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DANGERS - Page 55

  • Ils viennent jusque dans nos bras, égorger nos fils et nos compagnes!

     Où sont les hommes européens?

     

    À Cologne, en particulier la nuit de la Saint-Sylvestre, on ne boit pas que de l’eau. Parmi les milliers de personnes qui s’étaient rassemblées devant la gare centrale de la ville, à deux pas de l’antique cathédrale, pour " faire la fête ", en cette soirée du Nouvel An, un certain nombre, autochtones ou allogènes, étaient probablement dans l’état second que crée, paraît-il, l’absorption de diverses substances, par exemple à base de raisin, de houblon, d’orge, de cannabis ou de coca.

    Que s’est-il exactement passé? Après que des plaisantins ou des provocateurs ont tiré de gros pétards d’artifice dans la foule, une partie des badauds venus en famille, pris de panique, ont évacué les lieux sous la protection des forces de l’ordre. C’est alors que quelques bandes, composées, d’après le chef de la police municipale, de jeunes gens " de dix-huit à trente-cinq ans, apparemment d’origine arabe ou nord-africaine ", s’en sont systématiquement prises aux femmes isolées restées sur place, leur arrachant téléphones portables, sacs à main, et profitant de la bousculade et de la nuit pour les caresser, pour les " tripoter " et, au moins dans un cas, pour aller plus loin.

    Quatre-vingt-dix plaintes ont été en tout cas déposées à la suite de ces actes de banditisme. Les voyous qui se sont rendus coupables de ces vols, de ces agressions et de ce viol venaient-ils des " quartiers ", puisqu’on apprend à cette occasion que l’Allemagne, comme la France ou la Grande-Bretagne, connaît elle aussi quelques problèmes avec ses cités? S’agissait-il d’arrivants récents, issus du flot torrentiel des 900.000 " migrants " qui ont déferlé l’année dernière sur le pays avec la bénédiction de Mme Merkel? L’enquête devrait permettre de l’établir.

    Gardons le sens des proportions. Les incidents de ce 31 décembre n’ont, évidemment, pas l’ampleur et la gravité du carnage parisien du 13 novembre. Leur dimension n’en dépasse pas moins celle d’un simple fait divers et ce n’est pas créer ou entretenir un climat " nauséabond ", pour reprendre le terme utilisé hier matin par la présentatrice du journal de France Inter, que de s’interroger sur leur signification, leurs conséquences et peut-être avant tout sur les réactions qu’ils ont suscitées.

    Délinquants d’habitude ou délinquants d’occasion, immigrés de longue ou de fraîche date, qu’ils aient prémédité ou non leurs débordements, leurs auteurs ne savent pas où et quand ils vivent. Pour eux, une femme seule, non voilée, éventuellement court vêtue, qui se trouve dans la rue passé minuit est une femme de mauvaise vie, un jouet sexuel, une proie offerte aux convoitises et aux outrages des mâles. Ils ne se sont pas autrement conduits avec les Allemandes qui étaient à leur merci que les révolutionnaires égyptiens du printemps arabe, sur la place Tahrir, avec les journalistes occidentales et autres émancipées qui passaient à portée de leurs mains baladeuses.

    Angela Merkel, dont la politique d’ouverture des frontières – applaudie dans un premier temps, aujourd’hui de plus en plus discutée ou désapprouvée – risque de subir le contre-coup des incidents de Cologne, a condamné dans les termes les plus durs " des actes insupportables ". Il est désormais de sa responsabilité de subordonner l’accueil et le maintien sur le sol allemand des migrants, demandeurs d’asile et autres réfugiés à leur acceptation et à leur respect des mœurs et des lois en vigueur en Europe.

    C’est d’ailleurs le sens du message que la chancelière a adressé au maire de Cologne, Mme Henriette Reker, accessoirement élue de la CDU. Or, celle-ci l’a semble-t-il entendu d’une autre oreille.

    Passe encore que Mme Reker se soit moins souciée, dans un premier temps, de la poursuite et de la punition des agresseurs que de la réputation de sa ville et du succès du prochain carnaval local (un million de visiteurs attendus). Mais l’édile rhénane n’a pas craint de se tourner vers les potentielles victimes du machisme islamique pour leur recommander de bien vouloir adopter, dans les meilleurs délais, un comportement plus sage et moins provocant que celui qui a déclenché les incidents de la semaine dernière. C’est tout juste si elle ne leur a pas indiqué la contexture et l’épaisseur de la burqa qu’elles devraient revêtir. Dame, il faut vivre avec son temps !

    Autant dire à la horde sauvage du 31 décembre: "Chez nous, vous êtes chez vous. Ne vous essuyez pas les pieds avant d’entrer dans la maison. Installez-vous sur le canapé pour regarder la chaîne de votre choix. Videz le réfrigérateur. Et si le maître de maison n’est pas d’accord, fichez-le donc dehors et prenez sa place dans le lit de votre hôtesse…

    Où l’on voit que Soumission n’est pas un roman d’anticipation

     

  • Grippe aviaire: 63 foyers ont été détectés dans 6 départements du Sud-Ouest

    À ce jour, 63 foyers de grippe aviaire hautement pathogène pour les volailles ont été détectés dans 6 départements du Sud-Ouest de la France: 12 foyers en Dordogne, 27 dans les Landes, 1 en Haute-Vienne, 10 dans les Pyrénées-Atlantiques, 10 dans le Gers et 3 dans les Hautes-Pyrénées.

    Des mesures draconiennes sont prises dès qu'un foyer est détecté

    La Préfecture des Hautes-Pyrénées, dans un communiqué, fait le point sur le développement de la grippe aviaire et sur les mesures prises.

    Une maladie très contagieuse; déclaration obligatoire

    La grippe aviaire est une maladie animale infectieuse, virale, très contagieuse. Elle affecte les oiseaux chez lesquels elle peut provoquer, dans sa forme hautement pathogène, des atteintes importantes pouvant aboutir rapidement à la mort. Elle fait partie des dangers sanitaires de première catégorie, sa déclaration est donc obligatoire.

    Toutes les espèces d’oiseaux, domestiques ou sauvages sont sensibles à cette maladie.

    Ces souches européennes n'affectent pas l'homme

    Selon l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), les souches identifiées sont d’origine européenne et non asiatique comme celle détectée il y a quelques années, hautement pathogènes pour les volailles, non pathogènes pour l’homme.

    Les mesures

    L’apparition d’un foyer de grippe aviaire hautement pathogène entraîne la détermination d’un périmètre réglementé composé d’une zone de protection (rayon de 3 km autour d'un foyer et d’une zone de surveillance (rayon de 10 km autour d'un foyer)

    Ajout de mesures complémentaires dans les 8 départements du Sud-Ouest

    Compte tenu de l’évolution de la situation sanitaire, il a été décidé d’ajouter des mesures complémentaires en vue de protéger les élevages avicoles sur une zone plus large du territoire et rassurer les partenaires européens et les pays tiers.

    En conséquence, un nouveau cadre de lutte contre la grippe aviaire a été adopté par arrêté ministériel en date du 17 décembre 2015 avec la mise en place d’une zone de restriction comprenant 8 départements du Sud-ouest (Dordogne, Landes, Hautes-Pyrénées, Gers, Pyrénées-Atlantiques, Lot-et-Garonne, Gironde et Haute-Vienne)

     

  • L’épizootie de grippe aviaire se propage dans le Sud-Ouest

    Un nouveau foyer de grippe aviaire a été confirmé dans les Pyrénées-Atlantiques ce vendredi 11 décembre. Il fait suite à deux nouveaux cas (un dans le Gers et un troisième dans les Landes) détectés ce mercredi 9 décembre. À ce jour, cela porte à 13, le nombre de foyers de cette épizootie apparue, pour la première fois depuis 2007, le 25 novembre dans la basse-cour d’un particulier, à Biras, à une quinzaine de kilomètres au nord de Périgueux (Dordogne).

    Afin de protéger et de limiter la propagation de la maladie des mesures de biosécurité sont mises en place.

    Chronologie.

    • 11 décembre, Arrosès (64): un foyer H5N9 a été confirmé dans un élevage de 1.500 canards des Pyrénées-Atlantiques, le premier dans ce département.
    • 9 décembre, Horsarrieu (40): la souche H5N9 est décelée dans un élevage comprenant 4.000 pintades, 12.600 poulets, 3.500 chapons et 960 canards. C’est le troisième cas recensé dans les Landes.
    • 9 décembre, Manciet (32): un foyer H5N2 est détecté dans un élevage de 8.300 canards.
    • 9 décembre, Les Billangues (87): un foyer de H5N1 est confirmé dans un élevage de volailles.
    • 9 décembre, Nantheuil (24): un élevage de 1.000 canards s’est révélé positif dans le cadre de la surveillance mise en place pour la sortie d’animaux de la zone réglementée.
    • 9 décembre, Bosset (24): suite de signes cliniques, le virus est détecté sur un élevage de 630 canards.
    • 8 décembre, Montignac (24): confirmation d’un foyer de H5N1 sur un élevage d’environ 30 canards, oie et poulets.
    • 6 décembre, Doazit (40): à la suite d’une mortalité anormale de 700 pintades, un deuxième foyer du virus H5N9 est confirmé dans les Landes dans un élevage de 4.000 pintades, 8.800 poules, 4.550 chapons et 7.200 pintadeaux.
    • 6 décembre, Josse (40): un premier cas est détecté dans les Landes dans un élevage de 500 canards en gavage.
    • 4 décembre, Cénac-et-Saint-Julien (24): confirmation comme foyer dans un élevage de 1.000 canards et 4.000 poules. L’élevage était situé dans la zone de surveillance de Domme.
    • 30 novembre, Dommes (24): un foyer de la souche H5N2 est décelé sur un élevage de 1000 oies
    • 28 novembre, Saint-Paul-La-Roche (24): les virus H5N1 et H5N9 sont confirmés dans un élevage de 14.000 canards
    • 24 novembre, Biras (24): un foyer d’influenza aviaire (H5N1) est décelé dans une basse-cour de 32 poules. C’est le premier cas de grippe aviaire en France recensé depuis 2007.

    Mesures de protection

    En cas de suspicion, l’élevage est mis sous surveillance. Les services vétérinaires réalisent une enquête épidémiologique et procèdent à de prélèvements.

    Si le résultat des analyses confirme la présence du virus, toutes les volailles et les œufs de l’exploitation sont détruits sur place. Le nettoyage et la désinfection de l’exploitation sont suivis d’un vide sanitaire de 21 jours.

    Les périmètres de protection (rayon de 3 km) et de surveillance (rayon de 10 km) sont instaurés autour du foyer.

    Des mesures de biosécurité sont également encouragées.

    Pas de risque avec la consommation de produits

    Dès la détection du premier cas, les pouvoirs publics et notamment Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, ont insisté sur le fait que "ce virus n’a aucune conséquence en termes de consommation de tout ce qui est issu des produits de la volaille". Ils rappellent que "l’influenza aviaire n’est pas transmissible à l’homme par la consommation de viande, œufs, foie gras et plus généralement de tout produit alimentaire".

    http://www.lesillon.info/2015/12/11/3299-epizootie-grippe-aviaire-propage-dans-sud-ouest.html

     

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  • Un peu d'huile d'olive tous les jours...

    Quatre semaines de supplémentation en huile d’olive permettent de contrer les effets néfastes de la pollution et d’atténuer la dysfonction endothéliale, signe avant-coureur d'athérosclérose.

    Une supplémentation alimentaire avec de l’huile d’olive pourrait protéger les vaisseaux sanguins des effets néfastes de la pollution. Telles sont les conclusions d’une étude de l'Agence américaine de protection de l'environnement parue dans la revue Environmental Health Perspectives.

    “Les études épidémiologiques montrent qu’il existe une association entre l’exposition aux particules fines et de nombreux troubles cardiovasculaires“ disent les chercheurs. L’exposition à la pollution de l’air et particulièrement aux particules fines provenant des combustibles dans les voitures peuvent affecter le fonctionnement des cellules qui tapissent les vaisseaux sanguins – l’endothélium – conduisant à une dysfonction endothéliale qui, à son tour, pourrait affecter la santé cardiovasculaire. "La dysfonction endothéliale est une étape précoce critique dans le développement de l’athérosclérose".

    Dans cette nouvelle étude, 42 personnes ont reçu soit aucun supplément, soit un supplément de 3 g par jour d’huile d’olive (73% d’acide oléique et 12% d’acide palmitique) ou d’huile de poisson (1230 mg d’EPA et 822 md de DHA). Les participants ont pris les suppléments d’huile pendant 4 semaines avant une exposition de 2 heures à de l’air contenant des particules fines. La fonction endothéliale a été évaluée avant l’exposition, immédiatement après et 20 heures après par la mesure de la vasodilatation médiée par le flux (FMD flow-mediated dilatation) de l’artère brachiale qui est une méthode à ultrasons non invasive.

    Les résultats montrent que la fonction endothéliale est significativement affectée – réduite d’environ 20% – dans le groupe qui ne prend pas de suppléments, un peu moins (13,7%) dans le groupe qui a pris des suppléments d’huile de poisson et presque pas (seulement de 7,6%, une réduction non significative) dans le groupe qui a reçu des suppléments d’huile d’olive.

    L’exposition à la pollution de l’air augmente de 17% des biomarqueurs de l’inflammation dans le groupe qui n’a pris aucun supplément mais pas dans les groupes supplémentés en huile de poisson ou huile d’olive.

    Pourquoi l'huile de poisson ne semble pas protéger la fonction endothéliale alors qu'elle est riche en oméga-3 protecteurs? Pour les chercheurs, l’huile de poisson a montré des effets bénéfiques sur la santé vasculaire chez des personnes avec des niveaux anormaux de lipides sanguins ou présentant une insuffisance cardiaque ou un diabète. C'est pour les sujets en bonne santé que les résultats sont contradictoires.

    Même si le mécanisme d’action n’a pas été étudié, les scientifiques supposent que l’acide oléique est le composant bioactif clé. "L’acide oléique présent dans l’huile d’olive a des propriétés anti-oxydantes et anti-inflammatoires et des études ont montré qu’une supplémentation en huile d’olive permet d’améliorer la fonction endothéliale et le profil lipidique et diminue ainsi le risque coronarien". D’autres études ont constaté que l’huile d’olive améliore la fonction endothéliale, augmente la vasodilatation médiée par le flux et diminue la pression artérielle chez des sujets sains et légèrement hypertendus.

    "Nos résultats suggèrent que 4 semaines de supplémentation alimentaire en huile d’olive atténuent la réduction de la FMD induite par les particules fines, et ces données suggèrent qu’une supplémentation en huile d’olive devrait être envisagée comme une intervention possible pour contrer les effets néfastes de la pollution de l’air sur la santé vasculaire" concluent les chercheurs.

    Source

    Tong H, Rappold AG, Caughey M, Hinderliter AL, Bassett M, Montilla T, Case MW, Berntsen J, Bromberg PA, Cascio WE, Diaz-Sanchez D, Devlin RB, Samet JM. Dietary Supplementation with Olive Oil or Fish Oil and Vascular Effects of Concentrated Ambient Particulate Matter Exposure in Human Volunteers. Environ Health Perspect. 2015 Nov;123(11):1173-9. doi: 10.1289/ehp.1408988. Epub 2015 May 1.

     

    Toulouse, toulousain, société, santé, cuisine, recettes, gastronomie, Occitanie

  • Nous voilà bien!!!

    En Chine, des bactéries résistantes aux antibiotiques donnés "en dernier recours"

    Des chercheurs chinois ont identifié, chez le porc et chez l'homme, des populations de bactéries porteuses d'un gène qui rend inefficace certains antibiotiques donnés "en dernier recours". La découverte, publiée ce 19 novembre dans The Lancet Infectious Diseases, alimente de nombreuses craintes.

    Les polymyxines (colistine et polymyxine) sont de puissants antibiotiques principalement utilisés en réanimation et pour enrayer des infections graves, résistantes aux autres traitements. En Chine, l'un des plus gros producteurs de colistine, ces antibiotiques sont surtout utilisés en médecine vétérinaire.

    En effectuant un contrôle de routine sur des porcs, l'équipe du professeur Jian-Hua Liu, de l'Université agricole de Canton, a identifié une souche de E. coli (ou colibacille) résistante à la colistine "chez un cinquième des animaux testés" (804 bêtes, les échantillons étant recueillis entre avril 2011 et novembre 2014).

    Or, la souche bactérienne identifiée (SHP45) peut facilement partager son matériel génétique avec d'autres bactéries, telles que Klebsiella pneumoniae, responsable d'infections pulmonaires.

    Les analyses ont révélé que la résistance à la colistine s'expliquait par une mutation du gène "mcr-1". Des expériences en laboratoire ont confirmé que mcr-1 pouvait bel et bien être se transférer spontanément d'E. coli à Klebsiella pneumoniae.

    Des E. coli porteuses du gène de résistance ont été retrouvées "sur 78 des 523 échantillons de viande crue collectés dans le pays entre 2011 et 2014", alertent les chercheurs.

    Au cours d'une dernière évaluation, réalisée sur 1.322 patients hospitalisés dans le sud de la Chine, 16 patients étaient infectés par des bactéries porteuses de la mutation.

    Un risque de propagation

    Bien que limitée pour l'instant à la Chine, la résistance à la colistine pourrait se développer à l'échelle mondiale, alertent les auteurs de l'étude. Cette mise en garde a été jugée très crédible par de nombreux experts.

    "C'est une étude très inquiétante dans la mesure ou les polymyxines sont des antibiotiques qui sont souvent donnés en dernier ressort pour traiter des infections graves", a déclaré Laura Piddock, un professeur de microbiologie à l'Université de Birmingham (Royaume-Uni).

    Pour le Pr Nigel Brown de la société britannique de microbiologie, "maintenant qu'il a été démontré que [cette] résistance peut se transférer d'une bactérie à une autre, une autre ligne de défense contre l'infection est en passe de tomber".

    Les élevages pointés du doigt

    Cette annonce survient durant la "première semaine mondiale pour un bon usage des antibiotiques" coordonnée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce 16 novembre à Genève, le Dr Margaret Chan, directrice générale de l'OMS, avait rappelé que la résistance aux antibiotiques atteignait désormais "des niveaux dangereusement élevés dans toutes les parties du monde" et constituait "un immense danger pour la santé mondiale".

    "Les super-bactéries hantent les hôpitaux et les unités de soins intensifs du monde entier", avait-elle ajouté, avant de souligner que ce fléau est lié à la surconsommation et à la mauvaise utilisation des antibiotiques.

    Leur utilisation massive dans les élevages a été dénoncée à de nombreuses reprises ces dernières années, conduisant certains pays à prendre des mesures destinées à en restreindre l'usage.

    Les auteurs de l'étude chinoise notent pour leur part que la résistance à la colistine s'est "probablement" produite d'abord chez l'animal, et réclament en conséquence une "réévaluation rapide" de l'utilisation de cet antibiotique dans les élevages.

     "Une des rares solutions pour éviter ces liens est la réduction ou la cessation de l'utilisation de la colistine dans l'agriculture", relèvent de leur côté David Paterson et Patricia Harris, deux chercheurs australiens dans un commentaire joint à l'étude.

    En Europe, la colistine est surtout vendue dans trois pays, l'Espagne, l'Allemagne et l'Italie, note pour sa part le Dr David Burch, un chirurgien vétérinaire britannique membre de l'Alliance Ruma (qui défend une utilisation responsables des médicaments dans l'agriculture). Il estime "[qu'il] faudrait surveiller les données de ces pays pour voir si la situation a changé de façon spectaculaire ces dernières années, avant de prendre des mesures radicales pour restreindre son usage en médecine vétérinaire".

    Source : Emergence of plasmid-mediated colistin resistance mechanism MCR-1 in animals and human beings in China: a microbiological and molecular biological study. Yi-Yun Liu et al. Lancet Infectious Diseases, 19 nov. 2015. doi:10.1016/S1473-3099(15)00424-7

  • Juste pour dire….

     La météo ne cesse de nous dire que nous battons en ce moment les températures de novembre depuis 1955....

     

    Et après 1955?

     

    Viens février 1956…. je m'en souviens encore!!! je n'avais pourtant que 6 ans.

     

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    Alors, cramponnez-vous!

     

     

  • Depuis le temps que j'avertis tout le monde!

     Une ONG alerte sur la contamination chimique d'aliments via des emballages

    L'ONG Foodwatch a alerté, mardi 27 octobre, sur la contamination chimique de produits alimentaires courants comme les pâtes ou le riz par les emballages cartonnés, et demande aux pouvoirs publics de rendre obligatoires de nouvelles règles.

    "Des huiles dérivées d'hydrocarbures sont retrouvées dans les aliments de grande consommation comme les pâtes, les lentilles, les céréales, les biscuits ou le riz", a affirmé lors d'une conférence de presse Ingrid Kragl, directrice de l'information de Foodwatch en France. "Ces huiles renferment des substances toxiques et l'industrie alimentaire doit agir pour mettre des barrières entre les emballages cartonnés et les contenus alimentaires", a demandé la responsable en présentant une enquête sur 42 produits de très grande consommation en France achetés dans différents hypermarchés.

    Selon Foodwatch, la contamination par ces "huiles minérales" de la nourriture emballée a plusieurs origines: le carton recyclé, des cartons non recyclés mais contaminés par l'environnement extérieur et les résidus des produits lubrifiants des machines lors de la fabrication. " Les emballages recyclés restent néanmoins l'une des sources principales de contamination ", affirme l'ONG. Cela s'explique par l'accumulation d'encres et d'autres substances comme des solvants.

    "Une préoccupation potentielle" (Efsa)

    Deux catégories d'huiles sont mises en cause : les MOAH (mineral oil aromatic hydrocarbons), suspectées d'être cancérigènes et mutagènes, et les MOSH (mineral oil saturated hydrocarbons). Aucune réglementation n'existe actuellement sur les quantités acceptables de ces huiles minérales dans les produits alimentaires. Mais l'agence sanitaire européenne (Efsa), dans un avis de 2012, indiquait que l'exposition à ces substances via la nourriture était " une préoccupation potentielle ". L'ONG demande que des seuils limite par substance soient fixés, et même qu'une tolérance zéro soit appliquée sur les MOAH (hydrocarbures aromatiques d'huile minérale).

    L'ONG, qui lance une pétition, exige aussi que "des barrières efficaces" soient mises en place par les industriels pour éviter ce phénomène de "migration" du carton vers les denrées alimentaires. " Il existe des solutions", a affirmé Ingrid Kragl, citant en exemple des sachets intérieurs empêchant cette "migration" de substances, une couche protectrice appliquée sur le carton ou un matériau absorbant permettant de piéger ces huiles dans l'emballage. Pour preuve qu'il est possible d'agir, Foodwatch a mis en avant les résultats de tests en laboratoires effectués sur 120 produits en Allemagne, Pays-Bas et France.

    Pour un même type de produit (pâtes, biscuits, couscous, etc.), les teneurs en huiles minérales sont très variables d'une marque à une autre. Pour le riz par exemple, sept marques ont été testées en France : la quantité d'huiles MOSH peut varier de 0 à 5 mg/kg, celle de MOAH de 0 à 1,1 mg/kg.

    Raison garder

    L'Association nationale des industries alimentaires (Ania) a pour sa part indiqué que " la détection de traces d'une substance comme les huiles minérales n'induit pas nécessairement un risque pour la santé". "Avant de générer volontairement des peurs infondées visant à jeter le discrédit sur toute une profession, il est indispensable de faire appel aux agences de sécurité en charge d'évaluer les risques liés à la sécurité des aliments dont c'est la mission et l'expertise. Il est nécessaire d'agir avec responsabilité et discernement", a déclaré le président de l'Ania, Jean-Philippe Girard, cité dans un communiqué.

    Pour cette campagne, Foodwatch a reçu le soutien du Réseau environnement santé (RES), présidé par le toxicologue André Cicolella et qui regroupe des associations impliquées dans les problèmes de santé liés à l'environnement. Le réseau a notamment contribué à la prise de conscience du rôle des perturbateurs endocriniens, comme le Bisphénol A, dans de nombreuses maladies.

     

    AUTANT QUE FAIRE CE PEUT

    Comme indiqué dans mon site qui vous avertit des poisons en cuisine:

    www.tradi-cuisine.com

    Lisez tous les dossiers et le blog!

     

    Utilisez des produits mis en pots de verre

    Achetez des produits surgelés: les aliments sont surgelés AVANT d'être emballés. Pour les cuisiner ou les consommer, sortez-les du paquet et posez sur une assiette pour décongeler. Bannissez, je vous prie les plats mélamines: utilisez uniquement le verre ou la céramique pour votre service de table. Bannissez le silicone, utilisez des mouvettes de bois ou ustensiles inox.

    Ne faites jamais cuire dans des barquettes alu, n'utilisez pas de papier cuisson

    Utilisez uniquement des poêles en fer sans antiadhérant, des récipients en céramique, inox ou en verre. Une poêle en fer bien culottée (c'est expliqué sur mon site) n'attache pas! Si vous ne pouvez pas faire moins, utilisez des récipients en céramique, c'est moins pollué que les autres type silicone, pierre etc.

    Achetez des produits en boîtes carton que si vous savez que l'objet de vos désirs est dans un sachet sans impression, style weetabix original. Et encore, l'emballage me fait crisser les dents.

    C'est comme le lait en boîte, ça m'agace mais, impossible de faire autrement!

    Ce qui me met en colère c'est que DE TRES NOMBREUX produits bio sont dans des boites et emballages plastiques!!!! rrr!!!!

     

    Perso, j'ai travaillé 15 ans les imprimeries, alors les polluants d'encre, je connais!