première barrière à chouchouter afin d’éviter de tomber malade.

    La flore intestinale (ou microbiote) est composée de bactéries non pathogènes qui protègent les intestins. Ce sont elles qui empêchent les "mauvaises" bactéries de se faufiler dans la circulation sanguine ou de proliférer dans les intestins.

    Le microbiote représenterait 70 % de l’efficacité du système immunitaire. Donc pour que ces bactéries vous aident à lutter contre celles qui sont pathogènes, il faut leur fournir un environnement favorable.

    Les prébiotiques sont la "nourriture" des bonnes bactéries (ou probiotiques). Ils se trouvent essentiellement sous forme de fibres non digestibles. Il est fortement recommandé de consommer au minimum 2 à 3 aliments sources de prébiotiques chaque jour.

    Voici les aliments les plus riches en prébiotiques:

    • Ail
    • Asperge
    • Oignon
    • Poireau
    • Orge
    • Avoine
    • Agrumes
    • Kiwi
    • Graines de lin
    • Graines de chia

    Chouchouter ses probiotiques c’est bien, mais parfois les bonnes bactéries ne sont pas assez nombreuses dans le microbiote du fait d’une mauvaise alimentation (avec trop d’aliments ultra-transformés, trop de sucre…), ou suite à un traitement antibiotique. On peut y remédier en consommant des probiotiques, soit sous forme de compléments alimentaires, soit par l’alimentation.

    Les aliments les plus riches en probiotiques:

    • Yaourt
    • Lait fermenté (Kefir)
    • Cornichons et légumes lacto-fermentés
    • Choucroute
    • Miso
    • Tempeh

    Les vitamines A, E et C: Elles sont de puissants anti-oxydants:

    La vitamine A lutte contre les infections virales et bactériennes. Elle se trouve surtout dans le beurre et les produits laitiers non écrémés. Cette vitamine stimule la production des globules blancs ainsi que celle des anticorps.

    Privilégiez les aliments les plus riches en vitamine A ou bêta-carotène (précurseur de la vitamine A), au sein des groupes d’aliments suivants:

    - produits laitiers: fromage non allégé, laitage et lait non écrémé,

     - viandes: foie,

     - produits de la mer: foie de poisson, sardine, anguille, Huile de foie de morue

    - œufs: jaune,

    - légumes: carotte, potiron, épinard, choux, brocoli, cresson, pissenlit, salade verte,

    - fruits: abricot, melon, pêche, mangue.

    La vitamine E participe au mécanisme de la désintoxication de l’organisme. Elle se trouve surtout dans certaines huiles.

    Privilégiez les aliments riches en vitamine E, sachant que dans chaque groupe ci-dessous, les aliments sont classés du plus riche au moins riche en cette vitamine:

    - matières grasses: huiles (germes de blé, mélangée équilibrée, soja, tournesol, pépins de raisin, maïs, arachide, colza, olive vierge, noix), margarines au tournesol, au maïs, allégée et beurre,

    - fruits oléagineux: graines de tournesol, noisette, amande, cacahuète, noix du Brésil, pistache, noix, graine de sésame,

    - céréales: müesli, céréales au son, blé soufflé,

     - fruits secs: abricot, pruneau,

    - fruits frais: mûre,

    - légumes verts: salsifis,

     - salades: pissenlit,

    - féculents: blé tendre, semoule,

     - poissons maigres et fruits de mer: poulpe, roussette,

    - poisson gras: anguille, sardine sauce tomate, thon à l'huile.

     Remarque: l'huile de foie de morue est très riche en vitamine E mais ne fait pas partie des assaisonnements habituels sauf après l'avoir récupérée de la boîte de foie, vous la passez très finement et vous la rajoutez à une salade de tomate ou betterave dans laquelle vous avez vidé une boîte de thon naturel égouttée. Vous pouvez également faire une salade de pates et de riz et ajoutez les miettes de thon avec une vinaigrette à l'huile de foie de morue récupérée.

    La vitamine C est un puissant anti-infectieux. Elle se trouve surtout dans les fruits et légumes crus. De plus elle favorise l’absorption du fer.

    Augmentez votre consommation d’aliments apportant de la vitamine C, sachant que dans chaque groupe ci-dessous, les aliments sont classés du plus riche au moins riche en cette vitamine:

    - fruits frais: cassis, kiwi, fraise, litchi, orange, citron, mangue, groseille, citron vert, clémentine, mandarine, groseille à maquereau, pamplemousse, mûre, melon, framboise, fruit de la passion, myrtille, nectarine,

    - légumes verts: poivron rouge, poivron vert, radis noir, oseille, épinard, chou-fleur, chou de Bruxelles, chou rouge, brocoli, radis, chou vert, courgette,

    - salades: cresson, mâche, laitue,

    - viandes et abats maigres: ris de veau, foie de veau, foie de génisse.

    Préférez les crudités et les fruits frais aux légumes cuits et aux fruits cuits ou compote. En effet, la cuisson peut provoquer une perte de 30 à 50 % de vitamine C.

    Pensez à agrémenter vos plats de persil, ciboulette, cerfeuil, ail qui sont riches en vitamine C.

    Vous pouvez également consommer un jus de citron frais, pour:

     . assaisonner vos salades et crudités, en remplacement du vinaigre,

     . agrémenter votre poisson,

     . parfumer votre eau de boisson,

     . en guise d’apéritif sous forme de citron pressé.

    Attention, la vitamine C est très sensible à l’oxydation, il faut donc consommer le jus d’agrume (citron, orange ou pamplemousse) immédiatement après l’avoir pressé.

    Les anti-oxydants pour lutter contre les radicaux libres: sélénium, zinc, cuivre…

    Les radicaux libres diminuent vos défenses immunitaires. Ils sont le produit d’une mauvaise alimentation (excès d’alcool, de graisses saturées…) mais aussi de facteurs extérieurs comme la cigarette, la pollution, l’exposition trop importante au soleil…

    Les "antidotes" des radicaux libres sont les anti-oxydants suivants:

    Le sélénium permet de freiner l’oxydation des graisses qui est souvent un facteur de maladies cardio-vasculaires. Il est surtout présent dans les noix du Brésil, céréales complètes (surtout l’orge), ail, graines de tournesol, germes de blé, oignons, brocolis…

    Le zinc joue un rôle important dans l’immunité: un déficit en zinc provoquerait un dérèglement de la réponse immunitaire et un phénomène d’inflammation.

     

    Le zinc lutte contre l'effet de certains toxiques tels que les métaux lourds ou autres polluants. Il est surtout présent dans les aliments d'origine animale: viandes, abats, poissons, fruits de mer, jaune d'œuf, volailles. L’huître est l'aliment le plus riche en zinc.

    Le cuivre est surtout présent dans les foies d'animaux, coquillages et crustacés, légumes secs, champignons, fruits oléagineux, la plupart des viandes et des poissons. On en trouve aussi dans les légumes verts et les fruits frais.

     En revanche, les produits laitiers et le pain blanc en fournissent très peu.

    Les polyphénols sont présents en quantité importante dans les légumes à feuilles (choux, épinards, poireaux, laitues…), les oignons, les fruits (cassis, cerises, prunes, pommes…), les jus de fruits, le vin, le thé…

    Remarque: le vin est une boisson tannique, contenant des polyphénols, ce qui n'est pas le cas des autres boissons alcoolisées.

    Les flavonoïdes se trouvent dans une grande variété de légumes (persil, chou, laitue, endive, poireau…) et de fruits (orange, pamplemousse, cerise, myrtille, raisin …), huile de pépins de raisin, thé, chocolat…

    Le lycopène est surtout présent dans les tomates et le jus de tomate et en plus petite quantité dans la papaye, l’abricot, le pamplemousse rose, la goyave et le melon d’eau.

    Le coenzyme Q10 est présent dans les céréales complètes, les noisettes, les épinards, les huiles végétales, les algues, le sésame et le soja.

    En plus d’une alimentation suffisante (en calories) et bien équilibrée, faites le plein de vitamines et minéraux que vous trouvez dans les fruits, jus de fruits, jus de légumes, crudités et légumes cuits.

    Optez pour les aliments de saison, soit:

    - les potages de légumes qui contribuent à une bonne hydratation, un apport en vitamines et minéraux…,

    - les oléagineux: les noix, noisettes…, riches en Oméga 3,

    - parmi les légumes: le potiron pour sa richesse en vitamines A, D, E…

    - parmi les fruits: l’orange, le kiwi… particulièrement riche en vitamine C,

    - parmi les féculents: la châtaigne pour sa richesse en magnésium...

    Un dernier aliment qui booste le système immunitaire: le champignon qui possède des effets bénéfiques sur la flore intestinale et pourrait aussi moduler l’immunité en augmentant la prolifération des lymphocytes T, en améliorant le fonctionnement des cellules immunitaires et en diminuant l’inflammation.