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Nutrition news - Page 22

  • Pelures de fruit et légumes - 4

    A ne jamais jeter à la poubelle: l'aubergine

    Si vous considérez automatiquement comme déchets alimentaires les parties de fruits et de légumes que vous ne mangez pas, vous vous privez peut-être des puissants nutriments qu’elles renferment.

    La pelure de l'aubergine contient environ 300mg d'un antioxydant qui préviendrait les dommages causés aux cellules cervicales. Elle contient également plus de 200mg de potassium, qui est reconnu pour prévenir les crampes musculaires, 13mg de magnésium aidant à construire et maintenir une bonne force du système immunitaire, ainsi que 3g de fibres, élément-clé pour la perte de poids.

    Conseil: Utilisez la pelure de l'aubergine presque aussitôt que vous l'achetez, puisque celle-ci devient amère avec le temps. Enfouir la pelure entre du fromage faible en gras et une sauce de votre choix est une bonne façon de déguiser le goût de l'aubergine.

    Si vos aubergines viennent de votre jardin, pas de problèmes.Vu le gel noir du printemps, nous seront peut-être amenés à acheter des bio d'Espagne: mettre une cuillère à café de bicarbonate de soude dans une coupelle, prenez un papier absorbant, mouillez-le légèrement et frotte la peau de l'aubergine pour tenter de retirer le max de polluant chimiques. Rincez ensuite.

    Pour éviter qu'elle n'absorbe trop d'eau quand vous la faites sauter à la poêle, vous pouvez la rouler dans du blanc d'oeuf

    A suivre: peau de kiwi

  • Salade de santé

    Bon d'accord, faut bien chercher sur les marchés de plein vent pour en trouver... vérifiez dans votre jardin: le pourpier est comme une herbe envahissante, vous en avez peut-être... c'est le moment de la ramasser, comme les pissenlits. Surtout, veillez à ne ramasser que les pointes sinon, la salade sera dure et immangeable. Ce sont des salades un peu amères mais, avec l'orange, cela "passe" mieux!

    Salade de cresson ou pourpier à l'orange

    Trempage: 30 min de l'oignon

    Émincer l'oignon très finement. Faites macérer pendant environ une demi-heure dans un petit bol rempli d'eau avec quelques gouttes de vinaigre. Ceci peut être fait la veille si on garde au frigo. Le but de cette opération est de rendre l'oignon cru plus croquant et digestible.

    Ingrédients pour 4 personnes:

    2 bouquets (250 g) de cresson, lavé et essoré ou du pourpier

    (le légume qui contient le plus d'oméga 3… mais, on en trouve rarement sur les marchés… pourtant, vous en avez sans doute, dans le jardin: il est considéré souvent, comme de la mauvaise herbe. Récupérez -uniquement- les petites pousses du printemps; quand la tige est trop épaisse et rouge, il n'est pas bon!),

    1  oignon rouge, émincé

    2  orange BIO; 65 ml d'huile d'olive extra-vierge 

    2 cuillète à soupe de vinaigre blanc vieilli et pas du vinaigre d'alcool pour le ménage!

     1 cuillère de moutarde de Dijon

    1 pincée de sel [facultatif] et poivre au goût                

    Lavez, rincez, essuyez et zestez l'orange. Déposez le zeste (et pas le ziste qui est de la peau avec du blanc) dans un petit bol. Y ajouter l'huile, le vinaigre et la moutarde, puis fouetter pour bien émulsionner la vinaigrette. Salez, poivrez et réservez.

    Lavez dans de l'eau bien bicarbonatée le cresson et l'essorez dans du papier absorbant, puis le disposer sur les assiettes de service.

    Ajoutez l'oignon égoutté. Pelez à vif l'orange zestée, puis prélever ses quartiers et les déposer sur les assiettes.

    Napper de vinaigrette, décorer de persil haché (facultatif) et servir.

  • On a toujours besoin de petits pois chez soi

    Les vertus santé des petits pois

    Riches en fibres, en protéines ainsi qu’en antioxydants, les petits pois sont des alliés de notre santé.

    Comme ils sont riche en fibres, les petits pois vont avoir des bénéfices sur le cœur et les vaisseaux: en effet, des études ont en effet montré qu’un régime riche en fibres abaisse la tension artérielle, améliore les taux de lipides dans le sang et réduit l’inflammation.

    Grâce à leur forte teneur en fibres, les pois ont aussi un effet satiétogène: ils permettent d’augmenter la durée de satiété (ne plus avoir faim) et ainsi de limiter la prise alimentaire par la suite.

    Ainsi, les petits pois vont améliorer le confort intestinal en augmentant la fréquence des selles sans effets indésirables. Leurs fibres sont des prébiotiques qui vont nourrir les bonnes bactéries intestinales, ce qui va permettre d’améliorer le microbiote.

    Les petits pois contiennent aussi des composés phénoliques qui sont des antioxydants puissants aidant à prévenir certains cancers et certaines maladies inflammatoires.

    De plus, la consommation régulière de fruits et légumes en général réduit le risque de développer des maladies chroniques comme le diabète, le cancer et les maladies cardiovasculaires.

    Références

    Dahl WJ, Foster LM, Tyler RT. Review of the health benefits of peas (Pisum sativum L.). Br J Nutr. 2012 Aug;108 Suppl 1:S3-10. doi: 10.1017/S0007114512000852

     

    Bazzano LA, Serdula MK, Liu S. Dietary intake of fruits and vegetables and risk of cardiovascular disease. Curr Atheroscler Rep 2003 November ; 5(6) : 492-9

    Comment choisir, conserver et cuisiner les petits pois ?

    Pour choisir des bons petits pois il faut faire confiance à ses doigts et ses yeux.

    Il est préférable de choisir des cosses lisses, bien vertes, brillantes, bien renflées, transpirantes d’humidité. Eviter les cosses qui commencent à être jaunâtres ou molles, car, les petits pois seront trop mûrs et risquent d’être farineux.

    Si le maraîcher est d’accord, on peut aussi goûter les petits pois: ils doivent être tendres, avec une petite note sucrée mais pas farineux.

    Bon à savoir

    Lorsque les petits pois sont encore protégés par leurs cosses, ils peuvent se conserver 48h dans le bac à légumes du réfrigérateur. En revanche, une fois écossés, ils n’ont plus de protection et sont -donc- plus fragiles: il faut les consommer le plus rapidement possible.

    Il suffit d’écosser les petits pois au-dessus d’un saladier en pressant la jointure de la cosse et de laisser tomber les pois.

    Pour blanchir les petits pois afin de garder leur couleur verte, il suffit de les plonger 1 minute dans l’eau bouillante. Ensuite vous pouvez les incorporer à des poêlées de légumes ou à des céréales.

    A l’autocuiseur, le temps de cuisson est compris entre 5 et 10 minutes. Pour réaliser une purée, il faut les cuire entre12 et 18 minutes dans de l’eau bouillante.

    Idées:

    Poêlés avec des légumes, ou pour accommoder de la viande comme des côtes de porc ou du poisson, les petits pois apportent une petite touche de couleur avec une légère touche sucrée.

    Ils peuvent également entrer dans la composition d’une salade de féculents ou dans des plats à base de féculents.

    Ma recette préférée de petits pois, pour accompagner la saucisse de Toulouse, grillée

    J'utilise des petits pois surgelés, nature ou avec carottes. (ne jamais décongeler dans le sac plastique): a mettre tels quels dans l'autocuiseur, avec un peu d'eau de bouteille.

    Je puis aussi utiliser des petits pois en conserve de verre, nature ou avec petites carottes. Il faut obligatoirement, les passer et rincer sous l'eau courante avant utilisation.

    Recette  pour deux ou trois:

    environ 450 g de petits pois avec carottes, un ou deux oignons jaunes, 1 cuillère de graisse de canard, 150 g de cansalade (poitrine salée, bien poivrée).

    Coupez la cansalade en lardons, mettre la cuillère de graisse de canard dans votre poêle en tôle noire, faites revenir à feu moyen avec l'oignon coupé en cubes. Une fois bien dorés (j'ai dis: bien dorés), versez vos petits pois rincés ou cuits 5 mn à la cocotte vapeur.

    Rajoutez un bon verre d'eau, faites cuire 5mn à feu moyen en surveillant bien.

    Servir avec un morceau de saucisse grillé de Toulouse déjà cuite, bien sûr… ou les viandes suivantes

    Du boudin noir grillé, des côtes de baticol (échine de porc) grillées, des cuisses de lapin ou des râbles, des cuisses poulets cuites ou des cuisses de pintad, du gibier

    cuisse confite de canard conservée en boîte et pas confite car il faut faire cuire les confits 40 minutes alors qu'une cuisse en boîte cuit en 10 mn).

  • Pâte à tartiner: pas trop fun!

    Quel est le premier ingrédient des pâtes à tartiner? La noisette, le cacao? Raté… C’est le sucre!

    D’après l’expertise d’étiquettes que nous avons menée sur quatorze références (des marques de distributeur, des marques nationales, des produits bio…), deux tartines couvertes chacune de 25 g de pâte à tartiner représentent en moyenne 26 g de sucre (sans compter celui de la tartine); soit la moitié des apports quotidiens recommandés de sucres libres.

    Avec certains produits, comme Patamilka, on dépasse même les 30 g! C’est trop, et plus encore pour les enfants, principaux consommateurs de pâtes à tartiner.

    Moins grasses qu’on ne pouvait le penser

    En revanche, ces pâtes au goût de noisette et de chocolat sont moins grasses qu’attendu : les deux tartines correspondent "seulement" à 20% environ des apports journaliers recommandés.

    Dans notre essai, quelques références explosent toutefois les compteurs; mais pour l’une d’elles (La Chocolade-Jean Hervé), la quantité importante de graisses est, en partie, due à une proportion de noisettes bien supérieure aux autres produits.

    Une " bombe " calorique

    En résumé, ces produits contiennent du sucre, du gras, de la pâte de noisette, de la poudre de cacao, du lait transformé et un émulsifiant. Le tout pour 530 kilocalories/100 g : une vraie " bombe " énergétique.

    Calculé pour toutes les références, le Nutri-Score oscille – sans surprise – entre D et E: autrement dit, il est recommandé de les consommer occasionnellement et en petites quantités.

    L’huile de palme n’a plus trop la cote

    Les pâtes à tartiner testées comptent entre sept et onze ingrédients. Bonne nouvelle : l’emploi de l’huile de palme ne concerne plus qu’une minorité de références (cinq des quatorze produits du panel).

    Certains fabricants la remplacent par de l’huile de coco, laquelle pose aussi des problèmes environnementaux. D’autres utilisent plutôt de l’huile de tournesol couplée avec du beurre de cacao.

    En fin de liste, on trouve quasi systématiquement un émulsifiant – lécithine de soja ou de tournesol – sans danger avéré pour la santé, et des arômes, surtout de vanille.

    Notre test comporte également une analyse sensorielle (à l’aveugle) par 60 consommateurs, moitié adolescents et moitié adultes. Globalement, les impressions ne diffèrent pas entre les deux groupes d’âge.

    Les pâtes à tartiner sont jugées trop sucrées en bouche, même pour les plus appréciées sur ce critère comme les références Poulain, Carrefour et Nutella. Idem pour la perception du gras.

    Mis à part quelques références, nos jurés ont apprécié l’équilibre des goûts de chocolat et de noisette. Les produits favoris contiennent tous 13% de noisettes, proportion qui semble constituer un standard. Alors que les pâtes à tartiner plus généreuses en noisettes n’ont pas convaincu le jury.

     

    https://www.60millions-mag.com

     

    Le mieux encore est de la fabriquer soi-même. Il existe une recette dans le blog à chercher avec la boite à outil du même nom.

  • 13 médicaments qui font grossir

    d'autres font maigrir

    De nombreux médicaments influencent le poids, parmi lesquels antidiabétiques, antidépresseurs, anti-épileptiques et anti-psychotiques.

    Ils sont censés vous soigner, mais ils vous font parfois grossir ou maigrir... Des scientifiques de la Mayo Clinic  (Rochester, Minnesota) publient dans la revue Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism une liste de médicaments courants qui influencent le poids des patients.

    La prise de poids ou la perte de poids est un effet secondaire qui peut être associé à différents médicaments. Les médecins doivent connaître ces effets secondaires lorsqu'ils prescrivent ces médicaments à leur patient afin de l’informer des risques pour qu’il adapte son hygiène de vie.

    Ici, les scientifiques ont mené une revue de littérature systématique et une méta-analyse pour faire une synthèse des médicaments couramment prescrits et associés avec des changements de poids. Ils ont recherché dans les bases de données internationales des essais cliniques qui comparaient un médicament à un placebo et mesuraient les changements de poids.

    Résultats: 257 essais cliniques randomisés portant sur 54 médicaments et 84.696 patients ont été inclus dans l’analyse. Un gain de poids était associé avec les médicaments suivants:

    des antidépresseurs: amitriptyline (1,8 kg), mirtazapine (1,5 kg),

    des anti-psychotiques: olanzapine (2,4 kg), quetiapine (1,1 kg), risperidone (0,8 kg),

    un anti-épileptique: gabapentine (2,2 kg),

    des anti-diabétiques: tolbutamide (2,8 kg), pioglitazone (2,6 kg - médicament retiré du marché en France), glimepiride (2,1 kg), gliclazide (1,8 kg), glyburide (2,6 kg), glipizide (2,2 kg), sitagliptine (0,55 kg), natéglinide (0,3 kg).

    D’autres médicaments étaient associés à une perte de poids:

    Des antidiabétiques: metformine (1,1 kg), acarbose (0,4 kg), miglitol (0,7 kg), pramlintide (2,3 kg), liraglutide (1,7 kg), exénatide (1,2 kg),

    Des anti-épileptiques: zonisamide (7,7 kg), topiramate (3,8 kg),

    Un médicament utilisé pour le sevrage tabagique: bupropion (1,3 kg),

    Un antidépresseur: la fluoxetine (1,3 kg)

    Pour de nombreux autres médicaments, par exemple prescrits contre l’hypertension ou des anti-histaminiques, les modifications de poids n’étaient pas significatives ou les preuves faibles.

  • Bon pour votre mémoire et votre concentration

    Il existe des substances qui nous aident à améliorer la mémoire et la concentration. Elles diminuent également le risque de souffrir de maladies neurodégénératives, telles que la maladie d’Alzheimer. Avec de légères modifications dans notre alimentation, nous pourrions obtenir des résultats étonnants à ce niveau. Quelles sont ces vitamines qui nous aident à prendre soin du cerveau? Nous vous le dirons en suivant.

    Bêta-carotène, l’une des meilleures vitamines

    Le bêta-carotène est l’une des vitamines qui ne devrait jamais faire défaut à notre alimentation. Il s’agit d’un précurseur de la vitamine A, d’où son nom de “pro-vitamine A”. Sa principale contribution est d’améliorer la mémoire et de contribuer à la préservation des cellules du cerveau à long terme.

    Un déficit en bêta-carotène provoque de graves problèmes, tels que des difficultés de vision ou un arrêt de croissance chez les enfants.

    Cette vitamine se trouve dans les aliments tels que les carottes et les courges. Nous la retrouvons également dans les fruits comme le melon, la papaye ou la mangue.

    Vitamine B1

    L’ensemble du complexe B rassemble des vitamines essentielles au bon fonctionnement du cerveau. La vitamine B1, en particulier, a de magnifiques effets contre la détérioration de la mémoire. Elle empêche également le vieillissement du cerveau et est idéale pour améliorer l’état d’esprit des personnes qui souffrent de dépression.

    La vitamine B1 est également appelée “Thiamine” et est présente en grande quantité dans le cerveau et dans tous les tissus nerveux. Elle participe au processus d’absorption du glucose et, pour cette raison, elle est idéale pour maintenir l’énergie dans le corps. Elle facilite également les fonctions cardiovasculaires et influence la bonne santé visuelle. Il s’agit certainement l’une des vitamines les plus complètes.

    La vitamine B1 ou la thiamine se trouve dans la plupart des viandes. Principalement dans le veau, le poulet, le porc et le poisson. Elle est également présente dans les fruits secs, les céréales intégrales, les fruits et légumes.

    Vitamine B6

    La vitamine B6 est l’une des vitamines les plus complètes que nous puissions trouver. Elle est très bénéfique pour le cerveau car elle favorise la formation de neurotransmetteurs tels que la dopamine, l’épinéphrine, la norépinéphrine, le GABA et l’acétylcholine. La fonction de ces neurotransmetteurs, comme leur nom l’indique, est de transmettre les signaux qui se produisent dans les neurones. Voyons cela :

    La dopamine est associée à des circuits de récompense. Elle présente des effets importants sur l’humeur.

    L’épinéphrine et la norépinéphrine sont liées aux systèmes d’alerte et interviennent dans les états anxieux.

    Le GABA réglemente les états de préoccupation et permet de réduire l’anxiété et le stress.

    L’acétylcholine intervient dans les processus de mémoire.

    En outre, la vitamine B6 aide à l’absorption de la vitamine B12, qui est l’une des vitamines essentielles pour le développement cognitif. La carence en vitamine B6 facilite l’apparition de problèmes tels que les obsessions ou la dépression. Elle affecte également le déséquilibre émotionnel en général et les difficultés à dormir.

    Elle est notamment présente dans les aliments tels que le germe de blé, le riz, les pommes de terre, la dinde, le veau, le poulet, l’agneau, les œufs, le lait et les produits laitiers, le porc, les fruits de mer, les lentilles, les poivrons et les fruits secs.

    vitamines

    Vitamine B9

    Il s’agit d’une autre vitamine du complexe B qui, avec les vitamines B6 et B12, favorise la formation de globules rouges. Cela contribue au transport plus rapide de l’oxygène et facilite, par conséquent, le bon fonctionnement du cerveau.

    La vitamine B9 est également connue comme “acide folique” ou “folate”. Elle joue un rôle important dans l’acuité mentale et dans la préservation des fonctions cérébrales. A l’instar de la vitamine B6, elle intervient dans la formation de plusieurs neurotransmetteurs. La carence en vitamine B9 facilite l’apparition des accidents vasculaires cérébraux.

    L’acide folique est présent dans les aliments tels que les légumineuses, les céréales complètes, les épinards et les asperges, le riz complet et l’avoine. Il est également présent dans les fruits tels que la banane, l’orange, le melon et l’avocat. Presque toutes les fruits secs contiennent de la vitamine B9, en particulier des arachides.

    Vitamine B12

    La vitamine B12 complète le groupe des vitamines B qui sont absolument nécessaires pour un bon fonctionnement cérébral. Il s’agit en effet de l’une des plus importantes. Elle contribue à la formation des cellules et des acides gras. Elle est également fondamentale dans la synthèse de diverses substances. Son action est étroitement liée à la mémoire à court terme et à la vitesse de la pensée.

    La carence en vitamine B12 entraîne une perte de mémoire, une lenteur mentale et des changements d’humeur dans un sens négatif. De nombreux chercheurs associent l’absence de B12 à des maladies telles que la maladie d’Alzheimer. La vitamine B12 est présente dans les aliments tels que le veau, le poulet, la dinde et les abats. Elle est également présente dans la truite, le saumon, les palourdes, les céréales complètes, les œufs et les produits laitiers tels que le fromage, le yogourt et les autres produits similaires.

    viande

    Vitamine C

    La vitamine C est un antioxydant puissant. Son action protège le cerveau contre le stress oxydatif et les processus dégénératifs qui apparaissent avec l’âge. Son rôle est déterminant dans la prévention de l’apparition de la maladie de Parkinson, de la maladie d’Alzheimer et dans d’autres formes de démence.

    Par ailleurs, la vitamine C contribue au processus d’absorption du fer. Ce dernier élément est fondamental dans les fonctions telles que la mémoire et l’attention. Beaucoup de personnes accompagnent les aliments à forte concentration en fer avec ceux possédant de la vitamine C afin de parvenir à une meilleure absorption de cet élément.

    La vitamine C est également considérée comme un antidépresseur naturel. Elle a la capacité d’augmenter les niveaux de sérotonine, un neurotransmetteur crucial pour notre bonne humeur. Cette vitamine est présente dans tous les agrumes et les légumes verts.

    Autres vitamines

    Il existe beaucoup d’autres vitamines qui sont également très importantes pour le bon fonctionnement du cerveau. Parmi elle, la vitamine D, qui, selon diverses études, contribue à l’amélioration de maladies telles que la sclérose en plaques et certains troubles dépressifs.

    Cette vitamine se trouve dans les poissons tels que les sardines, le saumon et le thon, et dans les champignons.

    Par ailleurs, la vitamine K aide à améliorer les fonctions d’apprentissage et de mémoire. Il a été découvert que les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer présentent également une carence en vitamine K.

    Cette vitamine se trouve en forte concentration dans le brocoli. Elle est également présente dans les choux de Bruxelles, le persil, les légumes à feuilles vertes, les asperges, le céleri et les aliments fermentés.

    Enfin, la vitamine E et les aliments qui contiennent des acides gras oméga-3 contribuent également grandement à la santé du cerveau. La vitamine E est un antioxydant magnifique, alors que les acides gras oméga-3 contribuent à augmenter la plasticité du cerveau. Dans les deux cas, le résultat est une plus grande protection contre les processus dégénératifs et une exacerbation des fonctions cognitives.

    L’alimentation est un aspect déterminant de nos vies. Une grande partie de la santé et de la maladie est liée à la façon dont nous nous alimentons. Il est important d’en prendre conscience et de mettre en œuvre une alimentation intelligente au quotidien.

  • Eliminez les plastiques alimentaires et les conservateurs

    Des conservateurs alimentaires répandus pourraient nuire au système immunitaire

    Au cours des dernières décennies, l’utilisation d’additifs et produits de conservation a connu un véritable boom dans l’industrie alimentaire. Aujourd’hui, des milliers d’aliments transformés sont stabilisés grâce à des conservateurs et améliorés via des exhausteurs de goût. Des données récentes recueillies à grande échelle ont toutefois montré que certains de ces produits, en plus de leurs effets nocifs précédemment connus peuvent également, impacter négativement le système immunitaire. Alors que la modification des réglementations alimentaires se montre extrêmement lente, les chercheurs tirent un véritable signal d’alarme sur le danger de ces substances.

    Un conservateur alimentaire utilisé pour prolonger la durée de conservation d’environ 1250 aliments transformés répandus peut nuire au système immunitaire, selon une nouvelle étude de l’Environmental Working Group (EWG).

    Les chercheurs de l’EWG ont utilisé les données de l’Agence de protection de l’environnement sur la toxicité (ToxCast), pour évaluer les risques pour la santé des produits chimiques les plus couramment ajoutés aux aliments, ainsi que les produits chimiques permanents connus sous le nom de PFAS, qui peuvent migrer vers les aliments à partir de l’emballage.

    L’analyse des données ToxCast par l’EWG a montré que le conservateur tert-butylhydroquinone, ou TBHQ, s’est avéré nocif pour le système immunitaire à la fois dans les tests sur animaux et dans les tests non animaux, connus sous le nom de tests de toxicologie in vitro à haut débit. Cette découverte est particulièrement préoccupante pendant la pandémie de coronavirus.

    “La pandémie a attiré l’attention du public et des scientifiques sur les facteurs environnementaux qui peuvent avoir un impact sur le système immunitaire. Avant la pandémie, les produits chimiques susceptibles de nuire à la défense du système immunitaire contre les infections ou le cancer ne recevaient pas suffisamment d’attention de la part des agences de santé publique. Pour protéger les populations, cela doit changer“ déclare Olga Naidenko, auteur principale de la nouvelle étude.

    TBHQ et PFAS : des produits particulièrement pointés du doigt

    Le TBHQ est un conservateur omniprésent dans les aliments transformés. Il est utilisé dans les aliments depuis de nombreuses décennies et ne sert à rien d’autre que d’augmenter la durée de conservation d’un produit. En utilisant de nouveaux résultats de tests non animaux de ToxCast, l’EWG a découvert que le TBHQ affectait les protéines des cellules immunitaires à des doses similaires à celles qui causent des dommages dans les études traditionnelles. Des études antérieures ont montré que le TBHQ pourrait influencer le bon fonctionnement des vaccins contre la grippe et pourrait être lié à une augmentation des allergies alimentaires.

    À l’aide de ToxCast, l’EWG a analysé toutes les études accessibles au public qui montrent comment les PFAS migrent vers les aliments à partir des matériaux d’emballage ou des équipements de transformation. Il s’agit de la première compilation connue de recherches disponibles sur la migration des PFAS des emballages vers les aliments. En 2017, des tests à l’échelle nationale ont montré que de nombreuses chaînes de restauration rapide utilisaient des emballages alimentaires, des sacs et des boîtes enduits de produits chimiques hautement fluorés.

    Des études épidémiologiques humaines montrent que le PFAS supprime la fonction immunitaire et diminue l’efficacité des vaccins. Des recherches récemment publiées ont également trouvé un lien entre des niveaux élevés de PFAS dans le sang et la gravité de la COVID. Étonnamment, pour la plupart des PFAS, les résultats de ToxCast ne correspondaient pas aux données de tests sur les animaux et les humains précédents. Cela illustre les limites de cette nouvelle méthode de test chimique. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre comment les PFAS nuisent au système immunitaire.

    La nécessité de mettre à jour les réglementations

     

    L’approche de la Food and Drug Administration en matière de réglementation des additifs alimentaires ne tient pas compte des dernières données scientifiques sur les méfaits pour la santé des additifs qui peuvent être légalement ajoutés aux aliments transformés fabriqués aux États-Unis.

    L’année dernière, le GTE a publié le Food Additives State of the Science ; une liste des additifs connus pour augmenter le risque de cancer, nuire au système nerveux et perturber l’équilibre hormonal de l’organisme.

    Les produits chimiques liés à des dommages pour la santé peuvent être légalement ajoutés aux aliments emballés car la FDA permet souvent aux fabricants de produits alimentaires de déterminer quels produits chimiques sont sûrs. Des additifs -comme le TBHQ- ont été approuvés par la FDA il y a des décennies, et l’agence ne considère pas les apports récents de la science pour réévaluer la sécurité des produits chimiques alimentaires.

    Les aliments transformés peuvent être préparés sans ces ingrédients potentiellement nocifs, les acheteurs doivent donc lire attentivement les étiquettes. Le TBHQ est souvent, mais pas toujours, inscrit sur l’étiquette des ingrédients. Il sera répertorié s’il a été ajouté au produit lors de la fabrication. Mais il peut également être utilisé dans les emballages alimentaires, notamment les emballages plastiques, auquel cas il peut migrer vers les aliments.

    La base de données Food Scores de l’EWG aide les consommateurs à trouver des produits fabriqués avec des alternatives plus saines. L’EWG recommande que les tests d’immunotoxicité soient prioritaires pour les produits chimiques dans les aliments et les matériaux en contact avec les aliments afin de protéger la santé publique de leurs effets néfastes potentiels sur le système immunitaire. L’EWG appelle également la FDA à combler le vide réglementaire qui permet aux additifs alimentaires potentiellement dangereux de rester sur le marché.

    Sources: IJERPH