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Manger la peau du kiwi?
une habitude surprenante aux incroyables bienfaits pour la santé
La peau du kiwi, souvent négligée lors de la consommation de ce fruit exotique, regorge en réalité de propriétés bénéfiques pour la santé. Riche en nutriments, elle pourrait bien changer votre manière de savourer ce fruit.
Bien que surprenant pour certains, manger la peau du kiwi pourrait transformer votre expérience de ce fruit savoureux et nutritif. La pratique, bien que peu courante, est non seulement sûre mais aussi particulièrement bénéfique pour la santé. Jenna Ortega, connue pour ses rôles à l’écran, a récemment été vue croquant un kiwi entier, peau incluse, provoquant une onde de choc sur les réseaux sociaux. Cette approche insolite invite à se questionner sur les habitudes alimentaires habituelles et à découvrir les avantages insoupçonnés de la peau du kiwi.
UNE SOURCE CONCENTRÉE DE NUTRIMENTS
La peau du kiwi, comestible et nutritive, est une mine d’or pour votre santé. Chaque espèce de ce fruit, du kiwi vert au doré, présente une peau riche en fibres et en antioxydants. En effet, un kiwi consommé avec sa peau augmente de 50% la quantité de fibres ingérées, et contient trois fois plus d’antioxydants que sa chair. Ces composants sont essentiels pour combattre le vieillissement cellulaire et renforcer le système immunitaire grâce à la présence de vitamines E et C, ainsi que de polyphénols.
La peau des kiwis verts et jaunes offre des avantages distincts. Le kiwi vert, par exemple, contient 3,5 grammes de fibres avec sa peau, tandis que le jaune, plus doux, fournit une augmentation en folate de 34 %, vitamine B9 essentielle pour l’énergie et le développement du système nerveux.
UNE PEAU BENEFIQUE POUR LA SANTÉ DIGESTIVE
La consommation de la peau du kiwi contribue à l’amélioration de la santé digestive grâce à son contenu élevé en fibres. Les fibres présentes dans la peau aident à réguler le transit intestinal et peuvent prévenir la constipation, un mal courant dans nos sociétés modernes. Ces fibres alimentaires sont essentielles pour nourrir le microbiome intestinal, ce qui se traduit par une meilleure santé globale et un système immunitaire renforcé.
Oserez-vous croquer le kiwi entier sans l’éplucher?
Manger la peau du kiwi ne booste pas seulement l’apport en fibres et en vitamines, elle joue également un rôle clé dans la prévention des maladies grâce à sa richesse en antioxydants. Ces substances combattent les radicaux libres dans l’organisme, réduisant ainsi le risque de plusieurs maladies chroniques, comme les maladies cardiaques et certains types de cancer. Incorporer la peau du kiwi dans votre régime quotidien pourrait donc être un geste simple pour un impact important sur votre santé à long terme.
UNE ATTENTION PARTICULIERE POUR CERTAINS
Bien que bénéfique pour beaucoup, la peau du kiwi ne convient pas à tous. Riche en oxalates, elle peut augmenter le risque de calculs rénaux chez les individus prédisposés. Ce composé, également présent dans le chocolat noir et certains légumes, peut se lier au calcium et former des calculs.
Pour ceux prêts à expérimenter, opter pour un kiwi jaune, à la peau plus lisse, peut être une bonne introduction. Essayez dès à présent de consommer le fruit entier, peau comprise, ou de l’ajouter à des salades de fruits ou des smoothies pour en masquer la texture.
Mais n’oubliez pas de bien laver la peau pour éliminer résidus et pesticides, en les laissant tremper dix minutes dans de l"'eau bicarbonatée avec une bonne cuillère à soupe pour deux litres d'eau, puis rinçage.
Il vaut mieux consommer des kiwis bio mais vous devez IMPÉRATIVEMENT laver vos kiwis bio (et d'ailleurs tous les fruits et légumes bio… vous ne savez pas quelles mains malpropres les ont manipulés)!
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Quels aliments accélèrent le vieillissement de la peau?
Notre patrimoine génétique, mais aussi le tabagisme, la pollution, le soleil ou encore le stress, sont en partie responsables du vieillissement prématuré de la peau. Mais ils ne sont pas les seuls. Pour prévenir le vieillissement cutané, d’autres paramètres sont à prendre compte. Et parmi eux, l’alimentation: sucre, sel, caféine, acides gras saturés, quels impacts sur notre peau ?
LE SUCRE FAIT VIEILLIR !
Manger trop de sucres peut être mauvais pour notre peau. En effet, des chercheurs ont mis en avant un phénomène appelé "glycation": certains types de sucres, notamment le glucose et le fructose se fixent sur les protéines présentes dans notre corps, ce qui entraîne une réaction chimique. Ces protéines transformées vont avoir des effets néfastes sur les fibres de collagène et d’élastine : elles vont s’agglomérer entre elles et devenir dures.
De ce fait, la peau va perdre de son élasticité, de sa tonicité et va laisser apparaître des rides. De plus ces protéines vont aussi produire des radicaux libres ayant un impact direct sur la production d’acide hyaluronique, d’élastine et de collagène, précieuses molécules de jeunesse. Résultat, la peau est terne et le teint brouillé.
LE SEL
Le sel est, lui aussi, responsable du vieillissement cutané prématuré. En effet, un excès de sodium entraîne des pertes d’eau importantes dans notre peau. Celle-ci se déshydrate donc plus vite, devient sèche, terne : les signes de l’âge deviennent alors plus visibles. Pour réduire votre consommation de sel, remplacez-le par des herbes aromatiques.
L’ALCOOL
Sans surprise, l’alcool est également mauvais pour notre peau, surtout lorsque celle-ci est déjà mature. En effet, l’alcool déshydrate l’épiderme, ce qui accélère considérablement la formation des rides. De plus, les boissons alcoolisées dilatent les vaisseaux sanguins, entraînant alors des rougeurs sur la peau. Ce phénomène de vieillissement cutané est amplifié lorsque l’alcool est associé à la cigarette.
Pour limiter les effets du temps sur votre peau, privilégiez avant tout une alimentation saine et équilibrée. Consommez régulièrement des fruits et légumes de saison, des oeufs, des poissons gras riches en oméga 3 ou encore des fruits à coque. Pensez également aux fruits de mer, aux céréales complètes, aux légumineuses.
Limitez votre consommation de matières grasses et privilégiez les huiles végétales comme l’huile d’olive ou l’huile de noix, de soja, de pépins de raisin.
Enfin, n’oubliez pas également de boire beaucoup d’eau, au mois 1,5 litre par jour afin de lutter contre la sécheresse cutanée.
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Comment faire du lait caillé maison?
En réalité, le lait caillé s’obtient naturellement, en laissant par exemple, le lait à température ambiante quelques heures, voire quelques jours. Comme aujourd’hui les produits fermentés ont le vent en poupe, apprenons comment faire du bon lait caillé.
Les humains ont rapidement compris les avantages et bienfaits de faire cailler du lait dans le cadre de leur alimentation – on retrouve d’ailleurs des traces de caillés en Asie il y a plus de 8.000 ans – et l’ont largement intégré à leur usage culinaire dans le monde entier. Tous les fromages frais (chèvre, vache, brebis) sont aussi issus de cette technique ancestrale.
LE LAIT CAILLE, UN PRODUIT DU RAYON FRAIS
De nos jours, il est possible de déguster du lait caillé acheté au rayon frais. De même, certains yaourts sont vendus sous l’appellation "caillés" – le plus souvent de brebis – et ont une texture très originale en bouche, que les amateurs apprécient tout particulièrement. Natures ou aromatisés (vanille, chocolat), ils constituent une agréable alternative aux laitages habituels.
COMMENT OBTENIR DU LAIT CAILLE FACILEMENT?
Il existe deux manières de procéder pour faire cailler du lait de vache.
La première, par acidification : il suffit d’ajouter quelques gouttes de vinaigre ou de citron à du lait frais entier biologique de préférence.
Au contact de l’acide acétique ou citrique, le lait va former des grumeaux, que l’on pourra récupérer en passant le liquide à travers un tamis fin, comme de la gaze. Il s’agit alors d’un "caillé lactique".
L’ajout d’acide permet en fait simplement d’accélérer le processus de fermentation par les bactéries naturellement présentes dans le lait. Celles-ci, en se nourrissant du lactose, rejettent de l’acide lactique, à l’origine de la coagulation qui transforme le lait en yaourt. Le caillé final sera peu compact et perméable, très doux en bouche.
Une autre méthode consiste à faire réagir le lait sous l’action d’une enzyme provenant de l’estomac des veaux, et disponible en pharmacie : la présure ou caillette.
Cette méthode est également très économique, car une bouteille de présure, pour un prix modique (autour de 6 euros), fait de l’usage ! Quelques gouttes suffisent pour obtenir un caillé de qualité, avec une meilleure tenue que son homologue acide. Il se nomme "caillé présure".
COMMENT FAIRE CAILLER DU LAIT DE CHEVRE?
Le caillé de lait de chèvre peut aussi s’obtenir par acidification. Pour cela, rincez une casserole en la passant sous l’eau. Versez 1l de lait de chèvre sans essuyer le récipient pour éviter au lait d’attacher en chauffant.
Faire chauffer jusqu’à 82°C, baissez le feu puis ajouter 6 cuillères à soupe de jus de citron ou 3 de vinaigre de cidre. Mélangez et chauffer sur feu moyen jusqu’à la température de 90°C.
Coupez le feu, couvrir et laisser refroidir et reposer à température ambiante 12h sans jamais intervenir.
Une fois ces préparations froides, on observe une dissociation: une phase liquide blanchâtre et translucide se sépare rapidement du caillé. Il s’agit du petit-lait ou lactosérum, très riche en minéraux, à ne surtout pas jeter, donc! Mais plutôt à consommer mélangé à votre caillé, ou pourquoi pas à verser dans la préparation d’un cake.
Si l'odeur vous rebute, et pour vous y habituer, mélangez ¾ de petit lait à un peu de lait normal….vous verrez, cela passe très bien. Vous pouvez aussi ajouter un trait de sirop ou tout autres: chocolat, café, etc.
QUE FAIRE AVEC DU LAIT CAILLE?
Du fromage bien sûr, mais pas que… Le caillé peut se consommer nature, pour les puristes, ou sucré (confiture de cerise noire par exemple, miel…), accompagné de fruits frais (baies rouges, figues…) mais aussi légèrement salé, poivré ou saupoudré d’herbes aromatiques (herbes de Provence, thym, ciboulette fraîche, estragon, basilic…).
Il peut également remplacer (ou en partie) lait, eau ou yaourt dans certaines préparations comme les assaisonnements, les pains, les brioches, les gâteaux, les cakes sucrés ou salés, les quiches ou encore les sorbets ou la panna-cotta.
LAIT CAILLE – BIENFAITS
Le lait caillé est riche en probiotiques, ces bactéries qui concourent à l’équilibre de la flore intestinale et jouent donc un rôle essentiel en matière d’immunité.
Il offre un apport en calcium intéressant: 250 ml de lait caillé apportent 300 mg de calcium soit l’équivalent de 2 yaourts.
Si sur le plan nutritif, le lait caillé se rapproche beaucoup du lait classique, les probiotiques qu’il contient le rendent beaucoup plus digeste.
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Un composé alimentaire commun augmenterait la longévité
Elle ouvre potentiellement la voie au développement d’une nouvelle gamme de compléments alimentaires favorisant le vieillissement en bonne santé.
Une étude a montré que le phytoène, un caroténoïde présent dans les aliments. Ce coposé, dont l’apport quotidien par le biais des aliments est largement supérieur à celui des autres caroténoïdes. De précédentes recherches ont également montré qu’il possède une excellente biodisponibilité, en étant notamment détecté à des concentrations élevées au niveau du plasma et des tissus. Des études ont également suggéré qu’il possède des effets de protection anti-UV pour la peau. tels que les carottes et les oranges. Le composé protégerait notamment les tissus des dommages oxydatifs et des plaques protéiniques toxiques caractéristiques d’Alzheimer. Ces résultats pourraient ouvrir la voie au développement d’une nouvelle gamme de compléments alimentaires favorisant le vieillissement en bonne santé.
Les caroténoïdes sont des pigments tétraterpéniques présents dans les fruits et les légumes oranges, jaunes ou rouges tels que les tomates, les carottes, les poivrons, les oranges, les abricots, etc. Ils sont également synthétisés par certaines microalgues ainsi que par des animaux tels que les saumons et les moules.
Mis à part la pigmentation, ils jouent un rôle essentiel dans les processus de développement des plantes, ainsi que dans leur résilience aux changements environnementaux. Ils capturent par exemple la lumière et jouent un rôle photoprotecteur. Ils interviennent également dans l’attraction des pollinisateurs et des disperseurs de graines. Pour les humains, il s’agit d’importants composés nutritionnels, jouant par exemple le rôle de précurseurs de la vitamine A.
Des études ont montré que ces composés possèdent de nombreuses propriétés bénéfiques pour la santé et réduisent le risque de développer un large éventail de pathologies, allant du cancer aux maladies cardiovasculaires, en passant par les affections cutanées et osseuses, les troubles oculaires et métaboliques ainsi que les maladies neurodégénératives. Ils sont donc largement explorés pour le développement de compléments alimentaires, de nutraceutiques et de produits cosmétiques.
Cependant, contrairement aux autres caroténoïdes, il est incolore et sa bioactivité dans notre organisme était jusqu’ici peu explorée. "On ignorait en grande partie si le phytoène a une bioactivité affectant la santé. De plus, on ne savait rien de son effet sur le vieillissement et les maladies liées à l’âge", explique l’équipe de la nouvelle étude dans son rapport, publié dans la revue Antioxydants.
UNE AUGMENTATION DE 18,6 % DE LA LONGEVITE
Les chercheurs de la nouvelle étude (de l’Université de Séville et de l’Université du Kent) ont évalué le potentiel de bioactivité du phytoène sur plusieurs marqueurs du vieillissement, y compris la protéotoxicité liée à la maladie d’Alzheimer et le stress oxydatif.
Pour extraire le composé, ils ont sélectionné la Dunaliella bardawil et la Chlorella sorokiniana, des microalgues largement étudiées et commercialisées pour leur capacité à accumuler des caroténoïdes. Plus spécifiquement, les deux espèces peuvent accumuler des concentrations élevées de phytoène (entre 45 et 47 % de la teneur totale en caroténoïdes).
L’équipe a constaté que le phytoène induisait une résistance accrue au stress oxydatif et à la toxicité des plaques de protéines bêta-amyloïdes, caractéristiques d’Alzheimer. Plus précisément, la paralysie a été réduite de 37%, de 40% et de 43% avec l’utilisation des extraits riches en phytoène produits par D. bardawil et C. sorokiniana et pour le phytoène pur, respectivement.
Étant donné que la protéotoxicité et le stress oxydatif jouent tous deux un rôle central dans la progression du vieillissement, les experts ont supposé que le composé pourrait aussi améliorer la longévité. "Nos résultats montrent pour la première fois dans ce modèle que le phytoène a une bioactivité et protège contre le vieillissement, et suggèrent que les micro-algues contenant du phytoène peuvent être utilisées pour produire des aliments ou des suppléments qui favorisent un vieillissement sain", estiment les chercheurs. Toutefois, ces résultats sont encore préliminaires et des questions restent sans réponses, notamment en ce qui concerne les mécanismes exacts sous-tendant les effets bénéfiques du phytoène. Les experts prévoient de rechercher des financements afin de poursuivre leurs travaux dans ce sens.
Source: Antioxydants
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Jarrets d’agneau aux légumes anciens
braisé au vin rouge
Pour 4
4 jarrets d’agneau; 4 pommes de terre pelées et coupées en cubes
Sel et poivre au goût; du beurre
2 carottes coupées en dés; 250 ml de vin rouge
1 branche de céleri coupée en dés, 1 cuillère à soupe de farine
1 oignon haché; 1 verre d'eau si nécessaire
4 gousses d’ail hachées; 375 ml de fond de veau
2 tiges de romarin frais; 1 feuille de laurier
2 c. à soupe concentré de tomates
1/2 petit rutabaga pelé et coupé en cubes
3 panais coupés en rondelles
Salez et poivrez les jarrets d’agneau.
Dans une grande cocotte, faire fondre du beurre ou de la graisse de canard, à feu moyen. Saisir les jarrets et l’oignon de 2 à 4 minutes. Saupoudrez de farine et faire roussir. Dans la même cocotte, cuire les carottes, le céleri
Ajoutez l’ail et poursuivre la cuisson 1 minute.
Verser le vin rouge dans la cocotte et laissez mijoter jusqu’à ce que le liquide ait réduit de moitié.
Puis ajoutez le fond de veau, les herbes aromatiques et le concentré de tomates dilué dans un bol avec un peu de bouillon. Salez et poivrez.
Porter à ébullition, puis couvrir et laissez cuire 1 bonne heure à plus en arrosant les jarrets de jus de cuisson quelques fois en cours de cuisson, jusqu’à ce que la chair des jarrets se détache facilement de l’os.
Environ 30 minutes avant la fin de la cuisson des jarrets, déposez les pommes de terre, le rutabaga et les panais dans une casserole. Couvrir d’eau froide et salez. Portez à ébullition, puis cuire de 20 à 25 minutes à feu moyen, jusqu’à tendreté des légumes. Égouttez. Rajoutez aux jarrets
Portez à ébullition, puis laissez mijoter de 10 à 12 minutes à feu doux-moyen, jusqu’à ce que la sauce ait réduit de moitié et soit moelleuse et épaissie
Servir bien chaud
RAPPEL
Graisse de canard
La graisse de canard est votre alliée de par les nombreux bienfaits de la graisse de canard. Grâce à sa composition elle est reconnue pour prévenir les risques cardiovasculaires, elle maintient vos cellules en bonne santé et stimule l’absorption de calcium.
Mais encore, la graisse de canard en cuisson est source d’énergie et permet de lutter contre le rhume et elle favorise le phénomène de satiété. En somme, les bienfaits de la graisse de canard sont nombreux et indéniables.
Alors, comment utiliser la graisse de canard ?
Concernant l’utilisation de la graisse de canard, cette dernière supporte les hautes températures, ne brule pas les aliments, elle est donc parfaite pour la cuisson, le rissolage ou encore le confisage. Autant de bonnes raisons de cuisiner à la graisse de canard. Nous ne pouvons que vous recommander l’utilisation de graisse de canard pour concocter de délicieux plats.
Vous n’avez plus aucune raison de vous priver de cuisiner à la graisse de canard comme les gens du Sud-ouest… en effet, je suis persuadée (appuyée par la lecture de plus de cinquante ans d'articles de nutrition) que le fameux "frend paradox" -que des idiots ont indiqué qu'il n'existait pas- et bien si, au contraire: pour les hommes, boire trois verres maximum de vin par jour (deux pour les femmes) associé à la cuisine à la graisse de canard PLUS un ou deux cafés par jour, c'est pour pour le cœur et également ne pas "plonger" dans l'azelmeir.
N'oubliez pas: buvez du vin avec modération
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Pourquoi le lait déborde-t-il toujours de la casserole
...mais jamais l’eau?
(les questions bêtes, ça n’existe pas!)
Auteur: Christophe Lavelle - Chercheur en biophysique moléculaire, épigénétique et alimentation, CNRS UMR 7196, Inserm U1154, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
The Conversation - CC BY ND
Dans l’intention de préparer une crème anglaise ou, plus rarement de nos jours, de stériliser du lait cru acheté directement à la ferme, vous avez mis du lait à chauffer sur le feu, et quelques minutes d’inattention plus tard, c’est le drame: la moitié du liquide a quitté la casserole et s’est répandu sur le fourneau, avec un "psssshhhhh" qui n’a pas manqué d’avertir vos oreilles, doublé d’une odeur de brûlé caractéristique, annonciatrice des longues minutes qu’il va falloir maintenant passer à gratter pour nettoyer tout ça.
Pourtant, vous le saviez, que le lait est particulièrement sournois: l’expression "à surveiller comme du lait sur le feu" a bien une origine.
Mais les faits sont là: vous vous êtes encore fait avoir, et ça ne sera pas la dernière fois.
Mais au fait, pourquoi cette tendance au débordement, alors qu’une casserole d’eau ne posera jamais de problème (tout au plus fera-t-elle s’agiter le couvercle et génèrera quelques éclaboussures lors d’une ébullition particulièrement poussée)?
Tout simplement du fait de la composition particulière du lait, qui au-delà de ses 90% d’eau, contient 10% de substances diverses dont certaines lui confèrent un pouvoir moussant.
Car oui, pour que ça déborde, il faut non seulement des bulles (ce que fait l’ébullition, y compris dans la casserole d’eau), mais surtout que celles-ci soient stables, autrement dit forment ce qu’on appelle une mousse.
Pour ça, la présence d’un "tensioactif" est nécessaire, à savoir une molécule qui aime se positionner à l’interface entre l’air et l’eau, permettant ainsi de stabiliser les bulles dans le liquide. Qui joue donc ce rôle dans le lait?
Principalement les protéines, qui du fait de leur composition en acides aminés dont certains sont hydrophiles (c’est à qui dire qui aime l’eau) et d’autres hydrophobes (qui "fuient" l’eau), vont venir se positionner autour des bulles de vapeur d’eau créées par l’ébullition.
Mais il y a pire, car ces protéines ne se contentent pas seulement de faire mousser le lait (ce qui est une bonne chose quand on pense au cappuccino) mais elles peuvent également coaguler, formant une couche solide à la surface du lait: c’est la fameuse "peau" (épaissie par les globules gras du lait qui remontent eux aussi à la surface, poussée d’Archimède oblige). Cette couche, qui empêche les bulles d’éclater et se vider de leur gaz, va être petit à petit poussée vers le haut de la casserole… et pshhhhhhhhhh…
Les cuisiniers avertis remarqueront qu’il arrive peu ou prou la même chose quand on fait cuire des pâtes; l’eau, qui ne mousse jamais "seule", se met ici aussi à déborder bruyamment sur le fourneau.
La cause? L’amidon des pâtes, qui bien qu’étant un glucide et non une protéine, va entraîner un effet un peu similaire en créant une fine couche gélatinisée à la surface du liquide, couche poussée par les bulles de vapeur jusqu’à ce que… pshhhhhhhhhhh…
Comment éviter ces accidents? D’abord, évidemment, en surveillant la cuisson (du lait, des pâtes, etc.) pour retirer à temps la casserole du feu. Ensuite, il existe des astuces pour gagner (un peu) en tranquillité: en premier lieu, rien ne sert de mettre le feu "à fond"» pour aller plus vite: une ébullition modérée sera amplement suffisante pour chauffer le lait et laissera plus d’opportunité aux bulles d’éclater au fur et à mesure de leur formation, ce d’autant plus qu’on aura pris soin de choisir une casserole d’un grand volume (par rapport au volume du liquide).
Après, certains préconisent de poser une cuillère en bois sur la casserole pour "casser" la mousse et/ou la peau qui atteignent le haut. (méthode que j'utilise)
Si cette astuce permet en effet parfois de limiter les dégâts, elle ne constitue en rien une garantie suffisante pour se permettre d’aller bouquiner pendant la cuisson du lait.
Enfin, il existe un ustensile fort justement nommé "anti-monte-lait". Il s’agit tout simplement d’une coupelle un peu lourde (en métal ou en porcelaine) qui reste au fond de la casserole: les (petites) bulles qui se forment vont alors être piégées sous la coupelle, et se rassembler en une grosse bulle jusqu’à ce que celle-ci soit de taille suffisante pour soulever la coupelle et être libérée vers la surface.
L’avantage? Il est double, car non seulement les grosses bulles, plus instables que les petites, éclatent facilement et ne forment pas de mousse, mais elles ont aussi une "force" suffisante pour casser en partie la peau. Troisième avantage: en se soulevant puis retombant en permanence, le disque fait du bruit… qui vous avertit qu’il serait bon de venir un peu surveiller ce qui se passe!
RAPPEL:
Faire bouillir du lait frais cru
Verser le lait dans une casserole et faire chauffer en surveillant (voir ci-essus)
Laissez "monter" jusqu'à rabord et retirez sur le côté pour qu'il "redescende" puis remettre sur le feu et attendez environ 1 minute qu'il "remonte" dans la casserole avant de l'éteindre.
La méthode que j'ai toujours utilisée enfant et…. encore aujourd'hui