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Nutrition news - Page 31

  • Mangez des noix

    10 à 20 noix chaque jour: une ordonnance de longue vie

    Dans cet article paru dans Diabetes, Obesity and Metabolism, 10 personnes obèses ont participé à deux séries d’expériences sur cinq jours. Pendant une série d’expériences, chacun devait boire un smoothie contenant 48 g de noix chaque jour, ce qui correspond à la quantité recommandée par l’American Diabetes Association. Pour l’autre série d’expériences, les mêmes participants ont eu un smoothie sans noix, mais d'une composition nutritionnelle similaire et de même goût.

    Au bout de cinq jours de consommation de smoothies, les participants ont passé une IRM fonctionnelle. L'IRM détecte les régions du cerveau avec plus d'oxygène et donc plus de flux sanguin. L’équipe a montré aux participants des images de "junk food" (des hamburgers ou des desserts), mais aussi des photos plus neutres comme des fleurs, et enfin des aliments qui sont moins nocifs à la santé (des légumes) afin de déterminer quelles aires du cerveau étaient activées par ces images.

    Les participants réagissaient aux images d’aliments gras et sucrés: une aire du cerveau associée au contrôle de la faim (le cortex insulaire droit) était plus active quand les participants avaient pris le smoothie aux noix et regardaient les aliments gras et sucrés. Cette aire du cerveau sert au contrôle cognitif: cela signifierait que les participants faisaient plus attention à leurs choix alimentaires.

    Les noix semblaient donc avoir un impact sur l’activité du cerveau. Pour Christos Mantzoros, directeur de l'Unité de nutrition humaine au Beth Israel Deaconess Medical Center et professeur de médecine à Harvard, "Nous savons qu'il n'y a pas d'ambiguïté en termes de résultats de l'étude. Lorsque les participants mangent des noix, cette partie de leur cerveau s'allume, et nous savons que cela est lié au fait qu'ils nous disent avoir moins faim ou se sentent plus rassasiés".

    Alors les noix et les noisettes, définitivement l'arme anti-fringales idéale?

    Pensez à mettre des cerneaux de noix dans vos salades:

    Salade verte, bouts de fromage, noix

    vinaigrette à l'huile de noix.....

    Pour une salade complète ajoutez

    des œufs durs, des sardines, du thon, des olives, des rondelles de radis, de tomates, concombre, etc....

  • Ma vie de courgette

    Comment cuisiner les courgettes?

    Pour bénéficier des effets bénéfiques des composés phénoliques de façon optimale, il faut cuire les courgettes dans de petites quantités d’eau. Ceci amène de moins grandes pertes en composés phénoliques que la cuisson dans de grandes quantités d’eau.

    Et c’est encore mieux à la vapeur ou à l'étuvée

    La courgette est un légume frais dont la densité minérale est très élevée: elle dépasse 4,5g pour 100 kcal et contribue très efficacement à améliorer la qualité nutritionnelle de l’ensemble de l’alimentation, puisqu’elle renforce l’apport minéral de la ration, sans aucun risque de surcharge énergétique.

    Ainsi, une portion de 100g de courgette cuite à la vapeur ou à l'étuvée pour éviter les pertes, apporte jusqu'à 700mg de ces précieux nutriments, et notamment du potassium (230 mg), du phosphore, du magnésium et du calcium. La richesse de la courgette en potassium (230mg aux 100g, soit une densité de 1,5g aux 100 kcalories) est intéressante pour la santé cardiovasculaire : une alimentation riche en potassium possède des effets anti-hypertenseurs reconnus. Par ailleurs, il faut remarquer que grâce à sa très faible teneur en sodium (3mg aux 100g), la courgette peut parfaitement s’intégrer au régime hyposodé (sans sel).

    Mais le mieux est de les manger crues ou légèrement cuites, notamment les minuscules du jardin: elles sont croquantes, un vrai délice!

    Crues ou légèrement cuites les courgettes garderont leur forte densité en minéraux, comme en composés phénoliques antioxydants.

    Les vitamines sont toutes présentes, mais en quantités assez modérées: 7mg aux 100g en moyenne pour la vitamine C (et seulement 3 à 5 mg après cuisson), 0,12 mg pour la provitamine A ou carotène (mais si l’on considère la courgette avec la peau, cette teneur peut s’élever jusqu’à 0,35 mg), 0,01 mg pour la vitamine E, et des taux variant entre 0,03 mg et 0,4mg pour les vitamines du groupe B (à noter cependant la teneur appréciable en vitamine B9 ou acide folique, qui atteint 0,050mg aux 100g, alors que dans beaucoup de légumes frais, elle ne dépasse pas 0,010 ou 0,020mg).

    Si l’on souhaite déguster la courgette crue, en salade, il faut veiller à la choisir très jeune, afin qu’elle ne renferme pas de traces d’amidon ou d’autres glucides complexes qui nécessitent une cuisson pour être assimilés.

    Comment conserver les courgettes?

    Au frais, au sec et à l’ombre

    Pour profiter pleinement de leur goût et surtout de leurs vitamines, les courgettes ne doivent pas être conservées plus de cinq jours. Elles doivent être stockées dans un endroit sec et frais et bien sûr à l’abri de la lumière.

    Au frigidaire, on gagne 2 jours

    Enveloppée dans un sachet de plastique perforé et placée dans le tiroir à légumes du frigidaire la courgette se conserve deux ou trois jours de plus. Mais, bien que très riche en eau de constitution -près de 95 %- et bien pourvue en minéraux et oligo-éléments (700mg aux 100g), le temps aura vite fait d’amoindrir ces propriétés.

    Il est conseillé de les laver juste au moment de les apprêter.

    Blanchies et congelées, celles du jardin… et aussi les autres.

    Coupées en tranches ou en dés, les courgettes blanchies quelques minutes dans un peu d'eau bouillante peuvent se mettre au congélateur. dans un saladier de verre, terre ou inox.

    On peut aussi les intégrer dans une piperade toulousaine, ratatouille ou autres plats que l'on congèlera ensuite dans des contenants hermétiques, de préférence en inox ou verre.

    Si elle est bio ou du jardin, inutile de la peler.

    COURGETTES A LA CRÈME DORÉE

    1 ou deux courgettes par personne, selon la faim ou la grosseur

    50 cl de crème fraîche, 20 g de moutarde en graine, sel, poivre, une cuillère à café de curcuma et deux de hachis de persil frais (et pas congelé)

    Lavez les courgettes sous l'eau courante; essuyez-les avec un torchon propre. Sortez votre sautoir en inox ou émaillé et posez-le sur la gazinière et faites sauter les graines de moutarde à feu moyen, en secouant le sautoir ou la sauteuse; puis, ajoutez un peu d'huile d'olive.

    Coupez les courgettes en rondelles fines et mettez-les dans la sauteuse.

    Recouvrez de crème fraiche liquide, saupoudrez du curcuma, de sel, de poivre. Faites cuire à feu bas et dès que les rondelles sont cuites, retirez du feu; saupoudrez de persil haché.

    Accompagnez des viandes ou mélanger à du riz ou des pâtes, genre nouilles, nouilles de riz, petites coquillettes, etc.

    Quand je fais cuire à la cocotte-minute, je fais tourner juste 8 mn' (bon, je n'utilise que la cocotte-minute pour toutes mes recettes, hormis le cassoulet, bien sûr!

     

  • DES OMÉGA-9? OUI !

    L’huile d’olive est composée à 99 % de matières grasses. Il reste 1 % pour le squalène (un isoprénoïde), des alcools (triterpéniques), des stérols, des phénols et des dérivés de vitamine E (tocophérol).

    L’huile d’olive est la principale source d'oméga-9 (un acide gras monoinsaturé). Elle en contient environ 75 %. Les noix de macadamia contiennent autant sinon plus d’oméga-9 avec environ 77 %.

    Voici la composition approximative de l’huile d’olive:

        % d’omega-9 = 75 %

        % d’omega-6 = 9 %

        % d’omega-3 = 1 %

        % gras saturé = 15 %

    Autres bonnes sources d’acides gras monoinsaturés oméga-9:

        Noisettes

        Amandes

        Avocat

        Pacanes

        Huile de canola

        Noix d’acajou

        Pistaches

        Arachides

    DES OMÉGA-3?

    Il y a 9 fois plus d’oméga-6 que d'oméga-3 dans l’huile d’olive. Dans 1 c. à soupe, on retrouve moins que 1 g d’oméga-3. Ce n’est pas beaucoup.

    C'est pour cela que, pour mes salades et crudités, j'utilise de l'huile de noix ou de noisettes!

     

     

  • Comment perdre 5 kg en 4 jours (scientifique)

    Perdre du poids reste un objectif pour de nombreuses personnes. Et s’il peut paraitre simple de réduire ses apports caloriques, la difficulté réside souvent dans la lenteur de la perte, et dans la reprise pondérale qui suit. Deux équipes scientifiques, l’une espagnole, l’autre suédoise revendique des résultats étonnant: 5 kilos perdus en 4 jours, sans reprise pondérale pendant des mois…Comment ont-ils fait?

    Les conseils diététiques administrés à ceux qui veulent perdre du poids sont classiquement d’associer un apport calorique faiblement diminué avec de l’activité physique afin que les variations se fassent lentement. Le résultat étant lent, nombreux sont les échecs par abandon. C’est pour cela que les deux équipes scientifiques ont décidé de tenter autre chose : une baisse calorique majeure et une reprise d’exercise physique intensive sur 4 jours. Ils souhaitaient en particulier validé l’effet de ce double effort sur la réduction de la masse grasse.

    15 hommes en surcharge pondérale ont accepté de participer. Ils subissaient un rationnement calorique à 360 Calories par jour soit une réduction environ de 1800 Cal/jour par rapport à leurs apports antérieurs quotidiens: les 360 Calories sont apportées sous forme de boisson hyper-protéinée (8 participants) ou de boissons sucrées (7 participants). Cette restriction calorique importantes à ne pas mettre en place sans surveillance médicale s’associait à un entrainement physique intense: 45 minutes de rameurs faisant travailler les bras et les jambes, puis marche pendant 8 heures dans la campagne avec seulement 10 minutes de pause par heure. Ils avaient le droit à des boissons faiblement caloriques pendant la marche.

    Selon le Pr José Calbet, Profeseur à l’université de Las Palmas de Gran Canaria (Espagne) et le Pr Hans-Christer Holmberg de Université d’Ostersund (Suède), qui dirigeaient les travaux, aucun des patients ne s’est plaint de faim, et aucun n’a abandonné.

    Après 4 jours seulement, la perte de poids moyenne de chaque homme était de 5 kilogrammes et la moitié de cette perte provenait d’une réduction de la masse graisse, en particulier de l’abdomen. Les muscles ont été protégés, que les apports caloriques aient été faits sous forme de boissons hyperprotéinées ou de boissons sucrées.

    Après ces 4 jours, tous les participants sont rentrés chez eux et ont pu reprendre leurs habitudes. De retour 1 mois plus tard aucun n’avait repris de poids et au contraire la plupart avaient encore perdu plus de 500 grammes. Une année après la fin de l’expérimentation, la perte de poids, en particulier la perte en masse grasse se maintenait toujours

    Ces résultats étonnants et encourageants devraient être répliqués chez la femme ainsi que sur un plus grand nombre de participants. Ils restent pour l’instant difficile à expliquer car totalement contradictoires avec ce qui est habituellement observé, une reprise rapide après toute perte. Une réduction calorique aussi importante que celle mise en place dans l’étude ne doit pas être tentée sans contrôle médical.

     Source

    A time-efficient reduction of fat mass in 4 days with exercise and caloric restriction

    1. A. L. Calbet, J. G. Ponce-González, I. Pérez-Suárez, J. de la Calle Herrero, H.-C. Holmberg

    Scandinavian Journal of Medicine & Science in Sports Article first published online: 6 MAR 2014

  • Respectez la chaîne du froid et éviter les contaminations alimentaires.

    Au moment de l’achat

    Lors de l’achat, être attentif au délai de consommation, et contrôler régulièrement les denrées se trouvant dans les armoires, le réfrigérateur ou le congélateur.

    Certains aliments sont particulièrement vulnérables (le lait, la viande crue ou hachée, les œufs, la volaille, le poisson et les fruits de mer, etc.) La température ambiante favorise la prolifération des germes déjà présents.

    Maintenez la chaîne du froid en utilisant un sac isotherme dans lequel vous glissez un pain de glace

    1- Faites vos achats dans l’ordre du plus stable au plus fragile:

    - Produits du rayon ambiant: épicerie, boissons, fruits et légumes frais en vrac

    - Produits réfrigérés: produits laitiers, œufs, crèmerie, charcuterie

    - Produits sensibles: viande, poisson

    - Surgelés en dernier

    2- Ne mélangez pas les produits alimentaires avec les produits d’entretien

    3- Vérifiez les dates de péremption:

    Il existe deux types de datation des produits consommables:

    - la D.L.C. (Date Limite de Consommation):" à consommer jusqu’au … " ne pas consommer le produit au-delà. Elle concerne les produits frais.

    - la D.L.U.O. (Date Limite d’Utilisation Optimale): "à consommer de préférence avant le …"; le produit peut-être consommé au-delà mais les qualités organoleptiques ne sont plus garanties. Elle concerne les produits longue conservation (conserves, épicerie …).

    Puis, concernant les produits frais, acheté chez le primeur, le boucher ou le fromager:

    Lait et produits laitiers:

    - Les produits laitiers frais: D.L.C. particulière à chacun mais pas + de 30 jours

    - Les fromages: ceux à la coupe ne doivent pas être conservés plus de 5 jours

    Viandes, poissons, œufs

    - Les viandes hachées fraîches sont à consommer le jour de l’achat

    - Les poissons, signes de fraîcheur: Sans tâches et sans lésions, brillant et légèrement humide, chair ferme, branchies rouges ou roses, brillantes et humides, odeur agréable de mer

    - Les œufs: jetez les œufs cassés ou fêlés, ne les lavez pas à l’avance mais juste au moment de la consommation. DLC: 28 jours après la ponte / crus jusqu’à 7 jours après la ponte.

    Les fruits et les légumes frais

    - Evitez les fruits ou légumes abîmés ou présentant des lésions

    - Consommez-les rapidement pour un bon apport en vitamines (vitamine C notamment)

    - Stockez-les au réfrigérateur dans un compartiment séparé (produits sales)

    Pendant le transport

    4- Respectez la chaîne du froid: voir ci-dessus

    Transportez rapidement les aliments crus, à température basse.

    - Les surgelés se transportent dans un sac isotherme

    - Evitez les longs parcours ou les détours

    A la maison

    5- En arrivant des courses, rangez les aliments:

    - Les surgelés se mettent dans le congélateur dès l’arrivée.

    - Ensuite, les produits périssables se rangent dans le réfrigérateur dans la zone adaptée (voir paragraphe suivant sur le réfrigérateur).

    Ôtez les sur-emballages des aliments (cartons autour des yaourts, par exemple) permet d'éviter la contamination des aliments et du réfrigérateur par les micro-organismes véhiculés par ces cartons et plastiques. D’autre part, cela permet de favoriser la circulation de l'air froid.

    Séparez les fruits et les légumes des autres aliments.

    - L’épicerie se range dans le placard.

    Les produits d’épicerie ne nécessitant pas d'être réfrigérés doivent toutefois être conservés dans les meilleures conditions indiquées sur l'emballage: une faible humidité, une température modérée et à l'abri de la lumière.

    - Quel que soit le produit, respectez toujours la règle du premier entré, premier utilisé.

    Le réfrigérateur

    La zone la plus froide est située, soit en haut soit en bas, selon le modèle du réfrigérateur.

    - Dans la partie entre +4°C et +6°C, placez par exemple:

    Préparations maison, légumes et fruits cuits,

    Viandes et poissons cuits faits maison,

    Yaourts et fromages faits à cœur.

    - Dans la partie la plus froide entre 0°C et +4°C, placez par exemple:

    Viande, charcuteries cuites et à cuire, produits de volaille, poisson,

    Produits traiteurs frais, crèmes, desserts lactés,

    Produits en cours de décongélation, produits frais entamés,

    Fromages frais et au lait cru, jus de fruits frais, salades emballées,

    Plats cuisinés faits maison (plats en sauce, pâtisseries avec crème pâtissière…).

    - Dans le bac à légumes +8°C:

    Légumes et fruits frais lavés,

    Fromages à finir d’affiner (tous les fromages doivent être emballés).

    - Dans la porte:

    Beurre, le lait et les jus de fruits entamés, bien refermés.

    Congélateur, conservateur ou freezer ?

    On distingue 3 types selon leur température. Il est inscrit sur la porte des étoiles *:

    - Le freezer **: de 0 à -4 °C: ne permet pas une conservation des produits surgelés au-delà de quelques jours.

    - Le conservateur ***: - 18°C: permet le stockage des produits congelés ou surgelés.

    - Le congélateur ****: -18°C à - 24°C: est en mesure de congeler un aliment.

    6- Ne recongelez jamais un produit décongelé.

    C’est une règle de base à ne surtout pas oublier!

    - En cas de congélation "maison", notez la date et la nature du contenu sur le sachet (Une congélation artisanale se conserve un maximum de 6 mois).

    Les surgelés offrent l’avantage d’une durée de conservation relativement longue. Des problèmes relatifs à l’hygiène peuvent toutefois survenir au moment de la décongélation, intentionnelle ou non.

    7- Vérifiez régulièrement la température du réfrigérateur (max. 4°C) et du congélateur (température max. -18°C) à l’aide d’un thermomètre.

    Cela permet de conserver les qualités nutritionnelles des aliments et de ralentir considérablement la croissance de micro-organismes comme Listeria monocytogenes, et de stopper la croissance de la majorité des germes pathogènes comme Salmonella enterica.

    Le réfrigérateur conserve mais n'assainit pas les aliments: multiplication des germes ralentie mais certains résistent bien aux basses températures.

    Assurez-vous de la bonne fermeture de la porte.

    La présence permanente de condensation est un phénomène lié à la mauvaise fermeture de la porte du réfrigérateur. Une telle condensation peut provoquer des ruissellements susceptibles de contaminer un aliment s'il n'est pas emballé.

    Il faut également éviter les ouvertures trop fréquentes et trop prolongées des réfrigérateurs.

    8- Ne surchargez pas votre réfrigérateur de nourriture

    Commencez par supprimer les suremballages (carton, etc.).

    Les appareils ne doivent pas être trop remplis pour permettre la circulation de l'air froid.

    En effet, lorsque l’appareil déborde de nourriture (avant une fête ou une réception), ou en présence de givre, sa température peut augmenter.

    9- Nettoyez et désinfectez régulièrement votre réfrigérateur (au moins 2 fois par mois):

    Afin de maintenir son réfrigérateur dans un bon état d'hygiène, il est nécessaire de le nettoyer régulièrement, à l'eau savonneuse par exemple, puis en rinçant avec de l'eau légèrement javellisée. L'utilisation d'une éponge pour nettoyer le réfrigérateur nécessite de désinfecter celle-ci au préalable !

    De plus, l’utilisation d'eau de javel concentrée est à proscrire car elle risque d'agresser les parois.

    10- Dégelez les appareils contenant du givre (au moins 1 fois par an)

    Il est nécessaire de dégivrer régulièrement son réfrigérateur et son congélateur. Cela doit par ailleurs être fait dès lors qu'une couche de glace se forme rapidement de façon inhabituelle.

    11- Règles générales d’hygiène

    La cuisine se présente comme l'endroit de la maison le plus sensible aux microbes.

    Les règles à suivre sont donc:

    - Lavez-vous les mains avant de toucher une denrée alimentaire.

    - Evitez de manipuler des produits "sales" (par exemple: épluchage de légumes) à côté de produits "propres" (exemple: viande crue).

    - Évitez autant que possible les planches à découper, saladiers et spatules, en bois.

    - Nettoyez soigneusement la table, les plans de travail, les ustensiles et appareils de cuisine après chaque emploi, si possible avec de l’eau chaude et un produit détergent puis les rincer et les essuyer.

    Sous les plans de travail, les meubles et les appareils se dissimulent souvent divers restes, déchets, poussières et saletés – une fois encore un terrain idéal pour la prolifération des microbes, insectes et autres parasites.

    - Tenez propre votre cuisine et les lieux de stockage. Triez les détritus (verre, déchets compostables, métaux, etc.) et éloignez-les rapidement. En cas de forte ou fréquente invasion de parasites, faites appel à des spécialistes.

    - Evitez de toucher votre animal domestique, lorsque vous manipulez des aliments.

    - Faites particulièrement attention:

    Aux Torchons qui sont de véritables puits à microbes:

    • Tenez les secs,
    • Lavez-les très fréquemment à 60° minimum et ayez des torchons distincts pour les différentes fonctions,
    • Utilisez aussi souvent que possible le papier absorbant.

    Aux éponges qui sont une source de prolifération des microbes du fait de leur humidité quasi permanente: désinfectez-les régulièrement au moyen d'eau de Javel. Mais, cela ne suffit pas, il faudrait changer d'éponge une fois par semaine!

    12- La cuisson meilleure alliée contre les bactéries

    - Cuire un aliment est une excellente façon de limiter les proliférations microbiennes mais cela n'élimine pas tous les microorganismes.

    - Pour être efficace la cuisson doit se faire à une température suffisamment élevée (minimum de 70°C) et pendant un temps suffisamment long.

    Après cuisson, ne laissez pas les aliments à température ambiante plus de 2 heures.

    13- La consommation et la conservation

    Les aliments conditionnés, les conserves et les produits surgelés doivent être munis d’un délai de consommation. Souvent, la durée de conservation du produit une fois ouvert est également mentionnée.

    Ne laissez jamais plus de 2 heures des aliments frais hors du réfrigérateur. Une fois cuisinés, ils doivent être consommés, réfrigérés ou congelés dans les deux heures qui suivent leur préparation. En été et par temps chaud, ce délai hors du réfrigérateur se réduit à une heure seulement ! Dépassé ce délai, les bactéries se multiplient et les aliments deviennent alors impropres à la consommation. Il faut les jeter.

    - Conservez les aliments au réfrigérateur jusqu'au moment de les préparer (n’interrompez pas la chaîne dite "du froid"). Utilisez immédiatement les aliments vulnérables.

    - Séparez les produits bruts des produits transformés: utilisez des boîtes hermétiques, en verre, terre ou inox. Transvasez dans des boîtes hermétiques les conserves entamées.

    - Mangez les plats cuisinés le plus vite possible. On ne les laisse pas indéfiniment au réfrigérateur… attention à la toxicité de certains aliments. Un aliment cuit doit être consommé dans les trois jours, grand maximum. (la viande hachée se consomme dans la journée, crue, sinon, faite la cuire pour la consommer le lendemain (maximum de temps).

    - Décongelez correctement: Mettez-les dans un récipient pour éviter qu'ils coulent. Ne décongelez JAMAIS dans l'emballage plastique, retirez l'aliment et décongelez dans une assiette en verre.

    La stratégie la plus sûre consiste à prévoir d’avance une décongélation lente au réfrigérateur. Vous pouvez également décongeler rapidement les restes au four à micro-ondes.

    Ces deux méthodes permettent de conserver aux aliments leurs qualités gustatives en toute sécurité.

    Mais proscrivez définitivement la décongélation à l’air libre ou sous l’eau chaude, toutes deux sources d’un développement bactérien important.

    14- Sachez utiliser judicieusement les restes

    - Une fois cuit, l’aliment doit être: Consommé immédiatement ou conservé au chaud (+ 63°C) ou refroidi immédiatement (+ 3°C max), conservé au froid puis réchauffé au moment de le consommer.

    - Consommez-les le plus rapidement possible.

    Ne les conservez pas plus de 48 heures: le blanc d’œuf, la mayonnaise, la viande cuite, le bouillon ou le jus de viande qui sont d’excellents milieux de culture pour les bactéries. Jetez les restes qui ont été conservés trop longtemps.

    Astuces blancs d'œufs: battez comme une omelette et faire cuire dans la poële comme une omelette; découpez en lanières et rajouter dans une salade.

    - Ne placez au réfrigérateur que des aliments "froids" pour éviter la condensation. Placez-les ensuite dans des récipients propres qui n’ont pas servi à la cuisson ou au service et recouvrez-les (couvercle, assiette) avant de les ranger dans le réfrigérateur. Les restes ne doivent jamais être conservés à température ambiante.

    - Servez les restes toujours bien chauds. Réchauffez soigneusement les restes et plats cuisinés avant consommation. Amenez les sauces, les soupes et les jus à ébullition. Chauffez les autres aliments à 75° C au minimum. Remuez pour bien répartir la chaleur.

    - Ne gardez jamais de restes pour bébé. Les aliments pour bébé doivent toujours être jetés à la fin du repas. Il faut en faire autant pour ceux destinés aux personnes dont le système immunitaire est affaibli telles que les malades immunodéprimés, les femmes enceintes et les personnes âgées.

    - Ne réchauffez jamais plus d’une fois un aliment ou un plat cuisiné. De même, ne mélangez pas des restes à un plat frais… au risque d’aboutir à des restes de restes, à fort potentiel microbien.

    - Congelez les restes que vous ne pouvez pas manger immédiatement. Commencez par réfrigérer les restes pour préserver leur structure. Placez-les ensuite dans des récipients propres et adaptés à la congélation sur lesquels vous inscrirez la date. Consommez-les dans les deux mois qui suivent la congélation.

    15- Jetez les restes qui ont une odeur ou un aspect suspects. Ne goûtez jamais des restes qui vous semblent douteux. Jetez-les.

    - Jetez immédiatement les denrées avariées. Il ne suffit pas d’ôter les parties avariées – les toxines produites par le métabolisme (p. ex. mycotoxine) envahissent tout l’aliment.

    - Les denrées périssables (p. ex. viande crue, produits laitiers, plats cuisinés) doivent être conservées dans des récipients fermés. Séparez les aliments crus des aliments cuits lors du stockage et de la préparation. Après la préparation d’aliments sensibles, nettoyez systématiquement le plan de travail et les ustensiles. Lavez-vous chaque fois les mains.

    Manger l'été... sans s'intoxiquer

    La saison chaude, c'est la fête des microbes: ils se multiplient très vite. Rupture de la chaîne du froid, négligence dans la préparation des repas, réfrigérateur mal nettoyé... les exemples de manque d'hygiène abondent et les intoxications alimentaires se multiplient. Elles ne sont pourtant pas une fatalité: le respect des quelques règles ci-dessus permet de passer des vacances sans souci.

     

  • C'est important votre microbiote intestinal!

    Ces aliments sont les chouchous du microbiote car ils permettent de nourir les bonnes bactéries intestinales. Ce sont:

    • Légumes: artichaut, oignon, échalote, asperge, betterave, brocoli, choux de Bruxelles et autres choux, aubergine, fenouil, pissenlit, ail, poireau, pois mange-tout, champignons, salsifis, céleri, endive…
    • Fruits: bananes peu mûres, pommes, poire, pastèque, kaki, prune, châtaigne, baies de goji, agrumes, noix de coco…
    • Céréales complètes: orge, avoine, seigle, petit épeautre, blé + son d’avoine
    • Légumineuses (moins riches si en conserve): fèves de soja, fèves, haricots secs, lentilles, pois chiches, pois cassés
    • Graines et noix: noix de cajou, pistaches, graines de tournesol, de courge, de lin, de chia, noisette, noix, sésame
    • Algues / sardines, maquereaux
    • Huiles oméga-3: colza, noix, cameline
    • Huile d’olive
    • Caroube, thé et chicorée
    • Cannelle, gingembre, poivre noir et de Cayenne, origan

    Astuce bonne à savoir

     Mettre au réfrigérateur après cuisson: pommes de terre, céréales et légumineuses pour augmenter l’effet prébiotique et en plus, c'est meilleur réchauffé

    Aliments probiotiques qui soutiennent le microbiote

    • Les légumes lactofermentés: choucroute crue, betterave…
    • Yaourts: 50 fois plus riches en ferments: les K-philus (brebis)
    • Soja fermenté: tamari (allégé en sel), miso, natto
    • Ail noir fermenté

    Pensez à la vitamine D, essentielle pour l’immunité et peu présente dans les aliments…

    Les aliments ennemis du microbiote

    • Sucres en excès: pain blanc, confiture, gâteaux, viennoiseries, jus de fruits, sirop de glucose-fructose (préférez un peu de miel)
    • Graisses saturées en excès: charcuterie, viande rouge, fromage
    • Pesticides (préférez les aliments bio)
    • Additifs
    • Alcool
    • Édulcorants: aspartam, sorbitol, xylitol, maltitol, mannitol…
    • Sel: plats préparés, fromage, moutarde, bouillon cube, sauce soja, biscuits apéro…
    • L’eau chlorée du robinet
    • Les cuissons intenses, fritures, le barbecue

    •Les régimes privatifs

  • Covid-19 : l’Occident souffre d’une déficience grave en vitamine D

    À l’ère du Covid-19 la vitamine D n’aura jamais été aussi importante tant pour les Blancs que pour les personnes de couleur.

    Par Daniel Girard, depuis les États-Unis.

    Alors que la pandémie fait des ravages en Occident, des scientifiques découvrent que les personnes infectées ayant une grande carence en vitamine D voient souvent leur état se détériorer, parfois jusqu’à la mort.

    Le soleil ne brille pas souvent et longtemps au nord de l’Équateur et son absence a des conséquences délétères pour les populations d’Amérique du Nord et d’Europe.

    Une étude de l’université Northwestern révèle que plusieurs malades contaminés dans les pays les plus mortellement touchés — États-Unis, Grande-Bretagne, Italie, France et Espagne — souffraient d’une déficience prononcée en vitamine D.

     Selon l’ingénieur biomédical Vadim Backman, un malade du coronavirus qui a une carence grave en vitamine D est deux fois plus susceptible de voir sa condition s’aggraver jusqu’à la mort. @NorthwesternU https://t.co/sxS53MJpCO

        — Daniel Girard (@DanielGGirard) May 13, 2020

     

    L’ingénieur biomédical Vadim Backman, et son équipe de chercheurs, ont analysé la mortalité dans ces pays en éliminant une à une toutes sortes de variables.

    Après avoir examiné la nature des souches du Covid-19, les tranches de population contaminées et la qualité des soins de santé par pays, l’équipe a finalement ciblé les effets de la carence en vitamine D. Elle était largement prépondérante dans les pays les plus durement frappés.

        This preprint finds a relationship between average vitamin D deficiency by country and COVID-19 deaths. Get your sunlight. Can’t hurt.https://t.co/6cXMrr3DOM

        — Phil Kerpen (@kerpen) April 15, 2020

    La carence en vitamine D crée ce qui a été nommé un choc cytokinique, un emballement incontrôlable du système immunitaire créant une hyper-inflammation potentiellement létale.

        Phénomène hyper-inflammatoire : l’orage de cytokines se manifeste dans les cas graves de Covid-19 et laisse les médecins sans réponse. pic.twitter.com/0bLA0Z40fb

        — Daniel Girard (@DanielGGirard) May 13, 2020

    Cet orage cytokinique provoque souvent une toux sèche, de la fièvre et de la fatigue. Mais si l’état du patient se détériore, le virus va causer une gêne respiratoire, endommager les poumons et se transformer en syndrome respiratoire aigu sévère.

    La vitamine D est essentielle

    La meilleure manière d’éviter un tel scénario, c’est de ne pas souffrir d’une carence en vitamine D. Cette vitamine est produite par les rayons ultraviolets du soleil en interaction avec la peau. Elle devient ainsi une hormone qui renforce le système immunitaire, contribue à la santé des os et favorise l’absorption de calcium. En été, il faut passer entre 15 et 30 minutes au soleil, pour faire le plein en vitamine D.

        Public Health England conseille de prendre de la Vitamine D pendant le confinement pour remédier au manque de soleil, mais pas seulement. Explications. #Covid19UK #lockdown https://t.co/XoBNi9QEBO pic.twitter.com/r9HuLqhXti

        — Magazine Ici Londres (@ici_Londres) May 13, 2020

     

    Ce n’est donc pas en confinement qu’on va faire le plein de soleil et de vitamine D, comme le souligne Didier Raoult.

        Séroprévalence de 60 000 personnes en Espagne: parmi les travailleurs actifs, ceux qui exercent une profession essentielle et ont continué à sortir ont été moins contaminés par le COVID19 que ceux confinés. Cela doit amener à réfléchir sur le confinementhttps://t.co/rMaFSLH8eR pic.twitter.com/9vbNTPEfKi

        — Didier Raoult (@raoult_didier) May 14, 2020

     

    En l’absence de soleil, il existe heureusement des aliments riches en vitamine D comme les poissons gras, le hareng, les sardines, le maquereau, le foie de morue, le fromage, les œufs, et qui sont consommés avec régularité par les Islandais, les Norvégiens et les Finlandais ne jouissant pas des bienfaits du soleil.

        #COVID19 : la #VitamineD, essentielle pour renforcer son #SystèmeImmunitaire, rappelle l’#Anses https://t.co/Dy2SsnGriU

        — Food Power France (@FoodPower_FR) May 7, 2020

     

    Cette alimentation est cruciale pour les personnes de couleur pour lesquelles la synthèse de la vitamine D au soleil est beaucoup plus faible et n’augmente pas après dix minutes d’exposition.

    La pigmentation de la peau diminue sa capacité à produire de la vitamine D3 sous l’action des rayons UVB en atteignant des cellules épidermiques. La richesse en mélanine freine ainsi la production cutanée de D3, essentielle pour protéger des maladies cardiovasculaires, des maladies auto-immunes, du déclin cognitif, et de certaines formes de cancer.

        Carence en vitamine D : Les peaux noires sont plus vulnérables. Plus la pigmentation est forte, plus le corps peine à fabriquer de la vitamine D. pic.twitter.com/3b1AgEvcXa

        — Daniel Girard (@DanielGGirard) May 13, 2020

     

    À l’ère du Covid-19 la vitamine D n’aura jamais été aussi importante tant pour les Blancs que pour les personnes de couleur.

    https://www.contrepoints.org/2020/05/16/371566-covid-19-loccident-souffre-dune-deficience-grave-en-vitamine-d