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Nutrition news - Page 25

  • La couronne des rois toulousaine

    Pain perdu

    Les alternatives minceur à la galette traditionnelle

    -La galette aux pommes: La frangipane est remplacée par une purée de pommes caramélisées. Elle est donc sensiblement moins riche.

    -Par contre, certaines se fabriquent une a galette au chocolat: cette fois, c’est le chocolat qui vole la place de la frangipane. Une recette savoureuse mais non moins calorique que sa sœur traditionnelle.

    Vous la ferez facilement en passant au four 170° durant 20 mn deux pâtes feuilletées au beurre où vous aurez simplement largement déposé une tartinade de pâte chocolaté, plutôt faites maison… mais, pour la seule fois de l'année, vous pouvez utiliser cette pâte à chocolat du commerce dont les gosses sont fous… et trop de gens aussi.

    -Les galettes à la pistache/noisette/pralines ou noix: une frangipane non plus à l’amande mais à un autre fruit oléagineux. Des saveurs qui changent mais toujours le même nombre de calories au compteur.

    -La couronne des rois: c'est la couronne des rois toulousaine! on la trouve en Provence mais aussi en Espagne et au Portugal.

    C’est une brioche en forme de couronne, traditionnellement parfumée à la fleur d’oranger, recouverte de gros sucre et de fruits confits.

    Pour faire des pépites de sucre, prenez des morceaux de sucre entiers et écrasez-les grossièrement avec le dos d'une bouteille, d'un verre, du rouleau à patisserie, du pilon…

    Plus légère et moins grasse que la galette traditionnelle, il s’agit d’une vraie alternative minceur.

    Quand j'étais enfant, il y avait un bonhomme qui passait avec une cariole et qui en vendait avec la fève, déjà bien cachée, et une couronne en papier doré. C'était vraiment peu cher et, d'ailleurs, ma mère, toujours fauchée, en achetait deux, c'est dire…. si vous la laissez sécher, elle peut être trempée dans votre chocolat au café au lait matinal ou bien, vous la coupez en tranches très épaisses et vous la préparez comme le pain perdu.

    Dans les boulangeries toulousaines -les vraies- il n'y a pratiquemment que cette couronne des rois… la frangipane, c'est pour les parigots eux, qui préfèrent le pain au chocolat à notre chocolatine adorée!

  • Pour les végans...

    Si vous saviez ce que je pense de votre nourriture...

    Une étude anglaise montre que le régime végan est associé à une augmentation de 43% du risque de fractures

    Selon une étude réalisée par le scientifique Tommy Tong et son équipe de l’Université d’Oxford, en Angleterre, les régimes végétaliens et végétariens augmentent le risque de fractures. Les conclusions de ces recherches ont été publiées dernièrement dans la revue spécialisée BMC Medicine.

    Le travail les chercheurs britanniques est sans aucun doute le plus poussé jamais effectué à ce sujet. Et pour cause, ils ont suivi 54 898 participants pendant une période particulièrement longue de près de 18 ans. Au départ de l’étude, chacun a déterminé son régime alimentaire et quatre groupes ont ainsi été créés : les végétariens (15.499), les végétaliens (1982), les consommateurs de poissons (8037) et les consommateurs de viande (29.380). Pou rappel, les végétariens ne mangent ni viande ni poisson et les végétaliens ne consommant ni viande, ni poisson, ni œufs, ni produits laitiers. Afin de ne rien laisser au hasard, les scientifiques ont également collecté des données médicales, socio-économiques ou encore de style de vie.

    Suite à la très longue période d’observation, l’équipe de Tommy Tong a relevé un total de 3941 fractures chez les volontaires engagés dans l’étude. Et comme on pouvait s’y attendre, l’analyse des données enregistrées par les différents spécialistes a permis d’établir un lien de cause à effet concret entre régime alimentaire restrictif et augmentation du nombre de fractures. On apprend notamment que les végétaliens font face à un risque général de fracture 43% plus élevé que les personnes qui mangent de viande. Chez les consommateurs de poisson et les végétaliens, ce risque est respectivement plus grand de seulement 26% et 25%. Grâce aux chiffres, les scientifiques impliqués dans l’étude ont également pu constater que la fracture la plus répandue concerne la hanche (avec 2,31 fois plus de risque) mais aucune différence n’a été faite entre les bras, les poignets et les chevilles.

    Une moins bonne santé des os

    Selon les conclusions du groupe d’étude, les résultats s’expliquent en grande partie par le fait que l’indice de masse corporelle (IMC) est moins élevé chez celles et ceux qui ne mangent pas de viande et consomment ainsi moins de calcium et de protéines. Conséquence, leurs os ont une santé bien moins bonne, se fragilisent et cassent plus facilement. Cependant, les scientifiques de l’Université d’Oxford impliqués dans l’étude affirment que cette conclusion est globale et que par manque de données disponibles, ils n’ont par exemple pas pu faire la distinction entre les fractures causées par une mauvaise santé osseuse (comme les fractures dues à une chute de sa hauteur)et celles causées par des accidents.

    “Les individus doivent prendre en compte les avantages et les risques de leur alimentation,s'assurer d'avoir des niveaux adéquats de calcium et de protéines qui sont importants pour la santé des os. Ils doivent aussi veiller à maintenir un IMC sain, c'est-à-dire ni une insuffisance pondérale (inférieur à 18,5) ni en surpoids (supérieur à 25), bien que nous n'ayons pas suffisamment de données dans notre étude pour conclure que les végétaliens et les végétariens à IMC élevé sont également à risque de fracture » explique Tommy Tong.

    Source : Sciences et Avenir

  • Nutrition et covid-19

    L’épidémie de Covid-19 a fait émerger bon nombre de questions autour de la nutrition.

    D’abord, naturellement, avec le confinement et ses répercussions sur notre hygiène de vie et nos habitudes alimentaires.

    Ensuite, par les questions légitimes sur les risques de contamination lors de l’achat de produits alimentaires étant passés entre de nombreuses mains.

    Enfin, chacun s’est interrogé sur les moyens nutritionnels permettant de prévenir ou combattre l’infection. Quel constat peut-on aujourd’hui en tirer? Et quelles questions restent sans réponses?

    Confinement et prise de poids

    Dans une enquête de l’IFOP publiée dans Darwin Nutrition et menée auprès de 3 045 Français, la majorité (57%) des participants disaient avoir pris du poids lors du premier confinement imposé à la population. Or au vu d’une autre enquête conduite sur un millier de Polonais, les personnes obèses en ont davantage souffert. Et de notre côté, le questionnaire du programme CoviDIAB auquel ont répondu 5280 personnes diabétiques nous a appris qu’un quart d’entre elles avait pris du poids en mars dernier.

    Les données de NutriNet-Santé, qui portent sur une cohorte de 37 000 personnes, vont peu ou prou dans le même sens: si 35% des participants ont pris du poids pendant le premier confinement, 23% en ont perdu. Le gain pondéral s’explique en partie par une modification des habitudes alimentaires, avec un apport énergétique plus important, une moindre consommation de produits frais (fruits et poisson), le grignotage d’aliments sucrés, gras et salés, et l’augmentation de la consommation d’alcool. Mais il a aussi pour cause une baisse de l’activité physique, notée chez 53% des participants, ce qui a pu aggraver les problèmes d’obésité.

    Point positif: l’enquête IFOP révèle qu’à l’issue du confinement, plus de la moitié des personnes interrogées (56%) souhaitaient manger plus sain et équilibré, sans pour autant se soumettre à un régime strict. Et de fait, 20 à 30% des Français semblent avoir adopté une meilleure hygiène diététique.

    Sécurité alimentaire et Covid-19

    Bien-sûr, l’une des premières préoccupations fut d’abord de limiter le risque de contracter la Covid-19 au travers des aliments et/ou de leurs emballages. Une inquiétude qui reste de mise à la veille du traditionnel repas de Noël et des fêtes de fin d’année. Que sait-on des possibilités de contamination?

    S’ils sont présents sur des aliments entreposés dans le réfrigérateur à 4°C, les coronavirus peuvent rester vivants pendant un laps de temps de 72h. Dans l’eau, ces virus sont capables de survivre jusqu’à 10 jours à 23°C, et plus d’un an à 4°C. Et sur des surfaces comme le verre, le métal ou le plastique, ils peuvent rester vivants pendant 9 jours. Enfin, on sait que le SARS-CoV-2 est inactivé aux températures de cuisson habituelles (70 °C), et qu’il est également très sensible aux détergents et désinfectants: le sel, le poivre, le vinaigre et le jus de citron n’ont en revanche aucun effet.

    Pour l’heure, aucune donnée scientifique ne suggère que le SARS-CoV-2 puisse nous infecter par voie digestive. Mais on ne peut pas totalement exclure la possibilité d’une contamination des voies respiratoires lors de la mastication d’un aliment infecté. Et par principe de précaution, les autorités de santé ont donc émis un certain nombre de recommandations.

    Ainsi, l’OMS et l’ANSES recommandent de se laver les mains régulièrement, notamment après avoir fait ses courses, avant de cuisiner et de se mettre à table. Il est également conseillé de rincer les fruits et les légumes à l’eau, de retirer les emballages inutiles, et de nettoyer plus fréquemment le réfrigérateur.

    A l’inverse, il est contre-indiqué de désinfecter aliments et emballages avec de l’eau de javel ou un détergent: faute d’un rinçage suffisant, on s’expose alors au risque d’intoxication. Enfin, à ces conseils, devraient enfin s’ajouter ceux visant à limiter les risques de toxi-infection alimentaire: il s’agit de veiller aux dates de péremption et aux conditions de conservation des aliments, ou encore à leur température de cuisson. Quid des moyens de renforcer ses défenses contre le SARS-CoV-2 en s’appuyant sur l’alimentation?

    Le meilleur régime à adopter…

     

    Beaucoup se sont posé et se posent toujours la question du meilleur régime à adopter pour renforcer ses défenses immunitaires. Or si des études ont bel et bien établi l’existence de liens entre alimentation, nutriments, et immunité, il n’existe pas à ce jour de "régime boosteur de l’immunité".

    À ce sujet, notons que les vitamines jouent un rôle de premier plan dans l’inconscient collectif. On les considère souvent comme l’exemple même de micronutriments aptes à nous prémunir contre la fatigue et les infections. Et les vitamines D, C ou A sont d’ailleurs souvent proposées sous forme de compléments alimentaires. Doit-on pour autant les recommander pour lutter contre la Covid-19?

    Vitamine D: la plus médiatisée

    La vitamine D est depuis le début de la pandémie la plus médiatisée de ces micronutriments, et la question de l’intérêt d’une complémentation systématique de la population reste posée.

    Cette vitamine a pour partie une origine alimentaire et se trouve principalement dans les poissons gras (hareng, saumon, sardine et maquereau) et les laitages enrichis. Mais elle est aussi synthétisée par l’organisme, sous l’influence de l’exposition au soleil.

    On sait, par des études épidémiologiques, qu’il existe une relation entre de faibles concentrations plasmatiques en vitamine D et le risque d’infections voire d’hospitalisation pour Covid-19. Cette vitamine s’est aussi révélée avoir un rôle immuno-modulateur lors de recherches menées sur des cultures cellulaires, en facilitant la réponse immunitaire innée. Et chez l’animal, une carence en vitamine D augmente le risque d’apparition de maladies auto-immunes, d’événements cardiovasculaires ou d’infections. Reste que chez l’homme, les études sont moins convaincantes.

    En pratique, il n’est donc pas recommandé de complémenter en vitamine D des patients présentant une infection, une maladie auto-immune ou une maladie cardiovasculaire. Mais il n’est pas irrationnel pour un médecin de le proposer à ses patients, en particulier en période hivernale et de confinement, lorsque l’exposition au soleil est réduite et notre synthèse naturelle de vitamine D diminuée.

    Vitamine C: des données à confirmer

    Les effets bénéfiques de la vitamine C sur les infections respiratoires ont longtemps été débattus. Quelques études suggèrent qu’elle pourrait réduire leur survenue, leur durée et leur sévérité en étant ingérée sous forme de compléments alimentaires. Mais ces données n’ont pas été confirmées, et il n’est donc pas recommandé de supplémenter la population générale pour prévenir ou traiter une infection.

    Ceci étant, pour la majorité de la population, les apports en vitamine C sont inférieurs aux recommandations. Et cela justifie de promouvoir la consommation d’aliments qui en renferment d’importantes quantités: certains fruits (agrumes, fruits rouges) et légumes (choux, poivron, radis noir) constituent à cet égard des sources d’apports à privilégier.

    Vitamine A: recommandée dans certains cas

    Des compléments de vitamine A peuvent s’avérer bénéfiques chez les enfants. D’abord, en potentialisant l’effet de certains vaccins contre le tétanos et la rougeole, comme semble le montrer une étude. Ensuite, en étant associés à un risque moindre de morbidités et de mortalité en cas de rougeole, de diarrhées sévères, d’infection par le VIH ou de paludisme.

    L’OMS préconise donc d’en apporter aux enfants âgés de 6 mois à cinq ans, dans les pays où la carence en vitamine A constitue un problème de santé publique. Mais la France ne fait pas partie de ces pays à risque: il n’y a donc pas lieu de donner systématiquement de la vitamine A aux enfants. Et de manière générale il n’y a aucun argument pour la proposer en dehors de situations de carences objectivées, d’autant qu’elle peut se révéler délétère chez la femme enceinte.

    Notons en revanche qu’une alimentation équilibrée comporte en principe des aliments riches en caroténoïdes tels que les carottes, épinards ou le potimarron, dont la consommation mérite d’être encouragée dès qu’il s’agit de légumes de saison.

    Quid d’autres micronutriments?

    D’autres vitamines et oligo-éléments semblent avoir un lien avec l’immunité, en particulier les vitamines B, mais aussi le zinc, le fer, le magnésium et le sélénium. Mais il n’a jamais été démontré que l’apport de ces micronutriments par le biais de compléments réduit le risque infectieux.

    Les acides aminés, que l’on trouve dans les viandes, poissons, œufs, produits céréaliers et légumineuses, semblent aussi moduler le système immunitaire via divers mécanismes lorsqu’ils sont apportés sous forme de compléments protéiques. Par exemple, une étude conduite en 2011 a montré qu’une complémentation en acides aminés est associée à un moindre risque d’infections chez les personnes âgées.

    Des aliments pour renforcer l’immunité?

    D’après des études menées in vitro (sur des cultures cellulaires) et in vivo (sur un organisme vivant) chez l’animal, le poisson, riche en acides gras de la famille oméga-3 et en sélénium, aurait des propriétés anti-inflammatoires et anti-oxydantes. À ce titre, il pourrait s’avérer bénéfique dans les infections et dans la réponse aux vaccins. Mais pour l’heure, on ne dispose d’aucune preuve quant à l’impact d’une consommation importante de poisson sur le système immunitaire d’un être humain.

    Le lait de vache présente également des propriétés anti-inflammatoires in vitro. Et il semble que les anticorps bovins qu’il renferme, restant actifs après qu’on les ait digérés, puissent aider à lutter contre certaines infections – notamment les otites et les rhinopharyngites chez l’enfant.

    Enfin, il est possible que les fruits et légumes riches en vitamines et en oligo-éléments puissent avoir un effet protecteur contre les infections respiratoires: il fut par exemple décrit une association entre une moindre fréquence d’infections et une consommation importante en fruits et légumes chez les femmes enceintes.

    Gare aux surdosages

    Au bilan, si certains aliments sont potentiellement bénéfiques pour les défenses immunitaires, on ne sait rien de l’intérêt des uns par rapport aux autres en termes quantitatifs. Et de fait, les recommandations nutritionnelles édictées par l’ANSES pour l’ensemble de la population semblent parfaitement adaptées pour profiter au mieux des effets anti-infectieux des aliments.

    À l’exception peut-être de la vitamine D, notamment en période hivernale, le recours aux compléments alimentaires ne parait donc pas justifié. De plus, il convient de rappeler que n’étant pas considérés comme des médicaments, ces compléments délivrés sans ordonnance ne sont pas soumis aux mêmes réglementations et exposent ceux qui en usent à des risques d’intoxication et de complications.

    Ainsi, la prise quotidienne de 100 000 UI de vitamine D pendant 1 mois (1 µg équivaut à 40 UI) expose à un risque d’hypercalcémie et d’insuffisance rénale. De même, une surconsommation de vitamine A (avec plus de 10 000 UI/jour) peut exposer à un risque d’ostéoporose et de fractures, mais aussi de malformations fœtales en cas de grossesse.

    Pareillement, de hautes doses de vitamine C (1 000 mg/jour et plus) semblent être toxiques chez les sportifs, entraînant une réduction de leurs performances physiques, et des calculs rénaux chez les personnes prédisposées. Enfin, la toxicité de deux acides aminés pris en excès a été rapportée par la littérature: une prise chronique d’arginine accentue la mortalité chez les patients ayant subit un infarctus du myocarde; une complémentation en méthionine peut exacerber les symptômes des patients schizophrènes, augmenter le risque d’accident cardiovasculaire et entraîner un retard de croissance chez les enfants.

    Pour aller plus loin:

    - NUTRIcovid , une application pour mieux se nourrir

    Dans le contexte de la pandémie, l’AP-HP, en partenariat avec PuMS, la chaine santé de l’Université de Paris/AP-HP, ont mis en place NUTRIcovid, un programme national d’information, de prévention et d’accompagnement nutritionnel accessible sur Internet. Les utilisateurs ont accès à une médiathèque mise à jour quotidiennement. Ils peuvent également suivre pendant 10 semaines un programme d’e-coaching fondé sur la notion de "nutrition positive", plutôt que sur des principes de restriction. Des vidéos interactives et en direct sont également proposées avec des scientifiques, des médecins ou des diététiciens de l’AP-HP, de l’Université de Paris et de l’Inserm.

    Pour y participer, inscrivez-vous sur nutri-covid.fr.

    Cet article a été écrit en partenariat avec le site de la chaîne santé de l’université de Paris pums.fr.

    Un article de The Conversation

  • L’antioxydant pour ceux qui font beaucoup de sport

    Lorsqu’elle est pratiquée de façon régulière et assez intensive, l’activité physique provoque, elle aussi, un stress oxydatif. L’organisme est capable d’ajuster sa production d’antioxydants pour y faire face, mais à terme, il a besoin d’une augmentation des apports externes en antioxydants pour éviter d’être débordé. Et l’un des antioxydants dont elle a le plus besoin est la vitamine C.

    Si d’ordinaire, les apports nutritionnels conseillés pour un adulte sont de 110 mg/jour, on conseille aux sportifs d’en augmenter sensiblement la consommation. Cette substance anti-oxydante favorise en effet la récupération et le stockage de glycogène, participe à la synthèse des tissus musculaires et améliore l’absorption du fer, dont les besoins augmentent également en cas d’activité physique.

    Ainsi, des études ont montré qu’une supplémentation adéquate chez les sportifs améliore les défenses anti-oxydantes, mais aussi le système immunitaire et pourrait influer positivement sur la performance. A condition toutefois de rester raisonnable: des quantités excessives auraient exactement l’effet inverse de celui recherché (effets pro-oxydants).

    Les aliments riches en vitamine C: poivron rouge (100 à 160 mg), papaye (90 mg), kiwi (70 mg), orange (70 mg), mangue (55 mg).

  • Hyper-tension, traitement naturel

    Caractérisée par une tension anormalement élevée, cette pathologie est d’autant plus dangereuse qu’elle est sournoise. En effet, de nombreuses personnes sont hypertendues mais ne le savent pas. Cette anomalie peut évoluer en silence pendant plusieurs années et conduire à l’apparition de complications graves pour la santé. C’est d’ailleurs pour cette raison que de nombreux professionnels de santé alertent sur les dangers de cette " tueuse silencieuse " et l’importance d’un suivi adéquat. Un diagnostic précoce favorisera l’efficacité du traitement. A ce titre, certains nutriments peuvent s’avérer particulièrement bénéfiques pour lutter contre l’hypertension artérielle.

    Un traitement naturel contre l’hypertension

    Problème mondial de santé publique, l’hypertension artérielle peut conduire au développement de maladies cardiovasculaires. Une pression artérielle trop élevée peut progressivement dégrader les vaisseaux sanguins et augmenter le risque d’accidents cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux (AVC). En 2013, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estimait que l’hypertension était à l’origine de 9 millions de décès annuels dans le monde1. Les effets néfastes de l’hypertension peuvent néanmoins être limités grâce à une prise en charge adaptée. Celle-ci passe notamment par un changement du mode de vie pour limiter certains facteurs de risque tels que le tabagisme, la consommation d’alcool ou encore de mauvaises habitudes alimentaires. Néanmoins, l’hypertension artérielle peut également nécessiter un suivi médical avec la mise en place d’un traitement. A ce titre, des équipes de recherche du monde entier tentent de mettre au point un traitement alternatif et naturel contre l’hypertension. Plusieurs pistes sérieuses ont été identifiées par les chercheurs.

    Les propriétés hypotensives des graines de céleri

    Bien que le céleri soit principalement connu pour ses propriétés diurétiques, ce légume pourrait également s’avérer intéressant pour lutter contre l’hypertension artérielle. Les chercheurs se sont précisément intéressés au potentiel thérapeutique des graines de céleri. Ils ont évalué l’effet de plusieurs extraits naturels sur la pression sanguine2. Menée sur des rats présentant une pression artérielle élevée, cette étude a montré que l’administration de ces extraits de graines permettrait de diminuer significativement la pression sanguine.

    Ces propriétés hypotensives seraient dues à la présence d’un principe actif: le 3-n-butylphthalide, aussi connu sous les initiales NBP. Responsable du goût atypique du céleri, ce phthalide a fait l’objet de plusieurs études scientifiques3. D’après ces travaux, ce composé agirait comme un antihypertenseur et pourrait être une solution efficace contre l’hypertension artérielle. Pour capitaliser sur les bienfaits de ce principe actif, un extrait breveté de graines de céleri a été mis au point: (Celery3nb™. Cet extrait est standardisé à 42,5% de phtalides, dont le 3-n-butylphthalide.

     

    Un pied de céleri frais: que faire?

    S'il vient du jardin, lavez à l'eau froide deux fois avec une cuillère à soupe de vinaigre dans la 2e eau pour tuer les insectes du jardin.

    Faites une salade de jeunes feuilles de céleri cru

    Procurez-vous un pied de céleri; mieux, gardez les feuilles jaunes qui sont jeunes et dont meilleures au goût. Après les avoir laissé temper dix minutes dans l'eau bicarbonatées, récupérez uniquement les feuilles et mélangez-les à une salade verte et pas à une salade amère car le céleri est déjà amer.

    Les longues feuilles du céleri seront rajoutées au pot-au-feu coupées en tronçons de 6 cm

    Concernant les côtes de céleri soit garder le cœur entier (ou coupé en deux s'il est trop gros) à préparer avec de la tomate maison à l'oignon et cansalade.

    Mettre dans un plat à gratin, parsemez de fromage râpé et mettre à cuire à feu moyen 170 ou 180° durant 30 mn

    Autre méthode: coupez des feuilles en tronçons de 4 cm, faire cuire dans de l'eau salée durant 1/4 heure, égouttez et cuire dans une sauce tomate maison. Servir avec deux œufs durs coupés en quartiers.

    Vous pouvez également cuire les cœurs entiers ou coupés en deux dans de l'eau salée et faire gratiner avec une sauce béchamel au four à 180° durant une demi-heure à moins (la cuisine, c'est au coup d'œil).

  • Heu.. les fruits pas toujours valables pour la santé

    Surtout les fruits confits!

    Les fruits c’est bon pour la santé, qu'on dit mais:

    C’est bon pour la ligne aussi, tant qu’on en consomme en quantité raisonnable et surtout tant qu’on les croque.

    Parce qu’en pratique, un fruit à beau être riche en vitamines, c’est aussi riche en sucre (peu importe que ce soit du fructose ou du saccharose ils ont le même effet sur le poids). Quand on boit le jus d’un fruit, il est tout d’abord nettement moins rassasiant que quand on mange le fruit, parce que l'on n'a pas ingéré les fibres, bonnes pour vos intestins, d'une part;

    Et ensuite, le sucre qu’ils apportent passe directement dans le sang provoquant un pic de glycémie (à la différence du fruit entier).

    Et le pic de glycémie n’est pas l’ami de la ligne: qui dit pic de glycémie dit pic d’insuline, hormone qui stocke les graisses.

    De plus, n’oublions pas qu’il faut bien plusieurs fruits pour faire un smoothie (parfois jusqu'à 4), ce qui fait quand même pas loin de 200 Calories le smoothie.

    Donc, pas très rassasiant, tout de même. Il vaut mieux avaler pour ce nombre de calories deux petites bananes, trois pommes moyennes, 500 g de fraises, 450g d'abricots, etc…

    Dans mon hypermarché, pendant deux ans, il y a eu un stand de “fruits confits au naturel“ (sic). La vendeuse passait son temps à manger des fruits. Voyant cela, je lui ai dis: “vous risquez de grossir!".

    “N'importe quoi, me dit-elle: c'est du sucre naturel!".

    Elle s'est mit à rire.
    Sauf qu'un mois plus tard, comme je passais devant le stand, elle m'a reconnu et à dit: “vous aviez raison!".

    Hé,hé!

  • Chaud, chaud, cacao..

    Plusieurs études ont déjà montré que les flavanols, que l’on trouve notamment dans les fèves de cacao, avaient une action protectrice sur le système cardiovasculaire. Certains résultats ont par ailleurs suggéré que les régimes riches en flavanols limitaient le vieillissement cognitif, bien que l’action exacte de ces composés n’ait jamais été clairement comprise.

    Des chercheurs apportent aujourd’hui de nouveaux éléments: la consommation de flavanols conduirait à une meilleure oxygénation cérébrale et améliorerait nos performances cognitives.

    Une mauvaise alimentation et un manque d’exercice physique, entre autres facteurs, peuvent accélérer le vieillissement cognitif et conduire à la démence. Or, il existe des preuves épidémiologiques suggérant que les flavonoïdes — de petites molécules présentes dans les fruits et légumes, qui leur confèrent de jolies couleurs vives — peuvent protéger contre les maladies vasculaires et la mortalité cardiovasculaire.

    Les flavanols constituent une sous-famille des flavonoïdes. Parmi les plantes les plus riches en flavanols se trouvent le théier — les thés verts en contiennent d’ailleurs bien plus que les thés noirs — la vigne (le vin rouge) et le cacaoyer.

    Le chocolat noir renferme environ 53 mg de flavanols pour 100 g, principalement sous forme de (-)-épicatéchine et de (+)-catéchine. Voilà une bonne raison de ne plus culpabiliser en mangeant du chocolat ! Ça tombe bien, c’est bientôt Noël…

    Il a notamment été démontré par le passé que les flavanols de cacao améliorent la fonction endothéliale assez rapidement (en 1 à 2 heures seulement) en accentuant les propriétés vasodilatatrices des artères périphériques. Les bénéfices observés dans un cadre clinique sont même comparables à ceux induits par la prise de médicaments tels que les statines.

    Ces effets des flavanols de cacao sur la fonction endothéliale ont été associés à l’augmentation de la biodisponibilité de l’oxyde nitrique (NO), ou monoxyde d’azote, un important neurotransmetteur chez les mammifères. Il a également une action vasodilatatrice et bactéricide. Un autre axe de recherche suggère que les flavanols pourraient aussi limiter le déclin cognitif lié au vieillissement. Toutefois, la relation entre les niveaux circulatoires de NO et leurs effets sur le système vasculaire cérébral et sur les performances cognitives était mal comprise.

    Le flux sanguin cérébral est contrôlé par l’activité neuronale, mais aussi par les taux de gaz sanguins artériels, en particulier le dioxyde de carbone (CO2). Or, le NO est connu pour contribuer à l’hypercapnie, qui désigne une élévation du volume de CO2 dans le sang. En outre, la réactivité cérébro-vasculaire au CO2 est considérée comme un biomarqueur clé de la santé cérébro-vasculaire et est étroitement liée à la fonction cognitive. Par conséquent, une équipe de chercheurs américains et britanniques a entrepris d’évaluer les actions physiologiques sous-jacentes des flavanols de cacao sur les fonctions vasculaires et cognitives cérébrales, en situation d’hypercapnie. L’objectif étant de vérifier si l’amélioration de la fonction endothéliale médiée par les flavanols avait, ou non, un lien avec les fonctions cérébro-vasculaires et cognitives.

    Dix-huit hommes en bonne santé, âgés de 18 à 45 ans, ont été recrutés pour cette étude. Ils ne présentaient aucun antécédent de maladie cérébro-vasculaire, cardiovasculaire ou respiratoire ; les femmes ont été exclues de cette étude pour minimiser l’impact des fluctuations hormonales liées au cycle menstruel. Pendant les 24 heures précédant l’expérience, il a été demandé aux participants de s’abstenir de consommer des aliments riches en polyphénols (fruits, légumes, cacao, café, thé, jus de fruits et vin), et en nitrates. Ils ne devaient pas non plus consommer d’alcool, ni pratiquer un exercice physique intense.

    Chacun des volontaires a assisté à deux visites, à deux semaines d’intervalle minimum, lors desquelles ils ont consommé de manière aléatoire et en double-aveugle une boisson à base de cacao à haute (150 mg de (-)-épicatéchine + 35,5 mg de catéchine) ou faible (moins de 4 mg des deux composés) teneur en flavanols. Les chercheurs se sont livrés à leurs analyses 2 heures après l’ingestion des boissons.

     

    Pour mesurer la réactivité cérébro-vasculaire, ils ont soumis les participants à un exercice respiratoire (4 minutes, dans un air composé à 5% de CO2), consistant à augmenter la pression partielle sanguine en CO2 (hypercapnie). Une observation par IRM a permis de suivre l’évolution de la concentration de l’oxyhémoglobine dans le cerveau des participants.

    Résultat: les mêmes régions corticales frontales étaient oxygénées, que la boisson consommée soit riche ou pauvre en flavanols. En revanche, chez les personnes ayant consommé beaucoup de flavanols, il apparaît que l’oxygénation était beaucoup plus rapide: près de 3 minutes ont été nécessaires pour que leur cerveau atteigne 90% de l’oxygénation maximale (contre presque 5 minutes pour l’autre groupe).

    L’équipe a ensuite évalué les performances cognitives des deux groupes, à l’aide de l’expérience de Stroop, qui consiste à évaluer la capacité du cerveau à se concentrer sur un élément particulier en dépit d’informations "parasites". Très concrètement, il s’agit d’identifier la couleur d’un mot désignant le nom d’une couleur ("bleu", "rouge", "vert", etc.), sachant que le mot en question peut être écrit dans une couleur différente de celle qu’il désigne (ce qui complique la tâche du cerveau et nécessite une très grande concentration). Les chercheurs ont mesuré ici le temps mis par les participants pour répondre.

    Ici encore, le groupe ayant consommé la boisson enrichie en flavanols s’est montré plus performant. Les participants de ce groupe ont répondu plus rapidement au test et ont commis moins d’erreurs. À noter que dans le cas de tests cognitifs moins complexes, les chercheurs n’ont noté en revanche aucune influence significative de la consommation de flavanols.

    Les résultats de cette étude ont ainsi mis en évidence le fait que, pendant l’hypercapnie, les flavanols contenus dans le cacao amélioraient non seulement l’oxygénation du cerveau (qui se fait plus importante et plus rapide), mais augmentent également les capacités cognitives lorsqu’il s’agit de réaliser une tâche complexe. Les chercheurs suggèrent ainsi que les mécanismes sous-jacents en jeu peuvent être similaires à ceux identifiés dans le système vasculaire périphérique et donc, que l’augmentation de NO au niveau des artères cérébrales, induite par hypercapnie, influe sur les fonctions cognitives.

    Vous savez maintenant qu’il peut être utile de croquer quelques carreaux de chocolat environ deux heures avant de vous livrer à d’intenses réflexions!

    Les auteurs précisent par ailleurs que ces effets bénéfiques pourraient également être observés après l’ingestion d’autres aliments riches en flavanols, comme les fèves, les mûres, le raisin, les pommes, etc. Ils ajoutent que leurs résultats constituent également une piste potentielle de traitement et de récupération des lésions cérébrales.

    Source: Scientific Reports, G. Gratton et al.

     

    On a remarqué que le cacao était anti-fatigue... parfait pour les SEP!

    Personnellement, je me fais souvent du cacao en diluant une bien grosse cuillère à café dans la valeur d'un mug de lait que je fais chauffer à bonne chaleur pour le boire.

    On peut rajouter de la cannelle, de la poudre d'amandes ou de noisettes, du pralin, etc. pour un chocolat encore plus merveilleux à déguster.

    Bien évidemment, je prends du cacao amer ou cacao sans sucre. On s'habitue facilement à supprimer le sucre... vous diminuez chaque fois la ration indiqué dans une recette puis, le goût sucré ayant disparu, vous n'avez plus besoin de rajouter du sucre, même dans le café!

    Mon kilo de sucre dure plus de deux ans: en fait, je ne m'en sert que pour rajouter du sucre dans une sauce tomate maison.