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DANGERS - Page 7

  • Notre agriculture va mal, l'avenir de notre portemonnaie

    Les sénateurs " somment " le gouvernement de redresser l’agriculture France

    Une agriculture en déprise abandonnée par l’état et la quasi-totalité des hommes politiques.

    L’agriculture française va très mal depuis 20 ans à cause des gouvernements successifs. Pour les sénateurs, l’agriculture continue de s’effondrer! Et "la France est devenue une puissance agricole qui décline de plus en plus" pour les rapporteurs de la commission des affaires économiques réunie ce 28 septembre 2022 au palais du Luxembourg.

    À l’heure où le commerce international de produits agro-alimentaires n’a jamais été aussi dynamique, la France est l’un des seuls grands pays agricoles dont les parts de marché reculent: elle est passée de deuxième à cinquième exportateur mondial en vingt ans. Son excédent commercial, en retrait, n’est plus tiré que par l’effet prix des exportations, surtout des vins et spiritueux, et non par les volumes.

    En parallèle, les importations alimentaires en France explosent: elles ont doublé depuis 2000 et représentent parfois plus de la moitié des denrées consommées en France dans certaines familles. LA FRANCE, "GRENIER DE L’EUROPE", EST DESORMAIS DEFICITAIRE avec l’Union européenne en matière alimentaire depuis 2015. Hors les vins, elle est même déficitaire avec le monde entier. Constat très accablant!

    Parce qu’il refuse de prendre à bras le corps le sujet de la compétitivité de la Ferme France, l’État fait fausse route en matière agricole depuis une vingtaine d’années, selon un rapport de la commission des affaires économiques du Sénat adopté ce mercredi 28 septembre 2022.

    Pour les rapporteurs Laurent Duplomb (Les Républicains – Haute‑Loire), Serge Mérillou (Socialiste, Écologiste et Républicain – Dordogne) et Pierre Louault (Union Centriste – Indre‑et‑Loire), en suivant cette unique stratégie du "tout montée en gamme", le risque est réel de voir un affaissement du potentiel productif agricole français, au détriment de notre souveraineté alimentaire.

    Surtout, à terme, cette dynamique conduira à réserver l’alimentation française à ceux qui peuvent se le permettre, condamnant les plus modestes à se nourrir de produits importés des quatre coins du monde. Ce phénomène est déjà visible aujourd’hui.

    Ces deux risques, les sénateurs entendent les conjurer en proposant de rectifier le cap.

    Les rapporteurs proposent de corriger le tir en mettant en œuvre un plan "Compétitivité de la Ferme France" à horizon 2028, détaillé dans le rapport autour de 5 axes et 24 recommandations précises.

    Au regard du contexte actuel, marqué par la concomitance d’une crise du pouvoir d’achat et d’une hausse des charges historique des agriculteurs et des industries agro-alimentaires, les sénateurs rappellent, de manière transpartisane, l’urgent impératif d’une politique de compétitivité en agriculture.

    Mener une politique de maîtrise des charges des agriculteurs tout en dopant l’attractivité des produits français à l’extérieur: tels sont les remèdes prescrits contre les maux agricoles français. Parmi les propositions, une série de mesures fiscales, des dispositions en soutien de l’innovation dans le domaine environnemental, une révision de la politique d’accompagnement à l’exportation et un renforcement des protections contre la concurrence déloyale.

    Ces propositions s’appuient sur un constat résultant d’une enquête de plusieurs mois ayant permis de recueillir l’avis de près de 200 experts et professionnels sur la stratégie promue par les pouvoirs publics: depuis plusieurs années, la politique agricole en France promeut uniquement la montée en gamme pour toutes les filières comme solution aux difficultés rencontrées sur les marchés internationaux.

     

    En s’appuyant sur l’exemple de cinq denrées alimentaires parmi les plus consommées par les Français (pomme, tomate, blé, lait, poulet), le rapport dresse un constat sans appel des lacunes de notre politique agricole: sans prêter une attention suffisante aux charges des agriculteurs, sans améliorer la productivité de notre amont agricole par l’innovation et l’investissement, sans défendre suffisamment nos producteurs dans les accords de libre‑échange, la stratégie des pouvoirs publics pousse les agriculteurs dans une impasse.

    Les sénateurs tirent la sonnette d’alarme et craignent que sans changement de cap, la France agricole ne cesse de reculer, car ce qui est perdu aujourd’hui ne sera jamais récupéré. Les problèmes de compétitivité aboutissent depuis quelques années à une baisse très rapide des parts de marché à l’exportation alors que le marché mondial est en forte croissance, à un repli de la production agricole française dans de nombreuses filières et à une explosion des importations sur le marché "cœur de gamme".

    La France traverse une crise majeure en matière de souveraineté alimentaire, à l’heure où la guerre russo-ukrainienne rappelle toute l’importance géostratégique de l’arme agricole. La tendance à la réduction du potentiel productif agricole est préoccupante. Renommer le ministère de l’Agriculture est une chose, corriger le tir en est une autre à l’heure de la paupérisation agricole de notre pays. Que dire des augmentations d’importations des tomates- cerise marocaines multipliées par 233 depuis 1995?

    Au moment où un poulet sur deux consommé en France est importé! Et où le cheptel de vaches laitières a diminué de 25%.

    Francis GRUZELLE

    Journaliste et écrivain - Carte de Presse 55411

  • Des appellations qui changent tout le temps

    Que veut dire DDM? DLUO?

    La mention " à consommer de préférence avant le... " correspond à une Date de Durabilité Minimale (DDM), appelée auparavant Date Limite d’Utilisation Optimale (DLUO). Elle s’applique aux produits qui sont secs, stables, lyophilisés, stérilisés, congelés. Cette date est destinée à prévenir le consommateur qu’après, le produit ne répondra plus aux critères organoleptiques d’origine, les qualités gustatives et nutritionnelles peuvent être diminuées. Par exemple les biscottes seront peut-être un peu moins croquantes, les bonbons un peu plus secs ou collants ou un peu moins de goût, mais en aucun cas il n’y aura un risque sanitaire.

    Quels aliments peut-on consommer sans risque après la DDM?

    Certaines denrées alimentaires peuvent être consommées sans risque pour la santé après la DDM indiquée par le fabricant, mais il faut veiller à les stocker dans de bonnes conditions.

    Pâtes et riz

    Ils peuvent être consommés jusqu’à un an après leurs dates, par contre il faut faire attention à leur stockage : au sec, dans une boîte hermétique.

    Pain

    Il peut être consommé bien après la date, à condition qu’il n’y ait pas de moisissure dessus bien évidemment. S’il est trop dur pour le consommer tel quel, vous pouvez réaliser des toasts, de la chapelure, du pain perdu, ou des croûtons pour la soupe (avec un peu d’ail frotté dessus, un vrai délice).

    Chips, crackers, oléagineux, céréales, gâteaux, café …

    Ces aliments peuvent être consommés des mois après leurs dates, toujours à condition d’être bien conservés (au sec et dans un récipient fermé).

    Miel, sucre, épices, sel …

    Ils sont très stables et vont pouvoir être conservés … ad vitam aeternam. Même après des années, ces produits ne seront pas toxiques !

    Boîtes de conserve

    Elles se gardent des années après leurs dates, il faut juste vérifier qu’il n’y ait ni rouille ni gonflement de la boîte ! Pour optimiser leur conservation, il faut les mettre à l’abri de l’humidité, dans un endroit sec.

    Produits lyophilisés

    Soupes en sachet, purées de pomme de terre en sachets, lait en poudre … tous ces produits peuvent être conservés longtemps du moment que leur emballage n’est pas gonflé, ouvert ou encore abîmé.

    Chocolat

    Il peut être consommé jusqu’à 2 ans après sa DDM ! Attention la pellicule blanche qui peut se déposer dessus n’est pas de la moisissure ou un produit toxique, cela signifie juste qu’il a perdu un peu de son goût d’origine.

    Produits surgelés

    À condition que la chaîne du froid ait bien été respectée, ils peuvent se garder des mois après leur DDM. Le seul risque que vous encourrez, c’est la perte légère de leur texture ou de leur goût.

    Boissons gazeuses, sodas

    Ils sont riches en additifs et conservateurs ce qui vous permet de les consommer entre 4 et 9 mois après leur DDM.

    Moutarde, ketchup, confitures

    Si le produit n’est pas ouvert il peut être conservé des mois après leurs dates limites. S’ils sont ouverts, il faut les placer au frais, ils sont encore consommables, mais toujours vérifier leur goût et s’ils sont exempts de moisissure. En moyenne, la mayonnaise se garde 2 à 3 mois, le ketchup 6 mois environ et la moutarde jusqu’à 1 an environ. Par contre, pour la mayonnaise maison pas plus de 24 h.

    Crème et lait UHT, stérilisé

    S'ils ne sont pas ouverts, ces produits peuvent être consommés jusqu’à 2 mois après leur DDM. Mais s’ils sont ouverts, les placer au réfrigérateur et les consommer dans les 4 jours.

    Huiles

    Elles peuvent être consommées après leur DDM, mais leur goût risque d’être altéré, même si ce n’est pas toxique.

    Fromages

    Ils s’affinent avec le temps, ils peuvent donc être consommés au-delà de la date limite. Certains fromages comme le roquefort ou le camembert contiennent naturellement des champignons NON pathogènes donc même après leur DDM ils peuvent être consommés. Pour les fromages à pâte dure comme le gruyère, s’il y a présence de moisissure en surface, il faut la retirer avant de consommer le produit. Mais s’il y en a même dans le cœur du produit, il vaut mieux éviter de le consommer.

    Ces informations sont fournies à titre indicatif, si vous avez le moindre doute sur un aliment (boite de conserve déformée, odeur désagréable, couleur anormale, absence de "pop" à l'ouverture d'un bocal...), ne prenez pas le risque de tomber malade, jetez-le (ou compostez-le, si le produit le permet).

    Les produits avec une " Date limite de consommation " (à consommer jusqu'au)

    La date de limite de consommation (DLC) ou la mention " à consommer jusqu’au " est indiquée par les fabricants sur l'emballage des produits périssables, à risque bactériologique. Elle est sous la forme jour/mois/année. La date limite de consommation est valable pour les aliments dont l'emballage n'a pas encore été ouvert et sous réserve que les aliments aient été conservés dans de bonnes conditions en respectant la température de conservation et sans rupture de la chaine de froid.

    Il faut généralement consommer ces produits avant qu’ils atteignent leur DLC, mais certains peuvent néanmoins être mangés après leur DLC, permettant ainsi de limiter le gaspillage alimentaire.

    Quels aliments peut-on consommer après la DLC?

    Yaourts

    Les yaourts sont naturellement riches en bactéries non pathogènes. Bien conservés au frais et si leur opercule n’est pas bombé, ils peuvent être consommés jusqu’à 3 mois après leur DLC. Attention toutefois prévient l'ANSES, ceci ne s'applique pas aux desserts lactés frais.

    Jambon cru

    Dans de bonnes conditions de conservation, il peut être consommé jusqu’à deux semaines après ouverture.

    L’exception des œufs

    Les œufs n’ont ni DLC, ni DDM mais une DCR (Date de Consommation Recommandée). Elle est fixée à 28 jours après la ponte de l’œuf. Après la DCR, l’œuf est encore consommable pendant quelques semaines si la coquille n’est pas fendue, ni lavée et qu’il est conservé au frais.

    Pour vérifier si un œuf est encore consommable, il faut réaliser le test du verre d’eau. Pour cela, mettre l’œuf dans un verre d’eau :

        S’il reste au fond, il est encore consommable.

        S’il remonte légèrement, il est encore consommable, mais cuit.

        S’il flotte, il vaut mieux éviter de le consommer.

    Peut-on vendre des produits alimentaires périmés?

    Les produits qui comportent une DLC ne peuvent en aucun cas être vendus par un commerçant lorsque cette date est dépassée. Il est en effet interdit de proposer un produit à la vente le lendemain de la DLC sous peine d'une amende voire d'une peine de prison, tout dépend s'il s'agit d'une simple négligence ou d'une vente avec intention de tromper.

    Par contre, vendre un produit dont la DDM est dépassée ne constitue pas une infraction

     

  • Il y a le ciel, le soleil et la mer…

    De nombreuses études ont recensé les micro-organismes présents sur les plages du monde entier. Dans les zones tempérées, le sable des plages (bordées d'eau douce ou d'eau de mer) contient des quantités significatives de plusieurs agents pathogènes, en particulier d'origine fécale. Selon une étude, la concentration en bactéries provenant des excréments est 2 à 38 fois plus élevée dans le sable que dans l'eau, selon les sites.

    Par exemple, une étude portant sur 53 plages californiennes a identifié, entre autres :

        des entérocoques dans 94 % des échantillons ;

        des Escherichia coli (E.coli, 68 %) ;

        des salmonelles (15 %) ;

        des Staphylococcus aureus (14 %) dont certains résistant à la méticilline (3 %) (une autre étude portant sur trois plages de Californie du sud a identifié ces germes dans 53 % et 2,7 % des échantillons de sable, respectivement) ;

        des Campylobacter jejuni (13 %).

    D'autres travaux ont  enrichis cette liste avec d'autres bactéries (Vibrio sp., Pseudomonas aeruginosa, Shigella sp. par exemple), mais également des virus (entérovirus, norovirus, adénovirus, poliovirus, virus de l'hépatite A, papillomavirus des verrues plantaires), des protozoaires (Giardia sp., Cryptosporidium sp.), des larves et des œufs de nématodes (Ascaris sp., Toxocara sp.), des levures et des champignons (par exemple Aspergillus sp., Chrysosporium sp., Fusarium sp., Candida sp., mais aussi Trichophyton sp. et Microsporum sp., les agents des teignes).

    Au-delà des E.coli résistant à la méticilline, certains de ces micro-organismes étaient également résistant à divers anti-infectieux, dont des Enterococcus fæcium, Vibrio sp.  et Candida kruzei

    Ces études concordent pour signaler que les concentrations de ces pathogènes sont plus élevées dans la partie de la plage qui est battue par les vagues et, en particulier, la frange située au plus haut de cette zone. Les experts émettent l'hypothèse que cette frange est plus riche en matières organiques (algues par exemple) déposées par le ressac. Il s'agit aussi de l'endroit le plus fréquenté par les oiseaux marins, qui sont une source connue de contamination du sable. Il a été démontré que les micro-organismes, en particulier d'origine fécale, peuvent s'y multiplier et donc y rester de manière pérenne.

    À noter que cette partie de la plage est également celle préférée des enfants pour jouer et faire des châteaux de sable. Cela peut expliquer qu'ils soient les plus à risque d'infection (voir ci-dessous).

    Ces entretiens ont révélé une association positive entre les problèmes digestifs (nausées et vomissements, diarrhée, maux de ventre, suffisamment intenses pour perturber la vie quotidienne) et le fait d'avoir creusé le sable ou d'y avoir été enfoui. Pour les personnes qui avaient creusé, la probabilité de troubles digestifs était multipliée par 1,13 (IC95% [1,02 ; 1,25]) et celle de diarrhée par 1,20 (1,05-1,36). Pour celles qui y avaient été enterrées, ces risques étaient multipliés par 1,23 (1,05-1,43) et 1,24 (1,01-1,52) respectivement. Le risque d'autres types de problèmes de santé n'était pas augmenté.

    Il a été également noté des variations du risque digestif selon le littoral (sur l'un d'entre eux, le risque de diarrhée était doublé pour les personnes enterrées dans le sable) et un risque plus élevé sur les plages marines et chez les enfants de moins de 10 ans.

    En 2012, la même équipe a répété l'enquête, cette fois en prélevant des échantillons de sable des plages où étaient menés les entretiens

     Avec 2 plages (Rhode Island et Alabama), 4 999 entretiens et 144 échantillons, elle a confirmé les résultats de la première et révélé que l'augmentation de troubles digestifs et de diarrhée était associée à la concentration d'entérocoques dans le sable (mesurées par PCR et par mise en culture). L'augmentation du risque était particulièrement forte chez les enfants de moins de 5 ans: risque 9,5 fois plus élevé pour les troubles digestifs et 5,2 fois plus élevé pour les diarrhées (contre 5,5 fois et 4,3 fois pour les 55 ans et plus). De fait, les jeunes enfants sont plus fréquemment enterrés dans le sable que les sexagénaires…

    Les résultats de ces deux enquêtes rejoignent ceux de travaux plus anciens portant sur les risques digestifs après une baignade (contamination par l'eau,.

    Ces études sont intéressantes, mais n'ont porté que sur le risque aigu : 10 à 12 jours après l'exposition, une durée insuffisante pour certaines pathologies d'apparition progressive.

    Deux bactéries dangereuses : le bacille de Whitmore et Vibrio vulnificus (choléra)

    Sur certaines plages tempérées ou tropicales, des cas de deux infections bactériennes potentiellement graves et transmises par contact avec le sable ont été recensés.

    Les baigneurs doivent faire attention à ne pas entrer dans l'eau avec des blessures ouvertes, et les mangeurs de fruits de mer doivent faire cuire les coquillages.

    Vulnificus est parfois trouvé dans les coquillages en France et de rares cas d'infection sont régulièrement signalés (une vingtaine entre 1995 et 2017).

    Les risques sanitaires liés au sable sont considérablement plus importants sur les plages tropicales et subtropicales que sur celles des zones tempérées. Néanmoins, sur celles-là, une attention particulière doit être apportée aux jeunes enfants qui manipulent le sable pour creuser, faire des châteaux de sable ou s'enterrer, en particulier dans la zone battue par les vagues. Leur risque de troubles digestifs est significativement augmenté.

    Enfin, à la mer, avant de consommer des aliments avec les mains, il est préférable de se laver les mains si elles ont été en contact avec le sable.

  • Les microbes se nichent là où on ne les attend pas

    Du balai les paillassons

    Quel est le comble pour un paillasson? D'être trop sale pour daigner s'y essuyer les pieds. C'est un aéroport à microbes, le paradis des bactéries; des expériences ont été faites:

    Résultat des prélèvements: "une concentration en bactéries 75% plus importante sur le tapis que sur les côtés“.

    En clair, il contamine les semelles qui pénètrent ensuite dans la maison, la salle de bains, la chambre. C'est d'autant plus crado que ça entre en contact du corps. Alors du balai les paillassons?

    Nettoyez-le une fois par mois, changez le régulièrement. Même si -le mieux, et le plus simple- est encore de se déchausser avant d'entrer chez soi

     

    Choisissez le petit bouton de la chasse

    Frédéric Saldmann adore le Japon, où ses livres s'arrachent. Il y a remarqué que, contrairement à la France, où elle est d'ailleurs particulièrement active en ce moment, il y a peu de cas de gastro-entérite au pays du Soleil Levant. Les gens là-bas ne se serrent pas la main et les toilettes se déclenchent automatiquement.

    Fort de cela, le médecin s'est penché sur… les chasses d'eau, encore une fois avec l'Institut Pasteur de Lille et a analysé 31 boutons, petit ou grand débit d'eau, de toilettes de gare, café, restaurant…

    Analyses peu ragoûtantes et surprenantes. “La concentration moyenne de bactéries des grands boutons est cinq fois supérieure à celle des petits, 11% contre 52%", écrit Saldmann. Notre réflexe est d'appuyer systématiquement sur le gros, d'accumuler les bactéries sur nos doigts que nous portons au visage et à la bouche… deux fois par heure". Appuyez sur le petit, c'est bon pour vous, c'est bon pour la planète, s'exclame le docteur. Et lavez-vous les mains".

     

  • Les signes précoces d’un AVC

    Un mois avant qu’il ne se produise, un AVC peut se manifester précocement par une paralysie ou un engourdissement du visage et des membres (notamment du bras), qui touche uniquement une seule partie du corps. Une impossibilité à sourire peut également aussi indiquer un futur infarctus cérébral. Autre signe alarmant : un trouble la parole, soit en raison d’une difficulté à articuler ou à trouver ses mots, soit à cause de l’utilisation de mots incompréhensibles ou de difficultés à comprendre ce que l’on entend.

    Les patients peuvent aussi avoir du mal à comprendre leur interlocuteur. Avant l’arrivée d’une attaque, on peut également faire face à un problème de vision (une perte de la vue d’un œil ou une vision double) et une perte soudaine de l’équilibre et de la coordination avec une instabilité à marcher. Quelques semaines avant un AVC, il est également possible d’être essoufflé sans aucune raison et de souffrir d’un mal de tête intense, brutal et inhabituel, d’après l’Assurance maladie.

    Consulter un professionnel de santé

    Si ces signes se présentent, il est conseillé de contacter et de consulter un professionnel de santé afin de prévenir l’apparition d’un accident vasculaire cérébral.

  • Vous souffrez de brûlures d'estomac?

    Voici les changements alimentaires qui ont un impact sur le reflux, d’après les études scientifiques.

    Le reflux gastro-œsophagien ou RGO est un trouble du système digestif qui se manifeste par le passage d’une partie du contenu de l’estomac dans l’œsophage. En cause : la motricité de l’œsophage. Le RGO peut s’accompagner de pyrosis (brûlure rétrosternale) et de régurgitations acides, souvent après un repas ou en position allongée. Le RGO symptomatique s’appelle œsophagite.

    Le régime RGO : comment stopper les remontées acides?

    Selon le Dr Cotinat, gastro-entérologue et auteure de Petits plats savoureux contre le reflux, "le traitement nutritionnel est de loin le plus efficace et le plus complet des traitements du reflux gastro-œsophagien". L'alimentation anti-reflux vise à la fois à limiter les agresseurs (stress oxydant, stress psychologique, inflammation…), d’autre part, à améliorer les défenses du corps (salivation, barrière anti-reflux, potentiel antioxydant et anti-inflammatoire). Plus le reflux est pris tôt, et plus les lésions et irritations de l'œsophage seront rapidement réversibles à l'aide de mesures nutritionnelles. En revanche, si vous souffrez de remontées acides depuis plusieurs années, vous aurez probablement besoin de changements alimentaires plus stricts.

    Voici des mesures diététiques à prendre en cas de reflux, assorties du conseil du Dr Cotinat: "Je vous suggère de commencer par augmenter largement les aliments protecteurs. Tentez ensuite de diminuer, voire supprimer, quelques aliments au profit d’autres. Puis, tranquillement, réajustez les consignes de manière à vous approprier votre nouvelle alimentation en gardant le plaisir et la convivialité".

    Que manger en cas de brûlures d'estomac?

    LES VEGETAUX, LES BONS ALIMENTS POUR LE REFLUX

    La consommation de fruits et de légumes est notre meilleure alliée. Elle est associée à un risque moindre de reflux gastro-œsophagien (RGO), car ce sont des aliments alcalinisants. Mais en cas de reflux, manger des végétaux aide aussi l’œsophage à résister à l'acide. Ce sont des aliments riches en antioxydants, en fibres, en vitamines, en minéraux, ce qui explique ces effets protecteurs.

        Manger des légumes à chaque repas (à hauteur d'au moins la moitié de l'assiette). A consommer crus et cuits, et en variant les couleurs, tout en favorisant les plus colorés pour davantage d’antioxydants.

        Manger quotidiennement des céréales complètes bio et/ou des légumes secs (lentilles, haricots, pois chiches…) et des oléagineux non grillés, non salés, surtout en cas de problème de constipation.

        Consommer les fruits de préférence en dehors des repas, et privilégiant autant que possible les petits fruits colorés (mûres, framboises, fraises, myrtilles, cassis…).

    LES ALIMENTS A ÉVITER

    Manger des aliments d’origine animale irritants semble aggraver les symptômes d’un reflux tandis qu’une alimentation grasse augmente le risque d’en développer un. La consommation d’aliments en conserve ou en canette est, quant à elle, associée à certains symptômes du RGO comme la dyspepsie. Consommer des aliments acides comme les agrumes ou les tomates semble aussi lié au RGO. Le chocolat est souvent accusé d’augmenter le reflux mais aucune étude n’a démontré qu’arrêter d’en manger entraînait un bénéfice. Chez certains patients souffrant aussi de maladie inflammatoire de l’intestin, l’adoption d’une alimentation sans gluten a permis d’améliorer aussi les symptômes du reflux.

    IL FAUT

        Adopter une alimentation riche en végétaux (non acides) et pauvre en viandes, avec le moins d’aliments ultra-transformés possible, et le moins de gluten et sucres raffinés possible peut aider contre le reflux.

        Notez que le régime méditerranéen (riche en végétaux, poisson source d'oméga-3, huile d’olive et pauvre en viande rouge et charcuteries) a été associé à une diminution du risque de RGO.

    Quelle eau boire en cas de reflux gastrique?

    Favoriser une bonne salivation

    La sécrétion de salive a un rôle déterminant sur santé de la paroi de l’œsophage et la salive contient par ailleurs des composés protecteurs pour cette paroi. Favoriser la sécrétion de salive pourrait donc protéger du RGO et de ses complications. Deux solutions: bien boire, mastiquer plus.

    IL FAUT:

        Supprimer les eaux gazeuses et les sodas qui provoquent une distension de l’estomac et du reflux.

        Ne pas boire d’alcool (ou alors très occasionnellement et toujours avec modération) car l’alcool aggrave plusieurs symptômes du reflux (lire mesure n°3). Concernant le café et le thé, les études sont contradictoires.

        Boire de l’eau plate ou des tisanes semble le meilleur choix.

        Pour mastiquer plus, privilégier les aliments durs (crudités par exemple) et mâcher des chewing-gums (pas trop longtemps, ni trop souvent).

    Manger plus souvent et pas trop tard le soir

    Ne pas surcharger son estomac peut être utile contre le reflux. Pour cela, on peut fractionner sa prise alimentaire en 5-6 repas au lieu des trois habituels. Mais l’habitude la plus importante à prendre est de manger au moins deux heures avant de se coucher le soir et de ne pas prendre de collation après le repas. En effet, les repas tardifs du soir sont associés à une exposition plus longue à l’acidité et à des nuit plus courtes (or un sommeil insuffisant est lié à des symptômes de RGO plus importants).

    IL FAUT

        Manger à 19-20 h si vous vous couchez après 22 h est une bonne idée.

        Ne pas grignoter devant la télé ou l’ordinateur après le repas.

        Dormir avec le haut du lit incliné vers le haut diminue la pression sur l'abdomen et est associé avec des reflux moins graves et moins longs.

    Arrêter le tabac

    Chez les patients fumeurs souffrant de RGO, arrêter la cigarette permet à la fois d’améliorer les symptômes du reflux et la qualité de vie globale.

    Mincir

    Les personnes en surpoids ou obèses ont plus de risque de RGO que celles ayant un poids normal. La bonne nouvelle c’est qu’une perte de poids de 10% est associée à une réduction importante des brûlures d’estomac, régurgitation et douleurs de poitrine.

    Utiliser des substances naturelles avant de prendre de IPP

    Le traitement classique du RGO fait appel à des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Les IPP sont très largement prescrits (également en association avec des anti-inflammatoires), un peu trop même.

    Les inhibiteurs de pompe à protons (IPP) sont des médicaments du RGO (oméprazole, ésoméprazole, lansoprazole, etc...). On les prescrit aussi dans les ulcères, les œsophagites érosives. Ils diminuent la sécrétion acide de l’estomac. On les utilise aussi protéger les muqueuses digestives de l’agressivité des anti-inflammatoires oraux (anti-inflammatoires non stéroïdiens, aspirine, stéroïdes). Pris au long cours, ces médicaments qui figurent parmi les plus prescrits et les plus profitables pour l’industrie comportent des risques. Or 70% des patients à qui ils sont prescrits ne devraient pas en prendre, sachant qu’il existe des alternatives naturelles.

    Parmi les remèdes efficaces, on trouve, les compléments antioxydants, les oméga-3, la mélatonine, l'aloe vera et la réglisse.

    Zoom sur la mélatonine

    Une étude pilote vient de trouver que l’on peut traiter le reflux gastro-œsophagien avec plusieurs substances naturelles – dont la mélatonine - plus efficacement qu’avec l’un des médicaments les plus prescrits, l’oméprazole (Mopral).

    L’étude qui nous intéresse a porté sur 351 patients : 176 ont reçu un complément naturel à base de mélatonine, vitamines B6, B9 et B12, L-tryptophane et méthionine (deux acides aminés) et bétaïne. Les 175 autres ont reçu de l’oméprazole (Mopral à 20 mg/j), l’un des médicaments vedettes du RGO. Après 40 jours, les symptômes ont totalement régressé chez tous les patients traités naturellement, mais seulement chez 65% des patients traités par l’oméprazole.

    Cette étude est donc très intéressante, même si elle n’a été conduite qu’en simple aveugle (les patients ne savaient pas ce qu’ils prenaient, mais les médecins le savaient). Une confirmation par une étude en double aveugle serait nécessaire.

    La mélatonine pourrait agir sur le RGO en inhibant la sécrétion acide de l’estomac, mais aussi la synthèse de monoxyde d’azote (NO pour nitric oxide). Le NO joue un rôle important dans la relaxation transitoire du sphincter œsophagien, à l’origine d’un reflux chez de nombreux patients.

    Pour en savoir plus et surtout bénéficier de l’expérience d’une gastro-entérologue qui a suivi des milliers de patients depuis une trentaine d’années, lire Soigner le reflux naturellement et Petits plats savoureux contre le reflux.

    Références

        Sethi, Sajiv; Richter, Joel E.Diet and gastroesophageal reflux disease: role in pathogenesis and management. Current Opinion in Gastroenterology: March 2017 - Volume 33 - Issue 2 - p 107–111.

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