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Nutrition news - Page 45

  • Fleurs de sureau

    Voici une liste des propriétés bénéfiques des fleurs du sureau pour le bien-être et la santé

    • Antivirales, elles permettent en tisane de soigner les rhumes et les états grippaux.
    • Astringentes expectorantes et décongestionnantes, elles dégagent les voies respiratoires (gorge, nez, oreilles) avec une action favorable sur la bronchite et la sinusite. Elles apaisent les petites inflammations et irritations des yeux.
    • Dépuratives et diurétiques, les fleurs stimulent l’élimination et fluidifient les sécrétions, favorisant le travail des reins, l'élimination des toxines par sudation et préviennent les calculs rénaux.
    • Antihistaminiques du fait de la présence de quercétine dans leur composition, elles diminuent l'intensité des réactions allergiques.

    Les fleurs, en usage interne (infusion), sont également connues pour stimuler les défenses immunitaires, prévenir les infections virales, combattre la fièvre ainsi que traiter le rhume, la toux et l’asthme. Une tisane de fleurs de sureau utilisée en gargarisme peut également apaiser des maux de gorge. Elles peuvent également soigner le catarrhe (inflammation aiguë ou chronique des muqueuses avec hypersécrétion).

    En usage externe sur la peau, elles sont anti-inflammatoires et traitent les affections dermatologiques (engelures, irritations), les conjonctivites. Elles seraient aussi efficaces contre l'arthrite, l'arthrose ainsi que les douleurs articulaires (rhumatismes).

    Cavero RY, Akerreta S, Calvo MI (2013). Medicinal plants used for dermatological affections in Navarra and their pharmacological validation. J Ethnopharmacol. 149(2):533-

    Vous trouverez des fleurs de sureau ici:

    Fleurs de sureau

     

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  • Des aliments anti-cancer

     

    Les causes du cancer sont plurielles, mais l'alimentation joue directement ou indirectement un rôle important. En veillant à son alimentation, on peut donc infléchir aussi son risque de cancer. Et même si les études épidémiologiques ne peuvent pas conduire à des liens de cause à effet, il existe, lorsqu'on les rapproche des preuves expérimentales, des arguments convaincants en faveur de certains aliments et certaines manières de manger.

     Quelle alimentation adopter en prévention des cancers ? Voici des règles simples, sans danger, mais non exhaustives, que l’on peut dégager des connaissances actuelles.

    Les fruits, les oléagineux, les légumes et les légumineuses comportent tous de nombreuses substances protectrices contre le cancer. En effet, les plantes pour bien grandir doivent se protéger de nombreux agresseurs. Et les composés phytochimiques qui les protègent sont aussi ceux qui freinent les processus impliqués dans le cancer.

     Contre le cancer, il faudrait idéalement consommer 7 à 10 portions de légumes et fruits par jour en veillant à varier les couleurs : blanc, rouge-rosé bleu-violet, jaune-orange, vert.

    La famille des crucifères

    Les crucifères (choux de Bruxelles, brocoli, cresson des fontaines, chou-fleur, chou chinois, chou pommé, navet, radis…) contiennent deux familles de composés exceptionnels qui contribuent à évacuer les substances cancérigènes avant qu’elles n’aient eu le temps de causer des dégâts dans l’organisme : les isothiocyanates (dont le sulforaphane, très connu) et les indoles. Selon la recherche, la famille des choux figure ainsi parmi les principaux responsables des effets anti-cancer des végétaux. Et ceux qui en mangent le plus sont ceux qui sont le plus protégés contre la maladie. Ainsi, selon une étude de mars 2018, les personnes qui mangent le plus de crucifères ont un risque de cancers colorectal et gastrique réduits de 8% et 19% respectivement.

    Parmi les crucifères ce sont le brocoli et les choux de Bruxelles qui apparaissent les plus protecteurs.

    Pour bénéficier des vertus des crucifères, il est préférable de les manger crus ou de les cuire le moins possible (cuisson al dente) dans un minimum de liquide car les substances protectrices sont solubles dans l’eau et sensibles à la chaleur. Cuisson vapeur ou au wok sont donc préconisées.

    Veiller aussi à les acheter et les cuisiner frais, ainsi qu’à bien les mastiquer.

    3 à 4 portions par semaine semblant être une bonne dose de protection d’après les études.

    Saucisse de Toulouse aux choux de Bruxelles

    Pour 3:

    1 kg de choux de Bruxelles; 3 tranches de cansalade plate; 350 g à 400 de saucisse de Toulouse (la vraie de vraie et pas la saucisse en forme d'étron que vendent les parigots); 1 gros oignon jaune paille, des branchettes de thym frais, 40 g graisse de canard ou 2 cuillères soupe huile, sel et poivre du moulin.

    Choisissez de préférence de petits choux de Bruxelles; sinon, il faudra couper les gros en deux ou quatre et ils sont plus durs. Laissez-les trempez dans de l'eau bicarbonatée pendant 10 mn; retirez les feuilles jaunes et mettez dans une cocotte vapeur avec un verre d'eau et du sel.

    Faites cuire 5 mn après chuchotement de la soupape; éteindre le feu sans retirer la soupape, la vapeur se dégage peu à peu et les choux continuent de cuire.

    Pendant ce temps, découpez l'oignon en cubes et la cansalade en lardons et faites-les sauter dans le poêle en fer à hauts bords ou sauteuse, avec un peu de gras de canard ou huile d'olive de cuisson tout venant. Ajoutez la saucisse coupée en trois morceaux. Lorsqu'elle est bien grillée, réservez au chaud.

    Ouvrez la cocotte vapeur après avoir soulevé la soupape pour faire fuir le restant de vapeur.

    Egouttez les choux de Bruxelles que vous rajoutez dans la poêle à hauts bords ou sauteuse, rajoutez les brindilles de thym, salez, poivrez au goût.

    Faites sauter à feu vif en remuant souvent pour les enrober d'huile ou graisse et afin qu'ils prennent une couleur brune. Faites cuire ainsi une dizaine de minutes.

    Posez les trois saucisses grillées pour le maintien au chaud sur le dessus de la poêlée de Choux.

    Pour les maris qui ont bon appétit, vous pouvez ajouter un pot de verre de marrons déjà cuits (et rincés à l'eau courante) dans la sauteuse, pendant la cuisson des choux.

     

  • Le concombre

    Vous aimez le concombre (Cucumis sativus L.)? Alors choisissez de préférence des variétés courtes et amères (voir fin du texte), en bio, pour l'éplucher le moins possible, et ne le faites pas dégorger dans le sel.

    Quand j'étais jeune on nous enseignait à faire dégorger le concombre au sel... j'ai trouvé cela idiot et je ne l'ai jamais fait... on me disputait. J'expliquais que l'eau du concombre contenait des tas de bonnes choses.... car, je ne le savais pas mais "j'intuitais" et j'avais bien raison car des décennies plus tard, c'est recommandé.

    Quand j'ai pris mon indépendance... (en fin 1969 :-), j'ai toujours fais des salades de concombre nature; tellement nature que je n'y rajoute - et toujours- pas de vinaigrette. Nous le consommons, tel quel, nature et sans sel. Bien sûr, je n'achète que des concombres BIO que je lave avec de l'eau bicarbonatée et que je ne pèle jamais.

    Comme il y a longtemps que nous ne salons plus notre alimentation, nous le mangeons même, sans sel! C'est croquant, cela fait mastiquer et donc, entretien les dents....

    Le concombre contient naturellement des curcubitacines (des substances de la famille des terpènes), dont la cucurbitacine C; ces cucurbitacines sont responsables de l’amertume de la plante. Elles ont des propriétés anti-inflammatoires et peuvent, in vitro, inhiber la croissance des cellules cancéreuses, voire les détruire. Malheureusement, les semenciers ont tendance à sélectionner des plants qui suppriment l’amertume, donc la cucurbitacine C.

    Difficile dans ces conditions de compter sur ses propriétés anti-cancer sauf à miser sur des semences anciennes ou des variétés courtes et amères.

    De plus, il vaut mieux le consommer avec la peau; Le concombre a des propriétés anti-oxydantes… à condition de ne pas l’éplucher! Les études montrent en effet que la peau du concombre contient des composés phénoliques ayant une légère activité anti-oxydante. Ça tombe bien, le concombre est cultivé avec peu de pesticides, le manger entier présente donc peu de risque pour la santé. Malgré tout, le potentiel antioxydant du concombre reste bien moins important que celui d’autres légumes comme le poivron, le brocoli ou le chou. Mais parce qu’il fait partie des légumes fréquemment consommés, il contribue tout de même aux apports quotidiens en antioxydants.

    Il favorise la satiété. Avec 95% de son poids en eau, le concombre est idéal pour les personnes qui surveillent leur ligne. Il contient en effet très peu de calories.

    La mastication des aliments favorise la libération d’histamine, ce qui induit la satiété mais permet aussi de déstocker des graisses abdominales selon des travaux récents. Des chercheurs japonais ont analysé l’index masticatoire (IM) de plus de 100 aliments courants. Verdict: avec un IM de 3327, le concombre est l’un des aliments qui nécessite le plus de mastication. Les femmes qui consomment souvent des aliments à index masticatoire élevé comme le concombre sont plus minces que celles qui mangent surtout des aliments mous.

    La peau du concombre contient une protéine appelée peroxydase, présente également dans d’autres légumes comme le raifort. Or cette peroxydase pourrait réduire le cholestérol et les triglycérides et donc diminuer le risque de maladies cardiovasculaires (2). Elle aurait également des vertus anti-diabète par diminution du glucose sanguin et serait capable de protéger certains tissus de l’oxydation.

    Il peut être indigeste: Si le concombre est parfois difficile à digérer, ce n’est probablement pas en raison de sa teneur en fibres (elle est faible) mais plutôt de la présence en son centre de graines d’autant plus coriaces qu’il est cueilli après maturité. Inutile donc de faire dégorger le concombre dans le sel pour améliorer sa digestibilité, cela ferait fuir une partie des minéraux.

    Retirez plutôt les graines centrales à l’aide d’une cuillère, ou mieux, choisissez les variétés hollandaises ou beit-alpha, qui eux, n’en contiennent pas.

     

    Antioxydants : salade 1 – concombre 0

     

    Concombre

    Laitue

    Densité calorique

    0,15 (très faible)

    0,14 (très faible)

    Densité nutritionnelle

    12,3 (élevée)

    14,9 (élevée)

    Indice de satiété

    15 (très élevé)

    15 (très élevé)

    Protéines (g)

    0,65

    0,90

    Lipides (g)

    0,11

    0,14

    Glucides (g)

    2,9

    1,8

    Fibres (g)

    0,73

    1,2

    Eau (g)

    95,23

    95,64

    Bêta-carotène (µg)

    45

    299

    Lutéine et zéaxanthine (µg)

    23

    277

    Vitamine B9 (µg)

    7

    29

    Vitamine C (mg)

    2,8

    2,8

    Vitamine E (mg)

    0,03

    0,18

    Vitamine B5 (mg)

    0,259

    0,0910

    Vitamine K (mg)

    19,0

    24,1

    Calcium (mg)

    16

    18

    Fer (mg)

    0,28

    0,41

    Magnésium (mg)

    13

    7

    Phosphore (mg)

    24

    20

    Potassium (mg)

    147

    141

    Sodium (mg)

    2

    10

    Sources

    Mukherjee P. K. Phytochemical and therapeutic potential of cucumber. Fitoterapia 2013, 84: 227-236.

    Horie H. Cucurbitacin C—Bitter Principle in Cucumber Plants. JARQ 2007 ; 41 (1) : 65 – 68.

    Antiproliferative and antioxidant activities of common vegetables: A comparative study / Dominique Boivin. Simon Lord-Dufour. Jessica Jackson. Edith Beaulieu. Martine Côté. Albert Moghrabi. Stephane Barette. Denis Gingras. Sylvie Lamy. Richard Béliveau. / Food Chemistry Volume 112, Issue 2, 15 January 2009, Pages 374-380

    Chu YF, Antioxidant and antiproliferative activities of common vegetables. J Agric Food Chem 2002 November 6;50(23):6910-6.

    Stratil P, Determination of total content of phenolic compounds and their antioxidant activity in vegetables-evaluation of spectrophotometric methods. J Agric Food Chem 2006 February 8;54(3):607-16.

    Rolls BJ, Salad and satiety: energy density and portion size of a first-course salad affect energy intake at lunch. J Am Diet Assoc. 2004 Oct;104(10):1570-6.

    Rolls BJ, Reductions in dietary energy density are associated with weight loss in overweight and obese participants in the PREMIER trial. Ledikwe.Am J Clin Nutr. 2007 May;85(5):1212-21.

    Murakami K. Hardness (difficulty of chewing) of the habitual diet in relation to body mass index and waist circumference in free-living Japanese women aged 18-22 y. Am J Clin Nutr 2007;86:206-213.

    Battistuzzi G, Characterization of the solution reactivity of a basic heme peroxidase from Cucumis sativus. Arch Biochem Biophys 2004 March 15;423(2):317-31.

    Wang L, Effects of peroxidase on hyperlipidemia in mice. J Agric Food Chem 2002 February 13;50(4):868-70.

  • Pourquoi?.....

    Pourquoi aimons-nous le café, la bière et/ou le vin? Quelle est l’origine de nos préférences en matière de boissons?

    Les goûts de chacun, amer ou sucré, en matière de boissons diffèrent, et il est important pour les scientifiques de comprendre ce qui détermine ces goûts afin d’offrir des solutions thérapeutiques plus efficaces dans la gestion des régimes alimentaires. Selon une récente étude génétique, les préférences concernant les boissons seraient moins une question de goût que d’effets provoqués par ces boissons.

    La généticienne Marilyn Cornelis a recherché des variations dans nos gènes du goût qui pourraient expliquer nos préférences en matière de boisson, car la compréhension de ces préférences pourrait indiquer des moyens d’intervenir dans le régime alimentaire des personnes.

    À la surprise de Cornelis, sa nouvelle étude a montré que les préférences gustatives pour les boissons amères ou sucrées ne sont pas basées sur des variations de nos gènes gustatifs, mais plutôt sur des gènes liés aux propriétés psychoactives de ces boissons.

    "La génétique qui sous-tend nos préférences est liée aux composants psychoactifs de ces boissons" déclare Cornelis, généticienne moléculaire à la Feinberg School of Medicine de la Northwestern University. "Les gens aiment ce que le café et l’alcool leur font ressentir. C’est pourquoi ils en boivent. Ce n’est pas leur goût".

    L’étude, publiée dans la revue Human Molecular Genetics, met en évidence des composantes comportementales basées sur la récompense qui sont importantes dans le choix des boissons et améliore la compréhension du lien entre la génétique et la consommation de boissons, ainsi que des obstacles potentiels à une intervention dans le régime alimentaire des personnes, selon Cornelis.

    Le gène FTO ("Fat mass and obesity-associated protein") est un gène situé sur le chromosome 16 humain. Certaines variations génétiques de FTO sont liées à l’obésité.

    Les boissons sucrées sont liées à de nombreuses maladies et problèmes de santé. La consommation d’alcool est liée à plus de 200 maladies et représente environ 6% des décès dans le monde. Cornelis a découvert une variante d’un gène, appelé FTO, liée à la consommation de boissons sucrées.

    Les personnes qui montraient une variation du gène FTO --la même variante liée auparavant à un risque moins élevé d’obésité- ont étonnamment préféré les boissons sucrées.

    "C’est contre-intuitif. Le gène FTO est un gène mystérieux et nous ne savons pas exactement comment il est lié à l’obésité. Il joue probablement un rôle dans le comportement, ce qui serait lié à la gestion du poids" explique Cornelis.

    "À notre connaissance, il s’agit de la première étude d’association pangénomique de la consommation de boissons basée sur la perspective du goût" indique Victor Zhong, premier auteur de l’étude. "Il s’agit également de l’association la plus complète jamais réalisée à l’échelle du génome sur la consommation de boissons".

    Les boissons ont été classées dans un groupe de goût amer et un groupe de goût sucré. Amer inclus café, thé, jus de pamplemousse, bière, vin rouge et liqueur. Parmi les produits sucrés figuraient les boissons sucrées, les boissons édulcorées et les jus sans pamplemousse. Cette classification de goût a été préalablement validée.

    Les données sur la consommation de boissons ont été recueillies au moyen de rappels ou de questionnaires alimentaires sur 24 heures. Les scientifiques ont compté le nombre de portions de ces boissons amères et sucrées consommées par environ 336’000 personnes dans la biobanque britannique.

    Ils ont ensuite réalisé une étude d’association pangénomique de la consommation de boissons amères et de boissons sucrées. Enfin, ils ont cherché à reproduire leurs principales conclusions dans trois groupes américains.

    Source : Human Molecular Genetics

     

    Buvez rouge ou ambré, mais toujours avec modération!

  • Attention, risque de cancer avec… du thé brûlant.

     Voici les températures de consommation recommandées

    Des recherches ont permis de mettre en évidence, pour les boissons chaudes, la température à partir de laquelle les risques d’apparition d’un cancer de l’œsophage augmentent.

    La possibilité de contraction d’un cancer à cause de boissons trop chaudes avait déjà été décrite en 2016 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cependant, la température à risque n’avait jamais été exactement déterminée. Une équipe internationale de chercheurs s’est réunie dans l’objectif de la définir.

    "Beaucoup de gens aiment boire du thé, du café ou d’autres boissons chaudes", déclare Fahrad Islami, de l’American Cancer Society. "Cependant, selon notre rapport, boire du thé très chaud peut augmenter le risque de cancer de l’œsophage, il est donc conseillé d’attendre que les boissons chaudes se refroidissent un peu avant de boire".

    Dans les précédentes études sur le sujet, les participants étaient questionnés sur leur manière de boire du thé et comment ils le préfèrent. Mais ces interrogations n’étaient pas d’une grande précision (les affirmations des participants n’étaient pas toujours sûres). L’OMS s’était surtout fiée aux résultats des expériences effectuées sur des animaux, qui ont permis d’estimer une température limite d’environ 65°C.

    Mais pour améliorer les résultats, les chercheurs ont commencé leur étude en Iran, dans la province du Golestan. Ses habitants sont réputés pour consommer régulièrement du thé. Des scientifiques avaient déjà reporté un nombre important de cas de cancer de l’œsophage dans cette région, alors qu’elle possède l’un des taux les plus bas de tabagisme et d’alcoolisme du pays.

    Les collectes de données sur plus de 50’000 habitants de la province, comme la moyenne de consommation de thé par jour ou encore leur statut socioéconomique ainsi que d’autres habitudes comme la consommation d’alcool, avaient débuté en 2004. Ces mêmes volontaires étaient régulièrement contactés les années suivantes sur leur état de santé.

    Pour connaître leur température favorite, les chercheurs leur avaient fait siroter durant leur premier interview, une boisson à exactement 75 degrés. Si c’était trop chaud pour eux, ils baissaient à chaque fois la température de 5 °C, jusqu’à ce qu’elle leur convienne.

    Après l’analyse des données, ils en sont arrivés à la conclusion que les individus qui boivent moins que 700ml de thé (environ 3 tasses) à plus de 60°C, doublaient leurs chances de contracter un cancer de l’œsophage.

    Cependant, il faut prendre en compte que cette forme de cancer n’est pas des plus rares. En effet, elle est placée en huitième position, dans les formes les plus courantes. La prévalence est encore plus grande dans les pays à forte consommation de thé comme la Chine ou l’Iran, mais il ne faut pas négliger d’autres facteurs dans ces pays, comme le tabagisme ou la diète.

    Fort heureusement, les boissons à "seulement " 50°C sont déjà désagréables pour certains individus, il y a donc peu de chances que vous supportiez plusieurs gorgées d’une boisson à 10 degrés de plus.

    Les scientifiques n’ont toujours pas trouvé d’explication exacte quant à l’augmentation du risque de cancer. Mais ils pensent que des dégâts sur les cellules après le passage des boissons sur ces dernières, en seraient la cause.

    Certains thés sont réputés pour diminuer les risques de cancers, un bienfait qui, malgré le manque d’évidence, ne doit pas être oublié après les affirmations de cette étude. Pensez seulement à laisser refroidir un peu votre boisson si elle vous semble trop chaude.

    Source : International Journal of Cancer

    Vous trouverez du thé bio ici, dans le catalogue

    www.biotine-sep.com

    Personnellement, j'ai horreur des boissons bouillantes: la preuve, en hiver, je bois mon café tiède et en été, je le bois froid.

    Pour les autres boissons, je ne les mets JAMAIS au frigo lorsque je veux les boire; je les sors de trois à quatre heures avant… sauf la bière que je ne bois qu'en été, lorsque la température est de plus de 35° dehors….

    Je suis toujours abasourdie lorsque je vois dans des films ou feuilletons des personnes qui ouvrent la porte de leur réfrigérateur et “s'enfilent“ de l'eau ou du lait glacé!

    Les boissons froides, c'est prouvé mais je n'ais pas les références, causent un choc thermiques sur les dents qui, à la longue, abîment vos dents…

    Et glaçant l'estomac, elles peuvent causer des problèmes digestifs et des douleurs intestinales. Il faut, vraiment, qu'il fasse canicule pour boire très froid, croyez-moi!

    Bien sûr, comme je ne cesse de l'indiquer, c'est plus cher, mais il faut boire des boissons en bouteilles (hélas, plastique) si vous voulez ne pas avaler les molécules pharmaceutiques de l'eau du robinet qui, à l'heure actuelle, est impossible de traiter dans les eaux usées. Enfin, si, il existe un système qui est beaucoup trop onéreux et qui utilise une place importante: il s'agit de plantes dépolluantes à installer dans des bassins de décantation et que l'on doit décanter des jours et des jours et faire passer par de très nombreux bassins successifs. Trop cher.

    Par contre, un autre rappel: ne jamais boire l'eau de bouteilles, même si le bouchon est d'origine, qui aurait été embouteillées plus de neuf mois. De plus, n'utilisez pas cette même bouteille pour y remettre de l'eau plus d'une semaine; votre flore buccale vous dira merci.

    Donc, vous comprenez que si vous avez un herpes labial, vous ne devez pas boire à la bouteille mais dans un verre que vous laverez très soigneusement, avant utilisation.

     

     

  • Le radis, bon pour tous!

    Le radis appartient à la grande famille des crucifères, comme le chou. Cette famille de légumes est connue pour ses nombreux composés protecteurs. Plus un radis sera coloré (rose), plus il contiendra de pigments antioxydants. Dans les radis, ce sont les glucosinolates, à l’origine de leur piquant, qui seraient les principales substances bénéfiques pour la santé.

    Un légume protecteur

    Les radis contiennent, selon leur couleur, plus ou moins d’anthocyanines et anthocyanidines, des antioxydants puissants. Leur indice ORAC est compris entre 200 et 350 µmol TEG/g selon les variétés (1). Des études ont montré le rôle d’une alimentation riche en crucifères pour prévenir certains cancers comme les cancers du poumon, des ovaires ainsi que des reins (2, 3). Le radis noir et le Daikon japonais seraient à privilégier contre le cancer.

    Le principal glucosinolate du radis, la glucoraphasatine, induit la formation d’enzymes détoxifiantes). Ce qui en fait un bon légume de printemps.

    Une consommation régulière de crucifères tel que le radis pourrait diminuer le taux d’homocystéine. Un taux élevé d’homocystéine augmente le risque de maladies cardiovasculaires.

    Le radis noir contre les calculs biliaires

    Le radis noir est traditionnellement utilisé contre les calculs biliaires au Mexique. Une étude mexicaine a montré en 2014 que le jus de radis noir permettait de diminuer le taux de cholestérol dans le foie, ce qui pourrait prévenir la formation de calculs biliaires (6).

    Des interactions potentielles entre le radis et les médicaments

    Le radis contient naturellement des inodoles. Cette molécule peut rentrer en interaction avec les médicaments de type analgésiques, surtout ceux contenant de l’acétaminophène (paracétamol) et ceux qui présentent un mélange de composés antidouleur.

     

    Bon, c'est fini de consommer le radis avec du sel… ou du beurre. Nature, c'est bien mieux. Et comme il est peu calorique, vous pouvez en consommer un maximum, sans sel ni beurre, tous les jours!

    Avec des fanes de radis fraîches, on fait une soupe qui a un goût de noisettes.

    Quand vous achetez des radis, coupez tout de suite la partie verte: même au frigo, elle pourrit vite et cela va sentir….

    Je les fais tremper dans de l'eau bicarbonatée, dix minutes.

    ACHETEZ UNIQUEMENT DES RADIS CULTIVES EN FRANCE!

    Je les conserve dans une boîte en verre, bien fermée au frigo: cela se conserve très longtemps, une bonne semaine… si vous avez procédé comme ci-dessus.

    Références

     (1) Paul R. Hanlon  David M. Barnes : Phytochemical Composition and Biological Activity of 8 Varieties of Radish (Raphanus sativus L.) Sprouts and Mature Taproots. J Food Sci. 2011 Jan-Feb;76(1):C185-92.

     (2) Pan SY, Ugnat AM, Mao Y, Wen SW, Johnson KC; Canadian Cancer Registries Epidemiology Research Group. A case-control study of diet and the risk of ovarian cancer. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev. 2004 Sep;13(9):1521-7.

     (3) Brennan P, Hsu CC, Moullan N, Szeszenia-Dabrowska N, Lissowska J, Zaridze D, Rudnai P, Fabianova E, Mates D, Bencko V, Foretova L, Janout V, Gemignani F, Chabrier A, Hall J, Hung RJ, Boffetta P, Canzian F. Effect of cruciferous vegetables on lung cancer in patients stratified by genetic status: a mendelian randomisation approach. Lancet. 2005 Oct 29-Nov 4;366(9496):1558-60.

     (4) Scholl C, Eshelman BD, Barnes DM, Hanlon PR. : Raphasatin is a more potent inducer of the detoxification enzymes than its degradation products. J Food Sci. 2011 Apr;76(3):C504-11.

     (5) Ganji V, Kafai MR. Frequent consumption of milk, yogurt, cold breakfast cereals, peppers, and cruciferous vegetables and intakes of dietary folate and riboflavin but not vitamins B-12 and B-6 are inversely associated with serum total homocysteine concentrations in the US population. Am J Clin Nutr. 2004 Dec;80(6):1500-7.

    (6) Castro-Torres IG, De la O-Arciniega M, Gallegos-Estudillo J, Naranjo-Rodríguez EB, Domínguez-Ortíz MÁ. Raphanus sativus L. var niger as a source of phytochemicals for the prevention of cholesterol gallstones. Phytother Res. 2014 Feb;28(2):167-71. doi: 10.1002/ptr.4964. Epub 2013 Mar 15.

     

     

  • Eau du robinet…Faites l'expérience!

    J'habite dans le Nord de l'agglo toulousaine. Une petite maison. Cuisine américaine, hélas. Lorsque nous voulons de l'eau chaude, il faut la laisser couler plus d'un litre et demi avant de l'obtenir. Pourtant, la chaudière gaz solaire est située à 2,50 m de l'évier. On a l'impression que l'eau fait 3 fois le tour de Toulouse avant d'arriver au robinet!

    Il en est de même, du reste, pour l'arrivée d'eau chaude du lavabo et de la douche.

    Du coup, comme je n'ai pas l'âme gaspilleuse, je récupère cette eau froide dans une bassine… fuchia que j'ai depuis une 20e d'années. Je récupère cette eau pour arroser mes plantes, faire tremper la vaisselle sale (je n'ai pas de lave-vaisselle, pas la place d'une part et malgré ce que racontent les gens sur internet, cela utilise plus d'eau que de laver à la main… et puis, comment nettoyer la plaque du four dans un lave-vaisselle??? et, avant de glisser les assiettes dans le lave-vaisselle ne doit-on pas les passer sous l'eau pour retirer le plus gros des déchets ou restes? et les poêles, et les marmites, et les grosses casseroles? il faut les laver à part… du coup, où se trouve l'économie d'eau? hein?).

    Je reviens à ma bassine. Donc, je l'utilise pour stocker cette eau propre. Puis, une fois vidée, je la mets de côté pour la fois suivante. Et bien, figurez-vous qu'au bout de trois ou quatre remplissages-vidage d'eau propre, il y a une sorte de gelée au fond de ma bassine, brillante, épaisse et visqueuse… on ne l'aperçoit qu'en plaçant la bassine d'une certaine façon sous la lumière. Cela fait -à peu près- deux ans que ce phénomène étrange se produit.

    J'en ai parlé à une amie médecin qui habite du côté de Perpignan. “Etrange qu'elle dit, c'est un biofilm, cela arrive lorsque l'on met du linge à tremper et.. qu'on oublie dans un coin“. Elle me dit: “essaie avec une casserole inox“. Elle a fait de son côté, mais elle n'a rien vu. Du coup, elle pense que nous avons une eau très dure…

    J'ai fais ce qu'elle ma dit… mais, au bout de trois jours, j'ai passé la main dans la casserole et j'ai aperçu une sorte de poudre fine, blanche sur mes doigts.

    Je viens de payer ma facture d'eau pour 2018-2019: elle était accompagnée d'une feuille informative: eau douce, était écrit.

    Si l'eau n'est pas du tout, calcaire, pourquoi cette bizarrerie dans ma bassine?

    Hein??? et si vous tentiez l'expérience?

    Je n'utilise plus l'eau du robinet depuis presque 30 ans… la chlorine de l'eau me fait tousser, me brûle les yeux, me titille les entrailles… du coup, je réalise mes bouillons et soupe avec de l'eau en bouteille, même le café est fait avec de l'eau en bouteille; nous buvons de l'eau en bouteille…

    Ils ont beau envoyer des infos rassurantes avec la facture: eau de bonne qualité, moi, perso, j'ai fais ma religion sur l'eau du robinet…. et les molécules pharmaceutiques que ces gens-là n'ont jamais trouvé le moyen de filtrer dans leurs usines d'épuration des égouts?

    L'agglo toulousaine nous raconte depuis quelques semaines que son eau sera la moins chère de France: apparemment, elle a mis le distributeur sous surveillance ou a renégocié les contrats…. faut dire que ces gens-là se font du bon beurre sur notre dos, sans compter l'Etat avec toutes ses taxes!

    Oui, mais qui surveille l'eau dans ma bassine? c'est moi! Va savoir, Charles si elle est bonne pour mes plantes? et puis, c'est quoi ce truc peu appétissant dans ma bassine? Je dois la nettoyer avec une paille inox pour que cela s'en aille… toutes les trois utilisations…

    Inutile de vous précipiter pour acheter une carafe purificatrice d'eau… je ne pense pas que cela y fasse grand-chose.