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Nutrition news - Page 28

  • Boire un petit coup, c'est agréable…

    mais, il ne faut pas rouler dessous la table etc.....

    Faut-il boire un peu de vin rouge quand on a des kilos en trop?

    Oui, pensent des chercheurs. L’acide ellagique du raisin (et des châtaignes, des noix, des fraises ...) préviendrait des complications du surpoids.

    Une substance du raisin pourrait limiter l'accumulation de graisses chez les personnes obèses et leur éviter de grossir encore plus, tout en protégeant leur foie d'une infiltration par les graisses. C’est ce que suggèrent des travaux menés par chercheurs des universités de l’Oregon, de Floride et du Nebraska qui publient leurs résultats dans Journal of Nutritional Biochemistry.

    Le foie et le tissu adipeux sont deux organes qui contrôlent le métabolisme des lipides. Chez les personnes obèses, ces deux organes ont tendance à accumuler des lipides en excès; la stéatose hépatique (maladie du foie gras non-alcoolique) accompagne souvent l’obésité puisque 76% des cas de maladie du foie gras non-alcoolique s’observent chez des personnes obèses. Or la stéatose hépatique est un facteur de risque pour l’hyperlipidémie, la résistance à l’insuline et le diabète.

    Dans cette étude, les chercheurs ont exposé des adipocytes et des cellules de foie humaines à des extraits de raisins Muscadine, une variété de raisins noirs du sud-est des Etats-Unis (Vitis rotundifolia). Précédemment, ces chercheurs avaient montré que la consommation d’un extrait de raisin Muscadine réduisait l’accumulation de lipides chez des souris nourries avec un régime riche en lipides. L’objectif de cette étude était donc d’identifier les molécules responsables et les mécanismes sous-jacents.

    Les chercheurs ont ainsi montré que l’acide ellagique, une des molécules présente dans ces extraits de raisin, agit sur l’accumulation de lipides dans les adipocytes humains. L’acide ellagique est un polyphénol présent dans de nombreux fruits: châtaignes, noix, fraises…

    Chez les souris, la complémentation avec l’extrait de raisin réduisait la taille des adipocytes. Dans le modèle d’adipocytes humains, l’acide ellagique limitait l’adipogenèse: il diminuait la conversion d’Acétyl-CoA en acides gras, et donc la synthèse de nouveaux acides gras.

    De plus, l’extrait de raisin diminuait de manière significative les triglycérides du foie: l’acide ellagique augmentait la consommation d’oxygène et l’expression de gènes liés à la β-oxydation, c'est-à-dire la voie de dégradation des acides gras dans la mitochondrie. Par conséquent, l’acide ellagique augmente l’oxydation des acides gras dans le foie.

    Les chercheurs insistent sur le fait que l'acide ellagique ne serait probablement pas efficace pour perdre du poids, mais il pourrait donc stimuler le métabolisme des graisses dans le foie et améliorer la fonction hépatique des personnes en surpoids. Mais il ne s'agit pour l'instant que d'études expérimentales.

    Source

    Okla M1, Kang I1, Kim da M2, Gourineni V2, Shay N3, Gu L2, Chung S4. Ellagic acid modulates lipid accumulation in primary human adipocytes and human hepatoma Huh7 cells via discrete mechanisms. J Nutr Biochem. 2015 Jan;26(1):82-90. doi: 10.1016/j.jnutbio.2014.09.010.

  • Miel et cannelle pour les frimas hivernaux

    Quand les remèdes naturels surpassent les produits pharmaceutiques

    Le miel est utilisé comme remède depuis des milliers d’années; il peut se montrer très efficace pour soigner le rhume, la toux en particulier, sans provoquer le moindre effet indésirable (seules quelques légères nausées ont parfois été signalées dans les études considérées). Il est notamment recommandé pour soulager la toux aiguë chez les enfants, pour qui les sirops antitussifs sont finalement peu efficaces, voire contre-indiqués chez les nourrissons. Le miel est bien souvent cité comme " remède de grand-mère" à l’approche de l’hiver. Consommé seul ou pour sucrer une infusion, il soulage efficacement les gorges irritées. Dans le cadre d’une étude clinique sur les infections des voies respiratoires supérieures, des chercheurs ont pu confirmer ces propriétés bienfaisantes. Mieux: pour soigner ces maladies, le miel s’avère être plus efficace que les traitements médicamenteux traditionnels.

    Facilement accessible et bon marché, notamment par rapport aux antibiotiques, le miel pourrait ainsi être un excellent moyen de contribuer aux efforts visant à ralentir l’antibio-résistance. Les auteurs de l’étude soulignent néanmoins que d’autres essais contrôlés par placebo sont nécessaires avant de l’envisager. En outre, il existe plusieurs types de miels, il pourrait donc être intéressant de comparer leur action respective face à l’infection.

    L’antibio-résistance est un problème majeur, mondial, tant pour la santé humaine que la santé animale. Préserver l’efficacité des antibiotiques est aujourd’hui un réel défi. Si l’on ne réduit pas la consommation de ces médicaments, l’antibio-résistance pourrait devenir d’ici 2050 l’une des principales causes de mortalité dans le monde. Aujourd’hui, elle serait déjà responsable de près de 700’000 décès par an à l’échelle mondiale ; en France, elle est à l’origine de plus de 5500 décès par an.

    Les résultats de cette étude viennent d’être publiés dans la revue BMJ Evidence-based Medicine. Ses auteurs, trois chercheurs de l’Université d’Oxford, dressent le bilan de 14 essais cliniques, dont l’objectif était de tester l’efficacité de différents traitements pour soigner les infections des voies respiratoires supérieures (IVRS). Leur conclusion est assez surprenante.

    Une solution potentielle à l’antibio-résistance

    Le sujet de leur étude a été motivé par un constat inquiétant: aujourd’hui, les bactéries responsables d’infections chez l’Homme sont de plus en plus robustes. En effet, la prescription et la consommation abusive d’antibiotiques, que l’on observe depuis plusieurs années, leur a permis de développer au fil du temps une résistance à chacun de ces produits. Des bactéries " hautement résistantes " sont ainsi apparues dans les années 2000 et ne cessent de proliférer. Le phénomène est classé parmi les dix principaux risques auxquels la Grande-Bretagne est confrontée.

    Un comble lorsque l’on sait que dans bien des cas, ces antibiotiques sont tout bonnement inutiles. En effet, si l’infection est d’origine virale et non bactérienne, ces médicaments n’ont aucun effet. Dans le cas des IVRS, ce comportement inapproprié est très répandu. Pourtant, on sait que la grande majorité de ces infections sont causées par des virus. Mais, face aux demandes insistantes, certains médecins soucieux de préserver les relations avec leurs patients finissent par céder malgré les recommandations.

    C’est la raison pour laquelle les scientifiques cherchent aujourd’hui des remèdes alternatifs pour soulager les voies respiratoires. Dans ce contexte, les chercheurs britanniques ont analysé les résultats de plusieurs essais cliniques destinés à tester l’efficacité de divers traitements contre les IVRS. Quatorze essais cliniques, incluant plus de 1700 patients, ont été passés au crible.

    Les malades souffraient d’infections aiguës telles que la toux, le rhume et d’autres maladies de type grippal ; en revanche, bronchites et autres infections des voies inférieures étaient exclues du protocole. La plupart des remèdes conventionnels ont été testés: divers médicaments en vente libre (sans ordonnance) contre le rhume et la congestion nasale, des antibiotiques, mais aussi du miel.

    Plus précisément, parmi les 14 études, neuf utilisaient du miel pur, deux utilisaient du sirop Grintuss (un sirop antitussif contenant du miel et des complexes végétaux) et une utilisait du sirop Honitus (un autre sirop à base de miel et de plantes). Les deux autres études ont testé l’efficacité du miel combiné avec du café et du lait. Par ailleurs, neuf des études concernées étaient exclusivement pédiatriques.

    Résultat: la précieuse substance produite par les abeilles s’est avérée 36% plus efficace pour réduire le nombre de quintes de toux et aussi 44% plus efficace pour en diminuer la gravité. En outre, les patients traités avec du miel ont été rétablis plus rapidement: l’infection a duré en moyenne deux jours de moins qu’avec les autres traitements.

    Le miel semble donc doté de propriétés médicinales impressionnantes. Les chercheurs expliquent que ce pouvoir est dû au peroxyde d’hydrogène qu’il contient. Ce composé est en effet un très bon agent antibactérien; il est d’ailleurs couramment utilisé pour désinfecter les plaies cutanées superficielles. En outre, la consistance épaisse et visqueuse du miel est idéale pour tapisser le palais et la gorge, ce qui soulage rapidement les zones irritées.

    Source: BMJ Journals, Abuelgasim et al.

    Les STEC non O157 et la cannelle

    " Prévenir naturellement des maladies d’origine alimentaire avec la cannelle ", source communiqué de la Washington State University du 16 juillet 2014.

    En cherchant des moyens de prévenir certaines des maladies d’origine alimentaire les plus graves causées par des bactéries pathogènes, deux scientifiques de l’université d’État de Washington ont trouvé quelque chose de prometteur dans une épice commune en cuisine, la cannelle.

    Les résultats récents ont été publiés dans la revue Food Control suggèrent que l’huile de Cinnamomum cassia peut agir efficacement en tant qu’antibactérien naturel dans l’industrie alimentaire. Les résultats de l’étude s’ajoutent à un ensemble de connaissances qui aideront à améliorer la sécurité des aliments et à réduire ou d’éliminer les cas d’intoxication alimentaire et des décès connexes.

    Dans l’étude, l’huile essentielle a détruit plusieurs souches de Escherichia coli (E. coli) producteurs de shigatoxines connus par le Centers for Disease Control and Prevention étant des STEC non O157. L’étude portait sur six souches principales de STEC non O157, a déclaré la co-auteure, Lina Sheng, étudiante en troisième cycle à l’école en science des aliments.

    L’huile de Cinnamomum cassia est efficace à faibles concentrations, dit-elle, environ 10 gouttes diluées dans un litre d’eau ont détruit les bactéries en 24 heures.

    La hausse des préoccupations des additifs chimiques sur la santé a renforcé la demande pour les additifs alimentaires naturels, a déclaré la co-auteure Meijun Zhu, professeure à l’École en science des aliments.

    "Notre objectif est d’explorer les composés bioactifs naturels dérivés des plantes comme antimicrobien pour maîtriser les pathogènes d’origine alimentaire, afin d’assurer la sécurité des produits réfrigérés", a-t-elle dit.

    "L’huile peut être incorporée dans des films et des revêtements pour emballage de la viande et des produits réfrigérés ", a dit Sheng. " Elle peut également être ajoutée lors de l’étape de lavage de la viande, des fruits ou des légumes pour éliminer les micro-organismes".

    Cinnamon cassia est produite principalement en Indonésie et a une odeur plus forte que l’autre variété de cannelle commune de Ceylan.

    En plus de l’huile de Cinnamomum cassia, Sheng prévoit d’étudier une autre source naturelle pour détruire les bactéries. Elle et ses collègues étudieront le potentiel du pissenlit pour inhiber les bactéries liées à la mammite bovine, une infection des glandes mammaires des vaches laitières.

    Votre boisson vitalité pour l'hiver

    Même quantité d'eau en bouteille, de miel, de cannelle en poudre

    Mélangez le tout SANS FAIRE BOUILLIR

    Boire la valeur de deux à trois cuillères à soupe matin et soir (pendant les épidémies hivernales et… la covid) ou le matin uniquement les autres périodes de l'année.

    La cannelle fait baisser le taux de sucre dans le sang (je l'ai expérimenté moi-même, ayant subi 5  années et demi de perf. mensuelle de 500 mg de cortisone, mon taux de sucre était limite alors que depuis plus de 50 ans, j'évite le sucre au maximum).

    La cannelle contient du chrome qui donc, réduit le sucre dans le sang… en même temps, aide à lutter contre le surpoids.

    Assertions vérifiées sur moi. Comme la plupart des infos de ce blog.

  • Que penser des produits boostés?

    Le mieux est de consommer UNIQUEMENT ce que vous préparez. C'est ce que je fait depuis toujours, même quand je n'avais pas le temps parce que ouvrière des l'âge de 14 ans, puis indépendante, j'ai travaillé... énormément.

    Cela ne m'a pas empêchée d'être attrapée par une sale et merdique maladie mais, c'était inscrit dans mes gènes, je ne pouvais y échapper... tout de même, si je n'avais pas fait autant de sport et de nourriture non chimique, il y a belle lurette que je serais en fauteuil roulant, à l'instant de pas mal de malchanceuses qui  ont vu cette satanée maladie s'accrocher à leur dos!

    Mais, comme depuis... 1964 je m'intéresse à la nourriture, nutrition, etc... j'ai récupéré au fil du temps- pas mal d'infos que je peux vous indiquer ici afin de vous aider à y voir plus clair... la modernité n'est pas très souvent signe de meilleure santé... la preuve avec cette foutue covid!

    L’ajout de vitamines ou de minéraux est aberrant quand le produit est visiblement mauvais pour la santé, par exemple trop sucré. Attention donc aux précisions qui détournent l’attention des mauvaises qualités d’un produit, ou qui, pour consommer du magnésium, vous font avaler plus de calories.

    Même chose pour les produits ultra-transformés qui mettent en avant le fait qu'ils sont bio, comme par exemple des nuggets de poulet. Bio ou pas, ils doivent être considérés comme des aliments à ne consommer qu'occasionnellement.

    Vitamines et minéraux: oui, mais…

    Certains aliments enrichis en vitamines et ou minéraux peuvent être intéressants. Mais attention: très souvent, la présence de vitamines et minéraux ajoutés est le signe d'un produit médiocre, que l'industriel essaie de présenter sous un meilleur jour. Par ailleurs, il faut être vigilant avec les micronutriments qui sont ajoutés:

    -    vitamine D: les aliments enrichis en vitamine D en apportent des quantités infimes, qui ont peu d'intérêt pour la santé;

    -    fer: de nombreux aliments (notamment céréales du petit déjeuner) sont enrichis en fer. Ce fer est susceptible de réagir avec d’autres nutriments et d’endommager cellules et tissus. Mieux vaut donner à un enfant un aliment qui contient naturellement du fer comme la viande ou le poisson. Quant aux hommes mais aussi aux femmes ménopausées, le fer des aliments enrichis est inutile car les besoins sont faibles et couverts par l’alimentation normale.

    A éviter?

    Il y en a beaucoup. Certains colorants, comme le caramel de sulfite d’ammonium (E 150d) que l’on retrouve dans les sodas, les bières ou des plats préparés sont suspectés de favoriser des cancers.

    Il y a aussi les phosphates (antioxydant, acidifiant), utilisés dans les produits laitiers, les soupes, les sodas mais aussi en tant qu’agent de texture dans les produits fromagers, les pizzas, les charcuteries, les nuggets de poulet…

    Un excès de phosphore serait associé à un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires, osseuses et rénales.

    En revanche, certains ne présentent a priori aucun risque à l’instar de substances naturelles comme de l’acide ascorbique - vitamine C (antioxydant), ou l’acide lactique (conservateur).

  • Vitamine B9: L’acide folique

    Les bénéfices de l’acide folique pour la santé de notre cerveau sont extraordinaires. Ce folate, également connu sous le nom de vitamine B9, améliore par exemple le traitement par antidépresseurs en renforçant leur effet. Il est par ailleurs essentiel pour la désintoxication cellulaire, pour "fabriquer" des neurotransmetteurs et de ralentir la détérioration cognitive.

    Le cerveau doit maintenir un niveau adéquat d’acide folique. Les faibles niveaux de ce folate sont liés à une plus grande présence d’homocystéine: elle augmente l’inflammation cérébrale et le risque d’accident vasculaire cérébral.

    Nous savons que ce folate est essentiel au bon développement du fœtus. Un déficit peut causer de graves problèmes congénitaux tels que la spina bifida ou d’autres anomalies du tube neural du bébé.

    La vitamine B9 est une ressource exceptionnelle pour optimiser plusieurs de nos processus cognitifs. Plus encore, les études, comme celle menée dans diverses universités aux Pays-Bas, révèlent que l’acide folique peut nous permettre d’atteindre un âge avancé avec une meilleure santé cérébrale.

    Nous pouvons également réduire significativement l’incidence de la démence ou de l’accident vasculaire cérébral. Comme nous pouvons le constater, le plus simple consiste à améliorer notre alimentation pour atteindre le troisième âge avec un esprit plus agile et une forte réserve cognitive.

    Les revues de psychiatrie publient depuis plus de trois ans des études sur ce sujet. Des travaux tels que celui que nous pouvons lire dans le Journal of Clinical Psychiatry nous révèle ce que cette petite molécule est capable de faire. Nous savons que les médicaments psychiatriques tels que ceux utilisés pour traiter les troubles bipolaires réduisent la présence d’acide folique dans le cerveau.

    À tel point que, à titre préventif, il faut se faire prescrire généralement des suppléments vitaminiques pour prévenir leur déclin. De plus, l’acide folique peut potentialiser la réponse aux antidépresseurs. De sorte que  l’amélioration peut être plus rapide et plus stable si nous prenons soin de notre alimentation et que ce type de folate ne manque pas lorsque nous suivons ce type de traitement.

    Si tout est chimique dans le cerveau, l’acide folique est ce médiateur rendant possible toute une série de processus, de réactions et de liens. Garder cela à l’esprit peut donc être très utile.

    Plusieurs études montrent comment un apport adéquat d’acide folique peut améliorer notre humeur et augmenter notre production de sérotonine. Plus encore, les spécialistes indiquent que le meilleur acide folique que nous pouvons prendre est le l-méthylpholate, car sa vie moyenne dans notre corps est plus élevée.

    Nous savons également que certaines personnes disposent d’une incapacité génétique à métaboliser correctement l’acide folique. Elles présentent donc en permanence un certain déficit, souffrent de maladies associées et d’un risque accru lors du développement de certains troubles de l’humeur.

    De nombreux psychiatres recommandent déjà de prendre des suppléments à base de cette vitamine pour optimiser les processus de récupération et améliorer notre bien-être mental.

    Un déficit en acide folique augmente l’inflammation cérébrale

    Le méthylfolate est essentiel pour que le cerveau "fabrique" des neurotransmetteurs et de l’ADN. Plusieurs choses peuvent se produire si nous ne disposons pas d’un niveau optimal ce folate, que ce soit en raison d’un régime alimentaire inadéquat ou d’un problème génétique comme celui mentionné ci-dessus. Le plus frappant est l’apparition d’une forte concentration d’homocystéine.

    L’homocystéine est un composé chimique qui intervient dans l’inflammation et l’hypertension artérielle. Tout cela entraîne un plus grand risque de subir des accidents vasculaires cérébraux, des apoplexies, etc L’hypothèse inflammatoire de la dépression est par ailleurs de plus en plus reconnue. Il s’agit de l’idée selon laquelle un niveau élevé d’homocystéine interfère dans le développement de troubles dépressifs.

    Une meilleure mémoire avec l’acide folique et la vitamine B12

    Selon une étude de Janine Walker, chercheuse à l’Université nationale d’Australie, les personnes qui ont eu un apport adéquat en acide folique et en vitamine B12 pendant trois ans ou plus atteignent un âge avancé en meilleure condition. La maladie d’Alzheimer réduit son incidence, leur mémoire est agile, elles maintiennent leur réserve cognitive et jouissent de la vieillesse de manière plus active et plus agile.

    Tout cela nous encourage donc à prendre en compte les conseils de spécialistes. Nous devons, après 60 ans, augmenter l’apport de ce type de nutriments. Cela ne coûte rien et les résultats se remarquent.

    Quels aliments sont riches en acide folique?

    Le mieux est de l'avaler dans l'alimentation avec des aliments que nous pouvons trouver dans tous les supermarchés, et notamment:

    Les lentilles

    Les pois chiches

    Les asperges

    Le brocoli

    Les épinards

    L’avocat

    Les fraises

     Les oranges

    Le chou de Bruxelles

    Les papayes

    Les framboises

    Le céleri

  • Hygiène

    Vous ne cuisinerez plus de la même façon après la lecture de cet article.

    Si l’hygiène alimentaire est une priorité de tous les instants dans la restauration, à la maison c’est une autre paire de manches. Dans notre cuisine, point de règles sanitaires et de contrôles garantissant un faible risque microbiologique, source d’intoxications alimentaires.

    Jean-François Tostivint, directeur adjoint de l’École hôtelière de Paris - CFA Médéric (1), nous aide à y voir plus clair, passant en revue les pratiques pas très catholiques dont nous sommes tous coupables.

    Utiliser une planche à découper en bois (et mal la laver)

    De la jolie planche en bambou peu gourmande en place au billot de boucher équipé de sa rigole qui permet d'accueillir le jus du rôti du dimanche, chacun possède son objet du crime. "Le bois est à proscrire car il est tendre.

    Les bactéries vont se nicher dans les fentes laissées par les coups de couteau", explique notre expert. Dans les cuisines professionnelles, seules les planches en plastiques sont autorisées: "nous allons plus loin puisque nous utilisons des planches différentes pour les légumes (de couleur verte), pour le poisson (bleue) et pour la viande (rouge)".

    Jean-François Tostivint tempère: "si l'on souhaite malgré tout utiliser sa planche en bois, il convient de la laver comme il faut". C'est-à-dire qu'on ne pense même pas à couper son filet de poulet sur la planche ayant servi à éplucher et à couper les carottes sans l'avoir préalablement nettoyée. "On utilise de la paille de fer ou une brosse, du produit vaisselle et on frotte. Une fois par mois, on fait tremper notre planche dans de l'eau et du vinaigre blanc voire de la javel".

    Perso, je passe du Javel après chaque utilisation

    Ne pas laver les légumes après épluchage

    Les légumes doivent être lavés deux fois: avant et après épluchage.

    Laver ses légumes est affaire de bon sens. Néanmoins, peu d'entre nous savent qu'il faut repasser par la case évier après les avoir épluchés. "On va tenir dans notre main une carotte qui sortait à l'origine de terre. Il faut imaginer que la main est contaminée et qu'on va toucher le légume au moment de l'épluchage", explique le directeur adjoint de l’École hôtelière Médéricuillère

    Même si la carotte nous semblait propre, on la lave à nouveau pour nous débarrasser de tous les résidus de terre. Et pour les carottes nouvelles dont on garde la peau? "On les brosse comme il faut".

    Perso, j'utilise de l'eau bicarbonatée et je laisse tremper un peu

    Mal se laver les mains, ne pas enlever sa montre...

    L'hygiène en cuisine, c'est la base. On n'hésite pas à imiter les règles appliquées au quotidien dans les cuisines professionnelles (restaurants).

    Le lavage de mains d'abord. "Il faut se savonner jusqu'à mi-bras, comme les chirurgiens. On compte 15 secondes puis on se rince les mains avant de les essuyer avec du papier absorbant", détaille Jean-François Tostivint. Exit le torchon fleuri, joli nid à bactérie, on opte pour un essuie-tout à usage unique. Avant cela, on aura pris soin de se délester de nos bijoux et de notre montre qui sont porteurs de microbes. Enfin, on s'attache les cheveux, on remonte ses manches et, idéalement, on enfile un tablier. (avant lavage des mains, bien sûr).

    Rompre la chaîne du froid

    La température idéale

    Pour travailler un produit sensible tel que la viande ou le poisson, on privilégie une température comprise entre 20 et 22 °. S'il fait plus chaud, on sort les denrées au dernier moment.

    "Lorsque nous cuisinons, nous devons veiller à garantir une certaine sécurité au niveau des matières premières". Et c'est particulièrement vrai pour les produits sensibles tels que la viande, le poisson, le beurre et la crème qui présentent des risques alimentaires importants en cas de rupture de chaîne du froid.

    "Lorsque que l'on travaille un poisson ou une viande crue, on le fait rapidement puis on place à nouveau le produit filmé au réfrigérateur avant de le cuire". On limite ainsi de voir les bactéries se démultiplier.

    Ne pas se méfier de la coquille d'œuf

    "On voit les œufs propres mais il ne faut pas oublier d'où ils viennent", sourit Jean-François Tostivint. Il est important de noter que, s'ils paraissent immaculés, les œufs vendus en France ne sont pas lavés et ce pour une raison très simple: leur lavage abîmerait la cuticule de l'œuf qui permet de maintenir à distance les bactéries et donc de limiter les risques de salmonellose.

    C'est pourquoi il est nécessaire de tenir les coquilles d'œuf à distance de nos préparations, c'est-à-dire, par exemple, ne pas toucher le blanc avec au moment de le séparer du jaune.

    De la même façon, "la demi-coquille d'œuf déposée au centre du steak cru, c'est interdit depuis environ 10 ans. Mais il faut tout de même relativiser les risques, on a mangé des tartares de cette façon pendant des années". (Heu… c'est la moutarde qui est “antibactérienne“ grâce au vinaigre).

    Interdit de laisser les emballages dans le réfrigérateur

    Savez vous que ce n'est pas une bonne idée de ranger tels quels nos produits au réfrigérateur, Il faut ôter tous les emballages superflus, susceptibles d’apporter leur lot de poussières et autres ennemis dans le frigo. "Il faut décontaminer les produits avant de les ranger au frais.

    Dans les chambres froides des restaurants, nous ne gardons aucun carton", nous apprend Jean-François Tostivint. Il s'agit d'imiter les professionnels en plaçant nos aliments dans des boîtes en plastique adéquates et en reportant sur des étiquettes les dates de péremption.

    Mettre des plats encore chauds au frigo

    Une bien mauvaise habitude qui nuit à la chaîne du froid: placer au réfrigérateur des plats encore chauds. "En mettant du chaud dans le réfrigérateur, on met en danger tous les produits du frigo, les variations de températures sont dangereuses", alerte le professionnel. On en revient à cette fameuse chaîne du froid à laquelle il faut veiller en permanence. Dans l'idéal, il faut attendre deux heures avant de mettre un plat déjà cuisiné au frais. Les professionnels, eux, ne s'embêtent pas avec ces considérations puisqu'ils ont des cellules de refroidissement qui permettent de descendre un aliment en température en quelques minutes.

    Ne pas laver les fruits et légumes bios

    Vous vous dites que votre pomme bio garantie sans pesticides peut être frottée sur votre jean puis dégustée telle quelle. Et pourtant, c'est sans compter sur les bactéries qui s'y trouvent, inéluctablement.

    "Au supermarché et au marché nous faisons tous la même chose: quand nous allons choisir nos fruits et légumes nous les prenons en mains et les reposons s'ils sont trop fermes ou trop mûrs. Or, entre les poignées de main, les portes poussées (des WC entre autres) et les éternuements, il est impossible que le produit ait échappé à la contamination", conclut l'expert.

    Le mieux est de prendre un sachet et l'utiliser comme un gant, vous pourrez reposer le produit sans avoir mis des bactéries sur vos mains... ni laissé les vôtres.

    Une fois rentré, sortez vos produits du sachet et passez dans de l'eau bicarbonaté.

    En ces temps d'épidémie, c'est mieux de faire attention.

    Cependant, si vous n'êtes pas sûr-e de l'état de la poche (sachet), sortez les produits en faisant attention de ne pas les toucher et laissez la poche trois jours dans un coin avant ré-utilisation; elle sera débarassée -un peu- du coronavirus

  • Anti-moustique maison

    La cannelle est bien plus qu'un excellent complément à la compote de pommes. Selon une étude menée à Taiwan, l'huile de cannelle peut tuer les œufs de moustiques. Elle peut aussi servir de répulsif contre les moustiques adultes, notamment le moustique tigre d'Asie.

    Faites votre répulsif à moustique à la cannelle

    Pour obtenir une solution diluée à 1%, mélangez 1/4 cuillère à café (ou 24 gouttes) d'huile essentielle pour chaque 12 cl (1 verre). Vous pouvez vaporiser le liquide sur votre peau ou vos vêtements, autour de votre maison et sur les tissus d'ameublement ou les plantes. Soyez prudent lorsque vous appliquez de l'huile de cannelle, car une dose concentrée peut irriter votre peau.

    La cannelle est une épice puissante pour votre santé, j'y reviendrais. Je vous indiquerai ma recette vitalité pour lutter contre le froid, en cas de grippe, rhume, etc...

     

  • La caféine

    La caféine est une molécule naturellement présente dans plus de 60 plantes, comme le café, le thé, le kola, le guarana et le maté. Elle est couramment consommée par la population par le biais du café ou du thé. On en trouve également dans les boissons énergisantes. L’Anses recommande de modérer la consommation de caféine, particulièrement pour les enfants, les femmes enceintes, et les personnes sensibles à ses effets ou présentant certaines pathologies.

    Dans le cadre de son évaluation des risques liés à la consommation de boissons dites « énergisantes », l’Anses s’est particulièrement intéressée au rôle de la caféine dans l’apparition des effets indésirables qui lui ont été signalés. Le café est le principal vecteur de caféine chez les adultes, mais les boissons dites "énergisantes" en constituent un nouveau vecteur chez les enfants et adolescents. Elles représentent jusqu’à 15% de l’apport en caféine chez les enfants français d’après les données de consommation de l’étude publiée par l’Efsa en 2013. Au vu des résultats de ses études, l’Anses recommande de modérer la consommation de caféine, particulièrement pour les enfants, les femmes enceintes et les personnes sensibles à ses effets ou présentant certaines pathologies.

    Le café et le thé constituent les principaux vecteurs alimentaires de la caféine. Le café représente 80 % des apports en caféine provenant de l’alimentation courante. Même si la caféine a un usage très ancien dans le monde entier, elle fait aujourd’hui l’objet d’enrichissement des aliments et de boissons, telles les boissons dites "énergisantes" (BDE) fortement consommées. L’Anses via son avis relatif à l’évaluation des risques liés à la consommation de boissons dites "énergisantes", à teneur élevée en caféine, a montré que ces nouveaux modes de consommation touchent des consommateurs jusque là peu exposés à la caféine, notamment les enfants et les adolescents, dans des quantités pouvant être élevées, parfois en lien avec une activité sportive ou en mélange avec de l'alcool.

    L’Anses a porté une attention particulière au rôle de la caféine dans l’apparition des effets indésirables qui lui ont été signalés (notamment cardiovasculaires, psycho-comportementaux, neurologiques…) dans le cadre de la nutrivigilance. Les résultats l’ont poussée à émettre des recommandations sur sa consommation, notamment chez les populations "sensibles": enfants, adolescents, femmes enceintes et allaitantes ou les personnes sensibles aux effets de la caféine.

    La caféine peut -également- être produite par synthèse chimique. Une fois ingérée, elle est rapidement distribuée dans l’organisme. La caféine est capable de passer la barrière hématoencéphalique, le placenta et on la retrouve aussi dans le lait maternel. Elle agit principalement en contrant l’effet sédatif du à l’activation de certains récepteurs présents dans le cerveau.

    Cependant, il existe d’importantes différences inter-individuelles en réponse à la prise de caféine, aussi bien en ce qui concerne son impact sur le retard de l’endormissement et la qualité du sommeil ou ses effets attendus sur les performances physiques. Cette variabilité est notamment liée au génotype, à l’état physiologique, aux habitudes de consommation de caféine, et à des co-expositions telles que le tabagisme ou la prise de médicaments.

    Cette variabilité interindividuelle rend difficilement appréciables les doses journalières à ne pas dépasser pour préserver l’état de santé. En présence de certaines pathologies, la métabolisation de la caféine est ralentie (maladies hépatiques) et ses effets indésirables sont majorés (hypertension, maladies mentales, incontinences urinaire et fécale, ulcère, œsophagite, reflux gastro-œsophagien).

    Ces facteurs de variabilité des effets biologiques de la caféine complexifient l’analyse du risque de certains niveaux de consommation. Les interactions entre ces différents facteurs peuvent être complexes, et il est donc difficile d’isoler l’effet d’un facteur donné.

    Des effets spécifiques et néfastes sur le sommeil chez les enfants et les adolescents

    Les effets de la caféine sur le sommeil sont bien connus: retard d’endormissement, diminution du temps et de la qualité du sommeil. La caféine est d’ailleurs recherchée pour ses effets sur le maintien de la vigilance et de l’éveil. Les conséquences sur le sommeil sont très variables suivant l’âge des sujets, leur sexe et leurs habitudes de consommation.

    Les caractéristiques du sommeil (durée, horaires de lever et de coucher) évoluent avec l’âge, des modifications marquées survenant à la puberté. Les adolescents ont ainsi tendance à s’endormir tardivement, d’autant plus s’ils consomment des substances psychostimulantes comme la caféine. Leurs obligations scolaires leur imposant de se lever tôt, il en résulte un fréquent déficit de sommeil.

    Or, les conséquences du manque de sommeil sont multiples. Il peut être à l’origine d’une somnolence diurne (qui peut conduire à l’installation d’un cercle vicieux avec consommation de caféine pour lutter contre cette somnolence), il affecte les capacités cognitives et les performances scolaires, provoque davantage de problèmes comportementaux. Les troubles du sommeil sont également associés à une augmentation des risques de maladies comme l’hypertension, les maladies cardiovasculaires, le diabète, l’obésité, l’anxiété, la dépression, bien que la nature de ces relations nécessite d’être clarifiée.

    Chez les enfants et adolescents, l’agitation et l’excitation, l’anxiété, la tachycardie, ou encore les douleurs thoraciques correspondent à des symptômes susceptibles d’être observés après consommation de caféine en quantité élevée. Il est donc préoccupant de constater que des quantités élevées de boissons dites « énergisantes » (3 à 4 canettes) peuvent être consommées par de jeunes enfants.

    Bien que le risque de développer une dépendance à la caféine reste discuté, certaines études montrent qu’environ 20% des adolescents consommateurs de caféine pourraient être classés comme dépendants selon des critères généralement admis. On peut suspecter que la consommation précoce de caféine puisse favoriser la survenue de conduites addictives (comme c’est le cas pour d’autres substances comme l’alcool, le tabac, le cannabis). Ceci pourrait s’expliquer par le caractère immature du néocortex (partie du cerveau impliquée dans la perception - réaction) chez l’enfant et le jeune adolescent, ce qui compromet le contrôle d’une partie du cerveau impliquée dans les émotions et dans le cycle veille-sommeil.

    Un sommeil de mauvaise qualité pourrait par ailleurs être de nature à augmenter les risques de conduites addictives, en particulier chez les enfants et adolescents dont le cerveau est encore immature.

    La caféine, en faisant augmenter la pression artérielle, peut conduire à la tachycardie. C’est un des symptômes classiques de l’intoxication à la caféine. Cet effet semble d’autant plus marqué que la consommation de caféine est élevée et que le consommateur est peu habitué à en consommer. De plus, chez des personnes prédisposées, l’alcool a tendance à potentialiser les troubles du rythme cardiaque induits par la caféine. Il est donc recommandé de ne pas associer alcool et caféine, d’autant plus que cette association expose à plusieurs autres risques : masquage des effets dépressifs de l’alcool, dépendance à l’alcool, déshydratation, altération de la fonction rénale.

    Par ailleurs, certaines personnes consomment des boissons dites « énergisantes » riches en caféine dans le but d’améliorer leurs performances physiques. Ces boissons semblent sans effet sur les performances lors d’exercices très intenses et de courte durée mais peuvent améliorer, grâce à la caféine qu’elles contiennent, les performances de certains individus sur des épreuves d’endurance. Mais lors d’exercices physiques, la consommation de caféine constitue un facteur de risque cardiaque chez les personnes prédisposées et entraîne une augmentation de la température corporelle, et par conséquent un risque accru d’accident à la chaleur. C’est pourquoi il est doit être évité d’associer caféine et activités physiques. Les boissons dites « énergisantes » ne peuvent se substituer aux boissons de l’effort, spécialement formulées pour répondre  aux besoins nutritionnels lors d’exercices physiques.

    Au vu des résultats de son travail, l’Anses recommande, pour l’ensemble des consommateurs, de modérer la consommation de boissons caféinées. En se basant sur les différents seuils faisant référence au niveau international, il s’avère qu’une fraction non négligeable de la population française dépasse les niveaux de caféine conseillés:

        environ 30% de la population adulte et 1 à 2% des enfants et adolescents sont en dépassement pour le seuil retenu comme générateur d'anxiété;

        11% des 3 à 10 ans et 7% des 11 à 14 ans dépassent le seuil de développement d’une tolérance à la caféine et du déclenchement de symptômes de sevrage;

        près de 7% de la population adulte excède le seuil au-delà duquel une toxicité chronique plus générale est suspectée (santé osseuse et cardiovasculaire, cancer, fertilité masculine,...).

    L’Agence recommande donc aux consommateurs :

        D’être particulièrement vigilants vis-à-vis des apports en caféine, notamment pour :

            les femmes enceintes et allaitantes, la caféine pouvant notamment augmenter le risque de retard de croissance du fœtus et passer dans le lait maternel ;

            les enfants et adolescents, population particulièrement sensible à la caféine, qui sont susceptibles de s'exposer à des perturbations du sommeil, des somnolences diurnes et au risque de développement ultérieur de conduites addictives ;

            les personnes sensibles aux effets de la caféine ou présentant certaines pathologies notamment certains troubles cardio-vasculaires, psychiatriques et neurologiques, insuffisance rénale, maladies hépatiques sévères.

        D'éviter la consommation de caféine en association avec l'alcool.

        D’éviter la consommation de caféine en lien avec l’exercice physique.

    Enfin, l’Anses estime nécessaire de mener de nouvelles recherches : la variabilité interindividuelle des effets de la caféine devrait mieux être prise en compte dans les études, les relations doses-effets de la caféine et  les possibles interactions avec d’autres substances (telle la taurine dans les boissons dites "énergisantes") devraient être mieux documentées.

    Dans une étude chez des élèves américains de 12 à 18 ans, 33 % des adolescents déclaraient s’endormir en classe et la consommation de caféine était 76 % plus élevée chez ceux qui s’endormaient. Les enfants (6-10 ans) qui consomment des boissons caféinées dorment 15 minutes de moins par nuit que ceux n’en consommant pas. Par ailleurs, une comparaison d’adolescents (14-18 ans) "du soir" à des adolescents « du matin » a montré que les adolescents "du soir" dormaient moins, se plaignaient plus de somnolence diurne, avaient plus de troubles attentionnels. Ils consommaient également davantage de boissons caféinées mais aussi de substances susceptibles d’induire le sommeil.

    https://www.anses.fr