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Nutrition news - Page 30

  • Saison de l'abricot

    ou lezabricots, comme disent les d'jeuns mals éduqués par notre éducation nationale.

    L’abricot représente une source remarquable de provitamine A (ou bêta-carotène), qui se transforme dans l’organisme en vitamine A. Cette vitamine est nécessaire à la croissance, au bon état de la peau et des muqueuses, ainsi qu’à la vision crépusculaire. Elle possède des propriétés détoxicantes et anti-oxydantes reconnues, et joue un rôle efficace dans la protection contre le cancer et le vieillissement cellulaire. Elle augmente également la résistance aux infections. Son action est donc précieuse et diversifiée.

    100 g (2 petits abricots) fournissent 1,5 à 3 mg de bêta-carotène, ce qui correspond pratiquement à 50 % de l’apport conseillé pour l’adulte.

    Mon abricot préféré: le rouge du Gard, dont, hélas, la récolte ne dure pas longtemps car il n'y en a pas pour tout le monde.

    Au fait, il faut savoir que la grossesse, la prise de pilule contraceptive, l’usage du tabac augmentent le besoin de vitamine A et de son précurseur. Dans tous ces cas, la consommation d’abricot s’avère particulièrement utile.

    Sa richesse en caroténoïdes (qui sont anti-inflammatoires, antioxydants) en fait un allié potentiel contre le cancer du sein et pour protéger les yeux de la dégénérescence maculaire liée à l'âge.

    Le bêta-carotène de l'abricot pourrait également être utile pour lutter contre la toxicité hépatique de l'alcool selon une étude indienne de 2012.

    Apport très important de potassium: 259 mg aux 100 g (le besoin minimal est estimé à 500 mg/100 g, et la consommation habituelle moyenne à 2 ou 3 mg). Egalement appréciable, la teneur en fer, cuivre et magnésium.

    Tous ces minéraux sont à privilégier chez ceux qui ont une activité musculaire élevée, en particulier les sportifs. L’abricot (frais ou séché, d’ailleurs) constitue pour eux un fruit très bien adapté à leurs besoins. Il contribue à la recharge minérale avant la compétition (recharge d’autant plus nécessaire que l’effort est intense, prolongé, et qu’il fait chaud) ; il s’intègre utilement à la ration de récupération (qui doit être riche en potassium, pour permettre une bonne élimination des toxines de fatigue).

    Lorsqu’il est consommé “mûr à point“, l’abricot est un fruit délicieux et parfaitement digeste. Son assimilation est favorisée par sa consistance tendre et moelleuse, et par sa saveur légèrement acidulée qui stimule les sécrétions gastriques. Ses fibres, très bien tolérées, sont bénéfiques pour le fonctionnement intestinal (les pectines, abondantes, ont des vertus régulatrices sur le transit : elles aident à lutter contre une paresse intestinale, et sont bien supportées même des intestins sensibles).

    L’abricot fait d'ailleurs partie des premiers fruits que l’on peut servir aux bébés: tout d’abord poché et finement passé, puis simplement écrasé (et éventuellement mélangé à un petit suisse ou à du fromage blanc).

    Lorsqu’il atteint son degré optimal de maturité, l’abricot se présente comme un fruit d’une belle couleur orangée, légèrement juteux et bien tendre, une peu duveteux et doux.

    Sa teneur en eau (85%), est comparable à celle des autres fruits frais. Son “moelleux“, très spécifique, dépend de la nature de ses fibres. Celles-ci, sont abondantes, et, en effet, constituées pour moitié par des pectines: ces substances ont la propriété de se gonfler facilement d’eau (et aussi de former un gel, après chauffage, ce qui est mis à profit pour la préparation de confitures). Les autres fibres sont des celluloses et surtout des hémicelluloses tendres.

    La saveur de l’abricot provient de composés caractéristiques de ce fruit (notamment des esters d’alcools aromatiques, et des aldéhydes). Elle est liée aussi au rapport sucres/acides organiques : ce rapport est de l’ordre de 8 (assez bas, proche de celui de l’orange), et qui confère à l’abricot des qualités rafraîchissantes incontestables.

    Les glucides (sucres) se situent à un niveau moyen pour un fruit. Il s’agit pour l’essentiel de saccharose (60 % du total des glucides), le reste se répartissant entre glucose, fructose, ainsi que de petites quantités de sorbitol (un sucre-alcool que l’on ne trouve que dans certains fruits).

    Les acides organiques naturels sont, eux, abondants : ils atteignent 1,4 g aux 100 g, taux intermédiaire entre celui du pomelo et celui de l’orange. L’acide malique représente plus de 70 % du total, et l’acide citrique la quasi-totalité du reste (on ne note que des traces d’acides organiques plus rares, tels les acides succinique, malonique, oxalique, chlorogénique, quinique ou encore salicylique...).

    L’apport énergétique de l’abricot  n'est pas très élevé. Ainsi, un abricot de taille moyenne de 65 g (poids net comestible de 60 g) fournit moins de 30 kcalories ! Cette énergie est apportée essentiellement par les glucides.

    La couleur orange soutenu de l’abricot est due à des pigments caroténoïdes, et notamment au carotène, doté de propriétés vitaminiques (il s’agit de provitamine A). L’abricot figure parmi les fruits «champions» pour la provitamine A, au même rang que la mangue ou le melon.

    Les taux des autres vitamines atteignent leurs valeurs maximales lorsque l’abricot est à parfaite maturité.

    Avec une teneur globale de plus de 600 mg aux 100 g, l’abricot fait partie des fruits riches en minéraux (il se situe juste après la banane, et avant le raisin ou l’orange, pourtant réputés pour leur bon apport minéral). C’est l’un des fruits le mieux pourvu en potassium.

    Certaines variétés d’abricots sont d’une belle teinte orangé vif, piquetée de rouge (ou même, ont une face rouge). La coloration est attractive, mais apparaît avant même la pleine maturité du fruit. Donc, pour juger de celle-ci, il est préférable de se fier à la souplesse de la chair, ou au parfum bien développé, plutôt qu’à la seule couleur! Il est important de ne pas se tromper : un abricot cueilli avant sa maturité ne va pas évoluer, il restera dur et insuffisamment sucré.

    Concernant les abricots secs, on évitera ceux à la chair orangée qui contiennent un additif douteux pour maintenir cette belle couleur et on se tournera de préférence vers les abricots secs bio (noircis par le séchage naturel).

    L’abricot renferme plus de pectines que la plupart des fruits. Ces pectines se transforment au cours de la maturation : elles passent du stade de protopectines (fibres fermes liées aux parois cellulaires) à l’état de pectines solubles et tendres. D’où le changement de consistance du fruit. C’est la pectine qui permet la “prise“ des confitures et gelées.

    Si on utilise des abricots insuffisamment mûrs, le taux de pectines ne sera pas suffisant, et la confiture aura du mal à prendre. Mais si les fruits sont trop mûrs, l’acidité risque d’être trop faible pour que la pectine se gélifie. On devra donc ajouter un jus de citron au mélange abricots-sucre.

    Comme pour la “crème“ de pruneau (cherchez la recette dans la boîte à outils: recherche) ont peu obtenir une “crème“ d'abricots secs:

    Utilisez les abricots secs BIO (voir ci-dessus)

    Mettre dans un saladier en verre la quantité nécessaire et versez par-dessus, deux à trois cm recouverts, du lait entier ou demi. Mettre au réfrigérateur durant 4 jours et vous obtenez, grâce à la pectine, une sorte de crème.

    A quelques exceptions près, l'abricot se conserve quelques jours (entre 2 et 6) à température ambiante (18-20°C) et plus longtemps au réfrigérateur (8-10°C), mais vous perdrez de l'arôme et de la saveur; à sortir une heure avant de consommer. Certaines variétés sont plus fragiles que d'autres, donc mieux vaut les manier avec précaution.

    L'abricot se déguste le plus souvent frais et brut. Mais il s'accommode aussi en salades de fruits, en compote et en tarte par exemple. Les fruits très mûrs sont souvent transformés en confitures.

    Parlons des noyaux des fruits:

    En 2018, l’ANSES mettait en garde contre l’amande d’abricot (se trouvant au milieu du noyau), dont la consommation aurait des vertus anti-cancéreuses mais qui en trop grande quantité peut présenter des risques d’intoxication au cyanure provoquant vertiges, malaises, céphalées, troubles digestifs, palpitations cardiaques, ou encore gêne respiratoire.

     Il faut également éviter de croquer ou même de sucer, les noyaux de cerise, pêche ou prune ou les pépins de pomme car ils contiennent également un acide cyanogène toxique.

  • Mince alors!

    Une sauce mayonnaise sans œuf!

    Vite fait, en plus!

    Il vous faut un pied-plongeur

    Ingrédients

    1 verre (20 cl) d'huile végétale; ½ verre à moutarde (10 cl) de lait

    1 cuillère à café de moutarde forte; ½ gousse d’ail dégermée (optionnel)

    1 c. à soupe de vinaigre; 1 cuillère à café de jus de citron fraîchement pressé

    Sel et poivre

    Placez la moutarde, le lait et l'huile dans un pichet en verre très épais, profond, adapté pour pied mélangeur. Plongez le pied mélangeur au fond de la tasse et actionnez pour faire une émulsion.

    Ajoutez l'ail dégermé et le sel et mélangez encore.

    Versez la mayonnaise dans un bol, ajoutez le vinaigre et le jus de citron à la cuillère. Assaisonnez au goût avec du sel et du poivre.

     

  • Prenons le melon

    Image: jambon de Bayonne

    Je ne savais pas cela: mais, le melon appartient, comme le concombre, la courge ou la pastèque, à la famille des cucurbitacées. Malgré son goût sucré ce n'est donc pas, à strictement parler, un fruit (mais un légume). Étonnant, non?

    Le catalogue français renferme près de 70 variétés de melons.

    Très riche en eau (il en renferme près de 90%), le melon est un fruit particulièrement rafraîchissant. Sa valeur énergétique moyenne est de l’ordre de 34 kcal. aux 100 g. Elle dépend directement du taux de glucides (ou sucres) du melon. Comme la plupart des fruits, le melon ne renferme que des traces de lipides (ou graisses) et moins de 1% de protides. (Protéines)

    II faut en premier lieu souligner la présence de bêta-carotène (ou provitamine A). Avec la mangue et l’abricot, le melon fait partie des fruits qui en contiennent le plus: environ 2 mg aux 100 g pour les melons à chair orangée (mais seulement 0,1 à 0,3 mg pour ceux à chair jaune ou verte).

    Le carotène se transforme dans l’organisme en vitamine A, vitamine qui joue un rôle important dans la vision, le bon état de la peau et des muqueuses, et qui intervient dans les mécanismes de croissance cellulaire. Et surtout, le carotène possède d'intéressantes propriétés antioxydantes, 100 g de melon permettent de couvrir environ la moitié de l’apport quotidien conseillé en provitamine A.

    Le taux de vitamine C se situe aux alentours de 35 mg aux 100 g (apport quodidien conseillé pour l’adulte : 80 mg). Malgré des variations assez notables (de 10 à 47 mg), le melon peut ainsi être considéré comme un fruit “bon fournisseur“ de vitamine C (sa teneur est supérieure à celle de la pomme, de la poire ou de l’abricot, par exemple).

    Les vitamines du groupe B sont toutes présentes, bien qu’en quantités assez modérées dans l’ensemble.

    L’éventail des minéraux est très large: le potassium domine nettement, avec un taux élevé de 250-300 mg aux 100 g. Cela confère au melon des propriétés diurétiques manifestes (d’autant plus marquées que le taux de sodium y est faible, comme dans tous les fruits). Les oligo-éléments sont nombreux (fer, zinc, cuivre, manganèse, iode, bore, etc.).

    Peu de fibres, surtout d’hémicelluloses et de pectines, ne dépassant pas 1 g aux 100 g. Elles sont particulièrement efficaces pour accélérer le transit intestinal.

    Le melon doit ses propriétés santé essentiellement à sa teneur en bêta-carotène (pro-vitamine A). Mais certaines variétés particulièrement riches en superoxyde dismutase (ou SOD), une enzyme antioxydante, sont aussi utilisées pour réaliser des compléments alimentaires.

    Il est bon pour nous?

    Un ami de la vésicule biliaire

    Serait-ce parce que c’est un fruit de la famille des cucurbitacées que le melon, comme la citrouille ou la courge, stimule le fonctionnement de la vésicule biliaire? Toujours est-il, selon une étude indienne, que manger régulièrement du melon permettrait de réduire de 70% le risque de calculs biliaires et de cancer de la vésicule biliaire. Cette forme de cancer est rare mais son issue est souvent fatale.

    Un fluidifiant du sang

    Le melon contient une substance particulière capable d’empêcher les plaquettes sanguines de s’agréger entre elles, donc la formation de caillots. Des chercheurs américains ont réussi à identifier la nature de cette substance : elle serait semblable à l’adénosine, un acide aminé qui joue un rôle important dans l’agrégation plaquettaire.

    Un allié contre la cataracte

    Un certain nombre de maladies de l’œil peuvent être prévenues grâce à la vitamine A et aux caroténoïdes. La richesse du melon en vitamine A et bêta-carotène fait qu’il a été testé pour voir s’il pouvait aider à prévenir la cataracte. Et, d’après une étude italienne, manger du melon permettrait de diviser par deux le risque de souffrir plus tard d’une cataracte.

    Une aide possible contre le syndrome métabolique?

    Des chercheurs de l’université de Montpellier ont étudié sur des rongeurs les effets d’un extrait de melon riche en superoxyde dismutase (SOD), notamment sur leur courbe de poids et les dysfonctionnements vasculaires induits par une mauvaise alimentation.

    Résultats: quand des hamsters sont nourris avec une diète riche en graisse et complémentés avec l’extrait de melon, ils grossissent trois fois moins que leurs congénères non supplémentés. Les scientifiques ont également observé qu’ils avaient des taux de triglycérides sanguins 68% plus bas que les autres groupes.

    Lorsque les hamsters sont soumis à un régime de type cafétéria pendant 15 semaines puis reçoivent un extrait de melon pendant 4 semaines, les problèmes vasculaires liés à l’obésité sont partiellement voire complètement résolus par la complémentation. Les chercheurs pensent donc que l’extrait de melon “pourrait être une aide utile contre les troubles vasculaires induits par un syndrome métabolique“.

    Un protecteur de la peau

    Certaines variétés de melon possèdent des teneurs importantes de superoxyde dismutase (SOD), une enzyme aux propriétés antioxydantes fortes. Des chercheurs du CHU de Besançon (Franche-Comté) ont testé les effets d’un complément alimentaire de SOD issue de la chair du melon sur les coups de soleil.

    50 volontaires ont pris ce supplément ou un placebo avant de placer leur avant-bras sous une lampe à UV. Résultat: le supplément a retardé très significativement l’apparition d’un coup de soleil. Même les peaux claires ont vu ce délai multiplié par 8 par rapport au placebo. De plus, le coup de soleil était moins important. Les compléments de SOD pourraient donc s’avérer très utiles aux personnes à la peau claire ou sensible au soleil. En 2016, des chercheurs japonais sont arrivés à des conclusions similaires (3). Malheureusement, il y a peu de chances d'observer ces effets en mangeant du melon car la SOD, déjà en faible quantité, est détruite par la digestion. Pour contourner la difficulté, les compléments à base de SOD la protègent de la digestion par une protéine du gluten (non digérée donc).

    Le melon se conserve au frais (cave, cellier) entre 8 et 12°C. Il peut aussi être mis dans le bac à légumes du réfrigérateur (ne pas dépasser 6 jours).  Dans ce cas, emballez-le de manière hermétique afin que son parfum ne se propage pas aux autres aliments.

    En cuisine:

    En soupe glacée: mixer la chair avec le jus d'un citron. Déguster bien frais.

    En sorbet à partir d’une purée et d’un sirop de sucre parfumé. C'est une manière idéale de le déguster hors saison.

    En salade de fruits: avec des bananes, des fraises, des pêches, des abricots… et des herbes fraîches (menthe, basilic, verveine...) et, si vous n'avez pas d'enfants, une lichette d'Armagnac.

    En entrée ou en apéritif, en petites brochettes décoratives composées aussi de tomates- cerise, dés de fromage (de brebis conservés à l'huile, idéal), de jambon… Son alliance avec le jambon cru, genre de Bayonne, en fait l’une des entrées les plus appréciées en été. Info plus: Demander un “cul“ de jambon cru à votre charcutier et rajoutez-le dans les haricots, le cassoulet, le rata (patates et carottes).

    Dans des salades salées, il s’accompagnera de légumes frais: concombre, laitue, carottes râpées, etc.

    Pour le choisir, il existe des tas de trucs.

    Perso, je le prends je regarde côté “fleur“: si l'aérole est très large, c'est un melon “femelle“ et donc, très bon. Si l'aérole est petite, c'est un “mâle“, donc pas très sucré.

    Puis, je regarde côté tégument que j'essaie de casser, si cela se réalise rapidement, il sera bon à consommer.

    A vous de voir

  • La créatinine, késako mon coco?

    La créatine est un acide aminé que l’on trouve dans le cerveau et dans le corps qui est essentiellement produite par ce dernier. Pour les sportifs, elle a la vertu d’améliorer leurs capacités physiques lors d’exercices intenses de courte durée.

    Ce dérivé d’acide aminé participe à l’acheminement de l’énergie au niveau des muscles. Elle joue un rôle dans le stockage et la libération de l’énergie lors d’une contraction musculaire. L’organisme en produit en moyenne 1 à 2 g par jour. On observe toutefois une variation selon votre régime alimentaire et vos besoins spécifiques. Lorsque l’apport n’est pas suffisant, le corps va alors procéder à la synthèse de sa propre créatine en sollicitant les acides aminés.

    Il est aussi possible d’augmenter son taux grâce à des compléments alimentaires tels que proposés sur bodyandfit.fr. Ou encore, il faut consommer les aliments les plus riches en cat acide aminé pour en avoir plus dans le corps.

    Les aliments les plus riches

    D’après les études réalisées par le scientifique Walker, cette molécule est présente uniquement chez les vertébrés et l’on en remarque une forte concentration au niveau des muscles. On la retrouve essentiellement dans les viandes et les poissons comme cela est indiqué sur le blog Mon dandy.

    Donc, si vous voulez consommer des aliments riches en créatine, vous devrez les privilégier mais surtout:

        Le hareng qui en contient de 6,5 à 10 g par kg

        Le porc qui en contient 5 g par kg

        Le bœuf qui en contient 4,5 g par kg

        Le saumon qui en contient 4,5 g par kg

        Le thon qui en contient 4 g par kg

        Le cod qui en contient 3 g par kg

        Le lait qui en contient 0,1 g par kg

        Les cerises (bios de préférence) qui en contiennent 0,02g par kg

    L’agneau, le gibier sauvage, le poisson sauvage, la poitrine de poulet, la poitrine de dinde, le veau, sont aussi riches en cet acide aminé.

    Il faut savoir que ce sont les chairs des animaux qui contiennent le plus de créatine. Il y en a ainsi 3 à 5 g dans les poissons non cuisinés comme le saumon et le thon. De plus, la teneur de cet acide aminé peut être grandement réduite en fonction de votre façon de cuire les aliments.

    Pour les végétariens et les végétaliens, l’apport est donc nul puisqu’ils ne mangent ni viande ni poisson. Cependant, des études menées par Balsom et al en 1994 ont démontré que l’on retrouve des traces de cette molécule dans certaines plantes.

    Pour qu’ils puissent booster leur apport en cet acide aminé, il leur est recommandé de consommer des aliments qui contiennent beaucoup d’acides aminés arginine, glycine et méthionine car ils sont utilisés par notre corps pour produire de la créatine. Cela permettra donc d’augmenter le taux.

    Enfin, il est bon à savoir que si la consommation de ces aliments riches en cet acide aminé vous permettra d’en avoir plus, il vous sera difficile d’en obtenir plus de 4 g par jour car cela engendrerait de manger une trop grande quantité de viande ou de poisson. En effet, vous devriez consommer un kilo de bœuf, de hareng ou de porc chaque jour ce qui serait nocif pour votre santé

    Vous avez donc la possibilité de doubler votre apport en créatine mais pas plus sans ce que cela ne devienne problématique.

    Tous les acides aminés essentiels sont dans la gélatine de porc ou dans l'os à moelle; donc, demandez sans cesse au boucher un os à moelle et, comme moi, mettez-en un dans tous les plats mijotés.

    Toutes les vitamines B et acides aminés sont dans la levure de bière.  A saupoudrer sur vos plats, une fois cuits: ne pas la faire cuire, elle perd toutes ses propriétés. Ou avaler en gélules aux capsules faites de... gélatine, justement.

    Vous pouvez aussi, comme à l'ancienne, du temps où les machines étaient dures à manier et les trucs à soulever, quand il n'y avait pas de robots, qu'on "se tapaient" plus de 44 heures par semaine, les ouvriers achetaient un os long, demandaient au boucher de le scier en deux.

    Puis, ils disposaient sur un plat long, saupoudraient de gros sel et mettaient à cuire dans le four de la cuisinière à charbon, durant au minimum une bonne demi-heure.

    Ils sortaient l'os, dégustaient la moelle avec une tartine de gros pain de campagne et faisaient passer le tout avec un bon gros vin rouge.

    J'ai mis au masculin, mais bon, c'était souvent madame qui se collait dans la cuisine... dans ce temps-là, le plus souvent, elle restait à la maison, s'occuper des 4 ou 5 enfants (parfois, une bonne dizaine)... c'était au temps de la Douce France...

     

  • Fruits rouges : Comment faire le plein d’antioxydants?

    Les polyphénols constituent une importante famille d’antioxydants dans les plantes, les fruits et les légumes puisqu’elle comprend plus de six mille molécules. On estime que l’alimentation en fournit environ 1 g par jour. Les polyphénols permettent aux végétaux de se défendre contre les ultraviolets.

    Pour ces raisons, les teneurs en polyphénols sont plus élevées dans les fruits mûrs que dans ceux qui sont cueillis trop tôt. Les polyphénols défendent la plante contre les pathogènes et leur concentration augmente après une infection.

    Ceci explique que les fruits bio, en particulier les fraises et les mûres renferment plus de polyphénols antioxydants que les fruits élevés sans stress comme c’est le cas dans l’agriculture classique. Enfin, le stockage au froid pendant quelques jours ne semble pas affecter la teneur de ces fruits en antioxydants.

    GRATIN DE FRAISES

    Par personne: 1 bol en terre qui passe au four

    Des fraises bio ou du jardin: lavez-les d'abord, puis, ôtez le pédoncule (si vous le faites avant, dès que vous laverez vos fraises, de l'eau va entrer dans le fruit par le trou du pédoncule)

    Une pincée de cannelle

    Un œuf battu en omelette avec de la crème fraîche liquide puis la cannelle (par bol).

    Coupez les fraises en petits morceaux, arrosez de l'omelette à la crème fraîche

    Mettre au four à cuire, 10 mn à 170°: plus c'est cuit, plus vous perdez des vitamines, alors, mollo sur la molette du four! J

    Date limite de dégustation: avant les autres!

    (hi, hi, j'adore ce slogan!)

    Vous ferez cette recette avec des mûres, des myrtilles ou un mélange de fruits rouges.

    BIS REPETITAS

    Si vous utilisez des fruits congelés, n'oubliez jamais de les décongeler en les sortants du plastique si vous ne voulez pas que la chimie du plastique passe dans vos fruits (ouvrez le sachet et disposez les fruits sur une assiette en verre. Les fruits sont toujours congelés à l'unité, vous ne devriez pas avoir de problèmes pour les sortir de la poche (on est toulousaine ou on ne l'est pas!).

  • Les bons fruits rouges pour la santé

    Les cerises sont utiles dans la goutte

    VRAI

    Ce remède de bonne femme est en passe d’être vérifié. C’est en tous cas la conclusion d’une étude très récente au cours de laquelle des volontaires ont consommé environ 300 g de cerises. Le niveau d’acide urique du plasma a baissé 5 heures après, tandis que l’élimination urinaire augmentait logiquement. Par ailleurs, plusieurs indices inflammatoires (dont la protéine C-réactive) étaient eux aussi à la baisse.

    Les myrtilles améliorent la vision nocturne

    FAUX

    Les myrtilles, lit-on un peu partout, étaient consommées au cours de la seconde guerre mondiale par les pilotes de la Royal Air Force (RAF) pour améliorer l’acuité visuelle par faible visibilité. Hélas pour la légende, le Centre de médecine aéronautique de la RAF, interrogé par votre serviteur, dément que les pilotes aient reçu des myrtilles, de la confiture de myrtille voire des extraits.

    Et les 30 études scientifiques conduites depuis sur le sujet ne soutiennent guère cette belle histoire : les quatre dernières, qui sont aussi les plus rigoureuses, concluent que les myrtilles sont sans effet sur la vision nocturne.

    ALORS, LA, C'EST FAUX!

    Après 5 opérations sur mon œil gauche, le moindre tout petit, petit, rai de lumière était une affreuse stridence lumineuse, quand je conduisais le jour où la nuit!

    Aux grand maux, les grands remèdes: j'ai avalé 9 gélules d'huile de carottes et autant de gélules de baies de myrtilles par jour et, en 8 semaines, j'ai pu conduire SANS LUNETTES de soleil alors que, justement, je mettais une pare de lunettes 4 PLUS une sur-lunettes de puissance 3 et j'étais pourtant, aveuglée par le soleil!

    J'ai recommencé une cure tous les ans, au printemps et ma vue était meilleure qu'elle n'avait jamais été!

    Bon, d'accord, depuis, après 40 années de myopie, je suis devenue hypermétrope... et je suis obligée de porter des lunettes.

    vive la vieillesse!

     

    Les fraises sont anti-cancer

    VRAI

    Comme tous les fruits, les fraises apportent des antioxydants qui réduisent les dommages infligés par les radicaux libres à l’ADN. Mais les fraises font plus : elles inhibent fortement la formation de composés cancérogènes appelés nitrosamines qui peuvent se former dans le tube digestif lorsqu’on ingère des nitrites ou nitrates et des protéines (amines). Les nitrosamines, apportées en particulier par les charcuteries, sont accusées de provoquer des cancers digestifs. Les fraises inhibent jusqu’à 70% la formation de ces agents cancérogènes. Une bonne raison, cet été, de faire suivre une assiette de merguez d’un bol de fraises.

    Myrtilles, mûres et framboises sont les meilleurs fruits anti-âge

    VRAI

    Kiwi et orange sont souvent cités comme les meilleures sources d’antioxydants, mais des recherches conduites à l’université Tufts (Boston, Massachusetts) par l’équipe de Ronald Prior, montrent la supériorité des myrtilles, mûres, framboises et fraises pour renforcer nos défenses contre les radicaux libres, responsables du vieillissement. Les chercheurs américains ont mis au point un test baptisé ORAC (Oxygen Radical Absorbance Capacity) qui mesure le pouvoir antioxydant des fruits et d’autres aliments (voir tableau) dans le plasma. Les fruits dont les scores sont les plus élevés augmentent de 10 à 25% le pouvoir antioxydant du sang.

    En plus, ils préviennent les pertes de mémoire chez le rat âgé et protègent les capillaires de ces animaux contre les attaques de l’oxygène.

    “Sur la base de ces résultats, dit le Dr Prior, j’estime qu’il faudrait se procurer 3 000 à 5 000 unités ORAC par jour pour espérer avoir un impact significatif sur la capacité antioxydante du plasma et des tissus. Mais les valeurs ORAC varient tellement d’un fruit ou d’un légume à l’autre, que vous pouvez manger 7 fruits et légumes par jour et ne recevoir que 1 300 unités ou consommer un seul bol de myrtilles et avoir plus de 3 000 unités“.

     

  • Insolite

    Au sujet du Pr Raoult, voici une anecdote en relation avec notre sujet qui illustrera le rapport hygiène de l’abattoir et santé humaine. Il y a démontré sa haute compétence médicale, qui consiste à observer de façon pragmatique sur le terrain.

    En 1996 sévissait à Briançon une épidémie de Fièvre Q, maladie grave commune à l’homme et aux animaux. L’origine de cette épidémie restait mystérieuse malgré toutes les recherches. Le Pr Raoult fut donc appelé et se rendit sur place. Après une enquête de 2 jours où il a arpenté toute la ville, il a trouvé l’origine: l’abattoir de la ville qui se trouvait à proximité de la base d’hélicoptères de la gendarmerie.

    Le brassage de l’air par les pales des hélicoptères diffusait sur de grandes distances les germes de l’abattoir jusqu’à la ville.

    Il y eut un conflit avec le maire de Briançon, un vétérinaire, qui ne voulait pas reconnaître la responsabilité de l’abattoir!

    Cela ne vous rappelle rien?

    Alain de Peretti

    https://ripostelaique.com