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Cassoulet - Page 6

  • Danger: alerte sanitaire sur les oeufs

    Des millions d'œufs retirés des supermarchés européens

    Les supermarchés néerlandais et allemands avaient commencé jeudi à retirer en masse des millions d'œufs de leurs rayons. Vendredi, à plus petite échelle, les autorités sanitaires suédoises et belges ont également commencé à tracer et retirer des lots d'œufs suspects.

    L'objectif : empêcher la commercialisation ou l'arrivée dans le frigo de ces lots d'oeufs livrés par les Pays-Bas et contenant une molécule interdite, bien que jugée peu nocive pour la santé des consommateurs à petite dose.

    A l'origine de l'affaire, des éleveurs néerlandais de volailles ont fait appel à Chickfriend, une société spécialisée dans l'éradication du pou rouge, qui a employé dans son produit du fipronil, une molécule prohibée dans le traitement des animaux destinés à la chaîne alimentaire.

    L'Allemagne a été la plus massivement touchée. Le ministère de l'Agriculture a estimé dans un communiqué "qu'au moins trois millions d’œufs contaminés" avaient été livrés dans le pays. Plusieurs grandes enseignes de supermarchés comme REWE ou Aldi ont annoncé depuis jeudi retirer des oeufs de la vente.

    Le ministre allemand de l'Agriculture, Christian Schmidt, a expliqué que la première alerte était partie le 20 juillet de Belgique, mais que Berlin n'avait été avertie qu'en fin de semaine dernière par les autorités néerlandaises.

    "Modérément toxique"

    Le "scandale du fipronil" a donc fait surface pour la première fois en Belgique. L'enseigne de supermarchés Colruyt reconnait avoir déjà retiré en juillet des oeufs provenant de deux fournisseurs, dont les fermes étaient suspectées par les autorités belges d'être contaminées à l'insecticide.

    L'Agence belge pour la sécurité de la chaine alimentaire (Afsca) explique de son côté avoir réalisé des saisies d’œufs avant qu'ils ne partent en rayon et déployé "des contrôleurs sur le terrain pour vérifier que les mesures menées auprès des exploitants sont appliquées".

    En grande quantité, le fipronil est considéré comme "modérément toxique" pour l'homme par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

    La Commission européenne a déclaré "suivre l'affaire de très près", considérant comme "prioritaires les questions touchant à la santé publique", a affirmé la porte-parole Anna-Kaisa Itkonen à des journalistes jeudi.

    "Nous sommes en relation permanente" avec les pays touchés, "les élevages ont été identifiés et les œufs infectés sont retirés du marché", a-t-elle poursuivi, arguant que la "situation (était) sous contrôle."

    Mayonnaise

    Aux Pays-Bas, la chaîne de supermarchés la plus importante du pays, Albert Heijn, a stoppé la commercialisation de 14 types d'œufs. Mais la crise prend surtout une tournure économique avec des éleveurs frappés de plein fouet.

    Les pertes s'élèvent déjà à "plusieurs millions d'euros", selon le syndicat néerlandais des éleveurs de volailles. La Haye a annoncé plancher sur le déblocage d'un plan d'aide d'urgence pour les éleveurs de volaille touchés par le scandale du fipronil, a indiqué l'agence de presse néerlandaise ANP.

    En Suisse, des œufs ont également été retirés par les supermarchés, mais les autorités, tout en approuvant ce rappel, appellent à ne pas céder à la panique. L'Office suisse de la sécurité alimentaire (OSAV) a indiqué dans un communiqué que "les quantités constatées jusqu'à présent ne mettent pas en danger la santé des consommateurs".

    En Suède, l'Agence de sécurité alimentaire a annoncé n'avoir connaissance que d'un seul lot d'œufs contaminés et qui a été livré à un petit grossiste.

    Le scandale pourrait encore prendre de l'ampleur si d'autres produits transformés s'avèrent contenir des œufs contaminés. En Allemagne, six salades industrielles faites d'œufs en morceaux ou de mayonnaise ont été rappelées vendredi soir par leur fabriquant.

     

  •  Saucisse de Toulouse au four

    Par personne deux tomates, une portion de saucisse de Toulouse soit 150g, (cela peut être des chipolatas –saucisse fine de Toulouse découpée en portion).

    Un peu huile d'olive, de l'ail haché.

    La VRAIE saucisse de Toulouse est grosse de diamètre (pour le cassoulet!)et met longtemps à cuire; vous pouvez la transpercer régulièrement pour que le jus de graisse en découle.

    Coupez-là en portion ou laissez-là entière. Mettre dans un plat à gratin légèrement huilé ou direct sur la plaque au four à 250° durant 15 minutes; retournez là et baissez votre four à 220°.

    Emincez 2 tomates bien mûres en fines rondelles que vous étalez dans un plat huilé. Saupoudrez d'une goutte de sucre en poudre pour l'acidité de la tomate. Parsemez-les d’herbes séchées et d’un peu d’ail haché et nappez le tout avec un filet d’huile d’olive.         Disposez-les saucisses à moitié cuite sur les tomates. Glissez le plat dans le four chaud et cuisez-les pendant encore 20 minutes.

    Vos saucisses sont dorées et les tomates sont fondues et transformées à la fois en sauce et en garniture. Ce plat simple et savoureux est délicieux accompagné de pommes de terre, de riz, blé ou de pâtes.

     

  • VIVE NOUS! et que la bête crève!

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  • Etiquetage à couleurs: méfiance!

    L'étiquetage nutritionnel à 5 couleurs du PNNS est fiable pour deux produits sur trois. Pour les autres...

    La guerre de l'étiquetage

    L’étiquetage 5C a été concocté par le Dr Serge Hercberg et son équipe du Programme national nutrition santé (PNNS) à partir d’un système de notation mis au point par l’Agence britannique des aliments. Mais voilà, l’industrie agroalimentaire, alliée à la grande distribution n’en veut pas. Elle propose son propre code couleurs!

    Jusqu’en janvier, l’étiquetage 5C et ses promoteurs tenaient la corde, mais début février, Marisol Touraine, la ministre de la santé a décidé de faire évaluer "en conditions réelles d'achat" divers systèmes d'étiquetages, "pour déterminer celui qui apparaîtra comme le mieux adapté à l'information des consommateurs".

    L'évaluation est menée par un "comité de pilotage", qui suivra un protocole mis en place par un "comité scientifique interdisciplinaire". Lequel comité scientifique se distingue par des conflits d’intérêt puisque 6 de ses 14 membres sont liés à l’industrie agroalimentaire.

    Mais, que vaut réellement l’étiquetage nutritionnel 5C du PNNS: dirige-t-il au moins vers les bons produits?

    Pour faire court, l’étiquetage 5C signale correctement bons et mauvais produits dans deux cas sur trois, ce qui n’est pas mal du tout. Le problème, c’est que dans un cas sur trois, il se trompe, et que c’est parfois la catastrophe: des produits minables bien notés, ou des produits intéressants pour la santé très mal notés. Inquiétant pour le consommateur censé confier sa santé aux pastilles de couleur. Cela tient aux critères retenus par les Anglais et adaptés par l’équipe Hercberg. Ces critères sont incomplets, et plusieurs sont dépassés, ne reflétant pas les connaissances récentes.

    Cassoulet aux additifs

    Pour prendre un seul exemple, revenons au 24 février dernier, quand Marisol Touraine louait l’étiquetage nutritionnel à 5 couleurs par un tweet demeuré célèbre, qui a fait se gausser les réseaux sociaux :

    "Le cassoulet parfois plus équilibré que le poisson cuisiné? Contre-intuitif mais vrai. Avec la loi de santé, enfin des repères clairs!" tweete-t-elle alors.

    La ministre faisait référence à un document de Que Choisir, qui a appliqué l’étiquetage nutritionnel français à plusieurs plats en conserves, dont le « cassoulet mitonné » de William Saurin. En utilisant ces critères, Que Choisir a décerné un feu vert (la meilleure note possible) à ce plat.

    Mais le cassoulet mitonné de William Saurin mérite-t-il vraiment un feu vert ?

    Bien sûr je n'ai rien contre le cassoulet Saurin, je me contente de…. m'en passer depuis toujours, préférant le vrai au galvaudé…. mais voici la composition de celui-ci :

    - Sauce: eau, saindoux, concentré de tomate, farine de blé, sel, sucre, arômes.

    - Haricots blancs précuits (33%).

    - Charcuterie et viande (22%): saucisses fumées et saucisson (viande de porc, eau, viande de dinde, couenne de porc, maigre de tête de porc, farine de blé, gras de porc, fibres de pois, sel, protéines de soja, gélifiant: E407a, stabilisants: E450, E452, conservateurs: E250, E316, protéines de lait, épaule de porc préparée en salaison (eau, sel, stabilisants: E451, E452, conservateur: E250).

    Vous l'avez bien compris, dans mon cassoulet maison, pas de tous ces embellisseurs toxiques!

    Dans mon cassoulet, figurez-vous que l'on trouve des haricots, parfois, sous la viande!

    Le Bon choix au supermarché, au contraire, attribue une mauvaise note au cassoulet William Saurin, dont la composition est encombrée d’additifs en tous genres.

    En conclusion, l’étiquetage nutritionnel 5C ne se trompe pas dans les deux tiers des cas, ce qui n'est pas mal, mais il ne peut pas prétendre renseigner correctement le consommateur sur les qualités d’un produit. Ce système mériterait d’être amélioré. Dans l’incertitude, chers consommateurs, il faudra continuer de lire les étiquettes. Plutôt que de consommer des plats cuits par des chimistes, régalez-vous d'une grillade et d'une salade!

     

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    La seule fois où vous verrez MON cassoulet!

     

     

     

  • Le lard, c'est du cochon dans le vrai cassoulet!

    Le lard gras, c’est le lard qui se trouve sur le dos du cochon — autrement dit la "bardière" — et qui comprend la couenne et un lard épais et gras, blanc comme neige car non entrelardé de maigre comme le lard de poitrine.

    On l’utilise en charcuterie, notamment pour la fabrication des pâtés et terrines afin de leur donner du moelleux. C’est aussi lui qui constitue les points blancs du saucisson.

    Autrefois, le lard gras se trouvait facilement pour la cuisine. Ce n’est hélas plus le cas depuis que l’on formate les cochons pour qu’ils soient… maigres!

    Les porcs sont en effet élevés pour avoir de moins en moins de gras car il semblerait que ce dernier fasse peur aux consommateurs: aux femmes, à cause de leur ligne; aux hommes à cause de leur santé. Enfin, c’est ce que les instances médicales et les diététiciens — relayés par les média — tentent de nous faire croire.

    Résultat: l’épaisseur du lard de bardière est de plus en plus réduite et on n’en trouve plus sur les étals, ce qui oblige à devoir le commander à l’avance chez son charcutier quand on souhaite préparer soi-même certaines préparations charcutières.

    Le lard gras est compact et ferme. Bien blanc. Rien à voir avec la cansalade. En dehors des charcuteries, nos grands-mères l’utilisaient pour graisser leurs poêles. Pour cela, elles coupaient un cube avec la couenne dans laquelle elles plantaient une fourchette, ce qui permettait de l’avoir bien en main pour frotter l’ustensile. Elles l’utilisaient également comme matière grasse de cuisine en le râpant. Ou plutôt en le grattant avec la lame d’un couteau, le lard bouchant les trous de la râpe. Qui n'a jamais goûté des pommes de terre au lard ne connaît rien du cochon! Un cassoulet arrosé de lard liquide, c'est un petit plus qu'il faut s'offrir de temps à autres.

    Le lard gras peut l être débité et devient dans ce cas:

    Les bardes: tranches laminées à la machine dans l’épaisseur du gras, sur toute la longueur de la bardière, le plus finement possible ;

    La couenne: peau du porc débarrassée de ses soies. Elle est vendue fraîche pour des utilisations diverses (pâtés, fonds de cuissons, gelées, etc.). Parfois, elle est légèrement salée pour éviter son rancissement. Elle est TOTALEMENT INDISPENSABLE dans le cassoulet!

    Heureusement, on trouve des élevages artisanaux, de races locales qui élèvent des cochons à l’ancienne pour de vrais produits nobles, charcuteries dignes de ce nom et, subséquemment… lard gras.

    Rappelez-vous que c’est le gras qui fixe le goût!

    STUPIDE! Faire son pâté et le polluer...

    On ne moule pas la terrine à pâté avec du film polyprop': utilisez des bardes de lard ou de la toile de lard...

     

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  • Les surprises de l’étiquetage nutritionnel – Haro sur le cassoulet en boîte!!!!

    oui, bon j'y reviens!

    L'étiquetage nutritionnel à 5 couleurs du PNNS est fiable pour deux produits sur trois. Pour les autres... c'est carrément n'importe quoi.

    Jusqu’en janvier, l’étiquetage 5C et ses promoteurs tenaient la corde, mais début février, Marisol Touraine, la ministre de la santé a décidé de faire évaluer "en conditions réelles d'achat" divers systèmes d'étiquetages, "pour déterminer celui qui apparaîtra comme le mieux adapté à l'information des consommateurs".

    L'évaluation est menée par un "comité de pilotage", qui suivra un protocole mis en place par un "comité scientifique interdisciplinaire". Lequel comité scientifique se distingue par des conflits d’intérêt puisque 6 de ses 14 membres sont liés à l’industrie agroalimentaire.

    Pour éclairer le débat, voici en quelque sorte, ce que vaut réellement l’étiquetage nutritionnel 5C du PNNS: dirige-t-il au moins vers les bons produits?

    Pour faire court, l’étiquetage 5C signale correctement bons et mauvais produits dans deux cas sur trois, ce qui n’est pas mal du tout. Le problème, c’est que dans un cas sur trois, il se trompe, et que c’est parfois la catastrophe: des produits minables bien notés, ou des produits intéressants pour la santé très mal notés. Inquiétant pour le consommateur censé confier sa santé aux pastilles de couleur. Cela tient, comme nous l'expliquons dans notre document d'analyse, aux critères retenus par les Anglais et adaptés par l’équipe Hercberg. Ces critères sont incomplets, et plusieurs sont dépassés, ne reflétant pas les connaissances récentes.

    Cassoulet aux additifs

    Pour prendre un seul exemple, revenons au 24 février dernier, quand Marisol Touraine louait l’étiquetage nutritionnel à 5 couleurs par un tweet demeuré célèbre, qui a fait se gausser les réseaux sociaux:

    "Le cassoulet parfois plus équilibré que le poisson cuisiné? Contre-intuitif mais vrai. Avec la loi de santé, enfin des repères clairs!" tweete-t-elle alors.

    La ministre faisait référence à un document de Que Choisir, qui a appliqué l’étiquetage nutritionnel français à plusieurs plats en conserves, dont le "cassoulet mitonné" de W.-S. En utilisant ces critères, Que Choisir a décerné un feu vert (la meilleure note possible) à ce plat.

    Cassoulet en boîte? non mais, vous rigolez ou quoi???? c'est la pire bouffonnerie de malbouffe qui soit!

    Mais le cassoulet mitonné de W.-S. mérite-t-il vraiment un feu vert?

    Voici la composition de celui-ci:

    Sauce: eau, saindoux, concentré de tomate, farine de blé, sel, sucre, arômes.

    Haricots blancs précuits (33%).

     Charcuterie et viande (22%): saucisses fumées et saucisson (viande de porc, eau, viande de dinde, couenne de porc, maigre de tête de porc, farine de blé, gras de porc, fibres de pois, sel, protéines de soja, gélifiant: E407a, stabilisants: E450, E452, conservateurs: E250, E316, protéines de lait, épaule de porc préparée en salaison (eau, sel, stabilisants: E451, E452, conservateur: E250). et lalai et lalala!

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    Le Bon choix au supermarché (?????) au contraire, attribue une mauvaise note au cassoulet William Saurin, dont la composition est encombrée d’additifs en tous genres. Il y a plein d'autres exemples tout aussi éloquents!

    En conclusion, l’étiquetage nutritionnel 5C ne se trompe pas dans les deux tiers des cas, ce qui n'est pas mal, mais il ne peut pas prétendre renseigner correctement le consommateur sur les qualités d’un produit. Ce système mériterait d’être amélioré et nous tenons notre analyse complète à la disposition de ses concepteurs pour qu'elle en tire des pistes concrètes permettant au score d'être plus précis. Dans l’incertitude, chers consommateurs, il faudra continuer de lire les étiquettes!

     

     

  • Ma cocotte-minute, mes pois chiches et etc…

    Depuis quelques jours, je suis au régime…. En quatre jours, j'ai perdu 1,5 kg. Ce n'est pas un régime de famine: la preuve tous les soirs je déguste un cornet de glace au café. Ma glace préférée.

    Une recette rapide de glace au café? faire en été, quand le cagnas est devant la porte.

    Mettre à refroidir au réfrigérateur deux jours une boîte de lait condensé non sucré entier.

    Ouvrez la boîte, la vider dans un saladier, rajoutez du café en poudre ou une  petite tasse de café très, très fort. Battre énergiquement et longtemps au fouet.

    Verser dans un moule à glace et mettre au freezer ou congélo.

    Ensuite, vous dégustez quand vous avez pu le sortir de son plat. Si vous tardez trop, votre glace maison se retransforme vite en lait… au café.

    Pour garder le moral, il faut trahir son régime au moins une fois par semaine. Pas de souci, avec ma méthode, malgré une trahison hebdomadaire, on continue à maigrir. Donc, hier, j'ai fais des pois chiches. C'est plus vite fait qu'on ne le croit. Et si vous pensez ne pas avoir le temps en arrivant le soir, fourbu, du travail et du temps perdu dans les transports, faites vos pois chiches la veille. Ils sont meilleurs une fois réchauffés.

    J'ai toujours procédé ainsi, lorsque je n'étais pas travailleur indépendant: c'est pour cela que j'ai toujours eu des plats “maison“ et pas de la bouffe industrielle ou des “findus“… nom que je donne à cette bouffe pour chiens.

    J'avais mis à tremper toute la nuit mes pois chiches, avec des feuilles de laurier frais du jardin, du thym frais du jardin et dans de l'eau en bouteille. Jamais l'eau du robinet, jamais de jamais, surtout à Toulouse.

    Par personne: un verre à un et demi de pois chiches crus; une rondelle de jarret de veau ou osso buco car, désormais les bouchers vous le vendent sous cette appellation et c'est totalement idiot, de mon point de vue.

    Une grosse carotte par personne ou 50 g de rondelle de carottes surgelées; 1 oignon jaune, une très grosse cuillère à soupe de graisse de canard;

    Si vous avez des bouches énormes à nourrir, prévoyez une à deux pommes de terre.

    1 cote de céleri.

    Perso, j'achète des cœurs de céleri frais: en fait, je prends un pied, je laisse les feuilles les plus vertes au vendeur ne conservant que les feuilles jaunes. Je consomme les feuilles jaunes en salade avec de la laitue (salade, c'est vite dit, vu que je ne met jamais de vinaigrette et que je mange les feuilles une à une) et je mets le cœur coupé en morceaux à congeler ainsi que les grosses côtes des branches jaunes. J'ai toujours ainsi de quoi parfumer mes légumineuses ou soupes. Si vous cuisinez du veau bouilli sans mettre du céleri-branche, c'est que vous êtes bien navrants!!!

    Faites revenir l'oignon dans la graisse dans la cocotte minute. Vous pouvez utiliser un autre instrument mais cela prendra bien plus de temps de cuisson. J'aime la cuisine à l'ancienne mais quand même, je ne gaspille pas trois heures de cuisson pour un plat!

    J'ai toujours de la graisse de canard à portée de main, vu que je récupère cette dernière en faisant fondre la graisse des magrets.

    Quand ils sont moyennement bruns, rajoutez les rouelles de veau; si vous insistez (car je ne vois pas à quoi cela peut servir de le faire, vue que les oignons doivent se cuire à bien bruns -car ils sont ainsi plus digestes et non plus le goût que bien des gens détestent, et ils colorent bien le bouillon-, vous pouvez faire cuire avec les oignons et rouelles de jarret de veau, vos rondelles de carottes).

    Puis rajoutez un litre d'eau en bouteille (non merci l'eau du robinet à Toulouse, bis répétita), à feu très fort. Ajoutez vos pois chiches et les herbes aromatiques; pour assurer une bonne digestion des pois chiches, rajoutez une branche de romarin (le mien est de mon jardin!); rajoutez la côte de céleri et les rondelles de carottes.

    Perso je rajoute une cuillère à café de curcuma (c'est anti-inflammatoire et de plus, cela donne une belle couleur à votre bouillon); vous pouvez rajouter si vous préférez de la coriandre en poudre ou les deux, cela vous regarde. On doit aussi mettre beaucoup de poivre car il potentialise –en le multipliant par 8- le pouvoir anti-inflammatoire du curcuma. Tout le monde sait cela maintenant mais, je le sais depuis plus de 25 ans car je m'intéresse à la phyto-nutrition depuis belle lurette.

    Je ne sale qu'à la fin. Fermez la cocotte et mettre à cuire à feu fort; dès que la soupape tourne à plein, baissez très fortement le feu. La cocotte –minute ne vous économise du gaz que si vous laissez à peine tourner la soupape. Le mieux est de baisser le feu jusqu'à ce qu'elle chuinte et ne tourne presque pas.

    Sachez aussi que vous devez éteindre le feu bien avant le temps donné pour la cuisson dans le livre de recettes de la cocotte. Si vous ne retirez pas la soupape, la vapeur continuera encore à cuire presqu'un quart d'heure de plus. Vous économisez encore!

    Mes pois chiches d'hier étaient énormes. Je ne sais plus où je les ai achetés mais ce sont les plus gros que j'ai consommé depuis longtemps. Cela ne cause aucun problème; ils ne mettent pas plus de temps à cuire. En moyenne avec le feu sous la cocotte, comptez bien 50 mn de cuisson, avec mon système d'économie, arrêtez au bout de 35 à 40 minutes le feu. Mais non, pas de souci, même éteint pendant plus de 25 minutes avant le repas, votre plat est encore très, très chaud.

    Vous ouvrez la cocotte, vous mélangez avec votre grande cuillère inox après avoir salé à votre goût. Vous versez dans le saladier ou plat familial et vous saupoudrez de persil haché qui donne une touche verte. Et, comme vous ne le savez pas, le persil est l'un des plus grands pourvoyeurs de vitamine C (quand vous le rajoutez frais et pas congelé, of course!).

    Ce matin, reprise de mon régime. Je me pèserai mardi matin seulement. Inutile de se peser tous les jours. Quoique, avec mon régime, on perd tous les jours de 300 à 500g. C'est amusant de voir les kilos fondre de jours en jours.

    A la mode parisienne, j'ai plus de 30 kg à perdre. A la mode mannequin, ce serait dans les 35 à 40 kg que je devrais perdre; A la mode toulousaine, avec 22 à 25 kg en moins, je devrais être à mon poids de jeune femme.

    J'ai grossi oui, c'est à 5 ans et demi de perfs mensuelles de cortisone que je dois mon malheur de grosse baleine! 500 g de cortisone tous les mois... c'est peu dire. Il faut des tas d'années pour revenir à son ancien poids, croyez-moi.

    La fille de ma cousine germaine à dû se faire opérer de l'estomac. Elle m'a annoncé, toute heureuse, le 1er janvier avoir perdu 54 kg dans l'année. Je suis très contente pour elle. Mais, adieu les pois chiches! Elle ne peut pas avaler plus qu'une grosse cuillère à soupe d'aliments à chaque repas.

    Là, moi je dis: c'est trop dur! Trop la bonne bouffe, chez nous, en France! n'en déplaise à des tas de mangent-merde qui viennent jusque dans nos bras, égorger nos fils et nos compagnes…

    Vive le cochon, le saucisson, le pinard, le foie gras et le cassoulet!!!