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DANGERS - Page 28

  • Au fou!

    Message d'alerte contre la Solution minérale Miracle qui prêtent traiter de nombreuses maladies infectieuses

    Auteur : Claude HENGY

    Le 7 juin 2019, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié une notification concernant la commercialisation et l'utilisation d'un produit appelé "Solution Minérale Miracle".

    Ce produit est vendu sur internet en tant que traitement de nombreuses maladies, notamment le VIH, la tuberculose, le paludisme, hépatite, cancer, autisme, dengue et chikungunya. (et les oreilles? c'est important les oreilles…).

    Certains sites Web indiquent que le produit peut être utilisé chez les nourrissons et les enfants ainsi que les adultes.

    Des rapports de presse récents indiquent que le produit est vendu et distribué par le biais d'une organisation appelée l'Église de la santé et de la guérison Genesis II et par le biais de sites Web liés à cette organisation.

    Il est également vendu sur le site Web MMS et sur un site Web de traitement de l'eau.

    À ce jour, l'OMS est informée des conséquences néfastes pour la santé de l'utilisation de la "Solution minérale Miracle" dans au moins 18 pays comprenant des pays de l'Union européenne (Belgique, République tchèque, Estonie, France, Irlande, Espagne et Royaume-Uni).

    En France, la Direction générale de la santé (DGS), l'Institut de veille sanitaire (INVS) et l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) lancent une alerte après plusieurs cas d'intoxication signalés par des centres antipoison et de toxicovigilance impliquant ce produit.

    Ce produit solution minérale miracle en vente sur différents sites Internet est en fait une solution de chlorite de sodium à 28 %. Selon l'utilisation préconisée sur Internet, elle doit être mélangée avec un kit d'activation (de l'acide citrique à 10 %) pour produire du dioxyde de chlore. (pratiquement de l'eau de Javel hyper concentrée!!!)

    La DGS rappelle que "ces deux substances, chlorite de sodium et dioxyde de chlore en solution, peuvent être irritantes pour la peau ou les muqueuses oculaires en cas d'application ou de projection. Par voie digestive, les effets toxiques varient selon la quantité ingérée : vomissements, fièvre, douleurs gastriques et thoraciques, et parfois de graves brûlures des muqueuses de l'œsophage et de l'estomac. Des troubles sanguins (anémie hémolytique, atteinte de l'hémoglobine) peuvent également être observés".

    Les autorités mettent en garde les consommateurs. "Si vous avez acheté ce produit solution minérale miracle, il est dangereux de l'ingérer ou de l'utiliser. Si vous l'avez déjà consommé, il est recommandé de consulter rapidement votre médecin traitant“.

    Les autorités sanitaires australiennes, canadiennes, américaines et britanniques ont diffusé une mise en garde similaire.

    Sources : European Centre for Disease Prevention and Control ; Organisation mondiale de la santé ; Autorités sanitaires françaises.

  • Trop chaud?

    Quand il fait chaud, très chaud, on est plutôt flapi-e et cela dure tout l'été. Bien sûr, j'espère que vous avez pu vous faire installer comme moi, la climatisation. Dans ce cas, dépêchez-vous de demander un devis avec un vrai professionnel qui possède l'agrément EDF pour profiter d'une prime de l'Etat qui varie selon votre budget installation: il est important que votre logement soit construit depuis plus de deux ans.

    Attention: aussi, la prime va disparaitre d'ici un an et quelque mois. Perso, j'ai fait installer un clim pour les chambres (je ne l'avais que dans la salle à manger), le travail a été fait fin mars et bien qu'EDF a accepté le très gros dossier à fournir (impôts sur le revenu), je n'ai toujours pas reçu ma prime… donc, la patience est une vertu.

    ATTENTION aux climatiseurs mobiles que vous transportez d'une pièce à l'autre: vous vous allez sans aucun doute regrettez ce choix. Comme il faut laisser la fenêtre pour le tuyau, l'appareil doit fonctionner très fort donc, dépense d'électricité plus importante.

    Quelques astuces pour rafraîchir son corps et supporter cet épisode de chaleur (sans clim).

    Ventilateur souffler de l'air frais

    Quand il fait trop chaud, le ventilateur souffle de l'air chaud. Du coup, l'effet recherché tombe à plat. Pour que votre ventilateur vous rafraîchisse, l'astuce consiste à placer sur son axe de ventilation (devant lui) un saladier de glaçons ou deux bouteilles d'eau très fraîches. En soufflant dessus, l'air va se rafraîchir dans la pièce.

    Humidifier vos rideaux ou placer des draps mouillés devant la fenêtre

    Si vous avez des doubles rideaux, fermez-lez; pour les voilages simples, l'idée est de rafraîchir l'air qui rentre de l'extérieur. Humidifiez vos rideaux (bombe) ou placez un drap humide sur votre fenêtre (si c'est possible) pour rafraîchir l'air chaud extérieur lorsqu'il pénètre chez vous.

    Bien sûr, on ouvre la nuit et l'on referme les volets dès 8 heures du matin car c'est à cette heure précise que cela commence à chauffer en période de canicule. Le mieux serait d'avoir un thermomètre (avec testeur sur la fenêtre) et l'autre à l'intérieur de la pièce à rafraichir… si la température extérieure dépasse celle de l'intérieur, il est plus que temps de fermer vos volets.

    Il vaut mieux le faire avant bien sûr, environ 1° et demi avant. Il faut noter que le béton retient la chaleur, donc, le testeur de l'extérieur peu indiquer une température bien plus élevée. Testez plusieurs fenêtres du même coté de façade.

    Faites sécher votre linge dans la chambre

    La présence de linge humide contribue à faire baisser la température de la pièce. Placez un ventilateur devant votre linge et l'air ventilé sera lui aussi plus frais.

    Si vraiment la canicule est insupportable, n'attendez-pas que le linge soit entièrement sec avant de le porter…. attention cependant, si vous avez des rhumatismes.

    Une serviette mouillée sur la nuque

    Vous êtes déjà passé sous la douche ? Mouillez un gant de toilette ou une petite serviette et placez-la sur la nuque. Cette astuce peut aider les enfants à s'endormir...

    Un lit frais

    Si vous éprouvez des difficultés à vous endormir, pulvérisez un peu d'eau sur vos draps, ou votre oreiller de façon à rafraîchir votre lit. Une bouillote passée au congélateur est également efficace. Vous pouvez aussi essayer de mettre votre oreiller dans le frigo. Placez-le dans un sac en plastique pour le protéger des denrées alimentaires. En espérant que vous avez fait de la place.

    Mangez frais bien sûr.

    En temps de canicule, le corps a besoin de se refroidir. Plus épaisses que les boissons, les soupes froides ont un effet désaltérant et rafraîchissant très efficace. Privilégiez les repas froids comme des salades, des gaspachos et des sorbets en dessert. Si votre système digestif sature par la faute des crudités, n'hésitez pas à cuire vos légumes en amont, et à les consommer frais en salade. Côté viande, le rôti de porc ou le filet de poulet sont délicieux froids, avec ou nom des sauces froides.

    Prendre une douche tempérée

    La douche froide vous tente? Ce n'est pas forcément la meilleure option pour aider votre corps à réguler sa température. En optant pour une température tempérée à 20 degrés, vous ressentez déjà une sensation de fraîcheur sans provoquer de choc thermique. N'hésitez pas à mouiller votre tête, la sensation de fraîcheur sera plus forte.

    Achetez un brumisateur

    Les atomiseurs d'eau minérale (bombes aérosols à emporter partout) procurent une agréable sensation et atténuent momentanément la sensation de chaleur.

    Sachez qu'il en existe des modèles "fixes", spécialement adapté pour le jardin. Idéal quand les enfants s'amusent à l'extérieur. Rafraichissez-le avant de sortir… après une pulvérisation, un coup d'éventail peut être super lorsque l'on se sent mal. Dès que la peau est sèche, vite, recommencez.

     

     

  • Des aliments anti-cancer

     

    Les causes du cancer sont plurielles, mais l'alimentation joue directement ou indirectement un rôle important. En veillant à son alimentation, on peut donc infléchir aussi son risque de cancer. Et même si les études épidémiologiques ne peuvent pas conduire à des liens de cause à effet, il existe, lorsqu'on les rapproche des preuves expérimentales, des arguments convaincants en faveur de certains aliments et certaines manières de manger.

     Quelle alimentation adopter en prévention des cancers ? Voici des règles simples, sans danger, mais non exhaustives, que l’on peut dégager des connaissances actuelles.

    Les fruits, les oléagineux, les légumes et les légumineuses comportent tous de nombreuses substances protectrices contre le cancer. En effet, les plantes pour bien grandir doivent se protéger de nombreux agresseurs. Et les composés phytochimiques qui les protègent sont aussi ceux qui freinent les processus impliqués dans le cancer.

     Contre le cancer, il faudrait idéalement consommer 7 à 10 portions de légumes et fruits par jour en veillant à varier les couleurs : blanc, rouge-rosé bleu-violet, jaune-orange, vert.

    La famille des crucifères

    Les crucifères (choux de Bruxelles, brocoli, cresson des fontaines, chou-fleur, chou chinois, chou pommé, navet, radis…) contiennent deux familles de composés exceptionnels qui contribuent à évacuer les substances cancérigènes avant qu’elles n’aient eu le temps de causer des dégâts dans l’organisme : les isothiocyanates (dont le sulforaphane, très connu) et les indoles. Selon la recherche, la famille des choux figure ainsi parmi les principaux responsables des effets anti-cancer des végétaux. Et ceux qui en mangent le plus sont ceux qui sont le plus protégés contre la maladie. Ainsi, selon une étude de mars 2018, les personnes qui mangent le plus de crucifères ont un risque de cancers colorectal et gastrique réduits de 8% et 19% respectivement.

    Parmi les crucifères ce sont le brocoli et les choux de Bruxelles qui apparaissent les plus protecteurs.

    Pour bénéficier des vertus des crucifères, il est préférable de les manger crus ou de les cuire le moins possible (cuisson al dente) dans un minimum de liquide car les substances protectrices sont solubles dans l’eau et sensibles à la chaleur. Cuisson vapeur ou au wok sont donc préconisées.

    Veiller aussi à les acheter et les cuisiner frais, ainsi qu’à bien les mastiquer.

    3 à 4 portions par semaine semblant être une bonne dose de protection d’après les études.

    Saucisse de Toulouse aux choux de Bruxelles

    Pour 3:

    1 kg de choux de Bruxelles; 3 tranches de cansalade plate; 350 g à 400 de saucisse de Toulouse (la vraie de vraie et pas la saucisse en forme d'étron que vendent les parigots); 1 gros oignon jaune paille, des branchettes de thym frais, 40 g graisse de canard ou 2 cuillères soupe huile, sel et poivre du moulin.

    Choisissez de préférence de petits choux de Bruxelles; sinon, il faudra couper les gros en deux ou quatre et ils sont plus durs. Laissez-les trempez dans de l'eau bicarbonatée pendant 10 mn; retirez les feuilles jaunes et mettez dans une cocotte vapeur avec un verre d'eau et du sel.

    Faites cuire 5 mn après chuchotement de la soupape; éteindre le feu sans retirer la soupape, la vapeur se dégage peu à peu et les choux continuent de cuire.

    Pendant ce temps, découpez l'oignon en cubes et la cansalade en lardons et faites-les sauter dans le poêle en fer à hauts bords ou sauteuse, avec un peu de gras de canard ou huile d'olive de cuisson tout venant. Ajoutez la saucisse coupée en trois morceaux. Lorsqu'elle est bien grillée, réservez au chaud.

    Ouvrez la cocotte vapeur après avoir soulevé la soupape pour faire fuir le restant de vapeur.

    Egouttez les choux de Bruxelles que vous rajoutez dans la poêle à hauts bords ou sauteuse, rajoutez les brindilles de thym, salez, poivrez au goût.

    Faites sauter à feu vif en remuant souvent pour les enrober d'huile ou graisse et afin qu'ils prennent une couleur brune. Faites cuire ainsi une dizaine de minutes.

    Posez les trois saucisses grillées pour le maintien au chaud sur le dessus de la poêlée de Choux.

    Pour les maris qui ont bon appétit, vous pouvez ajouter un pot de verre de marrons déjà cuits (et rincés à l'eau courante) dans la sauteuse, pendant la cuisson des choux.

     

  • Grosse patate (ou patate douce) et œuf en cocotte

    Par personne

    1 très, très gosse pomme de terre ou patate douce

    1 à 2 œufs; 50 g d’épinards à la crème surgelés (facultatif). Cela, c'est pour les patates douces car les très grosses patates (à moins qu'elles fassent ½ kg ne pourront pas en contenir.

    Sel et poivre

    D'abord les épinards. Préparez-les (épinards à la crème), en suivant les instructions du sachet). Sachez que TOUS LES SURGELES doivent être sortis de leur contenant, quelque soit le mode de cuisson, pour les décongeler. C'est au moment de la décongélation dans le plastique que le bisphénol et autres joyeusetés chimiques passent dans les aliments!

    Préchauffez votre four à 200°C. Placez la grosse pomme de terre patate douce sur une plaque de four recouverte de beurre. Enfournez-la pendant environ 45 minutes jusqu’à ce qu’elle ramollisse bien.

    Coupez ensuite la patate douce en deux ou creusez bien la grosse patate et à l’aide d’une petite cuillère, faites un petit puits dans sa chair -assez profond- pour pouvoir y mettre les épinards et l’œuf. Attention à ne par percer la patate! Assaisonnez.

    Ne jetez pas la chair, gardez-la pour faire une purée en accompagnement.

    Mettez une cuillère à soupe d’épinard dans chaque moitié de patate douce puis cassez très prudemment un œuf dedans. Enfournez à nouveau pendant 15 à 20 minutes.

    Rectifiez si nécessaire l'assaisonnement.

    Vous pouvez décorer avec des tomates cerises très mûres, coupées en deux et un brin de cerfeuil, persil, etc…

     

  • Localisme, on vous vend la pénurie

    La France des années 2020 risque de ressembler beaucoup à celle de 1950 ou, pire, à la RDA des années 80…

    Émoi et allégresse dans la bobosphère française : on apprend par voie officielle que les supermarchés Carrefour vont se concentrer sur des produits français en ne proposant plus dans leurs étals que des fruits et des légumes de saison !

    Comme l’explique une presse déjà vibrante d’admiration pour la démarche entreprise, l’enseigne s’engage d’ici 2020 à proposer 95 % de produits récoltés en France en misant sur leur saisonnalité, quitte à relancer certaines productions locales.

    En pratique, on comprend bien que la chaîne de supermarchés veut se recentrer sur l’alimentaire : âprement concurrencée par Internet, elle est actuellement dans une phase économique particulièrement délicate et va devoir supprimer plusieurs milliers d’emplois. Il faut se rendre à l’évidence : il n’y a plus guère besoin d’aller en magasin pour acheter du matériel électroménager, technologique, d’ameublement ou de façon générale tout ce qui n’est pas alimentaire. Non seulement Internet permet d’obtenir ces produits à bon prix, mais en plus sont-ils livrés directement à domicile, ce que les enseignes de grandes surfaces traditionnelles ont bien tenté de faire avec un succès mitigé.

     

    Retourner sur le créneau alimentaire constitue donc une mesure logique dans le monde actuel. En revanche, on peut s’interroger sur la pertinence de l’enseigne à vouloir ainsi se concentrer sur le " tout français " et sur le retour forcené à des fruits et des légumes de saison.

    Dans un premier temps, on pourrait y voir une volonté louable de suivre sa clientèle : celle-ci semblant déclarer fièrement ne pas vouloir de fruits ou de légumes qui auraient voyagé depuis l’autre bout de la Terre, cette clientèle réclamant même des produits exclusivement locaux " pour aider nos agriculteurs et nos artisans du terroir ", s’adapter à cette demande semble une excellente idée.

    Il reste cependant difficile d’écarter complètement une volonté malheureusement déplacée de faire du pur virtue signaling, c’est-à-dire un affichage vertuel dans lequel il s’agit surtout de communiquer au maximum sur ses vertus réelles et supposées (s’affranchissant ainsi de l’une d’elles, l’humilité), sans comprendre que les efforts entrepris auront plusieurs effets de bord négatifs.

    Tout d’abord, cette réduction claire de l’offre et cette relocalisation des produits va inévitablement augmenter les prix au moins au début (et probablement ensuite aussi, si l’on s’en tient aux coûts de production actuels dans l’Hexagone). Tous les fruits et les légumes ne sont pas substituables les uns aux autres et on peut douter d’un franc enthousiasme à remplacer les fraises d’Espagne par les topinambours, même locaux, même de saison.

    Cette hausse des prix et cette baisse de l’offre pourront probablement être absorbées par une frange de la population dans laquelle on trouvera les classes moyennes et supérieures ainsi que les retraités (dont le niveau de vie moyen est supérieur au reste de la population) ; reste à savoir si cette hausse compensera le départ des classes moyennes et modestes vers les autres commerces qui n’auront pas les mêmes scrupules à placer de la poire sud-américaine en rayon en novembre.

    En outre, on peut aussi s’interroger sur la pertinence de réduire la variété dans les choix alimentaires ce qui historiquement s’est régulièrement traduit par des régimes moins variés et moins aptes à assurer une bonne santé. Là encore on se doute que le scorbut ne menace pas vraiment les populations concernées, mais la tendance générale semble déjà bien présente qui consiste à vouloir à tout prix calibrer les consommateurs plutôt que les produits, comme si devant l’échec des politiques agricoles de planification complète des productions, on avait subtilement orienté la planification des choix des individus.

    Et puis on ne pourra s’empêcher de noter que pour tous ces gens qui ont le cœur sur la main, il semble quelque peu étonnant de mépriser soudainement la fraise sud-américaine, au motif qu’elle pousserait tout plein de CO2 (forcément méchant) dans l’atmosphère. On oublie ainsi le fait qu’elle fait vivre un producteur ainsi qu’un transporteur puis un distributeur de fruits et légumes : si ces fats nous proposent un service aussi agressif à la bonne santé des petites plantes et des petits animaux, c’est parce qu’ils sont encore trop stupides pour comprendre que, dans dix-huit générations, ils seront peut-être fort marris d’avoir gaspillé tout cet air et généré toute cette pollution. Certes, ils n’atteindront même pas la troisième génération s’ils ne mangent pas à leur faim tout de suite mais là n’est pas la question ! Il faut penser aux petites plantes et aux petits animaux, oublier les autres êtres humains et prendre plutôt des topinambours à la chantilly.

    Bref : pour le moment, on se contentera d’observer ce qui est une intéressante expérience de marché libre. Les consommateurs trancheront et donneront une bonne idée de leur volonté d’accompagner ce changement ou non.

    Cependant, la démarche qui consiste à culpabiliser les consommateurs (sous couvert d’écologie) et qui vise à modifier leurs comportements n’est pas nouvelle, et elle a même tendance à s’accélérer, s’inscrire confortablement dans les esprits (on pourra d’ailleurs relire un précédent billet vieux de 13 ans pour mesurer le chemin parcouru) et passer gentiment du mode " proposition " au mode " imposition ".

    J’en veux pour preuve ce qui se passe de nos jours de façon de plus en plus fréquente lorsque des militants (végans ici) s’arrogent le droit de détruire les productions et le travail de certains sur la base de leurs convictions quasi-religieuses. Il suffit de voir le déluge permanent, et grotesque, d’informations catastrophistes visant à nous faire culpabiliser d’absolument tous les aspects de notre mode de vie pour comprendre que l’idée de Carrefour n’est qu’une étape supplémentaire vers un contrôle de plus en plus poussé de notre alimentation pour des raisons purement idéologiques. Magie de l’idéologie ainsi implantée : il n’y a même plus besoin de coercition affichée, le grégarisme des foules, la pression sociale et une information subtilement orientée suffisent.

    Du reste, si l’on pousse le raisonnement à son terme, revenus dans une France " auto-suffisante " sur le plan de son agriculture et moyennant quelques efforts supplémentaires pour se débarrasser enfin des vilains bienfaits de la mondialisation, on pourra aussi envisager des coupures volontaires d’électricité (pour sauver Gaïa), le remplacement des méchantes voitures (individuelles donc égoïstes) par des solex (évidemment électriques) et des voiturettes de golf, en passant par une alimentation au volume millimétriquement mesuré.

    Organisant ainsi son propre repli sur elle-même, la France des années 2020 risque de ressembler beaucoup à celle de 1950 ou, pire, à la RDA des années 80…

    h16free.com

     

  • Fabriquez un film alimentaire lavable

    Ingrédients:

    Trois rectangles de tissu (propre et sec) de la taille de votre plaque de four

    Pépites de cire d’abeille (à acheter en boutique biologique ou en magasin de bricolage)

    Sur votre plaque de four, appliquez trois rectangles de tissu empilés – les deux premiers protègent la plaque de la cire.

    Sur le tissu du dessus, saupoudrez des pépites de cire d’abeille.

    Appliquez-en suffisamment pour qu’une fois fondue la cire recouvre toute la surface du tissu.

    Passez la plaque au four à 85 °C, puis retirez-la lorsque vous observez que toutes les pépites ont fondu. Laissez sécher le tissu à plat quelques minutes pour que la cire durcisse.

    Utilisez ce film alimentaire pour emballer vos sandwichs ou vos denrées achetées au rayon frais à la découpe ou au marché.

    Lavez votre film alimentaire à l’éponge savonneuse.

    Vous enveloppez vos produits côté tissu, bien sûr...

    D'autres infos          http://www.tradi-cuisine.com/dossiers

  • Sirop de vin

    1 l de vin rouge type grenache ou banyuls; 700 g de sucre cassonade ou sucre entier en poudre, deux cuillères à soupe de cannelle en poudre ou de gingembre en poudre ou de réglisse en poudre selon votre goût

    Les épices sont ici: www.biotine-sep.com /catalogue

    Versez le tout dans une casserole à fond épais et faites réduire sur feu doux durant plus d'une demi-heure; mettre en bouteille et utilisation sur entremets et produits laitiers ou glace ou pour arroser une salade de fruits.

    Peut être utilisé dans une sauce salée, par exemple mettre une grosse cuillère à soupe dans une daube ou sur du riz frit, du risotto…

    A rajouter à votre quantité d'alcool que vous vous autorisez chaque jour.

    Si vous remplacez le vin par du vinaigre, vous obtenez votre vinaigre balsamique!

    3 verres de vin par jour, c'est pour les Messieurs

    2 verres de vin par jour, c'est pour les Dames

    Le vin est INTERDIT aux femmes enceintes… et aux mineurs

    Buvez, toujours, avec modération