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Nutrition news - Page 20

  • Les vraies vertus de l’huile d’olive

    Christophe Lavelle

    Chercheur en biophysique moléculaire, épigénétique et alimentation, CNRS UMR 7196, Inserm U1154, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)

    The Conversation - CC BY ND

    Vantée depuis l’Antiquité pour ses vertus médicinales, ingrédient star du régime méditerranéen, l’huile d’olive s’invite régulièrement dans la rubrique santé des médias grand public.

    Cependant, si un certain consensus semble régner quant à ses bienfaits, l’huile d’olive est loin d’avoir révélé tous ses secrets. Ce qui explique qu’elle a aussi élu domicile dans les colonnes des journaux scientifiques les plus pointus. En effet, aujourd’hui encore, les chercheurs bataillent pour décortiquer, à l’échelle moléculaire, les mécanismes d’action qui permettraient de valider ses vertus.

     

    En ce début d’été, faisons le point sur ce que sait la science des qualités de l’huile d’olive vierge extra.

    Une masse grasse importante

    Contrairement aux huiles raffinées, dont l’extraction fait appel à des solvants, l’huile d’olive vierge extra est obtenue à partir d’olives fraîches, en ayant uniquement recours à des procédés mécaniques : pressage, décantation, filtration… En ce sens, c’est un pur jus de fruits. Que contient-elle exactement ?

    En tout premier lieu, on y trouve des triglycérides. Constitués d’une molécule de glycérol associée à trois molécules d’acides gras, ces constituants sont une composante majeure de toutes les matières grasses alimentaires, huiles comme graisses. Il s’agit d’une réserve d’énergie très importante pour l’organisme. Dans l’huile d’olive, les triglycérides sont accompagnés de quelques diglycérides, monoglycérides, acides gras libres et phospholipides (constituants importants des parois des cellules animales et végétales).

    L’huile d’olive vierge extra est extraite uniquement par des moyens mécaniques (ici à Mola di Bari, dans les Pouilles, en Italie). Shutterstock

    L’huile d’olive vierge extra est notamment riche en acides gras monoinsaturés (l’acide oléique en tête, représentant entre 55 et 80% des acides gras totaux) et, dans une moindre mesure, en acides gras polyinsaturés (acide linoléique principalement) et acides gras saturés (acide palmitique, acide stéarique…).

    Cette masse grasse est très largement majoritaire dans l’huile d’olive. Celle-ci contient cependant également d’autres molécules qui, bien que présentes en proportion réduite, n’en ont pas moins un effet majeur sur ses propriétés.

    Goût, couleur, stabilité, vertus: de nombreux responsables

    Parmi les composés minoritaires mais essentiels aux qualités de l’huile d’olive vierge extra figurent notamment des phénols simples et leurs dérivés polyphénoliques (des assemblages de phénols) aux noms et aux structures chimiques compliqués, comme l’oleuropéine, le ligstroside, ou le 3,4-DHPEA-EA, ainsi que de nombreux autres composés aux désignations tout aussi exotiques) : pinorésinol, acide férulique, acide syringique, lutéoline… L’huile d’olive contient également des stérols, des triterpènes, des pigments tels que carotènes et chlorophylles, des tocophérols (vitamine E), et divers composés aromatiques dont les propriétés restent à décrypter.

    Plusieurs facteurs influent sur la teneur de ces molécules dans l’huile d’olive vierge extra : variété des oliviers, nature du sol, type de climat, année de production, mode de culture, maturité à la récolte, conditions de stockage, etc.

    Pris ensemble, ces composés ne représentent qu’1 à 2% de la masse totale de l’huile d’olive, mais celle-ci leur doit beaucoup. D’eux dépendent en effet son goût (amertume), son arôme (fruité vert, mûr, noir), les sensations trigéminales (véhiculées par le nerf trijumeau) qu’elle provoque (astringence, ardence), sa couleur, et sa stabilité face à l’oxydation… En outre, ces molécules sont aussi responsables de ses vertus en termes de santé

    On comprend pourquoi les constituants de l’huile d’olive suscitent un grand intérêt, et font l’objet de diverses études ambitionnant de décrypter les mécanismes à l’origine de leur potentiel préventif vis-à-vis de diverses maladies chroniques. Ce dernier ne fait en effet plus de doute : il a été mis en évidence par de multiples travaux.

    Des effets bénéfiques sur la santé validés scientifiquement

    De nombreuses études épidémiologiques concordent quant aux effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire d’une consommation régulière d’huile d’olive vierge extra, avec une réduction mesurable du risque de mortalité. Cet effet est d’autant plus marqué que l’huile est de bonne qualité.

    Des conséquences bénéfiques en termes de cholestérol sont également souvent rapportés, ainsi que des effets anti-inflammatoires. Ce n’est pas surprenant, puis que stérols et triterpènes sont connus pour être impliqués dans la bonne gestion du cholestérol sanguin, tandis que carotènes et tocophérols sont des antioxydants réputés.

     

    Les polyphénols présents dans l’huile d’olive vierge extra protègent aussi les lipides sanguins contre le stress oxydatif. Celui-ci résulte d’une agression des composants cellulaires de l’organisme par des " espèces réactives de l’oxygène ", les fameux " radicaux libres ". De nombreux tests in vitro, ainsi que des essais cliniques, ont montré que l’huile d’olive piège les radicaux libres. Cette propriété a amené l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) à reconnaître la validité de l’allégation santé " les polyphénols de l’huile d’olive contribuent à la protection des lipides sanguins du stress oxydatif ".

    Néanmoins, contrairement aux déclarations un peu trop enthousiastes des adeptes de superlatifs, l’huile d’olive vierge extra n’est pas un élixir de jouvence ou un remède miracle contre le cancer. Ses effets protecteurs contre le vieillissement ou le cancer doivent encore être clairement établis. En attendant, on aura néanmoins tout intérêt à intégrer cette huile dans une alimentation variée.

    Mais pour bénéficier au mieux des bienfaits de l’huile d’olive vierge extra, encore faut-il savoir comment bien la choisir, la conserver et l’utiliser!

    Comment bien choisir, conserver et utiliser l’huile d’olive vierge ?

    Une fois que vous aurez trouvé l’huile d’olive vierge extra qui correspond à votre nez et à votre palais, assurez-vous de bénéficier de la dernière récolte. Et surtout, conservez soigneusement votre huile au frais et à l’abri de la lumière. De cette façon, elle n’en sera que plus riche en composés bénéfiques. La placer sur le plan de travail, à côté des plaques de cuisson, comme on le voit trop souvent est la pire des idées!

    Vous voici armé pour agrémenter vos plats de cet or liquide ; et ce ne sont pas les opportunités qui manquent! On pense bien sûr immédiatement à l’assaisonnement des crudités ou des cuidités, cependant l’huile d’olive vierge se prête aussi très bien à de nombreux modes de cuisson, grâce à son point de fumée élevé (température à partir de laquelle on détecte de la fumée lorsque l’on chauffe une matière grasse, soit 210 °C pour l’huile d’olive).

    Il a ainsi été démontré que lors de la cuisson de tomates dans l’huile d’olive vierge extra, cette dernière se chargeait en caroténoïdes contenus dans le légume-fruit. Encore mieux : in fine la biodisponibilité des caroténoïdes, c’est-à-dire leur capacité à être utilisée par l’organisme, est augmentée, ce qui améliore le pouvoir antioxydant de la préparation.

    Par ailleurs, l’huile d’olive vierge extra fournit des antioxydants non seulement lors de sa consommation directe, mais aussi lorsqu’elle est utilisée en cuisson. Lors d’une friture, une partie de ses antioxydants " migrent " en effet dans les aliments! On aurait donc tort de se priver de l’utiliser (même s’il est préférable de ne pas dépasser 190 °C pour les huiles vierges extra).

    Une question pourrait laisser perplexe le marmiton en herbe : quelle huile d’olive vierge extra choisir, pour quel plat ? La réponse est simple : celle que votre palais vous commandera! En effet, s’il existe des applications pour assister les choix, celles-ci relèvent plus du marketing que de la science exacte. Comme toujours en matière de cuisine, c’est votre palais qui restera le plus sûr des juges!

    Passons en cuisine

    Pour conclure ce bref voyage au pays de l’huile d’olive, voici quelques conseils de préparation originaux extraits de l’ouvrage Extra vierge. L’Huile d’olive, Histoire d’Hommes & Recettes de Grands Chefs, publié aux éditions Dunod.

    Extra vierge. L’Huile d’olive, Histoire d’Hommes & Recettes de Grands Chefs. Author provided

     " […] Bien que l’huile d’olive soit le plus souvent pensée comme assaisonnement ou auxiliaire de cuisson, il peut être intéressant de chercher à la valoriser dans des préparations un peu plus élaborées, dans lesquelles elle pourra éventuellement constituer l’élément mis en avant, passant ainsi d’une cuisine “ à ” l’huile d’olive à une cuisine “ de ” l’huile d’olive. Les sources d’inspiration ne manquent pas, qu’elles viennent de recettes dans lesquelles on substitue simplement le corps gras traditionnellement employé par de l’huile d’olive, ou que l’on aille chercher du côté de la cuisine moléculaire et de sa quête de nouvelles textures en cuisine.

    Concernant le type d’huile, on préférera généralement les huiles de début de saison, plus vertes, pour les assaisonnements, et celles de fin de saison, plus douces et sans amertume, pour les cuissons. Ces usages restant cependant subjectifs, nous nous garderons bien ici de toute directive systématique et donnons seulement quelques pistes “ générales ” d’utilisation de l’huile d’olive en cuisine ; laissons à la charge du cuisinier le choix, selon le cas, de l’huile qui lui convient, et, surtout, l’expérimentation au gré de sa fantaisie!

    L’huile en poudre, c’est possible : pour un sable craquant et glacé, verser l’huile dans de l’azote liquide, attendre quelques secondes puis passer le tout à travers un chinois et servir sans attendre. Pour un sable plus fondant et tempéré, fouetter l’huile avec un peu de maltodextrine, tamiser et servir.

    Pour de l’huile crémeuse, monter tout simplement, à la façon d’une mayonnaise, une émulsion avec un jaune ou un blanc d’œuf. Pour une crème légèrement gélifiée, on pourra aussi monter l’émulsion avec de la gélatine dissoute dans un peu d’eau.

    Et pour une huile mousseuse ? Ce ne sont pas les solutions qui manquent. Pour une écume, faire chauffer un mélange d’huile et de liquide aqueux (bouillon, jus de fruit ou légume), ajouter de la lécithine de soja (environ 1%), faire mousser à l’aide d’un mixeur plongeant, récupérer l’écume en surface et servir sans attendre. Pour une mousse plus dense, procéder comme pour une chantilly : fouetter à froid (ou siphonner) de la crème liquide entière additionnée d’huile. Pour une mousse dense et chaude, mélanger 2/5 de blanc d’œuf à 2/5 de crème et 1/5 d’huile d’olive, verser dans un siphon, charger une cartouche, secouer, placer au bain-marie à 65-70 °C pendant au moins 30 minutes et servir.

    Enfin, en dessert, outre la fameuse pompe à huile provençale, le pâtissier ne manquera pas de tester ses recettes favorites (gâteaux, glaces, soufflés, nougats, etc.) avec de l’huile d’olive comme matière grasse principale".

    PERSO: je rajoute toujours dans mon huile d'olive de cuisson (donc, pas huile gastronomique) des branches de thym en fleurs ou de romarin en fleurs.

    Si vous voulez vous fabriquer une huile piquante, rajoutez dans la bouteille des petits piments oiseaux ou autres piments d'Espelette.

    Mettre dans une poêle noire en tôle vos épices, faites chauffer une à deux minutes à sec, rajoutez de l'huile d'olives et faites chauffer à feu doux trois minutes, laissez macérer.

    Pour récupérer l'huile de la poêle, il est nécessaire d'utiliser une passoire à confiture en inox pour mettre dans un pot de verre; vous reversez ensuite dans une bouteille de verre avec un en inox.

    Toujours utiliser des instruments en inox et pas en vieux plastique qui laisse passer du chimique si le liquide est chaud.

     

  • Des aliments à consommer pour perdre du poids -4

    Les choux de Bruxelles: un aliment brûleur de graisses pour maigrir

    Teneur en vitamine C: 75 mg

    Portion: 130 grammes  de choux de Bruxelles cru

    Le chou de Bruxelles offre seulement 43 calories pour 100 grammes. Il se démarque par sa teneur très élevée en vitamine C et K. Le chou de Bruxelles a aussi une action détoxifiante, reminéralisante, revitalisante, antibiotique et circulatoire; ce qui fait de ce légume un excellent brûle-graisses et un stimulant pour le métabolisme pouvant aider à la perdre de poids.

    Faites cuire les choux de Bruxelles 30 mn à l'eau bouillant salée ou un quart d'heure en cocotte minutes, les passer et finir la cuisson à la poêle en toile noire bien huilée, sautez-les 10 mn feu vif en secouant la poêle, salez, poivrez.

    Aliments brûle-graisses efficaces: le kiwi

    Voir aussi la catégorie “récup'

    Teneur en vitamine C: 72 mg

    Portion: 1 fruit

    Riche en fibres, magnésium, potassium, vitamine C et K, le kiwi possède plus de 80% d’eau. Fortement recommandé pour les régimes minceur, il apporte une sensation de satiété et favorise ainsi la perte de poids.

    Il renferme également de nombreux composés phénoliques, dont les acides phénoliques, les procyanidines et les flavonols (quercétine, kaempferol). Ces composés, présents dans les végétaux, possèdent aussi des propriétés antioxydantes.

    Un gros kiwi contient 55 calories et vous apporte 80% de vos besoins journaliers en vitamine C, ce qui en fait une collation parfaite. De plus, il ne contient pas beaucoup de sodium et demeure un puissant diurétique, ce qui permet de perdre de l’eau accumulée, très utile chez les femmes enceintes.

  • Bientôt les figues...

    La figue à une densité élevée en minéraux. Elle assure également un complément non négligeable en vitamines du groupe B (souvent déficitaires dans l'alimentation), ainsi qu'en substances anthocya­niques ayant des propriétés "vitamine P" (précieuses pour la santé des petits vaisseaux sanguins).

    Sans danger pour la ligne

    Son apport énergétique se révèle finalement raisonnable, puisqu'une figue (pesant environ 45 g en moyenne) représente moins de 25 kcalories... Indulgente pour la ligne, elle peut constituer un dessert gourmand et raffiné, parfaitement adapté à une alimentation - minceur. De quoi inciter, en saison, à placer des figues aussi souvent que possible dans la corbeille à fruits.

    Des fibres abondantes

    Ses fibres se montrent très efficaces pour stimuler les intestins. De ce fait, la figue est particulièrement indiquée en cas de tendance à la constipation. Pour une meilleure digestibilité, il est conseillé de la choisir bien mûre: elle est alors moelleuse et tendre. Cependant, les personnes souffrant de diverticulose colique doivent impérativement écarter la figue de leurs menus: ses petits "grains" risqueraient de s'accumuler dans les diverticules de l'intestin, et de provoquer des troubles.

    Pour consommer la figue, il est préférable de la peler au voisinage de la queue. En effet, dans cette zone du fruit, la peau est assez épaisse. Et surtout, il peut s'y trouver des traces du "latex" présent dans les feuilles et les rameaux de la plante.

    Ce suc d'apparence laiteuse renferme des enzymes (des lipases, et surtout des protéases, capables notamment de faire cailler les protéines du lait). Son contact avec les lèvres ou la muqueuse de la bouche pourrait provoquer des irritations.

    Depuis la plus haute antiquité, on connaissait les vertus laxatives de la figue: elle était conseillée pour "libérer le ventre". On en faisait aussi des cataplasmes, notamment pour soigner les ulcères des membres. Enfin, on utilisait son suc (ou "latex") pour la préparation des caillés destinés à confectionner le fromage, ainsi que pour attendrir les viandes.

    Un vieux truc de grand-mère? utilisez le “suc“ des figues pour faire fortement diminuer, voire disparaître, les verrues.

    Perso, je les lave dans une eau bicarbonatée même si elles sont bio. Je les consomme nature, avec leur peau.

    Certains les ouvrent en deux, sans séparer les morceaux, et les servent avec du jambon de pays, servi avec un peu de vinaigre balsamique… Moi, le sucré salé, pas mon genre. On en trouve en surgelés.

    Glace aux fruits, sans sorbetière et maison

    Il vous faut des fruits surgelés, s'ils viennent du jardin, coupez les en cubes avant de les surgeler.

    Au moment du dessert, sortez vos fruits surgelés en morceaux, mettre dans un mixeur et faire tourner pour écraser le plus possible; ajouter de la crème fraîche liquide en bonne quantité, faite encore touner et videz aussitôt dans des coupes à déguster immédiatement.

    Vous pouvez les préparer à l'avance: une fois mixés autant que faire ce peut, versez vite la crème fraîche et placez aussitôt au congélateur.

    Vous pouvez rajouter un peu de miel de chateigner, de la vraie vanille en poudre, de la canelle…

    Sachez que la cannelle prise chaque jour, environ deux ou trois cuillères à café par jour dans vos yaourts, pommes au four, purées diverses et/ou autres fruits, tisane, dans l'eau de cuisson des pâtes… bref, mettez de la cannelle partout, cela fait baisser la graisse dans le sang et dans les cellules graisseurs, donc, cela va régulariser votre taux de sucre sanguin et peut, même, à la longue, aider à mincir sans faire de régime….

    (j'ai essayé sur moi ce que je vous indique précédemment pour le taux de sucre sanguin); dans certains ouvrages de phytothérapie, on dit que la cannelle et un vrai aphrodisiaque masculin!

  • Patati, patata...

    Avec une de mes recettes, fin article

    Six raisons pour lesquelles les pommes de terre sont bonnes pour la santé

    Duane Mellor;  Associate Dean Education - Quality Enhancement, College of Health & Life Sciences, Aston University

    The Conversation - CC BY ND

    L’"humble" pomme de terre a une mauvaise réputation. Cet aliment de base bon marché autrefois présent dans le régime alimentaire de nombreux pays a été qualifié ces dernières années d’aliment "malsain" à éviter.

    Manger trop de n’importe quel type ou groupe d’aliments (comme les glucides) n’est pas "santé", et certaines recherches suggèrent que manger trop de pommes de terre pourrait être associé à une pression artérielle plus élevée. Mais c’est généralement la façon dont nous préparons et consommons les pommes de terre (comme les faire frire) qui a des effets néfastes.

    Dans les faits, les pommes de terre contiennent beaucoup de vitamines et autres nutriments importants pour la santé. Voici six raisons pour lesquelles les pommes de terre sont bonnes pour vous.

    1. La vitamine C

    Les gens associent généralement la vitamine C aux oranges et aux agrumes. Mais une source importante de vitamine C dans le régime alimentaire britannique, pendant la majeure partie du 20e siècle, provenait en fait des pommes de terre. En moyenne, une petite pomme de terre (150 g) contient environ 15ù de l’apport quotidien recommandé en vitamine C.

    La vitamine C est importante, car elle soutient la fonction immunitaire et contient des anti-oxydants. Elle joue aussi un rôle essentiel dans la formation du tissu conjonctif, qui aide nos articulations à bien fonctionner et maintient nos dents en place. C’est pourquoi la carence en vitamine C est liée à la chute des dents ou à des maladies comme le scorbut.

    1. La vitamine B6

    La vitamine B6 est un cofacteur (petite molécule) essentiel à l’organisme. Elle aide plus de 100 enzymes à fonctionner correctement, leur permettant de décomposer les protéines, un processus essentiel au bon fonctionnement des nerfs. C’est peut-être aussi la raison pour laquelle la B6 est liée à une bonne santé mentale.

    En général, une petite pomme de terre contient environ un quart des apports quotidiens recommandés en vitamine B6 pour un adulte.

    1. Le potassium

    La présence de potassium dans nos cellules est importante pour réguler la signalisation électrique dans les muscles et les nerfs. Ainsi, si le taux de potassium est trop élevé ou trop bas, cela peut empêcher notre cœur de fonctionner.

    Les pommes de terre rôties, cuites au four et frites contiennent des niveaux plus élevés de potassium que les pommes de terre bouillies ou en purée. Une pomme de terre en chemise contient environ un tiers des apports quotidiens recommandés. En effet, si l’on fait bouillir des pommes de terre en dés, environ la moitié du potassium s’échappe dans l’eau.

    Cependant, pour les personnes souffrant d’une maladie rénale – qui peut limiter la capacité à éliminer l’excès de potassium dans l’organisme – il peut être utile de limiter sa consommation de pommes de terre. Et lorsque l’on fait rôtir ou frire les pommes de terre, il faut faire attention à la quantité d’huile utilisée.

    1. La Choline

    La choline est un nutriment essentiel qui se fixe aux graisses pour fabriquer des phospholipides, les éléments constitutifs des parois cellulaires, ainsi que l’acétylcholine, un neurotransmetteur qui aide à contracter les muscles, à dilater les vaisseaux sanguins et à ralentir le rythme cardiaque. Les pommes de terre contiennent les deuxièmes niveaux les plus élevés de choline, après les aliments riches en protéines, comme la viande et le soja.

    Il est vital de consommer suffisamment de choline, car elle est indispensable à la bonne santé du cerveau, des nerfs et des muscles. Et de subtiles différences dans nos gènes peuvent faire en sorte que certains d’entre nous ont une carence en choline. Une pomme de terre en chemise contient environ 10ù des besoins quotidiens en choline d’une personne. La choline est particulièrement importante pendant la grossesse, alors que le fœtus en pleine croissance fabrique beaucoup de nouvelles cellules et de nouveaux organes.

    1. la santé du microbiote

    La cuisson et le refroidissement des pommes de terre avant de les manger permettent à l’amidon résistant de se former. Cet amidon sain aide notre corps de nombreuses façons, notamment en agissant comme un prébiotique, qui est important pour maintenir un microbiote intestinal sain.

     

    En anglais

     

    L’amidon résistant n’est pas digéré dans la partie supérieure du tractus gastro-intestinal et continue son voyage pour atteindre les micro-organismes présents dans le côlon. Il y est fermenté par les bactéries du colon, produisant des molécules similaires au vinaigre appelées acides gras à chaîne courte (AGCC). Ces acides gras nourrissent nos intestins et les maintiennent en bonne santé.

    Les acides gras à chaîne courte peuvent également modifier notre métabolisme dans le bon sens, en contribuant à réduire les taux de graisse et de sucre dans le sang. Ces caractéristiques, associées à la forte teneur et à leur faible teneur en graisses, font des pommes de terre bouillies ou cuites à la vapeur des aliments peu caloriques, riches en nutriments et rassasiants.

    1. Naturellement sans gluten

    Les pommes de terre sont également naturellement sans gluten, ce qui en fait une excellente option pour les personnes atteintes de la maladie cœliaque ou qui doivent éviter le gluten.

    Il en va de même pour les patates douces, dont l’indice glycémique est plus faible – ce qui signifie qu’elles ne provoquent pas de pic de glycémie, ce qui peut aider à contrôler le poids et l’appétit. Cependant, les patates douces sont légèrement plus riches en calories et en glucides que les pommes de terre ordinaires, bien qu’elles contiennent davantage de bêta-carotène (une forme de vitamine A).

    Moins de calories qu'une banane

    Certaines personnes choisissent d’éviter les pommes de terre par crainte de prendre du poids, mais une pomme de terre bouillie typique ne contient qu’environ 130 calories, soit moins de calories qu’une banane de la même taille. Mais il est important de porter attention à la manière d’apprêter les pommes de terre et de les consommer.

    L’ébullition ou la cuisson à la vapeur (éventuellement accompagnée d’un refroidissement pour augmenter la quantité d’amidon résistant) est le meilleur moyen de maintenir un faible nombre de calories par gramme. La cuisson au four augmente le nombre de calories par gramme (en raison de la perte d’eau), tout comme la purée avec du beurre ou de la crème. La façon la moins saine de manger des pommes de terre est de les consommer sous forme de frites ou de croustilles, car elles absorbent l’huile comme une éponge.

    Vous devez également éviter les pommes de terre vertes, qui produisent une toxine pouvant irriter l’intestin. Cela se produit lorsque la pomme de terre a été entreposée à la clarté. Autrement, pour la plupart des gens, inclure les pommes de terre dans une alimentation saine et variée peut être une bonne idée.

    En plus d’être saine, la pomme de terre présente également des avantages environnementaux. Sa production nécessite moins d’eau que celle du riz et génère moins de gaz à effet de serre que celle du riz et du blé. Voilà une autre bonne raison d’inclure les pommes de terre dans votre alimentation.

    Une de mes recettes avec la saucisse de Toulouse parfois

    POMME DE TERRE A LA CRÈME

    Faites bouillir vos pommes de terre (environ deux grosses par personne), éteignez le gaz après 40 mn, de cuisson; pelez-les, coupez-les en tronçons de  5cm maximum.

    Mettre dans un plat à four en verre, aillé et beurré, mettre de la crème fraîche liquide jusqu'à hauteur, poivrez, salez; enfournez dans un four à 180° et faites cuire durant 42 mn environ.

    Bien sûr, vous pouvez saupoudrer de fromage râpé avant d'enfourner. Et même de chapelure.

    Si vos n'avez pas de four, cuire à feu moyen dans une large sauteuse durant le même laps de temps, à couvert, en remuant jusqu'à cuisson complète.

    Saupoudrez de fromage râpé 5 mn avant d'éteindre le feu.

  • Saucisse de Toulouse en été?

    Plus que jamais

    La vraie saucisse de Toulouse, faite artisanalement… juste bien poivrée… avec boyau naturel… petite remarque: un peu trop salée à notre goût, car cela fait 40 ans que nous avons supprimé le trop de sel dans notre alimentation.

    Nous mangeons de la saucisse de Toulouse, grillée avec de l'ail, au moins une fois par semaine.

    En hiver, l'accompagnement en glucides ne manque pas: purée, semoule de blé, lentilles, purée de pois cassés, haricots blanc, flajolets, pâtes, etc.

    En été, c'est salade, le plus souvent de crudités (carotte, céléri rave, concombre, avocat, radis, tomates pas très mûres bien sûr…) et maïs non OGM en boîte (m“énerve que l'on ne trouve pas de maïs en pot de verre) cœurs de palmier et/ou pois chiches et riz en salade, etc.

    (voir dans la catégorie Recettes).

    Toujours vinaigrette avec huile de noix, vinaigre maison, persil ciselé, petits oignons blancs, olives vertes ou noires… je garde l'huile d'olive (tout venant) pour la cuisson. Ou bien sûr, la graisse de canard (qui a les mêmes proprités thérapeutiques que l'huile d'olive, c'est prouvé scientifiquement, d'où le French paradox comme disent les amerloques, avec en plus, un petit verre de vin rouge (pour le révestératol, super antioxydant bon pour les neurones)…

    Toujours un plat à peu près chaud et un plat froid…

    Dessert toujours froids: yaourt maison, glaces, fruits.

    Non mais, je dis cela… parce que la saucisse de Toulouse, (la vraie) ce n'est pas cher!

  • Des aliments à consommer pour perdre du poids -3

    Le brocoli, un aliment brûleur de graisse efficace

    Teneur en vitamine C: 81 mg

    Portion: 130 grammes  de brocoli cru

    Faible en calories, le brocoli est l’un des meilleurs aliments brûle-graisses en raison de sa forte teneur en fibres insolubles entraînant une dépense énergétique importante au moment de la digestion. Sa consommation faciliterait donc le transit intestinal, l’élimination des toxines et des graisses. Avec une forte concentration de zéaxanthine et de lutéine, deux nutriments de la famille des caroténoïdes, le brocoli est aussi un excellent antioxydant. Riche en vitamine C, il a des vertus coupe-faim.

    Des études scientifiques ont démontré que le brocoli renfermait un anti-œstrogène naturel. En inhibant la formation d’œstrogènes, les composants du brocoli permettent d’accroître la production de testostérones et empêchent l’accumulation des graisses, favorisant ainsi la fonte musculaire, notamment au niveau de l’abdomen.

    Voir aussi la catégorie “récup'

    L’ananas, parmi les meilleurs aliments brûle-graisses favorisant la perte de poids

    Teneur en vitamine C: 79 mg

    Portion: 130 grammes

    L'ananas est une excellente source de nutriments aux effets sur le métabolisme. Manganèse, magnésium, iode, vitamine C, l’ananas regorge également de cette précieuse enzyme digestive et anti-inflammatoire, que l’on appelle la bromélaïne.

    Favorisant la digestion, cette enzyme décompose les protéines et combat les cellules graisseuses. Par ailleurs, la présence élevée de vitamine C dans l’ananas contribuerait à un peu plus de 30% de son potentiel antioxydant.

    Voir aussi la catégorie "récup"

  • Attention aux emballages alimentaires

    Les boîtes sont enduite, à l'intérieur, d'une pellicule chimique (pour empêcher la rouille du fer) dont les molécules passent dans les aliments

    J'avais déjà lu des tas d'alertes à ce sujet… cela se confirme de plus en plus

    Un rapport réalisé à l’initiative de 9 ONG alerte sur la présence de PFAS (des polluants chimiques persistants et toxiques) dans les emballages alimentaires et la vaisselle à usage unique, notamment ceux utilisés en restauration rapide.

    Les PFAS (substances poly- ou per-fluoroalkylées) constituent un groupe d’environ 4 500 produits chimiques utilisés dans de nombreux secteurs industriels (textile, alimentaire, automobile,…) pour leurs propriétés anti-adhésives, anti-tâches, imperméables ou encore de résistance à l'huile ou à la chaleur.

    Ces produits chimiques sont très persistants dans l’environnement et dans le corps humain et peuvent donc s’accumuler au cours du temps. Ils sont d’ailleurs qualifiés de produits chimiques “éternels“.

    Notre exposition aux PFAS peut provenir de sources variées: des aliments ayant été en contact avec des emballages contenant des PFAS ou cultivés dans un sol ou avec une eau contaminés, des produits de consommation courante (peinture, vernis, poêle antiadhésives, tissus, produits ménagers…) ou encore l’eau potable. 

    Ces PFAS présentent un risque pour la santé: ils sont associés à un risque accru de cancer et auraient des impacts sur les systèmes immunitaire, reproductif et hormonal. Ils pourraient également réduire la réponse de l’organisme à la vaccination.

    Une étude réalisée à l’initiative de plusieurs Organisations non gouvernementales (ONG) - dont Générations Futures en France - s’est intéressée à la présence des PFAS dans les emballages ou la vaisselle à usage unique utilisés pour le contact alimentaire.

    L’étude a été initiée par 9 ONG de 6 pays européens dans le but de détecter l’éventuelle présence de PFAS dans des emballages et de la vaisselle jetables en papier, carton et fibres végétales moulées.

    Au total, 42 échantillons ont été analysés, parmi eux 15 venaient de France. Les échantillons analysés provenaient de chaînes de restauration rapide, de restaurants faisant de la vente à emporter, de supermarchés ou d’entreprises de vente d’emballages alimentaires en ligne.

    Les échantillons analysés étaient soit intentionnellement traités aux PFAS, soit ils ne l’étaient pas mais pouvaient contenir des traces de PFAS suite à une contamination. Les échantillons ont été envoyés à un laboratoire pour déterminer leur teneur en fluor organique total (TOF), un indicateur de la teneur totale en PFAS. Un autre laboratoire a fait une analyse ciblée de 55 PFAS. Enfin, certains échantillons ont été utilisés pour déterminer l’impact des PFAS sur l’activité thyroïdienne.

    Les résultats indiquent que les PFAS sont présents dans tous les échantillons et que parmi les 42 échantillons analysés 32 présentent un niveau de TOF qui démontre un traitement intentionnel aux PFAS. “Les concentrations les plus élevées ont été systématiquement trouvées dans des produits en fibre moulée, tels que des bols, des assiettes et des boîtes alimentaires annoncés comme des produits jetables biodégradables ou compostables“ indique le rapport des ONG.

    Par ailleurs, les analyses montrent également que les PFAS présents dans les emballages analysés peuvent causer un déséquilibre des hormones thyroïdiennes. Enfin, malgré l’analyse ciblée, 99% des PFAS utilisés pour traiter ces échantillons n’ont pas pu être identifiés individuellement.

    Les PFAS peuvent migrer de l’emballage ou de la vaisselle vers les aliments, augmentant ainsi l’exposition du consommateur à ces polluants.

    C'est ce que je n'arrête pas d'écrire ici!

    L’utilisation des PFAS reste très répandue dans les emballages et la vaisselle jetable, qui sont produits en très grande quantité, utilisés peu de temps puis jetés. Il s’agit d’une source de contamination environnementale importante qui contribue à la contamination de la chaîne alimentaire et à l’exposition de l’humain aux PFAS.

    Par ailleurs, le contact direct des aliments avec des emballages contenant des PFAS augmentent cette exposition.

    À l’heure actuelle, seul le Danemark a interdit les PFAS dans les emballages alimentaires. Pour les autres pays, les industriels ont tendance à remplacer certains PFAS interdits par d’autres PFAS qui ne le sont pas encore (généralement parce qu’ils ont fait l’objet de moins d’études).

    Les ONG réclament quant à elles l’interdiction de tous les PFAS dans les emballages alimentaires et on ne peut que valider surtout qu’il est tout à fait possible de faire sans.