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Futur - Page 7

  • Haute-Garonne: Le Département va brancher tout le monde sur haut débit

    Le Conseil départemental de la Haute-Garonne va investir 180 millions d’euros sur les cinq prochaines années pour résorber les zones blanches numériques…

    D'ici à la fin de l'année 2017, tous les habitants de la Haute-Garonne pourront se connecter avec un débit minimum de 4 mégabit.

    Alors que certains habitants de Toulouse peuvent télécharger un film en un peu plus d’une minute, dans certaines communes de la Haute-Garonne d’autres arrivent à peine à lire la pièce jointe d’un mail tant le débit de leur connexion est faible.

    Certains usagers ont choisi de se débrouiller pour combler ces zones blanches en créant l’opérateur associatif Tetraneutral. Mais les pouvoirs publics ont aussi décidé d’y répondre.

    Le Conseil départemental de la Haute-Garonne a décidé de passer la marche avant et de connecter au haut débit l’ensemble de sa population, en débloquant 180 millions d’euros au cours des cinq prochaines années et en se substituant aux opérateurs sur ces zones blanches.

    Aujourd’hui, 30.000 foyers sont encore à l’âge de pierre avec leur débit de 512 kbit/s, l’offre ADSL d’il y a 20 ans, quand dans la Ville rose ceux connectés à la fibre ont accès au 500 Mbit/s, ce qui va 25 fois plus vite que l’ADSL classique. "Chez nous, le téléchargement d’un film est mission impossible, sauf à revenir deux jours plus tard pour le regarde ", plaisante Maryse Vézat-Baronia, la maire de Rieux-Volvestre.

    Son village de 2.700 habitants est relié à la Toile grâce à un pylône qui se trouve à 5 kilomètres. Il y a donc de la déperdition sur la ligne et aucun opérateur n’a jamais voulu investir pour reconnecter ces " coupés du monde ".

    Ce qui pose de multiples problèmes. " Aujourd’hui on a un hôpital spécialisé dans la sclérose en plaques, un établissement pour personnes âgées. La dématérialisation impose un accès de qualité que nous n’avons pas, sans parler des touristes dont la première demande aujourd’hui est de savoir s’il y a le wi-fi ", relève l’élue.

    Sa commune a été choisie par le Département pour tester la 4G fixe, une solution palliative en attendant l’arrivée de la fibre d’ici à la fin 2017. Cette technologie permet à l’usager d’avoir sa box connectée à la 4G grâce à une petite antenne installée sur son toit. Elle lui donnera accès à la TV HD et même 3D.

    Fibre optique pour tous d’ici 15 ans

    Mais l’ambition " est au cours des quinze prochaines années d’équiper l’ensemble du département en fibre optique, car le développement économique est lié au développement numérique, cela fait partie des demandes lorsque les entreprises veulent s’installer. La semaine dernière j’ai reçu un club d’entreprises qui, à la vue du débit, a choisi de changer son lieu d’implantation et est allé dans l’agglomération toulousaine ", relève Annie Vieu, vice-présidente du Conseil départemental chargée de l’Innovation et du Numérique.

    Contrairement aux idées reçues, des communes aussi près de Toulouse que Roques-sur-Garonne souffrent aussi d’une mauvaise connexion sur certaines parties de leur territoire. D’ici 2020, tous les habitants pourront avoir au minimum 4 Mbits/s de débit et jusqu’à 100 Mbits/s grâce au déploiement de ces nouvelles technologies.

    Et s’ils devront voir avec les opérateurs pour leur forfait, la prise de raccordement installée dans leur salon sera, elle, financée par le Département à hauteur de 250 euros.

     

  • SIA 2016: la crise du foie gras dans les allées du salon de l'agriculture

    Alors que les élevages du Sud-Ouest "se vident" de leurs canards, au salon de l'agriculture, les producteurs de foie gras rassurent les clients. Il y aura bien du foie gras à Noël, mais il faudra certainement y mettre le prix.  

    Aux stands des producteurs de foie gras, ce n'est pas la crise. L'épizootie de grippe aviaire dans les élevages du Sud-Ouest n'a pas fait fuir la clientèle. Bien au contraire. Certains viennent faire des réserves dans la perspective d'une pénurie car beaucoup de français s'interrogent. Y aura-t-il du foie gras à Noël? Bien sûr que oui, confirme Michel Monteil, transformateur de foie gras dans le Quercy (Lot) ... Mais son prix sera plus élevé.      

    A partir du 11 avril, il n'y aura plus aucun canard dans les élevages du Sud-Ouest afin d'éradiquer la grippe aviaire et ce, pendant 4 semaines. La réintégration des canetons est prévue entre le 9 et le 16 mai. Après il faudra encore attendre 14 semaines, la durée du cycle d'élevage, pour que la production de foie gras reprenne son cours. Un vide sanitaire qui inquiète Daniel Oreja.

    Cet éleveur du Gers, qui engraisse 4000 canards par an et vend ses foies gras au salon de l'agriculture, se dit inquiet pour son avenir et celle de la filière avicole.

    Pour l'instant, on ne sait pas quelles vont être les conséquences économiques, mais il va y avoir une chute de la production de 30% au niveau national. Donc certainement des problèmes de trésorerie dans beaucoup d'exploitations du Sud-Ouest

    Et quand on évoque l'aide de 130 millions d'euros promise par le gouvernement, il répond laconiquement:

    "Est ce qu'elle suffira?"

    La crise du foie gras dans le Sud-Ouest a aussi un impact sur les autres régions. En Alsace, par exemple, Francis Claude, un ancien cuisinier, transforme le foie gras depuis 9 ans. Les 2/3 de sa matière première proviennent des élevages de canards du Sud-Ouest, le tiers restant vient d'Alsace. Pour lui, la grippe aviaire aura des conséquences sur sa production.

    Francis Claude espère contourner le problème en faisant davantage appel aux engraisseurs de canards d'Alsace avec qui il travaille déjà. Mais pour lui, cette crise du foie gras laissera de nombreux petits producteurs sur le carreau, au profit des industriels.

     

     

  • Aveugle depuis dix ans, une Toulousaine se fait greffer un œil bionique

    Cette maman de trois enfants, qui a perdu la vue depuis ses 12 ans, a bénéficié d'une véritable prouesse technique : un implant sur sa rétine lui permet de distinguer des objets.

    À 30 ans, Charlotte Demaitrache ne distinguait plus, jusqu’à il y a quelques semaines, que le jour et la nuit. Atteinte d’une rétinite pigmentaire, la jeune femme a progressivement perdu la vue à partir de 11 ans et jusqu’à ses 20 ans.

    Mais en novembre, cette maman de trois enfants a bénéficié d’une prouesse technique: une équipe du CHU de Bordeaux lui a posé un implant révolutionnaire sur sa rétine, qui lui permet désormais de distinguer formes et couleurs.

    Cet implant, composé de 60 électrodes, a été posé sur sa rétine. Autour de l’œil, un boîtier émetteur-récepteur permet de traiter les images captées par une caméra fixée sur une paire de lunettes de soleil et de les envoyer en impulsions électriques qui stimulent les électrodes qu’il y a sur l’implant.

    “C’est extraordinaire“

    Opérée il y a quatre mois, Charlotte commence à peine ses séances de rééducation, qui devraient courir jusqu’au mois de juillet, à raison d’une séance toutes les deux semaines environ. Elle pourra alors “voir“ à nouveau.

    “Voir est un bien grand mot, relativise la jeune femme, réaliste. Cet implant me permet de voir en pixel et non en dixième, comme la plupart des gens“. Mais la jeune femme reste très enthousiaste quant à ces lunettes un peu particulières, qui fonctionnent essentiellement sur les contrastes de couleurs.

    Lors de la dernière séance, j’ai dû reconnaître divers objets posés sur un set de table noir. J’ai réussi à retrouver une assiette, des verres et une pomme! se réjouit Charlotte. C’est extraordinaire, je ne pensais pas qu’un jour je pourrai retrouver un objet sur une table sans me servir de mes mains!

    Aller chercher ses enfants à l’école, s’occuper de son cheval…

    Tant que Charlotte ne sait pas se servir entièrement du dispositif, elle ne le porte pas à longueur de journée. “10-15 minutes par jour seulement“. À terme, elle pourra se promener en pleine rue et aller plus facilement faire ses courses, chercher ses enfants à l’école et s’occuper de son cheval Ehrendame dans son écurie.

    Mes enfants m’aident au quotidien à faire ma rééducation. Tous mes proches m’encouragent et sont très enthousiastes, confie Charlotte. Ça va prendre un peu de temps, il y a énormément de chose à apprendre à re-distinguer: un passage piéton, l’encadrement d’une porte… Je n’en suis pas encore là, mais j’y travaille !

    La société Second Sight, qui développe et commercialise cet œil bionique, travaille actuellement sur le design d’une nouvelle paire de lunettes et s’est engagée à faire bénéficier Charlotte et toutes les autres personnes qui bénéficient de ce dispositif (150 dans le monde seulement) de toutes les avancées futures.

  • à 20 ans, il construit le simulateur de vol d'un avion d'attaque américain

    Antoine prévoit de faire l'acquisition d'un écran de 180° afin de rendre l'expérience plus réelle encore.

    Cet employé d'Airbus pilote dans son salon le Fairchild A-10 Thunderbolt grâce à la reproduction d'un cockpit qu'il a construit lui-même.

    C'est un engin un peu spécial qu'Antoine Cabes, 20 ans, a dans son salon. Il y a deux ans, le jeune homme originaire de Montpellier a fait l'acquisition des toutes premières pièces de son futur simulateur aéronautique. Depuis, il ne cesse de poursuivre la conception de cette reproduction du cockpit de l'avion américain Fairchild A-10 Thunderbolt, surnommé le "Warthog", un modèle qu'il affectionne plus particulièrement. Tableau de bord, siège éjectable, trois écrans d'affichage et commandes de contrôles sur les côtés, l'instrument offre une expérience de plus en plus réelle. "C'est un investissement lourd et la construction prend du temps, explique-t-il. Je fais expédier les pièces des quatre coins du monde et il peut y avoir des délais de livraison importants." Tous les jours, il effectue des recherches sur internet afin de mûrir son projet. Mais Antoine reste lucide: "Je sais parfaitement qu'il me faudra encore de nombreuses années pour que mon cockpit soit fini."

    Antoine Cabes assouvit une passion qui a surgi dès son plus jeune âge. "Après l'obtention du brevet des collèges, j'ai été admis au lycée professionnel Airbus à Colomiers dans la filière d'électricité, raconte-t-il. À la fin du cursus, j'ai immédiatement été embauché par le groupe du constructeur aéronautique." Antoine Cabes travaille sur la chaîne d'assemblage final des avions au poste d'agent de fabrication. Il fixe les ailes, se charge du câblage et a parfois l'occasion de monter dans le cockpit, ce qui est "toujours un grand moment d'émotion" pour lui qui rêvait de devenir pilote. Mais comme ses résultats scolaires insuffisants, Antoine abandonne très vite l'idée et espère pouvoir évoluer au sein du groupe "au poste de technicien d'essai par exemple". En attendant, il effectue une licence privée afin de piloter les avions à 4 places dans les aéroclubs.

    La passion prend le dessus sur les doutes

    Lorsqu'il se lance dans cette aventure, ses parents sont dubitatifs. "Ma mère m'a dit “Tu peux le faire mais n'investis pas trop d'argent là-dedans”, se remémore Antoine. Mon père a été un véritable piller. Il s'est chargé de la partie menuiserie, primordiale pour la confection des parois du cockpit. Quant à moi, j'ai réalisé tous les câblages et j'apprends le reste sur le tas." Au total, il passe des centaines d'heures à travailler sur son engin et des centaines d'autres seraient à venir.

    Le cockpit d'Antoine en décembre 2014, près d'un an après le lancement du projet.

    Antoine n'est pas le seul à avoir un cockpit dans son salon "à la place du canapé et de la télévision" comme il aime le dire. "Une véritable communauté s'est créée et certains réalisent des choses bien plus poussées que moi, soutient-il. L'idée s'est démocratisée, le coût a baissé et le projet est plus accessible." L'accessibilité, c'est justement le message qu'il souhaite véhiculer aux autres passionnés d'aéronautique via sa page Facebook où il tient régulièrement informés des avancées son entourage. "Les sites que je consultais dans le passé affirmaient qu'un tel projet coûterait 60.000 euros et nécessiterait 15 ans de travail, raconte-t-il. Heureusement que j'ai persévéré car sinon, je serais encore en train de jouer avec un joystick!" Le prochain investissement pour Antoine sera d'acheter un écran à 180° avec un vidéoprojecteur qui diffusera des décors en temps réel afin de vivre une expérience "plus immersive encore".

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  • Toulouse avance

    Toulouse : le plus petit pacemaker au monde a été implanté

    En collaboration, 3 chirurgiens du CHU de Toulouse et de la Clinique pasteur ont posé un pacemaker 10 fois plus petit que ce qui se fait actuellement. Une dernière génération de stimulateurs cardiaques qui représente un cap technologique.

    3 chirurgiens du CHU de Toulouse et de la Clinique Pasteur ont réalisé la première implantation du plus petit pacemaker au monde. Une première dans le domaine des nouvelles technologies médicales.

    Les premiers résultats sont très concluants. Des études, au long terme, doivent confirmer la réduction significative des complications après l'implantation. Le système de fixation, à l’image d’un petit grappin, démontre l’ingéniosité de la proposition. Le secteur est en pleine révolution. Le marché concurrentiel. Et c'est Medtronic qui a lancé le plus petit stimulateur cardiaque au monde.

    Plus de sondes

    De la taille d’une grosse pilule, le dispositif Micra TPS n’utilise pas de fils électriques ou de sondes pour administrer les stimulations mais est fixé à l’intérieur du ventricule droit grâce à des ancres souples et flexibles. Celles-ci peuvent être rétractées au cours de la procédure d’implantation sans risquer de provoquer de traumatisme au niveau du tissu cardiaque. Il est possible de repositionner ce dispositif au cours de l’implantation et de l’extraire ni nécessaire. Des études, déjà lancées, évalueront sur le long terme la sécurité d’utilisation et l’efficacité du dispostif.

    Invisible car dix fois plus petit…

    L’absence de déplacement du dispositif a été mise en avant. L’étude, qui se poursuit dans le cadre d’une évaluation à long terme, fait également état d’un plus faible nombre de complications majeures en comparaison avec des systèmes de stimulation classiques.

    Sur la durée de vie du dispositif, les scientifiques confirment une "douzaine d’années" en utilisation normale. Avec sa taille représentant moins d’un dixième des stimulateurs cardiaques habituels, ce dispositif est suffisamment petit pour être introduit dans le réseau veineux et pour être implanté directement dans le cœur. Il offre, au passage, l’avantage esthétique d’être invisible.

     

     

  • Canal du Midi: on replante les arbres, enfin!

    Canal du Midi : 5800 arbres replantés d'ici l'hiver prochain

    La lutte contre le fléau du chancre coloré qui détruit les platanes du Canal du Midi continue par l'abattage et la replantation. Cette méthode coûte cher mais mécénats et donateurs sont au rendez-vous. "La guerre contre le chancre" en quelques chiffres.

    Dans un communiqué, Voies navigables de France affiche un réel contentement concernant l'opération replantage des platanes atteints par la maladie.

    14 000 arbres abattus

    Pour lutter contre ce fléau, 4100 platanes ont été abattus en 2015, ce qui porte à près de 14 000 le bilan des abattages depuis 2006.

    5 800 arbres replantés

    A l'issue de l'hiver 2015-2016, ce seront 4100 arbres qui auront été replantés.Si l'on ajoute les 1700 arbres qui devraient être replantés durant l'hiver 2016-2017, ce seront donc, au total, 5800 arbres replantés à l'issue de l'hiver prochain.

    Le chêne chevelu constitue l'essence récurrente sur le canal du Midi mais il est accompagné d'essences complémentaires comme l'érable plane, le tilleul à grandes feuilles, le peuplier blanc, le micocoulier, le pin parasol et la végétation des lagunes (pin d'Alep, tamaris, murier blanc,...).

    1,8 millions d'euros: 60 entreprises mécènes et 5800 donateurs individuels

    Depuis deux ans et demi, plus de 1,8 millions d'euros ont été récoltés au global dans le cadre du mécénat.

    Auprès du grand public, on comptabilise 5800 donateurs individuels pour 435 000 euros récoltés.

     

  • Les allées Jean-Jaurès deviendront les ramblas de Toulouse

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    Le haut des allées sera réaménagé lors de la construction du parking souterrain.

    Le maire de Toulouse a annoncé hier la transformation des allées Jean-Jaurès en ramblas. Déjà dans les tuyaux, le projet est anticipé en raison du creusement d'un nouveau parking. Les choses s'accélèrent pour les allées Jean-Jaurès. La transformation de cette grande artère du centre-ville de Toulouse en ramblas, à l'image de la célèbre promenade barcelonaise, déjà envisagée par la précédente municipalité, a été décidée récemment et annoncée hier, à l'occasion des vœux à la presse, par Jean-Luc Moudenc. Le projet, qui fait partie des études de Joan Busquets, l'architecte-urbaniste en charge du centre-ville et des abords de la gare, n'était pas envisagé avant 2020 et donc un éventuel second mandat. Mais le maire de Toulouse et président de la métropole a dû arbitrer plus tôt que prévu, a-t-il expliqué, en raison de la construction prochaine d'un parking souterrain en haut des allées Jean-Jaurès.

    Le 18 février, les élus de la métropole désigneront le candidat retenu pour une vaste délégation de service public qui porte sur l'exploitation des parkings des Carmes, de Jean-Jaurès, de Saint-Étienne, de Marengo, de la Cartoucherie, de Victor-Hugo (avec sa réhabilitation) mais aussi sur la construction d'un second parking sous les allées Jean-Jaurès. A l'occasion de ce chantier-là, l'aménagement en surface pourrait être mené de front, a avancé en substance Jean-Luc Moudenc.

    À quoi ressembleront ces futures ramblas?

    Le maire les a dessinées à grands traits : une vaste esplanade centrale, le maintien de deux files de circulation de part et d'autre, et la suppression des contre-allées avec leur stationnement, celui-ci devenant souterrain. Plus précisément, le projet reste à déterminer. À tel point qu'il n'est curieusement envisagé, de façon officielle à ce jour, que sur la moitié des allées.

    Le parking en 2020

    Le calendrier et le coût n'ont pas été évoqués. Mais le parking, selon le Capitole, doit voir le jour avant la fin du mandat, en 2020. Jean-Luc Moudenc a précisé que le flux actuel de circulation observé "rend possible cette option ramblas". Voilà pour ceux qui s'inquiéteraient des encombrements automobiles.

    Le projet ramblas fait partie de l'aménagement des abords de la gare Matabiau en vue de l'arrivée de la LGV en 2024. C'est un accès de plus à la gare avec celui de la rue Bayard dont la rénovation commence ce mois-ci pour s'achever mi-2017. "Tout cela, c'est l'extension du centre-ville de Toulouse", a indiqué Jean-Luc Moudenc.

    Le maire a tenu à revenir sur l'aménagement du parvis de la gare dont une vue diffusée récemment (notre édition de mercredi) présente le canal du Midi en partie recouvert d'une esplanade de verre. "L'aménagement sera différent", a assuré Jean-Luc Moudenc. Cette couverture originale du canal, si elle se fait, sera pour plus tard.

    Troisième ligne de métro : un possible recours au privé

    Quel financement pour la troisième ligne de métro dont le tracé a été présenté en décembre pour un coût d'1,7 milliard d'€? À cette question clé, la majorité s'est engagée à répondre à la mi-2016. Y aura-t-il un recours à des financements privés? Pour le vice-président de la métropole en charge des transports et président du syndicat des transports en commun, Jean-Michel Lattes, l'option semble possible, tout au moins pour les extensions envisagées, comme celle reliant l'aéroport. "On mobilise tous les axes financiers", a-t-il avancé hier. Utiliser la capacité financière "des partenaires qui nous sollicitent" est aussi envisagé. Et la participation éventuelle des actionnaires chinois de l'aéroport lui semble une "option possible" techniquement. Sur le prolongement de la ligne B jusqu'à Labège, Jean-Michel Lattes a rappelé la consigne : silence radio pendant les discussions engagées entre la métropole et le Sicoval pour voir si troisième ligne et prolongement peuvent être menés de front. Le président du SMTC a assuré que ces discussions décisives reposaient sur "un travail technique". Dans son esprit, la solution sera donc tout aussi technique. Lors de la présentation de la troisième ligne, une extension jusqu'au centre commercial de Labège a été présentée pour 122 M€ supplémentaires. Un projet qui vient concurrencer le prolongement de la ligne B.

    Le chiffre: 1 million

    Jean-Michel Lattes a estimé à 1 million les passagers supplémentaires qui ont utilisé le métro de nuit (jusqu'à 3 heures du matin en fin de semaine) depuis son entrée en vigueur en novembre 2014.