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Nutrition news - Page 40

  • Je suis envahie de mites alimentaires, parce que:

    Depuis que j'ai déménagé dans le Nord de Toulouse, je vais faire mes courses dans un hypermarché. J'achète, comme vous le savez, pas mal de produits bio de la marque de cet hypermarché, tout en vérifiant que les produits sont fabriqués en France, uniquement; on est patriote ou on ne l'est pas! Entre parenthèse, des produits bio mis sous cellophane, cela me hérisse beaucoup -à cause des bisphénols, divers, utilisés. Il n'y a pas de bisphénol heureux (la chimie pétrolière, c'est de la chimie pétrolière et ce n'est pas bon pour notre longévité en bonne santé….

    Cela fait 7 ans que je suis dans ma nouvelle maison. Cela fait 7 ans que je suis envahie de mites alimentaires. J'ai dû coller des anti-mites dans tous mes placards et je dois les changer souvent.

    Les premières fois où je me suis rendue compte de l'infestation, j'ai fais ce que tout le monde fait: j'ai jeté tous mes paquets entamés ou non, renouvelé les paquets

    (toujours avoir de l'avance alimentaire, on ne sait jamais, vieux réflexe de soixante-huit-tôt-de (les soixante-huitards, sont ceux qui étaient à l'université alors que perso, j'étais à l'usine à 14 ans et je me levais très tôt!!!!),

    mis dans des bocaux de verre, j'en ai pas mal puisque je n'achète plus des conserves laquées au vernis chimique, acheté des anti-mites, lavé tout à la javel, etc…

    Une année, puis une seconde et une troisième. Malgré toutes mes précautions et lessivages, les mites alimentaires sont toujours renaissantes.

    Depuis, j'ai renoncé à tout nettoyage complet et à tout jeter: avant de cuisiner, je regarde  le paquet et s'il me parait un peu “brouillon“, je jette car j'ai toujours un paquet entier qui attend.

    Ben oui, ce n'est pas économique.

    Mais, ce mercredi, comme de nouveaux des objets volants identifiés se remettent à voleter dans la cuisine-salle-à manger, je décide de regarder tous mes paquets. Certains étaient très infectés. Je jette, bien sûr…

    Mais, voilà ce qui motive cette note: je me suis aperçue que ce sont des paquets de pâtes bio et complètes de la marque -non évoquée pour ne pas me retrouver au tribunal, on ne sait jamais- étaient les responsables de mes problèmes domestiques: en effet, c'est dans le bio que se trouvaient le maximum de bébêtes. Certains parquets étant tout récents, plus de doutes.

    J'avais vu voler une de ces bestioles dans le magasin, mais je n'avais pas fait le rapprochement: donc, voilà; méfiez-vous des produits bio… c'est ce que je vais faire à partir d'aujourd'hui, chaque fois que je vais en acheter.

    Vous fatiguez pas à laver à grandes eaux vos placards, avec la canicule, ces mites seront toujours-là… ou alors, vous n'aurez jamais un ravitaillement d'avance. Et si les produits sont infestés dans le supermarché, cela ne sert à rien de mettre dans des bocaux… un moment ou l'autre, ils seront truffés de “cuçous“ ou "cussous", nom toulousain des bestioles…

    Dans ce magasin, je trouve du pain réalisé avec des farines faites avec des grains qui n'ont pas subis d'épandage insecticide dans les silos. C'est très bien, il faut vérifier les étiquettes, c'est bon pour la santé…

    Mais, ce pain, il est consommé rapidement ou bien coupé en tranches, mises au congélo pour le petit-déjeuner, une fois passé dans le grille-pain. On obtient un pain très croustillant, presque aussi parfait que celui que l'on sort, tout chaud, de la boulangerie classique. J'ai dit: presque! faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages, quand même!

     

  • La tisane de camomille, potion de longue vie?

    Les femmes qui boivent régulièrement de la tisane à la camomille réduiraient leur risque de mortalité toutes causes confondues de 29% après 65 ans.

    La voici enfin, la fontaine de jouvence 100% naturelle: la camomille, dont la tisane permettrait aux femmes de vivre plus longtemps! C’est en tous cas ce que suggère une étude américaine parue dans The Gerontologist et qui porte sur plus de 1600 personnes âgées.

    La camomille (Matricaria chamomilla L.) est une plante qui est souvent utilisée au Mexique pour les problèmes digestifs comme la colite, la gastrite, les spasmes et la diarrhée. Elle est connue dans tous les pays pour avoir de nombreux bénéfices pour la santé grâce à ses composants actifs majeurs (terpénoïdes alpha-bisabolol et azulènes, flavonoïdes). Les bienfaits concernent des activités anti-oxydantes, antimicrobiennes, antiplaquettaires et anti-inflammatoires.

    Etant donné toutes ces propriétés, on peut se demander si la camomille permet de rallonger l’espérance de vie. Des chercheurs de l’University of Texas Medical Branch à Galveston ont donc voulu examiner l’effet de la consommation de camomille sur la mortalité. Pour cela, ils ont analysé des données de 1677 hommes et femmes issues de l’étude Hispanic Established Populations for Epidemiologic Study of the Ederly sur une période de 7 ans (2000-2007). Cet échantillon comprend des adultes d’origine mexicaine, âgés de plus de 65 ans, provenant de 5 Etats du sud-ouest des Etats-Unis: Texas, Californie, Nouveau Mexique, Colorado et Arizona. 14% des participants buvaient régulièrement de la camomille.

    Résultats: la consommation de camomille diminuait le risque de décès toutes causes confondues chez les femmes de 29%. Mais malheureusement, les hommes ne semblaient pas bénéficier des mêmes effets. Dans les modèles ajustés pour différentes variables (statut sociodémographique, comportements santé, maladies), la camomille restait significativement associée à une réduction de la mortalité chez les femmes.

    Pour expliquer cette différence entre les hommes et les femmes, Bret Howrey, principale auteur de l’étude, pense qu’il est possible que ce soit lié au fait que les femmes sont plus adeptes de la camomille que les hommes. Traditionnellement, les femmes mexicaines s’occupent des activités quotidiennes, y compris celles liées à la santé familiale, et adhèrent plus à l’utilisation de remèdes traditionnels.

    Par conséquent, la consommation de tisane de camomille est associée à une diminution du risque de décès toutes causes chez les femmes. Ces résultats peuvent rappeler ceux constatés chez les buveurs de thé. Il s'agit d'une étude d'observation, ne permettant pas de conclure à une relation de cause à effet.

    Une mine de composés favorables. Les fleurs de camomille renferment une huile essentielle  composée de  (E)-β-farnésène (4.9–8.1%), alcool terpénique (farnesol), chamazulène (2.3–10.9%), α-bisabolol (4.8–11.3%), and α-bisabolol oxydes A (25.5–28.7%) et α-bisabolol oxydes B (12.2–30.9%), qui sont anti-inflammatoires, antiseptiques et spasmolytiques. Les fleurs contiennent aussi des composés phénoliques, en particulier les  flavonoïdes  apigénine, quercétine, patulétine, lutéoline, et leurs glucosides. Les feuilles et tiges contiennent aussi une huile essentielle composée de (Z)-3-hexénol, (E)-β-farnésène, α-farnésène, germacrène D, (E)-nérolidol, spathulénol, hexadec-11-yn-11,13-diène, et (Z)- et (E)-en-yn-dicycloéthers. La racine contient une autre huile essentielle riche en linalool, nérol, géraniol, β-élémène, (E)-β-farnésène, α-farnésène, spathulénol, τ-cadinol, τ-muurolol, β-caryophyllène, cis-caryophyllène, caryophyllène oxyde, chamomillol, hexadec-11-yn-11,13-diène, cis- et trans-en-yn-dicycloéthers, et esters de camomille I et II.

    Sources

    Bret T. Howrey, M. Kristen Peek, Juliet M. McKee, Mukaila A. Raji, Kenneth J. Ottenbacher, and Kyriakos S. Markides Chamomile Consumption and Mortality: A Prospective Study of Mexican Origin Older Adults. The Gerontologist. 2015. doi:10.1093/geront/gnv051

     

    Tisanes Bio de cammomille ici:

    www.biotine-sep.com

     

  • Prévention Alzheimer

    Le cerveau est mieux irrigué quand il a plus d'oméga-3

    Le cerveau reçoit plus de sang et est plus performant quand on consomme assez d'oméga-3. Ce mécanisme pourrait aider à prévenir les démences.

    Plus de sang, plus de mémoire

    Selon une nouvelle étude, les acides gras oméga-3 joueraient un rôle important dans la santé du cerveau en augmentant le flux de sang vers des zones spécifiques, notamment celles qui contrôlent la mémoire et l’apprentissage.

    Pour les mettre en évidence, les chercheurs ont utilisé une technique d’imagerie appelée SPECT (single photon emission computed tomography)- qui mesure le débit sanguin contrairement à l’IRM qui ne montre que la structure du cerveau. Les cerveaux des 166 participants ont été scannés pendant qu’ils réalisaient différentes tâches cognitives.

    Les résultats montrent que les participants qui avaient les flux sanguins les plus élevés au niveau du cerveau avaient également les concentrations sanguines en oméga-3 (EPA et DHA) les plus élevées.

    Les oméga-3 sont des graisses polyinsaturées, qui prennent leur origine dans l'acide alpha-linolénique, un acide gras des noix, des graines de lin, du colza... Une fois ingéré, une partie est transformée en oméga-3 à longues chaînes (EPA et DHA). On trouve aussi EPA et DHA directement dans le jaune d'oeufs de poules nourries au lin, les coquillages, crustacés et poissons gras.

    Ces acides gras favoriseraient également les performances cognitives puisque les participants avec les concentrations les plus élevées en oméga-3 ont mieux réussi les tests de compétences cognitives, notamment celles impliquant les régions du cerveau liées à la mémoire et l’apprentissage, des fonctions qui sont particulièrement affectées lors du vieillissement ou en cas de démence.

    Des implications pour la prévention des démences

    Dans une méta-analyse regroupant 6 études et 22 402 participants au total, des chercheurs montrent que ceux qui consomment le plus de poisson ont un risque de maladie d’Alzheimer diminué de 36% par rapport à ceux qui consomment le moins de poisson. L’effet protecteur rapporté dans les études est d’autant plus important que la période de suivi est longue - le risque diminue même de 47% pour un suivi supérieur à 5 ans (38% pour les études avec un suivi inférieur à 5 ans)- et que la quantité de poisson consommé par semaine atteint au moins 500 g.

    Chaque portion supplémentaire de 100 g de poisson par semaine est associée à une diminution du risque de maladie d’Alzheimer de 11%.

    L’effet protecteur du poisson, est essentiellement attribué à sa teneur en acides gras oméga-3 à longue chaine, notamment le DHA (acide docosahexaénoique). Chez les adultes, un niveau élevé d’oméga-3 est associé à un cerveau plus performant et les personnes âgées qui ont le plus d'acides gras oméga-3 dans le sang raisonnent et analysent mieux.

    Les résultats sont publiés dans le Journal of Alzheimer’s Disease.

  • Le tourin vous fait un super cerveau!

    Ben, une preuve encore de notre French paradox, comme disent les angliches et autres amerloques….

    Après le vin (riche en anti-oxydants de toutes sortes, surtout le revestreratol) la graisse de canard (qui a les mêmes propriétés que l'huile d'olive (hé oui) voici quelques infos sur les ingrédients qui entrent dans notre Tourin toulousain:

    L’œuf

    Le jaune d'œuf est riche en choline, une quasi-vitamine qui est essentielle à la production d’acétylcholine, le neurotransmetteur associé à la mémoire. La plupart des habitants des pays occidentaux manqueraient de choline. Or une carence en acétylcholine est liée à la maladie d’Alzheimer et à la démence. Pendant la grossesse, la choline est essentielle au développement normal du cerveau du fœtus.

    Recommandé de manger 0 à 5 œufs par semaine. Rassurez-vous si vous en mangez plus: chez la plupart d’entre nous, le cholestérol sanguin ne varie pas lorsqu’on mange beaucoup d’œufs (jusqu’à trois par jour), mais dans 30 à 40% des cas, le cholestérol sanguin augmente. Ce cholestérol doit-il inquiéter? Non. Selon une méta-analyse de 2013, les personnes qui consomment 1 œuf et plus par jour n’ont pas plus de maladies cardiovasculaires que celles qui mangent un œuf au plus par semaine.

    L’ail

    L'ail est parfois considéré comme un "super-aliment" à cause des composés organosulfurés qu’il contient, comme l’allicine, qui ont des effets antioxydants et anti-inflammatoires. L'ail est traditionnellement utilisé pour ses effets sur le système cardiovasculaire mais il pourrait aussi être bénéfique au cerveau.

    Selon une étude américaine parue dans PLOS One, il permettrait ainsi de prévenir le vieillissement du cerveau et des maladies comme Alzheimer et Parkinson grâce à un composé appelé FruArg.

    Si vous consommez une petite gousse d'ail tous les jours pendant une semaine avant d'entrer à l'hôpital pour intervention chirurgicale, vous devriez être protégé-e d'une maladie nosocomiale…. prenez une petite gousse, pelez-là, bien sûr, et coupez-là en quatre pour l'avaler comme un cachet. En une ou deux fois dans la journée.

    N'oubliez pas que l'ail entre dans la composition de l'aïgo boulido: de l'eau, de l'ail et, parfois, une noisette de graisse de canard. Le petit déjeuner de nos ancêtres!

    De manière générale, les condiments, herbes aromatiques et épices semblent bénéfiques au cerveau (et à la santé générale). N'hésitez pas à en abuser.

    Dans les études ce sont surtout des extraits d'ail vieilli qui sont utilisés mais consommer chaque jour 1 à 2 gousses d'ail (écrasées ou coupées en morceaux) peut déjà avoir un effet protecteur.

    Vous trouvez des gélules d'ail noir BIO sur mon site

    www.biotine-sep.com

    On peut ajouter dans la recette du fromage râpé et vous connaissez les bienfaits du fromage, vitamine D, calcium, etc… du persil frais coupé au dernier moment avec un ciseau (vous mettez du persil dans un verre à moutarde et vous coupez avec le ciseau à bouts fins). Le persil est le légume qui contient le plus de vitamine C… oui, presque personne ne le sait…

     

    Je vous rappelle MA recette perso

    (que nous consommons une fois ou deux par mois). Voire plus: elle réchauffe le cœur et le corps!

    Je fais chauffer dans une grande casserole inox un litre de bouillon maison (pour deux ou trois personnes), je monte en ébullition et je verse le blanc d'un œuf. On peu rajouter une ou deux gousse d'ail pelées et coupée en morceaux. Une lichette d'huile d'olive.

    Je coupe du pain sec dans un saladier (en verre non coloré) en croûtons, je mets le jaune de l'œuf (donc, il est cru).

    Quand le blanc est bien cuit, je trempe mon tourin avec le bon bouillon. Je rajoute le râpé et je mélange bien; je saupoudre de persil frais haché finement; parfois, je ne mets pas d'huile d'olive dans le bouillon maison (s'il est un peu gras) mais je rajoute une lichette d'huile de noix ou noisettes au moment de servir. Pour les oméga-3

    Pour encore plus diététique, saupoudrez de levure de bière en paillettes. (toujours rajouter au dernier moment et pas trop si vous avez acheté de la levure maltée, qui est amère).

    Le bouillon maison? quand je fais de la blanquette, du pot-au-feu, de la soupe au chou, bref les bons plat mitonnés à l'ancienne, je prévois toujours large en bouillon; ainsi, j'en récupère dans un pot en verre blanc à vis, et je congèle une fois refroidi… ainsi, j'ai toujours du bouillon d'avance (ne pas oublier, cependant, de le sortir du congélateur le matin pour le soir, au minimum).

     

  • Le brocoli: il nous soigne si bien!

    Cancer, arthrose, autisme….Le brocoli présente de nombreux atouts santé notamment grâce à une molécule, le sulforaphane.

    Le brocoli est un légume crucifère qui contient de nombreux composés intéressants pour notre santé: vitamine C, antioxydants, glucosinolates.

    Lorsque l’on croque les brocolis, les glucosinolates sont transformés par l'enzyme myrosinase en isothiocyanates – dont le sulforaphane.

    Les isothiocyanates sont surtout connus pour leurs effets anti-toxiques et antioxydants: ils inhibent des enzymes qui peuvent transformer des composés de l’alimentation en substances toxiques et cancérogènes et dans le même temps, stimulent des enzymes chargés de neutraliser et éliminer ces substances (avec à la clé un effet antioxydant). Grâce à sa composition et notamment sa teneur en sulforaphane, le brocoli présente de nombreux atouts.

    Un atout contre le cancer (prostate, côlon, sein et foie)

    Les études épidémiologiques montrent que la consommation régulière de légumes crucifères, comme le brocoli (3 à 5 fois par semaine) est associée à une réduction du risque d’un certain nombre de cancers notamment du sein, de la prostate et du côlon. En fait, les propriétés anticancer des légumes semblent en large partie dues à la famille des crucifères.

    Le régime occidental riche en sucres est associée à une accumulation accrue de graisses corporelles qui elle-même augmente le risque de stéatose hépatique non alcoolique. Sans traitement la stéatose hépatique non alcoolique peut évoluer vers un cancer du foie.

    Des études antérieures ont montré que le brocoli permettait de diminuer l’accumulation de triglycérides dans le foie de souris soumises à une alimentation riche en graisses et en sucres, suggérant que ce légume pourrait protéger de la stéatose hépatique non alcoolique.

    Des souris qui suivent un régime occidental riche en graisses et en sucres présentent des nodules cancéreux dans le foie plus nombreux et de taille plus importante que les souris du groupe de contrôle. Mais lorsque des brocolis sont ajoutés au régime alimentaire le nombre de nodules diminue. De plus, les brocolis permettent de diminuer l’absorption des graisses au niveau du foie.

    Un espoir dans l’autisme

    Une étude parue dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences montre que chez des jeunes présentant un  trouble du spectre de l’autisme, le sulforaphane permet d’améliorer certains troubles du comportement liés à la maladie, comme l’interaction sociale et la communication verbale.

    Dans cette étude, les chercheurs ont administré quotidiennement pendant 18 semaines et par voie orale du sulforaphane, issu de brocolis, à 29 jeunes hommes (13 à 27 ans) atteints de troubles du spectre de l’autisme. Le groupe de contrôle (15 participants) a reçu un placebo.

    Au bout de 4 semaines de traitement par le sulforaphane, des améliorations apparaissent déjà et continuent d’augmenter jusqu’à la fin de l’intervention. Après 18 semaines de traitement, les tests passés par les participants montrent une amélioration comportementale notamment sur des paramètres tels que la léthargie, l’irritabilité, l’hyperactivité, la communication et la motivation. Les chercheurs ont noté qu’après l’arrêt du traitement avec le sulforaphane, les scores obtenus aux tests ont tendance à revenir à leur niveau initial (avant l’intervention).

    Dans le groupe qui a pris du sulforaphane, après 18 semaines de traitement, les chercheurs ont remarqué une nette amélioration au niveau de l’interaction sociale pour 46% d’entre eux, au niveau des comportements aberrants pour 54% d'entre eux et au niveau de la communication verbale pour 42% d'entre eux.

    Pour se détoxifier

    Les polluants que nous inhalons ou que nous ingérons ont des effets néfastes sur notre santé, avec un risque accru de cancer du poumon et de maladies cardiopulmonaires. Or la consommation quotidienne de boisson à base de brocoli permet d’augmenter les taux d’excrétion dans l’urine de deux produits chimiques nocifs: l’acroléine et le benzène, deux polluants omniprésents dans notre environnement.

    Dans cet essai clinique randomisé, les chercheurs ont étudié l’effet du brocoli sur les taux d’excrétion dans l’urine du benzène et de l’acroléine. Pour cela, 291 adultes chinois, vivant dans une région très polluée, ont reçu soit une boisson à base de brocoli et enrichie en glucoraphanine et sulforaphane soit un placebo tous les jours pendant 12 semaines. Leur urine a été analysée chaque semaine.

    Les résultats montrent que chez les participants qui consomment la boisson au brocoli, le taux d’excrétion du benzène augmente de près de 61%, celui de l’acroléine de 23% par rapport au début de l’étude, avant l’intervention. L’effet est le même tout au long de l’étude.

    Il faut cependant noter que les doses de glucoraphanine et de sulforaphane utilisées dans cette étude sont supérieures à celles qu’un consommateur de brocolis pourrait ingérer. Les auteurs soulignent donc la nécessité de réaliser des études pour évaluer l’efficacité de ces composés à des doses plus faibles.

    Contre l’arthrose

    L’arthrose est une maladie rhumatismale causée par la dégradation du cartilage des articulations; de plus en plus fréquente avec l’âge, elle conduit à des douleurs chroniques invalidantes. L’arthrose concerne des millions de français. Des chercheurs britanniques ont montré que le sulforaphane qui possède des propriétés antiinflammatoires et anti-oxydantes pourrait aider à lutter contre l’arthrose.

    Pour savoir si la molécule était efficace contre les problèmes articulaires, les chercheurs ont nourri des souris avec un régime riche en sulforaphane. Ils ont alors observé que ces souris avaient moins de dommages aux cartilages et étaient moins susceptibles de développer de l’arthrose que des souris témoins. Du point de vue moléculaire, le sulforaphane inhibe l’expression d’enzymes de dégradation du cartilage; il intervient dans des voies de signalisation impliquées dans plusieurs maladies chroniques.

    Comme le sulforaphane empêche la dégradation du cartilage, il pourrait prévenir ou ralentir la progression de l’arthrose.

    Pour vivre plus longtemps

    D’après une étude publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition, les adeptes des légumes crucifères comme le brocoli mais aussi le chou, chou de bruxelles, chou fleur…vivraient plus longtemps et auraient moins de risques de décéder d’une maladie cardiovasculaire que les personnes qui en consomment peu.

    Les chercheurs de l’Université Vanderbilt (Etats-Unis) et de l’Institut du cancer de Shanghai (Chine) ont analysé les données de 61,436 hommes suivis durant 4,6 ans ainsi que celles de 73,360 femmes suivies durant 10,2 ans. Les participants ont rempli un questionnaire alimentaire évaluant leur consommation de fruits et légumes.

    Chez les personnes qui consomment le plus de légumes crucifères, le risque de décès prématuré (quelle qu’en soit la cause) est réduit de 22% et le risque de décès liés à une maladie cardiovasculaire est réduit de 31%. Il s'agit cependant d'une étude d'observation ne permettant pas de conclure à une relation de cause à effet.

    Pour améliorer le transit

    La consommation régulière de brocolis serait un bon moyen de réguler le transit intestinal chez les personnes constipées. Le sulforaphane qu’ils contiennent lutte contre les dégâts du stress oxydant dans l’intestin d'après des résultats publiés dans la revue Journal of Clinical Biochemistry and Nutrition.

    La constipation chronique (qui impacte souvent la qualité de vie) est liée en partie à une alimentation déséquilibrée et à un stress oxydant chronique. Les auteurs ont donc supposé que les antioxydants présents dans les brocolis peuvent aider à améliorer la condition des personnes constipées.

    Dans cette étude, 48 sujets souffrant de constipation ont consommé quotidiennement pendant 4 semaines soit 20 g de brocolis, soit 20 g de luzerne (qui ne contient pas de sulforaphane).

    Les résultats montrent que seule la consommation de brocoli permet d’améliorer le transit chez les personnes qui souffrent de constipation. Le sulforaphane présent dans les brocolis augmenterait l’activité anti-oxydante des cellules des intestins préservant ainsi une fonction intestinale normale. Le sulforaphane serait également capable de réguler le microbiote intestinal et ainsi améliorer le transit.

    Il est conseillé de manger deux à trois fois par semaine du brocoli ou des aliments de la même famille (crucifères): choux, radis, navets, cresson... Mieux vaut consommer les crucifères crus (choux, navets) ou peu cuits (al dente) car les températures élevées détruisent les glucosinolates et inhibent l'activité de la myrosinase.

    Sources

    Y.-J. Chen, M. A. Wallig, E. H. Jeffery. Dietary Broccoli Lessens Development of Fatty Liver and Liver Cancer in Mice Given Diethylnitrosamine and Fed a Western or Control Diet. Journal of Nutrition, 2016; 146 (3): 542 DOI: 10.3945/jn.115.228148

    Singh K, Connors SL, Macklin EA, Smith KD, Fahey JW, Talalay P, Zimmerman AW. Sulforaphane treatment of autism spectrum disorder (ASD). Proc Natl Acad Sci U S A. 2014 Oct 13. pii: 201416940. [Epub ahead of print]

    Egner PA, Chen JG, Zarth AT, Ng D, Wang J, Kensler KH, Jacobson LP, Munoz A, Johnson JL, Groopman JD, Fahey JW, Talalay P, Zhu J, Chen TY, Qian GS, Carmella SG, Hecht SS, Kensler TW. Rapid and Sustainable Detoxication of Airborne Pollutants by Broccoli Sprout Beverage: Results of a Randomized Clinical Trial in China. Cancer Prev Res (Phila). 2014 Jun 9. pii: canprevres.0103.2014.

    Davidson RK, Jupp O, de Ferrars R, Kay CD, Culley KL, Norton R, Driscoll C, Vincent TL, Donell ST, Bao Y, Clark IM. Sulforaphane represses matrix-degrading proteases and protects cartilage from destruction in vitro and in vivo. Arthritis Rheum. 2013 Aug 27. doi: 10.1002/art.38133.

    Xianglan Zhang, Xiao-Ou Shu, Yong-Bing Xiang, Gong Yang, Honglan Li, Jing Gao, Hui Cai, Yu-Tang Gao, Wei Zheng; Cruciferous vegetable consumption is associated with a reduced risk of total and cardiovascular disease mortality. Am J Clin Nutr July 2011.

     

    PLUS ENCORE

    Le brocoli cru aurait un meilleur potentiel anti-cancer que le brocoli cuit selon une nouvelle étude.

    Vous mangez du brocoli pour faire le plein de sulforaphane et limiter votre risque de cancer? C’est bien. Mais mangez-le cru, c’est mieux. Des chercheurs viennent en effet de montrer que le brocoli cru contient beaucoup plus de sulforaphane, le composé qui confère son potentiel anti-cancer au brocoli, que son homologue cuit.

    Pour parvenir à ces résultats les chercheurs ont recruté 8 volontaires qui ont reçu soit 200 grammes de brocoli cru soit la même quantité de ce légume cuit. Les chercheurs ont ensuite mesuré la quantité de sulforaphane contenu dans le sang et l’urine des volontaires.

    Résultat: le taux de sulforaphane était plus élevé chez les volontaires qui avaient consommé le légume cru. " La consommation de brocoli cru résulte en une absorption plus rapide, une meilleure biodisponibilité et des plus hauts niveaux de sulforaphane dans le plasma par rapport au brocoli cuit", précisent les auteurs.

    Bon d’accord, mangez du brocoli cru ça donne moins envie, mais les auteurs précisent que ces résultats devraient avant tout intéresser les industriels qui développent des compléments alimentaires riches en sulforapahne à base de brocoli. Ouf…

    Vermeulen, I.W.A.A. Klopping-Ketelaars, R. van den Berg, W.H.J. Vaes “Bioavailability and Kinetics of Sulforaphane in Humans after Consumption of Cooked versus Raw Broccoli” Journal of Agricultural and Food Chemistry

     

  • Manger du raisin c'est raisonnable!

    Riche en sucres et énergétique, le raisin est l’un des fruits les plus riches en glucides (sucres): il en renferme 15 à 18 g aux 100 g en moyenne, à sa pleine maturité, mais ce taux peut atteindre 20 g, voire 22 ou 25% (alors que dans la plupart des fruits frais, il ne dépasse pas 12%). Ces glucides sont constitués de sucres simples, glucose et fructose à parts égales (d’autres glucides, comme le saccharose, ne sont présents qu’en très petites proportions).

    Il y a très peu de protides et lipides, comme c’est le cas dans la majorité des fruits. Ce sont donc les glucides qui fournissent l’essentiel du total énergétique du raisin: environ 72 cal. aux 100 g net, avec des extrêmes variant entre 60 et 80 cal, selon la teneur en sucres.

    Le raisin se situe parmi les fruits les plus caloriques, au même rang que la figue fraîche (seule, la banane le surpasse, avec environ 90 cal aux 100 g).

    Dans l’eau de constitution du raisin, qui représente plus de 80% du fruit, sont présents de nombreux éléments dissous, qui confèrent à ce fruit des qualités gustatives et nutritionnelles originales.

    Les acides organiques

    Il s’agit d’un mélange d’acide tartrique (acide organique naturel caractéristique du raisin) et d’acide malique, en quantités à peu près équivalentes, et de traces d’acide citrique et de quelques autres acides organiques plus rares (succinique, fumarique, etc...). Lorsque le raisin atteint sa pleine maturité, un équilibre harmonieux s’établit entre les taux de glucides et d’acides organiques. Ce sont ces derniers qui donnent au raisin une saveur rafraîchissante, qui compense agréablement sa saveur bien sucrée. Ils possèdent également une action légèrement stimulante sur les sécrétions digestives, ce qui facilite la bonne assimilation.

    Les pigments donnent au raisin sa couleur (jaune doré ou jaune vert pour le raisin “blanc“, pourpre ou violet foncé pour le raisin “noir“). Ils appartiennent au groupe des chlorophylles et des anthocyanes (ces derniers pour le raisin noir essentiellement). D’autres substances du groupe des polyphénols, apparentées aux tanins, confèrent au raisin une certaine astringence. Ces polyphénols, concentrés dans la pellicule du grain, sont plus abondants dans le raisin noir que dans le blanc.

    Pigments anthocyaniques et polyphénols (vitamine P) sont d’un réel intérêt nutritionnel, puisqu’ils ont une “activité vitamine C“ élevée. Ils augmentent en effet la résistance des parois des petits vaisseaux capillaires sanguins, et protègent ainsi le système vasculaire. Ils potentialisent également l’action de la vitamine C.

    Parmi les minéraux, c’est le potassium (sous forme surtout de bitartrate) qui domine largement, avec un taux de 250 mg aux 100 g. Le taux de sodium restant très bas (2 mg), il en résulte un rapport potassium/sodium élevé, ce qui confère au raisin des propriétés diurétiques.

    La teneur en fer varie selon les origines du raisin de l’ordre de 0,3 mg aux 100 g en moyenne, elle peut atteindre 0,5 g, voire 0,7 mg. Le raisin apporte des quantités non négligeables de phosphore, de magnésium, de calcium, ainsi que de nombreux oligo-éléments (cuivre, manganèse, iode, fluor, etc.).

    Dans le raisin, les vitamines du groupe B sont toutes bien représentées, en particulier les B1, B3 et B5. Leur taux varie avec le degré de maturité du raisin.

    La teneur en vitamine C (plus abondante dans la partie externe du grain) varie entre 4 et 10 mg aux 100 g. Malgré ce niveau relativement modeste, l’activité “vitaminique C“ du raisin est importante. En effet, grâce aux pigments anthocyaniques et aux polyphénols, la vitamine C de ce fruit est très bien utilisée par l’organisme.

    Cœur, cerveau, cancer, longévité... Son secret de santé: les polyphénols!

    Fruit le plus largement cultivé dans le monde, le raisin doit ses vertus santé essentiellement à trois familles de substances présentes dans sa peau et ses grains: les acides phénoliques, le resvératrol et les flavonoïdes (anthocyanines). Dans de nombreuses études épidémiologiques, le raisin a été associé à un risque moindre de maladies chroniques.

    Comment choisir et consommer les raisins pour en retirer le maximum de plaisir et de bénéfices santé? Le raisin est un fruit fragile, il faut en prendre soin après cueillette. Il se consomme rapidement, le plus souvent cru.

    Pour sélectionner les meilleures grappes, bien regarder les raisins: il faut que les grains soient fermes, non ridés et non tachés. Il faut veiller à ce que le fruit soit mûr, car une fois coupé il ne mûrit plus.

    La tige peut aussi être un bon indicateur: elle doit être verte, souple et cassante mais pas sèche.

    Parfois, on peut retrouver un voile blanc sur le fruit, nommé pruine, sous forme de petites paillettes de cire. La pruine protège le fruit de la chaleur, c’est un gage de fraîcheur, mais s’il n’y pas de pruine sur votre fruit cela ne signifie pas qu’il n’est pas frais.

    Le mieux pour en retirer le maximum de plaisir et de bénéfices est de le consommer dans la journée. Mais vous pouvez conserver le raisin environ 5 jours dans le bac à légumes du réfrigérateur emballé dans un sac en plastique. En revanche, pensez à sortir le raisin environ 30 minutes avant de le consommer afin d’optimiser ses saveurs.

    Pour manger du raisin cru, rien de plus facile, il vous suffit le laisser tremper quelques minutes dans de l'eau froide bicarbonatée et de l’égoutter. Si vous souhaitez prendre qu’une branche de la grappe, coupez celle-ci avec un ciseau pour que la coupe soit nette et éviter d’endommager le grain.

    Si vous souhaitez manger du raisin sans pépins, ouvrez le grain en deux et épépinez-le à l’aide d’un couteau pointu. Pour retirer la peau du raisin, il suffit de le passer quelques secondes dans de l’eau bouillante puis dans de l’eau froide, la peau s’enlèvera alors facilement avec un couteau. Mais, vous retirez de précieuses vitamines. Les graines peuvent aider un transit un peu aléatoire.

    Voir les gélules de marc de raisin dans mon site: www.biotine-sep.com

    En cuisine, raisin peut donner une touche sucrée à tous vos plats, crus ou cuits, sucrés ou salés. Il peut être poêlé, poché dans un sirop de sucre, de l’alcool ou tout simplement de l’eau, ou cuit au four entre 5 à 30 minutes en fonction de la texture désiré.

    Vous pouvez congeler quelques petits grains durant deux ou trois heures et les rajouter à un cocktail de fruits pour le rafraîchir

     

  • Œuf cocotte à l'avocat et cansalade

    Pour 2 personnes

    2 avocats du Pérou coupés en deux et dénoyautés

    2 tranches de de cansalade coupées en brunoise (touts petits bouts)

    4 jaunes d’œufs; 35 g de crème fraîche soit 1 bonne cuillère à soupe

    Persil ou ciboulette ciselé; Sel et poivre.

    Disposez les avocats coupés et dénoyautés sur la plaque du four huilée au pinceau. Ajoutez une grosse noisette de crème fraîche au milieu de chaque moitié d’avocat, salez légèrement ou pas car la cansalade est salée

    Disposez la brunoise de cansalade sur chaque moitié d’avocat en un petit fond.

    Ajoutez les jaunes d’œuf, parsemez du reste de brunoise sans couvrir le jaune. Saupoudrez de poivre ou de gingembre si vous aimez bien épicé.

    Déposez-la au four, au milieu, pendant 15 minutes à 150 °C. Parsemez de ciboulette dès la sortie du four.