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Nutrition news - Page 11

  • Toujours les vitamines système immunitaire

    Vitamine E

    La vitamine E regroupe deux familles de composés:

    - les tocophérols (alpha, bêta, gamma, delta)

    - les tocotriénols (alpha, bêta, gamma, delta).

    Il existe donc en tout 8 formes de vitamine E mais celle qui est retrouvée le plus souvent dans la nature est l'alpha-tocophérol.

    QUEL EST LE ROLE DE LA VITAMINE E?

    La vitamine E est un antioxydant, elle est liposoluble (soluble dans les graisses). Elle protège de l'oxydation, les corps gras de l'organisme (membranes cellulaires, cholestérol…). Elle joue donc un rôle protecteur de la membrane des cellules de notre corps. Elle possède aussi des propriétés anti-inflammatoires.

    Sous la forme de supplément, elle augmente l'immunité des personnes âgées. Elle pourrait jouer un rôle dans la prévention des maladies cardiovasculaires et des accidents vasculaires cérébraux, même si les résultats des études sont contradictoires. Elle pourrait aussi réduire le risque de cancer de la prostate (là aussi les résultats sont contradictoires), et celui de cataracte. D'après les études, elle aurait également des effets bénéfiques contre le vieillissement (en protégeant de l'attaque des radicaux libres et donc du stress oxydant) et le déclin des fonctions cognitives. LaNutrition.fr recommande un apport de 15 mg par jour pour un adulte.

    QUELS SONT LES SYMPTOMES D'UNE CARENCE EN VITAMINE E?

    Dans les pays industrialisés, la carence en vitamine E est rare chez les personnes en bonne santé. Elle est presque toujours liée à certaines maladies dans lesquelles les graisses ne sont pas correctement digérées ou absorbées (maladie de Crohn, fibrose kystique et certaines maladies génétiques rares telles que l'abétalipoprotéinémie et l'ataxie avec carence en vitamine E). La vitamine E a besoin de graisse pour être absorbée par le système digestif.

    Une carence en vitamine E peut causer des lésions nerveuses et musculaires entraînant une perte de sensation dans les bras et les jambes, une perte de contrôle des mouvements du corps (troubles de la coordination), une faiblesse musculaire et des problèmes de vision. Un système immunitaire affaibli est un autre signe de carence.

    Comment prendre un complément alimentaire de vitamine E? Quelle vitamine E choisir?

    La vitamine E dans les compléments alimentaires est presque toujours présente sous forme d'alpha-tocophérol seul. De fortes doses d'alpha-tocophérol déplacent le gamma-tocophérol , un isomère de la vitamine E important pour la santé. Il faudrait donc préférer les doses modestes.

    Pour compliquer les choses, il existe des formes de vitamine E: synthétique et naturelle. La vitamine E (alpha-tocophérol) naturelle est deux fois plus biodisponible que la vitamine E synthétique. LaNutrition.fr conseille de privilégier les compléments offrant les 8 isomères de la vitamine E (ce qui est rare), privilégier également les formes naturelles, et éviter les doses supérieures à 100 UI d'alpha-tocophérol par jour, sauf indication médicale.

    Je vous conseille de privilégier les compléments offrant les 8 isomères de la vitamine E (ce qui est rare), privilégier également les formes naturelles, et éviter les doses supérieures à 100 UI d'alpha-tocophérol par jour, sauf indication médicale.

    QUEL EST LE RISQUE D'UN SURDOSAGE EN VITAMINE E?

    La vitamine E naturellement présente dans les aliments et les boissons n'est pas nocive et n'a pas besoin d'être limitée. Sous forme de supplément, cependant, de fortes doses de vitamine E pourraient augmenter le risque de saignement (en réduisant la capacité du sang à former des caillots après une coupure ou une blessure).

    OU TROUVER LA VITAMINE E?

    L'alpha-tocophérol est majoritaire par exemple dans les amandes, les cacahuètes, l'huile d'olive, l'huile de tournesol. Il y a autant ou plus de gamma-tocopherol que d'alpha-tocophérol dans les huiles de colza, maïs, lin, soja et les noix. L'huile de palme est une source importante de tocotriénols (alpha, gamma, delta).

    Pour vous aider à combler vos besoins en vitamine E par le biais de l'alimentation, voici une liste non exhaustive des meilleures sources de vitamine E parmi les aliments couramment consommés:

    Quelle est l'huile qui contient le plus de vitamine E?

    1 - Huile de germe de blé

    L'huile de germe de blé contient environ 149 mg de vitamine E pour 100 g.

    2 - Huile de tournesol

    L'huile de tournesol renferme environ 58,3 mg de vitamine E pour 100 g. Attention cette huile contient aussi trop d'acides gras oméga-6 pour être consommée de manière régulière.

    3 - Huile d'avocat

    L'huile d'avocat contient 45,3 mg de vitamine E pour 100 g.

    Mais l'avocat seul est également une source, pour 100 g on retrouve environ 2 mg.

    Les autres types d'aliments

    4 - Graines de tournesol

    Les graines de tournesol renferment 42,3 mg de vitamine E pour 100 g.

    5 - Huile de foie de morue

    L'huile de foie de morue contient 30 mg pour 100 g.

    6 - Huile de noisette

    L'huile de noisette contient 28,6 mg pour 100 g et la noisette 15 mg/100 g.

    7 - Huile de colza

    L'huile de colza contient 27,7 mg pour 100 g.

    8 - Anguille cuite

    L'anguille cuite au four est une bonne source de vitamine E, elle contient 5 mg pour 100 g.

    9 - Sardines en conserve

    Les sardines en conserve sont des sources de vitamine E, pour 100 g on retrouve environ 2 mg.

    10 - Les œufs

    Un œuf moyen pèse 60 g avec la coquille, et 50 g sans. Pour 100 g soit environ 2 œufs moyens, on retrouve 2 à 3 mg de vitamine E.

    Les épinards, les poivrons et les fruits oléagineux, sont également de bonnes sources de vitamine E.

  • Vitamines pour le système immunitaire

    La vitamine D

     Elle participe à l'ossification, jouant un rôle important dans le métabolisme du calcium et du phosphore.

    Les besoins journaliers en vitamine D sont:

    - Femme adulte de moins de 55 ans: 10 µg (400 UI)

    - Femme de plus de 55 ans: 15 à 20 µg (600 à 800 UI)

    - Homme adulte: 5 µg (200 UI)

    - Adolescent adulte: 5 µg (200 UI)

    - Adulte présentant une ostéoporose: 20 µg (800 UI)

    - Enfant de 1 à 3 ans: 10 µg (400 UI)

    - Enfant de 4 à 12 ans: 5 µg (200 UI)

    La principale source de vitamine D provient de la synthèse cutanée, sous l'action des rayons ultraviolets du soleil.

     On estime que l'exposition au soleil peut procurer de 80% à 90% des besoins. Cependant, cette synthèse dépend de plusieurs facteurs:

    - de la durée d'exposition au soleil: l'exposition (sans écran solaire) des mains, des avant-bras et du visage pendant 10 à 15 minutes, entre 11 h et 14 h, trois fois par semaine, suffirait à couvrir les besoins d'un adulte en bonne santé, sachant que la vitamine D peut être stockée pour les besoins hivernaux.

    - de l'ensoleillement: les personnes qui habitent sous des latitudes plus nordiques doivent s'exposer plus longtemps pour obtenir un apport adéquat en vitamine D.

    - de l'âge: elle est plus importante chez les enfants, surtout pendant les phases de croissance rapide. Cette synthèse diminue avec l'âge,

     - de la situation physiologique: elle est plus importante chez la femme enceinte, surtout en fin de grossesse et la femme allaitante,

    - de la pigmentation de la peau: elle est plus importante chez les sujets à peau blanche que chez les sujets à peau noire.

    Remarque: cette synthèse cutanée de la vitamine D est inexistante chez les personnes alitées et chez les femmes voilées. Elle est très insuffisante chez les personnes âgées et doit donc être complétée par une source alimentaire de vitamine D, voire une supplémentation médicamenteuse.

    SOURCES ALIMENTAIRES DE VITAMINE D

     Les principales sources alimentaires sont l'huile de certains poissons maigres (huile de foie de morue), la chair des poissons gras, notamment du saumon, mais aussi de la sardine, du hareng, du maquereau.

     Par contre, les végétaux (fruits, légumes et oléagineux) sont pauvres en vitamine D.

    Contenu en vitamine D des aliments qui en sont les plus riches (en µg par portion):

    - 1cuilère à soupe  d'huile de foie de morue: 20 (800 UI)

    - 1 gélule d'huile de foie de morue: 2 (80 UI), la teneur est variable selon les boîtes (vérifiez l'étiquette)

    - 100 g de saumon cru: 18 (720 UI), contre 12,5 (500 UI) s'il est cuit à la vapeur

    - 100 g de saumon fumé: 19 (760 UI)

    - 100 g de sardine fraîche: 11 (440 UI) - 100 g (2 unités) de sardine à l'huile: 6 (240 UI)

    - 100 g de thon frais ou d'anguille: 5 (200 UI)

     - 100 g de thon en conserve au naturel: 3,5 (140 UI)

    - 1 jaune d'œuf: 1 (40 UI)

    - 100 g de foie de génisse: 1,2 (48 UI)

     - 100 g de foie de veau: 0,3 (12 UI)

     - 30 g de fromage: 0,1 (4 UI)

     - 100 g de fromage blanc gras: 0,2 (8 UI) - 10 g de beurre: 0,1 (4 UI)

     Notez qu'il n'y a pas de vitamine D dans les produits laitiers écrémés.

     Remarque: le lait maternel ne contient pas assez de vitamine D pour couvrir les besoins du nourrisson, d'où la nécessité d'une supplémentation.

    Pour couvrir ses besoins en vitamine D, par l'alimentation seule, une femme de plus de 55 ans, devrait, par exemple, consommer chaque jour 1cuilère à soupe  d'huile de foie de morue (ou 10 gélules à 80 UI par gélule) ou 150 g de saumon.

    Si cette femme bénéficie du minimum d'ensoleillement recommandé, il lui est, néanmoins, conseillé de compléter son apport en vitamine D en consommant:

     - 3 fois par semaine, un poisson gras (saumon, sardine),

    - ou tous les jours 6 gélules d'huile de foie de morue (à 80 UI de vitamine D par gélule).

    Attention cependant à l'excès de vitamine D (facilement atteint avec les gélules). Un apport supérieur à 50 µg (2000 UI) par jour est toxique à long terme.

  • Renforcer le système immunitaire

    Les vitamines A, B6, B9, B12, C et D et les minéraux zinc, sélénium et fer sont tous nécessaires au bon fonctionnement du système immunitaire.

    Il a été démontré que chacun de ces micronutriments — ainsi que la vitamine E — joue de multiples rôles dans le soutien de la fonction immunitaire et la réduction du risque d'infection. Une recherche a démontré un lien entre un système immunitaire affaibli et de faibles quantités de nombreux vitamines et minéraux.

    Lorsque le système immunitaire n'est pas adéquatement alimenté et qu'il est affaibli, cela peut alors entraîner de mauvaises réponses aux vaccins. Par exemple, une revue de neuf études — portant sur 2 367 personnes — a montré que les personnes déficientes en vitamine D étaient moins bien protégées contre deux souches de grippe après avoir été vaccinées que celles qui avaient des niveaux de vitamine D adéquats.

    En revanche, des essais contrôlés randomisés de suppléments de micronutriments (tels que la vitamine B6, la vitamine E, le zinc et le sélénium) chez les personnes âgées ont montré qu'ils augmentent la capacité du système immunitaire à répondre aux infections. En outre, il semble que pour fonctionner au mieux, le système immunitaire a besoin de vitamines C, D et E ainsi que de zinc et de sélénium en excès, des quantités qui peuvent généralement être obtenues par le seul biais de l'alimentation. Par exemple, des niveaux de sélénium supérieurs à ceux généralement considérés comme optimaux ont été associés à un meilleur taux de guérison pour Covid-19.

    Des recherches sur des personnes âgées ont également montré que les réactions à la vaccination sont meilleures après que des mesures ont été prises pour améliorer la nutrition. Par exemple, une étude a démontré que les personnes âgées de 65 à 85 ans qui mangeaient cinq portions ou plus de fruits et légumes par jour réagissaient beaucoup plus fortement à un vaccin antipneumococcique que les personnes du même âge qui ne mangeaient que deux portions de fruits et légumes ou moins.

    Dans une autre étude, il a été constaté que l'administration quotidienne de suppléments de vitamine E aux personnes de plus de 65 ans augmentait la quantité d'anticorps qu'elles produisaient après avoir été vaccinées contre l'hépatite B et le tétanos. Et chez les personnes déficientes en sélénium, des suppléments quotidiens ont permis d'améliorer certains aspects de leur réponse immunitaire à un vaccin vivant contre la poliomyélite et de réduire l'émergence de souches virales mutantes.

    Ce dernier résultat illustre le fait que de nouvelles variantes virales sont plus susceptibles d'apparaître chez les personnes dont le corps est "stressé par l'oxydation". Le stress oxydatif peut être causé par l'absorption de quantités insuffisantes de nutriments antioxydants, par exemple le sélénium et la vitamine E.

  • Consommer plus d’oméga-3 améliore la cognition, même à 40 ans!

    Une nouvelle étude menée par des neurologues américains confirme que l’alimentation est un facteur clé de la santé et en particulier, de la santé cérébrale. Les résultats de leurs recherches, qui incluent plus de 2100 participants, suggèrent qu’une consommation élevée d’acides gras essentiels dès le milieu de la vie influence positivement la structure cérébrale et les capacités de réflexion.

    Les oméga-3 (comme les oméga-6) sont des acides gras dits essentiels, car ils sont très importants pour l’organisme, qui ne peut les synthétiser lui-même ; ils sont donc apportés par l’alimentation. Certains poissons gras (saumons, truite, maquereau, sardine, anchois…), mais aussi les noix, les graines de chia, l’huile de lin, etc., sont de très bonnes sources d’oméga-3. On distingue l’acide alpha-linolénique (ALA), l’acide eicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA) ; l’ALA se trouve principalement dans les huiles végétales, tandis que le DHA et l’EPA se trouvent dans les poissons et autres fruits de mer.

    Les acides gras oméga-3 sont nécessaires au développement et au fonctionnement de la rétine, du cerveau et du système nerveux. Des études suggèrent que leur consommation préserve le système cardiovasculaire, en diminuant la pression artérielle et la quantité de triglycérides dans le sang. Ils sont également associés à de meilleurs résultats neurologiques chez les personnes âgées. Leurs effets sur les personnes d’âge moyen, dans la quarantaine, ont en revanche été peu explorés. Une équipe de chercheurs s’est donc penchée sur la question.

    Des micronutriments essentiels, qui « dopent » le cerveau

    "Nous avons étudié l’association transversale des concentrations d’acides gras oméga-3 dans les globules rouges avec l’IRM et les marqueurs cognitifs du vieillissement cérébral dans un échantillon communautaire d’adultes principalement d’âge moyen"», explique l’équipe dans la revue Neurology. Plus précisément, l’étude a impliqué 2183 personnes (dont 53% de femmes) âgées en moyenne de 46 ans, qui ne souffraient pas de démence ou d’accident vasculaire cérébral.

    Les concentrations de DHA et d’EPA ont été mesurées à partir des globules rouges par chromatographie en phase gazeuse, et l’indice oméga-3 a été calculé en additionnant les deux concentrations. Les participants ont ensuite été répartis en deux groupes : ceux du groupe « faible » avaient en moyenne 3,4% de leurs acides gras totaux sous forme d’acides gras oméga-3, contre 5,2% en moyenne pour les personnes du groupe « fort ». À noter qu’un niveau optimal est de 8% ou plus ; une proportion d’oméga-3 comprise entre 4% et 8% est considérée comme intermédiaire, tandis qu’un taux inférieur à 4% est considéré comme faible.

    Les participants ont passé des IRM cérébrales visant à mesurer les volumes du cerveau dans sa totalité, de la matière grise, de l’hippocampe et de la substance blanche. Ils ont également passé des tests permettant d’évaluer leur fonction cognitive (en particulier la mémoire épisodique, la vitesse de traitement, la fonction exécutive et le raisonnement abstrait).

    Les chercheurs ont observé que les personnes qui consommaient des niveaux plus élevés d’acides gras oméga-3 avaient non seulement des scores moyens plus élevés dans le test de raisonnement abstrait, mais le volume moyen de leur hippocampe — une partie du cerveau qui joue un rôle majeur dans l’apprentissage et la mémoire — était plus important.

    Un effet positif sur les individus à haut risque d’Alzheimer

    Les chercheurs ont également étudié l’effet des concentrations d’oméga-3 dans les globules rouges chez les participants porteurs de l’allèle 4 du gène APOE (APOE4) — une variation génétique liée à un risque plus élevé de maladie d’Alzheimer. Ils ont découvert que les porteurs d’APOE4 avec un indice oméga-3 plus élevé présentaient moins de maladies des petits vaisseaux sanguins. « S’il existe un facteur de risque modifiable qui peut l’emporter sur la prédisposition génétique, c’est un gain important », souligne Debora Melo van Lent, chercheuse au Glenn Biggs Institute for Alzheimer’s and Neurodegenerative Diseases et co-auteure de l’étude.

    La façon dont ces acides gras protègent le cerveau reste à déterminer. On sait qu’ils sont nécessaires à la membrane des neurones ; de ce fait, les scientifiques pensent que lorsqu’ils sont remplacés par d’autres types d’acides gras, les neurones pourraient devenir instables. Une autre explication pourrait être liée aux propriétés anti-inflammatoires du DHA et de l’EPA.

    Bien que le mode d’action des oméga-3 ne soit pas encore clair, l’étude suggère qu’une consommation même modeste de ces acides gras pourrait suffire à préserver les fonctions cérébrales, même chez les personnes d’âge moyen. « Si vous avez un régime qui comprend des acides gras oméga-3, vous protégez déjà votre cerveau pour la plupart des indicateurs du vieillissement cérébral que nous voyons à l’âge mûr », a déclaré Claudia Satizabal, professeure en sciences de la santé de la population au Biggs Institute et première auteure de l’étude.

    Les études recherchant des associations entre l’alimentation et la santé sont très importantes, car elles peuvent potentiellement déboucher sur des actions préventives relativement simples à mettre en place. « Si les gens pouvaient améliorer leur résilience cognitive et potentiellement éviter la démence en modifiant simplement leur alimentation, cela pourrait avoir un impact important sur la santé publique », confirme Claudia Satizabal.

    Ces résultats doivent toutefois être confirmés par des recherches supplémentaires. Soulignons par ailleurs que cette étude n’est qu’un instantané des effets des oméga-3, dans le sens où les participants n’ont pas été suivis sur une longue période. Ainsi, elle ne prouve pas que ces acides gras préservent les fonctions cognitives sur le long terme — même si l’association positive mise en évidence ici laisse présager un tel effet.

    Source : C. L. Satizabal et al., Neurology

     

    DONC: pour les fauchés, consommez une boîte de sardine (avec l'huile) au moins une fois par semaine! Ou bien:

  • Comment préparer le chou de Bruxelles?

    Plus le chou de Bruxelles est petit, moins il aura tendance à être amer. C’est bon à savoir car c’est souvent l’amertume que certains n’apprécient guère chez les choux en général, et celui de Bruxelles en particulier.

    Autre frein : la difficulté à les digérer. Pour pallier ce problème, il suffit de penser à blanchir les légumes. Après avoir enlevé les feuilles flétries, coupez la base. Lavez les choux et égouttez-les. Il ne vous restera plus qu’à les plonger cinq minutes dans l’eau bouillante.

    Vous pouvez également ajouter une cuillère à café de bicarbonate de soude dans l’eau de cuisson. En effet, le bicarbonate rend plus digeste, atténue les odeurs soufrées à la cuisson et aide à conserver une jolie couleur verte.

    Enfin, dernier point essentiel : ne le cuisez pas plus qu’il ne faut! C’est la surcuisson qui rend les choux de Bruxelles tout mous et pas franchement ragoûtants. Ainsi, en surveillant leur cuisson pour les garder légèrement fermes, ils n’en seront que meilleurs.

    Souvent en cuisine, plus c’est simple, meilleur c’est. Les choux de Bruxelles ne font pas exception à cette règle. Nous vous conseillons une cuisson du chou de Bruxelles vapeur pendant 12 minutes au préalable pour gagner du temps et leur éviter de brûler avant d’être suffisamment cuits. Pour une cuisson des choux de Bruxelles à la cocotte minute, dans le panier vapeur, comptez 8 minutes.

    Une fois blanchis ou précuits, coupez les choux en deux et mettez-les dans un saladier. Préparez une marinade express avec de l’huile d’olive, du paprika fumé, des herbes de Provence, sel et poivre. Et comme il n’y a pas que les choux de Bruxelles aux lardons dans la vie, vous pouvez opter pour quelques cubes de tofu fumé à la place. Mélangez le tout avec les mains pour bien imprégner chaque morceau. Déposez dans un plat. Ajoutez de l’ail en chemise. Enfournez 30 minutes environ, à 200°C.

    A rôtir ou au gratin

    Au four, les choux de Bruxelles font un malheur, mélangés à d’autres légumes de saison, tous rôtis au miel : carottes, panais et pommes de terre.

    En bon légume d’hiver, c’est un vrai régal en gratin. Voici une bonne recette de choux de Bruxelles à la crème. Une fois préparés, disposez les choux de Bruxelles coupés en deux dans un plat à gratin. Parsemez quelques morceaux de beurre. Faites cuire environ 20 minutes à 200°C. Sortez du four, salez, poivrez. Ajoutez de la crème et du fromage râpé. Remuez bien et enfournez pour 10 minutes supplémentaires.

    Les choux de Bruxelles à la poêle

    Pour un plat rapide et simple, réalisez cette recette de choux de Bruxelles à la moutarde. Émincez un gros oignon et faites le revenir dans une poêle ou une sauteuse. Pendant ce temps, préparez une sauce en mélangeant de la crème liquide et une bonne cuillère à soupe de moutarde à l’ancienne. Salez et poivrez à votre convenance. Ajoutez les choux de Bruxelles blanchis aux oignons lorsqu’ils sont translucides et nappez avec la sauce moutarde. Mélangez et laissez mijoter quelques minutes.

    Comment cuire les choux de Bruxelles en conserve ?

    Beaucoup moins goûteux que les choux de Bruxelles frais, les choux de Bruxelles en conserve peuvent dépanner quand on a moins de temps dans la semaine. Déjà cuits, ils se préparent en quelques minutes. Pour en tirer le meilleur parti, rincez-les et faites-les sauter dans un wok avec de la sauce soja, du gingembre râpé et un peu d’ail.

    Manger des choux de Bruxelles crus

    Vous ne l’auriez peut-être pas soupçonné, et pourtant : le chou de Bruxelles se mange cru et offre une toute autre expérience gustative ! Émincés très finement, les choux de Bruxelles crus sont un régal en association sucré / salé. Préparez vous une salade ultra vitaminée en mélangeant les choux de Bruxelles avec des quartiers de pomme ou de poire et des dés de fromage. Ajoutez quelques noix et une vinaigrette douce avec un trait de jus d’orange.

    PERSO

    Je fais une poêlée de choux de Bruxelles avec de la cansalade bien rôtie et des châtaignes... ou des champignons de couche! j'adore cela!

    Pour accompagner ma viande de Noël

  • Le sucre, un facteur de risque de cancer?

    Consommer trop de sucre est mauvais pour la santé, c’est un fait désormais bien documenté. L’excès de sucre, et notamment de boissons sucrées, augmente le risque de carie dentaire, de surpoids et d’obésité. L’abus de sucre serait aussi associé à une augmentation du risque de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires.

    Mais qu’en est-il des liens entre consommation de sucre et cancer? Si cette relation est moins claire, de nombreux travaux de recherche sont en cours pour l’explorer, et leurs premiers résultats donnent à réfléchir. Que sait-on pour l’instant? Que reste-t-il à découvrir? Quels sucres sont concernés? Les édulcorants artificiels pourraient-ils constituer une alternative?

    Glucides complexes ou sucres simples?

    Les protéines, les lipides (les « graisses ») et les glucides (« les sucres ») constituent la majeure partie de nos apports énergétiques. Avec l’eau, ces trois familles d’éléments nutritifs représentent 98 % du poids des aliments que nous consommons, d’où leur appellation de « macronutriments ».

    Le terme glucides recouvre non seulement les glucides complexes, apportés notamment sous forme d’amidon par les féculents tels que les pommes de terre, le riz ou les pâtes, mais aussi les sucres simples, plus couramment désignés sous le vocable de « sucres ». Ces sucres simples sont naturellement présents dans certains aliments, comme les fruits, principalement sous forme de fructose et les produits laitiers, sous forme de lactose et galactose. Ils peuvent aussi être ajoutés par le consommateur, le cuisinier ou l’industriel, sous forme de saccharose.

    Pour déterminer l’impact d’un aliment sur le taux de sucre dans le sang, appelé glycémie, deux spécialistes en sciences nutritionnelles, David Jenkins et Tom Wolever, ont développé dans les années 1980 l’index glycémique. Il traduit la capacité d’un aliment à faire évoluer la glycémie dans les deux heures qui suivent son ingestion.

    À partir de son index glycémique, on peut calculer la charge glycémique d’un aliment. Ce concept, élaboré à la fin des années 1990, correspond à l’impact qu’il aura sur le taux de sucre dans le sang, en fonction de la portion ingérée. Depuis, plusieurs études se sont intéressées au lien entre l’apport en sucres ou la charge glycémique et le risque de cancer.

    Sucre, prise de poids, insuline et cancer

    Certaines hypothèses soutiennent que le rôle des sucres simples dans l’apparition de certains cancers passerait par la prise de poids. En effet, des études ont permis d’établir des niveaux de preuve élevés entre la consommation de boissons sucrées, sources importantes de sucres simples et l’augmentation du risque de surpoids et d’obésité, le surpoids et l’obésité étant eux-mêmes des facteurs de risque connus pour différents cancers : cancers de l’œsophage, du pancréas, du foie, du sein après la ménopause, de l’endomètre, du rein et du cancer colorectal.

    D’autres mécanismes pourraient toutefois également intervenir, même en l’absence de prise de poids. En effet, avoir une alimentation riche en sucres simples induit une production d’insuline importante, l’hormone régulatrice de la glycémie. Or l’insuline est un agent qui est dit « mitogène », c’est-à-dire qu’il peut favoriser la prolifération des cellules tumorales.

    En 2018, le dernier rapport conjoint du World Cancer Research Fund et de l’American Institute for Cancer Research indiquait qu’une charge glycémique élevée de l’alimentation serait un facteur de risque probable pour le cancer de l’endomètre, la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus à l’endroit où se déroule la grossesse.

    Enfin, des études réalisées au sein de la cohorte NutriNet-Santé, sur + de 100,000 personnes, ont suggéré des associations entre la consommation de sucre simple, celle de boissons sucrées et produits sucrés ainsi que la charge glycémique et un risque accru de cancers, notamment de cancers du sein. Et ce, indépendamment de la prise de poids.

    D’autres études sont néanmoins nécessaires pour approfondir ces résultats. Il est notamment nécessaire de déterminer les différences entre les types ou les sources de sucres et le risque de cancer. On peut en effet se demander si les sucres des fruits, des boissons sucrées, des produits laitiers ont tous le même effet sur la santé.

    Limiter les apports en sucres simples

    Étant donné ces potentiels effets délétères sur la santé, les organismes de santé publique recommandent de limiter ses apports en sucres simples. En France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) préconise d’en consommer moins de 100 grammes par jour (hors lactose et galactose, qui sont présents dans le lait et les produits laitiers).

    Il est également recommandé de limiter sa consommation de boissons sucrées, incluant les sodas et les jus de fruits, qui sont aussi riches en sucres que les sodas en moyenne, à une par jour au maximum.

    On pourrait penser qu’une alternative serait de remplacer le sucre par des édulcorants artificiels. Mais cela pourrait ne pas être une solution idéale, car plusieurs études expérimentales et épidémiologiques suggèrent en effet de potentiels effets adverses de ces additifs alimentaires sur la santé.

    Les édulcorants artificiels, une fausse bonne solution?

    Les édulcorants artificiels sont des produits sucrants qui ne sont pas des glucides. Ils permettent de réduire la teneur en sucres ajoutés dans les aliments et boissons – ainsi que les calories qui y sont associées – tout en maintenant une saveur sucrée. L’aspartame (E951) ou l’acésulfame potassium (E950) comptent probablement parmi les plus connus de ces additifs alimentaires, qui sont aujourd’hui consommés chaque jour par des millions de consommateurs.

    Présents dans des milliers de produits fabriqués par les industries agro-alimentaires, les édulcorants artificiels peuvent également être ajoutés ultérieurement dans les aliments, sous forme de « sucrettes » ou de poudres, par exemple.

    Or, depuis quelques années, des données semblent indiquer que la consommation de ces produits pourrait ne pas être anodine. Ainsi, des études récentes menées dans le cadre de l’étude NutriNet-Santé (une étude de santé publique lancée en 2009 dans l’objectif de faire progresser les connaissances entre alimentation et santé) montrent une association entre la consommation d’édulcorants et un risque accru de cancers.

    Il s’agit, au global, du cancer du sein, et de cancers « liés à l’obésité », autrement dit pour lesquels l’obésité est un des facteurs de risque : cancer du pancréas, du foie, du côlon-rectum, du sein après la ménopause, de l’endomètre, du rein, de l’œsophage, de la bouche, du larynx, du pharynx, de l’estomac, de la vésicule biliaire, des ovaires et de la prostate. Un risque accru de maladies cardiovasculaires a également été mis en évidence.

    Au-delà de ces liens, il faut souligner que les autorités de santé ne recommandent pas les édulcorants, qui maintiennent l’appétence pour le goût sucré, comme une alternative sûre au sucre… Elles préconisent plutôt l’inverse, à savoir de tendre globalement vers une diminution du goût sucré dans notre alimentation. Du sucré, oui, mais avec modération, en somme…

    auteurs

    Mathilde Touvier - Directrice de l'Equipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle, U1153 Inserm,Inra,Cnam, Université Sorbonne Paris Nord, Inserm

    Charlotte Debras

    de The Conversation

  • SEP

    Selon une étude menée par l'Université de la Colombie-Britannique, les régimes riches en gomme de guar, un additif alimentaire, retarderaient l'apparition des symptômes de la sclérose en plaques et limiteraient l'inflammation.

    L'augmentation rapide des maladies auto-immunes et inflammatoires dans les pays industrialisés au cours des dernières décennies montrent que l'alimentation joue un rôle dans leur incidence", a déclaré la Dre Lisa Osborne, professeure adjointe à l'Université de Colombie britannique (Canada). "Sachant que les fibres alimentaires sont de puissants modulateurs des réponses immunitaires et peuvent contrôler l'inflammation dans de multiples maladies, nous avons exposé des groupes de souris à une variété de régimes alimentaires riches en fibres diverses" explique-t-elle. Les résultats indiquent qu'une des fibres alimentaires, également utilisée comme additif alimentaire, pourrait calmer l'inflammation en cas de sclérose en plaques. Du moins chez les souris.

    3 idées reçues (à oublier) sur la sclérose en plaques

    La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune du système nerveux central qui entraîne une démyélinisation neuronale et une neurodégénérescence. Chez les personnes touchées, les symptômes de la SEP sont vastes et variés (troubles moteurs, de l'équilibre, problèmes de concentration, de vue...) et apparaissent souvent sous forme de poussées, avec des périodes de rémission. "Les régimes alimentaires qui comprennent un apport accru en fibres alimentaires sont courants chez les personnes atteintes de sclérose en plaques" ajoute la Dre Osborne qui a cherché à savoir si un régime enrichi en fibres fermentescibles solubles pouvait contribuer à réduire l'inflammation et à atténuer l'auto-immunité des malades.

    Un additif alimentaire utilisé comme épaississant

    Pour cette étude, qui vient d'être publiée dans la revue Cell reports, les chercheurs canadiens ont donc exposé des souris à différents régimes : un régime témoin avec 5 % de fibres de cellulose, un régime totalement dépourvu de fibres alimentaires et des régimes enrichis avec 30% de fibres (inuline, pectine, amidon résistant ou gomme de guar). Les conclusions montrent que la gomme de guar, est la seule capable de réduire l'inflammation et de limiter le nombre de poussées de SEP. Souvent utilisée comme épaississant dans les préparations alimentaires (c'est elle qui se cache derrière l'appellation E 412) , la gomme de guar provient d'une sorte de haricot dont les graines sont broyées.

    "Les données de l'étude démontrent une spécificité dans l'utilisation des fibres fermentescibles, avec des effets immunomodulateurs qui pourraient être exploités pour cibler les troubles inflammatoires" conclut le médecin.